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Georgette Flamand

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Techniques artistiques

Hola Mexico

Exprimez avec ce kit (25 modèles et 200 feuillets imprimés recto verso) toute la brillante créativité qui sommeille en vous et réalisez les plus beaux origamis pour une ambiance mexicaine ! Partagez en famille l'art du pliage du papier et réalisez de nombreux pliages animaliers et végétaux tournant autour du Mexique, retrouver l'ambiance de Mexico de Frida Kahlo. Servi par un façonnage original, cet ouvrage est un 2 en 1 : 25 modèles de pliages de très facile à plus difficile expliqués en pas à pas : l'aigle royal, le maïs, l'ananas, le palmier, la tête de mort calavera, le soleil, la moustache, la robe de Frida Kahlo, le cheval, la guitare du mariachi, le sombrero, la mission à Oaxaca, la décoration de fête, l'éventail de Frida Kahlo, le dahlia, la glace, le cactus, le cactus boule, le pot, le flamant rose des Caraïbes, la rosace de fête, le ara, le piment, la poinsettia, le poivron vert ; 200 feuillets à plier imprimés recto verso avec des jolis motifs bien choisis pour réaliser tous les pliages sur le thème du Mexique. Avec, en introduction, les "essentiels' pour réussir toutes vos réalisations pas à pas.

04/2019

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Histoire de l'art

Les arts en France sous Charles VII (1422-1461)

A partir des années 1420, le royaume de France connaît de profondes mutations ; tandis qu'une partie du pays est occupée par les Anglais et les Bourguignons, de multiples foyers artistiques émergent, entre lesquels les artistes circulent. L'épopée de Jeanne d'Arc et la reconquête entreprise par Charles VII annoncent la fin de la guerre de Cent Ans. Les conditions d'un renouveau sont alors réunies, de grands commanditaires faisant appel à des artistes d'une nouvelle génération. Avec le rayonnement de la cour de Bourgogne et la diffusion de l'Ars nova flamande, la création artistique abandonne progressivement le gothique international et se tourne vers une nouvelle vision de la réalité. En pleine effervescence, la Renaissance italienne inspire également les artistes du nord des Alpes. L'art produit en France s'approprie les manières italienne et nordique et fourmille de particularités. Richement illustré, comptant plus d'une centaine de notices et de nombreux essais, ce catalogue réunit des chefs-d'oeuvre témoignant du foisonnement et de la diversité artistiques de l'époque, du gisant d'Agnès Sorel aux manuscrits enluminés et aux portraits de Jean Fouquet, et propose une synthèse inédite sur cette période peu connue.

03/2024

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Policiers

Karst

Tout juste débarqué de la PJ parisienne, le lieutenant Paul Kubler est muté à la sécurité publique de Rouen, sa ville natale. La bonne bière flamande et sa vieille Honda Super Sport l'aident à ne pas trouver les journées trop longues car son premier dossier n'est pas franchement palpitant : veiller au bon déroulement des manifestations des ouvriers d'EuroGaz en lutte contre un plan social. Mais par deux fois dans la même semaine, les robinets des Rouennais se mettent à crachoter une eau colorée. Rose pâle d'abord, puis vert fluo. Accident ? Vandalisme ? Vengeance ? Kubler est chargé de mener une enquête discrète sur les sources du Moulin, en amont desquelles auraient été déversés des polluants. Alors qu'une troisième coloration des eaux se produit, un corps démembré est découvert. Ses recherches conduisent Kubler jusqu'à Melody Dornier, la "princesse du karst". Celle-ci l'entraînera dans les sous-sols de craie – le fondement géologique de la région – pour découvrir qui pollue les sources. Et qui les protège. Du suspense, un ton alerte, le sens du détail et du rythme caractérisent ce polar sur l'eau, un précieux bien commun dont la préservation contrarie souvent des intérêts particuliers.

04/2017

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Littérature française

Trois Primitifs. Suivi de Félicien Rops

Joris-Karl Huysmans (1848-1907), issu d'une lignée de peintres flamands, est aussi bien critique d'art que romancier. Dans Trois Primitifs, il traite de la peinture du Haut Moyen Age et de la Renaissance en alliant la flamboyance du style à la puissance du regard. C'est que l'enjeu va pour lui bien au-delà de l'esthétique. Devant le retable d'Issenheim peint par Matthias Grünewald, l'auteur expérimente une bouleversante rencontre avec le divin. Voici "le peintre le plus audacieux qui ait jamais existé, le premier qui ait tenté d'exprimer, avec la pauvreté des couleurs terrestres, la vision de la divinité mise en suspens sur la croix" ! Mais chose extraordinaire, Huysmans, quoique mystique, ne dédaigne pas pour autant les oeuvres érotiques. Par exemple celles de son contemporain Félicien Rops. Ces deux aspects de son travail critique, ici reliés, en donnent la clé : une exploration passionnée de la tension entre le bien et le mal, entre le sacré et l'eros. Cette édition de Trois Primitifs et de Félicien Rops est suivie d'une postface de Jean-Louis Poitevin.

06/2024

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Critique littéraire

Correspondance de Stéphane Mallarmé Tome 10 : Novembre 1897 - Septembre 1898

Ce dixième tome de la Correspondance de Mallarmé nous mène jusqu'à la mort du poète. Les quelque quatre cents lettres échangées avec une centaine de correspondants montrent, dans son ultime épanouissement, son génie pour l'amitié. Il s'arrache à son cher Valvins automnal pour appuyer Whistler et Paul Margueritte dans leurs procès. L'affaire Dreyfus l'afflige, mais il salue "la sublimité qui éclata" dans l'acte de Zola, condamné pour sa lettre "J'accuse". Après le refus du Balzac par les Gens de Lettres, il assure Rodin que "rien ne touche à la sérénité grandiose de l'oeuvre". Il remercie une cinquantaine d'auteurs d'une soixantaine de livres envoyés. Les derniers Mardis réunissent les plus fidèles ; Julie Manet et ses cousines Paule et Jeannie Gobillard y viennent. Aux dîners en ville, Mallarmé préfère les expositions et les concerts, Lamoureux et autres. Il assiste aux Maîtres Chanteurs de Wagner, aux Samedis populaires de poésie de l'Odéon (où l'on récite de ses poèmes), aux récitals de Georgette Leblanc. Dès avril, il regagne Valvins ; il reprend, avec Geneviève, dans des lettres presque quotidiennes, la chronique enjouée et vivante de leur vie. Début juin, il ramène Marie et Geneviève à Valvins. Il y reçoit des amis, dont Valéry, Whistler et Octave Uzanne ("La Cagoule"), qui lui consacre une chronique charmante. Mallarmé publie son dernier sonnet ("Au seul souci de voyager"...). Après un été torride et fatigant, la mort le surprend en plein travail sur Hérodiade, qu'il avait repris en mai. Il avait cinquante-six ans. Une centaine de lettres de condoléances, publiées ici, confirment l'affection et la vénération de ses amis et disciples. Fin août, répondant à une enquête du Figaro, il avait affirmé : "Suffisamment, je me fus fidèle, pour que mon humble vie gardât un sens." Un onzième et dernier tome contiendra une centaine de lettres retrouvées depuis 1979 (dont certaines capitales), des Errata et addenda, et un Index général.

05/1984

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Théâtre

Un théâtre pour Lausanne. Douze ans de combats (1860-1872)

Un théâtre pour Lausanne, douze ans de combats raconte, à l'aide de documents peu exploités et d'une riche illustration, l'histoire de la construction de l'actuel Opéra de Lausanne, inauguré en 1871. Dans cet ouvrage Olivier Robert s'est appuyé sur des sources rares, parce que supposées perdues. Elles lui ont permis de s'intéresser au rapport entre Lausanne et le divertissement au moment où la Ville ferme la salle de spectacle de Martheray pour des raisons de sécurité. Elle cède celle-ci à l'Eglise libre et ne dispose plus dès lors que de l'inconfortable Casino-Théâtre de Derrière-Bourg pour ses manifestations culturelles. Au moment où le chemin de fer pointe le bout de son rail, où le tourisme miroite comme une possible source de revenus, où les projets urbanistiques sont de plus en plus ambitieux, une localité de plus de vingt mille habitants peut-elle faire l'économie d'un lieu de divertissement ? C'est à cette question que la société libérale du milieu du XIXe siècle, engoncée dans un moralisme sévère, doit répondre pour tenter de retenir les hôtes de passage, qui n'ont alors pour troubler leur ennui que des promenades pédestres ou quelques escapades en bateau. Pour pouvoir ouvrir le 12 mai 1871 sa belle salle à l'italienne de Georgette, décorée par Eugène Grasset, que de ténacité il aura fallu aux artisans du projet : convaincre les autorités, combattre les réticences, trouver un emplacement, obtenir un financement. Les périodes de doute succèdent aux blocages. Opposants et partisans dégainent avec autant de mauvaise foi que de conviction les arguments sociaux, politiques, moraux ou spécieux. La machine est en marche et même si le dépassement financier de soixante pour cent fait hurler le Conseil communal, le bien est fait, et la Ville engage, sans en être consciente, un lent processus de développement culturel qui ne s'arrêtera plus.

11/2017

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Critique littéraire

Agent de Soljénitsyne

"Georges Nivat m’ayant demandé, en vue d’une exposition, quelques feuillets sur mes relations agent/auteur avec Alexandre Soljénitsyne sur quelque trente-cinq ans, je me suis pris à relire nos échanges épistolaires au long de cette période. Les pages qui suivent, ni mémoires ni essai, plutôt montage de citations, de commentaires, de bribes de souvenirs, résultent de cette relecture d’un passé au service d’un grand homme et d’une grande œuvre": ainsi Claude Durand rédige-t-il l’avant-propos d’un ouvrage dont le titre sec dément le contenu à proprement parler extra-ordinaire. De l’automne 1974 –date à laquelle Soljénitsyne confie à son éditeur français (le tandem Paul Flamand/Claude Durand) le soin de prendre en mains l’ensemble de son œuvre dans le monde entier– à nos jours, la variété des activités ici racontées, au service d’un homme d’une trempe exceptionnelle, forment la trame romanesque de la narration. Cela va du combat pour mettre en cohérence les droits de traduction d’une œuvre protéiforme dans plus de trente langues à la lutte pour imposer à tous des exigences de qualité d’un auteur particulièrement vigilant. Des démêlés judiciaires opposant l’écrivain à tous ceux qui cherchent à le disqualifier lors de son arrivée en Occident au perfectionnement incessant d'une œuvre enrichie et précisée au fil des ans. Dans ce récit d'un combat sans fin, pointe sous le portrait d'un géant plus vrai que nature l'autoportrait en creux d'un agent en "duettiste" d'exception, dont on devine qu'il doit beaucoup au premier de son goût du secret et de sa passion du pugilat.

09/2011

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Sciences historiques

Légendes de Flandre

C'est, au fil des siècles, dans la longue et prestigieuse Histoire de Flandre que ces "Légendes" enfoncent leurs racines ; dans ces terres fécondes, dont les habitants ont toujours su tirer le meilleur. C'est là qu'elles puisent leur sève savoureuse. Les plus grands de ce monde, rois, empereurs, saints, nobles, y côtoient les plus humbles, pauvres en biens, riches en malice... ou en naïveté. A travers un voyage dans le temps du Moyen-Age le plus mythique jusqu'à nos jours, le lecteur étonné rencontrera saint Eloi convertissant un chef viking, les redoutables géants des Flandres, un Flamand devenu empereur de Constantinople, Charles Quint en buveur de bière et Louis XVI en planteur de pommier, des ivrognes impénitents et des Croisés, un âne "pondeur" de richesses, une tulipe noire, d'improbables saints, un baron cruel, des femmes infidèles ou héroïques. Des histoires d'amour et de guerre, des mystères et des miracles, des farces et des tragédies, le piment d'un humour plein de verve et de bonhomie ; toute une humanité disparate et complexe, dans un univers où l'on ne sait pas vraiment quand commence le merveilleux et quand s'arrête la réalité, car ceux qui content ces histoires savent bien que, comme dans les célèbres draps que tissaient les drapiers du plat pays, les fils s'entremêlent inextricablement. Pour le lecteur amoureux du pays, de ses traditions, de ses hommes, ces Mille et un jours à la mode de Flandres, racontés avec chaleur et générosité, sont, comme l'a dit Victor Hugo "l'Histoire écoutée aux portes de la Légende".

03/2019

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Littérature étrangère

Fonny

Alors qu'elle travaille à un nouveau livre, Lieve Joris apprend que son frère Fonny est dans le coma après un accident de voiture. Enième épisode du drame familial tissé autour de la trajectoire de cet aîné magnétique et tourmenté qui, par ses égarements et son énergie (auto)destructrice, a toujours occupé une place à part. Mue par le besoin d'écrire ce nouveau bouleversement, peut-être pour conjurer les distances, les tensions, les manquements, l'auteur décide de consigner les conversations, visites et péripéties occasionnées par l'événement, qui mobilise toute la famille — un véritable grand huit émotionnel. En contrepoint du récit de ce rassemblement au chevet du blessé, elle livre ses souvenirs d'enfance dans la commune flamande de Neerpelt, esquissant les étapes de son itinéraire, amorcé comme une évasion. Et convoque également les histoires que lui a transmises sa grand-mère, notamment le destin de ses oncles missionnaires, figures tutélaires de sa jeunesse. Avec lucidité et courage, Lieve Joris, qui n'a cessé d'arpenter des contrées lointaines pour recueillir et transcrire la parole de l'autre, s'aventure ici sur le territoire de l'intime, portant son regard clair sur son propre cheminement — un retour sur ses racines après une vie de voyages.

06/2019

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Sciences politiques

Lady Scarface

Chicago. Début des années folles. Le Syndicat du crime n'est pas qu'une affaire d'hommes, il se conjugue aussi au féminin. Elles sont fugueuses, frondeuses, parfois meurtrières, mais toujours rebelles. Elles s'appellent Mary Josephine Capone alias Mae, Ada et Minna Everleigh, les Impératrices du vice, Margaret Collins, la Fille au baiser mortel, Louise Rolfe, l'Alibi blond, Bonnie Parker, la Juliette au revolver, ou encore Virginia Hill, le Flamant rose : elles sont les compagnes d'infortune comme de gloire d'Al Capone, Clyde Barrow ou Bugsy Siegel, barons noirs des années de plomb qui ont fait trembler l'Amérique. Traquées par le légendaire patron du FBI John Edgar Hoover, muses de la prohibition et de ses fêtes décadentes, elles n'ont rien à envier aux gangsters, l'intelligence et les talons hauts en prime. Le crime ne paie peut-être pas, mais il séduit toujours. A partir d'archives déclassifiées du FBI et d'Alcatraz, de journaux de l'époque, d'entretiens avec des descendants et de documents inédits, Diane Ducret dévoile avec le talent qu'on lui connaît l'intimité de celles qui ont choisi d'être des Lady Scarface, à la vie à la mort…

04/2016

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Littérature française

Curiosités naturelles de la France...

Catalogue des tableaux des écoles française, flamande, hollandaise et italienne parmi lesquels La réponse" désirée de Lépicié, "l'Amour et la Poésie" de Fragonard, portrait d'homme de Clouet, petits portraits de personnages historiques, miniatures à l'huile et sur ivoire, six tapisseries Louis XIV composant la collection d'un amateur : dont la vente aura lieu Galerie Georges Petit... 8 mai 1891, commissaire priseur Me Paul ChevallierDate de l'édition originale : 1891[Vente. Art. 1891-05-08. Paris][Collection. Art. Monbrison. 1891]Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr"

10/2014

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Romans historiques

Marguerite et Philibert

En 1501, Marguerite d'Autriche-Bourgogne épouse Philibert de Savoie. Cette troisième union devient une histoire d'amour, alors la princesse flamande oublie qu'elle a été répudiée par Charles VIII et supplantée par Anne de Bretagne. Elle se console aussi du trépas de don Juan, son second époux, fils des rois Catholiques d'Espagne. Mais en 1504, l'infortune frappe à nouveau : Philibert meurt, le bonheur n'aura duré que trois ans. Veuve inconsolable, elle va réaliser le voeu de Philibert : reconstruire le petit prieuré de Bourg en Bresse. Puis elle entreprendra l'édification du monastère royal de Brou. Le sort s'acharne encore sur elle en l'arrachant à son douaire savoyard. La mort de son frère Philippe le Beau laisse vacante la régence des Pays-Bas. A la demande de son père, Marguerite regagne sa Flandre natale. Elle va alors gouverner, tout en assurant la tutelle de ses neveux, dont le futur Charles Quint. A travers le destin tragique de Marguerite, nous parcourons l'Europe de la Renaissance, nous croisons le destin de Christophe Colomb, nous voyons surgir, en pleine terre de Bresse, une église de type gothique flamboyant. Avec, en filigrane, les rêves courtois et la si belle poésie de Charles d'Orléans.

06/2014

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Dessin

Curieux d'estampes. Collections et collectionneurs de gravures en Europe (1500-1815)

Première publication d'envergure consacrée aux collectionneurs d'estampes européens (XVIe-XIXe siècles), cet ouvrage réunit dix-huit contributions émanant des principaux historiens de la gravure français et internationaux, conservateurs de musées et de bibliothèques, universitaires, jeunes chercheurs et spécialistes confirmés. Alors que jusqu'à présent, seules les collections de tableaux, de dessins ou d'antiques ont principalement retenu l'attention et malgré des recherches récentes sur quelques figures de collectionneurs d'estampes, il manquait une étude d'ensemble approfondie tant sur les acteurs (marchands, "curieux d'estampes" , institutions...) que sur les processus à l'oeuvre dans les pratiques de collection. C'est l'ambition de cet ouvrage qui s'articule autour de trois sections. I. Acquérir. II. Inventorier, classer. III. Des délectations particulières. La première partie examine les pratiques d'acquisition de six collectionneurs privés français, flamands et allemands et d'une institution, le cabinet des estampes de la collection royale, nationale puis impériale (actuelle Bibliothèque nationale de France) entre 1750 et 1815. La deuxième section interroge les approches et les méthodes de quelques "curieux" , selon la terminologie employée, qu'ils soient magistrats, savants ou artistes. Enfin, la dernière partie s'intéresse à des objets de collection spécifiques : gravure de mode, portraits, oeuvre complet de certains artistes, etc.

02/2022

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Sciences politiques

La légion nationale belge. De l'Ordre nouveau à la Résistance

La Légion nationale voit le jour en 1922 à Liège en Belgique. Nationaliste belge, elle est fondée par Henry Graff, dont le frère, officier dans l'armée belge, a été assassiné en Allemagne occupée. Ce mouvement s'étend dans l'ensemble du pays et adhère à des idées d'Ordre nouveau. La Légion nationale ne désire pas le pouvoir pour elle-même, mais pour le Roi. Paul Hoornaert succède à Henry Graff à sa tête et la développe. Ce groupement en uniforme affronte physiquement les communistes, les socialistes et les nationalistes flamands. En 1934, Paul Hoornaert participe au congrès international de Montreux en Suisse aux côtés d'autres dirigeants de mouvements d'Ordre nouveau venus de différents pays d'Europe. L'idéologie d'Ordre nouveau belge diffusée par la Légion nationale, à travers son principal organe de presse portant son nom et des brochures, évolue au fil du temps. Si cette organisation a des sympathies, à certains moments, pour le régime en place en Italie, elle est profondément antiallemande. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle entre dans les réseaux de la Résistance, fondés par des nationalistes belges, et combat l'occupant. Plusieurs de ses membres sont exécutés par les Allemands et son chef, Paul Hoornaert, meurt en déportation.

06/2022

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Littérature française

Vingt chambres d'hôtel

Les Van Zeel, riches amateurs d'art, se tuent dans un accident de voiture. Quelques jours plus tard, leur fils Klaus, quarante-quatre ans, quitte son travail à la banque, Louis, le vieux majordome qui l'a élevé, et Blossom, sa maîtresse. Son errance le mène d'une chambre d'hôtel à l'autre, tantôt dans un palace, tantôt dans une pension sordide. Hanté par le passé, il cherche à retrouver le goût des femmes. Qu'importe qu'elles soient jeunes ou vieilles, belles ou laides. Sa fuite, ou sa quête, l'entraîne dans un univers de plus en plus onirique, de plus en plus fantastique, à travers lequel l'auteur semble rejoindre certains maîtres flamands de l'étrange. De son point de départ, l'hôtel de l'Horloge, jusqu'à la vingtième chambre à l'hôtel du Bon Accueil, Klaus Van Zeel décrit une sorte de grand cercle qui le ramène, épuisé, à demi mort, jusqu'à sa maison où l'attend une dernière aventure extraordinaire. Une des singularités de ce roman plein de surprises est le rapport conflictuel que le personnage principal entretient avec l'auteur, c'est-à-dire Dominique Rolin elle-même. Comme s'il était possible de sortir indemne des audaces d'une telle narration.

02/1990

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Critique littéraire

Aloysius Bertrand, le sens du pittoresque. Usages et valeurs des arts dans Gaspard de la nuit

Pourquoi parler d'art quand on est poète ? Pourquoi se réclamer de la " manière de Rembrandt et de Callot " quand on est soi-même en train d'inventer une forme de poésie inédite, le poème en prose, et un style pittoresque original, celui de Gaspard de la Nuit ? Aloysius Bertrand ne livre guère de réponse, théorise peu sa pratique et évite les grands discours - autant de silences à faire parler. Sa passion pour les arts graphiques, la peinture, mais aussi l'art de l'imprimerie et encore tous les arts populaires a nourri l'unique livre qu'il perfectionna au long de sa courte vie. Mais jamais il ne s'agit de transposition d'art : nulle imitation, pas même de description d'oeuvres d'art. Bertrand fait usage et mention d'arts autres que le sien car il y cherche des valeurs : valeurs esthétiques, certes, mais surtout morales et peut-être politiques. Ainsi, dans l'" école flamande ", il trouve une manière d'écrire l'histoire, une tendresse envers les humbles de toutes époques et même les marginaux les plus inquiétants. Son pittoresque n'est donc jamais gratuit. Il n'est ni ornemental ni virtuose. Loin de l'" Art pour l'art " auquel on l'a parfois assimilé, Bertrand donne du sens au pittoresque.

11/2010

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Littérature française

Le voyage en Belgique

"Pays où l'on n'arrive jamais", la Belgique intrigue et fascine depuis longtemps ses visiteurs. Des voyageurs de l'intérieur ou venus d'ailleurs, dont les expériences se conjuguent dans une plongée inédite au coeur de l'identité et de l'imaginaire belges. Patrick Corillon décrit cette nation surgie à l'improviste aux confins de la Hollande et de notre Hexagone, nourrie d'apports culturels multiples, où l'on s'exprime en deux, voire trois langues, comme "une mosaïque impressionniste" en état de "remodelage permanent". On y croise, de Bruges à Liège, de Bruxelles à Anvers, quelques recluses extatiques, des exilés, des révolutionnaires — tel Karl Marx —, des mineurs de fond, de grands écrivains de France ou d'outre-Manche — Balzac, les soeurs Brontë, lord Byron ou James Joyce. A l'enthousiasme des romantiques (Hugo, Nerval, Dumas) se mêlent les sarcasmes de Baudelaire et les amères rêveries de Verlaine. Des auteurs belges, wallons ou flamands, aussi distincts que Verhaeren, Simenon, Eekhoud, Michaux, Hugo Claus et Marguerite Yourcenar, éclairent les multiples facettes de cet éternel paradoxe, création récente mais véritable précipité d'histoire européenne. Tout le génie d'un peuple singulier est ici restitué à travers cette promenade littéraire et sentimentale qui nous entraîne aux confins de la rêverie et du loufoque.

05/2019

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Littérature française

Un tableau neigeux

"Edwin rêve la nuit du tableau neigeux, et aussi le jour. Où qu'il soit, la scène devant lui s'anime, dans toute son ampleur à présent. Il la voit sous tous les angles, il la survole en rapace aguerri. Il se sent parcouru d'extraits de douleur et d'abnégation, tous les nerfs du corps sollicités alors, comme s'il vivait un peu le calvaire de ces hommes et de ces animaux. La fascination est telle que le froid le chatouille vivement à toute heure et en toute condition". Un jour, chez un collectionneur à Manchester, Edwin dérobe "par inadvertance" une toute petite toile flamande du XV ? siècle, qu'il oublie dans sa poche... Mais c'est une autre image, un paysage neigeux, qui le hante littéralement. Ce tableau existe-t-il véritablement ou n'est-il que le fruit de son imagination ? Tandis qu'Edwin arpente les musées à la recherche de son chef-d'oeuvre énigmatique, le propriétaire du tableau volé se lance à sa poursuite... Filatures, coïncidences, vrais et faux hasards : de salles des ventes en Salon des Beaux-Arts, de Manchester à Hong Kong, de Paris à Maastricht, Manuel Benguigui nous entraîne d'une plume enlevée dans une intrigue où les personnages se traquent et se trouvent, peu à peu.

03/2018

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Littérature française

Catalogue d'une collection d'estampes, dessins du cabinet de M. R.

Catalogue d'une belle collection d'estampes anciennes et modernes, gravées à l'eau-forte et au burin, par des peintres et graveurs italiens, allemands, flamands, hollandais, français et anglais, premières épreuves avant la lettre, ou avec remarques, et de quelques dessins, provenant du cabinet de M. R , dont la vente se fera les lundi 8, mardi 9, mercredi 10 avril 1839... Hôtel des ventes, place de la Bourse... / Me Regnard-Silvestre, commissaire-priseur ; [expert P. Defer Date de l'édition originale : 1839 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2018

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Résistance

Borms. Deux frères, une nièce, un collaborateur, deux résistants

Une plongée dans une fracture familiale... Anne Duchaine, fille de Jacques Duchaine, résistant, et de Reine Borms, partisane armée et déportée à Ravensbrück, démêle ses souvenirs et se confronte à la tache sombre laissée par un oncle, le collaborateur August Borms, condamné à mort et exécuté en 1946. Entre les deux guerres, cette parenté avait provoqué un séisme fatal dans la famille flamande. Dans un déchaînement de sauvagerie sans limite, l'idéologie nazie a emporté, durant la Seconde Guerre mondiale, plus de cinquante millions d'hommes, de femmes et d'enfants. Comment se construire lorsqu'un parent a été profondément blessé par les bourreaux ? Comment vainqueurs et vaincus ont- ils affronté les scories du nazisme ? La transmission mémorielle soulève des questions fondamentales : " pourquoi le nazisme fut-il possible ? ", " quand et comment résister ? ". Plus largement, c'est l'articulation subjective entre les individus et l'Histoire qui constitue la trame du livre. Le récit, extrêmement documenté, se base sur de multiples lectures, sur la compilation de documents, d'archives familiales et historiques. Il nous emmène au- delà de nos frontières, en France et en Allemagne. Il aborde également la douleur des enfants pendant les conflits armés. Des témoignages de jeunes déportés en camps de concentration nous permettent de percevoir leur insupportable situation

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Verger

L'art de la taille des fruitiers

Marcel Vossen, (°1946 à Leerbeek, Gooik) a hérité l'amour et la connaissance de la culture fruitière de ses parents et grands-parents, qui la pratiquaient professionnellement. En 1995, j'ai créé le jardin-musée de Gaasbeek, près de Bruxelles, trésor vivant d'un patrimoine horticole flamand pratiquement disparu et de la fruiticulture contemporaine. Toutes les facettes de la fruiticulture y sont abordées. Il constitue une vaste collection de formes palissées de pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, pêchers, abricotiers, kiwis, etc. , en plus des formes contemporaines, des demi-tiges et hautes tiges fruitières, des petits fruits, des raisins, des figues, des citrons, des pommes en conteneurs, etc. Avec ses 36 formes de taille différentes, il s'agit d'un échantillonnage complet de la culture fruitière. Cette collection de formes de taille est unique au monde. Depuis plus de 25 ans, elle constitue également une mine d'informations unique pour l'amateur de fruits. Les nombreuses visites guidées que j'ai menées pour des visiteurs belges et étrangers m'ont surtout révélé ce qui est important pour l'amateur de fruits passionné. Outre les questions classiques sur la taille, la fertilisation et l'entretien, bon nombre de questions m'étaient posées sur le choix des variétés. En particulier sur les variétés dites "anciennes", que certaines organisations considèrent comme les variétés à planter absolument. Ce livre, qui repose sur plus de 60 ans d'expérience, entend répondre aux nombreuses questions auxquelles l'amateur de fruits est confronté. Il traite de tous les aspects de la culture des variétés fruitières les plus courantes en les abordant pas à pas, de manière pratique, pour aider l'amateur à adopter dans son propre jardin des variétés dignes de confiance, à les cultiver en connaissance de cause et à en récolter des fruits savoureux durant de longues années.

11/2022

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Littérature étrangère

Le Livre Alpha

Ce livre marque le début d'lvo Michiels dans le domaine expérimental de langue néerlandaise où un Hugo Claus est passé maître. C'est le début de la dernière guerre mondiale. Devant la rue d'où toute vie s'est retirée après l'exode de la population, une sentinelle, en faction à la porte de la caserne, rêve. Une image suit l'autre, associées par un mot, mais soudées en fait dans les bases profondes de l'inconscient. Un rythme intérieur les accélère ou les ralentit, les scande ou les laisse flotter, à moins que les échos d'une marche militaire ne viennent les bouleverser. Une enfance, une adolescence sont ainsi revécues, jusqu'à la terreur des récents bombardements, jusqu'à son désir présent : de déserter, de rejoindre Ann. Ann qu'il n'a pas osé approcher, qu'il ne saura peut-être pas aimer - et le propos de l'auteur se dessine : comment se délivrer de l'obéissance aux ordres des parents et des maîtres, de la soumission aux principes de la religion et de la morale traditionnelle, aggravées maintenant par la loi militaire qui fait de lui une bête à obéir ? Son éducation puritaine l'entrave, le condamne à la passivité, sa rébellion restera intérieure. Ne s'est-il pas déjà laissé salir ? C'est de bonne grâce qu'il s'est prêté, tout jeune, aux caresses d'un pasteur libidineux ; c'est en victime consentante qu'il a subi les sévices de ses camarades plus âgés... La passivité absolue ne serait-elle pas pour finir une arme efficace pour se soustraire aux lois d'une société méprisable et haïe ? Sur cette interrogation se clôt ce livre qui apporte au "nouveau roman" la note d'un exotisme flamand, lyrique, angoissé, dont le style parlé, la démarche essoufflée captivent l'attention.

10/1967

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Littérature française

Jardin botanique

A quoi pensait Michel quand il affirmait faire "l’amour à la bruxelloise" ? Faisait-il référence aux cahots du vieux train ou existe-t-il vraiment un Kamasutra propre à la capitale ? C’est par une de ces interrogations que débutent les récits anecdotiques d’un narrateur remuant ses souvenirs pour définir (enfin) son identité. Est-il wallon ? Est-il flamand ? Son psy est formel : son inconscient rejette la Wallonie, malgré ses efforts pour coller à l’image du "Wallon exemplaire". Pourtant, ce n’est pas faute de l’aimer, cette terre wallonne qu’enivrent des chemins de traverse. De l’aimer autant que les bars ventrus de Gand et leurs promesses de soirées noyées de bière ; autant que les musées de Bruxelles où, adolescent, il errait, flanqué de sa bande de copains, rêvant de filles et de chimères. Il est des livres qu’on lit à la manière de tableaux, écarquillant les yeux comme pour mieux saisir, à travers les mots, l’âme de l’oeuvre. C’est ainsi qu’on s’immerge dans Jardin botanique, roman haut en couleurs où se déploient des scènes de genre exaltant la Belgique, ce "confetti déchiré en deux par une ligne ondulée appelée frontière linguistique". On se perd avec délice dans les enceintes de ce royaume singulier, emporté par la verve éclatante d’Alain Bertrand qui a su, entre deux jeux de mots, camper des personnages à la Jules Renard, à la fois pittoresques et cocasses. L’auteur met en effet les pieds dans le plat (pays) en posant un regard tendre et amusé sur ses querelles byzantines et désamorce, du même coup, le conflit qui l’anime. Il ne nous reste alors que des bribes d’instants choisis, imprégnés d’une seule et unique belgitude.

10/2013

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Football

Le Soulier d'Or. 70 ans d'anecdotes et d'émotions sportives

Le septantième Soulier d'Or sera remis en janvier 2024. Comme chaque année, ce trophée enflamme le milieu du football belge dès l'automne. Des journalistes avancent leurs favoris, des lauréats potentiels ne parviennent plus à cacher leur impatience et leur nervosité. Qui s'imposera dans cette édition particulière, historique ? Septante ans, cela vaut bien un livre qui retrace dans le détail l'évolution du concours. C'était, à l'origine, un référendum plutôt discret. C'est aujourd'hui un événement incontournable. Tout a commencé en 1954, à l'initiative d'un journaliste du quotidien flamand Het Laatste Nieuws. Année après année, le Soulier d'Or a pris du galon. Au point de devenir une organisation sans égale dans notre football. Tous les lauréats ont marqué l'histoire de ce sport en Belgique. Les soixante-neuf premières éditions ont livré cinquante-six vainqueurs différents. Tous des hommes qui ont leur propre histoire. On a vu émerger des techniciens d'exception, des monstres physiques, des footballeurs supérieurement intelligents. Il n'existe pas une recette unique pour écrire son nom au palmarès du Soulier d'Or. Mais tous les vainqueurs ont un point commun : ils ont réussi à nous faire vibrer. La grande histoire du référendum ne se résume pas à ces joueurs qui sont repartis avec la fameuse godasse. Le Soulier d'Or, c'est aussi une succession de déceptions, de lauréats potentiels qui ont quitté la cérémonie avec un profond sentiment d'injustice. Jef Mermans, Juan Lozano et Luc Nilis, pour ne prendre que trois exemples frappants, ne s'y sont jamais imposés. Cet ouvrage collector, c'est aussi une plongée dans les coulisses de l'organisation, une liste interminable d'anecdotes à peine imaginables. Vous pensiez peut-être tout savoir sur la récompense individuelle la plus prisée du foot belge...

10/2023

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Philosophie

La doctrine des moeurs

Piraterie éditoriale ou métamorphose d'un trésor iconographique, voici qu'en 1646 paraît chez le libraire et graveur Pierre Daret une Doctrine des moeurs tirée de la philosophie des Stoïques représentée en cent tableaux et expliquée en cent discours qui vient de loin : des Flandres, exactement. Car les " cent tableaux " annoncés par son titre se contentent de reproduire à l'identique les planches d'un des livres illustrés les plus célèbres du XVIle siècle flamand : les Quinti Horatii Flacci emblemata (1607) du peintre anversois Otto Van Veen. Flairant un beau coup éditorial, Daret les a fait compléter par des images nouvelles dues à Eustache Le Sueur et Charles Errard, en chargeant un romancier à succès, Marin de Gomberville, d'expliquer le tout " en cent discours ". L'astucieux commentateur a réorganisé l'ouvrage emblématique en un " livre-galerie " dans l'esprit de l'ancien Philostrate, destiné au jeune Louis XIV métamorphosé en destinataire privilégié de cette école des images d'esprit stoïcien. Ouvrage de luxe, volume d'apparat déguisé en promenade de méditation morale, ce défilé d'images, de citations et de commentaires chargés d'édifier l'âme et de la guider aux carrefours de sa destinée humaine ajoute sa pierre à la muraille que la France de la raison lucide et de la monarchie solaire dresse contre les ténèbres de la mélancolie enveloppant l'Europe baroque de son manteau ombreux. Entre les lumineux Principes de la philosophie de Descartes (1644-1647) et le sombre Paradis perdu de Milton (1667), La Doctrine des moeurs (1646) illustre de ses images pondérées, ordonnées et architecturées la réaction française à l'angoisse d'un monde qui va sortir pantelant de la guerre de Trente ans en 1648.

06/2010

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Histoire de France

Jean Bart. Corsaire du Roi-Soleil

Roi des corsaires, corsaire du roi, vainqueur du Texel, sauveur de Dunkerque, le héros dunkerquois est-il à la hauteur de son mythe ? Connaître Jean Bart c'est d'abord pénétrer dans l'univers complexe des corsaires, trop souvent confondus avec les pirates. C'est affronter les tempêtes de la Manche et de la mer du Nord sur des coquilles de noix. Si le gain est la motivation principale, le patriotisme flamand n'est jamais absent et les dangers de l'abordage ne sont pas un mythe. Jean Bart livre plus de dix combats corsaires et « a eu le gras des jambes emporté par un boulet ». Le destin des Bart se confond avec celui de Dunkerque. Devenue française en 1661, la ville connaît une croissance fulgurante pendant la guerre de Hollande et les travaux du roi comme les bénéfices de la course l'attachent définitivement à la couronne. Jean Bart entre dans la marine royale comme simple lieutenant de frégate. La chasse aux barbaresques, mais surtout son évasion spectaculaire des prisons anglaises et le soutien indéfectible de Vauban attirent l'attention de Louis XIV. À la tête des vaisseaux de l'escadre du Nord, Jean Bart accomplit des campagnes corsaires où il se distingue particulièrement en protégeant les convois de blé, ce qui sauve le royaume de la famine. Sa victoire du Texel lui vaut l'anoblissement et la reconnaissance personnelle du roi. Loin de dépenser ses gains dans les tavernes du port, Jean Bart fait de beaux mariages et devient alors un des premiers propriétaires immobiliers de la ville. Bon sang ne saurait mentir, son fils Cornil deviendra vice-amiral. Cette biographie de Jean Bart, devenu le symbole de l'intégration dans la France du Roi-Soleil, est aussi un document sur la marine de cette époque.

04/2013

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Histoire de France

Les épaves du débarquement. Histoire du ferraillage en Basse-Normandie.

Les événements militaires de l'été 1944 ont durablement meurtri la terre normande. Qu'ils soient de papier ou virtuels, de nombreux médias nous expliquent dans le détail ces longs mois de guerre totale qui se terminent pour un temps aux rives de la Seine. Ils nous laissent l'impression confuse de connaître le sujet alors qu'un pan entier de cette formidable opération est resté ignoré pendant de longues années. Que sait-on vraiment du volet maritime propre au Débarquement allié ? Que sait-on de ces discrets naufrages, de ces explosions de mines sournoises ou des téméraires torpillages nocturnes qui nous ont légué un dramatique inventaire d'acier endormi sous les eaux ? Que dire surtout de ces curieux alignements fantomatiques de cargos abandonnés qui s'étendent de Sword Beach à Utah ? C'est cette étrange histoire qui relate la destinée de ces sentinelles du silence que cet ouvrage propose. De la longue période d'abandon (1944-1948) connue par quelques rares cartes postales jusqu'à la période de dépeçage systématique des navires qui se termine vers 1960, le lecteur plongera dans le monde fermé des ferrailleurs maritimes de l'après-guerre, celui où l'on parle l'écossais, le flamand et plus encore l'italien, sur un rivage normand qui voit se développer un tourisme d'un genre nouveau. Monde d'aventuriers à la recherche du pactole résultant des quelques tonnes de cuivre sorties des entrailles des navires perdus, monde de scaphandriers aux salaires généreux, monde dangereux aussi où la fortune espérée côtoie la ruine et parfois la mort, le ferraillage normand est aujourd'hui oublié. C'est cette aventure tant humaine qu'économique que l'auteur nous relate s'appuyant sur les précieux témoignages des acteurs de l'époque et richement illustrée de leurs photographies personnelles.

08/2011

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Littérature française

12 bis, avenue du Maréchal-Joffre

" Qu'avais-je, moi, pour commencer ? Une adresse : 12 bis, avenue du Maréchal-Joffre 78800 Houilles. Je n'aimais rien dans cette localisation. " 12 bis, avenue du Maréchal-Joffre, à Houilles. C'est son adresse. Banale, comme elle. Hôpital-maison-bac avec mention : un pur esprit dans un corps frêle et l'âme perdue dans un sfumato proche de la brume du lac de Côme. Mais voilà qu'un jour, réfugiée sur son toit, Léa acte la rupture. L'été est là. L'heure des possibles. Le moment rêvé pour quitter les siens et surtout, vérifier si la banalité du lieu où l'on vit détermine la grandeur de son destin. Elle tient l'itinéraire parfait : parmi les milliers d'occurrences trouvées sur Google, quatre " 12 bis " , des êtres dont elle ignore tout et veut tout savoir. 2615 kilomètres plein Sud, de Mérignac à La Colle-sur-Loup en passant par Tarbes et Biarritz, pour goûter à l'art des jardins sauvages, vivre sa vie à l'envers, rire de la colère et - qui sait ? - apprendre à aimer sa mère. L'autrice Roman d'apprentissage poétique, mélancolique et joyeux, 12 bis, avenue du Maréchal-Joffre est le deuxième roman d'Anne de Kinkelin après L'Année du flamant rose. Elle est par ailleurs consultante en stratégie digitale, journaliste et auteure pour le théâtre.

06/2020

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Littérature étrangère

Terres de promesse. Une chronique familiale

Le jour de ses quatorze ans, Joseph Pearce apprend de la bouche de son père que celui-ci n'est pas exactement celui qu'il croyait : un soldat anglais du nom de Vernon Pearce, qui s'est fiancé après la Libération à une jeune Flamande et est resté en Belgique. Vernon Pearce s'est d'abord appelé Werner Peritz, il est né à Breslau (aujourd'hui Wroclaw) en 1922, et sa famille, pour autant qu'elle ait échappé à l'holocauste, s'est trouvée jetée aux quatre coins du monde. La découverte de cette nouvelle identité, juive et allemande, n'a pas bouleversé la vie de Joseph Pearce. Mais, peu avant 1990, accompagnant son père sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale où son grand-père avait porté l'uniforme allemand, il ressent soudain l'urgence d'arracher à l'oubli l'histoire de sa famille paternelle et de sa dispersion. C'est le début d'un long voyage, qui mènera Joseph Pearce en Angleterre, aux Etats-Unis, en Israël, en Bolivie et en Australie. Mais " Terres de promesse " n'est pas une simple recherche de racines, encore moins une quête identitaire. C'est une réflexion subtile sur le sens et les implications de ce qui reste l'événement majeur du xx siècle, à travers l'étude d'une ou deux générations de rescapés, jetés dans la diaspora.

05/2009

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Beaux arts

La rose du Quercy. Une rose de coeur

La Rose du Quercy est un ornement de pierre apparu dans une chapelle de la Cathédrale de Cahors en 1484 à l'initiative de l'évêque Antoine d'Alamand. D'où vient cet ornement sculpté ? Quelle est sa signification ? Est-ce seulement un accessoire décoratif pour poétiser l'architecture ou bien sa présence transfigure-t-elle la création divine ? La dimension spirituelle ne constituerait pas le seul intérêt. Le bouquet de cent roses qui se déploie dans la petite chapelle de la Cathédrale de Cahors dissimulerait une histoire d'amour inattendue. Un récit qui se lit entre symboles et allégories parmi les autres ornements sculptés, le soleil flamboyant et le bâton écoté entre autres. Le motif sculpté de la rose a déclenché jusqu'en 1560 un phénomène de mode unique, spécifique au Quercy où l'on compte plus de 600 occurrences. Les nobles, les prélats, les bourgeois se sont approprié le modèle pour orner leurs demeures et leurs églises, autour des portes et des fenêtres ou sur le linteau des cheminées. Ces roses de pierre, joyaux peu signalés du patrimoine, ont pour la plupart résisté au temps et jalonnent les chemins touristiques du Lot. Ce sont des chefs d'oeuvre que l'on admire pour leur virtuosité et que l'on comprend mieux parce qu'ils s'inscrivent dans notre histoire. Leur passé nous fait rêver, leur présence nous étonne.

05/2020