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Kel Carpenter

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Moyen Age

Guillaume le Maréchal Tome 3 : La soie des templiers

" Jubilatoire et sensuel. " Daily Mail Dans cette glorieuse aventure, l'autrice à succès Elizabeth Chadwick transporte le lecteur dans la Jérusalem médiévale, ce qui ravira tous les fans de Ken Follett et Philippa Gregory. Angleterre, 1219 Allongé sur son lit de mort, Guillaume le Maréchal, le plus grand chevalier d'Angleterre, se remémore son pèlerinage en Terre sainte et les linceuls en soie provenant des Templiers qu'il a rapportés trente ans auparavant... Jérusalem, 1183 Dans la plus sainte de toutes les villes, Guillaume et son frère, Ancel, se retrouvent mêlés aux intrigues sournoises et aux ambitions dévastatrices des puissants qui gouvernent le royaume. Impliqué dans une histoire avec la dangereuse Paschia de Riveri, concubine du plus haut dignitaire religieux du pays, Guillaume s'engage sur un chemin si périlleux qu'il ne semble pas y avoir de retour possible pour lui, ou pour son frère. Tous deux paieront un prix terrible et leur seule chance de revoir leur foyer dépendra des linceuls des Templiers. Vérité historique et romanesque s'entremêlent à la perfection sous la plume d'Elizabeth Chadwick. Elle contribue ainsi à la redécouverte de celui qui fut considéré, de son vivant, comme " le meilleur chevalier du monde ". " Eblouissant, fascinant et extrêmement réjouissant ! " Barbara Erskine " Lorsqu'on lit un roman d'Elizabeth Chadwick, on sait que l'on va vivre une expérience inédite. Des personnages extrêmement forts et l'impression d'être propulsé au coeur du Moyen Age. " Daily Telegraph " Une histoire vraie, extraordinaire et merveilleuse... J'ai vraiment eu l'impression d'avoir chevauché aux côtés de Guillaume le Maréchal, et ma propre vie en a été enrichie. " Richard Lee, fondateur de la Historical Novel Society.

07/2023

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Sciences politiques

Chroniques barbares. Tome 17, Le principe du tout à l'ego

Saisir l'air du temps en peu de mots est un exercice de haute voltige qui nécessite un certain talent dont n'est pas dénué notre ami Philippe Randa. Je sais bien qu'Antoine Blondin aimait à dire qu'il n'avait pas le temps de faire court. Pourtant ses magnifiques chroniques sur le tour de France nous prouvent le contraire. Comme quoi ! Philippe Randa ne fait pas court par nécessité, il le fait parce qu'il n'entend pas donner à l'événement une importance qu'il ne mérite pas. Car ces chroniques, dont la plupart ont paru dans le quotidien fortement réactionnaire Présent, ne sont jamais que le reflet de notre triste condition humaine au cerveau un tantinet néandertalien. C'est-à-dire qu'il a conservé ses instincts de chasseur et plus sûrement encore de tueur. Quoi qu'on en dise donc, aux antipodes de cette idéologie délétère qui rêve de nous aseptiser et de réduire tous les hommes à des bouffeurs de pissenlits. Une chose est sûre à la lecture de toutes ces chroniques, l'homme n'est ni bon ni mauvais. Plutôt mauvais, n'en déplaise à Jean-Jacques Rousseau, car c'est bien l'homme qui pourrit la société. D'ailleurs, ces billets "randaniens" sont bel et bien le triste ou joyeux reflet de notre folie ordinaire. A y regarder de près, toutes ces chroniques dépassent leur objet même pour nous entraîner dans une sorte de bestiaire de la condition humaine à l'ère atomique du supermarché et de nos démocraties qui ont soudainement oublié que le peuple existe. Big Brother est de retour. Heureusement que Philippe Randa est là pour tirer la sonnette d'alarme.

03/2020

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Sciences politiques

Le commerce des armes : un business comme un autre ?

Il est impossible de déterminer le nombre d'armes à feu qui circulent dans le monde mais une chose est certaine : il n'y en a jamais eu autant ! Selon des estimations récentes, il y en aurait aujourd'hui plus d'un milliard. Et si l'on considère les quantités qui sortent des arsenaux chaque année, ce flux n'est pas près de diminuer. Lorsqu'on parle du commerce des armes, on imagine souvent des deals entre des types louches au fond de parkings sombres, avec des valises qui transitent d'un coffre à l'autre et des billets qui changent de mains... Bien entendu, cela existe mais cela reste plutôt marginal, la majorité du commerce des armes étant bel et bien légale. On distingue trois types de commerce : le légal (qu'on imagine blanc comme neige), l'illégal (le marché noir) et entre les deux, on pourrait dire qu'il y a cinquante nuances de gris... Ce secteur opaque, qui brasse des sommes colossales et où règne le culte du secret (défense), pose beaucoup de questions. Car oui, les armes produites ici tuent parfois des gens de l'autre côté du globe en dépit des règles de droit. Et oui, dans certains cas, les exportations vers des "pays sensibles" se font en connaissance de cause. Entre préservation d'intérêts économiques et respect des droits humains ; entre les engagements pris au niveau international et la réalité dans la pratique, il y a des marges et des contradictions. Face à cette complexité, le GRIP a jugé important que les citoyens en découvrent quelques rouages, pour leur permettre de mieux comprendre et peut-être d'influer sur les décisions, parfois discutables, que prennent les autorités en la matière. Nous vous invitons à plonger dans ce monde assez mal connu du commerce des armes... Suivez le guide !

10/2019

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Livres 3 ans et +

Le Rossignol de l'Empereur ; Blanche-Neige ; La Belle et la Bête ; La Trompe de l'éléphant. Avec 1 CD audio

Retrouvez 4 des plus beaux contes du monde, interprétés avec tendresse et humour par Marlène Jobert. Ce livre est accompagné d'un CD et d'un flashcode pour écouter et réécouter les histoires. Le Rossignol de l'Empereur Tout près d'un beau palais de l'empereur de Chine vit un oiseau dont le chant délicieux charme tous ceux qui l'approchent. Toute la cour en est émerveillée. Oui mais voilà, le jour où le maître de musique offre à l'empereur un oiseau mécanique, le vrai rossignol disparaît. L'empereur se met à dépérir : son ami le bel oiseau reviendra-t-il un jour le consoler ? Blanche-Neige Peau blanche comme la neige, cheveux noirs comme l'ébène, Blanche-Neige est vraiment la plus jolie des princesses ! Pour échapper à la jalousie de la reine, elle va pourtant devoir se réfugier chez les sept nains dans la forêt. Et, grâce à eux, elle pourra peut-être épouser le beau prince charmant ! La Belle et la Bête Comment une aussi jolie jeune fille que la Belle pourrait-elle aimer cette horrible Bête ? Car, pour sauver son père imprudent qui lui a volé des roses, la voilà retenue prisonnière dans le château du monstre. Pourtant, plus les jours passent, moins la Belle a peur : mais qui se cache vraiment sous le masque de la Bête ? La Trompe de l'éléphant Les éléphants sont vraiment de superbes animaux. Et s'ils ont de si jolies trompes, c'est grâce à un petit éléphanteau plein de malice et de curiosité. Venez donc suivre ses drôles d'aventures sur les rives du grand fleuve Limpopo ! Venez rencontrer les animaux qu'il va croiser sur sa route, comme l'oiseau Kolokolo, le python bicolore, ou encore... le terrible crocodile !

10/2019

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Jardinage

Mon jardin malin écolo

Jardin malin et écolo Compostage, paillage, engrais verts, préservation de la biodiversité, plantation de haies fruitières, plessage, poulailler, collecte des déchets verts, nichoirs à oiseaux et cabanes à hérissons, apprenez à jardiner malin et écolo en respectant la nature et en vous servant de ce qu'elle vous offre ! Exit les produits toxiques, chimiques et pesticides. Misez sur des astuces efficaces et naturelles avec des solutions à portée de main qui créeront un environnement propice à la faune et la flore et transformeront votre jardin en un havre de bien-être. Ouvrez l'oeil et observez le vivant se déployer. Ce que vous preniez pour des mauvaises herbes (orties, consoude, plantain) peut devenir votre allié pour créer l'abondance. Quelques poules vous permettront de recycler vos restes. La paille, les feuilles et les tontes de gazon mettront votre sol à l'abri des intempéries pour éviter le gel et le nourrir. Un peu d'imagination pour bricoler des outils, de l'huile de coude, une touche de fantaisie décorative pour agrémenter vos espaces naturels, autant d'ingrédients qui valoriseront votre jardin. Les auteurs vous livrent leurs secrets et astuces pour nourrir votre sol grâce à une gestion organisée de vos déchets, pour créer des refuges de biodiversité, prendre soin de vos plantes, mettre en oeuvre des dynamiques vertueuses afin de créer de l'abondance au jardin et de multiplier le vivant pour partager avec les autres. Un ouvrage qui comporte une centaine de photographies pour initier les amoureux de la nature à ces pratiques écologiques. Chloé Chamouton-Meillarec est journaliste, elle a collaboré pour plusieurs revues consacrées au développement durable, à l'écologie : Habitat Naturel, Referencecamping, Actuel HSE Arnaud Meillarec a créé un jardin-forêt, refuge de la biodiversité, alliant légumes, plantes pérennes et arbres fruitiers. Il anime des ateliers et des conférences sur le jardinage avec le vivant.

09/2019

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Guides étrangers

Catalogne

Tous les jours, des spécialistes du National Geographic visitent le monde, s'immergent dans un pays pour y prendre le pouls de sa culture, de son histoire et de sa population. Vous pouvez faire vôtre l'expérience sans égale des guides de voyage National Geographic et organiser votre voyage à partir de ce panorama complet de la Catalogne, qui vous permet d'adapter votre itinéraire au temps dont vous disposez ainsi qu'à vos centres d'intérêt. Vivre des expériences inoubliables, qu'il s'agisse de visiter les sites archéologiques romains aux environs de Tarragone, de pratiquer le ski alpin ou nordique au coeur d'une station des Pyrénées, de dénicher une crique paradisiaque ou de vous recueillir dans les monastères pluriséculaires de la route cistercienne. Vous inspirer des conseils émis par les photographes, auteurs et explorateurs du National Geographic sur leurs lieux favoris et la manière d'y accéder, et plus encore. Suivre les idées d'excursions à pied ou en voiture, agrémentées de cartes en couleurs et de descriptions des sites, comme par exemple le Vieux Barcelone, le circuit à travers le massif des Gavarres ou encore la route du parc naturel de la serra del Montsant pour découvrir villes, villages, espaces naturels et monuments classés. Partir, hors des sentiers battus, à la découverte de Cadaquès et Figueres sur les traces de Dalí, de la route du modernisme et des chefs-d'oeuvre de Gaudí, ou de la dynamique Barcelone, tout à la fois moderne et gothique. Consulter les encadrés qui, à chaque début de chapitre, récapitulent les sites et activités à ne pas manquer. Admirer les innombrables photographies et cartes qui donnent à voir le meilleur de chaque site et faciliteront vos choix.

09/2019

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Poésie

Materia prima

"Je ne me sens plus capable de composer ce livret comme j'ai pu le faire pour les précédents Je cherche à me débarrasser de ce témoignage de nos faiblesses et les offrir en pâture A ceux qui auront l'envie de les lire. Ce n'est pas vraiment pour la postérité, mais pour témoigner que l'homme fut parfois bon aussi par contraste à son devenir. Derrière ce testament se cache un monde de matière noire de vie, c'est là que je me rends". Le 17 novembre 2020, CeeJay nous envoie en vrac l'ensemble de ses derniers textes afin que nous puissions en composer un recueil. Le projet porte le titre global de "Matière noire" , et sera publié en 2021. Le 19 novembre, je lui propose d'en extraire une partie afin de réaliser au plus vite, si possible de son vivant encore, le bookleg 162, qui serait son premier bookleg. Je lui propose le titre de transition "Materia prima" , qui lui plaît. Sa satisfaction à ce moment-là reste gravée dans mon coeur et ma mémoire. Il me dit "Oui parce que je n'en ai pas encore" , pour me dire combien il désirait depuis longtemps avoir, aux côtés de ses livres souvent imposants et épais, un de ces "petits objets" si accessibles. Le lendemain, le 20 novembre 2020, nous étions ensemble avec son fils Paulo et son ami Fabian Di Maria pour accompagner ses derniers souffles sur ce plan-ci de l'existence. Sur son lit doré je venais de déposer la maquette de couverture de ce livret. J'ai ensuite partagé la co-sélection des textes de ce bookleg avec 5 jeunes poètes qu'il affectionnait particulièrement : Fabian Di Maria, Aurélien Dony, Stephen Graff, Kev La Raj et Jérémie Tholomé. (- David Giannoni)

12/2020

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Histoire internationale

Martin Bormann. L'homme de confiance d'Hitler

Martin Bormann est la seule figure majeure du nazisme a n'avoir fait l'objet d'aucune biographie depuis quarante ans. Les rares écrits sur lui se cantonnent à un propos moraliste : Bormann le pire des nazis, plus cruel que Hitler dont il aurait été le "mauvais génie" . L'auteur utilise de nombreuses archives, en historien, en établissant des faits et en laissant le lecteur tirer ses propres conclusions. Il démontre que Hitler était bel et bien son propre maître en politique. Bormann est son instrument docile. Son ascension, à partir d'une embauche comme secrétaire-dactylographe au siège du Parti nazi à l'âge de 29 ans, tient non pas à l'arrivisme que tous lui prêtent mais à sa foi nazie et à sa capacité de la mettre au service de deux dirigeants successifs, Rudolf Hess, puis Hitler lui-même. Chemin faisant, Bormann est devenu l'intime du dictateur en gérant ses finances et ses domaines. Donc au courant de beaucoup d'aspects du IIIe Reich restés obscurs, et que cette biographie propose d'éclairer. Sa réputation de "mauvais génie" n'est cependant pas sans fondement. Il est ce qu'on appelle en politique un "fusible" , un collaborateur qui concentre le blâme pour les reproches suscités, à tort ou à raison, par les décisions du chef. Sauf que ce fusible ne fond jamais ! La carrière de Bormann culmine avec un titre de "secrétaire du Führer" obtenu en 1943. Ancien élève de l'ENS, docteur en histoire et habilité à diriger des recherches, François Delpaétudie depuis trente ans le Troisième Reich et la Seconde Guerre mondiale. Il a publié une biographie de Hitler (Grasset, 1999) et chez Nouveau Monde la première édition scientifique de ses Propos intimes et politiques (2018) et Hitler et Pétain (2019).

10/2020

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Histoire de France

L'oeil blessé. Politiques de l'iconoclasme après la Révolution française

Après la Révolution française, le " vandalisme " est répudié et la " guerre aux démolisseurs " lancée avec emphase. Pourtant, au fil d'un XIXe siècle convulsif, des statues sont bel et bien déboulonnées, des bustes brisés, des emblèmes martelés, des drapeaux brûlés, des cocardes arrachées et piétinées. L'iconoclasme est certes miniaturisé et négocié, mais il se répète avec insistance. De la Restauration à la Commune de Paris, la destruction des signes de l'adversaire devient le lot commun de la politique. Que détruisent, alors, ces " iconoclastes modernes " ? Avec quels gestes s'attaquent-ils aux images et aux signes visuels ? Que visent-ils à travers eux ? Quelle puissance et quelle vitalité attribuent-ils aux images ? Quels effets croient-ils produire sur le monde social et sur les rapports de pouvoir ? Toutes ces questions prennent une singulière acuité au XIXe siècle : la fragilité des pouvoirs, les profondes poussées démocratiques, la transformation du rapport au passé, la laïcisation graduelle de la société, la reproductibilité technique des images dessinent un nouvel iconoclasme. Nourri d'archives vivantes et sensibles, l'ouvrage ne se contente pas d'exhumer des gestes oubliés ou effacés de l'histoire. Il définit le paysage des signes conflictuels et les regards portés sur eux. Il construit, surtout, une grammaire de l'iconoclasme qui résonne fortement avec notre présent. Dans des conjonctures fluides où la souveraineté parait disponible, les iconoclastes s'attaquent aux signes qui la rendent visible et s'affirment eux-mêmes comme souverains. Ils épurent aussi les images du passé lorsqu'elles infligent une " blessure " morale à l'oeil du regardeur. A d'autres moments, ils cherchent plus simplement à entrer par effraction dans l'espace public, sans autre espoir que de prendre la parole en s'attaquant à des signes intolérables.

05/2019

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Histoire ancienne

Antonin le Pieux, 138-161. Le siècle d'or de Rome

Entre Hadrien et Marc Aurèle, figures emblématiques du monde romain, Antonin le Pieux mérite une place de choix dans la galerie des empereurs. Il laissa d'ailleurs un souvenir inoubliable à ses successeurs qui firent figurer son surnom dans leur dénomination. Issu d'une famille de riches propriétaires fonciers de la région de Nîmes, administrateur reconnu, il siégea fréquemment au conseil d'Hadrien qui appréciait sa modestie et ses capacités et qui le désigna pour lui succéder, même si dans l'esprit de ce prince, il devait être un empereur en transition. Monté sur le trône à cinquante et un ans, ce bel homme séduisant, amoureux de la nature, héritait d'un empire prospère et en paix avec ses voisins. Grand seigneur humaniste, il faisait confiance aux hommes et, devenu empereur, a continué à vivre modestement. Il a pourtant dirigé d'une main ferme le monde romain pendant prés d'un quart de siècle, en accentuant assez nettement l'orientation monarchique du régime. Il avait un grand souci des finances de l'État qu'il administra avec rigueur, mais il prit garde à ne pas augmenter les revenus de la république aux dépens du patrimoine des particuliers. Il veilla scrupuleusement au bon fonctionnement de l'administration municipale sur laquelle reposait la prospérité. Considérable, son oeuvre juridique fut très novatrice sur bien des points. Antonin, dont on donna le nom à la dynastie qui régna pendant tout le IIe siècle - le " siècle d'or " de l'Empire - n'a pas démérité, loin de là ! Jouissant d'un prestige considérable parmi les habitants du monde romain et parmi les rois-clients qui vivaient au-delà des frontières, loué par tous de son vivant, encore rangé dans l'Antiquité tardive parmi les " bons empereurs ", il est resté ensuite pendant trop longtemps un empereur méconnu. La présente biographie lui rend justice.

01/2005

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Littérature érotique et sentim

Destination Happy End

Frissons et passion sur la Route 66 A quatre-vingts ans, Kathleen a besoin d'une aventure. Sa fille Liza insiste pour lui trouver une maison de retraite, alors qu'elle veut précisément le contraire : voyager ! Comme lorsqu'elle partait aux quatre coins du monde pour animer son émission touristique. C'est là qu'elle se sentait libre et vivante. Alors au diable les convenances : cet été, elle partira sur la célèbre Route 66, direction la Californie ! Liza est morte d'inquiétude. Sa mère n'est pas raisonnable ! Pourquoi ne se satisfait-elle pas d'une vie paisible, comme elle ? Quoique, entre son travail, son mari et ses deux filles, Liza s'épuise à s'occuper des autres. Et c'est sûrement pour ça que Kathleen lui a laissé son cottage en bord de mer, dans le voisinage d'un séduisant chanteur : dans l'espoir que Liza se laisse gagner par la tentation et envoie, elle aussi, tout balader... A vingt-cinq ans, Martha n'aurait jamais espéré trouver un job aussi excitant : conduire une vieille dame excentrique à travers les Etats-Unis ! L'occasion rêvée de quitter ses parents et un ex trop collant. Mais lorsque qu'un bel auto-stoppeur croise sa route, les doutes la reprennent. Si loin de chez elle, peut-elle se permettre de se laisser gagner par la passion ? A propos de l'autrice Autrice fréquemment citée par USA Today, la Londonienne Sarah Morgan a conquis ses nombreux fans grâce à ses histoires finement tissées d'humour et d'émotion intemporelle. Elle a vendu plus de 21 millions de livres à travers le monde. Enfant, Sarah rêvait de devenir écrivain et, bien qu'elle ait pris des détours avant d'y parvenir, elle vit à présent son rêve.

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Littérature française

Les Mal-aimants. Néo-roman

Dix beaux jeunes gens s'isolent en Toscane, sur les hauteurs de Florence, et se racontent des histoires (de sexe, bien entendu). S'agit-il du Décaméron, que Boccace situait pendant la grande peste de 1348 ? Non, nous sommes autour de l'an 2000 à la Villa Malin et nos amis, pensionnaires du hasard, orphelins privés de catastrophe, jouissent du bel été italien sans rien faire... Mais ce " rien " est-il matière à écrire ? Nos petites histoires navrantes ont-elles un lien avec l'autre histoire ! Plaisir simple du livre de l'été : la paresse de nos vacances s'y double d'un vrai roman d'aventures avec complots, masques, combats au sabre ou au pistolet, galopades et gaillardises bien troussées. Au bordel sous Napoléon 1er, un duo saphique, Coralie et Delphine, charme deux clients qui ont le même nom : Fourier et Fourier. Charles et Joseph inventent la même chose : des " séries ". Des séries mathématiques pour Joseph, pionnier de la physique moderne et des statistiques ; des " séries passionnées " pour Charles, l'utopiste de la liberté sexuelle ; des séries de séries qui exaltent " la propagation de la chaleur ", sexes en rut, fûts de canon. De l'amour à la guerre, entre France et Italie, l'ironie cruelle de l'Histoire modifie les lois de l'attraction magnétique : les aimants se repoussent au lieu de s'attirer. De nos jours, les " séries " ne sont que télévisées. Fade ou grotesque, la comédie du savoir et de l'art ne cultive plus que notre mélancolie. Néanmoins, polarisés ensemble, Bien-pensants et Mal-aimants, en avance ou en retard d'un siècle ou d'une génération sur le Grand Soir de l'amour libre, croient toujours au Paradis.

04/2008

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Littérature étrangère

La Vénitienne et autres nouvelles. Précédé de Le rire et les rêves et de Bois laqué

Ce recueil réunit les premiers textes de prose écrits en anglais par l'auteur de Lolita mais également des nouvelles russes restées inédites, ou bien n'ayant pas refait surface depuis leur publication, au début des années vingt, dans différents journaux émigrés de Berlin. Dans ces nouvelles, il flotte un air de nostalgie et de haute poésie, et comme la prémonition que le rire et le lyrisme désenchanté sont les grandes figures de style d'une littérature de l'exil. Les protagonistes sont pour la plupart des artistes ou de jeunes expatriés, partagés entre plusieurs lieux de résidence, Berlin, l'Angleterre, Zermatt, un port du sud de la France ou bien les anciens domaines d'une enfance russe. Invariablement, la mémoire, sinon son reflet poétique, apaise comme un baume réparateur les plaies encore ouvertes de l'expatriation. Ainsi, dans Le lutin, un esprit des forêts russes vient rendre visite au narrateur dans son pays d'adoption. Dans Bruits, évocation admirable d'une liaison de jeunesse en Russie, Nabokov paraît trouver le secret de son art : rendre l'ordinaire extraordinaire. Dans Un coup d'aile, Kern voit sa vie comme "une suite mouvante de paravents multicolores". Dans La Vénitienne, Nabokov installe les trompe-l'oeil et les pièges de son oeuvre future. Littéralement fasciné par un portrait de dame de Sebastiano del Piombo dans un château anglais, un étudiant de Cambridge pénètre dans le tableau puis se fige et disparaît dans la réalité de l'art. Comme dans Bois laqué et Le rire et les rêves, deux essais qui ont valeur de manifeste littéraire, Nabokov s'interroge sur le pouvoir de transfiguration de la littérature et paraît ouvrir ici une large fenêtre sur la mise en abîme de ses univers secrets.

03/1991

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Littérature française

Deux enfances à la campagne. Une enfance en Touraine et dans le pays berrichon, Une enfance dans le Perche sarthois

Années trente à quarante, en Touraine : une enfant d'ouvrier dans un quotidien difficile qui va s'assombrir un peu plus dans la tourmente de la guerre. Par la force des choses, à vingt-trois ans, Annie Massé deviendra chef de famille. Elle ne peut compter que sur elle-même pour affronter toutes les corvées de la maison. Malgré tout, la solidarité des voisins existe bel et bien... Le souvenir d'une réunion de famille, d'une odeur de pomme qui mûrit, d'un bouquet de lilas qui embaume la pièce suffit à son bonheur. Années cinquante, le Perche sarthois, un enfant de paysan dans un monde en pleine mutation. La campagne s'industrialisait, le paysan devenait tributaire des banques, des subventions de la politique agricole commune. Le citadin se moquait, jalousait ces culs-terreux qui vivaient au grand air et bénéficiaient d'aides à tout-va. Cela ne facilitait pas les relations quand on était coincé sur la terre et qu'on enviait les camarades de la ville vivant dans le confort. Ils deviendront néanmoins des défenseurs de la nature. Quarante ans plus tard, Daniel Esnault se souvient. Il relate la fierté du sang paysan qui coule dans ses veines et aussi, parfois, la honte de son milieu d'origine qui le repliait alors sur lui-même. Daniel Esnault est un amoureux du terroir. Il a déjà écrit la mémoire de la ferme où il est né, La promesse dans la cabane, et la vie des ouvriers de la fonderie de son village natal, Goules noires et paysans. Ce dernier ouvrage a obtenu le prix littéraire 2008 des Ecrivains-ruraux. Défenseur de la sauvegarde du patrimoine des Anciens, sollicité pour mettre en valeur une mémoire familiale, il fait un récit vrai montrant le courage d'un enfant dans la tourmente de la Deuxième Guerre mondiale.

10/2011

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Histoire internationale

Le fils oublié de Trotsky

Trotsky eut deux fils. Les biographes connaissent tous l'histoire tragique de l'aîné, Léon Sedov, militant actif de la IVe Internationale, qui suivit son père dès le début de son exil, en 1929. Il fut assassiné par le NKVD en 1938 dans une clinique parisienne. Mais on ignorait tout du destin de Serge Sedov, le cadet, resté en URSS malgré le départ forcé de son père et la traque lancée contre lui et ses soutiens à travers le globe. Du reste, à Mexico, où il se réfugia finalement avant de mourir assassiné à son tour, le vieux Trostsky pensait que " s'il y avait chez Serioja (Serge) un intérêt politique actif, un esprit de fraction, toutes ces pénibles épreuves se justifieraient. Mais ce ressort intérieur lui manque totalement. Ce qui arrive lui est d'autant plus pénible. "Comme le révèle ce livre, cet " apolitisme " supposé de Serge Sedov a permis de masquer longtemps la vérité. Car Serge Sedov, qui préférait le football aux arcanes du parti bolchevique, fut bel et bien victime d'une machination de la police politique de Staline. Accusé d'avoir " empoisonné des ouvriers " et organisé des sabotages, Serge refusera d'endosser ces charges extravagantes et d'avouer la moindre culpabilité. Il échappera donc au procès public, au cours duquel les staliniens souhaitaient voir son nom traîné dans la boue, mais pas au jugement ni à la sentence : il sera fusillé le 29 octobre 1937. Il priva ainsi Staline d'une part de sa vengeance, mais Trotsky, lui, n'en sut jamais rien. Ce livre reconstitue pour la première fois les derniers mois d'une victime de la guerre que se livraient les deux héritiers de Lénine, une victime tombée dans l'oubli des grandes purges de la fin des années 1930.

01/2012

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Religion

L'approche théologique de Jean-Marc Ela et sa pertinence en Afrique. Cri de l'homme et cri de la terre

Le paradigme théologique du cri de l'homme de Jean-Marc Ela nous amène finalement à la conviction qu'un continent évangélisé se perçoit dans sa capacité d'écoute et d'accueil des plus fragiles ; qu'une société évangélisée se reconnaît à travers la pratique de la justice sociale, l'attention qu'elle porte aux pauvres, aux handicapés, aux assujettis, aux marginalisés, aux démunis. Un monde évangélisé se reconnaît à sa sensibilité aux cris des oppressés et des laissés-pour-compte. Dans l'approche théologique d'Ela, la vie sociale devient donc le baromètre qui donne un indice de perception de la foi des personnes vivant de cette société. Ce n'est pas seulement le nombre des baptisés, ni les messes pleines bruyamment animées, ni la multitude des sacrements administrés par an, ni les sermons enflammés, ni le catéchisme sans cesse rabâché, qui permettent de voir le degré de foi d'un peuple, mais la réalité sociale. Une vie de foi librement et consciemment assumée se vérifie dans sa capacité à transformer l'existence sociale. L'existence sociale devient ainsi le reflet et le miroir du degré de foi individuelle. Une foi individuelle qui n'aboutit pas à un changement performatif de la réalité sociale risque d'être bel et bien morte. Le christianisme chez Ela n'est pas seulement un message, mais il est une vie. Etre chrétien doit signifier et modifier quelque chose dans le rapport de l'homme avec l'autre, avec la société civile et avec la nature. C'est dans le monde d'ici-bas que Dieu nous appelle à coopérer à la construction du règne de Dieu par l'instauration de la justice, dans l'éveil permanent de notre sensibilité au cri des pauvres et au cri de la nature.

10/2020

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Sciences historiques

Réintégrer les départements annexés. Le gouvernement et les services d'Alsace-Lorraine (1914-1919)

Annexée à L'Empire allemand à la suite du traité de Francfort signé en 1871, l'Alsace-Lorraine devient une question politique de premier plan Lorsqu'éclate, au cours de l'été 1914, la Première Guerre mondiale. La prise de Mulhouse Le 7 août 1914, si elle suscite un bel enthousiasme et accrédite un temps l'idée d'une victoire rapide sur l'Allemagne, représente aussi l'occasion d'un premier contact entre les troupes françaises et les Alsaciens-Lorrains. Tandis qu'une partie de la Haute-Alsace est désormais administrée par les armées françaises, cette confrontation avec le terrain permet de prendre la mesure des problèmes administratifs et juridiques que soulèverait un retour à la France des pays annexés dans leur totalité. Par "services d'Alsace-Lorraine", on entend l'ensemble des administrations civiles chargées des affaires de ce territoire. L'histoire de ces institutions, chargées d'abord d'un travail de préparation et de prévision, investies au lendemain de l'armistice du 11 novembre 1918 d'un pouvoir d'administration, constitue la matière de cet ouvrage. Les institutions mises en place à partir de 1914 ont-elles accompli La mission qui leur était impartie ? De par leur organisation et les personnalités sur lesquelles elles se sont appuyées, étaient-elles suffisamment qualifiées ? Peut-on apprécier la part des erreurs administratives dans la montée du "malaise alsacien-lorrain" au printemps 1919 ? L'étude des organisations chargées d'administrer les "pays annexés" nécessite toutefois de considérer l'arrière-plan historique et institutionnel dans lequel elles s'inscrivent : celui d'un territoire intégré tant bien que mal à l'Empire wilhelminien, au coeur d'une imagerie française sentimentale et teintée de revanchisme, celui d'un possible laboratoire des réformes institutionnelles engagées par une IIIe République tentée parla voie de la régionalisation et de la réforme de l'Etat.

11/2019

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Littérature française

Le grand Nord-Ouest

Fin des années 1930. Lorna del Rio quitte précipitamment les beaux quartiers d'Hollywood avec la petite Jessie et fonce vers le Grand Nord-Ouest du Yukon et de l'Alaska, sur les routes, par mer et jusque sur les anciennes pistes indiennes. Son périple croise les légendes de l'épopée de l'or et des trappeurs d'antan, avec pour seul guide une mystérieuse carte folle et ses munitions de première nécessité : son étole de vison, sa trousse à maquillage, son colt, une fortune volée dans le coffre d'Oswald Campbell, feu l'obèse papa de Jessie ; et surtout une sacoche pleine de vilains secrets. D'où vient-elle, que fuit-elle ? Que cherche l'intrépide pin-up, qui change de nom à tout bout de champ et ment comme elle respire ? L'histoire de cette avale, c'est Jessie qui, quinze ans plus tard, un soir d'avril 1954, la raconte à Bud Cooper, dans la banlieue d'Anchorage. Car qui d'autre que Bud tendrait l'oreille pour comprendre ce qu'a vécu Jessie, l'année de ses six ans, protégée par Kaska, l'Indienne gwich'in, puis réfugiée dans une autre tribu, et enfin exfiltrée par l'homme que le FBI a payé pour "délivrer" la fillette ? Roman de la mémoire et des dernières frontières, des légendes et des mythes amérindiens, Le Grand Nord-Ouest invite également en filigrane entre ses pages, où plane l'ombre de Jack London, toute une galaxie de figures de fiction où l'Alice de Lewis Carroll rencontrerait le Petit Chaperon Rouge, Peau d'Ane ou Ali Baba, mais aussi le Kid de Chaplin et Citizen Kane. Avec ce magistral nouveau roman, Anne-Marie Carat convie une fois de plus le lecteur à un éblouissant voyage.

08/2018

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Littérature française

Dieu, les affaires et nous. Chronique d'un demi-siècle

Il est démocrate, il est libéral : cet écrivain n'a jamais cessé d'affirmer ses convictions. Si l'idée de faire de la politique ne lui a pas traversé l'esprit, le spectacle de la politique, du combat des idées, de la marche du monde l'a fasciné. Il s'est toujours engagé. Nous sommes liés au monde et il nous faut participer au grand jeu des événements qui nous entourent parce que nous dépendons de l'histoire et que l'histoire dépend de nous. Ces textes surprennent par leur fraîcheur et leur allant. Dix ou trente ans après, ils continuent d'exciter l'esprit et de donner les causes des événements actuels. On y trouvera des portraits de grands hommes, des reportages à l'étranger, bien sûr des commentaires et des prises de position sur la politique intérieure française. Il faut relire les écrits passés (et toujours actuels). Sinon comment juger ceux qui jugent et voir s'ils ont eu tort ou raison ? Comment savoir si un commentateur de l'actualité porte un regard juste sinon en vérifiant après coup ses analyses et ses prévisions ? Pour dire s'il est équitable, il faut attendre que la passion tombe et que l'histoire ait au moins commencé à faire son oeuvre. C'est donc un bel exercice de vérification auquel se livre l'auteur. Il s'est parfois trompé. Sur plusieurs points, les faits lui ont donné raison. Pendant toutes ces années, Jean d'Ormesson a observé le monde et les hommes et les femmes qui nous gouvernent. Prenez parti, dit-il, et trompez-vous sans trop de bassesses. Ceux qui ne défendent pas leurs amis sont ignobles. Ceux qui ne défendent que leurs amis sont aveugles. Il faut se débrouiller dans ce labyrinthe. C'est ce qu'on appelle l'honneur des hommes.

08/2015

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Sciences historiques

Les Frondeuses. Une révolte au féminin (1643-1661)

Amazones glorieuses, intrigantes perverses: que n'a-t-on dit et écrit de la Grande Mademoiselle ou de la duchesse de Chevreuse ? Mazarin lui-même se serait exclamé en 1651: "Plus jamais je ne me fierai à des putane", comme si "putains" et "dames" étaient synonymes ! Sophie Vergnes balaie tous ces stéréotypes et ces préjugés pour nous offrir la première histoire de la Fronde (1648-1653) écrite au féminin; une Fronde élargie chronologiquement, de 1643 - une femme, Anne d'Autriche, arrive à la tête de l'Etat - jusqu'à la prise de pouvoir de Louis XIV en 1661, quand triomphe un ordre absolu qui est aussi, très largement, un ordre masculin. En ce milieu du XVIIe siècle, les femmes entrent bel et bien en politique et se métamorphosent en combattantes: la duchesse de Longueville, soeur du Grand Condé, se comporte comme un véritable chef de guerre, nouant des alliances avec l'étranger et n'hésitant pas à s'exposer aux mousquerades à Bordeaux ; quant à la Grande Mademoiselle, elle ordonne le fameux coup de canon du haut de la Bastille contre les troupes royales en juillet 1652. Les Frondeuses jouent aussi un rôle majeur comme médiatrices et négociatrices. Elles se révèlent alors de véritables professionnelles de l'intrigue, expertes en pratique du secret, du double langage, des allégeances multiples et contradictoires, du travestissement et de la correspondance clandestine. Avec ces quinze portraits de Frondeuses en action, Sophie Vergnes réécrit l'histoire de ce mitan effervescent du Grand Siècle et nous démontre que le devoir de révolte se décline aussi au féminin, avant que Louis XIV n'impose, avec l'ordre royal restauré, la soumission à la toute-puissance masculine ou la retraite religieuse. Alors, nombre d'anciennes Frondeuses se convertissent au jansénisme mais c'est un autre moyen pour elles de marquer leur différence et leur liberté.

10/2013

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Littérature étrangère

Adios mexico

Gil Baleares n'a pas la vie facile : un job épuisant, des ex envahissantes, un père en pleine crise d'adolescence et pas mal de dettes à régler. Mais il est têtu. Quand son père disparaît, il fait le serment de le retrouver - et de s'offrir, enfin, une vie digne de ses rêves. Gil Baleares est un privé à la masse, un bras cassé légèrement porté sur la bouteille et plus précisément sur la téquila, bref un amour d'homme. Chargé de retrouver la jeune Alicia del Moral, il essuie quelques plâtres et laisse traîner quelques cadavres sur sa route. Il finit par retrouver la fille et s'empare de l'argent de la rançon. Enfin, il va pouvoir acheter cette fameuse Tsuru Nissan couleur argent dont il rêve depuis la nuit des temps. Désormais à l'abri du besoin, il s'apprête à couler des jours heureux mais c'est au tour de son père, atteint d'Alzheimer, d'être kidnappé. La relation père-fils est conflictuelle : le vieux a des envies d'indépendance et d'amours adolescentes qu'il devient difficile de contenir... Cette folle recherche dans Mexico city se soldera par un échec. Le machisme, l'homophobie, les enlèvements, la corruption sont partout. Le ton n'est pas sans nous rappeler celui de Adios Hemingway de Leonardo Padura. Il y a aussi du Pepe Carvalho dans ce Gil Baleares. Les références au cinéma ponctuent le texte : Clint Eastwood, Bruce Lee... Ecrit à la première personne du singulier, on est immédiatement embarqué dans ce livre. L'humour est présent à chaque phrase. Et pourtant, à la manière de Tarantino, il y a du sang, de la violence, de la corruption. Une noirceur réjouissante !

10/2012

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Littérature étrangère

La cuisine totalitaire

N'allons pas croire que les Russes ne mangent que du caviar ! Bien au contraire, en Russie, le véritable symbole du luxe et d'un art de vie distingué, c'est l'ananas. Voilà un bel exemple de notre inculture quant à l'art culinaire de l'ex-U.R.S.S. Grâce à Wladimir Kaminer cette période est tout à fait révolue. " Pour organiser un dîner russe chez soi : il suffit d'acheter beaucoup d'alcool, des cornichons, d'appeler ses amis, d'inviter les voisins, de mettre la musique à fond et voilà, le tour est joué. " Auteur talentueux mais aussi papillon des nuits berlinoises, l'auteur guide son lecteur dans la joie et la bonne humeur au travers des " cuisines du monde " - Arménie, Géorgie, Ukraine, Lettonie, Ouzbekistan, Sibérie, etc. - et invite le profane à découvrir des régions et des peuples bien plus proches qu'on ne pourrait l'imaginer : " La cuisine arménienne se distingue par ses salades, ses herbes et ses épices considérées comme non comestibles dans le reste du monde. " Ou encore : " Le plus étonnant dans la cuisine ukrainienne était, et est toujours l'art de pouvoir concocter des plats délicieux en un minimum d'efforts. " Par de nombreuses anecdotes truculentes, Wladimir Kaminer nous rafraîchit la mémoire sur l'histoire mouvementée de ces pays marqués par le sceau du socialisme. Bien souvent, lorsqu'une page importante d'Histoire se tourne, c'est aussi des pans entiers de richesse et de traditions culinaires qui disparaissent. Wladimir Kaminer est soutenu dans sa tâche par sa femme Olga, qui apporte sa contribution aux meilleures recettes de ce recueil. Des rencontres inoubliables avec la cuisine soviétique et des recettes originales, rehaussées avec humour par les illustrations de Vitali Konstantinov : un vrai régal !

09/2012

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Littérature française

De pierre en pierre. Récit d'une venue au monde

Le livre de Gérard Lecointe est un incendie. On entend parler de ces "feux de dix heures", ceux dont les pompiers sont sûrs de venir à bout en dix heures de lutte. Mais on ne vient pas à bout de l'incendie que réveille Gérard Lecointe. C'est un incendie sauvage et maîtrisé tour à tour qui brûle sur son passage nos préjugés, puis couve sur de nouvelles terres. Gérard Lecointe nous raconte au quotidien la misère qu'il a vécue. En le lisant, on apprend tout autant qu'à la lecture des grands classiques, de ces lectures après lesquelles la vie n'est plus pareille parce que tout un monde est découvert et reconnu. Lire De pierre en pierre est une véritable expérience de la vie et de la pensée. Ça commence quand Gérard est enfant et qu'on ne veut pas de lui à l'école. Ça continue quand les services de la Dass veulent trop de lui et qu'il est placé. Ça se prolonge et ça s'aggrave quand Gérard, après les seules années un peu heureuses, semble-t-il, de son adolescence, revient chez ses parents et ne peut plus, ne veut plus, de ce monde d'où il venait pourtant. Alors, Gérard s'en va. Gérard part vivre dans la forêt pour fuir sa propre violence. Gérard s'en va de partout car il n'a pas de lieu où poser sa tête. Gérard est hors du monde, de ce monde si désiré qu'est celui des hommes. Jusqu'au moment où la vie menacera de le quitter. Le livre de Gérard Lecointe est un livre pudique qui raconte une " venue au monde " difficile et courageuse, un bel ouvrage d'éveil et d'éducation à l'humain.

04/2009

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Religion

Soeur Marguerite et l'école très spéciale de Brazzaville (1972-2004)

Née le 8 septembre 1926 à Roubaix, Soeur Marguerite Tiberghien entre dans la société des Filles de la Charité en 1950. Après 22 ans d'enseignement en France, elle part pour le Congo Brazzaville où elle va réaliser enfin sa vocation : être missionnaire au service des plus pauvres. En 1975, elle fonde l'Ecole spéciale de Brazzaville pour accueillir tous les exclus du système scolaire (enfants et jeunes déscolarisés, adultes illettrés et handicapés). Après avoir vécu les deux guerres civiles (1993 et 1997) qui ont ensanglanté le Congo et maintenu, malgré les combats, l'enseignement à l'Ecole spéciale, elle rentre en France en 2004. Depuis son retour, elle ne cesse de parcourir la France pour récolter des fonds pour son Ecole et poursuivre le combat de sa vie : "Instruire un enfant, c'est sauver un homme. Instruire la jeunesse, c'est sauver un peuple". Agée de 89 ans, elle continue de proclamer avec force : "Il est inacceptable de ne pas savoir lire à 15 ans ! Un enfant qui ne va pas à l'école dresse les murs de son exclusion. L'analphabétisme est un orphelinat mental dont on ne sort que par l'enseignement primaire." Et quel plus bel exemple de la réussite de son apostolat et de sa lutte contre l'analphabétisme que celui de ce jeune Congolais qui, en 2004, juste avant son départ pour la France, vient la voir et lui dit : – "Ma Soeur, vous me reconnaissez ? " C'était Abdou, le premier élève handicapé accueilli à l'Ecole spéciale, venu lui annoncer qu'il était devenu professeur à l'Université de Brazzaville ! "C'était vraiment le sourire de Dieu avant l'au revoir au Congo ! " En 30 ans, le réseau d'écoles gratuites fondé par Soeur Marguerite a permis d'instruire plus de 30 000 élèves.

11/2015

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Critique littéraire

Camus autrement

Tel le Phénix le bel Albert semble renaître de ses cendres. Celui que l'intelligentsia avait anathématisé, pulvérisé, avant de le jeter dans les poubelles de l'histoire est réapparu semble-t-il, plus fringant que jamais. Dans cette impressionnante commémoration soulignée par un feu d'artifice de publications, conférences, émissions, projections et autres manifestations, on a pu avoir trop souvent l'impression d'une récupération pseudo-intellectuelle sinon commerciale et le sentiment d'un camouflage de l'homme tel qu'il était, à savoir un authentique et fidèle fils de ce peuple algérois démembré, éparpillé par le ventilateur aveugle de l'histoire. Mais ce peuple algérois avec ses qualités et ses défauts, ses grandeurs et ses petitesses, sa joie de vivre et ses carences, qui peut donc encore l'évoquer dans sa réalité la plus crue alors que, pendant plus de cinquante ans, les couches successives de la sédimentation désinformatrice ont tout fait pour le masquer, le défigurer, la dénaturer, sinon le faire disparaître ? C'est ce qui a poussé Jean-Pierre Brun aujourd'hui, à la faveur d'une balade toute fraternelle avec Camus, à redécouvrir et mieux comprendre ce fils de "chez nous ôtres", LEUR glorieux Prix Nobel. Sinueuse promenade à laquelle il invite à se joindre plus particulièrement les Pieds-Noirs, leur descendance, leurs amis et, pourquoi pas, les curieux et autres promeneurs de bonne volonté. Nombre de Français d'Algérie et leur descendance n'ont connu leur célèbre compatriote qu'à travers un prisme déformant d'idées reçues, de préjugés malveillants, de raccourcis extrêmes, accessoire optique laissé aux mains des manipulateurs de cette opinion publique si impressionnable. Son cursus professionnel, politique, philosophique et artistique n'a rien de rectiligne. La ligne droite n'a pas été pour lui le plus court chemin de Belcourt à Stockholm....

11/2011

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Littérature étrangère

Elmer le père Abraham

Quoique très différents (l'un tout entier tourné vers un "moi" à la croisée des chemins, l'autre vers les autres, ces paysans du Mississippi qu'il rendra célèbres), les deux inédits que contient ce volume ont plusieurs caractères communs : ce sont deux débuts de romans, ils sont tous deux restés inachevés, et ils datent de la même période (les années 1925 -1927) qui vit Faulkner, la trentaine approchant, entrer dans une phase d'activité littéraire intense et décisive pour son avenir de romancier. Trente ans plus tard, il déclara qu'il avait abandonné Elmer parce que "c'était drôle, mais pas assez". Il faut croire qu'il confondait avec ce "Portrait d'Elmer" qu'il tira en 1935 de son roman avorté ("Portrait" qu'on peut lire dans Idylle au désert et autres nouvelles). Car Elmer est diablement sérieux, puisque la question posée n'est rien de moins que celle-ci : comment devient-on artiste ? Le protagoniste veut être peintre, et même peintre parisien : Elmer, au fond, c'est, en termes à peine voilés, le Bildungsroman de Faulkner lui-même pendant son bref séjour à Paris, à l'automne de 1925. Avec Le Père Abraham, en revanche, nous sommes bel et bien dans le Mississippi, le plus vrai, le plus paysan et le plus reculé, celui de la future trilogie des Snopes, dont voici le texte fondateur. Et quel texte ! On a eu raison de dire que, de toute sa jeunesse, Faulkner n'a rien écrit de mieux. Il n'en fallait pas moins de métier pour achever l'épopée rustique (et burlesque) des Snopes : Le hameau, ce chef-d'oeuvre d'humour américain, devra attendre 1940, et La ville et Le domaine respectivement 1957 et 1959.

01/1988

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Musique, danse

Dernier tango à Buenos Aires

On le crut longtemps en déshérence. Concurrencé par les rythmes anglo-saxons quand ce n’est pas censuré ou contraint à l’exil par la dictature, le tango avait quasiment disparu de la scène porteña. Jusqu’à ces jours tragiques de la crise Argentine où le peuple en révolte ne le plébiscite et en fasse l’étendard de son identité. C’est ainsi que venu des marges, porté par un vaste courant de rébellion, le mouvement tanguero conquit à nouveau le cœur de Buenos Aires comme il l’avait séduit un siècle auparavant. De la musique à la danse en passant par l’écriture des textes, on ne compte plus la profusion d’orchestres, de professeurs et de poètes qui depuis les années 1990 l’enrichissent de leurs créativités. Indépendamment du boom croissant de la danse pour des milliers de touristes, l’apprentissage du tango dans les écoles et l’immense engouement des jeunes argentins pour la milonga (le bal) ont un profond impact dans la vie sociale. Une réappropriation musicale et culturelle qui, bien plus qu’un phénomène, constitue au regard d’Horacio Ferrer, Directeur de l’Academia Nacional del Tango « l’avènement d’une ère sans précédent ». C’est à la genèse et à l’inventaire de ce nouvel âge d’or du tango que s’efforce de répondre cet ouvrage. Après un premier essai sur l’histoire de la capitale argentine : « Buenos Aires, cinq siècles d’un mythe réinventé », Michel Bolasell nous livre ainsi le fruit d’une enquête inédite à ce jour, richement illustrée et complétée par plusieurs grands entretiens avec les principaux danseurs, musiciens, auteurs et interprètes de cette nouvelle mouvance du tango, qui passionnera les amateurs du genre autant qu’il suscitera la curiosité des moins initiés.

11/2010

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Littérature française

Dans l'épaisseur de la chair

C'est l'histoire de ce qui se passe dans la tête d'un homme. Ou le roman vrai de Manuel Cortès, rêvé par son fils – avec le perroquet Heidegger en trublion narquois de sa conscience agitée –, Manuel Cortès dont la vie pourrait se résumer ainsi : fils d'immigrés espagnols tenant bistrot dans la ville de garnison de Sidi-Bel- Abbès, en Algérie, devenu chirurgien, engagé volontaire aux côtés des Alliés en 1942, accessoirement sosie de l'acteur Tyrone Power – détail qui peut avoir son importance auprès des dames... Et puis il y a tout ce qui ne se résume pas, tous ces petits faits vrais de la mythologie familiale, les manies du pêcheur solitaire en Méditerranée, les heures douloureuses du départ dans l'urgence, et celles, non moins dures, de l'arrivée sur l'autre rive de la mer, de cette famille rapatriée. Dans l'épaisseur de la chair est un roman ambitieux, émouvant, admirable. Qui s'ancre d'abord dans l'amour, l'estime infinie d'un fils pour son père. En bref... C'est, à travers l'histoire personnelle d'un homme, tout un pan de l'histoire de l'Algérie, depuis l'arrivée des grands-parents, venus d'Espagne, jusqu'au retour en France, au début des années 60. Et ça commence par une apostrophe terrible, lancée par le père à son fils – Tu n'as jamais été un vrai pied-noir ! – doublée d'une question en écho : Qu'est-ce qu'un vrai pied-noir ? Le récit est enlevé, brillant, philosophique, drôle (on y retrouve Heidegger, le perroquet de Là où les tigres sont chez eux), émouvant bien sûr, sur une période encore peu explorée dans le roman contemporain... Et avant tout, le magnifique hommage d'un fils à son père.

08/2017

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Histoire ancienne

Un palais dans la ville. Volume 1, Le Palais des rois de Majorque à Perpignan

Cet ouvrage est consacré à l'histoire du Palais des rois de Majorque à Perpignan, à l'évolution de son architecture et à sa place dans le développement de la ville au Moyen-Age. Construit sur la butte du Puig del Rey à partir des années 1270, le Palais des rois de Majorque constitue un jalon important de l'évolution de l'architecture palatiale en Europe occidentale. Cette résidence fut bâtie ex nihilo en bordure de la ville de Perpignan pour accueillir la cour du tout jeune royaume de Majorque. Sa construction devint le laboratoire unique d'une architecture princière globale à la fin du XIIIe siècle. Cet ouvrage réunit les actes du colloque international " Un palais dans la ville " tenu à Perpignan en mai 2011, 700 ans après le décès de Jacques II de Majorque et l'accès au trône de Sanche. Il regroupe les communications de quarante chercheurs (historiens, historiens de l'art, archéologues, architectes, géologues) et participe ainsi à la redécouverte de ce monument emblématique du Roussillon. Le palais, oublié pendant plusieurs siècles, absorbé par la citadelle militaire, est redevenu depuis soixante ans le coeur patrimonial de la ville de Perpignan. Le premier volume est entièrement consacré au palais, depuis sa construction durant la seconde moitié du XIIIe siècle jusqu'à sa réhabilitation, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et son ouverture au public par le Conseil Général des Pyrénées-Orientales. Le second volume apporte un regard nouveau sur la ville de Perpignan, capitale du nouveau royaume, qui se pare alors de monuments religieux et publics remarquables. Ce dynamisme économique et culturel sans précédent soutient l'éphémère royaume de Majorque, associé dans l'imaginaire des Roussillonnais à cet âge d'or médiéval.

04/2014

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Littérature française

Les ruines d'Auschwitz ou la journée d'Alexandre Tanaroff

Pourquoi un livre consacré à la Shoah et plus particulièrement à Auschwitz aux Editions libertaires ? Qu'on me permette de citer ici notre camarade Pierre Sommermeyer : "Une grande tristesse me prend quand je constate que la pensée dont je me sens le plus proche - l'anarchisme - est, semble-t-il, incapable de produire la moindre réflexion sur la Shoah [... ], quand son existence même remit en cause - et pour l'humanité entière, auquel s'accorde le projet libertaire - la possibilité de vivre debout". Nous autres, libertaires, sommes imbattables pour évoquer longuement la guerre d'Espagne, le bel été de l'anarchie, la Retirada, la lutte contre Franco, cette période est notre fonds de commerce, notre page de gloire. Elle exerce sur nous une fascination inépuisable depuis bientôt quatre-vingt ans. C'est sans doute pourquoi nous sommes passés au travers d'une réflexion sur la Seconde Guerre mondiale, au travers de la Résistance, au travers de la Shoah. Nous n'avons rien su dire de l'événement le plus essentiel du XXe siècle. Mais, la guerre d'Espagne n'est pas l'unique raison, il faut y ajouter, chez certains d'entre nous, un vieux fonds d'antisémitisme qui s'est nourri d'amalgames et de confusions, de clichés malveillants et même parfois de combats généreux comme la lutte pro palestinienne. Parce qu'être juif, ne veut pas dire obligatoirement être pratiquant ou même croyant, parce qu'être juif peut être simplement le signe d'appartenance à une communauté culturelle et le fruit d'une origine familiale, j'ai choisi en parallèle de cette évocation personnelle de la Shoah et d'Auschwitz de raconter la vie et le destin d'un Juif ukrainien, athée et anarchiste mort à Birkenau : Alexander Tanaroff.

10/2015