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Brest Abri 668

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Prière et spiritualité

Prier 15 jours avec Alain de Solminihac. Abbé de Chancelade et évêque de Cahors

Alain de Solminihac (1593-1659) fut moine à l'abbaye de chanoines réguliers de saint Augustin, proche de Périgueux, aux côtés de son oncle père abbé. Il alla se former à Paris où il suivit les prédications de carême de saint François de Sales et se lia d'amitié avec saint Vincent de Paul, avec qui il allait entretenir une correspondance sa vie durant. A 29 ans, il devint père abbé du monastère et suscita de très nombreuses vocations. Treize ans plus tard, le roi Louis XIII pensa à lui pour le siège épiscopal de Lavaur, non loin d'Albi. Par humilité, Alain refusa. L'apprenant, le roi s'écria : "Béni soit Dieu de ce qu'il y a dans mon royaume un abbé qui refuse des évêchés ! " Un mois plus tard, il le nomma au siège de Cahors et Richelieu le somma d'accepter. A pied, à cheval ou en litière, il arpenta son diocèse et en 21 ans d'épiscopat, il visita plusieurs fois les 800 paroisses de son diocèse. Soucieux de former des prêtres fervents et instruits, il fut le premier évêque français, en 1642, à ouvrir un séminaire dont il confia la direction aux pères lazaristes, fondés par son ami Vincent de Paul. Il fonda à Cahors des institutions durables : deux orphelinats, qu'il confia aux Filles de la charité, ainsi qu'un hôpital. Epuisé par ses travaux apostoliques, il s'éteint à 66 ans.

09/2021

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Romans historiques

Catherine Lorion. Charentaise, pionnière de Montréal à seize ans

Née vers 1636 à Sainte-Soulle en Charente, Catherine arriva dans l'île, seule de sa famille, à l'âge de 16 ans. Elle vivra durant 66 ans à Montréal et côtoiera Maisonneuve, Jeanne Mance, Marguerite Bourgeoys, Radisson, et Dollard Desormeaux. C'était durant les premières heures glorieuses de la métropole. Veuve quatre fois, sa descendance se retrouve aujourd'hui dans les familles Lapointe, Desautels, Millet, Léonard et Simon. Sa soeur cadette Marie-Renée est l'ancêtre de l'ex-Premier ministre Jacques Parizeau et des familles Lafortune. En 1832, Montréal exhuma les sépultures du cimetière de l'église Notre-Dame. Cette revenante forcée entreprend alors de narrer au "je" sa vie de pionnière. Après des recherches généalogiques et historiques, l'auteur a reconstitué les lieux où Catherine a vécu dans l'île. Comment connut-elle Pierre-Esprit Radisson ? Quel fut le choc de la célèbre bataille du Long-Sault pour les "Montréalistes" ? Avec cette pionnière, nous marchons dans les premiers sentiers de terre battue qui deviendront les rues Saint-Paul, Saint-Sulpice et Saint-Vincent dans le Vieux-Montréal. Son regard profane brise des mythes à propos des relations franco-amérindiennes. En sa compagnie nous assistons aux spectaculaires cérémonies marquant la Grande Paix de Montréal en 1701. L'auteur conclut par une fable plus actuelle qui agrandit le cercle des conceptions et des points de vue contemporains sur l'histoire de l'Amérique.

09/2021

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Faits de société

D'UN CORPS A L'AUTRE

Quand un homme devient une femme : le témoignage inédit d’une transsexuelle franc-maçonne sur la grande aventure de sa transformation. C’est à la veille de son opération en Thaïlande qu’Olivia revient sur son parcours. Durant plus de cinquante ans, elle a vécu dans l’enveloppe corporelle d’un homme mais, au fond d’elle-même, elle sait qu’elle est une femme. Le jour de son opération s’impose comme le jour le plus important de sa vie : Olivia va renaître dans une nouvelle peau, enfin femme. Olivia se souvient. Les slogans de 68 et des riffs planant des années 1970, une jeunesse un peu débridée mais joyeuse, des études d’architecture et une belle réussite professionnelle. Oui, mais tout cela ne saurait empêcher ce déchirement qu’elle vit en dedans, cette douleur de ne pas vivre dans la bonne peau, dans le bon sexe. . Peu à peu, Olivia va commencer à se travestir. La transition est en marche qui la mènera progressivement à assumer le choix d’une opération. Olivia se libère. Dans la confrérie franc-maçonne du GODF (Grand Orient de France) qu’elle a intégrée depuis quelques années, la singularité d’Olivia ne passe pas inaperçue. Menacée d’être expulsée de cette obédience uniquement masculine, Olivia, soutenue par certains de ses « frères », va réussir un coup de force : faire évoluer le règlement du Grand Orient de France immuable depuis 1728. Olivia sera la première femme intronisée officiellement au GODF.

02/2013

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Littérature française

La balade de Célestin

Dans ce roman, nous accompagnons Célestin Bosman de son enfance en Algérie jusqu'à l'âge adulte où on le retrouve au Portugal. Rien ne destine cet enfant pied-noir issu d'une famille de français moyens à un parcours si tourmenté. De par son déracinement dans une France métropolitaine fermée, du rejet et du harcèlement subis à l'adolescence, Célestin va développer une personnalité trouble allant du garçon dit "normal" et sociable à un écorché vif intériorisé et tourmenté, difficilement contrôlable. Durant ces vingt ans, il survole en spectateur un monde chaotique en mouvement : guerre d'Algérie, Mai 68, guerre du Vietnam, contestation sociale américaine, dictature sanguinaire, révolution des OEillets au Portugal. Son monde à lui : ce sont ses tendres souvenirs d'une enfance pied-noire avortée, ses combats en Alsace pour surmonter les brimades et les coups infligés par les adolescents de son âge, son rêve américain qu'il vit pleinement en tant qu'étudiant, sa réussite professionnelle dans une dictature masquée. Lorsque les problèmes s'accumulent, que le doute s'installe et qu'il se renferme sur lui-même, il se raccroche à l'amour et à la bienveillance de ses parents. De plus, il est convaincu qu'Ilona, son amoureuse, tel un ange gardien, veille de loin sur lui. Parfois, ses garde-fous ne suffisent pas, et Célestin, en rebelle, conforté dans sa légitimité et son droit, rend la justice à sa manière, impitoyable et sans concession...

05/2021

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Revues de droit

Revue des contrats N° 2, juin 2023

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Théorie générale ? Variations sur la durée du contrat : le très long, le trop long et le perpétuel - par Frédéric Dournaux (P. 9) ? Heurs et malheurs d'une catégorie mal conçue : la convention d'assistance bénévole - par Rémy Libchaber (P. 14) Responsabilité ? L'exonération pour risque de développement à l'épreuve du principe d'égalité devant la loi, ou Fernand Raynaud au Conseil constitutionnel - par Jean-Sébastien Borghetti (P. 21) ? De la responsabilité pour tentative de concurrence postulée déloyale... - par Sophie Pellet (P. 25) Régime des obligations contractuelles ? La date d'extinction des obligations par compensation légale - par Antoine Hontebeyrie (P. 35) CONTRATS SPECIAUX Contrats translatifs ? La maison d'habitation inhabitable - par Louis Thibierge (P. 44) Contrats de jouissance ? Prescription et bail commercial : deux ans, cinq ans ou l'éternité ? - par Jean-Baptiste Seube (P. 51) Contrats et droit des sociétés ? La société mère reste un tiers au contrat de sa filiale, même en cas de paiement partiel - par Laura Sautonie-Laguionie (P. 64) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit processuel ? Clause de conciliation, un régime sans fin (suite ! ) - par Caroline Pelletier (P. 66) Droit de la concurrence ? Un arrêt de principe sur les clauses d'exclusivité émanant d'entreprises en position dominante - par Laurence Idot (P. 72) RECHERCHES Un auteur, une idée ? Pierre Voirin (... et en passant, Gilles Goubeaux) - par Pierre-Yves Gautier (P. 98) DOSSIER ? La caducité du contrat (P. 102)

07/2023

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Poésie

Les Satires. Edition bilingue français-italien

Plus me plaît dans ma demeure une rave, que je cuis, et cuite enfile sur une broche, épluche, et arrose de vinaigre et verjus, qu'à la table d'autrui grive, perdrix ou porc sauvage ; et sous une vulgaire couverture,je me couche aussi bien que sous la soie ou l'or. Et plus me plaît de reposer mes membres paresseux, que de les vanter d'être allés chez les Scythes, Indiens, Éthiopiens et au-delà. Les appétits des hommes sont variés : aux uns plaît la tonsure et à d'autres l'épée, patrie aux uns, et lointains rivages à d'autres. [.] J'ai visité Toscane, Lombardie, Romagne, le mont qui partage et celui qui l'Italie en serre, et l'une et l'autre des mers qui la baignent. Cela me suffit ; quant au reste de la terre, sans jamais payer d'hôte, je l'exploreraiavec Ptolémée, qu'il soit en paix ou en guerre ; Et la mer entière, sans former des voeux dès qu'il fait des éclairs, en sûreté sur des cartes j'irai parcourant, plutôt que sur des navires. Satire, III 43-66, 1518 Cesare Segre (1928-2014), un des tout premiers philologues et linguistes italiens des soixante dernières années - et grand connaisseur, entre autres, de la littérature française du Moyen-Âge -, a tout au long de sa carrière consacré une part considérable de son activité au texte tant des oeuvres mineures de l'Arioste que du Roland furieux.

04/2014

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Littérature française

Jolis mois de mai

Oscillant entre humour, psychologie et traque policière, les quatre personnages de " Jolis mois de mai " singuliers et touchants, jetés en pâture à la colère comme au désarroi évoluent, ou plutôt avancent à tâtons dans des péripéties composites et instables. Rien ne les destinait à se rencontrer, et pourtant on les retrouve tous ensemble autour d'une soupe à l'oignon, mélangeant leurs rêves et leurs mots, leur zèle et leurs craintes. Dans les rues, le tonnerre gronde en ce mois de mai 68, on y arrache les pavés comme on y brise des certitudes. Gérard, Tatiana, Olivier et Sylvette en font les frais : les récits s'entrechoquent avec tant de force que le lecteur lui-même en vient à se demander de quelle manière les choses se sont réellement passées. Mais finalement, la vie se construit sous leurs mots et nous saisissons ces héros au vol, avec leurs blessures, leurs préjugés comme leurs caractères. Face à une seule réalité, quatre visions sont en jeu. Au coeur de leur relation, le mois de mai, l'ivresse de la jeunesse, le meilleur comme le pire ; au coeur de leur histoire, des carreaux blanchâtres maculés de sang, des questions sans réponses et une course poursuite aux airs de cafés gourmands. Haletant et torride, mais surtout sincère. Un roman à huit mains, à quatre coeurs, à mille souvenirs. Et vous, êtes-vous prêt à éprouver la vie d'un autre ?

10/2012

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Histoire de France

La Semaine des quatre jeudis

Voici les mémoires jusqu'ici inédits d'Emmanuel d'Altier, compagnon de la Libération comme ses deux frères François et Henri. D'Astier en a rédigé la plus grande part entre 1968 et 1969. Il est mort avant d'avoir pu compléter son texte. C'était dans son esprit la suite de Sept fois sept jours, le récit de la Résistance et des sept allers-et-retours entre la France occupée et la France libre de Londres. Dans la Semaine des quatre jeudis, il raconte son enthousiasme pour le communisme en 1948, ses entretiens avec le général de Gaulle en 1958, son intérêt pour la jeunesse insurgée de Mai 68 dont il est le témoin attentif. Et puis toujours - parce que cet acte fondateur l'a révélé à lui-même - l'épopée de la Résistance. D'Astier se veut un classique : il écrit avec retenue. On retrouve le ton des auteurs qu'il aimait, Plutarque, Saint-Simon, Stendhal... Chroniqueur curieux de tout, moraliste fraternel et pragmatique, il se distingue par son art du portrait, de Gaulle bien sûr, Svetlana Staline, un ouvrier communiste, un clochard ou une cover-girl... Selon sa philosophie où chaque homme est lié au monde, il parle autant des autres que de lui et à travers les portraits de ses personnages trace le sien : celui d'un aristocrate progressiste et révolté qui a traversé avec panache le XXe siècle comme une aventure.

03/2011

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Romans historiques

Témoignages avant l'oubli. Tome 1, Forts de sable

Des routes de l'exode de 1940 aux fauteuils convoités de l'Académie de Médecine, c'est le long parcours d'une vie professionnelle particulièrement active que relate Denys Pellerin. Sa traversée de plus d'un demi-siècle lui donne l'occasion de rapporter sous formes de courtes " nouvelles " au style alerte aussi bien son expérience d'étudiant en médecine sous l'occupation, que le parcours de combattant qu'exigeait alors le choix d'une carrière hospitalière et universitaire, qui le conduira à la tête de la Clinique chirurgicale de l'Hôpital des Enfants-Malades, à Paris. Il y sera reconnu comme l'un des pionniers de la nouvelle chirurgie pédiatrique, et chef de l'école des Enfants-Malades. Dans ce premier tome, il en relate la mutation et le rayonnement. Mai 68 marqua pour lui le début d'un engagement civique et politique. Dès lors, il occupera successivement divers postes de responsabilité, imprévus, qui le mèneront dans les coulisses du pouvoir. Certains faits rapportés dans le second tome ne sont pas seulement des souvenirs, mais des révélations, authentiques documents pour l'histoire. Dans ces récits transparaissent la sagesse, le regard lucide sur le passé mais aussi parfois un zeste d'amertume. Au fil des pages, le lecteur découvrira la signification du titre énigmatique, Forts de sable, fil conducteur de cet essai. Alors, souvenirs ou biographie ? Plus simplement des témoignages avant l'oubli.

12/2009

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Littérature étrangère

Les règles du consentement

A négliger les règles du consentement à l'amour, on risque bien de se perdre soi-même. Deux fillettes prénommées Elizabeth et nées la même année, en 1948, se rencontrent sur les bancs de l'école. Pour faciliter la tâche de l'institutrice, Elizabeth, une enfant bien née et sûre d'elle, est autorisée à conserver son prénom quand son amie, une orpheline en mal d'amour et élevée par une modeste tante, accepte de devenir Betsy. Vient l'âge adulte et les deux jeunes femmes partent pour Paris : Elizabeth s'y perd en de longues promenades méditatives quand Betsy connaît la bohème estudiantine d'après Mai 68. De retour à Londres, Elizabeth fait un mariage de raison en épousant un homme plus âgé qu'elle. Betsy rentre bientôt elle aussi et tente de se remettre d'une déception amoureuse. Toutes deux, chacune à son tour, prennent pour amant Edmund Fairlie, bel homme et parfait goujat. Mais alors qu'Elizabeth, bientôt veuve, se désengage prudemment de cette liaison, Betsy, ignorant les règles qui gouvernent ce genre de relations, sombre dans un désarroi sans issue, sous le regard consterné et dédaigneux de son amie. A ces deux femmes, spectatrices fascinées de la libération sexuelle, l'observation ou le mépris des règles du consentement ne sauraient apporter qu'un maigre réconfort, quand l'une et l'autre, comme tant de femmes de leur génération, sont condamnées à une indéfectible solitude.

09/2004

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Policiers

La Dague de Cartier

En 1535, Jacques Cartier découvre les rives sauvages et les tribus indiennes du Nouveau Monde. En signe d'entente, les Iroquois offrent aux Français un poignard tout simple, que le célèbre explorateur fait rehausser de pierres précieuses. Dès lors, la " Dague de Cartier " va devenir pour les Canadiens l'objet de toutes les convoitises, trésor et symbole national aux pouvoirs surnaturels : celui qui le possède, dit-on, deviendra tout-puissant et immortel. Quatre siècles plus tard, c'est planté dans la poitrine d'un cadavre qu'on retrouve le poignard mythique. Nous sommes en 1955, et Montréal est en proie aux émeutes, suites d'un match de hockey sur glace qui a mal tourné. Dans la cohue, le meurtre passe inaperçu - tout comme la disparition mystérieuse du poignard, dont seule la pointe est retrouvée à l'autopsie. Il faudra attendre treize ans pour le voir refaire surface. Anik Clément, la fille de la victime, est alors prise dans la joyeuse tourmente du " mai 68 " local. Mais sous les pavés gronde la légende, et lorsque la jeune femme, avec l'aide du détective débutant Emile Cinq-Mars, se lance sur la piste des assassins de son père, c'est toute l'histoire du pays qui les rattrape. Récit d'une vengeance familiale, étonnant portrait de Montréal au fil des siècles, roman d'aventures, polar des bas-fonds, des sphères politiques et des sectes occultes, La Dague de Cartier est une magistrale épopée policière et historique.

01/2009

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Encyclopédies de poche

Godard. (Le cinéma)

Combien y a-t-il de Godard(s)? Celui de la Nouvelle Vague et des années 1960, le Godard " culte" d'À bout de souffle et de Pierrot le fou? Celui qui offrit à Belmondo et à Bardot leurs plus beaux rôles? Celui du Mépris, film que les anti-Godard encensent pour rejeter le reste? Ou le militant maoïste de l'après 68, dont on a prétendu qu'il avait abandonné le cinéma? Ou celui qu'on voit depuis les années 1980 à la télévision ou à Cannes, paradoxal et provocateur. Ou l'auteur de Prénom Carmen, Je vous Salue, Marie, Passion, Nouvelle Vague, et les monumentales Histoire(s) du Cinéma: des films exigeants, donc mal aimés, où la beauté la plus fulgurante surgit des réflexions les plus profondes. Comme le démontre avec brio François Nemer, il n'y a qu'un seul Godard, volontaire, déterminé, obstiné, bâtissant film après film une des couvres phares du cinéma mondial. Il est cinéaste comme Picasso est artiste le cinéma l'habite. Godard, c'est le cinéma. Godard voit le monde à travers le cinéma. Son cinéma. Plus de 160 images, photogrammes et documents, près de 50 films présentés et analysés, dans le cours d'un récit qui suit à la trace le parcours artistique et moral de l'un des plus prolifiques, l'un des plus passionnants créateurs de son siècle - et l'un des plus passionnés.

04/2006

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Théâtre

L'Odéon. Un théâtre dans l'Histoire

L'histoire du théâtre de l'Odéon, le plus ancien "théâtre-monument" de Paris, inauguré en avril 1782, riche, mouvementée et parfois méconnue, témoigne au plus haut point des évolutions et des événements de la société française, de sa vie théâtrale ou de sa politique culturelle. Sur plus de deux siècles, à travers l'Odéon, il est possible de croiser l'histoire de la création théâtrale - des révolutionnaires aux romantiques, jusqu'à Lluis Pasqual, Georges Lavaudant, Olivier Py - avec l'histoire de la politique culturelle (l'Odéon est un curieux et intermittent laboratoire de l'action publique en matière de théâtre) et celle de la politique nationale (du scandale de Figaro à la prise de l'Odéon en 68). Mêlant ces chronologies et ces approches, cet ouvrage veut placer l'Odéon, tel un personnage dont on entreprendrait la biographie aventureuse, au centre d'une ambitieuse histoire culturelle. Il mêle dans sa forme l'histoire, les archives et les images, et monte l'un avec l'autre un récit nourri de documents, ourlé de spectacles et de portraits, ambitieux dans son approche historique, avec un ruban d'images (gravures, peintures, photographies, maquettes, manuscrits, documents d'archives, documents de presse...) - un continuum visuel puisant dans des représentations généralement peu connues, diverses, parfois spectaculaires. Avec cette idée en forme de manifeste : les rapprochements des images et des mots offrent une forme incarnée à l'histoire du théâtre.

10/2010

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Cinéma

Pasolini, mort d'un poète. Un crime italien

Les conditions dans lesquelles se déroula le procès de Pino Pelosi, accusé d'avoir assassiné Pier Paolo Pasolini dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975, n'ont satisfait ni les amis ni les ennemis du poète. Marco Tullio Giordana rouvre l'enquête, en analysant non seulement les faits mais l'interprétation juridique qui en fut proposée. Cette enquête donna lieu à un film, sorti en 1995, et à cet essai qui constitue un élément essentiel à la connaissance de l'auteur de Théorème et de L'Evangile selon Saint Matthieu. C'est le livre d'un homme engagé, d'une autre génération que Pasolini (la génération des contestataires de 68), qui demande des comptes à la société et à la justice de son pays. On peut dire que diffamations, procès, prise en compte des affabulations les plus extravagantes, avaient composé en quelque sorte autour du poète et cinéaste un " permis de tuer ". une fois le lynchage accompli, une instruction bâclée, la reprise en main du procès par les cours d'appel et de cassation, après un jugement de première instance qui aurait dû entraîner un supplément d'enquête, ont fermé la porte à toute véritable investigation. Justice n'a pas été faite. Trente ans après ce meurtre, Pino Pelosi, qui a purgé sa peine, revient au-devant de la scène en clamant, pour la première fois, son innocence et en reconnaissant avoir menti au procès.

10/2005

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Economie

Mes acquis sociaux

Mes Acquis sociaux, c'est l'histoire d'un môme de banlieue, né en 1939, fils de ritals, nourri dès le biberon à la lutte des classes et " désenvoûté " du Parti grâce à une mère qui ne confondait pas Dieu et l'Eglise. De la guerre d'Algérie à aujourd'hui, en passant par mai 68 et la chute du Mur, c'est près de quatre décennies passées sous les jupes de l'entreprise et de l'administration, en tant que sociologue spécialisé dans les conflits du travail, à dialoguer avec les patrons, les syndicalistes et les personnels. Quarante ans aux prises avec les réalités quotidiennes de la mutation du travail et de l'emploi qui forgent une vision du dialogue social et de l'exercice politique fort éloignée des habituelles idées reçues. C'est aussi l'histoire d'une grave crise de transmission des valeurs, qui laisse aujourd'hui les acquis sociaux sans fondation et le syndicalisme bien mal en point. C'est donc un coup de gueule adressé aux syndicats, seuls, avec la société civile, à incarner un contrepouvoir face au vide actuel d'opposition. C'est encore une façon de renvoyer dos à dos socialisme et néolibéralisme, la religion du fric, le progressisme à tout crin et le scientisme à la Monsanto. C'est enfin la tentative en forme de bouteille à la mer de nous faire comprendre, à nous enfants gâtés de la démocratie, que cette dernière ne sera jamais définitivement acquise.

09/2008

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Théâtre

Avignon 1968 et le Living Theatre. Mémoires d'une révolution

Si l'Histoire a accueilli dans son rang la révolution de Mai 68, celle du mois de juillet qui traversa le Festival d'Avignon semble avoir été reléguée à sa marge. Pourtant, la XIIe édition du festival, sous la direction de Jean Vilar ; déchaîna les passions avec la même intensité que celles qui habitaient et agitaient les acteurs des contestations printanières ayant ébranlé le pays jusqu'à la dissolution de l'Assemblée. Se rejouait à Avignon la révolution alors étouffée par Charles de Gaulle, et le festival devint ainsi le théâtre de tensions entre les ennemis du " supermarché de la culture " et les défenseurs d'une conception vilarienne du théâtre populaire. Le LivingTheatre, invité à présenter trois pièces - dont la création Paradise Now - cristallisa beaucoup de ces tensions de par ses prises de position. Avignon 1968 et le Living Theatre est une immersion dans ce mois d'été 1968 avignonnais : un voyage dans le temps pris en charge par des témoins ayant vécu les évènements de juillet et dont les entretiens sont retranscrits dans ce volume, mais aussi par ceux qui sont revenus sur cette période passionnée par le biais de la fictionnalisation. La réactualisation de ces souvenirs rend compte de crises continuant à secouer un monde de la culture qui n'a de cesse d'interroger les rapports entre l'art et le politique (l'institution, la révolution) mais aussi entre l'art et le poétique (le beau, le transcendant).

05/2018

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Sciences politiques

Déficit démocratique et mal développement en francophonie. Quand nos dirigeants ne peuvent plus

En France comme en Afrique, le modèle démocratique présidentialiste français de la Ve République sécrète de plus en plus des abus de pouvoir, des inégalités insupportables et des animosités allant parfois jusqu'à la violence : Mai 68, conflits des gilets jaunes, le printemps arabe, les conflits tribaux en Afrique, le terrorisme, la pauvreté, etc. Le système démocratique francophone marche sur la tête. Changer les dirigeants ne suffit plus. L'auteur, après avoir exploré et mesuré le poids des cinq cents ans d'histoires franco-africaines, a recensé et analysé les faits, les causes et les conséquences du déficit démocratique francophone de la Ve République. Il ressort de cet essai que le vide créé par la destruction des cultures traditionnelles africaines pendant et après la colonisation, les valeurs françaises insuffisamment assimilées par les peuples autochtones asservis et la concentration excessive des pouvoirs et contre-pouvoirs par le seul président de la République ont malheureusement laissé les citoyens francophones en apesanteur sans souveraineté résiduelle pour s'autonomiser. Comme alternative, c'est le modèle constitutionnel parlementaire moderne, associé au fédéralisme, déjà pratiqué par les autres grandes démocraties du monde à l'exception de la France, qui est aujourd'hui le plus performant pour répondre aux attentes des citoyens et faire face aux défis de la mondialisation. Il est également affirmé par l'auteur que : "l'Union européenne ou l'Union africaine sera fédérale ou ne le sera pas".

03/2019

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BD tout public

Jour J Tome 30 : Le Prince des ténèbres 2/3

Et si l'Histoire avait pris un cap différent de celui que nous connaissons ? Et si les Russes avaient réussi à marcher sur la Lune avant les Américains ? Et si l'épicentre de la guerre froide s'était trouvé à Paris et non à Berlin ? Et si l'attentat de Dallas avait eu lieu en 1973 et non en 1963 ? Et si l'Allemagne avait gagné la Première Guerre mondiale ? Et si l'imagination avait pris le pouvoir en mai 68 ? Et si les anarchistes avaient renversé le tsar Nicolas II en 1917 ? Tous ces récits, fondés sur des faits historiques et des hypothèses réalistes, nous amènent à découvrir les conséquences de ce jour où tout a basculé: le jour j. L'album : Après la tentative ratée d'éliminer l'état major d'AI-Qaïda et Ben Laden, O'Neill et Bob, son ami de la CIA, n'ont plus le choix. Ils sont seuls, traqués, et le temps presse. S'ils n'arrivent pas à leurs fins, le destin du monde va basculer dans une guerre de civilisation. Le héros : Pour John O'Neill, l'agent du FBI qui a averti l'Amérique, tout commença en 1996 en Arabie Saoudite, la première fois où il entendit parler d'un certain Ben Laden et où il comprit le danger mortel que ce dernier représentait pour son pays. A l'époque, il était le seul à le penser...

08/2017

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Critique littéraire

Une cité entre deux mondes. La ville dans les arts et la littérature en France de 1958 à 1981

Le grand récit historico-épique gaullien échafaudé à la suite de la Seconde Guerre mondiale et de la Libération — et les valeurs, les images, les hauts discours qu'il charroie — se décompose progressivement entre 1958 et 1981 (de la prise de pouvoir du général de Gaulle à la présidence de François Mitterrand). La France connaît alors une période de profonde mutation dont le clash socioculturel de Mai 68 est à la fois l'indice, la conséquence, l'avatar et, très vite, un catalyseur symbolique pour l'avenir. Elle passe d'une société encore archaïque sur bien des points (économie, communication, système d'éducation) à une société plus moderne, plus individualiste, plus ouverte sur l'extérieur, plus multiculturelle. Les villes, dans leur structure géosociale autant que dans la manière dont on y vit, sont au centre géométrique des multiples tensions que connaît la France de ces années-là. Les modifications qui les affectent exigent des artistes et des écrivains qu'ils trouvent de nouveaux moyens de donner sens à ce qui leur advient, à elles et à ce mode de vie qui porte le nom urbanité.Les études rassemblées ici déploient un éventail de lectures et de relectures consacrées à des œuvres de natures diverses qui prennent en écharpe les conflits sociaux, culturels et symboliques des années 1958-1981. Ces œuvres ont été choisies parce qu'elles traitaient avec force cet entre deux mondes qui caractérise l'état de la cité durant la période gaullienne.

01/2016

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Histoire internationale

Guerre sainte, martyre et terreur

Philippe Buc examine dans ce livre comment la théologie chrétienne a façonné des siècles de conflits, depuis la première guerre judéo-romaine (66) jusqu'à l'invasion de l'Irak (2003), en passant par la première croisade (1096) ou la Révolution française. Même dans les sociétés sécularisées ou explicitement non chrétiennes, comme l'Union soviétique stalinienne, les formes qu'ont prises de nombreux séismes politiques (guerres civiles, purges, déportations, terrorisme, etc.) sont selon lui en grande partie explicables par le christianisme et les très anciens concepts religieux qui influencent la façon dont la violence est perçue et perpétrée. Ce que veut comprendre Philippe Buc c'est non seulement la logique par laquelle une personne saine d'esprit est amenée à tuer ou mourir pour un principe, mais aussi les raisonnements qui légitiment l'imposition de la liberté par la contrainte ou le pardon des atrocités de la guerre. Analysant l'idéologie américaine contemporaine de la guerre, qui place la violence sous l'empire d'idées abstraites, comme la liberté ou la paix mondiale, il met au jour son profond enracinement dans l'Ecriture sainte. Fruit de quinze années de recherches d'une ampleur peu commune, Guerre sainte, martyre et terreur montre combien les pieux idéaux de sacrifice, de pureté et de rédemption n'ont cessé de donner sens à la violence, depuis les premiers siècles chrétiens jusqu'aux temps inquiets que nous vivons.

02/2017

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Littérature française

Un poème à vingt francs

Comme Rimbaud, Marcel a fui l'Ardenne. Et comme lui, il a aussitôt regretté l'odeur du laitage dans l'air du soir ou celle de l'étable, pleine de fumier chaud... Il vient de mourir. Il avait quatre-vingt-huit ans. Il aimait Agathe, la mer, le vin et les livres. Sa fille se souvient que petite, il l'a payée vingt francs pour dire un poème. "- Ca y est, papa, je connais. Tu me donnes mes sous ? - Récite-le-moi d'abord." Drôle de contrat. Un simple poème peut-il nourrir un destin ? Il semble que oui et c'est la trace que suit l'auteure. Amoureux l'un et l'autre du "poème à vingt francs", père et fille deviennent le symbole de ce qu'une génération peut transmettre à la suivante. Leurs vies sont ancrées dans celle du vingtième siècle et au fil des ans et des événements - les rafles de 1942, l'Expo 58, les grèves de l'hiver 60, mai 68... - une galerie de personnages traverse leur histoire et l'Histoire. Attachants et burlesques, pathétiques et généreux, nous les avons croisés, ils nous croisent tous les jours, en Belgique et même jusqu'au Maroc. Avec l'élégance de style qu'on lui a déjà reconnue, l'auteure nous offre ici, dans un registre intimiste tantôt drôle, tantôt grave, le quotidien de Belges qui invitent chez eux la poésie.

03/2015

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Sociologie

Désirer à tout prix

La course à la sexualité est-elle vraiment émancipatrice ? Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-pagination : none ; mso-hyphenate : none ; text-autospace : ideograph-other ; font-size : 12. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; mso-bidi-font-family : Arial ; mso-font-kerning : 1. 5pt ; mso-fareast-language : ZH-CN ; mso-bidi-language : HI ; } De la " révolution sexuelle " amorcée en Mai 68, aux mouvements sex-positifs actuels, on nous promet la possibilité pour toustes de jouir et de désirer sans entraves. Sauf qu'en investissant le sujet, le capitalisme et le patriarcat ont profondément transformé cette possibilité : le sexe est devenu un marché, et la non-sexualité une pathologie à guérir. En cherchant à optimiser le fonctionnement des corps et du désir, sommes-nous entré·es dans l'ère de l'aliénation sexuelle ? Face à cette pression constante, désinvestir le désir sexuel constituerait peut-être une porte de sortie émancipatrice. Dans cet essai court et incisif, Tal Madesta montre comment la sexualité est devenue " obligatoire " dans notre société, et nous invite à nous libérer de cet impératif, en célébrant d'autres formes d'amour qui n'ont pas besoin de sexualité pour exister.

04/2022

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Monographies

Fabienne Verdier. Le chant des étoiles

Ce volume se présente comme une monographie consacrée aux oeuvres de Fabienne Verdier qui seront présentées lors de l'exposition que le musée Unterlinden de Colmar dédie à l'artiste, et qui dialogueront non seulement avec les collections d'art ancien et moderne du musée, mais aussi avec l'espace architectural - conçu par Herzog & de Meuron - qui les abrite. Cet ouvrage permettra aux lecteurs d'approfondir le lien inédit que l'artiste noue entre son oeuvre monumentale et le retable d'Issenheim de Matthias Grünewald en s'inspirant du spectre chromatique et de l'aura lumineuse qui distinguent la peinture de Grünewald. Fabienne Verdier réfléchit à la représentation de la mort non plus comme fin, mais comme trace d'énergie qui se libère pour les vivants. Ce lien entre l'homme et le cosmos, cette énergie vitale sont autant de thèmes qui justifient le titre - du livre comme de l'exposition - Le Chant des étoiles. La grande installation des Rainbows joue un rôle central dans la publication : ces 66 oeuvres inspirées par l'aura lumineuse produite par la mort d'une étoile sont conçues comme des individus dont chacun porte un titre soulignant son lien avec le ciel, les étoiles et la lumière. En outre, pour Fabienne Verdier, ces oeuvres constituent les portraits des défunts morts de la Covid-19, ils sont une manière d'icônes contemporaines et donnent vie à une oeuvre d'art universel.

09/2022

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Biographies

Vladimir Jankélévitch. Le charme irrésistible du je-ne-sais-quoi

Le livre de Françoise Schwab vient combler un vide. Il s'agit de la première biographie du philosophe et musicographe Vladimir Jankélévitch (1903-1985) - dont l'importance, non seulement en France, mais aussi à l'étranger, en particulier en Italie et en Allemagne, où ses prises de position contre le nazisme sont toujours au coeur des débats, ne cesse de grandir. Françoise Schwab, qui fut une de ses proches, a publié les ouvrages posthumes de Vladimir Jankélévitch et organisé de nombreux colloques consacrés à l'actualité et à l'originalité de son oeuvre. Son essai se propose de croiser les dimensions biographiques et intellectuelles de ce penseur majeur. On découvre l'itinéraire d'un homme extraordinaire qui fut pris dans les combats de son temps, depuis l'Ecole normale supérieure, où il fut admis avec Raymond Aron et Jean Cavaillès, à sa filiation avec Henri Bergson, mais aussi avec les penseurs russes de l'exil, comme Nicolas Berdiaev, sans oublier son combat décisif pour la Résistance pendant la guerre. Au service de l'universalité d'une pensée vive, ravivée au creuset de son identité juive, Vladimir Jankélévitch a questionné la Grèce, le legs romain et celui de toute l'Europe. Il a été un homme dans son temps, un Socrate au milieu de la cité, que ce fût à Prague, à Lyon ou lors des événements de Mai 68, voire lors des états généraux de la philosophie à la Sorbonne en 1979.

02/2023

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Revues de droit

Revue des contrats N° 1/2021

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Théorie générale ? Le créancier, qui n'a pas pu profiter de la contrepartie à laquelle il avait droit, ne peut invoquer la force majeure - par Mathias Latina (P. 17) ? L'action tendant à voir réputer non écrite une clause du bail n'est pas soumise à prescription - par Mathias Latina (P. 22) Responsabilité ? Responsabilité du contractant à l'égard du tiers : encore faut-il établir le manquement contractuel ! - par Marie Dugué (P. 26) Régime des obligations contractuelles ? L'invocation de la compensation - par Rémy Libchaber (P. 50) CONTRATS SPECIAUX Contrats et nouvelles technologies ? Le contrat conclu par e-mail sauvé par l'exécution volontaire valant confirmation - par Anne Danis-Fatôme (P. 65) ? Un consommateur ne perd pas son droit de rétractation lorsqu'il enlève le film protecteur d'un matelas acheté en ligne - par Jérôme Huet (P. 68) Contrats de distribution ? La singulière erreur sur la rentabilité - par Cyril Grimaldi (P. 78) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit du travail ? La surprenante application de l'article 1170 du Code civil dans une relation contractuelle de travail - par Grégoire Loiseau (P. 127) SOURCES DU DROIT DES CONTRATS Droit européen des contrats ? L'interprétation des champs d'applicabilité et d'application du règlement Bruxelles I bis - par Alice Tenenbaum (P. 147) RECHERCHES Un auteur, une idée ? Paul Durand - seconde partie : Droit civil et contrats portant sur le travail - par Pierre-Yves Gautier (P. 151) COLLOQUE ? Crise sanitaire et contrats (P. 156)

04/2021

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Littérature francophone

En ce qui concerne Alexandre

Bruxelles années post-68, Académie d'architecture de l'Ouvroir. Forts de l'appui de leur charismatique chef d'atelier Leo Vatoux, Alexandre et ses amis décident de consacrer leurs projets d'étudiants aux luttes menées par les tout nouveaux comités de quartier. L'ennemi : la "bruxellisation" de leur ville bien aimée. Promus assistants au grand dam des anciens de la boîte, les jeunes de la "bande à Vatoux" inventent dans l'euphorie un urbanisme au service des habitants, dont le succès monte en flèche, avant d'exploser en plein vol avec l'affaire de l'Ouvroir. A partir de ce moment, pour Alexandre, tout part à vau-l'eau – sa famille, son travail, son amour, son pays. Incapable de renoncer à son idéal, il se retrouve chômeur et passe de la marge à l'exclusion, quittant les bras d'une femme pour ceux d'une autre, de Bruxelles à Rome et de Londres à Jérusalem. Assoiffé de lumière, il sillonne la Grèce, là brille la clarté philosophique. Le trouvera-t-il enfin, cet ailleurs où il pourra écrire et mettre fin à son errance ? Dans ce roman de la ville et de la jeunesse, Philippe Brandes nous entraîne en un périple inattendu – d'architectures rêvées en amours utopiques, de combats chaleureux en revers de fortune, de passions, d'idées et de paysages. Son écriture cinématographique s'y déploie en un récit savant et foisonnant, aussi fougueux que structuré.

04/2022

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Muséologie

Le musée absolu

Ce musée imaginaire abrite la plus prestigieuse collection d'art jamais rassemblée. Ses 440 salles mettent à l'honneur des milliers d'oeuvres emblématiques ou confidentielles, immenses ou minuscules, mais toutes d'une valeur inestimable. Les peintures, sculptures, fresques, photographies, tapisseries, frises, installations, performances, vidéos, estampes, paravents, céramiques, manuscrits et bijoux ici réunis offrent un regard sans précédent sur l'histoire de l'art du monde. Nulle part ailleurs Le Printemps de Botticelli, les portraits de Rembrandt et les montres molles de Salvador Dalí côtoient des céramiques chinoises, les estampes d'Hokusai, des pièces d'orfèvrerie péruviennes, les peintures rupestres de la grotte de Lascaux ou les oeuvres de Pablo Picasso, Bruce Nauman et Cy Twombly. En flânant dans ses 25 galeries, vous découvrirez des oeuvres de toutes les époques et de toutes les cultures sélectionnées parmi plus de 600 collections publiques et privées à travers 66 pays. Des textes muraux rédigés par des experts apportent un éclairage pertinent sur la diversité de la créativité humaine, tandis que des cartels explicatifs décrivent chaque oeuvre en détail. Les références croisées vous guident tout au long d'un voyage riche en découvertes. Des cartes, un glossaire et un répertoire des musées complètent ce parcours aussi exaltant qu'instructif. Réalisé pendant dix ans par plus de 100 spécialistes, Le Musée absolu est une ressource sans égal : un musée imaginaire monumental accessible 365 jours par an.

04/2023

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Revues

Revue Far Ouest N° 1 : Courage

Revue Far Ouest a pour ambition de questionner les grands enjeux qui traversent notre région de Nouvelle-Aquitaine : il s'agit de partir de chez nous, du local, pour ancrer des histoires et des personnages qui questionnent sur notre place au sein de la collectivité. Revue Far Ouest est un média local, indépendant et sans publicité qui raconte son époque depuis le Sud-Ouest. Un média qui raconte des histoires en format long et circuit court : il s'agit de partir de chez nous, du local, pour ancrer des histoires et des personnages qui questionnent sur notre place au sein de la collectivité. "Courage, le temps n'est plus à l'optimisme, il est au courageux et aux courageuses" brosse le portrait d'une Région à travers ses habitants et habitantes. Parce que le courage est partout, nous sommes partis à la rencontre de celles et ceux qui en ont font preuve dans toute la Nouvelle-Aquitaine pour vous raconter de petites et de grandes histoires. En Corrèze, ils ont décidé monter leur propre communauté autogérée pour vivre selon des valeurs plus justes ; A Bayonne, ils accueillent et recueillent les exilés dont personne ne veut ; dans les Landes, des agriculteurs résistants luttent pour l'autosuffisance alimentaire ; à Bordeaux, elle est une femme SDF de 68 ans ; dans le Lot-Et-Garonne, il a été le premier à dénoncer les agissements de Cahuzac...

03/2021

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Iran

Le grand Satan, le shah et l'imam : les relations Iran / Etats-Unis au XXe siècle

4?novembre 1979 : quelques mois après la Révolution islamique, près de 300 étudiants enjambent le mur d'enceinte de l'ambassade américaine à Téhéran et prennent en otages 66 diplomates et employés. Pourquoi une rupture si brutale et spectaculaire des relations entre l'Iran et les Etats-Unis ? Pour répondre, Yann Richard s'appuie sur des sources américaines mais aussi iraniennes. En 1945 alors que le jeune Mohammad-Rezâ Pahlavi vient de monter sur le trône, les Etats-Unis sont perçus comme les seuls capables de libérer l'Iran de la menace soviétique et de la lourde tutelle britannique. Pourtant, la position américaine montre vite son ambiguïté, notamment lors du coup d'Etat de 1953 qui renversa le premier ministre Mossadeq, promoteur de la nationalisation du pétrole. Maintenu au pouvoir grâce aux Américains, le shah devint leur meilleur allié dans la région. Enrichi par les revenus du pétrole et à la tête d'une immense armée, il gouverne seul. Des manifestations violemment réprimées précipitent sa chute et ouvrent la voie en 1979 à l'instauration par Khomeyni de la République islamique d'Iran. La posture de l'Américain armé de bons sentiments s'était transformée en une figure de dominateur sans scrupules. Les Iraniens avaient contemplé avec envie la prospérité hollywoodienne et consumériste. On leur montra la marque du collier qui tenait l'Iran enchaîné. C'est bien le sens de la Révolution islamique et de la prise d'otages que de rompre cette chaîne.

10/2022

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sociologie du genre

Pourquoi je ne suis pas féministe

Dans ce livre de commande publié en 1928, Rachilde (qui a alors 68 ans) évoque d'abord les femmes qu'elle a connues et qui l'ont élevée : sa mère et sa grand-mère. Ces portraits hauts en couleurs rejoignent les textes de souvenirs qu'elle publiera des années plus tard. Eternelle provocatrice, Rachilde met en avant les aspects superficielles et dérisoires de la mode des années 1920, qui était assimilée de manière réductrice au féminisme tout entier. Elle se moque des femmes qui se mettent à boire et à fumer comme des hommes, à porter cheveux courts et pantalons, se pliant ainsi à un nouveau conformisme. Elle rappelle qu'elle-même se travestissait en homme quelque quarante ans auparavant, à l'encontre précisément de toutes les modes. Il faut comprendre le titre "Pourquoi je ne suis pas féministe" comme "pourquoi je ne veux pas suivre la mode du jour" . Toute son oeuvre littéraire bouleverse les moeurs de son époque : on se rappelle qu'elle fut condamnée à un an de prison par le parquet de Bruxelles en 1884 pour avoir, entre autres, "inventer un vice nouveau" dans Monsieur Vénus. Défendre les vertus de la famille contre l'émancipation des femmes dans les années 1920, c'est encore, de son point de vue, faire preuve d'immoralité ! Un comble pour celle qui décrivit dans ses romans toutes les perversions imaginables : travestissements et inversions en tout sens, zoophilie, nécrophilie, pédophilie, etc.

01/2024