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Auvergne

L'ivresse du vent

1905. La sixième édition de la coupe Gordon-Bennett se prépare. L'Automobile Club de France a choisi pour cadre Clermont-Ferrand et son "circuit de la mort". Le public se presse pour assister à la course et admirer les bolides. Parmi les spectateurs, trois femmes : Hélène, une infirmière qui rêve de pouvoir conduire une voiture ; l'audacieuse et émancipée Gabrielle - l'une des rares femmes à posséder la sienne -, qui se bat pour que la course ne soit pas réservée qu'aux hommes ; et Sabine, une mécanicienne autodidacte que Gabrielle embarque dans cette aventure. Toutes sont bien décidées à s'affirmer, elles aussi, en cette période de progrès et d'évolution !

03/2023

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Littérature française

Le mystère du livre qui tue

Le Docteur Philippe Langevin est un jeune médecin installé à Nîmes au début du XIXe siècle, siècle où la science pénètre la médecine et sa pratique. Il a déjà été confronté à des énigmes concernant l'hypnose, les combustions humaines spontanées ou le secret des Templiers. Dans cette nouvelle aventure mystérieuse et envoûtante, dans les Alpes lors d'une tempête de neige, il est confronté à un Livre Fantastique, un Livre qui Tue, un Livre habité d'un maléfice. Le sortilège fluide, impalpable, incorporel ne va -t-il pas passer d'un livre à l'autre et ne va-t-il pas pénétrer, posséder le Livre que vous allez lire ? Mais que renferme ce Livre qui Tue ?

01/2023

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Lâcher prise

Aimer les gens. Utiliser les choses

Nous achetons et consommons en pagaille. Pouvons-nous vivre heureux et nous recentrer sur nos relations avec les autres plutôt que de participer à cette course effrénée aux achats compulsifs ? C'est tout le propos de cet ouvrage. Et si, à première vue, le minimalisme nous invite à tout jeter pour épurer notre vie, ce n'est pas suffisant. C'est une première étape, seulement. Car le vrai minimalisme n'est pas de posséder moins mais de faire de la place dans notre existence pour plus de créativité, plus d'amour, plus de liberté... C'est ce cheminement que les auteurs nous invitent à suivre pour nous reconnecter à nous-mêmes et aux autres.

02/2022

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Terreur

La chose dans la cave et autres nouvelles

Puisque le gamin essaie de vous dire qu'il y a quelque chose dans la cave ! Et le maréchal-ferrant que cette fille est possédée par le diable ! Pourquoi n'écoutez-vous pas cet homme qui vous supplie de le croire quand il prétend qu'il vit à côté de sa femme morte ? Ne sentez-vous pas non plus que cette porte d'une maison dont les propriétaires disparaissent dissimule un terrible secret ? On vous aura prévenu : si le Dr Keller, ce psychiatre imaginatif, prenait la plume pour composer de terribles histoires, c'est qu'il croyait sans doute en leur vertu. Car il faut bien avouer que se remuer les sangs est sans doute excellent pour la santé.

02/2024

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Littérature française

La horde

Ganaël rêvait depuis des siècles de posséder un être humain quand il a rencontré Laure, dix ans, une petite fille vive, drôle, si douce. Maintenant il est en elle, et il raconte son irrésistible prise de pouvoir. Bientôt, il pourra lui apprendre le goût du mal, la voracité, l'absence totale de pitié que les démons sont venus répandre dans le monde. Mais les humains sont un peuple étonnant : rien ne se passera comme prévu. Ce sera pire. Avec La Horde, Sibylle Grimbert s'empare du thème de la possession pour explorer la cruauté et la magie de l'enfance. Un suspense qui ravira les amateurs de frissons horrifiques, servi par une écriture magnétique teintée d'ironie.

01/2018

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Littérature anglo-saxonne

Le Renard et autres étreintes mortifères

"Baissant les yeux, elle vit soudain le renard qui la regardait, le menton baissé, les yeux levés sur elle. Ils se rencontrèrent et il la posséda. Envoûtée, elle sut qu'il la possédait. Il la regardait au fond des yeux, et son âme défaillait. Il la connaissait, il n'avait pas peur. Elle lutta, revint confusément à elle, et le vit qui filait, bondissant lentement, avec insolence, au-dessus des buissons. Puis il jeta un coup d'oeil par-dessus son épaule et s'esquiva en silence. Elle aperçut sa queue touffue, lisse comme une plume, l'éclat de son arrière-train blanc, puis plus rien : il avait disparu, aussi rapide que le vent". D. H. Lawrence

10/2023

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Littérature française

Le baiser des dieux

Jean-Philippe et Cathy, avocat et juge, sont fous amoureux l'un de l'autre. Ils forment un couple épanoui et une famille aimante avec leur fils Evan. Lorsque le petit garçon leur confesse qu'il voit un homme dans sa chambre la nuit, le sang de Jean-Philippe se glace : lui-même est hanté par l'Esprit de Baron Samedi, qui cherche à le posséder depuis des années. Va-t-il désormais s'en prendre à son fils ? Comment l'en protéger ? Dans ce premier roman, M. le Baron d'Auzat invoque un savant mélange de paranormal, de vaudou et de franc-maçonnerie, et livre une histoire intense, pleine de suspense et de tensions.

05/2023

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Romans historiques (poches)

A l'ombre de l'arbre Kauri

Après le succès de la trilogie du Nuage blanc, une nouvelle épopée inoubliable Nouvelle-Zélande, 1875. Lizzie et Michael cultivent l'espoir d'un jour posséder leur propre domaine. Mais ces perspectives heureuses sont soudain assombries par la disparition de leur fille adoptive, kidnappée par un chef maori... Pendant que Michael se démène pour retrouver sa fille, Kathleen - son ancienne fiancée - apprend une bonne nouvelle : son fils Colin rentre au pays. Mais nul ne mesure les conséquences de ce retour pour les deux familles... Prenant pour toile de fond les paysages grandioses de la Nouvelle-Zélande, Sarah Lark fait la part belle à ses héroïnes, et au combat qu'elles mènent pour conquérir liberté et indépendance.

06/2018

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Psychologie, psychanalyse

Amour, identité et changement

Nos histoires d'amour sont la partie la plus obscure de nous-mêmes. Tomber amoureux, c'est un peu comme tomber malade : c'est subir les affres de ses propres passions. Troublé par l'expérience de l'autre qu'on porte déjà en soi et qui peut devenir hostile, on se demande si ce qu'on éprouve relève encore de l'amour ou pas plutôt de la maladie psychique. L'amour possède sa propre logique. Dans cette perspective, l'amour ressemble au symptôme psychique : tous les deux donnent vie à une histoire ancienne. Puis, ils contiennent aussi tous les deux une part de résistance, tout comme un potentiel de changement. Enfin, tous les deux expriment la vérité du sujet et sa quête d'identité. Pour autant que l'amour réveille en nous la part inconsciente, l'inconscient de nos choix amoureux reste un objet obscur pouvant motiver d'entreprendre une psychanalyse. Non seulement il existe une psychopathologie de la vie amoureuse, mais encore celle-ci est la contribution la plus importante dans la constitution de soi. Quand les patients parlent d'eux au psychanalyste, ils parlent de leurs amours. Au psychanalyste, reste le travail d'entendre l'intime qui cherche à se communiquer. Le patient évalue la satisfaction qu'il peut attendre de l'autre, en découvrant que celle-ci dépend étroitement de ses propres attentes. Bien que tout le monde possède ses propres expériences dans le domaine de l'amour, le doute ne manque pas de survenir quant à la fiabilité de ses propres observations. L'amour étant purement subjectif, l'amoureux se trouve devant les mêmes problèmes d'observation que les premiers psychiatres à la naissance de l'observation clinique. S'il est vrai de dire qu'il y a de la folie dans la revendication amoureuse, il est aussi vrai qu'il existe des revendications amoureuses dans les différentes maladies psychiques. Toute relation comporte des révélations inattendues, peut-être même provoquées par soi-même ! Toute personne qui aime peut, de manière soudaine, se voir confrontée à l'étendue des souffrances de l'âme sans comprendre ce qui lui arrive. Le trouble est alors d'ordre identitaire. L'auteur établit ici le lien entre la clinique psychanalytique, le transfert dans l'amour et les histoires d'amour, les nôtres, telles qu'elles se racontent.

07/2005

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Littérature étrangère

Famille modèle

"Deux jours après que sa voiture - une Chrysler LeBaron avec sièges en cuir et options haut de gamme - eut disparu de l'allée du garage, Warren Ziller longeait discrètement les demeures cossues de ses voisins, s'appliquant à boiter au même rythme que son chien". Après La Musique des autres, recueil de nouvelles inventives et déroutantes, Eric Puchner réussit un premier roman saisissant de drôlerie et d'intelligence. Sur le ton de la tragicomédie, il raconte la chute de la famille Ziller, et plus particulièrement du père, Warren, qui a délaissé le bonheur paisible du Wisconsin pour la Californie du rêve américain. Mais rien ne se passe comme prévu et Warren ne peut avouer à sa femme et à ses trois enfants qu'il a investi toutes leurs économies dans un projet immobilier qui vient de tourner au désastre... Un mensonge qui ne sera pas sans conséquences. Au coeur de ce fiasco, entre hilarité et désespoir, Puchner fait preuve d'une parfaite maîtrise du récit. Caustique et brillant, Famille modèle nous offre un portrait original et émouvant de la condition humaine. La presse française "Puchner oscille entre drame et comédie. On pense à John Updike ou à Tom Perrotta... Il laisse entrer dans son talentueux premier roman une certaine étrangeté à la fois bienvenue et prometteuse". Alexandre Fillon, Livres Hebdo "Enfouie sous des strates d'humour grinçant, la sensibilité d'un auteur aux sentiments humains". Clara Georges, Le Monde des livres La presse américaine "Lire Famille Modèle, c'est assister fasciné à la chute et au démantèlement d'une famille ordinaire, grâce à une écriture saisissante et à l'accumulation de scènes mémorables". The San Francisco Chronicle "Un premier roman déchirant. Avec une attention méticuleuse, Puchner trouve une certaine beauté dans cette solitude qui sépare les membres d'une même famille". Publishers Weekly "Ce qui impressionne le plus, c'est cette capacité que possède Eric Puchner à rendre crédibles tous ses personnages, même quand il passe de l'un à l'autre". ELLE "C'est l'idée même de la famille qui se dévoile dans ce roman au style élégant et maitrisé". The Los Angeles Times "Eric Puchner est un écrivain extraordinairement talentueux. C'est un maitre de l'ambiance et du ton". The Boston Globe "La conclusion s'impose : Eric Puchner possède un talent colossal". McSweeney's

08/2011

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Biologie animale

La battle du vivant. Un voyage dans la diversité de la nature

La "battle" du vivant est un livre richement illustré qui décortique chacune des facultés des animaux, des végétaux et des bactéries (mouvement, reproduction, perception, alimentation, communication, etc.) en les confrontant. A travers des anecdotes drôles, insolites ou impressionnantes, l'ensemble du vivant y prend la parole pour défendre son mode de vie et ses particularités. S'il prend la forme d'une compétition, ce livre est en réalité une invitation à découvrir la pluralité des formes de vie qui cohabitent sur notre planète, au sein d'écosystèmes dont on sait désormais la fragilité. ReproductionReproduction sexuée : Outsider : Le blob (Physarum polycephalum), myxomycète et ses 720 sexes différentsvs Emiliania huxleyi : une algue unicellulaire capable d'alterner entre un mode de reproduction asexué et un mode de reproduction sexué... selon la présence de virus. "Utiliser le sexe juste pour se reproduire, c'est petit joueur. Nous, on l'utilise pour se protéger des prédateurs ! " Adaptations au milieu Les superpouvoirs de l'association lichénique entre une algue et un champignonLes archées extrémophiles qui dézinguent les records de tous les autres organismes en termes de résistance à la température/salinité/acidité/radioactivité/pression. RespirationRat-taupe nu peut survivre plusieurs minutes sans oxygène. Une voie métabolique différente (fructose plutôt que glucose) est activée pour protéger son cerveau des dommages pendant l'anoxie.VS des bactéries se moquant des organismes conformistes qui ne respirent que de l'oxygène alors qu'elles peuvent respirer du soufre, du fer, de l'azote... PerceptionEcholocalisation des chauves-souris qui "voient" avec le son.vs les éléphants capables de percevoir les vibrations et les infrasons via le sol, par l'intermédiaire de leurs piedsLa squille multicolore voit des couleurs que l'on ne peut pas percevoir : elle possède 12 types différents de photorécepteurs dans les yeux, alors que l'être humain n'en possède que 3 (rouge-vert-bleu). Ses 9 autres récepteurs lui permettent de voir l'ultraviolet et la lumière polarisée.vs la perception de la lumière, des sons, etc... par les plantes. Sommeil La grenouille des bois qui se laisse prendre dans la glace (65% de son corps gèle). Elles peuvent survivre jusqu'à -18°C grâce à l'urée et au glycogène (un super-assemblage de glucose) qui assurent une protection de leurs organes vitaux. vs des graines qui résistent à des dizaines de milliers d'années

10/2023

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Littérature française

L'absence d'oiseaux d'eau

Tu m'as répondu j'étais ta rivière? mais pour qu'il y ait une rivière, il faut qu'il y ait un lit, comme un récipient pour tenir l'eau. Tu étais mon lit.

01/2010

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Beaux arts

Jacky Chevaux

" Né en 1943 et mort en 1995, Jacky Chevaux n'est pas un peintre ordinaire. Artiste authentique, hors du temps, hors des temps, il a pratiqué en virtuose, avec amour et délectation, un art sans concession, lucide et acide, tendre et féroce. Avec lui le mot " Imaginaire " éclate de tout son sens, de toute sa valeur. Avec lui, le voyage intérieur n'est plus hermétique et son fil d'Ariane fait de nous les funambules de son monde secret irradié de richesses, de lumière, de poésie, d'amour, d'humour et de philosophie. Un art généreux qui rappelle la joie, l'harmonie, la réflexion et la méditation. Jacky Chevaux, artiste peintre graveur, réaliste-onirique, possède une maîtrise quasi magique de sa palette et à travers une virtuosité technique hors du commun, il nous plonge dans son rêve éveillé, nous entraîne dans la réalité d'un ailleurs... " " "Une peinture vaut cent mille mots". Ce proverbe chinois, Jacky Chevaux l'avait griffonné dans un cahier de croquis. Lorsqu'on lui demandait ce qu'il voulait dire dans telle ou telle œuvre, il répondait "Et vous, que voyez-vous ? " Dans ce livre, nous n'avons pas voulu décrire les œuvres de Jacky, ni l'inscrire dans un courant pictural. Il le refusait lui-même. Il n'aimait pas les étiquettes et n'a laissé que de très rares écrits sur d'éventuelles pistes d'explications des ses œuvres. Il leur a donné des titres qui sont autant de clés pour les découvrir comme la page d'une histoire, d'un poème, d'un conte, d'un rêve... Chacun est libre de voir ce qu'il veut dans les œuvres de Chevaux, d'aimer de ne pas aimer, d'être touché ou non. Nous avons aimé. L'homme et l'artiste. Nous avons essayé de vous faire découvrir un peu l'homme qu'il était. Ses œuvres en parlent mieux que quiconque. Nous avons voulu rendre hommage à son incroyable maîtrise picturale, à son talent immense et vous faire partager les émotions, la magie qu'il nous a fait vivre au travers de ses œuvres. Nous souhaitons que toutes et tous découvrent que Jacky Chevaux était un grand Monsieur. Il avait souvent hésité à faire un livre de son vivant, se ravisant finalement car il ne souhaitait pas arrêter sa production dans le temps. Le temps l'a arrêté à l'aube d'un matin ensoleillé. Aujourd'hui, presque dix ans plus tard, il est toujours présent... au travers de ses œuvres que nous vous invitons à découvrir. Claireline, Noémie & Frédéric "

12/2004

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Droit international privé

Prepack et pre-insolvency à la lueur du livre XX, de la loi du 21 mars 2021 et de la directive restructuration

Le droit de l'insolvabilité a bien changé depuis la loi sur le concordat de 1846 ou la loi de 1997. Face aux 11. 000 faillites annuelles et aux 800 PRJ - dont seule une partie réussit durablement -, il ne semble pas être démontré que les dispositifs en place, pourtant appréciés par les professionnels, sont de nature à combattre une crise systémique telle que celle liée à la crise sanitaire. Selon Graydon, cette crise va provoquer un nombre de faillites supplémentaire estimé à 50. 000 pour les années à venir. La loi du 21 mars 2021 prépare la transposition de la directive (UE) 2019/1023 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 relative aux cadres de restructuration préventive, à la remise de dettes, aux déchéances et aux mesures à prendre pour augmenter l'efficacité des procédures en matière de restructuration, d'insolvabilité et de remise de dettes (directive sur la restructuration et l'insolvabilité), laquelle aurait dû être réalisée pour juillet 2021. Il s'agit d'une profonde remise en cause de certaines règles du livre XX. Cette loi est commentée dans l'ouvrage qui expose les changements attendus dans le cadre de la transposition de la directive. Les nouvelles techniques de restructuration telles que l'equitization, la conversion en action et le paiement en actif, qui sont déjà l'objet de plans et de jugements au sein des différents secteurs économiques, y sont également analysées. Cet ouvrage décrit par ailleurs les droits des Etats qui ont déjà transposé la directive, comme les Pays-Bas avec le WHOA, l'Allemagne avec la Starug, l'Autriche ou encore les Etats qui ont des droits compatibles, comme le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne. Il montre combien le risque de délocalisation des procédures est grand et comment le droit international privé règle ces questions. Enfin, les auteurs dépeignent les règles issues du Chapitre 11 permettant de vérifier que chaque créancier possède au moins autant qu'en situation de faillite et expliquent comment valoriser les actifs en valeur going concern sur la base de la doctrine économique et financière. Le livre constitue un guide utile de bonnes pratiques pour les mandataires et a pour objectif d'apporter aux praticiens des outils concrets qui leur permettront de gérer ces procédures. Celles-ci sont exigeantes, car la déontologie et la méthodologie du travail des praticiens remplacent les effets normalement attendus de la publicité qui, de son côté, détruit la valeur des entreprises auprès des banques, des clients et des fournisseurs, des assureurs crédits et des factors, du marché et des investisseurs.

11/2021

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Policiers

Les louves

"La porte se referma. J'étais seul avec ces trois femmes qui tenaient ma destinée entre leurs mains et pouvaient, à chaque minute, me détruire. Maintenant, il n'y avait plus rien à tenter. J'étais leur chose".

01/1955

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Littérature française

Le rêve de César. La bibliothèque perdue, Tome 1

Et si la bibliothèque d'Alexandrie n'avait pas disparu... 47 av. J. -C. César profite de la confusion générale à Alexandrie, en proie aux flammes, pour s'emparer de la bibliothèque, où toute la connaissance de l'humanité est consignée. Car posséder le savoir, se dit-il, c'est détenir le pouvoir absolu. L'imperator convoque une équipe de marins, de soldats et de savants capables d'accomplir cette entreprise périlleuse et folle : déplacer 700 000 ouvrages sans que personne le sache, dans un lieu lointain et invisible. Mais où transférer ce trésor ? Et comment ? Deux mille ans plus tard, une étudiante en archéologie cherche à résoudre une mystérieuse énigme. Serait-elle sur la piste de la bibliothèque d'Alexandrie ?

05/2023

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Critique littéraire

Cahiers Saint-John Perse Tome 18 : Une lecture de Vents de Saint-John Perse

Saint-John Perse a composé Vents pendant l'été 1945, alors qu'il séjournait, comme chaque été, sur une petite île du Maine (Etats-Unis). C'était le sixième été de l'exil, depuis que, au mois de juin 1940, Alexis Leger, le diplomate, avait été relevé de ses fonctions de Secrétaire général du Quai d'Orsay par Paul Reynaud. Du fond du silence et de la solitude, l'appel de la poésie s'était à nouveau fait entendre, elle qui avait été laissée en retrait depuis Anabase. Et avec le recueil, d'abord intitulé Quatre poèmes-1941-1944, puis Exil, un cycle s'était clos. Celui de l'exil politique la libération de la France occupée pouvait laisser légitimement prétendre à une réhabilitation du proscrit. Celui de l'exil poétique : Perse avait appris le sacrifice du passé et le dialogue imaginaire avec les gens de peu, sur les chantiers et les cales désertées par la foule, après le lancement d'une grande coque de trois ans. Le thème n'était bientôt plus de circonstance. Or, dans les mois qui précédèrent Vents, Saint John Perse se trouva face à un dilemme majeur : il allait falloir choisir entre la reprise de la vie publique du haut fonctionnaire - mais quelle serait-elle? - et la construction d'une grande œuvre poétique - mais serait-elle entendue? On sera peut-être surpris d'apprendre que c'est le poète qu'il avait eu l'intention durant l'été 1944 d'étrangler, devenu trop inopportun pour la préparation pratique à une vie nouvelle (lettre à Mrs Francis Biddle). Vents est donc le résultat inattendu d'une crise du renoncement, aussi grave que la nuit de Gênes pour Valéry. Finalement, Saint-John Perse a voulu demeurer chez ses amis américains, quitte à s'installer dans une posture fictive d'exilé. Dans son poème, il traverse les Etats-Unis, à cheval, d'Est en Ouest. Aurait-il tourné le dos à la vieille Europe blessée et renoncé à y faire entendre sa voix? Ou bien, serait-ce que la hauteur de sa monture et la distance de l'Atlantique fussent les seuls lieux d'où il réussissait à parler aux hommes de son pays? Poussé en avant par la force des vents, par le rythme entraînant du verset et les rebonds inouïs des images, le lecteur n'a pas toujours conscience du drame qui se joue dans Vents : les destinataires ardemment sollicités y sont absents.

11/2006

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Littérature française (poches)

Franz et François

Vingt ans après la mort de Franz, catholique fervent, auteur de best-sellers sur l'amour fidèle et l'éducation chrétienne, son fils François se lance, affectueusement mais avec une bonne dose de hargne et de rancune, dans une explication virtuelle avec ce père qui n'est plus là. " Pendant toute mon enfance et mon adolescence j'avais une confiance aveugle en mon père, doublée d'une confiance inébranlable en moi. Il était mon seul père et j'étais son seul fils. Nous formions un couple. " Mais aussi : " De ma naissance à mon mariage, tout me fut interdit." Les choses se gâtent, le drame arrive quand le fils devient incroyant, agoraphobe, coureur de jupons et... romancier à son tour. Franz va mourir avant que François n'ait le temps de se réconcilier avec lui. Salué par la presse, qu'on voit rarement aussi unanime, comme un des romans les plus importants de ces dernières années, Franz et François a obtenu le Grand Prix de la Langue française.

10/2005

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Théâtre

Occupe-toi donc de Danielle

Occupe-toi donc de Danielle est une pièce moderne par sa conception et par son sujet ; elle est rythmée et pleine d'imprévus. Eddie Bauer, la cinquantaine, est un père de famille bourgeois, il souffre d'insomnies et décide de prendre un psy à domicile pour mieux se comprendre et résoudre ses problèmes de sommeil. Sa femme Danielle lui conseille de se rapprocher de sa famille et d'écrire à son fils qui vit aux Etats-Unis. Il entame cette lettre dans laquelle il se livre et soudain le téléphone sonne, Danielle décroche et lui annonce que son père a eu une attaque. Tout se complique pour la famille Bauer, avec le retour du petit-fils Vince qui vient ajouter un mystère à cet imbroglio. Toute cette histoire familiale, où le maître mot est l'acceptation des différences entre un père et son fils, fait réfléchir avec humour sur l'éducation : "J'aurais sûrement fait autrement si j'étais moins buté".

07/2017

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Policiers

Le cauchemar de la cigogne (éd. 2016)

Je ne vais pas vous faire un dessin : l'argent ne fait peut-être pas le bonheur mais il y contribue, croyez-moi ! Tous ces riches qui n'ont qu'à claquer des doigts pour avoir de belles voitures, de jolies filles, des habits de marques, des caddys pleins de bonnes choses, ça finit par prendre à la gorge. Bon, quand je dis prendre à la gorge, vous me comprenez... Je me suis dit que c'était injuste, que si j'étais né pauvre, il n'y avait pas de raison pour que je reste pauvre, que je devais avoir moi aussi ma part du grand butin de la société. Surtout quand Michèle est entrée dans ma vie et qu'elle s'est mise à m'imaginer en prince charmant, un prince riche, forcément... Alors j'ai décidé d'aller prendre l'argent là où il se trouvait : dans une banque. Le problème, c'est que rien ne s'est passé comme prévu...

11/2016

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Littérature française (poches)

Histoire de l'oeil

« A d'autres l'univers paraît honnête. Il semble honnête aux honnêtes gens parce qu'ils ont des yeux châtrés. C'est pourquoi ils craignent l'obscénité. Ils n'éprouvent aucune angoisse s'ils entendent le cri du coq ou s'ils découvrent le ciel étoilé. En général, on goûte les "plaisirs de la chair" à la condition qu'ils soient fades.Mais, dès lors, il n'était plus de doute : je n'aimais pas ce qu'on nomme "les plaisirs de la chair", en effet parce qu'ils sont fades. J'aimais ce que l'on tient pour "sale". Je n'étais nullement satisfait, au contraire, par la débauche habituelle, parce qu'elle salit seulement la débauche et, de toute façon, laisse intacte une essence élevée et parfaitement pure. La débauche que je connais souille non seulement mon corps et mes pensées mais tout ce que j'imagine devant elle et surtout l'univers étoilé...».

03/1993

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Lettres classiques

Histoires incroyables. Tome 1

Formes de la poésie. Le réel, lorsqu'il se déforme par l'hallucination ou le rêve, devient tout aussitôt énorme et plus attirant peut-être que la vérité même. Tels ces visages que certains miroirs concaves ou convexes allongent ou dépriment de façons bizarres. Ils nous fascinent. On les regarde avec une fixité un peu hagarde, tandis qu'on laisserait peut-être passer une jolie femme sans l'admirer. Le fantastique hypnotise. Quand j'étais enfant, j'ai souvent entendu raconter l'histoire de mon grand-oncle Gillet, mort grenadier de la garde. A Nantes, quand il rentrait chez sa mère, il avait l'habitude de prendre chaque soir un peu de sable et de le jeter, du dehors, contre la vitre pour avertir qu'il arrivait. On courait à la porte du jardin et on ouvrait. Cadet (c'était le cadet de la famille) entrait, joyeux. Un soir, on entend le bruit du gravier contre la vitre. Mon arrière-grand'mère se lève joyeuse et dit :

02/2023

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Lettres classiques

Histoires incroyables. Tome 2

Formes de la poésie. Le réel, lorsqu'il se déforme par l'hallucination ou le rêve, devient tout aussitôt énorme et plus attirant peut-être que la vérité même. Tels ces visages que certains miroirs concaves ou convexes allongent ou dépriment de façons bizarres. Ils nous fascinent. On les regarde avec une fixité un peu hagarde, tandis qu'on laisserait peut-être passer une jolie femme sans l'admirer. Le fantastique hypnotise. Quand j'étais enfant, j'ai souvent entendu raconter l'histoire de mon grand-oncle Gillet, mort grenadier de la garde. A Nantes, quand il rentrait chez sa mère, il avait l'habitude de prendre chaque soir un peu de sable et de le jeter, du dehors, contre la vitre pour avertir qu'il arrivait. On courait à la porte du jardin et on ouvrait. Cadet (c'était le cadet de la famille) entrait, joyeux. Un soir, on entend le bruit du gravier contre la vitre. Mon arrière-grand'mère se lève joyeuse et dit :

02/2023

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Littérature serbo-croate et sl

Ce que l'on ne peut confier à sa coiffeuse

J'étais assise, la tête renversée en arrière, la coiffeuse en train de me laver les cheveux et un instant, j'ai eu peur qu'en me massant lentement le cuir chevelu, elle palpe mes pensées. Malaxer ces questions embrouillées, ces réflexions apeurées qui me trottaient dans le crâne. Moi seule devais trouver les réponses à tout cela, ses réponses à lui étaient toujours identiques, univoques, uniques. Ses réponses lui appartenaient. Qu'est-ce qui était encore à moi, rien qu'à moi ? " Dans ce recueil de portraits cyniques et décalés, Agata TomaÅic démontre que ce sont parfois les personnages les plus triviaux qui s'avèrent les plus imprévisibles. Une veuve sans histoires, un fils trop chéri par sa mère bien-aimée, un jeune cadre bouffi d'orgueilâ- Autant de destins ordinaires déboussolés par les petites singularités du quotidien, qui peuvent cacher de sombres affaires d'amours abusives, de plantes invasives ou encore de roi grenouille !

09/2023

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Littérature française

Confessions publiques et flyées d'une baroudeuse en exil à la conquête du monde invisible

" Il m'a suffi de cette rencontre avec Martin pour entamer un voyage aussi passionnant que surprenant. De celui qui nous entraîne au coeur de notre âme. Aux portes du monde invisible. L'introspection était inévitable et j'y étais prête. J'ai abordé ici des sujets plus ou moins légers, permettant aux récits cocasses de tempérer les textes profonds qui ne m'étaient pas inspirés sans raison. " A coeur ouvert, Nathalie Collet nous invite à partager une année de sa vie au fil de 366 pensées. Entre anecdotes et révélations, cet ouvrage atypique présente avec sincérité l'évolution d'une femme et son rapport au monde. Véritable défi qu'elle s'est lancé – celui d'écrire un texte chaque jour et de le publier sur Facebook –, ce journal pétillant dévoile avec philosophie et humour les événements qui ont rythmé et bouleversé son quotidien. Une plongée originale et divertissante dans l'intimité d'une amoureuse de la Vie.

09/2017

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Policiers

Le procès du dragon

Je m'étais pourtant interdit de fouiller, de m'enliser dans la lecture d'affaires périmées. Mon cabinet parisien, "Maître Emmanuel Tapiro & associés", suffoquait pour de bon mais, seul descendant des fondateurs, j'avais beaucoup de mal à me séparer de la masse de papier accumulée par mes aïeux et prédécesseurs. C'est ainsi que j'attrapai, un après-midi, une pile de cartonnages desséchés, ligotés par une mince cordelette, et que je dénouai le fagot pour découvrir ce qui était baptisé en capitales tracées à l'aide d'une règle : "LE PROCES DU DRAGON". Un geste qui allait de nouveau mettre mes pas dans ceux de mon grand-père, maître Vincent Tapiro, et m'entraîner sur l'île de Komodo, près d'un siècle plus tôt, dans les méandres d'une sombre affaire de disparition d'une famille de missionnaires hollandais. Un geste, surtout, qui allait m'apprendre combien rouvrir un vieux dossier peut s'avérer dangereux et révéler de lourds secrets.

01/2015

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Littérature étrangère

La parfaite autre chose

« Elle trimbalait sa traîne de future épousée et son ventre mûr jusqu’à l’autel. C’était épouvantable. Je me mariais. J’étais un idiot et, désormais, tout le monde le savait. Un seul rapport sexuel et j’en prenais pour perpette ». Fernanda García Lao dévoile avec un humour féroce les malentendus fondateurs d’une destinée familiale et prête sa lucidité tonique aux personnages embarqués dans cette étrange odyssée collective. Ils ont faim de sens et de magie, à moins que ce ne soit de luxure et d’animalité sourde... Quelle folie les domine ? Quelle est cette parfaite autre chose qui permet de se métamorphoser en un être accompli et heureux ? Cette jolie chose convoitée tout au long de sa vie pour ne pas se sentir incomplet ? Dans ce roman polyphonique, Fernanda García Lao mène l’enquête et revisite, en donnant corps à des personnages brûlants de paradoxes et de désirs, le thème du fruit défendu.

03/2012

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Littérature française

Le peuple de mon père

Il faut écrire. Jamais mon père n'en formulait aussi clairement l'injonction, mais c'était ce que je ressentais à ses côtés. Il me demandait toujours si j'étais en train d'écrire comme on prend des nouvelles d'un proche. Dans son enfance tourmentée, alors qu'il se plaignait de l'ennui, son propre père lui avait sévèrement répliqué : " Tu t'ennuies ? Tu n'as qu'à avoir une vie intérieure ! Alors tu ne t'ennuieras jamais... " Et mon père a obéi. Au-delà sans doute de ce que mon grand-père envisageait ; jusqu'à consacrer à cette vie intérieure des milliers d'heures et des centaines de pages, et jusqu'à me transmettre à sa façon ce qui demeure le plus beau cadeau que j'aie reçu de lui. Yaël Pachet est entre autres l'auteur de On est bien, on a peur (Verticales, 2002) et de Mes établissements (Verticales, 2004).

08/2019

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Littérature française

Chocolat chaud

«On marchait lentement, ou plutôt au rythme de l'aveugle, je rêvais de tout et surtout de ce lieu que Youssr se réjouissait de nous faire découvrir, qu'il aimait tant et qu'il nommait «la plus belle piscine du monde». Pendant cette marche, je ressentais aussi pour la première fois la sensation que ma mère m'accompagnait, qu'elle était présente. J'en étais tellement heureux que je l'ai murmuré en m'appuyant sur la pointe des pieds dans un bout d'oreille de Youssr. «Je suis accompagné», dis-je. «Par qui ?» dit-il. «Ma mère». Et Youssr ne m'a plus posé de questions. Je sentais l'âme de ma mère sans une goutte de sang, je me voyais naître et puis ensuite enfant avec tous les droits, un père, une mère, une patrie, et le bonheur aussi de marcher aux côtés de deux personnes que j'aimais spécialement et qui m'initiaient au monde.»Rachid O.

09/1998

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Littérature française

Roman d'un film à venir

"Intérieur jour, boucherie -T'as jamais rêvé de t'en aller ? entend-il demander Madeleine à Malek. Radouane s'arrête pile, invisible pour les deux jeunes, l'oreille aux aguets. A l'intérieur, Malek et Madeleine mettent en place les étals de la boucherie. Ils n'arrêtent pas de se frôler, de faire semblant d'entrer en collision, de s'éviter au dernier moment, tout en discutant. -Moi, m'en aller ? Pourquoi ? La vie est pareille partout, pour les bouchers... -Pour les bouchers, peut-être, mais toi, t'es pas vraiment boucher... Il la regarde, interloqué. -Me regarde pas comme si j'étais une alien ! Tu sais faire des choses, tu fais de la peinture, des sculptures... -C'est pas un métier sculpteur, on gagne pas sa vie. Silence. Frôlement des mains, des bras dépassant des manches retroussées. -Et toi ? lui renvoie Malek. -Non, moi je rêve jamais de partir, j'aime bien être là."

02/2015