Recherche

Mademoiselle

Extraits

ActuaLitté

Théâtre

La scène aux ados. Tome 11

Roman, Fabien Arca - Le quotidien des adolescents en quête de leur propre identité n'est pas toujours de tout repos : les parents, les questions existentielles, les premiers flirts et premières déconvenues… Heureusement, il reste l'humour. Un ensemble de courtes séquences laissant beaucoup de liberté à la mise en scène et à l'interprétation. (6H/6F - 26p.) Espace de silence, Régis Duqué - Dans un futur apocalyptique, le programme Monos 48 B-12 offre, à ceux qui recherchent silence et quiétude, une retraite spatiale au calme et dans le confort le plus complet. Idée séduisante mais qui ne débouchera pas forcément sur les bienfaits attendus : le silence ne peut toujours couvrir les bruits du monde. (6H/6F - 22p.) Les amis d'Agathe M., Pauline Guillerm - Rongée par son impuissance devant la maladie incurable de sa mère, Agathe ne va pas bien. Elle s'isole, se coupe du monde, va jusqu'à rejeter ses meilleurs amis. Malgré cette humeur changeante et difficile à vivre, ceux qui lui restent fidèles vont tout faire pour lui rendre le sourire. (6H/5F - 26p.) Mademoiselle Grelon, Claire Le Goff - Au début, l'adolescence entre famille, amis et confidences au journal intime où l'on découvre les prémices d'un premier amour. Des années plus tard, alors que la vie a séparé les êtres et les coeurs, le jeune boucher d'en face aimerait sortir la demoiselle de l'ennui et raviver son envie de vivre. (7H/7F - 22p.)

07/2015

ActuaLitté

Lecture 6-9 ans

Comédies et Proverbes

BLANCHE : As-tu bientôt fini ton jupon ? LAURENCE : Non, pas encore. (Elle bâille.) Comme c'est ennuyeux à coudre ! l'étoffe est si épaisse ! j'ai le doigt tout abîmé ! BLANCHE : Mon ouvrage, à moi, n'est pas plus agréable ! Il faut piquer le corsage : c'est dur ! j'ai déjà cassé trois aiguilles. LAURENCE : Nous menons une bien triste existence depuis la mort de pauvre maman ! Toujours travailler pour la poupée de Gizelle ! toujours être à ses ordres ! BLANCHE : Et Léontine ne veut pas comprendre que c'est ennuyeux pour nous ; que nous perdons notre temps ; que nous n'apprenons rien ! LAURENCE : Et comme c'est amusant d'aller aux Tuileries avec Gizelle pour jouer avec des enfants de quatre à six ans ! BLANCHE : Et les bonnes qui veulent toujours que nous cédions aux enfants, que nous fassions toutes leurs volontés. LAURENCE : Et tous les jours, tous les jours la même chose ! ... Je vais me reposer pendant que nous sommes seules ! C'est fatigant de toujours travailler ! (Elle pose son ouvrage et se met à l'aise dans un fauteuil.) BLANCHE : Je vais faire comme toi ; d'ailleurs j'ai presque fini ce corsage ! (Elle pose son corsage près de la poupée et se repose comme Laurence ; toutes deux ne tardent pas à s'endormir.) Contient : Les caprices de Giselle Le dîner de mademoiselle Justine On ne prend pas les mouches avec du vinaigre Le forçat Le petit de Crac

11/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Lectures de Saint-Simon. Autour de l'Intrigue du mariage de M. le duc de Berry

Qui est le héros de l'Intrigue du mariage de M. le duc de Berry ? Le troisième petit-fils de Louis XIV ? Sa future épouse Mademoiselle, fille aînée du duc d'Orléans, futur Régent ? Ou Saint-Simon lui-même ? Narrateur omniprésent qui se targue d'être à l'origine du mariage, il révèle le secret des êtres et les arcanes du pouvoir en des pages très denses où il ne cesse de se mettre en scène et de traduire ses obsessions. Ce texte à une voix qui représente à peine un quatre-vingtième de la totalité des Mémoires est riche d'une complexité qui est d'abord celle des rapports de cour, mais aussi celle des "machines" de l'auteur et de son écriture si particulière. Il requiert une lecture plurielle faisant la part de l'événement, du genre et de la langue. Ainsi les études réunies dans ce volume permettent-elles de découvrir la cour de 1710 et ses acteurs, et de mieux cerner la personnalité des deux héros du jour. Elles s'attachent à décrypter les logiques à l'oeuvre dans un milieu fermé où l'esprit le plus fin et la politesse la plus grande allaient de pair avec une violence larvée. Elles s'interrogent également sur la vision intérieure et l'originalité créatrice de Saint-Simon. Elles posent enfin la question du style, de cette prose intarissable qu'anime l'énergie du courtisan devenu conteur.

11/2011

ActuaLitté

Musique, danse

La troisième oreille. Pour une écoute active de la musique

Que la musique soit faite pour être écoutée semble une évidence, et pourtant. C'est pour guider les mélomanes et les aider à passer d'une audition passive à une écoute active que Jean-Yves Bras partage ici son expérience d'écouteur. Après avoir défini ce qu'est la musique (en présentant les éléments du domaine sonore, leur fonction, leur évolution au cours des siècles), il s'interroge ensuite sur la nature de l'écoute : que faut-il entendre par écouter ? Sur quoi porter notre attention ? Comment écouter ? Les conditions matérielles dans lesquelles nous consommons la musique, notre comportement au concert ou à l'écoute d'un disque, ont également une incidence importante sur la qualité de notre écoute. Puis il analyse ces liens si mystérieux et si essentiels tissés entre compositeurs, interprètes et nous-mêmes, auditeurs. Enfin, il trace à grands traits l'histoire de nos oreilles de l'Antiquité à nos jours, pour conclure sur les différentes catégories d'auditeurs actuels. Parallèlement, l'auteur a créé un site Internet, www.artdecouter.fr, qui apporte un complément d'information (panorama des genres et des formes, grilles d'écoute, etc.) agrémenté d'exemples sonores. Ce chemin d'initiation se parcourt sous forme de dialogue : une jeune personne souhaitant s'instruire, Mademoiselle Croche (lointaine allusion à Debussy et à ses textes sur "cet art presque incompréhensible"), nous permet par ses questions d'entendre s'ouvrir pour nous le langage de la musique.

09/2013

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Le récit d'Erica, enfant cachée dans la France occupée

Est-ce que la tante et l'oncle vont me garder ici ? " murmura-t-elle dans l'oreille du petit Jésus. Mais pourquoi le feraient-ils, eux, alors que personne d'autre ne l'avait encore fait ? Peut-être qu'ils changeront d'avis demain, comme Mademoiselle Andrea avant eux. Et soudain, l'absence de sa mère devint la seule réalité tangible dans sa chambre, aussi réelle que les ombres noires projetées par le grand miroir. Erica ferma les yeux avec force puis tenta d'imaginer sa mère, mais son visage était comme une page grise et vide. Elle savait qu'elle perdrait sa mère pour toujours si elle ne parvenait pas à se souvenir d'elle. "Demain, tu devras beaucoup sourire" , lui criait sa petite voix intérieure. Fouillant dans ses papiers personnels, Flora Hogman, alias Erica, retrouve un texte qu'elle écrivit il y a près de cinquante ans et qui la replonge en 1943. Cette petite fille d'une famille juive de Tchécoslovaquie a alors sept ans, elle se trouve seule à Nice avec sa mère, son père étant mort avant la guerre. Lorsque les Allemands entrent en zone libre, sa mère fait appel au "réseau Marcel" pour la mettre en lieu sûr. Ainsi débute l'errance d'une fillette seule au monde, enfant cachée ballottée de foyer en foyer dans la France occupée. Un récit singulier et poignant, préfacé par Annette Wieviorka, qui retrace l'histoire des organisations de sauvetage des enfants juifs.

09/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Lauzun. Ou l'insolente séduction

La vie de ce célèbre courtisan de Louis XIV est "un roman auquel il ne manque que le vraisemblable", a dit de lui La Bruyère. Antonin Nompar de Caumont, comte puis duc de Lauzun, a connu une existence foisonnante, étourdissante d'aventures. Impertinent et flamboyant don Juan, il est célèbre pour ses fiançailles avec la Grande Mademoiselle, petite-fille d'Henri IV et cousine du Roi-Soleil, qu'il faillit épouser à la stupeur générale. Colonel des dragons, capitaine des gardes du corps, commandant d'armée, gouverneur du Berry, il est un moment le favori de Louis XIV avant de payer un excès d'audace par une terrible captivité de dix ans à Pignerol. Tout autre aurait péri d'une telle disgrâce: lui revient, se couvre de gloire en sauvant au péril de sa vie la reine d'Angleterre, la touchante Marie-Béatrice qui fuit son pays en révolution, part vaillamment à la rescousse du malheureux Jacques II Stuart détrôné par le prince d'Orange... Quel est donc le secret de ce diable d'homme, qui recherche le panache et court les bonnes fortunes? Le fracas de ses aventures, ses caprices, ses passions ont rempli tout un siècle - le Grand Siècle - dont Lauzun incarne à merveille la finesse et les grandeurs comme les bassesses. Utilisant une documentation en partie inédite, Jean-Christian Petitfils livre un portrait vivant de ce personnage hors série. Par lui, c'est toute la cour du Roi-Soleil qui est ainsi ressuscitée.

10/2008

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

La femme à barbapapa

Voici la troupe Zoorgalo avec Paulo, l'avaleur de sucre d'orge, Sidonie, la dresseuse de saucisse, Michel et Michelle les lanceurs de fourchettes, Jojo le cracheur de cacao et bien sûr Rosa, femme à barbe et à Barbapapa. Mademoiselle Zita a vu dans ses cartes quatre clés qui vont décider du sort de Rosa qui va croiser sur sa route Barbe bleue le garagiste, l'amour, la lassitude et enfin le bonheur. Les magnifiques linogravures de Renaud Perrin nous entraînent dans ce paysage mystérieux du monde forrain, aucune attraction ne fait ici défaut, il suffit de se promener dans les tableaux. Le tour de force est encore dans ce texte volontairement "classique" et plein de candeur qui interroge page à page sur l'itinérance, l'éphémère, l'étrange et l'ailleurs quand ils sont bousculés par l'installation, le durable, la routine et l'arrêt. On peut lire dans cet album la vie dans ses contradictions, mais aussi la vie quand il s'agit de passage et de transmission, la vie quand elle se répète à l'image de cette petite fille à barbichette venue d'on ne sait où qui sera pour la femme à Barbapapa une réplique parfaite. Un magnifique tour de manège avec d'heureux hasards et de la bonne aventure. à retenir. Une ligne de vie qui se lit comme un livre. Une fête foraine et le livre comme un manège.

03/2014

ActuaLitté

Théâtre

AiMe comme... Marquise

Voici l'histoire de Thérèse de Gorla, dite Marquise ou Mademoiselle du Parc, fille d'un bateleur italien fixé à Lyon, devenue célèbre comédienne française. De son rôle d'Elvire dans "Dom Juan" à celui d'Arsinoé dans "Le Misanthrope" , sa beauté et son port de reine lui vaudront de séduire les grands dramaturges de l'époque classique, Molière puis Corneille, sans oublier Racine qui lui écrira "Andromaque" en 1667. Le destin fabuleux de cette jeune femme s'écourtera mystérieusement au lendemain de ses trente-cinq ans, après une incroyable ascension. Histoire de France, confessions, amours et scandales sont les ingrédients finement travaillés de cette nouvelle création. Une mise en scène dévoilant un tableau historique essentiel et révélant une énigme ahurissante de cette même période : Corneille aurait-il écrit les pièces les plus célèbres attribuées à Molière ? Une hypothèse qui déchaîne encore les passions et nous offre un spectacle authentique ! Philippe Froget est avocat généraliste. Confronté chaque jour de sa vie professionnelle aux difficultés et grandeurs de notre Justice, il a toujours été passionné par l'étude des relations humaines au sein de cette institution, et par l'analyse des conséquences des jugements de quelques hommes sur la vie des autres. Il est déjà l'auteur de "Foutue Guerre" , pièce de théâtre sur la Première guerre mondiale, d' "Ultime conviction" , huis clos judiciaire et "Encore tant de choses à te dire" , histoire d'amour impossible durant la seconde guerre mondiale.

10/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Marie Laure de Noailles. La vicomtesse du bizarre

Elle avait un nom illustre, Noailles, et un aïeul sulfureux, le marquis de Sade. Mais la muse du bizarre a su ajouter un prénom, Marie Laure, et un destin. Née en 1902 au croisement d'une dynastie de banquiers allemands et de l'aristocratie française, morte en 1970 quand les avant-gardes ont remplacé les salons, l'extravagante Marie Laure n'aura jamais cessé d'être l'héritière au sang mêlé. L'abbé Mugnier écrivit à son propos : " Tous les sangs sont dans le sien. " Marie Laure résume les contradictions du siècle. Etrangère et iconoclaste, frivole et décalée, elle fut à la fois l'enfant qui déchira les lettres que Proust envoyait à sa grand-mère, et la " Mademoiselle Lingot " qui épousa Charles de Noailles. La " Lolita de Cocteau " prisonnière d'un amour impossible et l'amie de René Crevel. La mécène de L'Age d'or, le film de Buñuel qui fit scandale. La protectrice de Man Ray, de Mallet-Stevens inventant leur villa cubiste de Hyères. L'hôtesse recevant le tout-Paris dans son " kolkhoze du snobisme " et l'activiste du gratin qui s'engage pour les républicains espagnols en 1936. Une femme savante et une femme fragile. Elle fut de bien des querelles artistiques et endura les blessures d'amour jusqu'à la fin. Vieillissant en mère Ubu, elle choqua, capricieuse, tragique. La biographie de Laurence Benaïm, riche de documents inédits, rend hommage à cette muse inclassable, qui a inventé un style.

04/2001

ActuaLitté

Littérature française

Manon la souricière

Ces dix-huit textes inédits jalonnent la carrière de Mac Orlan, de 1921 à 1968. Leurs personnages constituent, selon le mot de l'auteur, "un congrès de compagnons de la mauvaise chance venus sur les chemins du hasard". On y retrouve des visages familiers. Bob le meurtrier, Nelly de Tampico, Ann de Saint-Jean, Jean François de la Providence de Dieu, tante Sarah ressemblent comme des frères (et des soeurs) d'infortune à la petite aveugle Tess et Stephen le pickpocket entrevus dans Sous la lumière froide, à Nelly et Jean Rabe qui croisèrent leurs destins, sans les réunir, dans l'étrange estaminet du Quai des brumes. Manon, alias la Souricière, est à la fois une descendante de la Catherine de Vauselles que Mac Orlan rend responsable de l'escamotage de François Villon (Une fin comme une autre). C'est aussi une réplique plus sanguinaire de la Manon amante du pirate de L'Ancre de Miséricorde. Et c'est encore une projection de la mythique espionne allemande de la guerre de 1914-1918 : Mademoiselle Docteur ou Fräulein Doktor... On reconnaîtra peut-être aussi, dans Images dans les docks, l'ombre de ce personnage qui hantera toute l'oeuvre de Mac Orlan avant de s'incarner définitivement dans le Père Barbançon. Autant de visages familiers pour ceux qui cèdent aux charmes secrets d'un auteur dont les héros sont voués aux destinées brutales.

02/1986

ActuaLitté

Histoire de France

Eugène Varlin, ouvrier relieur 1839-1871

"Consultez l'histoire et vous verrez que tout peuple comme toute organisation sociale qui se sont prévalus d'une injustice et n'ont pas voulu entendre la voix de l'austère équité sont entrés en décomposition ; c'est là ce qui nous console, dans notre temps de luxe et de misère, d'autorité et d'esclavage, d'ignorance et d'abaissement des caractères, de pervertissement du sens moral et de marasme, de pouvoir déduire des enseignements du passé que tant qu'un homme pourra mourir de faim à la porte d'un palais où tout regorge, il n'y aura rien de stable dans les institutions humaines." Eugène Varlin, ouvrier-relieur, est l'une des grandes figures de l'Association internationale des travailleurs, élu de la Commune de Paris en 1871, assassiné à la fin de la Semaine sanglante. Tous ses écrits retrouvés à ce jour (articles, proclamations, lettres), connus ou moins connus, sont présentés dans ce livre. L'ensemble constitue comme une autobiographie de l'Internationale en France, à la fin du Second Empire, et met en lumière les ouvriers boulangers, mineurs, ciseleurs, ovalistes qui luttent pour changer la vie. Passionnée par la Commune de Paris, auteure de Comme une rivière bleue, Une vie brève, Oublier Clémence et Mademoiselle Haas, récits publiés aux éditions Gallimard, Michèle Audin poursuit ici son hommage "à celles et à ceux qui n'ont pas d'histoire".

03/2019

ActuaLitté

Mondes fantastiques

Un joyeux non-anniversaire. Et si Alice était très, très en retard pour sauver le Pays des Merveilles ?

Et si le Pays des Merveilles était en danger et qu'Alice était très très en retard ? Alice est très différente des autres jeunes filles de 18 ans de Kexford. Elle préfère passer ses après-midis avec son appareil photo ou dans le salon animé de sa tante Vivian, ignorant le souhait de sa soeur de devenir ce qu'elle pense être un membre respectable de la société. Alice adore passer du temps au salon de thé de Mademoiselle Yao ou avec les enfants jouant au parc. Elle souhaite également en savoir plus sur le jeune avocat qu'elle a rencontré là-bas, mais simplement parce qu'elle est curieuse, bien sûr, pas parce qu'il était gentil et charmant. Mais quand Alice développe des photos qu'elle a prises dans la ville, des visages surgis du passé apparaissent à la place de ses sujets habituels : la Reine de Coeur, le Chapelier Fou, la Chenille... Il y a quelque chose d'étrange à leur sujet, même pour les créatures du Pays des merveilles. Alice finit par tomber sur l'image la plus dérangeante de toutes - une jeune fille aux cheveux noirs, blessée, lui demandant son aide d'Alice. Mary Ann. Revenant sur les lieux pleins de non-sens de son enfance, Alice a pour mission d'arrêter le règne tyrannique de la Reine de Coeur et de trouver sa place dans les deux mondes. Mais pourra-t-elle le faire... avant la fin des temps ?

03/2021

ActuaLitté

Littérature française

Et toi, t'es qui ?

Cet ouvrage commun est un double voyage dans des contrées transpirant l'humanité sous le regard perçant, bienveillant, de l'enfant. Texte tout en courbes féminines, bois giron, marionnettes déshabillées jusqu'à l'essentiel, mots aiguisés jusqu'au fil de la mémoire. Je n'expliquerai rien. Il n'y a rien à expliquer. Avec Nathalie et Geneviève, tout est à goûter, subtilement, en s'étendant doucement dans le temps. (Alain Callès) A l'origine, il y a l'exposition de Geneviève Bartoli, Hommage à mes ancêtres : toute une famille de bouts d'arbres tordus devenus des sculptures marionnettiques vivantes, parmi lesquelles Grand Ya, Petite Sauterelle... "Ces bois tordus, à qui j'ai donné lignes, structures, visages, m'ont propulsée dans mes tordus intérieurs. J'ai aimé ces bois en les habitant, en les transformant. A l'instar des aborigènes, ces ancêtres sont devenus parts de moi. J'ai aimé ces parts de moi tordues". D'un autre côté, il y a un texte, Mademoiselle Diment, écrit par Nathalie Solence : une petite dame au lourd secret, qui venait la garder quand elle était enfant. Puis plusieurs autres textes épars sur l'enfance. "Sans l'exposition de Geneviève, je n'aurais jamais eu l'idée de réunir ces personnages. J'ai grandi avec eux, puis chacun a suivi sa route. Mais ils ont forgé ma découverte du monde et légué des traces profondes, de bonnes traces, que j'ai laissées revenir à moi par l'écriture".

05/2021

ActuaLitté

Josei/femme

Miss Ruki

Mademoiselle Ruki est un manga tout en couleur écrit par Fumiko Takano. Les 57 épisodes ont été publiés en série dans Hanako du 2 juin 1988 au 17 décembre 1992. Avec pour toile de fond l'époque de la bulle, il dépeint le quotidien d'une jeune femme décontractée menant une vie de célibataire insouciante. Personnages : Ruki. On pense qu'elle a la trentaine, est une femme seule vivant à Tokyo. Elle travaille à domicile pour traiter les demandes d'indemnisation de l'assurance maladie, et après avoir accompli un mois de travail en une semaine, elle passe le reste de son temps à ses loisirs, empruntant des livres à la bibliothèque et s'adonnant à son passe-temps, la philatélie. Elle n'est pas une fashionista et a l'air d'être quelque peu déconnectée du monde. Etsuko-san. Employée de bureau qui est la meilleure amie de Ruki ; son nom de famille est Sakamoto. Elle est sensible à la mode et connaît bien les restaurants populaires. Elle s'intéresse à son subordonné Ogawa. Propriétaire d'un magasin de bicyclettes Un homme sympathique qui travaille dans un magasin de vélos. Depuis qu'il a réparé une crevaison sur le vélo de Ruki-san, on le voit souvent en ville. Il a pris Ruki-san et Etsuko-san pour des femmes mariées avec des enfants, ce qui suscite l'antipathie d'Etsuko-san.

05/2023

ActuaLitté

Littérature française

Les Femmes qui tuent et les Femmes qui votent. .

" Votre confrère ne se contentait pas, lui, de parler de mademoiselle Virgi- nie Dumaire et de madame de Tilly : il parlait aussi de madame Huber- tine Auclert, et il paraissait même conclure, philosophiquement, contre cette dernière en faveur de madame de Tilly. C'était vif ; mais il résumait quelques-unes des idées que j'ai émises dans la préface de Monsieur Al- phonse , et l'enchaînement de son idée concordait parfaitement avec l'en- chaînement des miennes. Selon moi, les femmes qui tuent mènent aux femmes qui votent. De là ce titre dont on a déjà fait dans la presse des jeux de mots que j'avais prévus ; car, en annonçant la brochure à mon éditeur, je lui disais : "Recommandez bien à l'imprimeur de ne pas se tromper, et de ne pas mettre les femmes qui, etc". J'ai donc déjà eu, à ce propos, l'esprit de tout le monde, et je l'ai eu plus tôt ; c'est d'un excellent augure. Un ami à moi m'a écrit pour me conseiller de supprimer au moins la seconde partie du titre ; je n'en fais rien. Le titre prête à rire, tant mieux ! cela le popularisera ; et puis le rire est bon. D'ailleurs, nous trouverons encore, de temps en temps, l'occasion de rire, en route, je vous le promets. Si notre esprit ne nous suffit pas, la bêtise des autres nous viendra en aide".

05/2023

ActuaLitté

Littérature étrangère

Anne d'Avonlea

Avec Anne d'Avonlea, Lucy Maud Montgomery continue de déployer sous nos yeux ébahis l'univers enchanteur qu'elle a créé autour d'Anne Shirley, l'orpheline aux cheveux de feu adoptée par erreur. Entre les amis de toujours et les nouveaux venus, les idées saugrenues et le bon sens qui pointe son nez, Anne nous entraîne dans les aléas de la vie douce et enchanteresse d'un village hors du temps. Avec ses yeux gris qui brillent comme les étoiles du soir et ses cheveux roux toujours aussi mordants que son tempérament, Anne, désormais âgée de seize ans, a su gagner l'affection des habitants d'Avonlea. Alors qu'elle prend ses fonctions d'institutrice, son caractère se dévoile tout en nuances et envolées idéalistes. Elle fera de nouvelles rencontres, comme Monsieur Harrison, leur voisin à Green Gables, ou Mademoiselle Lewis, qui vit dans le Pavillon aux échos. Il y a également Paul, un élève fascinant et, à n'en pas douter, une future âme soeur, ou les jumeaux Dora et Davy qui débarquent à Green Gables histoire d'épicer le quotidien enfin paisible de Marilla. Alors qu'Anne devient une jeune femme, les péripéties de son existence nous enchantent toujours autant qu'elles nous touchent. A travers les joies et les peines qui font la trame du quotidien, le style si frais et poétique de Lucy Maud Montgomery porte la voix d'Anne dans les aventures, les rêveries et les moments de tendresse. Après Green Gables, quel plaisir de retrouver Avonlea !

ActuaLitté

Histoire internationale

Jackie Kennedy

Mademoiselle Bouvier, madame Kennedy, madame Onassis... Chacun a en mémoire le destin romanesque de Jackie Kennedy, la First Lady la plus glamour de l'épopée américaine. Incarnation de la beauté, du charme et de l'élégance, sa personnalité ne cesse d'attirer l'attention. Elle fut une véritable légende dont la vie, ponctuée d'histoires d'amour et de morts violentes, semble ressortir davantage à la tragédie grecque qu'à l'histoire contemporaine. Démêlant le vrai de l'imaginaire collectif, Henry Gidel a recensé et analysé l'énorme documentation la concernant, suscitant des interrogations nouvelles sur une existence fascinante. Qui se cache derrière l'image d'Epinal que les médias lui ont assignée ? Pourquoi avoir si peu évoqué son rôle politique auprès du président et sa longue carrière d'éditrice à New York ? Et que penser de ces zones d'ombre que certains discernent dans son parcours ? Jackie aurait-elle été moins sage qu'on ne l'a cru ? Le moment est donc venu de découvrir - ou redécouvrir - Jackie, de ses jeunes années, qui font mieux comprendre l'état d'esprit de l'épouse Kennedy, à la dernière période de sa vie, où veuve pour la seconde fois, elle réside à New York. Comme toujours c'est dans ces fins d'existence, devant l'inévitable, que la vérité des êtres finit par se dévoiler. Henry Gidel, en s'éloignant de l'icône que le mythe a fabriqué, s'est livré à un véritable travail de démystification et nous invite à partager l'intimité de cette femme au destin exceptionnel.

04/2011

ActuaLitté

Autres collections (6 à 9 ans)

Les Aventures de Moustache Malloré. Un manoir en héritage

Ce deuxième volet des Aventures de Moustache Malloré n'en finit pas de ravir le lecteur. L'écriture de Mademoiselle M. explore ici un univers plus sombre où se mêlent aventure et frisson, jouant autant avec les règles du fantastique et que celles du genre policier. Jusqu'à la fin, le suspense reste entier ! Mandatés dans le cadre d'une succession-éclair, Franck et Annie acceptent la proposition de leur nouveau client, M. Krol. Ce dernier leur suggère en effet de séjourner dans le manoir dont il vient d'hériter, et ce, afin d'en accélérer la vente. Cette idée particulièrement alléchante séduit immédiatement les Malloré. Depuis le temps qu'ils n'ont pas pris de congés ! Le jour du départ, tout le monde est fin prêt. Enfin... Tout le monde, à l'exception de Moustache discrètement parti se planquer derrière le marronnier. Terrifié par les trajets en voiture, il ignore qu'il s'apprête à passer les pires vacances de sa vie, et que route n'y est pour rien ! Une fois sur place, les Malloré sont surpris de découvrir les étranges rumeurs qui entourent les lieux. Le manoir, pourtant inhabité depuis des années, serait régulièrement "visité" , pour ne pas dire... "hanté" ! Le couple doit se rendre à l'évidence. La vente s'annonce plus compliquée que prévu. Moustache, inquiet, commence à s'interroger. Quels mystères se cachent derrière ces murs de pierre ? Décidés coûte que coûte à mener la vente à bien, les Malloré, seraient-ils en danger ?

01/2023

ActuaLitté

Théâtre - Pièces

Fréquence Théâtre N° 84, Février 2023 : Pour le meilleur et pour le pire. Dernier tour de piste

Pour le meilleur et pour le pire. (2 à 7 hommes, 4 à 5 femmes) Harcelée par ses créanciers, Jeanne est chargée d'organiser un mariage chez les très fortunés Pissot. Son salaire devrait lui permettre de rembourser toutes ses dettes. Flanquée d'un assistant dévoué mais simplet, elle va affronter un nombre invraisemblable de difficultés qu'elle tente de résoudre à grands coups de couteau, de saucière et de révolver. Les cadavres s'accumulent, les ennuis aussi... Cette comédie à l'humour très noir et au rythme trépidant déclenche rires et fous rires au fil de dialogues mouillés à l'acide, à des situations décalées en absurdie. Un vrai régal pour tous les amateurs d'un théâtre fracassé et fracassant. Dernier tour de piste. (4 hommes, 3 femmes, 1 rôle muet) Dans un EHPAD réservé aux comédiens à la retraite, les pensionnaires ont plus d'un tour dans leur caboche. Avec la complicité de Daniel, un autre "résident", Julien multiplie les farces sournoises vis-à-vis de Mademoiselle Limone, l'acariâtre infirmière. Le Directeur de l'établissement, largement soutenu par Limone, détourne une grande partie des pensions de ses "clients" et des subventions que l'état lui octroie. Avec l'aide du jeune Joshua et de l'antique Françoise, Julien et Daniel arriveront-ils à déjouer leurs magouilles ? Avec une acuité décapante et une sympathie évidente pour les laissés-pour compte de la vie et de la scène, cette comédie rythmée comme un carrousel, dénonce avec une joyeuse méchanceté l'état pitoyable et scandaleux de nombreuses maisons de retraite.

03/2023

ActuaLitté

Essais

Mentir (ne) peut attendre

Si Bond a un " Permis de répliquer ", dont il ne se prive pas (voir Punchlines 2020), souvent pour lui, comme pour d'autres : " Mentir ne peut attendre " ; c'est même, parfois, une question de survie. Dans Vivre et laisse mourir, un homme de main, d'ailleurs privé d'un bras par un crocodile vorace, tient un petit doigt de 007 entre les pinces coupantes de sa prothèse ; commence l'épreuve de vérité ; le méchant Dr Kanaga, alias Monsieur Grosbonnet, donne ses consignes : " Tee Hee à la première réponse erronée, de mademoiselle Solitaire, tu voudras bien couper le petit doigt de monsieur Bond, main droite ; s'il y a une seconde réponse erronée tu l'amputeras d'un membre plus vital. " Puis il interroge : " Solitaire, ma chère, tu vas m'écouter avec la plus grande attention au revers de la montre de Monsieur Bond, le numéro de série est le suivant 3, 2, 6, 6... est-ce que je dis la vérité ? " la jolie voyante extra-lucide, soupçonnée d'avoir perdu ses pouvoirs après avoir été déflorée par James, est priée de ne pas se tromper ! " Tout à fait exact ! " affirme-t-elle. Bond respire : " Eh bien, à défaut d'autre chose j'ai, au moins, apaisé vos craintes ; mes compliments, une démonstration magistrale... " Certes, balancer des fake news est dans les missions de tout bon espion, mais pas seulement... True/Lies, Vérité/Mensonges le cinéma est un bouillon de culture de faux semblants ; comme l'a écrit Sacha Guitry : " Un acteur est un menteur autorisé, mais c'est un menteur. "

10/2021

ActuaLitté

BD tout public

Histoire de la Bourgogne Tome 2 : Des grands ducs aux grands conflits

A peine affermi sur ses terres bourguignonnes, Philippe le Hardi, devint par mariage, en 1369, le maître des Pays-Bas. Dès lors, l'Etat Bourguignon qui allait de Nevers à Mulhouse et s'étendait de Mâcon jusqu'aux portes de Langres contrôla également la Picardie, l'Artois, la Flandre, le Brabant et le Luxembourg... C'est en tentant de réunir ces deux ensembles territoriaux que Charles le Téméraire périt sous les murs de Nancy en 1477. Durant ce siècle d'or bourguignon, les plus grands artistes du nord de l'Europe défilèrent à la cour de Dijon où se multipliaient fêtes et banquets. Ils édifièrent notamment la chartreuse de Champmol peu avant que le chancelier Nicolas Rolin fasse construire les hospices de Beaune, tandis que Philippe le Bon (1396-1467) créait la Toison d'Or. A la chute du Téméraire, alors que la Comté devenait pour un temps terre d'Empire, le duché de Bourgogne fut rattaché à la Couronne de France. Le vent de la "grande histoire" s'en allant souffler un peu plus loin, l'art de vivre bourguignon put s'épanouir et faire le charme d'hôtes prestigieux : La Grande Mademoiselle, le Comte de Bussy-Rabutin ou Madame de Sévigné... A partir du XVIIIe siècle, la Bourgogne devint une terre d'innovation : Buffon installait ses forges à Montbard en 1768 ; en 1828, à Chalon-sur-Saône, Niepce inventait la photographie ; en 1875 le premier marteau-pilon du monde fut installé dans les usines Schneider du Creusot...

01/2012

ActuaLitté

Littérature française

Music-Hall !

Nous sommes à New York, à la fin des années vingt, en compagnie d'une drôle d'engeance : une équipe de démolition. Il y a d'abord les funérailles d'une petite fille, tuée par l'effondrement d'un escalier. Le cortège de deuil ondule lentement parmi les trous et les terrains vagues, des échauffourées éclatent entre ces deux clans maudits que sont les démolisseurs et les " démolis ", les expulsés. Il y a Xavier X. Mortanse qui, quand on le lui demande, affirme être un immigré hongrois de fraîche date. C'est ce qu'il croit. Il se souvient de s'être réveillé un jour sur un quai d'Amérique, des carrés de chocolat au fond d'une poche, son prénom tatoué sur le poignet. Innocent absolu, horrifié par la vie, Xavier rentre chaque soir dans sa chambrette au huitième étage, à côté de celle de mademoiselle Peggy Sue Ohara, dont le destin sera terrible. Il y a aussi, sous la terre, un coffret fermé à clef. Dans le coffret, une grenouille. Et puis il y a Lazare, le contremaître du chantier, auquel il arrivera de casser une guitare, d'en garder une seule corde et de se pendre avec. Mais comment résumer les ombres et les lumières de ce roman hors du commun ? Music-Hall ! est une véritable féerie à la mesure de New York, peuplée d'énigmes et d'effroi. C'est aussi un des chants les plus purs qu'il ait été donné de lire sur la souffrance mentale, la solitude humaine et la stupeur d'exister.

08/2002

ActuaLitté

Histoire littéraire

Cartes et fictions (XVIe-XVIIIe siecle)

Bilbo le Hobbit, les Chroniques de Narnia et Le Seigneur des anneaux ont habitué leurs lecteurs à rencontrer dans le livre une ou plusieurs cartes des territoires qu'ils décrivent. En allait-il de même pour les lecteurs des fictions de la première modernité, entre les XVIe et XVIIIe siècles ? L'introduction de cartes n'allait pas de soi. Leur impression augmentait le coût des ouvrages, et la capacité des mots à produire des images mentales les rendait inutiles. Néanmoins, les cartes apparurent dans les oeuvres d'imagination. Initiée avec les cartes des itinérances de don Quichotte et menant jusqu'aux éditions vénitiennes d'oeuvres de L'Arioste et de Pétrarque, cette enquête s'est principalement attachée à deux généalogies. La première, anglaise, donne à voir les périples d'un voyageur imaginaire présenté comme bien réel : elle conduit des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift à L'Utopie de Thomas More. La seconde, française et allégorique, a pour origine la Carte de Tendre, insérée dans la Clélie de Mademoiselle de Scudéry, et inclut les cartes galantes ou polémiques qui l'ont imitée. Selon les époques et les lieux, les cartes des fictions ont assumé divers rôles. Elles ont représenté des mondes à l'envers, satiriques, critiques ou utopiques ; elles ont brouillé la distinction entre le monde du livre et celui du lecteur ; elles ont nourri la raison et les rêves, au-delà même de la lettre du texte. Cheminant d'oeuvre en oeuvre, Roger Chartier offre dans cet essai une nouvelle approche de la mobilité des fictions et de leurs interprétations.

04/2022

ActuaLitté

Littérature française

Sous le soleil de Soledad

Peut-on encore être heureuse quand on ne s'est jamais aimée ? Quand les complexes et les avanies de l'enfance vous ont endurcie ? Quand le monde tel qu'il est devenu vous semble étranger ? Voici l'histoire de Cassie. La Floride, de nos jours. Depuis qu'elle est toute petite, tout le monde appelle Cassie par son surnom, Mama Cass, comme la chanteuse pop. Elle a cinquante ans, elle est complexée par ses kilos, solitaire, désenchantée. Sa vie tourne autour du safari-alligators hérité de ses parents, qui embarque les touristes en aéroglisseur pour observer les merveilles de la nature dans les Everglades. Elle n'a qu'un ami, Oleg, qui la fait rire et supporte son caractère. Quand elle retrouve sa grande maison vide, le ménage est fait, par Soledad, une Mexicaine âgée qui travaillait déjà pour ses parents. Un soir, Mama Cass découvre Soledad étendue sur le tapis du salon. Morte. Crise cardiaque. Qui prévenir ? Un peu honteuse, elle se rend compte qu'elle n'en sait rien. En furetant, elle trouve dans un tiroir un mot de Soledad : "Mademoiselle Cassie, quand je serai morte, ramenez-moi chez moi". Mama Cass n'est jamais sortie de Floride. Mais elle se sent tenue de respecter ces dernières volontés. Pour la première fois de sa vie, elle va prendre l'avion, et partir pour le Yucatan, à la recherche des origines de Soledad, la Mexicaine aux yeux clairs. Au cours de son voyage, elle découvrira l'amitié, incongrue, et l'humanité des autres... Et le goût de la vie.

ActuaLitté

Policiers

La vie de nos morts

La vie de nos morts est un recueil de six nouvelles écrites entre 1990 et 2008.Les trois premiers récits nous plongent dans la Barcelone des années 1940 et la terreur de la guerre civile espagnole. Prisons glauques, tortures quasi systématiques, assassinats en série, dénonciations, chasse aux « rouges »… Nati, Eva et Ana sont trois femmes prises dans la tourmente de l’Histoire, qui tentent désespérément de ne pas perdre l’amour et de sauver leur peau. Trois nouvelles, trois femmes, trois destins. La fragilité et la force réunies sous la plume mélancolique et rageuse du Catalan.Les trois nouvelles suivantes ramènent le lecteur aux années 2000. La douce mademoiselle Cobos est une sombre histoire de tueur obnubilé, de femmes bafouées qui meurent à petit feu derrière les persiennes du Barrio Chino. La colère du père éternel et Le cœur de la mère éternelle sont deux histoires qui se répondent. On y croise l’inspecteur Ricardo Méndez, héros récurrent de González Ledesma, confronté aux meurtres sordides d’enfants. Face à l’insoutenable et au chagrin des familles, le vieux policier se trouve plongé dans une position délicate : doit-il laisser faire la justice de son pays ou celle de la rue ?On retrouve dans La vie de nos morts ce regard touchant et désabusé que porte González Ledesma sur sa Barcelone : les vieux bistros se meurent, les prostituées ne sont plus que des fantômes, les ruelles sont toujours aussi étroites et nauséabondes et les plages deviennent les lieux de rencontres malsaines.Avec son talent habituel de conteur, Ledesma tisse des histoires simples et cruelles, comme autant de tragédies sous le soleil barcelonais.

09/2011

ActuaLitté

Littérature française

Romans, contes et nouvelles

Cette édition en deux volumes des oeuvres de Maupassant reprend l'intégralité de ses contes et nouvelles ainsi que ses deux romans les plus célèbres, Une vie (1883) et Bel-Ami (1886). Durant dix ans, de 1880 à 1890, Maupassant, fidèle collaborateur du Gaulois et du Gil Blas, soumit à la presse des contes et nouvelles selon un rythme bi-hebdomadaire. Comme nous ne disposions pas d'une édition complète revue par l'auteur de ces oeuvres, et alors que le nombre impressionnant de celles-ci imposait un classement rigoureux, nous nous sommes efforcés, d'une part, de respecter les recueils publiés du vivant de Maupassant et, d'autre part, de placer auprès de ces recueils, par ordre chronologique, les contes rédigés à la même époque mais non rassemblés en volumes avant sa mort. Les deux romans qui figurent en outre dans la présente édition ont été insérés là où l'imposait le déroulement de l'oeuvre, c'est-à- dire, respectivement, dans le premier et dans le second volume. L'édition des oeuvres de Maupassant dans la collection " Bouquins " comporte deux volumes. Le tome 1 comprend : Quid de Guy de Maupassant - Contes divers (1875-1880) - La Maison Tellier - Contes divers (1881) - Mademoiselle Fifi - Contes divers (1882) - Contes de la bécasse - Clair de lune - Contes divers (1883) - Une vie (roman) - Miss Harriet - Les Soeurs Rondoli. Le tome 2 comprend : Yvette - Contes divers (1884) - Contes du jour et de la nuit - Bel-Ami (roman) - Contes divers (1885) - Toine - Monsieur Parent - La Petite Roque - Contes divers (1886) - Le Horla - Contes divers (1887) - Le Rosier de Madame Husson - La Main gauche - Contes divers (1889) - L'Inutile Beauté.

01/2020

ActuaLitté

Littérature française

Spirite

"Quoique son corps fût toujours près de la table, gardant la même attitude, Guy intérieurement était absent, évanoui, disparu. Une autre âme, ou du moins une autre pensée se substituait à la sienne et commandait à ces serviteurs qui, pour agir, attendent l'ordre du maître inconnu. Les nerfs de ses doigts tressaillirent et commencèrent à exécuter des mouvements dont il n'avait pas la conscience, et le bec de la plume se mit à courir sur le papier, traçant des signes rapides avec l'écriture de Guy légèrement modifiée par une impulsion étrangère." Cette relation mystérieuse est l'extraordinaire histoire d'amour fantastique entre une femme, devenue esprit, et un vivant qu'elle est venue chercher de l'extra-monde. Dans la lignée des Mottes-amoureuses d'Edgar Poe, elle conduit le lecteur du Paris enneigé sous le Second Empire jusqu'au Parthénon, miraculeusement reconstitué. Ce récit paraît en 1866, et témoigne, comme le montre ici Anise Geisler-Szmulewicz, de la vogue spirite qui touche alors son temps. Mais il se révèle surtout être la confidence d'un auteur arrivé au faîte de sa carrière de romancier, de critique et de poète, qui fait un retour sincère sur son expérience d'écrivain. Loin des truculences du Capitaine Fracasse et des provocations de Mademoiselle de Maupin, Gautier livre, à travers le parcours initiatique de Malivert, sa propre histoire, celle d'un écrivain déçu par la vulgarité de son temps mais qui conserve une foi intacte dans la puissance de l'art. Spirite constitue, à cet égard, un vibrant plaidoyer en faveur de la beauté.

12/2010

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Marie-Angélique de Fontanges. La dernière passion du Roi-Soleil

La première biographie d'une inconnue qui mérite de passer à la postérité. Reprenant les mots de l'abbé de Choisy, Françoise Chandernagor fait dire à Madame de Maintenon dans sa magnifique Allée du roi que la " petite Fontanges [est] belle comme un ange et sotte comme un panier ". Description cruelle mais efficace ! Il semble en tout cas que cet impitoyable jugement ait longtemps été considéré comme suffisant, car Marie-Angélique de Fontanges n'a fait l'objet d'aucune étude sérieuse jusqu'à aujourd'hui. Il est en effet communément admis que cette jeune Auvergnate, montée à Paris pour devenir dame d'honneur de la princesse Palatine, n'a été qu'une " transition " entre les deux grands amours de Louis XIV : Madame de Montespan et Madame de Maintenon. Décédée prématurément en 1681, à peine âgée de vingt ans, elle n'aurait été qu'un charmant divertissement pour le roi. Pourtant, cette vision paraît bien réductrice et surtout très éloignée de la vérité : une étude approfondie des sources prouve que le Roi-Soleil a en réalité éprouvé une vive passion pour cette belle et intelligente jeune femme. Au milieu des intrigues de cour et de la sordide Affaire des Poisons qui agita la France de 1679 à 1682, il est en réalité fort probable que Mademoiselle de Fontanges en ait dérangé plus d'un, et que sa mort - ainsi que celle de l'enfant qu'elle a eu du roi - ne soit pas si fortuite qu'on le croyait... Avec un talent narratif certain, Patrick Daguenet rétablit enfin la vérité et fait la lumière sur ce personnage trop longtemps méconnu.

11/2021

ActuaLitté

Théâtre - Pièces

Dramma giocoso au Dîner de Paris. Verdi et Wagner, une amitié indéfectible

Ici, point de statue du Commandeur, point de Festin de Pierre, puisque tout est farce en ce bas monde, "Tutto nel mondo è burla" ainsi que se conclut le Falstaff de Verdi ; c'est précisément de ce compositeur qu'il est question dans cette comédie en 2 actes précédés d'un prélude. Mais ledit musicien donne la réplique à son ami de longue date, à savoir Richard Wagner. Dramma giocoso au Dîner de Paris Il s'agit ici de la version scénique du Roman-Bouffe éponyme (Le Dîner de Paris paru en août 2017) qui a eu droit à un article de Christophe Rizoud dans ForumOpéra. Cette pièce transforme en acteurs de chair et de sang non seulement les personnages authentiques des 9 lettres apocryphes (Golo Mann, Alma Mahler, Franz Werfel, Siegfried et Cosima Wagner, Arrigo Boito, Emanuele Muzio, Giovanni Boldoni, Sir Francis Seymour Haden, James Whistler et Giuseppina Strepponi), mais aussi Henri Fantin-Latour, en grande conversation avec de célèbres comédiennes du Théâtre-Français qui reviennent juste du Père-Lachaise où elles ont fleuri la tombe de leur consoeur, Mademoiselle Elisa Rachel Félix, la grande tragédienne décédée deux semaines auparavant, ou encore Camille Saint-Saëns, Edgar Degas, Gustave Moreau, Charles Baudelaire, Théophile et Judith Gautier, Hans Christian Andersen et bien d'autres… En fait, on se retrouve devant une galerie de portraits du genre de ceux que réalisait Fantin-Latour dans Un atelier aux Batignolles, par exemple. Pour annoncer le déjeuner que partageront Verdi et Wagner à Paris, deux salonnières reçoivent du beau monde : Cosima et Siegfried Wagner, Arrigo Boito, Franz Werfel et Alma Mahler, Giovanni Boldini, entre autres…

11/2021

ActuaLitté

Romans de terroir

Le jardin d'Eugénie

Tout le monde l'appelle mademoiselle Léa. Elle force le respect et l'admiration. Les autres filles du village ne la côtoient guère, la trouvant d'une autre époque. Elle ne fréquente pas les bals et aime le travail des champs. Ses bras vaillants retournent la terre aussi bien que ceux d'un gars ! Toujours seule, Léa n'a pour confidente que la maison abandonnée de la vieille voisine Eugénie, de plus en plus envahie par la nature. Un énorme bouquet sauvage qui est aussi devenu le paradis des abeilles, des oiseaux et des renards. Depuis la mort d'Eugénie, elle n'avait alors que 10 ans, elle en a fait son refuge. Elle peut à son aise parler à voix haute, gesticuler, se fâcher, réciter une poésie, mais surtout pleurer. Qu'est devenue Gisèle, son amie d'enfance, la petite blonde aux yeux bleus, qui vivait cachée chez Eugénie et qui a disparu comme elle est venue ? Et François ? Ce prince charmant l'avait soignée alors qu'elle s'était blessée en portant secours à une de ses brebis. Aujourd'hui, il ne lui reste que la mémoire du passé pour meubler sa solitude. Alors, c'est dans cet îlot de calme et de sérénité qu'elle échafaude mille et un plans pour retrouver sa jumelle, car Gisèle est devenue une part d'elle-même, et François, dont elle a gardé le mouchoir de poche. Elle ne connaîtra aucun repos tant qu'elle n'aura pas retrouvé ces deux êtres, qui sauront lui ouvrir le coeur. Elle surmontera les douloureuses épreuves avec un courage, une opiniâtreté et une générosité exemplaires.

05/2012