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Barbara J. Fields

Extraits

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Littérature française

Sans adieu

Sur la tombe enneigée j'ai déposé un coussin de primevères et de jonquilles à peine écloses. Longtemps j'ai regardé le marbre où s'inscrira mon nom, puis j'ai redescendu l'allée du cimetière où je me refuse à voir ta mort.

11/2006

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Littérature française

Monologue à ma psy

On m'a demandé un jour si ma psy était bonne.J'ai répondu avec un sourire narquois : Oui.Ai-je une révélation dans ma vie ?Oui, elle !C'est le genre de femme un peu MILV : Mother I Would Like to Love, d'une sensualité exacerbée qui se touche perpétuellement une partie du corps.Au début, tout allait à merveille, je faisais la tronche, elle me parlait, j'écoutais d'une oreille inattentive, elle me renvoyait mes bâillements en pleine face, une pure relation épanouissante ! Elle se nourrissait de la narration de ma dépression et, tentait de m'en relever.Puis, en 48h, j'ai retrouvé mon neurone qui s'était carapaté aux confins de mon esprit embué!J'ai recouvert mon sourire, mes mots, ma joie débordante, mon égo, j'ai redécouvert une autre Vanessa, version 2.0.Et, là ça a un peu dérivé, bien malgré moi, j'ai fait un transfert sur ma psy.Il a été comme un tsunami pour mon coeur et mon esprit, .J'ai commencé par me demander comment elle se comportait dans sa vraie vie, j'ai commencé à la voir comme un être humain et plus comme MA thérapeute.C'est à ce moment crucial que les choses ses ont légèrement corsées, car j'ai commencé à la harceler de messages puis de questions personnelles, intimes, intimistes. Elle a mis le haut là directement.Elle m'a purement et simplement abandonnée à moi-même avec la multitude de questions qui me martelaient l'esprit.Puis, ma reconnaissance vis à vis d'elle fut telle, que j'ai voulu la dessiner, elle a du s'imaginer que j'allais diffuser son portrait sur la toile avec marqué WANTED en grosses lettres rouges au-dessous.J'ai alors cru que j'étais vraiment éprise d'elle, tu commences à te faire des petits films, un subtil mélange du film Adèle sans les scènes osées et de 50 nuances de Grey, mais en plus léger et intellectualisé. Quoi ?je suis mère et penser ainsi ne se fait pas ?Ah parce que tu crois que j'ai décidé d'où allait se diriger mon esprit fantasque ? Enfin, grosse dégringolade, j'ai débuté mon Monologue à ma psy.Elle a purement et simplement bloqué mon numéro de téléphone.Trop d'interférences ! Je lui ai tellement écrit de messages qui restaient lettre morte, que j'ai décidé d'en faire une nouvelle.Comme quoi, consulter, peut devenir révélateur, cela m'a permis de devenir une pseudo néophyte écrivaine en maturation.Alors, je n'aurais qu'un mot : vas consulter il n peut en ressortir que le meilleur de toi-même, et ensuite tu n'es pas obligé(e) de tomber éperdument amoureux(se) de ta psy..ou peut-être que si..qui sait ?

03/2018

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Littérature française

In memoriam

" Maintenant qu'elle était morte, il me fallait affronter la vacuité de mon esprit : j'avais vécu l'inoubliable et je passerais le restant de mes jours à ressasser ce deuil. Si Thomas n'avait pas dispersé les cendres de Sola dans la mer, j'aurais été assez fou pour les conserver, disputant à mon frère la propriété des reliques. J'avais des rêveries morbides, j'enviais ceux qui invoquaient les mânes des trépassés pour avoir avec eux un colloque qui ouvrait les portes de l'invisible. Mais pour ma sauvegarde, je m'ingéniais à découvrir des explications rationnelles. Les peut-être que j'avançais étaient des prémisses qui ne bouleversaient pas la donne. L'équation demeurait identique : j'avais perdu Sola, et moi qui aurais dû être une vigie aux aguets, je n'avais pas prévu la tempête. "

08/2007

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12 ans et +

Le temps des miracles

Lorsque les douaniers m'ont trouvé, tapi au fond d'un camion à la frontière française, j'avais douze ans et j'étais seul. Je n'arrêtais pas de répéter "jemapèlblèzfortunéjesuicitoyendelarépubliquedefrancecélapurevérité". Je ne savais pas que mon passeport était trafiqué, et en dehors de ces quelques mots, je ne parlais que le russe. Je ne pouvais pas expliquer comment j'étais venu du Caucase jusqu'ici, dans le pays des droits de l'homme et de Charles Baudelaire. Surtout, j'avais perdu Gloria. Gloria Bohème, qui s'était occupée de moi depuis que ma mère avait disparu. Avec elle, j'avais vécu libre, malgré la guerre, malgré les frontières, malgré la misère et la peur. Elle me manquait terriblement, mais j'ai toujours gardé l'espoir de retrouver cette femme au coeur immense, qui avait le don d'enchanter ma vie.

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Littérature française

Un saint homme

"- Allô ? Allô ? Anne ? C'est vous ? Oui, je reconnais votre voix... Elle n'est plus la même, plus grave, moins enfantine... Mais tout ce temps qui a passé... Je vous ai déjà appelée il y a une demi-heure, il y avait une machine, un répondeur, un truc, je n'ai pas laissé de message. Juste avant, j'avais entendu par hasard votre intervention à la radio. J'étais si stupéfait ! Je conduisais, j'ai stoppé net et me suis arrêté dans le premier café. Un annuaire et vlan je vous appelle. J'ai repris la voiture et j'étais si ému que j'ai failli emboutir un arbre ! Vous entendre, à la radio tant d'années après, vous ne pouvez imaginer le choc ! Et là, juste dans la façon dont vous avez dit "allô", je vous ai reconnue ! - Père Deau !"

02/2017

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Littérature érotique et sentim

Dangerous Men Tome 2 : Ame brisée

Je suis un animal. Et je protège les miens. Lui, mon frère. Elle, ma famille. J'ai choisi mon nom. Ils me traitaient d'animal en pensant m'insulter. J'ai pris ce nom, je l'ai porté telle une médaille, et je leur ai fait regretter de me l'avoir inspiré. Je me suis battu pour avoir ce que j'ai. Je te vois arriver avant même que tu décides de t'en prendre à moi. Je m'impose dans une ville gérée par des familles ennemies. Mes hommes, les âmes brisées que j'ai rassemblées, auront la reconnaissance qu'ils méritent. Je protège les miens. Lui. Mon frère, Nix. Elle. Cette fille qui est la seule famille que j'aie jamais eue. Elle me connaît. J'arrive, ma belle. Tiens-toi prête. #HérosTorturé #Badass

08/2020

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Littérature française

Je marche au bras du temps

"Après trois récits autobiographiques, après avoir dû répondre, encore et encore, aux mêmes questions sur ma vie, j'ai eu peur de me faire voler l'intime de mon intime. Et j'ai eu envie de me cacher, de me protéger, en écrivant un roman, une fiction. Et puis je me suis aperçu que j'avais fait fausse route. Que ce roman était raté, nul et non avenu. Alors j'ai voulu comprendre ce qui m'était arrivé. S'il n'y avait pas quelque chose de plus obscur derrière ce désir. Et j'ai tiré le fil de multiples questions. Qui ramènent toutes, en définitive, à celle-ci : que veut dire raconter sa vie ? J'ai essayé de remonter jusqu'à la source. Jusqu'à cet enfant habillé de blanc sur une photo oubliée. " A.R.

01/2006

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Théâtre

Le monde de Mars suivi de Les ratés

Tonio, Je t'ai jamais aimé. Tu as ouvert ta veste et j'ai glissé mes bras. J'ai pris ton nom, j'ai fouillé ta vie ton père et ta mère, j'ai donné ma langue, je suis restée. J'avais qu'envie de glisser, d'aller sous la pluie, qu'on me caresse les fesses et qu'on me fasse manger. Je voulais pencher sur quelqu'un. Je dis je voulais mais c'était pas pensé, je tombais raide en piquet sur ta route. Mais j'ai tout de suite su que ça m'embêterait jamais de laver tes affaires, tu avais des bras tellement fiers qu'on pouvait qu'y mettre son cœur à y participer. Je t'ai trompé dès le début, avec des types comme toi pour pas te tromper de beaucoup.

01/2010

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Poésie

Quelque chose en elle d’un ange

Moi, dans ce modeste recueil, j'ai choisi de parler de l'amour pour la femme, d'une part, mais plus précisément pour celle qui partage ma vie depuis plus de quarante ans. Je possède tellement d'amour, d'admiration pour elle que j'ai décidé de regrouper tous les poèmes que j'écris et que je lui ai dédiés depuis une vingtaine d'années, et de les faire naître, avec son autorisation, au grand jour, afin de mettre en lumière tout ce que je ressens pour elle que j'aime, que j'ai toujours aimée et que j'aimerai jusqu'à mon dernier souffle. Ces textes qui lui sont consacrés seront, de temps en temps, de place en place, entrecoupés d'un texte, d'un poème plus général, sur la femme, sur sa beauté, son intelligence et sa grande sensibilité.

05/2019

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Actualité médiatique internati

Comment épargner 100 000 € en 7 ans ?

Depuis des années, je suis un passionné de l'épargne. Je ne suis pourtant pas né dedans. J'ai un boulot qui n'a rien avoir avec l'argent. Mais je me suis rendu compte à quel point c'est un sujet que j'aime aborder. Il n'est pas facile de parler de ce sujet autour de soi, que cela soit avec les amis, la famille... etc. J'ai donc décidé de casser un peu les codes. Je vais vous partager ici tout mon modeste vécu, au travers de mes différentes expériences personnelles, professionnelles, au travers de tout ce que j'ai lu, tout ce que j'ai appris, les formations que j'ai suivies. C'est dix années de ma vie que je résume pour expliquer comment épargner 100 000 en 7 ans devient possible.

04/2021

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Grossesse et maternité

Le guide zéro tabou de la grossesse. Tout ce qu'on ne vous dit pas et plus encore

Humoriste, Elodie Arnould est aussi une maman qui a eu envie de dévoiler tout ce que vous (ne) voulez (pas) savoir sur les joies de la grossesse ! Enfin un guide sur la grossesse qui va vous faire mourir de rire ! Comme elle le dit elle-même : " De la salivation d'escargot, aux culottes en filet en passant par les selles noires de femmes enceinte. Rien ne vous sera épargné. " Avec des illustrations de Maman sa mère ! Elodie s'est rendue compte que de toutes ses vidéos, celles dans lesquelles elle abordait la grossesse avaient encore plus de succès... Un vrai guide qui débute avec le désir de grossesse, en passant par la découverte de la (a priori) bonne nouvelle, puis des 9 mois qui s'ensuivent : mois par mois, Elodie nous explique tout (pour de vrai) mais avec un humour sans faille. Des tests, des quiz, des témoignages viennent pimenter le texte. Avec 35 illustrations de maman sa mère, qui s'est spécialisée dans les dessins de maternité. Un exemple étant mieux qu'un long discours, voici le test " Es-tu prête pour la grossesse ? " o Ca ne me dérange pas de chausser du 47 o Je peux avoir une énorme poitrine sans me lancer dans la télé réalité o J'aime être essoufflée pendant une sieste o Je peux me passer d'alcool pendant 1 an , quoi ? ça ? Ooh c'est juste une petite bière. Du coup je peux aussi me passer de sexe (lien de cause à effet) o J'aime le suspense et les surprises o J'adore inspecter tout fluide sortant de mon corps o J'aime qu'on me chouchoute mais en même temps je " n'exagère pas ! c'est pas une maladie " o J'adore ne rien faire et doubler les gens dans la file d'attente o J'aime le gouts des pâtes anti remontées acide o J'aime trainer en pyjamas o J'ai hâte de sentir les coups de mon bébé o Ca ne me dérange pas d'être tout le temps inquiète o J'adore recevoir des conseils o J'aime péter en public o Je suis une petite dormeuse o J'aime bavasser quand on m'inspecte le vagin avec 1, 2 ou 3 doigt selon la capacité d'accueil o J'aime avoir des beaux ongles et de beaux cheveux o J'aime faire pipi o J'aime proposer a mes amis de m'acheter des cadeaux o Je ne sais pas prononcer le mot Gynéco, je préfère dire " gygy " o J'adore les rendez-vous médicaux et les prises de sang o J'adore trainer sur des forums o Ca ne me dérange pas quand mon patron me regarde de travers o J'aime demander une glace à 22h30 et l'obtenir o Ca ne me dérange pas d'être constipée pendant 9 mois o J'aime pleurer o Bonus : J'aime faire croire que je vais accoucher, la tète qu'ils font c'est à mourir de rire, franchement essayez. Réponse : Si tu as coché au moins 10 cases, tu vas bien supporter ta grossesse. Non je rigole, même si tu les a toutes cochées, c'est une aventure formidablement déstabilisante. On adore et on déteste !

09/2021

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Littérature française

Je suis musulman mais je me soigne !

Je m'appelle Messaoud Bouras et j'ai 56 ans. Issu de parents immigrés, j'ai dû batailler pour me trouver une place dans cette république qui a toujours eu du mal à intégrer cette partie d'elle-même venue d'ailleurs. En 1993, ma vie était réussie. Marié, bientôt père de deux enfants, salarié d'une entreprise publique, j'étais devenu un petit "beurgeois". Mon ex-épouse est, comme moi, d'origine algérienne.
Elle est de confession musulmane. Je voyais en elle la femme de ma vie. J'ignorais qu'elle serait celle qui l'entrave. C'est devant mon refus de respecter les principes islamiques que mon ex-épouse et sa famille ont décidé de me rendre la vie dure. Pendant cinq ans, j'ai mené un combat quotidien pour obtenir un droit de visite de mes enfants, en vain, car les juges aux affaires familiales ont considéré que j'étais islamophobe.
Par la suite, j'ai endossé le costume de lanceur d'alerte pour dénoncer l'islamo gauchisme et l'enfermement identitaire.

01/2021

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Cuisine familiale

De main en main. Plus que des recettes, des souvenirs

"J'ai appris à cuisiner en regardant les membres de ma famille préparer les repas. J'observais la manière dont il fallait tenir un fouet et comment battre les oeufs. J'enregistrais les odeurs dès la sortie du four, j'étais fascinée par les couleurs des aliments et les textures des préparations. Mes yeux captaient tout et mes mains ne demandaient qu'à agir. Avec le dessin et la cuisine je m'exprime pleinement, mes deux passions se lient tout naturellement. Ces recettes sont le reflet de ma sensibilité, de mes origines et de mes souvenirs. Souvenirs, qui participent pleinement à cet élan créatif et me guident. J'ai toujours vu ma famille s'activer et passer des heures à préparer les repas de fêtes. La cuisine c'est un lieu où on rit, on discute, on échange... Régaler ma famille, mes amis est ancré dans mes valeurs. J'aime faire plaisir avec mes plats, ma cuisine. C'est quelque chose que j'ai en moi depuis l'enfance. Partager ces recettes de famille était comme une évidence".

11/2022

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Littérature française

Ce Jour-là

J'ai beaucoup lu, de tout, réfléchi et observé. La retraite me permet de me consacrer à ce que j'aime le plus : écrire et bavarder, marcher avec des amis, prendre le temps. Je suis battante, volontaire, gaie et optimiste. J'aime la nature, les gens et les animaux, je recherche le côté amusant des choses. Infirmière de formation j'ai suivi un atelier d'écriture qui a laissé une forte empreinte sur ma vie. Je signe avec Ce jour-là mon 6e livre. J'ai voulu rendre hommage aux personnes âgées qui se trouvent démunie devant le handicap, la maladie et la vieillesse. Devoir rentrer en maison de retraite est dur, ce sera la dernière demeure. Dans le joli parc derrière chez moi, j'ai rencontré, compris et écouté ces personnes déroutées par leurs rentrées à la maison de retraite. Nous vieillissons et cela peut nous arriver ! J'ai créé le personnage de Marius, gérant d'une supérette, un peu " assistante sociale " avec ses clients, n'ayant pas d'enfants, il a le temps d'aider les autres...

02/2016

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Contes et nouvelles

Mil(l)a

Dès le début, j'ai eu des doutes. J'ai écouté, j'ai observé, et puis un jour, j'ai compris. Toi, tu l'aimais plus que tout, et tu ne voyais rien. J'ai bien essayé de t'ouvrir les yeux, j'ai souvent insisté et j'aurais peut-être dû t'aider davantage, mais il est arrivé un moment où je me suis dit que c'était ta vie, et que tu devais la mener comme toi tu l'avais décidé. Quel gâchis. Mais quel gâchis... Avec ce premier roman qui est également son troisième ouvrage, Isabelle Zajac-Pucel aborde le thème de la personnalité manipulatrice et narcissique, à travers les doutes de Milla, ses questionnements et ses (in)certitudes, mais aussi ses remises en question, et sa légitimité à intervenir dans le couple de sa meilleure amie. Ecrit à la manière d'une confession, ce livre raconte l'histoire d'une amitié très forte entre deux jeunes femmes ; une amitié mise à l'épreuve par la relation qu'entretient l'une d'elles avec un conjoint, a priori, manipulateur.

10/2022

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Histoire de France

François

" Jamais je n'ai pensé que j'écrirais ce livre. Je n'avais ni l'intention ni même le désir de l'écrire. J'ai été très proche du président François Mitterrand. Pendant de longues années, nous nous sommes parlé presque quotidiennement. De quoi attiser la curiosité des voraces. Ecrire un livre, témoigner, raconter ces années d'amitié, c'était rendre plus pénible encore cette interminable traque. Pourtant, j'ai changé d'avis. Pourquoi ai-je donc, malgré tout, jeté ces souvenirs sur le papier ? Parce que j'ai lu une bonne partie des livres qui ont envahi les devantures des libraires avant même que la France n'enterre son président. Et ces livres n'évoquaient pas l'homme que j'avais connu... Ce livre n'est pas une biographie, encore moins une analyse politique. J'ai seulement essayé d'esquisser l'image d'un homme, m'aidant de mes souvenirs, fragments épars d'une si longue amitié. Modestement, j'ai voulu, par souci de vérité et par respect pour François, ajouter une pièce au puzzle que constitue chaque être humain. " Christina Forsne

04/1997

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Littérature française

Je m'appelle Mo

Je m'appelle Mo. J'ai quarante-quatre ans. J'ai deux enfants : un garçon et une fille. J'ai été mariée, nous avons divorcé, j'ai rencontré un autre homme que j'ai également épousé. Aujourd'hui, les choses sont plutôt compliquées. J'ai eu une enfance heureuse, entre un père peu présent et une mère... voyons... comment dire ? absorbante, entourante. Trop ! Et mon oncle Paul, le frère de maman qui m'emmenait au restaurant tous les mercredis. J'ai ainsi construit ma vie et mes souvenirs de petite fille. Tout allait doucement. Jusqu'à ce samedi matin où ma factrice préférée m'a apporté une lettre recommandée. D'une étude de notaire. Que me voulait-on ? Aucune idée. Et là, la vie s'est accélérée, les souvenirs d'enfance sont remontés à la surface. Les secrets de famille sont ressortis des tiroirs. Et Oncle Paul a parlé. Après quarante ans de silence. Une histoire que je vous livre en cent chapitres de mille caractères chacun. Pas un de plus, pas un de moins. Cent mille signes. Espaces comprises.

01/2017

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Elevages domestiques

Chez le véto

C'était comme aller au théâtre. Durant deux ans, je me suis assise dans la salle d'attente d'un vétérinaire. Et j'ai attendu, sans savoir ce que j'allais découvrir... J'ai écouté les angoisses, tes peurs, les espoirs des propriétaires d'animaux au bout des laisses. J'ai croisé des chiens, des chats, des pigeons, des serpents, des poules, des geckos, des hérissons, un cochon. Et j'ai recueilli des confessions. Des histoires parfois rocambolesques, confiées en quelques minutes. Parce que parler de son animal de compagnie, c'est parler de soi, de sa vie, de son besoin d'affection sans y faire attention. J'ai été touchée par la tendresse, la douceur, l'amour qui règne dans ce lieu où l'inquiétude n'est jamais loin. Ces doigts câlins glissés au travers d'une cage pour flatter une encolure, tous ces pelages tant caressés pour consoler et se rassurer. Et puis j'ai ri ! Appris mille choses sur ta vie des bêtes. Et fait de formidables rencontres.

03/2021

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Littérature française

Catholique anonyme

Il faut avoir une sacrée motivation pour faire son coming out spirituel dans le milieu des médias. Jusqu'à l'âge de 44 ans, j'ai été un catholique non pratiquant, non communicant, non convaincu. N'étant pas suicidaire de nature, je n'ai jamais revendiqué mon éducation catholique, afin de ne pas passer pour un ringard, ce qui représente la condamnation ultime pour un producteur de télévision. Et puis un jour j'ai reçu une étrange invitation... Un professeur de mon fils, que j'estime beaucoup, me proposait de venir un soir à une catéchèse pour adultes, à deux pas de chez moi. Plus intrigué qu'autre chose, et désireux de lui faire plaisir, j'ai participé pendant deux mois, de façon décousue et méfiante, à des séances qui me paraissaient intellectuellement intéressantes. J'y suis allé pour me cultiver, un peu comme si j'assistais à des cours de philo... Et c'est là que j'ai fait une rencontre. Une rencontre qui a changé toute ma vie. T. B.

04/2008

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Littérature française

Regardez-moi jongler. L'orgueil

"Sitôt que j'eus fini d'écrire ce conte, je sortis prendre l'air, marchant comme on danse sur les trottoirs de Paris, et j'étais si fier de moi - si fier de ce que j'avais écrit - que je compris bien sûr que j'avais échoué. Impossible de composer tout un livre sur l'orgueil - c'est-à-dire de se confronter à ce péché, de le disséquer vraiment, de le dénoncer. On est si fier ensuite ! "

02/2021

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Tout-carton

Les aventures de paul. Paul et son etoile dans le cie

Coucou moi c'est Paul j'ai 6 ans et j'habite à Lussac-les-Châteaux avec mon papa et ma maman. Un jour maman à posé une photo sur le meuble, d'un vieux monsieur. Je lui ai demandé qui c'était et c'est là que j'ai appris que j'avais eu un papi ! Alors ici venez découvrir avec moi l'histoire de mon papi et découvrir la folle aventure que nous allons vivre !

09/2021

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Poésie

Changer de sens

"A douze ans, j'ai commencé à étudier le latin. Pendant de longues années, j'ai refusé d'aller à Rome. Plus tard, j'y suis souvent retourné. J'ai changé en même temps que la ville, puis quelque chose s'est rompu. Une autre ville, une autre vie sont apparues sous le regard du voyageur". C'est ainsi que Jan Baetens nous emmène à la découverte de ses villes de Rome en 15 poèmes et 12 photographies.

06/2023

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Littérature française

Je vais mieux

"Un jour, je me suis réveillé avec une inexplicable douleur dans le dos. Je pensais que cela passerait, mais non. J'ai tout essayé... J'ai été tour à tour inquiet, désespéré, tenté par le paranormal. Ma vie a commencé à partir dans tous les sens. J'ai eu des problèmes au travail, dans mon couple, avec mes parents, avec mes enfants. Je ne savais plus que faire pour aller mieux... Et puis, j'ai fini par comprendre".

01/2018

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Littérature française

A ma zone. Tome 2

"J'aimerais que quelqu'un m'embrasse. J'aimerais qu'on me souhaite bonne chance. La chance, je sais, c'est tout bête. Ça tient à rien. Ca tient juste à ça : le bon endroit, le bon moment. Mais moi, j'ai envie d'aller encore plus loin. Je vise le plus bel endroit, le plus beau moment. Je vise une vie extraordinaire sinon rien. Alors j'ai besoin d'une chance extraordinaire..." La Briche, 1er décembre 1986.

03/2013

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Littérature française

La Pièce et autres morceaux

Lorsque j'étais enfant, j'étais fasciné par les expériences de chimie et j'ai toujours regretté d'avoir dû choisir entre la "Science" et les "Lettres". J'aimais par-dessus tout le ruban de magnésium. C'est un innocent métal gris et terne, qui se présente sous la forme d'un serpentin strié. Mais quand on l'allume, en particulier dans un milieu constitué d'oxygène pur, il brûle en dégageant une intense lumière blanche.

05/2012

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Littérature française

Cavale ça veut dire s'échapper

Un instant, j'ai voulu vous suivre, vous voir, respirer ce que j'aurais dû respirer. Mais je suis resté sur la pente. Et j'ai pleuré, pas fort non, mais ruisselant à l'intérieur. J'entendais des gouttes tomber de très haut, une à une, au fond de mes entrailles déchiquetées. Mon ventre pleurait et mon coeur hurlait, comme quand un coeur hurle à la fin du tout. Est ce qu'on meurt d'amour ?

03/2019

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Poésie - Comptines

Aux filles du conte

J'étais une peur bleue... On m'a connue citrouille, au détour des jardins. J'étais ce que j'étais, on s'en est désolé. Par bonheur, les grands seigneurs ont, pour nous, de plus jolis desseins ! ... Alors je préfère la fuite... Parce qu'au bout du conte, Tout au bout du conte, dans la vie en vrai, j'étais une peur bleue mais je serai l'horizon rouge. Un texte qui dénonce la condition féminine dans les contes.

04/2022

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Tout-carton

Je ne suis pas une petite grenouille !

"C'est bon, mon petit cochon ? Je ne suis pas un petit cochon, moi ! Si j'étais un petit cochon, je serais tout rose et j'aurais une petite queue en tire-bouchon ! Tu te débarbouilles, ma petite grenouille ? Je ne suis pas une petite grenouille, moi ! Si j'étais une petite grenouille, je serais toute verte et j'aurais de drôles de pieds ! Mais à qui sont ces oreilles qui dépassent de sous la couette ? Au loup ? ! "

03/2024

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Développement personnel

Avec le temps...

"J'ai pris plaisir à écrire ce livre résolument positif, dans une époque qui ne l'est guère. Il traite de Dieu, de l'égo, de l'émotion, des animaux, des valeurs, du doute, de notre rapport aux médias. J'y constate que, sans le moindre chauvinisme, j'ai eu de la chance de naître Français. Le fil rouge de cette aventure ? Le temps, mon maître implacable en toutes choses, Cioran n'a-t-il pas dit : "Je tue le temps et le temps me tue. On est à l'aise entre assassins". Mais en attendant j'ai vécu des heures exquises et des saisons joyeuses. C'est que, très tôt j'avais entrepris d'apprivoiser ce despote, pour tirer de la vie tout ce qui est possible. Les années, les décennies ont passé, elles m'ont transformé. J'ai appris que, contrairement à ce que chantait Léo Ferré, non "avec le temps... tout ne s'en va pas" . J'ai lancé des journaux, une radio, des livres. J'en ai tiré d'intenses satisfactions, mais c'est derrière moi. Les souvenirs ne font pas vivre, la famille, le couple, l'amitié, oui. Ils font le miel de mes années tardives, dont je déguste chaque journée". Jean-Louis Servan-Schreiber

01/2020

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Littérature française

La ballade du mauvais garçon

J'étais sorti de prison depuis cinq ans. J'avais déjà quatre livres publiés et je venais de terminer mon premier courtmétrage, tourné avec l'équipe de La Bande du Rex, dont j'avais coécrit le scénario. J'avais vachement souffert parce qu'on était tenus pour la rédaction des séquences à un cahier des charges qui ne me plaisait pas du tout, mais bon, mon fils venait de naître, j'avais besoin de fric, alors j'avais signé. Pendant les préparations du film, le producteur, qui nous avait invités à manger chez lui, s'est fait cambrioler. "Ça serait pas Nan ?" qu'il a demandé. Encore une fois mon passé me poursuivait. J'ai haussé les épaules et j'ai continué ma route. » Nan Aurousseau poursuit la narration de ses souvenirs entamée avec Quartier charogne. Dans ce récit où la gravité et l'émotion côtoient le comique et le burlesque, on retrouve le monde de la prison, de la démerde, mais on croise aussi François Truffaut, on dîne avec Claude Berri, on boit du Ricard avec Gainsbourg, dans cette autre vie d'Aurousseau, moins connue que celles du taulard et de l'écrivain, celle d'un cinéaste atypique et déterminé.

09/2014