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Alama Kandé

Extraits

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Littérature française

Encore une danse

" Clara se demande une nouvelle fois si cette aptitude à vivre seule ne vient pas de l'absence de ses parents. Elle n'a jamais eu de modèle ni de couple ni de famille à se mettre sous la dent. Le seul avec lequel elle forme un couple, c'est son frère Philippe. Sa seule famille sont ses amies. Agnès, celle du poulet aux oignons dans son F4 à Clichy, Joséphine, Lucille. Elles ont habité le même immeuble, sont allées dans les mêmes écoles. Philippe, Clara, Agnès, Joséphine, Lucille et l'autre, celui dont elle ne veut pas prononcer le prénom, formaient une bande.Les bandes, il n'y a rien de mieux pour exister quand on est petit. Ils ont grandi ensemble. Les garçons étaient les chefs, comme de bien entendu. Ils étaient les plus grands, les plus forts et puis c'étaient des garçons. On ne s'est jamais quittés. De temps en temps, on dîne ou on déjeune et on fait le point. On ne se dit pas forcément grand-chose. On vérifie qu'on est tous là. Voilà ma famille, se dit Clara Millet en mordillant le bout de son oreiller acheté chez les Compagnons d'Emmaüs. " Face à l'épreuve, cette famille résistera-t-elle ? L'amitié, l'amour, le respect de l'un pour l'autre seront-ils assez solides pour que tout ne vole pas en éclats ?

07/1998

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Romans historiques

Suzanne Valadon Tome 2 : Le temps des ivresses

En 1900, quand s'ouvre le nouveau siècle, Suzanne Valadon a trente-cinq ans. Le temps des folles de jeunesse s'éloigne, mais sa maîtrise en peinture s'affirme : elle n'est pas passée pour rien entre les mains de Puvis de Chavannes, de Renoir, de Lautrec, de Degas. Cette "môme de la Butte" commence à tracer son chemin vers la célébrité. Elle se marie, s'installe en banlieue. Mais comment vivre et travailler longtemps loin du "maquis" montmartrois ? D'autant plus qu'un nouveau foyer d'extravagance et de création s'est mis à flamber autour du Bateau-Lavoir, qui retentit des éclats de la "bande à Picasso". Là est sa vie. Et son souci. Maurice Utrillo, son fils, a sombré très jeune dans l'alcoolisme : les bistrots de la Butte regorgent des toiles, souvent bâclées, qu'il laisse en gage pour régler les litres de rouge qu'il absorbe chaque jour. Plusieurs fois, il faudra l'interner. Pour le plaisir et pour l'amour, Suzanne épouse un très jeune peintre, ami de son fils, André Utter. Et voici la "trinité infernale" constituée, chacun exploitant l'autre quand le succès vient... C'est, tout à la fois, l'enfer et la gloire. Une passion - la peinture - et toutes les passions auront fait de la vie de la gamine qui dessinait sur les trottoirs de Montmartre un roman passionné dans un temps légendaire : quand le feu d'artifice lancé de la Butte éblouissait le monde entier.

04/2001

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Poches Littérature internation

Parmi tant d'autres feux

Monsieur Hermès, le héros de L'apprenti, se retrouve à vingt-trois ans dans la déprimante atmosphère de Portville (en laquelle il est facile de reconnaître Bordeaux). Cherchant à échapper à la tyrannie mesquine de ses parents, il se mêle à l'ancienne bande de ses amis d'enfance, participe à leurs jeux et aventures, fonde une revue littéraire qui échoue et passe, sans s'en apercevoir, à côté de l'amour que lui porte en secret la charmante Delphine. Introduit chez les Poujastruc, il goûte le confort, la sérénité et l'apparente sagesse d'une famille bourgeoise, épouse Caroline Poujastruc, lui révèle l'amour sensuel, s'efforce d'atteindre un idéal, devient veuf. A la fois désolé et soulagé, il se lance dans les affaires, écrit un roman et prend pour maîtresse la femme de son associé. Puis, lassé, il rompt au moment où son roman est accepté par un éditeur, gagne Paris où il retrouve, huit ans après l'avoir quittée, Delphine. Tous deux comprennent enfin qu'ils s'aiment et vont commencer une vie nouvelle. Dans cette chasse éperdue au bonheur, dans cet étrange foisonnement de rêves et d'aspiration qu'est Parmi tant d'autres feux... bien sur, c'est l'Amour qui prédomine, entrecroisant ses thèmes, du chevaleresque au vénal et du passionnel à l'élégiaque, mais apportera-t-il la paix de l'esprit à notre héros ?

05/2009

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12 ans et +

Détruiredesvies.com

Peut-être es-tu comme moi. Une Camille. Loin d'être populaire à l'école, tu passes pas mal inaperçue, à ton grand désespoir, alors que tout ce que tu voudrais, c'est enfin te faire remarquer pour trouver l'amour. Mais être invisible n'est certainement pas le prérequis numéro un pour séduire ton prince charmant. C'est arrivé un peu par hasard, mais j'ai déniché le mode d'emploi. Celui pour l'amour. Et avec le recul, je me rends compte que pour vivre une incroyable idylle, je ferais tout. Littéralement, tout. C'est un processus assez simple. Etape numéro un : te trouver une bande d'amies, vraiment cool et populaire, question de te tenir le plus près possible des beaux gars de l'école. Etape numéro deux : te créer des profils sur les réseaux sociaux, ainsi que sur des sites de rencontres. Etape numéro trois : te dénuder devant ta webcam. Etape numéro quatre (impensable mais souvent inévitable) : pleurer toutes les larmes de ton corps en te demandant si tout ça, c'est bel et bien arrivé. La cyberprédation est un fléau qui s'immisce dans la vie de nos jeunes de façon insidieuse. La facilité d'accès aux réseaux sociaux rend la vérification de l'identité des utilisateurs presque impossible. Les faux marchands de rêves ont ainsi tout le loisir de berner leurs victimes plus ou moins consentantes, profitant de l'anonymat d'Internet pour obtenir ce qu'ils veulent.

02/2015

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Littérature française

Les affreux

On devinait déjà les commentaires aux infos, "le lâche attentat" "un acte d'antisémitisme ignoble", "les coupables seront rigoureusement châtiés"... Les médias se rouleraient dedans. D'autant qu'avec la charge au phosphore bourrée de pétards on entendrait le fracas partout dans Paris, y compris loin en banlieue, une caisse de résonance pour sens ir de mèche aux comités de défense judaïques et, delà se propager aux cités en vue de chauffer toute la France. Un projet vraiment osé, d'une audace réellement grandiose. Un chalumeau de longue portée pour repartir sur des bases bien saines. Ce n'est pas vraiment qu'il soit raciste, Baldo Croupot, un petit gros excité du cran d'arrêt qui se pose beaucoup de questions sur le monde d'aujourd'hui. C'est plutôt qu'il veut rendre " l'Europe blanche aux chrétiens et la France aux Français ". Avec son copain d'enfance Philippe, le narrateur, un beau garçon assez ordinaire, il s'est engagé au service de la Ligue de défense des nations européennes. Alors quand le président de cette organisation lui demande de brûler la boutique d'un vieux juif pour en faire porter la responsabilité aux islamistes et enflammer le pays, il accepte la mission, d'autant qu'il a de bonnes raisons de se venger de la bande de Mourad qui sème la terreur clans son quartier. Sauf que dans ce genre d'histoires remplies de pyromanes, rien ne se passe jamais comme prévu.

01/2016

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Histoire de France

Mirages de la carte. L'invention de l'Algérie coloniale, XIXe-XXe siècle

Lorsque les troupes françaises débarquèrent à Alger en 1830, le territoire qui s'étendait devant eux leur était à peu près inconnu. Quelques récits de voyageurs, les traités des géographes antiques : le bagage était mince. La conquête allait commencer, mais aucun Français ne savait ce qu'était l'Algérie. Quelles étaient ses limites, à l'est et à l'ouest, en direction de la Tunisie et du Maroc ? Fallait-il se contenter d'occuper une bande de terre côtière ou pénétrer en direction du mystérieux Sahara ? Comment établir des frontières dans les confins traversés par des populations nomades ? Et, dans l'immédiat, sur quelles cartes s'appuyer pour assurer le contrôle du territoire, identifier les populations locales et nommer les régions occupées ? Mirages de la carte renouvelle en profondeur l'histoire de la conquête de l'Algérie, en suivant au plus près les travaux des géographes et des cartographes chargés d'arpenter ce territoire et d'en tracer les contours dans le sillage de l'armée. Hélène Biais montre que la géographie coloniale sert à prendre possession d'un territoire, aussi bien militairement que symboliquement, mais qu'elle ne se réduit pas à imposer une domination. En nous conviant à l'invention de l'Algérie coloniale, à la croisée des pratiques savantes et des ambitions impériales, ce livre original et novateur démontre brillamment comment l'histoire des savoirs peut renouveler celle des empires coloniaux.

03/2014

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Beaux arts

La peinture efficace. Une histoire de l'abstraction aux Etats-Unis (1910-1960)

De l'abstraction américaine, on connaît surtout l'expressionnisme abstrait et ses champions - Pollock, Rothko, Newman -, moins souvent quelques pionniers des deux premières décennies du XX ? siècle - Dove, Russell -, plus rarement encore le petit groupe de peintres qui en ravivent la flamme dans les années trente - Davis, Diller. Pour la première fois depuis cinquante ans est ici reprise l'histoire de l'introduction de l'abstraction aux Etats-Unis jusqu'à son triomphe provisoire dans les années soixante, non pas seulement en rapportant une succession de faits et d'oeuvres, mais en montrant comment réception et création se mêlent indissolublement. En prenant en compte tous les modes possibles de réception - depuis l'essai théorique jusqu'à la bande dessinée en passant par la critique journalistique, la constitution de collections et la pratique d'expositions -, Eric de Chassey montre comment trois vagues abstraites se sont succédé aux Etats- Unis, dont seule la troisième a connu le succès et a pu durer. Analysant comment les artistes ont eux-mêmes fait évoluer le sens de l'idée abstraite selon des voies largement inexplorées en Europe, il dessine non pas des influences mais des continuités d'interrogation. Questionnant ainsi l'histoire de la notion d'abstraction à propos du pays qui en a assuré la popularité, il permet de ne plus concevoir la peinture abstraite en tant que style ou absolu mais en tant que modèle de relation au monde.

10/2001

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Cinéma

La nébuleuse

Rospo et ses amis, dans La Nébuleuse (on parle aujourd'hui de "nébuleuses terroristes") forment une bande de losers : ces pilleurs, ces violeurs, ces voleurs, ces profanateurs, à l'instant où la nausée est à son comble, que le lecteur, c'est-à-dire le spectateur commence à parfaitement les haïr, voilà que Pasolini, par leurs rires, par leur naïveté, par leur douleur aussi, par leur abandon surtout, parvient in extremis à nous rappeler ce qu'ils sont : des enfants. Et il nous dit ceci, que l'enfance est une longue nuit, que l'enfance, que l'adolescence ne sont pas la vie, mais son hideux brouillon, son nauséeux laboratoire, et que seuls ceux qui n'en ont eues aucune sont en mesure de pouvoir les regretter. Mais autre chose fait monter les larmes aux yeux, quand se déroulent les scènes de ce film écrit à la hâte par un génie qui le laissa réaliser, à l'époque par un tâcheron (sous le titre Milano Nera, en 1963) : c'est que ces jeunes paumés, ces déclassés, ces révoltés, gavés à la pulsion de mort, à l'attrait du glauque, à la haine de soi et de tout ce qui respire ici-bas, ce sont les mêmes qui, un soir, sur une plage, ont combiné l'affreux assassinat de Pasolini, quatorze ans plus tard. Ici, Pasolini ne dit pas seulement la mort ; il raconte la sienne.

11/2015

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Histoire de France

La Terreur rose

Préface de Pierre Gaxotte, de l'Académie française. 1936 : le Front populaire démystifié ! Ce livre est le carnet d'un journaliste qui, par devoir, s'est trouvé partout où il se passait quelque chose. Il n'y a pas de métier plus difficile que de saisir l'actualité au vol et de la fixer sur le papier, le stylo en travers du corps. Alain Laubreaux est un maître journaliste. Il est rond, bonhomme, sincère, bien portant, français. Il a l'oeil. Il a la bonne humeur. Et puis il possède le don de raconter. Il fuit le couplet, le morceau, la vignette, le développement artistement frisotté ; il déterre la vérité comme un objet : il arrive à l'angoisse ou la bouffonnerie par les moyens les plus simples qui sont aussi les plus rares, par le mot juste, l'anecdote exacte, le trait rapide, dix lignes brèves, serrées, qui illuminent. L'extraordinaire galerie ! Elle fera la stupéfaction de nos enfants. Quoi ? Au moment où les nazis construisaient la grande Allemagne, la France s'était donnée à ce ramassis de médiocres, de faux prophètes, d'avocats sans cause, à cette petite bande d'ignorants, d'incapables, de ratés ? Et pour incarner leurs désirs de justice sociale, les rudes travailleurs de la vigne et de l'usine n'avaient trouvé que Léon Blum, esthète démodé pour salons 'modern style', et Maurice Thorez que la nature a avantageusement pétri pour jouer les spadassins à maillot au grand théâtre de Belleville ? ... " .

01/2011

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Littérature étrangère

Le sauvage

Dans l'Unidad Modelo, quartier trépidant du Mexico des années 1960, la violence est une affaire de la vie quotidienne. Pour Juan Guillermo, elle est une présence obsédante, qui l'a privé de ce qu'il avait de plus précieux : son frère aîné, Carlos, aussi habile trafiquant que fervent lecteur, assassiné par les "bons garçons" , une bande de religieux fanatiques protégés par les hommes du très corruptible commandant de police Zurita. Anéantis par le chagrin, ses parents meurent à leur tour dans un accident de voiture, le laissant orphelin à dix-sept ans. Unique survivant de sa famille, Juan Guillermo jure de se venger des assassins de son frère. Dans cette vie nouvelle placée sous le signe de la vendetta, seul l'amour fou de Juan Guillermo pour l'intrépide Chelo pourrait l'extirper de la spirale de destruction dont il est captif. En contrepoint de cette histoire se déploie la quête d'Amaruq, un trappeur inuit lancé dans la traque sans relâche d'un grand loup gris à travers les forêts glacées du Yukon - un périple qui le conduira dans les profondeurs de la folie et de la mort. Ces deux récits subtilement enchevêtrés forment une fresque puissante et féroce, faisant écho aux plus belles pages de Herman Melville et Jack London. Une épopée magistrale qui tend un miroir troublant au lecteur, en lui dévoilant comment la société réveille le loup sauvage qu'est l'homme en puissance.

04/2019

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Littérature étrangère

Les figures de l'ombre

L'histoire extraordinaire de trois scientifiques Afro-Américaines qui ont propulsé les Etats-Unis en tête de la conquête spatiale Les "ordinateurs de couleur". Tel était le descriptif de poste des mathématiciennes afro-américaines Dorothy Vaughan, Mary Jackson, Katherine Johnson et Christine Darden, employées à la NASA dans les années soixante. Armées de simples crayons, règles et calculatrices, très loin des ordinateurs hyper performants que nous connaissons aujourd'hui, ces quatre scientifiques ont permis la réussite de la mission de John Glenn en 1962 : il fut le premier astronaute américain en orbite, dix mois seulement après Youri Gagarine. Grâce à ces femmes, les Etats-Unis devaient prendre la tête de la course à la conquête spatiale. Pourtant, leurs noms sont restés inconnus du grand public pendant plus de cinquante ans. Dans une Amérique des années soixante rongée par la ségrégation raciale (à la NASA, Blancs et Noirs de déjeunaient pas à la même table), sans compter le sexisme auquel elles devaient faire face, leurs carrières ont été pour ainsi dire oblitérées. C'est après un travail de recherche très méticuleux que Margot Lee Shetterly réhabilite aujourd'hui leur histoire dans ce document exceptionnel, adapté au cinéma par Hollywood, avec entre autres Taraji P. Henson et Kevin Costner (sortie le 1er février 2017). "Un texte inspirant et éclairant" Kirkus Review Un véritable hommage à des femmes d'exception Le film se pose comme un sérieux prétendant aux Oscars 2017 (Bande annonce du film).

02/2017

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Histoire de France

Ravachol et les anarchistes

Les documents que nous présentons ici n'ont nullement l'ambition de former un récit continu du mouvement anarchiste en France ni de fournir l'image complète de la doctirine et de l'action. Il suffira pourtant de les parcourir pour en constater l'intérêt : leur savoir, leur variété nous justifieront d'avoir préféré ici l'inédit au connu et sacrifié l'explication générale du phénomène anarchiste à quelques coups de projecteur limités mais essentiels. Il nous a paru, en effet, que quelques textes - comme les curieux Mémoires de Ravachol ou de Garnier, un des " bandits tragiques " - des dossiers de police inédits et des correspondances privées - comme celle de Victor Serge - étaient dans leur crudité et leur continuité aussi éclairants que de longs commentaires et, surtout, portaient sur les hommes et leurs actes un témoignage d'une autre nature que l'analyse historique, qui méritait donc d'être entendu. D'où cette galerie d'hommes, d'actes, de témoignages que relie seulement un fil conducteur mais qui, de la Commune à la Grande Guerre, illustre les moments les plus marquants de la geste anarchiste. L'action militante, individuelle avec Ravachol, devient collective avec l'entrée des anarchistes dans les syndicats et les Bourses du Travail. Elle redevient individuelle et dégénère avec Bonnot et sa bande. Aussi distinguerons-nous trois phases dans cette histoire : la propagande par le fiat, l'anarcho-syndicalisme, l'illégalisme. C'est dans ce cadre que nous situerons nos documents.

01/1992

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Psychologie, psychanalyse

Après l'enfance

Après l'enfance, c'est le temps des métamorphoses. Après l'enfance, la puberté introduit un facteur nouveau, qui ne trouve plus sa place dans les fictions enfantines et vient perturber les relations familiales. Après l'enfance, le corps est dans tous ses états et prend tout son éclat. Savoir en user sur la scène du monde devient un enjeu majeur. Filles et garçons en témoignent dans leurs réussites et dans leurs souffrances. Après l'enfance, il faut trouver de nouveaux mots, de nouvelles façons de dire, d'écrire – sur les murs, sur le corps parfois – pour faire trace de sa présence. Ou bien effacer toute trace de ce corps en trop : phobies scolaires, réclusions si mystérieuses, épisodes anorexiques. Après l'enfance, on s'affronte à des terreurs insoupçonnées, à des attraits naissants, et il n'y a pas de mode d'emploi qui dise comment faire. Alors, on s'avance à plusieurs, en bande ou avec la meilleure copine. D'autres appuis se proposent, combien plus périlleux et radicaux parfois. Après l'enfance, nous ne pouvons plus nous contenter de tendre aux jeunes gens et aux jeunes filles déboussolés le miroir d'une adolescence qui ne reflète que nos rêves ou nos peurs – de parents, d'adultes, de citoyens. Ce sont leurs rêves et leurs peurs qui peuvent nous guider, leurs mots et leurs silences qu'il s'agit de leur faire entendre, pour qu'ils y trouvent un appui solide, leur appui !

11/2017

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BD tout public

Dans l'infini

Savants géniaux propulsés à travers le temps et l'espace, voitures volantes et dinosaures monstrueux : Dans l'Infini (1906), Le Savant Diplodocus à travers les siècles (1912) et Dans la planète Mars (1915) sont les trois récits du dénommé G.Ri qui composent ce recueil. De son vrai nom Victor Mousselet (1853-1940), G.Ri dessine dans la presse pour enfants dans le premier tiers du vingtième siècle. Il y crée avec bonheur des mondes fabuleux aux paysages grandioses, peuplés de créatures féroces et d'extraterrestres en tous genres : la fantaisie débridée de ses univers n'a pas d'égal à cette période en Europe. Cité par Vercors et Saint-Ogan parmi les lectures marquantes de leur enfance, G.Ri n'a pourtant jamais été publié en album de son vivant, le conduisant peu à peu à l'oubli. Sa biographie tient en peu de lignes, sa bibliographie complète reste à établir, mais la fraîcheur, l'ingéniosité et la beauté de ses histoires nous poussent à rééditer ces pages sans plus attendre, associés pour l'occasion aux éditions de la BNF. Héritier de Jules Vernes, de Méliès ou de Robida, G.Ri fait partie des premiers pionniers d'un genre qui fera plus tard les beaux jours de la bande dessinée : le Science-Fiction. Amateurs de L'Incal, fans de Laureline, nostalgiques des Pionniers de l'Espérance, ne boudez pas votre plaisir : vous avez devant vous une nouvelle Terra Incognita à découvrir.

11/2017

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12 ans et +

Gamer Tome 1 : Offre découverte

Profitez de cette offre découverte pour découvrir le premier tome de "Gamer", les aventures rythmées d'une ado passionnée de courses et de FPS dans notre univers hyperconnecté, pour seulement 3, 95. Résumé : Sur les serveurs de La ligue des mercenaires, les gamers la connaissent sous le nom de Stargrrrl, une soldate redoutable, une combattante aguerrie, une dangereuse tireuse d'élite dont il vaut mieux ne pas se retrouver dans la mire. Derrière ce visage se cache Laurianne, une jeune fille douée en maths et adepte de course à pied, qui partage le plus clair de son temps entre l'école et l'écran de son ordinateur. Son univers s'écroule le jour où son père lui annonce leur déménagement. A sa nouvelle école, tout ce qu'elle souhaite, c'est passer incognito, se fondre dans le décor, tel Arno Dorian. Peu de chance que ça arrive ! Malgré tous ses efforts, Laurie n'arrive pas à garder sa langue dans sa poche et réussit le tour de force de se faire à la fois adopter par la bande des geeks et se mettre à dos la clique la plus influente de l'école. Autour d'elle, les coups les plus tordus s'enchaînent, lui faisant souhaiter de retourner près de Sam, son meilleur ami, avec qui elle ne compte plus les heures passées à jouer à la Ligue, et le seul vraiment capable de lui faire oublier tous ses malheurs.

01/2018

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Littérature française

La balade des perdus

Un minibus, quatre éclopés en vadrouille, une route de montagne... Une épopée rocambolesque et échevelée. Un beau jour de juin, sur les routes des Alpes, un minibus roule à vive allure. A son bord, quatre jeunes et leur éducatrice, Julia. Elle est bougonne et presque aussi maladroite que ses protégés. Eux, ce sont des ados que l'on désigne sous la redoutable étiquette de" handicapés" . Il y a Pauline, frêle et constamment malade, Bierrot, lunaire et lubrique, Goon, aussi costaud qu'irascible et fan d'André Rieu. Il y a Luc, enfin, qui cache mal sa panique. Quelques mois plus tôt, Luc s'est pris au jeu des forums psychologiques en ligne sous la fausse identité de Docteur GoodLuck. Sans le savoir, il a prodigué ses conseils à un ministre et inspiré une réforme controversée, au point que les médias se sont juré de démasquer ce dangereux gourou virtuel ! Terrifié, il veut absolument détruire les preuves de son imposture. Mais le voyage qui doit ramener la petite bande vers son institution se transforme en équipée rocambolesque. Nos zigotos pathétiques et drôles, attachants et exaspérants, vont faire face à d'innombrables incidents de parcours et à des rencontres pas toujours bienveillantes, avant de rejoindre leur destination... Une intrigue cocasse et poétique tout autant que dérangeante. Car derrière la dinguerie et le burlesque, Thomas Sandoz nous offre une satire mordante de l'obsession contemporaine pour la performance.

04/2018

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BD tout public

Mon Lapin Quotidien N° 8, novembre 2018 : Café-bar l'infini

Qu'est-ce que l'infini ? Comment le définir, le décrire, le dessiner ? Comment en donner une idée ? Voilà une bonne question. Ou pas. Le numéro 8 de Mon Lapin Quotidien sera cette fois (ou pas) sous le thème de l'infini. Car, comme chacun sait, le signe de l'infini n'est jamais qu'un huit tombé par terre (la faute à Killoffer), le nez dans le ruisseau (c'est la faute à Duhoo).Avec, comme à son habitude, le gratin des plumes de la littérature et de la bande dessinée (ici, pas plus de "ou pas" que de beurre en branche). Dans le désordre et sans exhaustivité : Laurent André, François Ayroles, David B., Alex Baladi, Edmond Baudoin, Thomas Baumgartner, Charles Berberian, Laetitia Bianchi, Denis Bourdaud, Agnès de Cayeux, Eric Chevillard, Jean-Luc Coudray, Fanny Dalle-Rive, Guy Delisle, Julie Doucet, Jean-Yves Duhoo, Florence Dupré la Tour, Sophie Dutertre, Jean Echenoz, Quentin Faucompré, Carole Fives, Jochen Gerner, Dominique Goblet, Emmanuel Guibert, Matti Hagelberg, Killoffer, Joko, Andreas Kündig, Joëlle Jolivet, Etienne Lécroart, Dominique Lestel, Hervé Le Tellier, Chistophe Levaux, Thierry Longé, Mape 813,Clémentine Mélois, Dorothée de Monfreid, Morvandiau, Jérôme Mulot, Muzo, Laure Noualhat, Pablux, José Parrondo, Kai Pfeiffer, Vincent Pianina, Placid, Phileas Pym, Denis Robert, Rocco, Christian Rosset, Erik Satie, Lars Sjunnesson, Rudy Spiessert, Stanislas, Corinne Taunay, Pacôme Thiellement, Jean-Michel Thiriet, Delfeil de Ton, Lewis Trondheim, Vincent Vanoli, Fabio Viscogliosi, Aurélie William Levaux...

11/2018

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BD tout public

Potlatch

Maximo Pérez, un jeune barcelonais, souffre d'hyperthymésie, forme très rare d'hypermnésie. Il se souvient de tous les événements qui ont ponctué sa vie, sans en oublier aucun détail et se remémore en permanence ces souvenirs, à son corps défendant... A l'occasion d'un traquenard organisé par un ancien ami, Maximo rencontre une jeune femme, Claudia, dont il tombe sous le charme. Maximo, qui travaille dans une agence de détectives privés, demande alors à l'un de ses collègues d'espionner Claudia afin de mieux la séduire. Il parvient à ses fins et au cours d'un repas, lui qui vit entouré de souvenirs et de collections en tous genres, est marqué par une déclaration de Claudia : " les choses que tu possèdes finissent par te posséder ". Pour l'impressionner, Maximo en vient à organiser un Potlatch - une cérémonie pratiquée par les Indiens d'Amérique du Nord, pendant laquelle une personne distribue tous ses biens à son entourage. Mais cette générosité ne fera pas le bonheur de tous... Au fil du récit, la mémoire exceptionnelle de Maximo plonge le lecteur sous une cascade d'informations, de logos et de détails. A l'image du cerveau de Maximo, le récit multiplie les va-et-vient entre différentes périodes, sollicitant la sagacité du lecteur qui devra lui-même reconstruire l'intrigue dans l'ordre chronologique. Un ouvrage réalisé à quatre mains, où la bande dessinée devient un jeu narratif et visuel.

08/2017

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BD tout public

Une vie - Winston Smith (1903-1984), la biographie retrouvée Tome 2 : 1917-1921, King's Scholar

Dover W. Smith dit Winston : Né à Douvres en 1903, écrivain et journaliste anglais. Décédé accidentellement en France en 1984. Après avoir étudié à Eton, il part en Chine en pleine tourmente révolutionnaire. Compagnon d'arme de George Orwell sur le front d'Aragon en Espagne, agent du MI-6 pendant la Seconde Guerre mondiale, la vie et l'oeuvre de Smith sont imprégnées des grands bouleversements de la première moitié du XXe siècle. Au début des années 50, il séjourne en Afrique équatoriale, avant de s'installer en Californie où il devient scénariste pour Hollywood. Il se retire dans les Alpes françaises au début des années 1970 où il disparaîtra au cours d'une promenade en, juin 1984. Smith laissera une autobiographie inachevée dans laquelle il se livre sans concession. (Une vie, Gallimard, 1985). Cette autobiographie, Christian Perrissin la découvre chez un bouquiniste, et la première lecture est un enchantement. Une vie est l'adaptation de cette autobiographie. Elle relate une de ces existences comme ont pu l'être celles d'Hemingway, Graham Greene, ou Kessel... Une formidable génération d'écrivains qui vivaient le plus intensément possible, aux quatre coins du monde, pour ensuite pouvoir livrer à leurs lecteurs des récits qui n'auraient pu être écrits par aucun autre. Une existence hors de commun qui devient, grâce à Christian Perrissin et Guillaume Martinez, la peinture de toutes les espérances d'une époque à travers cette bande dessinée en six volumes !

06/2016

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Histoire de France

Histoire de la mémoire de la Grande Guerre

Il n'est pas en France un village ou une ville qui ne possède un, voire plusieurs monuments aux morts de la Grande Guerre. Tous les ans, le 11 novembre commémore son achèvement et l'on ne compte plus les livres, bande dessinées, films, sites Internet, chansons, colloques, conférences, expositions et documentaires télévisés ou autres consacrés à 14-18, alors que son centenaire bat son plein en France comme ailleurs. Et il n'est pas jusqu'au langage populaire et aux paysages qui n'aient hérité de traces de ce conflit qui marque au fer rouge un pays et ses habitants depuis 1914. La mémoire de la terrible Grande Guerre sourd dans toute la France et son centenaire hante l'imaginaire national, sa mémoire comme son histoire. Le succès de la Grande collecte organisée avec le Centenaire en témoigne régulièrement : chaque famille porte en elle cette mémoire tragique, tout autant que la nation elle-même. Mieux, cette mémoire est une permanence qui n'a jamais disparu du débat national, même aux heures les plus sombres de notre histoire et a provoqué bien des controverses encore actuelles. Rémi Dalisson tente ici de comprendre cette mémoire, d'en faire l'histoire à travers sa genèse depuis 1914. Il en explique les évolutions, les contradictions et les enjeux actuels à l'heure où les questions sur l'identité du pays et son rapport à l'histoire sont plus pressants que jamais.

10/2015

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Littérature étrangère

Les dieux de la steppe

Dans un village de Sibérie, Petka, un petit garçon toujours pieds nus, va chaque jour à la gare voir passer les convois militaires qui parfois s'arrêtent. Nous sommes en 1945, et la guerre ici n'est pas tout à fait finie, une offensive contre les Japonais est imminente, mais dans ce village du bout du monde la vie suit son cours... Petka, traité de "fils de pute" parce qu'il n'a pas de père, vit chez ses grands-parents avec sa mère. Persécuté par une bande de gamins d'une rare méchanceté, tels ceux de Sa Majesté des mouches, il n'a que deux amis - un garçon maladif et un louveteau qui terrorise les chèvres de sa grand- mère. Près du village, une "zone interdite" s'est développée au travers d'un camp de prisonniers de guerre japonais qui travaillent dans une mine. Parmi eux, un médecin originaire de Nagasaki qui raconte chaque soir, dans un carnet, l'histoire de sa famille, à la manière du Dit du Genji, espérant qu'un jour son fils le recevra, comme un "salut du royaume des morts au monde des vivants". Il ignore évidemment que quelques jours plus tard sa femme et son fils succomberont avec soixante-quinze mille autres personnes dans l'explosion de la seconde bombe atomique américaine. LUnion soviétique a vaincu l'Allemagne nazie, les soldats démobilisés commencent à rentrer et, comme après chaque guerre, les comptes vont se régler...

11/2016

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Policiers

Nazca

Octobre 2014 - Une jeune prostituée polonaise est torturée dans un bel appartement parisien. Franck Casta, de la PJ parisienne et son adjoint, le lieutenant Bérénice Syvo sont en charge du dossier. Au même moment, Marc Bini quitte l'île de Malte où il vivait reclus depuis une dizaine d'années sous une fausse identité. En phase terminale d'un cancer, il reprend contact avec sa soeur qui le croyait mort et débarque à Nîmes. A Paris, Camille Nazim, une jeune femme orpheline, marginale, traîne depuis des années dans le milieu de la délinquance. Elle traque sans relâche le moindre renseignement qui pourrait lui permettre de comprendre pourquoi ses parents ont été assassinés trente ans auparavant. Et par qui ? Au parlement européen, le député espagnol Enrique Parredo, ancien disciple de Franco, parcourt les pays de l'Est à la tête d'une commission d'enquête pour identifier et éliminer les réseaux de prostitution avec l'aide des différentes polices nationales. Quant au commandant Sam Deligne, ami de Casta, ancien de la BRI, oreille attentive de l'Elysée et détaché à la DCRI, il s'intéresse de près au SAFA (service d'action franco-allemand), une cellule secrète créée par Mitterrand et Kohl pour surveiller et prévenir les actions de la bande à Baader et d'Action Directe. Entre Paris et Bruxelles, Malte et Barcelone, Nîmes et Strasbourg, une course-poursuite qui va durer 3 mois, entre politique et crime organisé, mafias et blanchiment d'argent.

05/2015

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Littérature française

Booming

Apparus dans un incendie de soleil levant sur l'horizon flamboyant, Lee Lightouch et Pato Conchi (le grand maigre et le petit gros), silhouettes familières et pourtant inédites de tout western qui se respecte, se rendent benoîtement dans le village de Booming pour raison sentimentale. "Personne ne va à Booming" ; "N'y a rien, là-bas" ; "Prenez un bonbon, je ne crois pas qu'ils en aient" : on les avait pourtant mis en garde. Kid Padoon et sa bande faisaient régner la terreur à Booming, le shérif à leur botte, le bordel à leur service, le saloon à leur disposition, le croque-mort aux petits soins. Mais tout ça n'est encore rien : il se passe quelque chose, à Booming, quelque chose de stupéfiant - de pétrifiant, même -, quelque chose de détraqué qui vous explose une aventure comme un tas de billes éparpillées d'un revers de mains par un gosse exaspéré... S'il est enveloppé avec une certaine tendresse dans les atours d'un roman rigolo, Booming est plus que cela. Dernière récidive en date de Mika Biermann en savant fou de la littérature, c'est un tableau aux couleurs travaillées à la spatule et parcouru en profondeur par les ondes frémissantes des films de série B et de la peinture naturaliste américaine, le tout condensé autour de l'histoire d'une amitié si solide qu'elle se joue des balles et du temps qui passe. Car, osons le dire, Booming est un western quantique.

08/2015

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Littérature française

Chronique des jours de cendre

Février 2007, dans la banlieue de Bagdad, le père de Naïm est tué lors d’une intervention militaire. Bouleversé, le jeune artiste pacifique décide de s’engager auprès d’une bande armée pour laver l’affront. Sohrab, sa compagne, ne parvenant pas à le raisonner, décide de l’accompagner dans sa quête de vengeance. Les relations se tendent entre le jeune homme qui essaie de se convaincre que la violence peut être une solution, et Sohrab qui lui rappelle en permanence l’absurdité de sa situation. Dans le même temps, Niko Barnes, soldat américain mélancolique, s’interroge sur les raisons de son engagement. Il couche ses pensées dans des cahiers où se mêlent souvenirs de son pays, doutes envers sa hiérarchie et culpabilité envers les Irakiens. Sévèrement traumatisé par la mort d’un de ses camarades, il lutte en permanence pour ne pas se noyer dans les remords. Les chemins des personnages finiront par se lier au hasard d’événements sur lesquels ils n’ont aucune prise, et qui conduiront leur histoire à une fin funeste, aussi absurde et brutale que peut l’être une situation née d’une guerre qui n’avoue jamais son nom. Louise Caron tisse une histoire dans l’Histoire, sans parti pris, avec toujours une grande justesse de ton qui mène le lecteur à questionner le rapport à l’autre : Qu’est-ce qu’un ennemi ? La vengeance peut-elle appeler autre chose qu’une violence égale en retour ?

04/2015

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BD tout public

Johnny Red Tome 2 : Le diable rouge

Johnny Red a rejoint avec son Hawker Hurricane la troupe des Faucons, une unité de partisans russes qui résiste avec opiniâtreté à l'envahisseur Allemand. Ses prouesses au combat aérien ont vite fait de lui l'un des meneurs de cette troupe. Mais l'officier en charge des Faucons va effectuer des erreurs couteuses qui vont sérieusement affecter leur moral et les mener au bord de l'épuisement, alors que se profile un nouveau combat terrible dans le ciel de Leningrad ! Action ! Rebondissements ! Et nostalgie pour tous les amateurs de récits de guerre, tels qu'ils étaient publiés en format poche jusqu'aux années 1990. Avec Johnny Red, c'est le retour d'une des séries les plus emblématiques du genre. Héros de spectaculaires combats aériens sur le front russe pendant la 2è Guerre Mondiale, Johnny Red est un personnage hors norme, création débridée de Tom TULLY, maître du genre au scénario, accompagné des dessins éblouissants de Joe COLQUHOUN, le dessinateur du chef d'oeuvre "La Grande Guerre de Charlie" Après avoir pu découvrir le dessin magistral de Joe Colquhoun dans La Grande Guerre de Charlie (Charley's War), la trilogie Johnny Red est une nouvelle occasion de faire découvrir l'étendue du talent de ce dessinateur de génie. Située dans une zone de conflit rarement aussi détaillée en bande dessinée, cette série ravira les amateurs de combats aériens, d'héroïsme et d'action historique. Préface de Garth ENNIS.

04/2015

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Littérature française

Aventures du général francoquin au pays des frères Cyclopus

Après d'âpres et cruels combats, les frères Cyclopus ont fait triompher la révolution dans leur pays. Mais ils sont sous la menace de l'Etat voisin qui, au prétexte de secours, rêve de faire main basse sur les ressources du territoire ravagé. Le général dom Franquin, accompagné de sa femme, de sa fille Chou-Baby, de sa maîtresse Filasse, du colonel Saint-Eustache et d'une bande d'hommes de main aux ordres du tueur N'a-qu'un-OEil, est envoyé sur place afin d'engager l'entourloupe. L'affaire semble réglée, tant l'homme paraît discipliné, imbécile même, peu dangereux pour ses employeurs. Un périple de sept jours sur les terres des frères Cyclopus bousculera les données, et vaudra au général, au quotidien comme au plan idéologique, son nom de gloire : Francoquin. En 1967, Yak RIvais faisait irruption dans la littérature française avec ce roman picaresque hors normes : "Aventures du général Francoquin au pays des frères Cyclopus". Soutenu par Simone de Beauvoir, publié par Raymond Queneau chez Gallimard, le roman, qui conte au quotidien les aventures d'un général rusé dans un pays sorti d'une révolution, provoque la stupeur et l'enthousiasme des critiques littéraires de l'époque. Depuis, le livre avait été en partie oublié, quand bien même des auteurs contemporains comme Franz Bartelt avouent "rester sur le cul" à sa lecture. Il était temps de redécouvrir cinquante ans après, la tonitruante et pathétique épopée du général Francoquin.

02/2015

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Romans policiers

Je t'attends

Sept amis partent dans la forêt. Seulement six en reviennent... Juillet 1983, sud de l'Angleterre. Par une chaude soirée d'été, sept amis se retrouvent pour camper dans la forêt. Une bande de jeunes décontractés, un peu anarchiques, confiants en eux et en leur avenir. Seule Aurora, qui n'a que quatorze ans, peine à croire qu'elle va, pour quelques heures, faire partie de ce groupe tellement cool. Les sept amis passent la nuit à faire la fête mais au petit matin, ils ne sont plus que six. Eté 2013. Les restes d'un corps sont découverts dans le même bois. L'inspecteur en chef Jonah Sheens sait immédiatement qui a été enfin retrouvé après toutes ces années... Les six amis d'alors sont à présent des adultes aux vies bien établies, et tous clament haut et fort leur innocence. Que s'est-il passé pendant cette nuit d'été ? Le meurtrier était-il parmi eux depuis le début ? C'est maintenant à Jonah Sheens de démêler les mensonges, de rattraper les erreurs policières et de faire jaillir des secrets bien enfouis, même si certains menacent de le mettre en danger... " Un conte fascinant où se mêlent désir, rivalité et meurtre. " Sunday Times" Ce roman à suspense délicieusement glaçant nous fait ressentir les frissons et les dangers que comporte l'adolescence à l'aube de l'âge adulte et de l'indépendance. ". . New York Times Traduit de l'anglais par Santiago Artozqui

10/2022

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Littérature française

Tita Missa Est

"Vous êtes bien le fils de votre mère". Je médite l'axiome de Tita. La vie qui me reste, l'avenir qui se contracte, est une interprétation de texte. A la masseria San Domenico, non loin de Monopoli, au terme d'une course matinale parmi les vignes, les champs de tomates et les oliveraies, après m'être trempé dans une eau tentatrice face à la côte albanaise, je m'assieds, souffle coupé, au pied d'un petit muret délabré. Il est huit heures. Je sèche au soleil. - Je voudrais voir où vous êtes. Racontez-moi. - A gauche, le grand bassin d'eau de mer, lieu privilégié de nos paresses les plus voluptueuses, devant moi la rougeur explosive des tomates qui enfièvre la terre brune, et tout au loin, à l'horizon, la bande marine de l'Adriatique qui mêle au ciel azuré son bleu panique. - Oui. Je vois tout ça, comme si j'étais avec vous. Il n'y a pas plus beau que la Méditerranée ! Je suis contente que vous soyez bien. Vous me rappelez ce soir ? - Oui. A l'heure de l'Americano. L'heure de l'Americano, c'est l'heure à laquelle je pense à Fred. Pour moi, c'est une heure émue, un goût amer, un recueillement solitaire, une saveur de campari qui m'exhorte à une légère ivresse, à la prière, au ressaisissement de l'esprit.

04/2021

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Histoire des mentalités

Un monde sans prophètes

Le vieux Samuel, le dernier des juges d'Israël, après avoir donné au peuple un roi (Saül), a eu l'idée de créer la première école de prophètes. C'était en l'an 1030 avant notre ère. On y enseignait aux hommes doués d'un charisme exemplaire comment rappeler les citoyens à l'ordre et les rois au respect de leurs promesses et de leurs devoirs. Une sorte de contre-pouvoir, un antidote à toute velléité d'idolâtrie et de totalitarisme. Le prophète, c'est l'homme qui crie : un lanceur d'alerte avant la lettre, mais d'une formidable envergure ! Il y a les prophètes bibliques parmi lesquels Abraham, Moïse, Isaie et Jésus. Et puis leurs lointains successeurs : Hugo, Jaurès, Gandhi, Mandela, l'abbé Pierre... De ces êtres à l'étonnante présence, au courage incroyable, à la force d'âme à toute épreuve et qui, souvent, finissent expulsés ou assassinés par les pouvoirs qu'ils ont dénoncés. Vivons-nous aujourd'hui dans un monde sans prophètes ? C'est le point de départ de la réflexion de Marek Halter qui aura pour mérite de remettre à leur juste place la multitude de faux prophètes qui fourmillent aujourd'hui dans les gazettes et sur les plateaux TV, et de décoder à la fois l'impressionnant silence et le terrible tumulte qui composent la bande-son de notre planète, en ce début de troisième millénaire.

03/2021

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Communication - Médias

Journalisme. L'école de Bordeaux

Quand il débarque pour la première fois à Bordeaux en 1967, Pierre Christin n'est pas encore le très grand scénariste de bande dessinée que l'on salue désormais partout. Il a rendez-vous dans les sous-sols de la faculté des Lettres du Cours Pasteur avec un universitaire au sommet de sa renommée qui occupe pourtant un bureau sombre dans les tréfonds du bâtiment Robert Escarpit. Ensemble ils vont créer, au sein d'un IUT, une école de journalisme publique dont ils recruteront les premiers étudiants dans la file d'attente des inscriptions universitaires en fac de Lettres. Pierre Christin l'animera jusqu'en 1986 et y enseignera jusqu'en 2003. Avec sa gouaille de narrateur, Pierre Christin raconte les bricolages et les improvisations des débuts de l'IUT de journalisme de Bordeaux mais aussi la gestation d'un enseignement du journalisme dans un environnement universitaire et professionnel au mieux indifférent, au pire hostile. Tableau d'une époque et retour sur la formation d'une profession souvent décriée, le témoignage de Pierre Christin est inédit. La narration de cette épopée a été recueillie oralement en août 2020 par Edith Rémond qui a succédé à Pierre Christin et transformé l'IUT de journalisme de Bordeaux en Institut de Journalisme de Bordeaux Aquitaine (IJBA) après l'avoir installé au coeur de la ville. Elle a mis en forme ces propos et rédigé la préface. 9 1I II www.editionsbdl.com

04/2022