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Alama Kandé

Extraits

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Littérature française (poches)

Petit éloge des séries télé

Quelques-uns des droits du sériephile (en hommage à Daniel Pennac dans Comme un roman ) : Le droit de regarder des séries de toutes natures (et pas seulement celles que « les intellectuels » ou les « spécialistes » trouvent réussies). Le droit de regarder une série quand on veut, comme on veut, où l'on veut et à l’abri de toute censure. Le droit de regarder sans être jugé ou méprisé. Le droit de démarrer une série au quart de tour et puis de décrocher ; le droit de prendre une série en route après avoir longtemps reculé ou hésité. Le droit d'aimer (ou de détester) sans devoir se justifier. Écrites, tournées et diffusées en léger différé avec leur époque, les séries télévisées, tout comme le théâtre, la littérature, le cinéma et la bande dessinée, portent un regard sur le monde, encore plus contemporain, encore plus incisif : les meilleures séries sont des témoins stimulants de l’état du monde. Elles sont souvent audacieuses dans leur construction et leur propos volontiers impertinent, acide. Dans des séries anciennes, on peut ainsi se rappeler le badinage sexuel d’Emma Peel et John Steed dans Chapeau Melon et bottes de cuir ; la révolte métaphysique du n°6 face au lavage de cerveau politique dans Le Prisonnier ; les jeux subliminaux autour de l’imagerie gay des Mystères de l’Ouest ; la satire de la guerre froide dans Agents très spéciaux ; la description de la noirceur de l’humanité et de ses dilemmes dans La Quatrième Dimension et Star Trek). Des séries récentes comme Urgences et House, M.D. soulignent sans relâche les dilemmes éthiques et les conflits de pouvoirs suscités par les progrès de la technologie du soin, la surenchère biomédicale, les inégalités d’accès et le rôle des structures et professionnels de santé.

09/2012

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BD tout public

Agence Hardy Tome 6 : Boulevard des crimes

Dissimulée dans le donjon du château de Vincennes, Edith Hardy, qui effectue une mission confidentielle pour les services secrets français, surprend un complot de factieux bien décidés à mettre fin aux jours du général de Gaulle. Celui-ci s'apprête en effet à annoncer « l'autodétermination » de l'Algérie, au grand dam de l'extrême-droite et des pieds-noirs. Le Théâtre du Jardin, qui accueille une pièce où joue la célèbre Thelma Florian, connaît une série d'assassinats. On y dégomme comme à la parade les jeunes premiers qui donnent la réplique à Thelma. Et c'est l'assistant d'Edith, Victor - se flattant d'avoir fait un peu de scène lorsqu'il était au patronage du XIIe arrondissement où se trouve leur agence de détectives - qui va se dévouer pour reprendre le rôle. Suspense sur le Boulevard du Crime et triomphe pour un spectacle, dont chacun se demande chaque soir comment il va tourner... Suspense sur la route de Colombey-les-Deux-Eglises, où Edith qui joue les cocottes pour les besoins de la cause se demande si elle va parvenir à déjouer un attentat aux conséquences incalculables... Le parfum disparu des années cinquante se retrouve dans cette histoire mêlant deux mondes que tout sépare, celui de l'illusion théâtrale et celui de la réalité politique... La collaboration entre Annie Goetzinger et Pierre Christin a commencé avec des oeuvres qui ont fait date dans la bande dessinée comme La Demoiselle de la légion d'honneur ou La Voyageuse de la Petite Ceinture. Elle se poursuit avec la série Agence Hardy, dont chaque nouveau titre fait désormais partie, pour les amateurs, de la grande famille du polar à la française.

10/2009

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Romans historiques

Les héritiers du secret

Dans la nuit du 15 au 16 mars 1244, tandis que les soldats royaux cernent la forteresse de Montségur, haut lieu cathare, quatre hommes s'évadent. Leur mission : récupérer le trésor caché dans la montagne et le convoyer en lieu sûr, la Lombardie où se sont réfugiés de nombreux "Croyants". L'opération réussit et les quatre évadés échappent ainsi au bûcher de l'Inquisition. Qui peut prouver que cette belle et véridique histoire de deux mondes, " l'un visible, l'autre invisible " n'a pas eu de suite ? Une jeune femme, Corba, et trois jeunes hommes, Hugo, Laurent et Pietro se rencontrent en 1960. Ils viennent d'avoir dix-huit ans. Ils découvrent qu'ils sont tous nés le même jour. Au delà de cette coïncidence, ils sont surtout frappés par des phrases, des comportements, des modes de pensée qu'ils croyaient réservés à leur propre famille seulement. Ces signes de connivence sont d'autant plus étonnants qu'ils n'ont aucun lien de parenté ni d'origine, venant de Rhénanie, du Milanais, de Provence ou du Languedoc. C'est un secret qui les unit, un héritage moral. Nos héros, rejoints par d'autres amis, forment une bande "à la vie" et affrontent de multiples aventures liées aux événements des années 60 : la guerre d'Algérie, la Guerre froide, la construction du mur de Berlin, la reconstitution des mouvements fascistes... Ils déjouent complots et conspirations, luttant contre tous les intégrismes, vivant pleinement leur jeunesse, leur sexualité libre et sans contrainte, leur amitié. A travers cette fresque romanesque, on redécouvre les combats et les engagements, les valeurs et le bonheur de vivre de la jeunesse de cette époque : l'histoire continue.

04/1999

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Histoire internationale

A la recherche du Liban perdu

A Beyrouth, au début des années 70, Nahida Nakad faisait partie d'une bande de copains joyeuse et insouciante dans le quartier de la Galerie Semaan, un magasin de meubles situé à la frontière des quartiers chrétien et musulman. Il y avait là tout l'arc-en-ciel des confessions libanaises : Alex le chrétien maronite, Walid le chiite, Salma la Palestinienne... et Nahida la Druze. A la recherche du Liban perdu est l'histoire entremêlée d'un pays et de ce groupe d'amis qui se désagrège, miné par la résurgence de haines ancestrales et happé en 1975 par la guerre civile, qui fera d'eux des ennemis irréductibles et, pour certains, des tueurs. Nahida Nakad, qui est revenue régulièrement au Liban comme grand reporter pour TF1, raconte un peuple épris de liberté, " désespérément optimiste ", qui rêve de paix mais dont la nation souffre de vices de construction rédhibitoires. Taillé dans le territoire syrien par décision des puissances occidentales au début du XXe siècle, doté d'une constitution qui pérennise les clivages religieux, le Liban est incapable de faire bloc face aux convoitises et aux coups de force de ses puissants voisins. Qu'il était beau, pourtant, le Liban de son enfance ! Nahida Nakad nous raconte les montagnes sauvages de l'arrière-pays, fief des grandes familles féodales druzes et chrétiennes, chez lesquelles on trouve un mélange de traditions millénaires et de liberté des mœurs unique au Proche-Orient. Elle décrit la côte où sévit une folie immobilière alimentée par l'argent de la diaspora libanaise que rien ne décourage. Mais elle dépeint aussi un pays qui vit aujourd'hui encore la peur au ventre, entre bombardements israéliens et assassinats politiques en série de personnalités antisyriennes.

09/2008

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Littérature étrangère

Masterclass et autres nouvelles suedoises

« Que connaissons-nous de la littérature suédoise ? De grands classiques : August Strindberg, Selma Lagerlöf, Stig Dagerman. Quelques auteurs célèbres du xxe siècle : le romancier Pär Lagerkvist, l’auteur de théâtre Lars Norén, le poète Tomas Tranströmer… Pour les contemporains, on est plus embarrassé : la littérature suédoise est vivante, dynamique, foisonnante, de nouveaux noms surgissent sans cesse – comment s’y repérer ? Le présent volume se propose de combler quelques-unes de ces lacunes, en présentant au lecteur français dix-sept auteurs qui sont nos contemporains, qui tous, sauf un seul, vivent et écrivent à l’heure qu’il est. Presque tous sont (encore) inconnus en France, jamais traduits. La plupart d’entre eux relèvent de la même génération. L’écriture de chacun d’entre eux est montrée à travers un genre aussi séduisant que difficile : la nouvelle. Il en résulte un formidable tableau kaléidoscopique, une polyphonie où se mêlent les dix-sept voix, tantôt formant un choeur, tantôt s’individualisant, donnant un ensemble d’une grande cohérence et d’une grande beauté. » Elena BalzamoDix-sept voix suédoises contemporaines, dix-sept voix jeunes, fortes et complémentaires. Certains, comme Jonas Hassen Khemiri, ont déjà été publiés en France. On retrouve aussi la plume envoûtante de Sara Stridsberg qui nous offre une nouvelle magistrale, sombre et exaltée. Mais aussi des auteurs encore inconnus et qui gagneraient à l’être comme Oline Stig, Mirja Unge, Jens Liljestrand, Jonas Karlsson, Ninni Holmqvist, Mats Kempe, Mare Kandre, Claudia Marcks, Peter Törnqvist, Hans Gunnarsson, Jerker Virdborg, Cecilia Davidsson, Tony Samuelsson ou Torbjörn Elensky. Dix-sept univers variés et d’une grande richesse qui dressent pour nous un portrait de la diversité de la Suède, comme de sa littérature.

03/2011

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Ethnologie

Traditions en devenir. Coutumes et croyances d'Europe et d'Asie face au monde moderne

Tradition, transmission, transformation : si loin qu'elles remontent dans le passé, les traditions ne cessent de subir des changements qui les ouvrent sur le présent. Ces transformations, liées à l'histoire générale, aux échanges, au passage de l'oral à l'écrit une île de l'archipel japonais des Ryûkyû en fournit ici un exemple - ne sont pas moins dignes d'étude que la continuité d'une mémoire parfois millénaire. On verra comment des rituels de l'ours, communs à certaines régions des Pyrénées et de la Sibérie. trouvent des échos chez Rabelais, aussi bien que dans des coutumes propres à certains cantons de la Dordogne. On y trouvera l'origine d'Arlequin, dont l'Hellequin de la Chasse des morts est un autre avatar, transitant du récit populaire à la littérature savante. On se demandera pourquoi, au carnaval d'Arpajon, on brûle encore l'effigie d'un "triste sire Binot". et de quel fond lointain peut sortir le cheval Bayard, dont le sabot s'est incrusté à travers les territoires belges et français. Si ces manifestations d'antiques traditions font souvent figure, en Occident, de coutumes "folkloriques" limitées, il n'en va pas de même dans les cultures d'Asie. La geste de Rama, en Inde, la personnalité semilégendaire de Confucius, en Chine, continuent à soulever les passions, à susciter selon les cas l'enthousiasme. la dévotion, ou l'hostilité de populations entières, en rapport avec la politique du moment. Les nouveau médias - bande dessinée chinoise, dessins animés japonais - jouent leur partie dans cette transmission, comme dans le grand jeu idéologique. Car les traditions vivantes. en devenir, se révèlent ambivalentes. Un sentiment aussi positif que l'amour de la nature au Japon peut donner lieu à de douteuses déclarations nationalistes, aussi bien qu'aux films d'un Miyazaki, dont le message atteint à l'universel.

12/2014

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BD tout public

La communauté

En racontant la création et l'évolution d'une communauté, qui s'est dès le départ appuyée sur une activité économique en marge du consumérisme, Hervé Tanquerelle et Yann Benoît témoignent d'une aventure unique et hors norme qui a, au fil du temps, défié l'utopie de cette époque. Yann est un jeune étudiant qui croit en ses idées et se bat pour une vie choisie. Quatre ans plus tard, avec une bande d'amis, il travaille dans l'atelier de sérigraphie de son père. Ils ont entre 20 et 25 ans et souhaitent tous s'installer à la campagne, avec femmes et enfants. Ils achètent une ancienne minoterie abandonnée, avec moulin et maisons. Et c'est ce lieu qui engendre l'idée de communauté et la possibilité de mettre en pratique leur credo proclamé avec force un certain mois de mai : travailler sans patron et subvenir aux besoins de chacun. Cette idéologie anti-consumériste va enfin pouvoir prouver par l'exemple qu'elle n'est pas une utopie ! Et la minoterie devint une communauté ! Une communauté différente, en ce sens qu'elle est loin de l'image fantasmée du. mouvement communautaire de l'époque, loin du slogan flower power : sex, drug and rock n' roll. Armé d'un magnétophone et de ses crayons, Hervé Tanquerelle a recueilli le témoignage de son beau-père, Yann Benoît, l'un des fondateurs de cette communauté. S'ouvre entre Yann et Hervé un dialogue mouvant, dont ce récit est le témoin. Un livre-entretien qui plonge au coeur de ceux qui, il y a quelque quarante ans, ont voulu vivre différemment. Publié initialement en deux parties, cette version intégrale est complétée par les témoignages des acteurs de la communauté à la lecture de ce récit.

09/2010

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BD tout public

Le monde miroir d'Astérix. Edition trilingue français-anglais-flamand

Bruxelles, capitale de l'Europe, capitale mondiale de la bande dessinée, accueille, à l'occasion des 175 ans de l'indépendance de la Belgique, la première grande exposition originale des irréductibles Gaulois ! Rien de moins ! Le Monde Miroir d'Astérix n'a rien à voir avec ce que vous avez toujours vu autour de l'univers de la BD. Non, c'est une exposition qui s'amuse à réfléchir sur les codes, les valeurs de cet univers créé en 1959 par deux auteurs, René Goscinny et Albert Uderzo qui ne soupçonnaient pas les conséquences de leur acte. Deux inconscients, en somme ! Car, à cause d'eux, les enfants du monde entier ont du mal à ne pas considérer les héros du village gaulois comme des personnages réels. A chaque fois, qu'une maîtresse ou un maître d'école demande à ses élèves de résumer la Guerre des Gaules, la réponse, invariablement, ressemble à ceci : " Toute la Gaule est envahie par les Romains sauf le village d'Astérix parce que, Astérix et ses amis, ils ont de la potion magique... Pour excuser ces dommages collatéraux, nous avons tenté de remettre l'œuvre, n'ayons pas peur des mots, en perspective... Après toutes les analyses médico-scientifiques possibles, une image est, en effet, apparue dans le miroir : les albums d'Astérix nous renvoient une représentation à peine déformée de nous-mêmes qui nous fait rire, sourire... Préparez-vous... Tout, vous allez découvrir tout, ou presque, sur l'univers de nos héros préférés (les joujoux et autres objets du mythe par milliers, des originaux, pour la première fois, par dizaines) dans cette exposition imaginée pour que vous vous trouviez plus beau en votre miroir...

12/2005

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BD tout public

En attendant

" En attendant, c'est les petites punchlines de deux amis dont un s'est fait plaquer, des instantanés, des petits morceaux de désoeuvrement, des bilans de rien, des réflexions de bitume et d'appart mal rangé, de rupture amoureuse et de lendemains de fêtes, comme ça, en attendant que ça passe, le temps d'un mois d'octobre en suspens. " - Fabrice Caro " On n'arrivait pas a prendre une décision sur un projet... alors, en attendant, j'ai demandé à fab de me montrer ses écrits, j'ai pris un ou deux mois pour dessiner... hors des cases... la possibilité du dessin. Simplement me frotter à ses textes sans qu'il me vampirise. Il me donne la liberté totale de représentation, alors je dessine ce que je veux, en rouge et bleu parce que j'ai acheté un lot sur une brocante. Ses punchlines, c'est de l'amour 2018, ça sent la nuit et les matins raides, les tiraillements, les instants seconds, j'ai pas toujours collé mes dessins au texte, des fois les émotions du texte me faisait penser à un autre truc... des sentiments parallèles. Je sais ce qu'il veut raconter. " - Gilles Rochier Second volume de la collection Asterozoa, consacrée au dessin contemporain, En attendant est une collaboration entre deux auteurs de bande dessinée aux univers singuliers et pas forcément complémen-taires. Fabrice Caro écrit une série de punchlines retranscrivant une conversation entre deux amis, instantanés d'émotions attrapées en vol, conversation livrée à Gilles Rochier qui, avec deux crayons de couleurs (rouge et bleu), va les accueillir dans son univers graphique, les laisser rebondir au fil de sa pensée. Le tout est mélangé à la manière d'un cut-up, construisent de nouveaux rapports entre textes et dessins, un nouveau fil de pensée, une matière qui raconte des instants du monde et des fragments de vie.

02/2018

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Policiers

L'enfant criminel

Les enfants incarnent la naïveté, la fragilité, l'innocence. Si bien que, lorsque l'un d'eux se rend coupable d'un crime de sang, nous crédules et saisis d'un vertige terrifiant: qu'adviendrait-il si nous étions les parents de ce jeune criminel? Il arrive pourtant que des gosses, qui pourraient appartenir à notre entourage, basculent dan l'horreur sans raison apparente. Il est alors trop tard. Evidemment, ces actes de violence extrême sont rares et s'expliquent par la négligence, les mauvais traitements ou le manque d'amour. C'est pourquoi Pierre Bellemare et Jean-François Nahmias ont voulu écrire sur cette question délicate plus qu'un simple recueil de faits divers. Relatant, à travers deux grands chapitres l'un pour les moins de 12 ans, l'autre pour les 13-16 ans, des cas aussi divers que ceux de Mary Bell, deux fois meurtrière à 11 ans, de Jean Grenier, la "Bête du Bordelais" qui a terrorisé la région en l'an de grâce 1600, ou des "Tigresses de New-York", une bande d'adolescentes ultra-violentes, Un enfant criminel est autant un document saisissant qu'un cri d'alarme lancé à un moment où la violence ne cesse de dire, non seulement à l'étranger, mais aussi chez nous, en France. En nous livrant ces histoires bouleversantes qui plongent au coeur même de la détresse humaine, les auteurs n'ont pas cherché à dresser un tableau alarmiste dune société en perdition. Ils espèrent au contraire éveiller notre conscience vis-à-vis d'une délinquance juvénile parfois motivée par la vengeance, la jalousie, a méchanceté ou conditionnée par la télévision, face à laquelle la justice est impuissante, et qui est l'affaire de chacun de nous.

10/1998

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BD jeunesse

Poly

Une sublime histoire d'amitié. 1964. Louise, accompagnée de Cécile, sa petite fille de 10 ans, revient dans un petit village des Cévennes où elle passait ses vacances enfant. Le village est dominé par un château médiéval à moitié en ruines et occupé par un étrange personnage : Victor. Alors que Cécile peine à nouer des liens d'amitié avec ses nouveaux camarades, elle découvre qu'un cirque itinérant s'installe en ville. Emerveillée et fascinée par le spectacle, Cécile y fait la connaissance de Poly, un jeune poney qui s'avère être maltraité par le propriétaire du cirque, M. Brancalou. Choquée et indignée, elle imagine un stratagème pour libérer le poney de son enclos grillagé. Peu à peu, s'établit entre l'enfant et l'animal une relation de confiance, un apprivoisement réciproque. Cécile a enfin le sentiment d'avoir trouvé un ami, son meilleur ami. Tout le monde recherche Poly, les habitants du village, les gendarmes, et surtout M. Brancalou. Seul Victor finit par percer le secret de Cécile. Elle décide alors de rejoindre secrètement son père en Italie pour sauver Poly des griffes de Brancalou. Adaptation fidèle du livre (publié chez XO éditions) et du film de Nicolas Vanier (qui sort en même temps que la BD), Poly propose une bande dessinée en phase avec beaucoup de questions actuelles, tant par le caractère des personnages que par les thèmes abordés, notamment sur le rapport homme animal... D'après le scénario de Poly, le nouveau film de Nicolas Vanier, prochainement au cinéma, écrit par Nicolas Vanier, Jérôme Tonnerre et Maxime Giffard, produit par Yves Darondeau, Emmanuel Priou et Thierry Desmichelle, une coproduction Bonne Pioche et SND. D'après la série Poly, écrite et réalisée par Cécile Aubry.

10/2020

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Histoire de France

I Sturietti di ziu Antonu

Dessins d'Elia Santucci Mi piaci monda à scriva è cù" i sturietti" , sarà u me terzu libru è com'edda dicia Marguerite Yourcenar : "Scriva hè ùn parlà micca, hè silènziu. Ghjè stridà senza rimori ! " . Après "E Fole di Ziu Antonu" que j'ai écrit en 2015, j'ai eu l'idée d'écrire une petite histoire de Corse mais cette fois ci dans le parler du sud uniquement, la langue de mon enfance, a favella di Sartè, u me paesi. Professeur de langue corse pendant 22 ans, j'ai été aussi professeur d'histoire et géographie pendant 20 ans et j'ai toujours été passionné par les anecdotes et les mystères de l'histoire J'ai rencontré en 2014 dans mon lycée à Bastia une jeune professeure d'arts appliqués, Elia Maria Santucci avec qui j'ai eu la chance de partager cette aventure ... Nous avons décidé d'illustrer chaque "sturietta" ... en parcourant ainsi les diérentes périodes de l'histoire de Corse (la période romaine, les grandes familles corses du Moyen Age des Ìstria à Samperu Corsu, l'enfance et la vie quotidienne de Napoléon, les boues rouges, les bandits corses méconnus, la tradition du Carnaval ect ... en passant par des sites géographiques chargés d'histoire et de légendes comme Sartè, Vizzavona, San Bàrtule, Pancheràccia, Bocognanu ... Elia Santucci C'est depuis l'enfance que je baigne dans le milieu des arts, m'intéressant tour à tour à la bande dessinée, aux arts plastiques puis aux arts appliqués que j'enseigne aujourd'hui depuis 2009. Peu après notre rencontre, Antoine, avec lequel je partage l'amour de la Corse et de sa culture, m'invita à participer à la réalisation de ses "sturietti" en tant qu'illustratrice. Il m'aura ainsi donné la chance de raconter la Corse à ma manière.

08/2019

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Manga

Vie de Mizuki Tome 2 : Le survivant

Le succès sans commune mesure de la bande dessinée au Japon, son ancrage dans la société, sa forme unique et ses thèmes de prédilection, s'expliquent une fois placés en regard de l'Ere Showa (1926-1989). Les biographies des pionniers du manga, de Vie de Mizuki de Shigeru Mizuki à Une vie dans les marges de Yoshihiro Tatsumi, témoignent autant de l'explosion d'un art populaire que de cette période parmi les plus complexes de l'histoire du Japon. La Vie de Mizuki rappelle qu'en un peu plus d'un siècle, cet archipel presque exclusivement constitué de villages de pêcheurs s'est mué en l'une des plus grandes puissances industrielles mondiales. Entre-temps, un élan de modernité et de nationalisme a emporté ses hommes vers la guerre, avant de rapatrier les survivants sur une terre occupée, en perte d'identité, en marche d'industrialisation forcée, démunie de son armée et de son besoin de produire de l'énergie. Cette société qui n'aurait plus besoin de se défendre ni de se nourrir allait accoucher d'une forme d'expression naturellement enfantine, mais d'une richesse indéniable : le manga. Shigeru Mizuki, cet artiste qui a ressuscité le goût du folklore au Japon, incarne plus que quiconque cette édifiante réaction artistique face au poids de l'Histoire : celle d'un homme qui a perdu un bras au combat et rentre dans son pays pour donner vie à un courageux fantôme à qui l'on a volé un oeil. Récit d'un destin hors du commun, témoignage unique sur la mutation d'un monde, Vie de Mizuki est une extraordinaire fresque romanesque qui embrasse un siècle de chaos et d'inventions.

08/2013

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Littérature étrangère

Crève !

"Je suppose que j'étais un sale voyou depuis le début. C'était en regardant crouler cette sale école que j'avais pour la première fois compris combien j'avais de haine en moi, et comme c'était bon de la laisser s'exprimer. Quand les flics réussirent à me faire avouer, après m'avoir bien coincé dans tous mes mensonges, mon père, pendant des semaines, m'avait battu, dans la baignoire, avec de grosses rallonges de fer à repasser. Je dormais dans le garage, entre les poubelles et les rats. L'endroit était si moche qu'il n'y garait même pas sa voiture. Mes parents avaient divorcé juste après que j'avais foutu le feu à l'école. J'étais parti vivre avec ma mère à Aliso, un village de moins de deux kilomètres carrés composé de cubes de ciment délabrés que tout le monde appelait les Boîtes. La "solution finale" que nous avait réservée la ville de Los Angeles : habitations à bon marché avec toute la panoplie, routes de terre battue, cafards format Cadillac, et des milliers de mamas de l'assistance sociale. La population était composée pour deux tiers de Mexicains et pour un tiers de Noirs. Tous les gamins appartenaient à une bande. La règle tacite voulait que tout petit Noir surpris dehors pendant la nuit serve de gibier aux Mexicains. Les flics ne bougeaient pas et rigolaient. Inutile de les appeler. Les bandes de gosses se battaient comme chiens et chats, des crétins s'entre-tuaient... ça n'intéressait pas les flics qui n'auraient eu à défendre, en fait de propriété, que le magasin de liqueurs du coin et les blocs de ciment." James Carr

04/1994

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Littérature française

Le roi, Donald Duck et les vacances du dessinateur

Ce roman est, au sens exact, un "cinéroman" car il mêle deux genres : primo, un roman proprement dit avec son intrigue et ses héros célèbres (Hergé, le père de Tintin, et le roi des Belges, Léopold ; mais, secundo, ce roman raconte le tournage d'un film dont les deux héros, précisément, jouent leur propre rôle. C'est dire que ce "cinéroman" se veut - et est - drolatique, fantaisiste et s'inscrit dans la grande tradition de la fable, de la farce - et, disons-le, du surréalisme le plus délirant. Reprenons : Léopold, le roi des Belges, et Hergé, le père de Tintin, se rencontrent au bord du Lac Léman, en Juillet 1948. En vérité, ils ne sont pas là par hasard : l'un (le roi) est en exil et l'autre (le dessinateur) soigne sa dépression. Ils se confient l'un à l'autre, se racontent leurs vies, et s'efforcent de ne pas trop s'ennuyer dans ce décor de carte postale. Car cette Suisse est un personnage à part entière de ce roman. Un personnage opulent, alpestre, plein de vaches et de chocolats... Mais attention : cette Suisse est, ici, le décor d'un film qui est en train de se tourner et dans le lequel, outre Léopold et Tintin, figurent Donald Duck, Humphrey Bogart, Ava Gardner ou Harold Lloyd. Sommes-nous au cinéma ? Dans un roman ? Dans un "Cinéroman" ? Nul ne sait en vérité. Mais chacun s'abandonne avec plaisir à un délire où l'histoire de Hollywood se mêle à celle de la bande dessinée, où les chagrins réels entrent en composition avec leurs reflets sur la pellicule, où la Grande Histoire se confond avec la toute petite - pour le plus grand bonheur du spectateur-lecteur

01/2018

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12 ans et +

Les aventures de Manu et Carine : Mystère à l'abbaye de Floreffe

Au village de Florière, des familles subissent une révolte inexplicable : jeux vidéos et autres objets électroniques se détraquent… et attaquent même leur utilisateur ! Mais ce n'est pas tout, la région namuroise à l'ordinaire paisible est le théâtre d'autres évènements hors du commun : ? Crash d'un hélicoptère téléguidé lors duquel une créature étrange livre, dans son dernier souffle, un message énigmatique ; ? Abandon dans les bois d'un homme ligoté et bâillonné – il confie à la police avoir été attaqué par une bande organisée ; ? À l'abbaye de Floreffe, enquête policière sur une surprenante menace de vol qui plane sur les célèbres stalles ; ? Fuite d'un prof du Séminaire, piégé par une machination qui le dépasse – il est escorté par deux hiboux menaçants. Nos deux héroïnes, la «commissaire Manu» et l'«inspectrice Carine», comme elles aiment se qualifier, se retrouvent mêlées à ces histoires invraisemblables, et cherchent un lien entre elles pour résoudre ces énigmes insolites. Grâce aux Nûtons, elles obtiennent de nouveaux pouvoirs magiques et des clés historiques pour mener à bien leur «mission». Viendront-elles à bout de toutes les difficultés ? Leur logique, leur courage et leur patience sont mis à rude épreuve ! L'issue reste incertaine jusqu'au dernier moment. Originaire de Malonne, Jack RIFFLART habite depuis 1959 à Franière (région de Namur, Belgique). Dès la retraite, il s'adonne enfin librement à ses passions artistiques, dont l'écriture. Sage de plus de 80 périples autour du Soleil, il a gardé ce côté espiègle et enjoué qu'il transmet dans ses histoires, au grand bonheur des jeunes ! En outre, Jack écrit et met en scène des pièces de théâtre pour les écoles de sa localité, où il est adulé par les élèves.

03/2017

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BD tout public

Raoul Salan, officier de la coloniale

Le général Salan eût-il été tué lors de l'attentat fomenté par des activistes d'extrême-droite qui coûta la vie à son chef de cabinet en janvier 1957, la presse eût écrit qu'un général républicain et de gauche avait été assassiné à Alger. C'est tout le paradoxe de la personnalité de Raoul Salan (1899-1984), brillant combattant des deux guerres mondiales et commandant en chef en Indochine et en Algérie. Partisan de l'Algérie française, il jouera un rôle majeur dans le retour au pouvoir du général de Gaulle, puis prendra la tête de l'OAS, échappera de peu à la peine de mort, passera six années en maison de détention avant d'être libéré et, finalement, réhabilité par François Mitterrand le 23 novembre 1982. Polytechnicien, Bernard Zeller a fait toute sa carrière dans les industries spatiales et de défense. Il a publié Le Journal d'un prisonnier, de son père le général André Zeller, chez Tallandier en 2014, écrit un ouvrage sur Edmond Michelet préfacé par Michel Déon, et a co-signé une biographie du général Salan. Pierre Tillocher, jeune graphiste et tailleur de pierre, dessine depuis son enfance. Il a été meilleur apprenti de France. Sculpteur, il a participé à la restauration du château de Chambord et réalisé plusieurs statues pour des chapelles et des demeures anciennes. Raoul Salan, officier de la Coloniale est sa première bande dessinée. Agrégé de l'université, Jacques Valette est docteur ès-lettres et professeur honoraire des universités. Spécialiste de l'Indochine et de l'histoire de la colonisation et de la décolonisation, il est l'auteur de nombreux articles sur le contre-maquis pendant la guerre d'Algérie. Il est membre de l'Association des Ecrivains Combattants et membre libre de l'Académie des sciences d'outre-mer.

03/2019

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Religion

Les grains de sable seront doux comme le sucre

Cet ouvrage offre la possibilité aux nombreux chercheurs qui apprécient l'attachante personnalité et l'oeuvre scientifique de Bernadette Mimoso-Ruiz, de contribuer à l'approfondissement, au renouvellement et au traitement parfois original de thèmes qu'elle a abordés durant sa carrière de comparatiste : l'oeuvre polysémique de Le Clézio, la récurrence de l'île, de l'enfance, des rapports qui unissent, dans son oeuvre, la vérité, le rêve et le mythe ; les interactions entre cinéma, littérature, histoire, et même bande dessinée, plus particulièrement dans les domaines technique et esthétique, formel et intellectuel ; la littérature française du XIXe et du XXe siècle. Enfin, son immense contribution au domaine de la littérature maghrébine et ses liens avec la littérature de ce côté-ci de la Méditerranée. En grande spécialiste du Maghreb littéraire, elle a exploré les liens, parfois ténus, entre Europe et Afrique du nord, tant dans le domaine de la confrontation au passé que dans celui de la signification du présent. Cet éclectisme, qu'on pourrait prendre pour dispersion, n'est que le reflet de l'ouverture d'esprit et de la grande culture d'une chercheuse toujours désireuse d'ouvrir des portes et de construire des ponts plutôt que des murs. Cet ouvrage se veut témoignage. Pédagogue rigoureuse, animatrice de nombreux séminaires en France et à l'étranger, responsable administrative avec force autorité et tact, directrice d'équipe de recherche, de revue, de laboratoire, de la Recherche à l'ICT, et titulaire d'une Habilitation à Diriger des Recherches depuis 2004, Bernadette Mimoso-Ruiz a abordé, au cours de sa riche carrière, des domaines privilégiés et originaux, qu'on pourrait croire éloignés mais qu'elle a su rapprocher avec une grande acuité intellectuelle, comme les deux côtes d'une même mer qu'on pourrait croire inapprivoisables.

01/2018

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Littérature française

Le Marge. Tome 1

" Soudain, il se couche au sol puis rampe en direction d'un endroit caché par un rocher : il vient d'entendre des aboiements presque immédiatement suivis d'un bruit de moteur. Une jeep pick-up qui fait une ronde avec un ou peut-être deux chiens. Il y a peu de vent et il souffle vers le nord, ce qui fait penser à Friedrich qu'il ne sera pas repéré tout de suite par les chiens. Le jeune homme décide de se dépêcher de se rendre vers le Danemark. Il se met à courir en se penchant le plus possible, sachant que du chemin il est invisible et oubliant quelque peu toute prudence, c'est ainsi que, débouchant d'une prairie encaissée, il entend tout à coup un tonitruant "Halt"... " Belgique, fin des années soixante-dix. Friedrich a dix-sept ans et a pris sa décision, il quitte tout : ses parents, sa petite amie, cette société rigide qui ne le comprend pas et dans laquelle il ne se reconnaît pas. Il part à vélo pour Louvain et rencontre une bande de jeunes de nationalités différentes, qui vivent en communauté dans une grande maison. Il en fait son chez lui deux ans durant, avant de tenter l'aventure à Amsterdam, puis au Danemark... Soixante-huit n'a laissé personne indemne. C'est l'époque des transgressions, des expériences de toutes sortes : sexualité, drogue... Le voyage affranchit toutes les frontières, tout est à découvrir... Dans ce roman d'apprentissage alliant un érotisme parfois torride à une recherche philosophique de la profondeur de son être, Gérard Nicolas fait souffler un vent de liberté irrésistible, sans occulter pour autant la réalité derrière les illusions. Avec ce premier tome d'un voyage pas comme les autres, il signe une chronique enfiévrée et réaliste portée par une galerie de personnages hauts en couleur, croqués avec justesse.

07/2018

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BD tout public

XIII Tome 11 : Trois montres d'argent

XIII, l'homme sans mémoire, a été accusé d'être le meurtrier du Président William Sheridan. Poursuivi par la terre entière, il se retrouve être l'une des seules personnes au monde à savoir que le véritable instigateur de l'attentat n'est autre que le propre frère du chef d'Etat assassiné, devenu à son tour président des Etats-Unis. XIII a de sérieux problèmes. XIII, l'homme sans attaches, apprend de qui il est réellement le fils et pourquoi Jonathan Mac Lane, celui qu'il croyait être son père, s'est fait passer pour tel en lui donnant son nom. Et il découvre par la même occasion l'histoire tragique de sa famille, modernes Atrides au mélange explosif de passions irlandaises et de vedette sicilienne. XIII a de qui tenir. XIII, l'homme sans identité, se demande qui l'a envoyé apprendre à tuer dans une école de guerilla cubains sous le nom de Kelly Brian, pour passer ensuite quatre ans dans les rangs de la rébellion santosiste au Costa Verde dont il a, en prime, épousé la future présidente. XIII a de quoi se poser des questions. XIII, l'homme sans passé, apprend comment son ancêtre, enrôlé de force dans la révolution mexicaine de 1910, s'est emparé du fabuleux trésor de l'empereur Maximilien et l'a caché quelque part entre la Sierra Madre et le Rio Bravo. Cent mille pesos-or enfouis depuis près d'un siècle dans un lieu dont trois montres d'argent sont la clé. XIII va avoir de gros soucis. Et le lecteur, lui, va comprendre que si beaucoup de choses s'éclaircissent en apparence dans cet onzième épisode de la saga de XIII, rien n'est vraiment simple dans la vie du plus célèbre amnésique de la bande dessinée actuelle.

10/2017

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BD tout public

René Goscinny. Au-delà du rire

La personnalité haute en couleurs de Goscinny, son parcours tout entier, méritent l'hommage que cet ouvrage et l'exposition lui rendent, en prenant en compte le caractère exceptionnel - personnel, intellectuel et artistique - d'un auteur génial, d'une créativité prolixe. Comment et pourquoi Goscinny occupe-t-il une place si singulière, comment expliquer le succès international, toujours inégalé de ce phénomène culturel mondial, de cet auteur clé de la littérature, "de l'un des acteurs primordiaux, stratégiques, de l'avènement du neuvième art" . Si le nom de René Goscinny est présent depuis longtemps dans la culture populaire francophone, la dimension même de cette personnalité hors du commun, l'ampleur de son oeuvre et de son succès sont largement méconnues, voire sous-estimées. Pour prendre la mesure de l'oeuvre et de son importance dans le monde de la bande dessinée et de la littérature contemporaine, rien ne vaut le rappel de quelques chiffres : cinq cents millions de livres et d'albums vendus dans le monde, dont deux cents millions pour pour Lucky Luke (Goscinny-Morris), trois cents vingt millions pour Astérix (Goscinny-Uderzo) et huit millions pour Le petit Nicolas (Goscinny-Sempé). Les oeuvres de Goscinny ont été traduites en cent cinquante langues, dont Astérix en cent vingt langues, Iznogoud (Goscinny-Tabary) et Lucky Luke en une quarantaine de langues. Le Petit Nicolas est aujourd'hui intégré dans les programmes scolaires. Le film d'animation et le cinéma ont rendu leurs hommages à Goscinny et à ses co-auteurs : les adaptations cinématographiques de Lucky Luke, Iznogoud ou du Petit Nicolas appartiennent à la culture populaire contemporaine. Quant à Astérix, les chiffres parlent d'eux-mêmes : ainsi Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, réalisé par Alain Chabat en 2002, a attiré plus de quatorze millions et demi de spectateurs en France.

09/2017

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Littérature française

J'étais la terreur

Le 7 janvier 2015, une attaque terroriste menée par deux hommes lourdement armés décime la rédaction de Charlie Hebdo. Le surlendemain, une prise d'otages dans une supérette casher prolonge le cauchemar, tandis qu'en fin d'après-midi, les brigades d'intervention lancent un assaut décisif contre les terroristes. Le weekend des 10 et 11 janvier, près de quatre millions de personnes, se mobilisent en une série de manifestations historiques, sous le mot d'ordre JE SUIS CHARLIE. La République paie cher son unité retrouvée, mais le monde donne l'impression d'aller mieux. Quatre mois plus tard, au petit matin, un homme d'une trentaine d'années, qu'on croyait mort dans l'assaut, s'extirpe d'une fosse creusée dans une forêt picarde, gagne la capitale et entreprend de refaire sa vie. Le frère assassin renaît sous la peau d'un citoyen français ordinaire et bon père de famille. Mais les fantômes de son ancienne vie le hantent et lui rappellent le monstre qu'il a été. Peut-on croire en l'existence de Dieu après avoir commis l'impensable ? Peut-on devenir un homme meilleur quand on a été le pire des hommes ? Roman choc, écrit du point de vue de Chérif Kouachi, J'étais la terreur revient sur l'itinéraire d'un enfant de la République, orphelin à treize ans, que l'énergie, les fréquentations et l'air du temps vont convertir en une arme de guerre. Depuis les soirées de la Bande des Buttes-Chaumont jusqu'à un stage déjanté au Yémen, Benjamin Berton propose, de manière tantôt réaliste, humoristique ou grave, une lecture très personnelle de la dérive terroriste. Ni document, ni fable philosophique, J'étais la terreur rappelle que le respect de l'autre, victime ou bourreau, est notre seule obligation.

10/2015

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Monographies et entretiens

DBD Hors-série N° 24 : Hugo Pratt. Toujours un peu plus loin

L'histoire de la bande dessinée est jalonnée par quelques créateurs exceptionnels - une dizaine, tout au plus - devenus des références non seulement dans ce mode d'expression, mais aussi dans l'histoire de l'art en général. Hugo Pratt (1927-1995), créateur notamment de la série Corto Maltese en 1967, est de ceux-là. Ce hors-série naît de la frustration de compagnons de route de Pratt - qui furent souvent ses amis, et qui étudient son oeuvre depuis des décennies - de n'avoir jamais rien lu sur des questions qui leur paraissent essentielles. Nous leur avons à chacun attribué un sujet. Dominique Petitfaux, connu pour ses livres d'entretiens avec lui, étudie les couvertures des albums, révèle les titres que l'auteur aurait aimé donner à ses histoires, apporte des éléments sur la fin de la vie de Corto. Michel Pierre, autre spécialiste reconnu de l'oeuvre, montre ce que Pratt doit à la culture fasciste de son enfance. Bertrand Ouillon apporte une masse de précisions et de corrections sur les débuts de Pratt en France, et est le premier à traiter de façon rigoureuse de ses influences picturales, notamment de son intérêt pour le pop art. Joël Laroche, éditeur des premiers albums de Corto Maltese, et Chantal Thomas, de l'Académie française, se souviennent avec émotion de celui dont ils furent très proches. Et bien sûr Pratt est lui-même l'un des contributeurs de ce numéro, puisque l'on y trouve des bandes dessinées qui n'ont jamais été éditées en Europe. Ce hors-série propose une approche inédite sur la vie et l'oeuvre d'Hugo Pratt, et le lecteur se réjouira de découvrir une mine d'informations fondamentales sur un auteur qu'il pensait pourtant si bien connaître.

01/2023

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Illustration

Tom of Finland: Blue Collar

Dans sa jeunesse, le premier coup de foudre de Tom fut pour un jeune ouvrier agricole costaud qui travaillait dans les champs près de chez lui. La Finlande est un pays d'hommes au physique rude, capables de pêcher dans une mer glaciale, de couper du bois dans les immenses forêts, de battre l'avoine, le seigle et l'orge dans les fermes. Tom, en jeune homme sensible, admirait ces hommes rustiques et leur tenue spécifique, utilitaire et conçue pour les protéger. Plus tard, il racontait : "Quand j'étais petit, tous ceux qui travaillaient dehors portaient du cuir parce que c'était une matière chaude. Tous les hommes vêtus de cuir étaient les types d'homme que j'adorais". Quand il se mit au dessin, il rendit hommage aux idoles de sa jeunesse, agrémentant leur garde-robe de jeans moulants, de T-shirts délavés et de bottes lapones à tige montante et bout effilé. C'est un jeune bûcheron qui apparut ainsi vêtu sur la couverture du Physique Pictorial du printemps 1957, présentant Tom au public. Dans les décennies qui suivirent, Tom ajouta camionneurs, réparateurs, ouvriers du bâtiment, hommes à tout faire dans les cirques et cow-boys américains à son tableau de héros de la classe ouvrière. S'ils ne représentaient pour lui que de simples fantasmes sexuels, ses portraits de d'amants en col bleu ont toutefois aidé les homosexuels des couches populaires à accepter leur vraie personnalité. The Little Book of Tom : Blue Collar retrace la fascination de Tom pour les ouvriers dans un volume compact et accessible. Une série musclée de planches de bande dessinée, de dessins et de peintures sont reproduits aux côtés de documents contextuels et d'archives, dont des images et des affiches de films d'époque, des clichés personnels de Tom, des croquis et des photographies de référence de l'artiste.

12/2022

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Poésie

Ainsi parlait Saint-Pol-Roux. Dits et maximes de vie

Saint Pol-Roux occupe dans la littérature française une place à part : il est l'héritier direct du romantisme ; il est le fondateur, avec quelques amis, du symbolisme ; enfin il a été salué par les surréalistes comme leur grand précurseur. Bien au-delà de ces mouvements, le génie visionnaire qui éclate dans ses "oeuvres futures" en font l'un des théoriciens les plus hardis de son temps. Mais tout autant que son oeuvre, c'est la personnalité rayonnante du "Mage de Camaret" qui a fasciné ses contemporains et qui donne aujourd'hui encore à ses textes une saveur inimitable : "Saint-Pol-Roux, écrit Max Jacob, aura été le dernier de ceux pour lesquels la Poésie c'est aussi une vie d'apôtre, de Saint, la grandeur des vues, la sublimité des préoccupations, la bonté, la haute honnêteté". Et le surréaliste Eluard n'est pas moins élogieux : "Quand nous le lisons, tout tremblants, enchantés et les yeux pleins de larmes devant cette beauté si nouvelle et candide, cette beauté qui sourit irrésistiblement à l'homme et aux quatre éléments, un nom nous vient aux lèvres qui nous fait ses enfants : Saint-Pol-Roux le Divin". Une grande partie des manuscrits de Saint-Pol-Roux a été détruite par l'occupant nazi. Ces pages, dispersées sur la lande et recueillies par des Camaretois, ont été pieusement conservées par Divine, sa fille. Au fur et à mesure des années, ces textes ont été publiés en 23 volumes par Gérard Macé, Alistair Whyte et Jacques Goorma. Le travail d'édition se poursuit aujourd'hui. Ce petit volume de la collection Ainsi parlait est donc un moyen précieux pour découvrir d'une manière synthétique une oeuvre majeure.

03/2022

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Sciences de la vie

Aventure en microscopie

72Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; } L'organisation du vivant et de la matière en général révèle des écarts considérables depuis le "petit" jusqu'à " l'infiniment petit ", le livre permet de se repérer à ces différentes échelles. Dans le monde qui nous entoure, nous sommes en permanence confrontés à la notion d'échelle et souvent désorientés par les valeurs extrêmes. Cela vaut pour les distances dans l'univers et aussi pour l'organisation microscopique des êtres vivants et des objets de notre environnement. Loupes et microscopes sont indispensables pour accéder à ce monde et les microscopes électroniques apportent beaucoup d'informations sur la structure fine de la matière. Ce parcours microscopique se déroule à travers l'aventure vécue sous forme de bande dessinée par deux adolescents qui téléchargent une application sur leur smartphone et découvrent qu'en photographiant un objet ils en obtiennent une image agrandie. Ils vont prospecter leur environnement à la maison, puis dans le jardin, scannant tout ce qu'ils rencontrent. Cet ouvrage réunit de nombreuses images réalisées au Centre de Microscopie Electronique Stéphanois (CMES) de l'UJM et met en valeur les travaux de recherche de plusieurs laboratoires de l'UJM, en médecine, biologie, géologie et sciences des matériaux. Pour mieux appréhender les différents grandissements des objets observés, le diamètre d'un cheveu est utilisé comme étalon sur chaque image.

02/2023

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Montagne

Randonnée en enfer

Respirer au grand air, vivre en pleine nature, galoper sur les chemins de montagne... le rêve de certains, le cauchemar d'Are Kalvo ! L'humoriste norvégien Are Kalvo fait un jour le triste constat que la quasi-totalité de ses amis ont peu à peu décidé de quitter la ville pour la campagne, et plus précisément la montagne. Or, Are Kalvo déteste la montagne et les sports outdoor. Intrigué par cet intérêt des siens pour le grand air, ce citadin qui n'aime rien tant que le bruit, le monde et la vie urbaine, prend alors son courage à deux mains pour affronter sa pire angoisse : partir en randonnée pour plusieurs jours dans les montagnes de Norvège, en été puis en hiver. Morceaux choisis " Le phénomène est fréquent : à un moment ou un autre de sa vie, on commence à perdre le sens de l'humour. Et ses cheveux. Les deux surviennent souvent en même temps. Et je commence même à craindre que l'humour ne soit dans les cheveux. On perd son humour et ses cheveux, et on se met à marcher en montagne. " " Quand est-ce arrivé ? Quand a eu lieu cette réunion à laquelle je n'étais pas convié ? Qui m'a pris mes amis pour les troquer contre une bande d'illuminés de l'outdoor qui se font photographier au grand air, le pouce levé, un bonnet ridicule sur la tête ? En ayant l'air d'aimer ça. " " En temps normal, la confiance est perçue comme un sentiment positif, mais elle peut aussi être excessive. Est-ce réellement une bonne idée de dormir, à l'écart de tout, dans un chalet dont trois cent mille personnes possèdent la clef ? "

04/2022

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Littérature étrangère

Eat the Document

Au début des années 1970, Mary Whittaker et Bobby Desoto, un couple de jeunes militants en lutte contre la guerre du Vietnam, se voient contraints de prendre la fuite après une action qui a mal tourné. L'un et l'autre doivent alors se forger une nouvelle identité et emprunter des chemins destinés à ne plus se croiser. Presque trente ans plus tard, sous le dernier des multiples noms qu'il lui a fallu endosser au cours de sa longue cavale, Mary vit dans une banlieue avec son fils de quinze ans, Jason. Fasciné par la culture musicale des sixties et des seventies, l'adolescent qui ignore tout du passé de sa mère se trouve précisément à l'âge où l'on veut en savoir davantage... Dans un quartier éloigné de la ville, Nash, un libraire anarchiste, tente sans grand succès d'insuffler à la jeune génération altermondialiste les principes de base d'une idéologie révolutionnaire digne de ce nom, tandis que Henry, son ami et associé, qui, bien qu'également quinquagénaire, n'a renoncé ni à la consommation effrénée de bière ni au rite du `"joint", a choisi de consacrer la vie qui lui reste à des croisades nocturnes aussi périlleuses que désespérées contre les panneaux publicitaires des temps nouveaux afin d'oublier le cauchemar récurrent d'une guerre qu'il n'a pas faite mais dont le hideux fantôme, hantant ses nuits, s'emploie à finir de le mettre en pièces... Convoquant les images et la bande-son qui accompagnent deux époques que séparent leurs options en matière d'action politique mais que relie une forme de combat, Dana Spiotta écrit le roman symphonique d'une culture américaine passée en trente ans d'un idéalisme fervent au cynisme le plus affiché, brossant ainsi un subtil et puissant tableau du déclin de tous les radicalismes.

02/2010

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Musique, danse

MERVEILLEUSES MELODIES. Volume 1, Les grands airs que tout le monde connaît

Voulez-vous, comme l'héroïne de la célèbre bande dessinée, chanter à tout bout de champ, mais jusqu'au bout, " l'air des bijoux " de Gounod " Ah !... je ris de me voir si belle en ce miroir ", ou mélanger les larges notes de son " Ave Maria " au 1er prélude de Jean-Sébastien BACH ? Voulez-vous connaître les paroles de cette marche que jouent des musiques militaires au défilé du 14 juillet " Soni la tromba e intrepido ", retrouver, sous le " Largo " de Haendel des messes de mariage, le " larghetto " où Xerxès exalte l'ombre bienfaisante d'un immense platane ?... Vous le pourrez à travers les pages de ce volume mais vous y trouverez bien d'autres connaissances : " Toréador en garde ! " (" Carmen " de Georges BIZET), " Gloire immortelle de nos aïeux " (" Faust " de Charles GOUNOD), l' " Aria " de BACH, 1' " Alleluia " de MOZART, l' " Ave Maria " de SCHUBERT et " La Truite ", et cent autres de ces airs dont les premières notes vous ont un jour ébloui, devenus célèbres sur les scènes des Opéras, dans les églises, les salons et jusque dans les rues. Les voici rassemblés, nombreux, pour vous qui les aimez, pour vous, jeunes ou moins jeunes, qui en chantez des bribes par hasard, pour vous enfin qui, ne les ayant pas encore rencontrés, pourrez lentement en découvrir les richesses. Quand on aime la chanson, la mélodie, peut-on s'arrêter avant les sommets inégalés que sont tous ces chefs-d'œuvre des grands compositeurs ? Cette gerbe exceptionnelle, haute en couleur, vous permettra de les apprendre, puis de les chanter, de les fredonner au cours de vos journées, pour votre propre plaisir ou avec d'autres, de les étudier en détail si vous en avez envie ou tout simplement de les écouter, texte en mains, exaltés par de grands interprètes.

12/1998

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Histoire de la BD

HS DBD HUGO PRATT n°24

HUGO PRATT HS DBD n°24 Date de sortie le 15 octobre Hugo Pratt, toujours un peu plus loin L'histoire de la bande dessinée est jalonnée par quelques créateurs exceptionnels - une dizaine, tout au plus - devenus des références non seulement dans ce mode d'expression, mais aussi dans l'histoire de l'art en général. Hugo Pratt (1927-1995), créateur notamment de la série Corto Maltese en 1967, est de ceux-là. Ce hors-série naît de la frustration de compagnons de route de Pratt - qui furent souvent ses amis, et qui étudient son oeuvre depuis des décennies - de n'avoir jamais rien lu sur des questions qui leur paraissent essentielles. Nous leur avons à chacun attribué un sujet. Dominique Petitfaux, connu pour ses livres d'entretiens avec lui, étudie les couvertures des albums, révèle les titres que l'auteur aurait aimé donner à ses histoires, apporte des éléments sur la fin de la vie de Corto. Michel Pierre, autre spécialiste reconnu de l'oeuvre, montre ce que Pratt doit à la culture fasciste de son enfance. Bertrand Ouillon apporte une masse de précisions et de corrections sur les débuts de Pratt en France, et est le premier à traiter de façon rigoureuse de ses influences picturales, notamment de son intérêt pour le pop art. Joël Laroche, éditeur des premiers albums de Corto Maltese, et Chantal Thomas, de l'Académie française, se souviennent avec émotion de celui dont ils furent très proches. Et bien sûr Pratt est lui-même l'un des contributeurs de ce numéro, puisque l'on y trouve des bandes dessinées qui n'ont jamais été éditées en Europe. Ce hors-série propose une approche inédite sur la vie et l'oeuvre d'Hugo Pratt, et le lecteur se réjouira de découvrir une mine d'informations fondamentales sur un auteur qu'il pensait pourtant si bien connaître

12/2022