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L'identité interdite. Les expulsés allemands en RDA (1945-1953)

Extraits

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Histoire de France

Les Déportés en Isère. Histoire des associations : La mémoire (1945-1995). Tome 2

En mai et juin 1945, l'arrivée des premiers rescapés isérois des camps de la mort nazis suscitent les interrogations des personnes présentes sur le quai de la gare de Grenoble. Le département savait avoir payé un lourd tribut à la guerre dans les combats pour la liberté. Mais le retour des survivants déclenche une prise de conscience qui glace d'effroi ceux qui n'avaient pas connu l'univers concentrationnaire : l'horreur a atteint une gradation jamais connue et les déportés peinent à trouver les mots pour se raconter et témoigner de la négation de l'homme, d'autant que les populations se refusent à croire l'inacceptable. Pourtant, la volonté de dire existe depuis 1945, et les actions de mémoire portées par les associations d'anciens déportés le montrent. Mais le sens donné à la construction et au dévoilement de la mémoire de la déportation évolue. D'abord conçu comme une mission testimoniale incontournable, le devoir de mémoire devient une mission éducative pour transmettre aux générations en devenir, et à l'homme tout simplement. Dans ces actions, l'empreinte associative montre une compréhension et une action ordonnée en différentes strates. Le devoir de mémoire est constructeur d'une mémoire, élément de justice, source d'oppositions politiques.

03/2010

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Encyclopédies de poche

Les constitutions de l'URSS et de la Russie (1905-1993)

Cet ouvrage présente les textes constitutionnels soviétiques dans une perspective à la fois historique et de science politique. Il permet de saisir les grandes transformations de la Russie et de mieux comprendre les difficultés de la période post-communiste.

01/1997

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Philosophie

En guise de contribution à la grammaire et l'étymologie du mot "être". Edition bilingue français-allemand

Heidegger fait appel à la grammaire et à l'étymologie pour relancer la question de l'être à partir du peu qu'il en reste. Le point de départ de ce texte, c'est précisément que être ne nous est presque plus rien : auto-désaffection. Il s'agit de trouver quelque biais par lequel procurer à l'être une entrée favorable : recommencer le § 1 d'Etre et temps, ou plutôt reprendre autrement la tâche. Se dessine alors une autre voie d'accès, selon une mise en perspective où la question de la langue, c'est-à-dire aussi de la traduction, devient primordiale. Pascal David propose ici une traduction nouvelle et inédite du chapitre 2 de l'Introduction en la métaphysique, cours de Heidegger professé en 1935, publié en 1953 chez Niemeyer, traduit en 1958 par Gilbert Kahn, et édité en 1983 comme tome 40 de l'Edition intégrale en cours depuis 1975. Elle est accompagnée d'une présentation, d'une notice biographique, d'un glossaire et d'un dossier.

01/2006

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Critique littéraire

Mes chéries. Lettres à ses soeurs, 1940-1957

Les lettres publiées ici ont été écrites dès 1940, alors que Clarice Lispector n'a que 20 ans et n'a pas encore publié son premier roman Près du coeur sauvage qui marquera pour la critique la naissance d'une grande écrivaine. A partir de 1944, Clarice Lispector accompagne son mari diplomate dans ses différentes affectations et vit quinze ans loin du Brésil et de ses soeurs, Elisa et Tania, auxquelles la lie une affection intense. Elle entretient avec elles une correspondance haletante, vitale. Plus de 120 lettres furent choisies et publiées en 2007 au Brésil (éditions Rocco) et sont enfin accessibles au public français. De Belém (1944) à Washington (1956), en passant par Naples (1945), Berne (1946), Paris (1947), Torquay (1950), nous accompagnons donc le quotidien de Clarice Lispector dans sa longue odyssée, que nourrit immanquablement une nostalgie irrémédiable. Figure majeure de la littérature brésilienne, Clarice Lispector (1920-1977) construit une oeuvre singulière, romans, nouvelles, contes et chroniques, traversés par un questionnement sur l'étrangeté du monde cachée dans l'apparente banalité des choses. Rigoureuse, maîtrisée, discrètement ironique, son écriture est aussi incarnée, sensuelle, «une écriture de l'attente, de l'espérance et de l'angoisse, articulée à l'inconscient», écrit à son propos Antoinette Fouque qui a publié la presque totalité de son oeuvre en France. Fazenda Vila Rica, Etat de Rio, janvier 1942. «Hello, ma grande chérie : ... Je vis en attente d'inspiration avec une avidité qui ne me donne pas relâche. J'en suis même arrivée à la conclusion qu'écrire est la chose que je désire le plus au monde, plus même que l'amour. J'ai reçu des lettres formidables de Maury. Nous avons eu une dispute parce qu'il a interprété comme littéraire une lettre que je lui ai envoyée. Tu sais que c'est la chose du monde qui m'offense le plus. Je veux une vie-vie et c'est pour cela que je veux faire de la littérature un bloc à part.»

03/2015

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Histoire de France

L'Eglise de France et les enfants juifs. Des missions vaticanes à l'affaire Finaly (1944-1953)

Cet ouvrage explore la période allant de la Libération à 1953, date du procès Finaly. Deux petits juifs ont été baptisés en 1948, donc après la guerre, et sont réclamés par leur famille. La discussion fait rage en France, lors du procès, sur la validité de ce baptême en particulier et, plus généralement, sur les baptêmes administrés pendant la guerre par l’Église catholique pour sauver ces enfants. Catherine Poujol a découvert une note de la nonciature à Paris de 1946 demandant de ne pas rendre les enfants juifs baptisés, même à leurs parents. L’élaboration de cette directive sert de colonne vertébrale à l’ouvrage : Comment en est-on venu à décider cela ? Quelles pressions furent exercées sur Pie XII pour obtenir un memorandum ordonnant de rendre tous les enfants juifs cachés après-guerre et pourquoi ce ne fut pas fait ? L’auteur s’est aussi intéressée au débat public que pose la validité de ces baptêmes et a étudié l’attitude des « hommes de terrains » (les pères Braun, Chaillet, Devaux), ces ecclésiastiques qui détiennent ces enfants cachés après les avoir sauvés, nourris et protégés. Les ont-ils baptisés ? Les ont-ils rendus facilement ? Leurs positions sont très différentes.

04/2013

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Histoire de France

Gestapo et polices allemandes. France, Europe de l'Ouest, 1939-1945

Des hommes en imperméables de cuir surgissant d'une cylindrée noire, le supplice de la "baignoire" et autres tortures, la déportation des résistants et de la population juive, les exécutions sommaires de l'année 1944 : la Gestapo. Au-delà de ces images, qui étaient ces hommes qu'on imagine assistés dans leurs basses besognes par des collaborateurs français tel le Lucien Lacombe de Louis Malle ? L'ambition de cet ouvrage qui s'appuie sur les recherches d'une jeune génération d'historiens internationaux est d'offrir pour la première fois en France une synthèse sur cet acteur central de la répression et de la Collaboration. Les auteurs questionnent aussi bien le recrutement que le mode de fonctionnement de la police allemande, le rôle de ses auxiliaires nationaux ou encore l'activité des tribunaux militaires d'après-guerre et la stratégie de défense des inculpés jusqu'au procès Eichmann en 1961. S'inscrivant dans une perspective résolument transnationale, ils replacent le cas français dans un cadre européen et s'interrogent sur les points communs comme les divergences d'un espace à l'autre d'une administration qui marqua durablement l'Europe à l'heure allemande.

01/2017

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Spécialités médicales

Le chant sacré Une histoire du sang contaminé. Tome 1, 1955-1983

En 1973, année du premier choc pétrolier, La Grande Bouffe de Marco Ferreri prédisait à l'homme qu'il périrait de ses excès. Dix ans plus tard, le XXe siècle amorçait sa fin avec le drame planétaire de la contamination des hommes par les virus des hépatites et du sida, stigmate d'échanges frénétiques de sperme et de sang monnayés comme des biens de consommation. Chez les homosexuels, l'industrie du sexe libérait des années de répression et de frustration. Chez les hémophiles, l'industrie du sang leur fournissait des traitements curatifs puis préventifs pour éviter la survenue des hémorragies, sources de graves handicaps articulaires. Ces consommations abondantes favorisaient la libération de ces deux groupes longtemps marginaux et en lutte permanente pour leur survie dans une société grisée par l'illusion scientiste, convaincue de sa capacité à tout guérir, tout maîtriser sur le modèle du progrès nord-américain. "Avancer ou disparaître" déclarait, en 1980, le président de l'Association française des hémophiles (décédé depuis du sida) pour justifier sa demande de traitements de plus en plus sophistiqués. "Résister ou disparaître", écrivait à son tour, en 1993, Franck Arnal, écrivain gay (décédé lui aussi du sida), pour résumer l'enjeu de la lutte homosexuelle. Ces deux combats, de dimension mondiale, induisaient, de part et d'autre, un tribut à la liberté jugé comme acceptable : flambée de maladies sexuellement transmissibles chez les homosexuels et hépatites virales chroniques chez les hémophiles. Le premier volume du Chant sacré raconte cette double conquête de la santé et de la liberté, des années 1950 à son apogée en 1983, alors que, sur fond d'épidémie naissante du sida, se noue le drame du sang contaminé. Il relate les victoires successives des uns et des autres, puis leur forte résistance face au nouveau danger, leur difficulté à renoncer aux libertés acquises et aussi le cynisme des différentes industries (du sang et du sexe), vecteurs de la dissémination mondiale des virus. Il éclaire le sort cruel réservé aux premiers malades du sida et ébranle le mythe de la pureté du sang national glorifié par La Marseillaise, "chant sacré" des Français. Enfin, il annonce le thème du second volume : la chute, amorcée en 1984-1985, de ces mêmes homosexuels et hémophiles rejoints, dans leur sort fatal, par les malades transfusés.

09/2008

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Littérature française

La voix de mon père. Journal intime de Jean Debucourt

Sociétaire de la Comédie Française de 1937 à 1958, Jean DEBUCOURT a rédigé de janvier 1945 à mai 1947 un journal intime. C'est une chronique journalière évoquant sa vie professionnelle, ses contrats, ses rapports avec les autres acteurs mais également sa vie bourgeoise insouciante alors que la guerre continue, ses passions, ses difficultés financières, son état de santé, et enfin son immense amour pour sa compagne avec qui il s'était mis en ménage dès 1935 alors qu'elle n'avait que dix-sept ans et lui quarante et un. Paradoxalement, malgré son profond amour il la quittera en 1952, pour épouser sa propre nièce ! Après une vie faite d'ignorance, d'incompréhension et de mensonges familiaux, l'auteur découvre grâce à ces agendas qui était son père et vous invite à partager une improbable rencontre entre ce comédien célèbre décédé et ce fils en mal d'explications dans un dialogue rédigé à la manière de celui de Don Camillo et du Christ auquel Jean Debucourt avait si bien prêté sa voix.

04/2022

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Littérature étrangère

Les Américains à Vicence et autres nouvelles. 1952-1965

Bien qu'il ait été publié après la mort de Goffredo Parise, ce livre est l'aboutissement d'un projet de l'auteur : rassembler autour du récit "Les Américains à Vicence" – où l'arrivée des troupes de la SETAF prend l'aspect, cocasse et menaçant, d'une invasion d'extraterrestres – une constellation d'autres nouvelles plus ou moins de la même époque. Des nouvelles peuplées de personnages allègrement excentriques, dans lesquelles on retrouve aussi le Parise magique et surréaliste de L'Enfant mort et les comètes, "les yeux exposés aux premières impressions du monde comme devant une brise printanière, tiède et funèbre – écarquillés devant la vanité inconsolable qui se cache derrière n'importe quel mystère". Il suffit de penser aux visqueux et vicieux don Claudio, dont la soutane sent "l'encens, la crème après-rasage et une odeur que j'avais sentie près des cages des singes, pendant la foire" ; à Adelina, dont la vie s'étiole lentement dans le collège des Addolorate, entre de merveilleuses broderies et des "patiences" ; à Cleofe, qui erre dans la ville vêtue de joyeux haillons en offrant de la poudre urticante, des papillons en papier japon et de fausses taches d'encre ; à Teo, qui brûle d'amour pour une femme à laquelle il n'a jamais adressé la parole et qu'il finira par épouser, désormais vieille, pour l'abandonner peu de temps après – bref, à tous les tours que le destin peut jouer dans les petites villes de province. Des histoires à la fois tragiques et grotesques que Parise, pour reprendre encore les mots de Cesare Garboli, "fait surgir de la page d'une main légère, avec le rire de l'éternel enfant".

11/2019

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Religion

Photo de Maria Valtorta en 1943

Au verso : Marie dit à Maria Valtorta : "Je ne vais pas te parler longuement, parce que tu es bien lasse, ma pauvre fille. J'attire uniquement ton attention et celle des lecteurs sur l'habitude constante de Joseph et la mienne de donner toujours la première place à la prière. Sécheresse, hâte, chagrin, occupations c'était des choses qui n'empêchaient pas la prière, mais au contraire ils la favorisaient. Elle était toujours la reine de nos occupations, notre réconfort, notre lumière, notre espérance. Si aux heures de tristesse elle était le réconfort, aux heures heureuses elle devenait un chant. Mais elle était l'amie fidèle de notre âme. Elle nous détachait de la terre, de l'exil, elle nous tournait vers les hauteurs du Ciel, la Patrie... Ne vous dépouillez jamais de la protection de la prière, contre laquelle s'émoussent les armes de Satan, les malices du monde, les désirs de la chair et l'orgueil de l'esprit. Ne déposez jamais ces armes qui ouvrent le Ciel et en font pleuvoir grâces et bénédictions". Vision du mardi 28 mars 1944. Clouée au lit depuis de nombreuses années, Maria Valtorta reçoit, au plus sombre de la 2ème guerre mondiale, la vision complète des scènes de l'Evangile. Cette vie de Jésus, étonnante de précisions, a été lue, à titre personnel, par trois Papes, des théologiens et biblistes et rencontre un succès populaire ininterrompu depuis 60 ans. Les visions de Maria Valtorta sont publiées en France sous le titre "L'évangile tel qu'il m'a été révélé" .

10/2017

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Beaux arts

Tal Coat en devenir. (1905 - 1985)

Né en Bretagne, non loin de Pont-Aven, Pierre Jacob se consacre très tôt à l'art et choisit de signer Tal Coat qui signifie "front de bois" en breton. A vingt ans, il part à Paris où il se lie à de nombreux artistes et écrivains. Exposé dès 1938 à New-York, il reçoit très vite la reconnaissance de ses pairs, mais c'est au tournant des années 40 et 50, en Provence, qu'il se libère, sur les pas de Cézanne, de toute convention et opère une profonde mutation. Infatigable chercheur, peintre de l'espace et du mouvement, de la lumière et de la matière, du dessin et de la couleur, Tal Coat manifeste une absolue liberté qui le situe parmi les plus grands artistes du XXe siècle. En 1976, une rétrospective sera présentée, de son vivant, au Grand Palais. Grâce au fonds du Domaine départemental de Kerguéhennec (Morbihan) et à de nombreux préteurs publics ou privés, ce livre réunit près de 80 tableaux retraçant l'ensemble de son parcours.

02/2019

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Littérature française (poches)

Une enfance en Charente. 1940-1947

C'était en Charente, dans le village de mon enfance niché au creux de l'une des boucles du fleuve, durant les années troubles de l'Occupation. Nous étions cinq. Cinq comme les doigts de la main. Il y avait Mimi, Laure et Josette que les garçons, pour la faire bisquer, appelaient Chaussette. Une pour cinq. Cinq pour une ! Nous ne faisions rien les unes sans les autres. Solange, Mimi, moi et les autres. Mon histoire est celle d'une bande de garnements et d'une fille de la campagne qui vivent sans doute leurs plus belles années d'insouciance au milieu des vignes… et de la guerre.

06/2018

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occupation

Crimes nazis en Bretagne. 1941-1944

A la fin de l'été 1944, des enquêteurs de la Psychological Warfare Division de la IIIe US Army interrogèrent de nombreux témoins civils et militaires qui racontèrent par le détail l'horreur de ce qui s'était passé. Jour après jour, mois après mois, de 1941 à 1944, c'est une terrible comptabilité appuyée par des rapports de police et de gendarmerie, témoins administratifs d'une répression implacable que les Bretons ont subie pendant l'Occupation de la part de certains soldats allemands ou russes ainsi que de membres de la police allemande qui est détaillée ici.

05/2023

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De Gaulle

De Gaulle en Normandie (1943-1967)

L'hérédité du général de Gaulle l'enracine en Normandie depuis le Moyen Age. On retrouve un certain Richard de Gaulle ayant servi sous Philippe Auguste au XIIIe siècle. Un certain Jean de Gaulle sera gouverneur de la cité de Vire au début du XIV siècle. Lui-même séjourna à Sainte-Adresse dès 1921, venant y rendre visite, en famille, à ses parents, qui y seront inhumés. Son frère Pierre se mariera et s'installera à Saint-Pierre de Manneville. Le destin le ramène en Normandie le 14 juin 1944, lorsqu'il met le pied à Graye-sur-Mer, sur le sol français, et prononce un discours historique à Bayeux quelques heures plus tard, première ville libérée. Il y reviendra, le 16 juin 1946, pour un nouveau discours historique. Entre-temps, il aura accompli d'autres voyages dans une Normandie sinistrée. Ceux-ci seront encore très nombreux, principalement en 1960 et jusqu'en 1967. Il recevra toujours, en terre normande, un accueil enthousiaste, la Basse-Normandie devenant un bastion du gaullisme après 1958. Tous ces voyages nous permettent de le suivre à travers les villes de cette région, grâce aussi à de nombreux documents photographiques.

11/2023

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Lecture 9-12 ans

La vie d'Anne Frank

La biographie romancée d’Anne Frank, un texte fort et universel ! Janny Van der Molen, auteur néerlandaise, raconte la vie d’Anne Frank en s’inspirant de son journal, des témoignages de ses amies d’enfance, de son père, et des personnes qui ont aidé la famille. De sa naissance aux premières années de sa vie à Francfort, on découvre une petite fille insouciante et joyeuse. En 1933 elle fuit les nazis et part s’installer avec les siens à Amsterdam. Anne Frank y mène une existence heureuse, va à l’école, et joue en toute liberté avec ses camarades. Jusqu’en 1940. L’année de l’invasion de la Hollande, où la population juive est désormais menacée. En juillet 1942, lorsque la grande soeur d’Anne Frank, Margot, reçoit une convocation pour aller travailler en Allemagne, c’est le drame. Le père, craignant pour sa famille, décide de la cacher au-dessus des bureaux de son entreprise. Anne Frank va alors vivre, de juillet 1942 à août 1944, dans cette cachette, surnommée l’Annexe avec les siens, et d’autres juifs. On la voit écrire son journal et raconter sa peur d’être découverte, ses révoltes, ses peines, ses joies, les sentiments qu’elle éprouve pour Peter Van Pels… Le 4 août 1944, la police allemande les découvre. On assiste à leur arrestation et leur déportation à Auschwitz. Anne Frank meurt à Bergen-Belsen en mars 1945.

03/2015

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Histoire de France

La France et Bandung. Batailles diplomatiques entre la France, l'Afrique du Nord et l'Indochine en Indonésie (1950-1955)

La France a été très concernée par la Conférence de Bandung car cette réunion afro-asiatique devait discuter des problèmes et des intérêts communs en Afrique et en Asie dans les domaines économiques, sociaux et culturels, mais aussi en matière de souveraineté nationale, de colonialisme et de racisme. Et cette réunion était organisée sans impliquer les puissances coloniales, dont la France. Cependant, à la veille de la Conférence, la France a été impliquée dans deux problèmes coloniaux épineux. L'un est l'Afrique du Nord dont les entités territoriales (Algérie, Maroc, Tunisie) se sont engagées ensemble dans des mouvements de libération nationale contre l'occupation coloniale française. L'autre est l'Indochine dont les Etats (Cambodge, Laos, Sud-Vietnam, Nord-Vietnam) avaient gagné leur indépendance mais, à l'exception du Nord-Vietnam, étaient toujours sous la tutelle française dans l'Union Française. Dans cette union, ils étaient Etats Associés et censés se concerter avec la France en matière de politique extérieure. Quant au Nord-Vietnam, il était complètement indépendant de la France grâce au mouvement de libération nationale mené par les communistes Vietminh soutenus par la Chine et l'URSS. Le Vietnam est devenu un champ de "guerre par procuration" (proxy war) entre les deux blocs de superpuissances. La crainte était grande chez le bloc Ouest que l'Asie du Sud-Est ne tombe, selon "la théorie des dominos", dans le bloc Est. C'est dans ce contexte que la France, avec la "procuration" de la Grande Bretagne et des Usa, s'est impliquée indirectement dans la Conférence de Bandung. Comment donc la France, en concertation avec la Grande- Bretagne et les Usa, agissait avant et pendant la Conférence ? Et quelles sont les réactions de la France suite à la Conférence ? En réponse à ces questions, ce livre est fondé essentiellement sur des archives diplomatiques françaises non encore étudiées et mises en valeur depuis plus soixante ans.

01/2021

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Littérature française

Repentance

Enfant abandonné en 1918, il est placé dans une famille de milieux très modeste dans un petit village de la manche. Au regard de la population il deviendra le petit ""Bochon"". Enfant doué pour les langues, il apprendra l'alsacien, l'allemand, l'anglais et des notions d'italien. Il passera sa jeunesse, comme beaucoup d'enfants à l'époque, entre écoles et travail à la ferme. Suivra l'apprentissage comme mécanicien cycle et les premiers amours. En1940 Le petit Bochon et sa mère seront sollicités par les autorités françaises et allemandes comme interprètes. Il mettra un pied dans la résistance en convoyant des anglais sur Paris. Puis ce sera l'engrenage de la collaboration d'abord avec Laffont, puis avec les services allemands et la Gestapo. De 1941 a 1944 il sera en poste sur le CHER, principalement à Vierzon. Il sera témoin et acteur de cette période au service de l'occupant en assumant la totalité de ses actions même les plus ignobles. En 1945 pour se faire oublier il passera du statut de salaud à héros. L'après-guerre lui servira de tremplin pour sa nouvelle vie qu'il mènera tout en continuant à aider ses anciens maîtres. Un récit construit sur des vérités oubliées.

01/2020

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Critique littéraire

Céline et l'actualité 1933-1961. 2e édition revue et augmentée

Le présent recueil est d'abord le complément immédiat des deux premiers Cahiers auxquels il ajoute deux sections nouvelles, "Questions d'actualité (1940-1944)" et "Plaidoyers (1946-1950)", qui réunissent des textes auxquels la critique, célinienne ou non, a souvent fait allusion ; voire sans les avoir lus trente-cinq ans après le procès en Cour de justice. Deux autres sections, "Sollicitations et retombées politiques (1933-1939)" et "Polémique et littérature (1948-1961)", donnent l'ensemble des manifestations exhumées depuis 1976. Ces ajoutés constituent une mise à jour très importante qui complète enfin le tableau des marginalia politico-littéraires d'un auteur dont ils demeurent bien inséparables de l'ouvre imprimée. Chaque section est accompagnée d'Appendices qui regroupent des textes peu accessibles, des documents ou des témoignages permettant de mieux cerner la période considérée. C'est le même souci qui a conduit à reproduire les présentations et les commentaires journalistiques dont était assortie la première publication de ces écrits.

01/2003

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Philosophie

Les embarras de l'identité

L'identité, dans les acceptions que ce terme revêt aujourd'hui, est une véritable énigme lexicale : elle désigne tout autant l'objet de contrôles sécuritaires policiers, un retour à la religion de ses parents, que, dans un guide touristique, la spécificité en voie de disparition d'un quartier. Reprenons. «Qui suis-je ?», «Qui sommes-nous ?», ce sont là ce qu'on appelle précisément des «questions d'identité». Nous comprenons spontanément de quoi il retourne parce que nous disposons d'un modèle : connaître l'identité de quelqu'un, c'est savoir comment il s'appelle. Toutefois, lorsque la question de l'identité est posée à la première personne, mon intention n'est pas d'apprendre quels sont mes nom, prénoms et qualité, comme si je devais passer un «contrôle d'identité». Que signifie le mot dès lors qu'il est utilisé avec le possessif («mon identité», «notre identité») et qu'il ne désigne pas l'énoncé d'un état civil ? Jadis le mot voulait dire exclusivement qu'il n'y a qu'une seule et même chose là où on aurait pu penser qu'il y en avait deux. Or, depuis quelques dizaines d'années, le mot a revêtu une signification autre, à savoir qu'il y a une chose ou un être qui possèdent la vertu d'être singulièrement eux-mêmes. Ainsi, que des guerres puissent éclater pour des questions qui ne relèvent pas strictement des intérêts matériels bien compris des antagonistes, nul ne saurait s'en étonner, sinon ceux qui nourrissent une conception utilitariste étriquée de l'être humain. En revanche, pourquoi est-ce le mot «identité» qui se trouve désormais chargé de signifier l'enjeu et l'objet de tels conflits ? Tel est donc le point précis soulevé par Vincent Descombes : dans tout cela, que vient faire le mot «identité» ? Et que reste-t-il du concept d'identité ?

01/2013

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Littérature française

L'interdit

Il y eut ici un récit. Ne subsistent plus que des notes en bas de page dont les renvois invitent le lecteur, d'une part à imaginer ce qu'était - ou ce qu'aurait pu être - ce texte et, de l'autre, à s'interroger sur les raisons de cette inexplicable disparition. Peu à peu se reconstitue la figure du personnage principal de ce roman, sans que le lecteur puisse très bien distinguer d'ailleurs si ce n'est pas son propre reflet qu'il vient à l'instant de surprendre dans le miroir d'une de ces pages. Le récit effacé n'est pas un jeu de pure forme. Dans ce silence, c'est un drame qui se joue : celui d'un homme qui, privé de mémoire, et après en être resté littéralement interdit, longtemps sans voix, lutte contre l'oubli, "la tête renversée dans les ténèbres". Ce n'est qu'en découvrant la vérité, pour lui, de la langue de ses pères, le yiddish qui a bercé son enfance et dont pourtant il ne sait rien, qu'il pourra reprendre la parole, écrire, et reconquérir ainsi tout l'espace de la page. Retrouver dans une langue passée ce qui reste d'un homme, telle est l'aventure de ce roman. Ce livre est un événement ; à travers sa composition insolite, il met pour la première fois en scène quelque chose qui n'a jamais eu lieu.

11/2016

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Contes et nouvelles

L'Interdit

Dix fictions, une tunique d'Arlequin, un manteau de chimère, une cape d'invisibilité. N'en lire qu'une, c'est déjà trop. Les lire toutes, quelle déception ! Dans un sens ou dans l'autre, on sera interdit car, comme chacun sait, la Loi est venue pour que le crime augmente. L'Interdit constitue un jalon dans une histoire à écrire, celle d'un fantastique qui n'aurait rien de "belge" ou alors négativement, par une malédiction. Un "imaginaire wallon" , mais sur un mode radical, sans folklore de Basse-Meuse, ni édulcorants provinciaux, revu et corrigé à la manière d'un Zulawski ou d'un Gogol, imprégné de makrâlerie, de batailles nocturnes et d'occultisme, profondément ressourcé par des courants d'Europe de l'Est. Une simple anthologie ? Non, il s'agit à la fois d'une entité harmonique - son contenu ne s'épuise pas dans l'anecdote, sa structure nous adresse une énigme - et d'une camera obscura qui projette la fantasmagorie d'une région jusque-là inconnue de la République des Lettres : la Wallonie underground.

11/2021

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Philosophie

La vie de Simone Weil. Avec des lettres et d'autres textes inédits de Simone Weil

Simone Weil (1909-1943) occupe une place tout à fait singulière dans l'histoire de la philosophie française contemporaine. Sans doute son acharnement à vivre en conformité absolue avec ses principes y est-il pour beaucoup et l'image de cette femme atteinte de tuberculose se laissant mourir, à Londres, en 1943, des privations qu'elle s'est imposées parce qu'elle n'est plus en état de combattre, illustre mieux qu'aucun autre de ses actes la nature de son engagement (physique autant que moral et intellectuel) du côté des pauvres, des démunis, des humiliés, des vaincus. Vérité et justice, tel est l'idéal qu'elle poursuit en véritable croisé. Elle le nourrira d'un travail intellectuel acharné et d'un engagement résolu dans tous les grands combats politiques de son temps : disciple d'Alain, agrégée de philosophie (1931), pénétrée des traditions chrétienne, grecque et hindoue, mais lectrice tout aussi éclairée des découvertes de la science moderne, elle s'établit comme ouvrière chez Alsthom puis Renault (1934-1935), s'engage aux côtés des combattants antifranquistes pendant la guerre d'Espagne (1936), se fait ouvrière agricole en 1941, avant de rejoindre la France libre en 1942-1943. Le destin exceptionnel de cette femme en quête d'absolu est ici raconté avec minutie et souci d'exactitude par quelqu'un qui l'a aimée et ne s'en cache guère. Son travail fait aujourd'hui référence.

07/1998

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Histoire internationale

En 1944, j'avais 17 ans. Soldat allemand, j'ai vécu un enfer, 2e édition

Arthur Martzinek est un jeune Allemand de Basse-Silésie âgé de 6 ans quand Hitler arrive au pouvoir en 1933. Appartenant à cette unique génération du IIIe Reich, il deviendra un citoyen modèle du système Nazi, formé dès l'école à une discipline stricte, préparé petit à petit à tout accepter sans jamais se plaindre. Plongé en 1944 en pleine déferlante alliée, il connaît à 17 ans l'enfer et la barbarie des champs de bataille, les assauts meurtriers, la solitude dans les tranchées remplies d'eau, la peur et la mort. Décoré de la prestigieuse Croix de fer, il sera nommé caporal au feu. Prisonnier de guerre en 1945, il connaîtra cette fois la maltraitance humaine et survivra par miracle dans les camps jusqu'en 1947, puis participera comme travailleur libre à la reconstruction de la France. Il fait partie de ces Allemands, victimes ou coupables du système Nazi, qui ont d'abord cru en ce Führer qui leur promettait une vie meilleure, mais souffriront d'avoir causé à l'humanité autant de malheurs effroyables. Vaincus, isolés de leur famille, ils préféreront se taire et pour beaucoup disparaître discrètement avec leurs souvenirs. Agé de 87 ans (en 2014), 70 ans après son engagement au feu, son témoignage émouvant et rare exprime avec sincérité et transparence l'histoire de ces jeunes Allemands du IIIe Reich. Ce livre s'adresse à tous ceux qui évoquent par nostalgie cette période de l'histoire sans l'avoir vécue.

06/2014

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Histoire internationale

Les Cosaques de Hitler. Les derniers cavaliers de l’Histoire

"Alerte, voilà les Rouges ! " Une rafale crépite. Le cavalier pique des deux, disparaît au tournant de la route, dans un nuage de poussière. Le roulement de la canonnade, au loin, déferle sur les vallons boisés, amplifié par l'écho. Nous sommes en 1943. Stalingrad vient d'être repris par les Russes. Le front allemand craque de toutes parts. Le général Helmut von Pannwitz, officier de cavalerie légendaire dans la Wehrmacht, obtient de Hitler la création de divisions cosaques autonomes, pour lutter contre les Soviétiques. Dès juin 1941, les Cosaques, qui n'ont jamais accepté l'oppression bolchevique, accueillent les Allemands en libérateurs, mais ces derniers ne savent pas utiliser leur courage et leurs qualités guerrières. Contre tous, le général von Pannwitz doit se battre pour créer sa Division. Dès que celle-ci est engagée, elle retourne la situation, son héroïsme étonne... Après la capitulation allemande, en dépit de la parole donnée par le général Alexander, ils sont livrés aux Russes et massacrés. Au long de ces pages, au milieu des chants, des batailles, des chevauchées, de l'amour aussi, on voit lutter pour leur liberté les Cosaques Zaporogues, les derniers cavaliers de l'Histoire.

06/2020

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Littérature française

Le dernier train pour l'apocalypse. 1942-1945

Ce fut un choc terrible qui me tombait sur la tête dès mon retour des camps, alors que je reprenais peu à peu du poil de la bête et que tout allait bien pour ma pomme. A la lecture de ce courrier fort mal venu, je fus totalement anéanti par cette tragique nouvelle, car je croyais vraiment revoir vivants mes vieux parents et pensais qu'ils avaient survécu à cette terrifiante guerre apocalyptique. Il fallait absolument que je me reprenne en main et que je reste réellement positif face à ce mauvais coup du sort. Finalement, c'était peut-être leur destin de finir ainsi... Les paroles du grand rabbin juif à la barbe fleurie, dans la file d'attente au camp de concentration d'Auschwitz II-Birkenau, me revinrent en mémoire : "Tu vois la haute cheminée qui crache de la fumée blanche, ce sont les corps de milliers de Juifs innocents qui brûlent, mais seules leurs âmes montent vers les cieux". Mes parents étaient peut-être au ciel avec mes amis ? Dès lors, j'en pris mon seul parti. A présent que tout est revenu presque à la normale, je reprends la marche de mon voyage avec courage. Seulement la route sera longue pour oublier définitivement les tourments impitoyables d'une terrifiante période, où la paix n'existait déjà plus dans ce monde bafoué par cette sauvagerie, où la bestialité l'emportait sur l'humanité, et surtout pour faire disparaître les cicatrices indélébiles gravées durablement dans la mémoire d'un homme terriblement égaré par ces effroyables années de guerre insensée.

10/2018

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Sciences historiques

Vivre sous l'Occupation (1940-1945). Chroniques jurassiennes

Après le succès de son premier ouvrage "Jura Territoires de résistance", André Robert aborde cette fois-ci la vie quotidienne des jurassiens durant la seconde guerre mondiale.

11/2015

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Résistance

L'arche de Noé. Réseau "Alliance" (1940-1945)

Pour brouiller leurs traces, les membres du réseau Alliance ne se connaissaient que sous des noms d'animaux, Aigle, Hermine, Rossignol, Tigre. Les Allemands les appelaient " l'Arche de Noé ". Trois mille soldats de l'ombre, cent postes émetteurs, une liaison aérienne tous les mois avec Londres, " l'Arche de Noé " a été selon le général de Gaulle " l'un des premiers et plus importants services de renseignement sous l'Occupation ". Fonctionnant sans interruption en France de 1940 à 1945, l'Arche a fourni aux Alliés des renseignements aussi précieux que l'existence des armes secrètes, l'emplacement de leurs rampes de lancement, le mouvement des escadrilles fascistes et des ravitailleurs allemands pendant la bataille du désert, celui des U-Boot dans l'Atlantique, la carte complète des plages du débarquement du 6 juin. Le roi George VI a pu dire que c'était " notre plus grande organisation indépendante de renseignenemt opérant en France ". Marie-Madeleine Fourcade avait trente ans quand elle participa, dès 1940, à la création de l'organisation de résistance qui allait devenir l'Alliance. Elle restera à la tête du réseau jusqu'à la fin des hostilités et a le rare privilège d'être le seul témoin vivant tout au long du " combat des animaux " contre le IIIe Reich. La qualité unique des archives utilisées explique pourquoi L'Arche de Noé donne, malgré le nombre de livres sur la Résistance, une impression de jamais lu. Construite de main de maître avec le riche matériau de faits réels vécus par l'auteur, vouée à l'évocation d'êtres auxquels des événements exceptionnels ont forgé un destin hors série, L'Arche de Noé est une bouleversante aventure qui se compare aux plus grands romans de la littérature contemporaine.

04/1998

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Histoire internationale

Fortifications du IIIe Reich. Plans et modèles 3D

Le lecteur découvrira de manière détaillée plus de 100 modèles de fortifications dans cet ouvrage. Chacune est présentée avec un plan 3D détaillé et annotée et de nombreux schémas et photos - Peu d'allemands savaient à quoi ressemblaient les forteresses, mais l'état-major allemand était conscient que sans la sécurisation des frontières de l'État grâce à ces fortifications, l'existence même de l'État pouvait être sérieusement compromise. À partir de 1933, les modestes dépenses allemandes pour la défense permirent la construction de bunkers dont la conception datait car antérieure à la guerre de 14-18. Ce n'est qu'en 1935 que l'idée de fortifications nationales basées sur une technologie relativement moderne émergea. De telles fortifications débutèrent pour renforcer les frontières allemandes à l'Est et au Sud. Jusqu'en 1937, vingt-six lignes fortifiées furent érigées le long des frontières française, tchèque et polonaise atteignant 3 500 km de long. Dans la seconde moitié des années 1930, les Allemands décidèrent de construire leur propre Ligne Maginot. En parallèle, les autres lignes défensives étaient en cours de construction aux frontières du Reich. Le Mur de Poméranie et la Ligne Siegfried furent étendus, ainsi que les lignes de l'Oder et LVZ-West. Les zones de défense aérienne de la ligne Siegfried et de la Prusse-Orientale furent renforcées et des places fortes côtières érigées, dans l'espoir de stopper les ennemis voisins. La diversité des milliers de bunkers construits était telle que sans une mise à jour des index, il était extrêmement difficile de déterminer la fonction et le but de chacun. Il est très difficile de se rendre compte de la diversité des fortifications allemandes.

04/2018

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Histoire de France

Vaincre ou mourir à Stalingrad. 31 janvier 1943

Tournant de la Seconde Guerre mondiale, le choc de Stalingrad a coûté la vie à près de deux millions d'hommes. Sacrifice immense pour l'Union soviétique comme pour la Wehrmacht, c'est dans "la ville de Staline", au cours de l'hiver 1942-1943, que le IIIe Reich d'Hitler a perdu la guerre. William Craig a reconstitué les grandes étapes de cette bataille charnière. C'est d'abord, pendant le chaud mois d'août 1942, la fracassante offensive des armées allemandes. Puis vient la lutte pour la ville elle-même, rue par rue, immeuble par immeuble. C'est ensuite la destruction de la Vie armée de von Paulus, réputée invincible ; et enfin, le terrible tableau de la captivité des soldats allemands dans les camps de Sibérie...

06/2012

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Philosophie

Journal de pensée (1950-1973). Coffret en 2 volumes

Tome 1 : Ce journal, qui a accompagné Arendt depuis 1950 et pendant vingt-trois ans, n'est pas un journal intime auquel elle confie ses pensées, mais le journal-atelier dans et par lequel elle invente sa pensée. Elle y fait flèche de toutes les langues, selon le moment et la chose ; et de tous les styles, de l'aphorisme au poème, du résumé fulgurant au chantier du commentaire. Elle va droit au but, du plus strict au plus tendre, en prise sur toute l'histoire de la philosophie. On assiste ici à l'invention féminine d'un nouveau genre philosophique : le registre probe et somme toute heureux des exercices préliminaires à l'accouchement d'un pensée. Tome 2 : Septembre 1951 : " Trois aspects à distinguer. L'aspect historico-mondial : on en fait pas d'omelette sans casser d'œufs. L'aspect moral : ce que tu ne veux pas qu'on te fasse, ne l'inflige à personne d'autre non plus. L'aspect politique : l'affaire d'un seul est l'affaire de tous. " Mai 1952 : " Ne suis que l'une / de ces choses / de ces infimes / issue / d'exubérance. / Serre-moi en tes mains, / qu'elles surgissent / exultant / jusqu'au succès / quand tu as peur. " Février 1955 : " Machiavelli lehrt, ' "how not to be good ", weil " godness " sich verbirgt, vin der öffentlichichen Sphäre zurückzieht, im Verborgenen " blüht " etc. Mars 1955 : " Dès lors qu'on a commencé à penser, les pensées arrivent comme des mouches et elle nous sucent le sang. " Novembre 1968 : " L'Etre se manifeste comme la Pensée (Martin Heidegger). ET comment se manifeste la pensée ? "

09/2005