Recherche

Toiles

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Où va le chagrin quand il s'en va ?

Il y a quatre ans, Solange a perdu Lenny, l’homme qu’elle aimait et le père de sa fille. Depuis, elle a « refait sa vie » avec Paul. Une vie de famille paisible et heureuse, jusqu’au jour où le numéro de téléphone de Lenny éclaire à nouveau l’écran de son portable. Cet appel est-il le fruit du hasard ? Ou celui d’un imposteur ? Ou le signe du destin ? Et s’il s’agissait de Lenny, s’exprimant par-delà les limbes, pour ramener Solange à la réalité de leur amour et de son chagrin de l’avoir perdu ? Car en vérité, son chagrin, l’a-t-elle vraiment vécu ? Et si oui, qu’est-il devenu ? Où va le chagrin quand il s’en va ? Pour avoir enfin le courage de se confronter à cette question, Solange se laisse emporter, là où les vivants côtoient les morts, là où l’effroi devant les manquements de l’existence n’est plus l’obstacle à fuir mais le miroir à traverser pour accéder à la vitalité de ses sentiments. Où va le chagrin quand il s’en va raconte aussi la peur d’une petite fille âgée de six ans d’accéder à l’âge de raison et de perdre le lien avec son père mort. Et celle de Paul, le nouvel amour, bien vivant, qui craint soudain de ne plus faire le poids. Avec comme toile de fond la ville des amoureux, Paris, des quais de la Seine aux bancs du canal Saint Martin, comme autant de souvenirs et de fantasmes dessinant la carte du tendre de Solange.

03/2016

ActuaLitté

Histoire de France

Les rythmes au Moyen Age

Les rythmes entraînent dans leur mouvement la vie tout entière des individus et des sociétés : les comportements quotidiens et les expériences esthétiques, les déplacements dans l'espace aussi bien que l'ordre du temps. Il n'y a pas de vie sans rythme, c'est-à-dire - comme dans un air de jazz ou une toile abstraite de Mondrian - sans une mise en ordre variable de faits qui se répètent en combinant indéfiniment périodicité et rupture. Philosophes, sociologues, anthropologues, musicologues s'interrogent parmi d'autres depuis deux siècles sur les rythmes sociaux, dont Marcel Mauss disait qu'ils commandent les représentations du temps. Pourtant, il n'existe pas à ce jour une histoire des rythmes qui confronte nos conceptions et expériences du rythme à celles du passé. Or, le contraste est fort entre notre monde moderne, où les rythmes sont partout, mais sont observés dans des champs séparés (rythmes scolaires, arythmie cardiaque, tempo musical, croissance économique en dents de scie...) et la civilisation holiste de l'Europe médiévale : ici, la notion de rythme, héritée de l'Antiquité gréco-romaine, paraît ne concerner que la musique, la poésie et la danse, mais elle entre en fait en résonance avec la totalité de la Création, que Dieu aurait façonnée en six jours. C'est à ce rythme fondateur que le présent livre emprunte sa propre scansion, en explorant successivement les significations du rhythmus médiéval, les rythmes du corps et du monde, ceux du temps, de l'espace et du récit, avant de s'interroger sur la fonction des rythmes dans le changement social et la marche de l'histoire.

05/2016

ActuaLitté

Cinéma

L'écran global. Culture-médias et cinéma à l'âge hypermoderne

L époque contemporaine est celle de la prolifération des écrans. L'aventure a commencé il y a plus d'un siècle avec l'écran originel : celui du cinéma. Au moment où, de la télévision à la vidéo, du micro-ordinateur au téléphone mobile, des caméras de surveillance au réseau de la Toile, on assiste à l'avènement de l'écran global, qu'en est-il de cette nouvelle culture d'écrans ? La thèse développée ici est que, loin de signer la mort du 7e art, l'époque du tout-écran enregistre la plus grande mutation jamais connue du cinéma. Non seulement celui-ci se métamorphose en hypercinéma autour de trois figures constitutives (excès, multiplexité, distance), mais il est devenu producteur d'un monde et, partant, d'une vision du monde. Tous les autres écrans (télévision, pub, jeux vidéo, vidéo-clips, Second Life...) sont désormais restructurés par la logique de la starification, de l'hyper-spectacularisation et du divertissement. Et même le rapport au monde et à soi n'y échappe pas. Voici que le cinéma est partout, y compris là où il n'est pas : mode, sport, urbanisme, arts visuels, vidéomania généralisée portent l'empreinte de la ciné-attitude. Faut-il avoir peur de cet âge écranique ? Dans ce livre s'exprime une autre approche : celle qui considère que les images des temps hypermodernes ne sont pas synonymes d'appauvrissement de la pensée, du sensible, de l'esthétique. Le film civilisationnel qui se joue, ni scénario catastrophe ni happy end, contraint à forger un modèle inédit d'intelligibilité du cinéma, des écrans, et, plus profondément, de la culture qui vient.

10/2007

ActuaLitté

Critique littéraire

Projet d'histoire littéraire contemporaine

«Surgissant de la période dada de 1920-1923, voici les dernières pages inédites d'Aragon, de son jardin secret, interdites de consultation, intitulées Projet d'histoire littéraire contemporaine. Aragon les avait annoncées en 1922 dans Littérature et avait laissé entendre depuis - et demandé à Jean Ristat d'écrire dans l'édition de son Oeuvre poétique - que l'avant-propos, «Agadir», paru dans la revue, en avait été le seul fragment jamais écrit. Près de vingt chapitres du Projet ayant été menés à bien, Aragon qui a d'autre part donné mandat de ne rien laisser dans l'ombre, de lui-même, après lui, ménageait à ceux qui lui survivent, au chercheur, au lecteur futurs, la surprise - soixante-dix ans après leur rédaction - de ces témoignages fulgurants et d'une part réservée de son oeuvre qui n'en prend que plus de relief aujourd'hui. Voici le premier Aragon, passionné, polémique, tranchant, «trop intelligent» comme disait le dada zurichois Walter Serner, dressant la toile de fond de ce moment ambigu entre la fin de Dada qu'on assassine et la naissance d'un surréalisme emprunté, au moins dans les termes, à Apollinaire. De ce roman noir, "policier" dans son dénouement, où apparaissent tantôt Gide et Valéry, ou encore Cocteau et le milieu des vernissages de l'époque, Aragon nous l'intrigue tout en démêlant quelques fils pour mieux dissimuler quelques preuves. C'est qu'à «mentir-vrai», il n'y a d'autre coupable alors que leur génie littéraire, le sien et celui de ses amis, de Breton à Tzara en passant par Soupault et Radiguet.» Marc Dachy.

03/1994

ActuaLitté

Pléiades

Monsieur Nicolas. Tome 2

L'autobiographie de Nicolas Rétif de La Bretonne, c'est son ouvre tout entière. Dont le moindre texte place sous une lumière oblique une face ailleurs cachée de ce Protée des lettres. Dont l'ensemble révèle un homme, un amant, un auteur, tel qu'il est ; tel, aussi, qu'il se rêve : augmenté du réseau de ses possibles. Vivre, pour ce graphomane, c'est écrire ; pour ce « polyéraste », c'est séduire. Au centre de la toile, Monsieur Nicolas. Ici, bas les masques, nous dit-on. Mais Rétif confond volontiers souvenir et fantasme. Qu'importe, somme toute. Son autobiographie - qui peut sembler naïve, hétéroclite, obsessionnelle - est l'histoire d'une création, le dévoilement du cour humain, la mise à nu de l'imaginaire et de la sensibilité d'un écrivain des dernières décennies du XVIIIe siècle. Le livre manque peut-être de recul, mais c'est par ses débordements qu'il s'impose aujourd'hui, par sa volonté pathétique de dire la fuite du temps, et l'impermanence des vertus et des passions de l'homme. La présente édition, établie par Pierre Testud d'après l'originale, fait date : que celui qui était encore pour Sainte-Beuve « l'ignoble Rétif » entre dans la Pléiade marque une étape importante dans la tâche de démythification du personnage à laquelle s'est attelée la critique depuis les années 1950. L'abondante annotation, qui procure tous les éclaircissements nécessaires, fait la part belle aux citations du reste de l'ouvre de Rétif, presque entièrement hors d'accès du public. Et l'on trouvera, en appendices, des textes jamais réédités depuis le XVIIIe et qui couronnent cette nébuleuse qu'est le récit de Monsieur Nicolas.

10/1989

ActuaLitté

Philosophie

Situations. Tome 6, Problèmes du marxisme (volume 1)

De mai 1958 à octobre 1964, Sartre est sur tous les fronts. Depuis le premier volume de Situations, on le sait curieux et perspicace ami des écrivains et des artistes : Albert Camus, Paul Nizan, André Masson, Merleau-Ponty, Andreï Tarkovsky... Le refus du prix Nobel de littérature et la tonalité polémique que Sartre lui donne viennent mettre le point final à ces pages consacrées aux lettres et aux arts. Ce qui, incontestablement, tient la première place, c'est le combat politique. La toile de fond en est le conflit algérien et, de manière plus générale, les conflits du Tiers Monde ; y apparaissent de grotesques figures, d'autres que Sartre juge plus pernicieuses et dangereuses pour la démocratie et la République, d'autres enfin qui sont à ses yeux porteuses d'espérance ou véritablement héroïques. Dans ce combat politique, Sartre fait flèche de tout bois : le polémiste y excelle, le moraliste y cisèle ses aphorismes ; la violence va jusqu'au cri, semble emporter l'écrivain au-delà de toute retenue. Mais il est enfin un autre Sartre plus humain, plus fraternel, celui qui part à la recherche de ses amis disparus, qui sont morts prématurément, absurdement, et à qui il faut rendre hommage ou justice : Camus, Nizan et Merleau-Ponty. Ces trois éloges funèbres sont également trois occasions de revenir sur soi, de comparer sa propre vie et celle de ceux qui ont disparu, de voir tout le chemin parcouru, tantôt avec eux tantôt sans eux ou contre eux, de jeter sur qui l'on fut un regard qui n'a nulle complaisance mais qui n'est pas sans tendresse.

10/1964

ActuaLitté

Philosophie

Situations. Tome 5, Colonialisme et néo-colonialisme

De mai 1958 à octobre 1964, Sartre est sur tous les fronts. Depuis le premier volume de Situations, on le sait curieux et perspicace ami des écrivains et des artistes : Albert Camus, Paul Nizan, André Masson, Merleau-Ponty, Andreï Tarkovsky... Le refus du prix Nobel de littérature et la tonalité polémique que Sartre lui donne viennent mettre le point final à ces pages consacrées aux lettres et aux arts. Ce qui, incontestablement, tient la première place, c'est le combat politique. La toile de fond en est le conflit algérien et, de manière plus générale, les conflits du Tiers Monde ; y apparaissent de grotesques figures, d'autres que Sartre juge plus pernicieuses et dangereuses pour la démocratie et la République, d'autres enfin qui sont à ses yeux porteuses d'espérance ou véritablement héroïques. Dans ce combat politique, Sartre fait flèche de tout bois : le polémiste y excelle, le moraliste y cisèle ses aphorismes ; la violence va jusqu'au cri, semble emporter l'écrivain au-delà de toute retenue. Mais il est enfin un autre Sartre plus humain, plus fraternel, celui qui part à la recherche de ses amis disparus, qui sont morts prématurément, absurdement, et à qui il faut rendre hommage ou justice : Camus, Nizan et Merleau-Ponty. Ces trois éloges funèbres sont également trois occasions de revenir sur soi, de comparer sa propre vie et celle de ceux qui ont disparu, de voir tout le chemin parcouru, tantôt avec eux tantôt sans eux ou contre eux, de jeter sur qui l'on fut un regard qui n'a nulle complaisance mais qui n'est pas sans tendresse.

06/1964

ActuaLitté

Beaux arts

1519, la mort de Léonard. La naissance d'un mythe

Figure exceptionnelle de la Renaissance, Léonard de Vinci (1452-1519) accepte l'invitation du roi de France François Ier et s'installe à l'automne 1516 au manoir du Clos Lucé à Amboise. C'est dans cette demeure qu'il rend son dernier souffle, le 2 mai 1519. Neuf jours avant sa mort, il a dicté son testament et fixé le lieu de sa sépulture dans la collégiale Saint-Florentin, au coeur du château d'Amboise. En 1550 puis en 1568, Giorgio Vasari rédige la première biographie du maître et, pour mieux souligner le rang atteint par l'artiste, le décrit mourant dans les bras de François Ier. Au fil du temps, le thème de la mort de Vinci dans les bras du roi sert de prétexte pour souligner la magnanimité du souverain et est immortalisé par les artistes de la seconde moitié du XVIIIe siècle afin d'illustrer un épisode de l'histoire de France. Ainsi, le peintre François-Guillaume Ménageot présente-t-il au salon de 1781 une grande toile représentant Léonard de Vinci mourant dans les bras de François Ier (Amboise, château royal). Le tableau fait l'unanimité et est rapidement reproduit sous la forme d'un nombre important d'estampes. La circulation de ces gravures permet la vulgarisation de ce sujet appartenant désormais à l'histoire nationale. Cet ouvrage célèbre les 500 ans de la mort de Léonard de Vinci et l'hommage que la Bibliothèque nationale de France et le château d'Amboise ont souhaité lui rendre en présentant à un large public une sélection d'oeuvres illustrant cet épisode de l'Histoire de France.

05/2019

ActuaLitté

Littérature française

Les jours rouges

A Toliara et alentours, Malgaches, Karana et Vazaha se croisent, se mêlent et s'emmêlent pour le meilleur et pour le pire. On nage. Dans le cours imprévisible, les remous, la mêlée, parfois hors des flots. On vit en ville comme au village. Dans les gargotes, sur les routes de goudron éclaté et les pistes de sable. Comme chez soi en dur, en tôles ou en vondro. Reclus ou en ribote. On improvise. Aux détours d'un zébu, d'un fou, d'un trépassé ou d'un éloquent soudard. Dans le charivari infernal, le vif des traditions locales, les êtres marchent au charbon ou flottent, dévient malgré eux de foutaises en désespoirs, de malentendus en traquenards ou états de grâce. On se chamaille. On palabre pour un bien commun, un canard qu'on déplume ou un sort venu de nulle part. On s'étripe pour le sel et la terre, on rouscaille, chante la guigne ou la poisse, on s'esclaffe, se dégage, rit de l'homme, la femme qui n'a pas fini d'en voir. Et si, au final, les genres, les classes, les origines se confondaient pour laisser planer tous les doutes ? Et si, pétris et navigués, dénudés, au lieu de fuir, nous acceptions d'être tous du même cru, de la même trempe, sans distinction ? Qu'il en déplaise à Dieu, aux illustres Aînés, aux arrogants et férus du langage sinistré, il nous est offert de boire la vie jusqu'à la lie, la lune nouvelle et l'art de résonner du tsapiky au soleil de l'amour noir. B. A.

05/2019

ActuaLitté

Droit

Traitement journalistique et extrême. Les cas de la RdCongo et du Rwanda ; d'Haïti et du Japon

En quoi le traitement journalistique contribue-t-il à une construction de l'Histoire, quand il se confronte à la barbarie du genre humain ou aux pires déchaînements de Mère Nature ? De quels éléments de compréhension dispose-t-on dans la mémoire de ces événements ? La place occupée par le journaliste sur ces terrains en crise est intenable. II est comme coincé dans une crise perpétuelle qu'il ne vit qu'au présent. Avec des archives conservées ou non, les traces disponibles sont très aléatoires. Cet ouvrage décortique ce que l'on appelle parfois la machine médiatique. Par une recherche approfondie mais non moins sélective des médias et des publics qui les consomment, il s'agit de trouver les clés pour comprendre comment ces crises majeures se transforment en une nouvelle Histoire focalisée sur l'instantané du journaliste qui traite de ces crises. Guerres, crimes génocidaires, tremblements de terre, tsunami : cette toile de fond ne reçoit pas le même traitement journalistique selon que l'on se situe en avril 1994 ou en janvier 2010. Interroger l'approche de ces crises qui se ressemblent mais déchirent les mémoires diversement selon que le traitement journalistique porte sur la République démocratique du Congo ou le Rwanda ; éclairer ce qui fait le terreau du misérabilisme ou suscite l'admiration dans la manière de rapporter les événements qui touchent Haïti ou le Japon ; savoir pourquoi telle ou telle direction est privilégiée dans la couverture de ces crises dans la presse imprimée francophone à travers des titres belge et français ; comprendre comment le Web bouscule les choix et la vitesse de la couverture du chaos : voici la base de cette recherche.

12/2017

ActuaLitté

Cinéma

Moyen Age et Renaissance au cinéma. L'Angleterre, partie 1

Cette filmographie analytique réunit un siècle de cinéma, de téléfilms, de séries et de docu-fictions - plus de 225 titres - qui racontent, réarrangent, réinventent huit siècles d'histoire mouvementée des îles britanniques. L'écran fait revivre les razzias sauvages des pirates scandinaves en Northumbrie (inoubliable Kirk Douglas dans "Les Vikings" en 1958, mais aussi Travis Fimmel dans la récente télésérie), la résistance que leur oppose Alfred le Grand (joué par David Hemmings en 1969), la promenade forcée de Lady Godiva nue à travers les rues de Coventry (troublante Maureen O'Hara en 1955), puis, après la conquête normande, surtout l'âge des Plantagenêt angevins, ces rois maudits dont l'empire comprend toutes les terres anglo-normandes et la moitié de l'Hexagone sur le continent. On redécouvre l'assassinat de l'archevêque Thomas Becket sur ordre de son ancien ami Henry II (Richard Burton et Peter O'Toole dans "Becket", 1964), les déchirements familiaux du clan royal dans "Le Lion en hiver" (avec Katharine Hepburn en Aliénor d'Aquitaine, 1968), suivis des effets catastrophiques de l'absence de Richard Coeur de Lion aux Croisades et son enlèvement sur le chemin du retour, qui incite son frère Jean sans Terre à usurper le trône. C'est la toile de fond des exploits du chevalier saxon Ivanhoé (création de Sir Walter Scott, idéalement campé par Robert Taylor en 1952), période troublée sur laquelle se greffe la rébellion des hors-la-loi menés par Robin des Bois, l'archer légendaire terré dans sa forêt de Sherwood - un rôle repris à l'écran par Douglas Fairbanks, Errol Flynn, Sean Connery, Kevin Costner, Russell Crowe et quelques 90 autres acteurs !

12/2017

ActuaLitté

Beaux arts

Pour l'amour de l'art. Une autre histoire des Pompidou

Au début des années trente, au Quartier latin, une rencontre inattendue réunit Georges Pompidou et Claude Cahour. Ils se marient quelques années plus tard et forment un couple uni partageant le goût de la littérature, de la musique, du cinéma. Très vite, ils fréquentent les galeries d'art et les artistes contemporains. Dès 1948, les Pompidou – comme on les appelle avec affection – font l'acquisition de leur première toile abstraite signée d'un peintre alors peu connu : Youla Chapoval. Par la suite, au fil des rencontres, leur collection se construit en relation étroite avec les créateurs. En 1958, Claude offre à son mari un Nicolas de Staël. En 1962, l'accrochage d'un Soulages dans le bureau du Premier ministre surprend. Quand, en 1969, à l'Elysée, le Président et son épouse font appel à Pierre Paulin et à Yaacov Agam pour la rénovation et la décoration de leurs appartements privés, force est de constater que l'art représente pour eux une raison de vivre. Que la création du Centre Pompidou viendra couronner. C'est cette fusion artistique, ce sens inné des oeuvres capables d'entrer dans l'Histoire, leurs rapports avec les artistes qu'Alain Pompidou et César Armand dévoilent dans cet ouvrage biographique et intime, riche de souvenirs, de témoignages et d'illustrations. A travers le récit de leur fils, les souvenirs de l'épouse de Jean Coural, directeur du Mobilier national, de Maïa Paulin, Pierre Soulages, Jack Lang et bien d'autres, ce livre révèle le parcours initiatique autant qu'affectif d'un couple pas comme les autres, mu par une insatiable curiosité.

11/2017

ActuaLitté

Poésie

Berger des maux - Les vers de sang

Il n'est plus à démontrer que la poésie est la forme d'expression artistique la plus riche et la plus populaire dans nos contrées. Dans Berger des maux, Rachid Hachi s'est saisi des mots et des formes pour exprimer la révolte plus que les lamentations avec la poésie. Ce langage métaphorique, Rachid Hachi s'en est saisi pour décrire une réalité désolante en puisant dans les malheurs de notre continent, dans les travers de la société djiboutienne. Dès le premier poème, le ton est donné. L'Afrique la tant convoitée ! Les richesses dont elle regorge sont la cause de tous ses malheurs. Mais l'espoir n'est pas perdu, l'Afrique brillera un jour. L'Afrique chantée par ses enfants "Le poète [d'Afrique noire] avait une mission de libération, et il n'était alors pas question de pérorer sur la rose, d'admirer le ciel bleu : l'art pour l'art étant considéré comme une gageure" avait dit Alain Mabanckou dans la préface de l'anthologie "Six poètes d'Afrique francophone" . Ce poème de l'auteur Rachid Hachi s'inscrit dans cette lignée. Dans "Porte de Lamentations" , la légende des abîmes du Goubet fréquentés par des démons qui tireraient vers les profondeurs tous les audacieux osant s'y aventurer constitue la toile de fond de la désolation, de la déception. Mais un sursaut de colère et voici l'envie de rédemption. Tout au long de la lecture de ces poèmes, nous sommes tour à tour entre tristesse, colère et puis envie d'expiation. Bref, c'est l'espoir qui est chanté en filigrane.

02/2018

ActuaLitté

Beaux arts

Florilège. Jardin extraordinaire

Cet opus de "L'Oeil curieux" montre à travers les gouaches du Florilège de Nassau-Idstein, à la fois un extraordinaire recueil de vélins du Grand Siècle, l'immortalisation d'un merveilleux jardin, et l'insigne trace d'une rencontre et d'un rêve. Un recueil exceptionnel Né de la rencontre entre le collectionneur Jean de Nassau et le peintre strasbourgeois, Johann Walter, le Florilège représente un ensemble unique de gouaches sur vélin du XVIIe siècle. Avec ses représentations de jardin, de grottes et de fontaines, ses portraits, ses planches extrêmement délicates de fleurs et de fruits, il constitue un des trésors de la Bibliothèque nationale de France. Passion de la collection Sans le désastre de la Guerre de Trente Ans qui déchire l'Europe et contraint le prince de Nassau à l'exil, le Florilège ne serait peut-être pas né. C'est à Strasbourg que le prince acquiert en effet le goût de la collection et des belles choses, et qu'il rencontre Johann Walter. Son retour d'exil dans sa propriété d'Allemagne dévastée conduit Jean de Nassau à reconstruire, réorganiser, faire revivre ses terres, nourrir sa collection, et à choisir plus que jamais l'art et le beau contre la guerre et la destruction. Un magnifique jardin. La plus belle partie de sa collection est directement liée à l'aménagement d'un jardin, qui célèbre le goût qu'on a alors pour la botanique et les curiosités naturelles. Le peintre Walter, convié à peindre le jardin, traduit sur la toile les innombrables surprises et richesses de ce lieu incomparable : tulipes, oiseaux, citronniers, fruits, libellules et coquillages deviennent autant de délicats et précieux petits tableaux naturalistes.

09/2016

ActuaLitté

Critique littéraire

George Sand et la Creuse

Sa vie durant, George Sand tissa de nombreux liens avec la Creuse. À commencer par une histoire d'amour, celle qui la lia pendant deux années de vive passion à son compatriote Jules Sandeau. Elle retrouvait le jeune homme, alors timide et inexpérimenté, en lui donnant rendez-vous dans le petit pavillon de l'Astronome, sur le bord de la route de Châteauroux. Et le monde bien pensant de La Châtre s'émut d'autant plus de cette idylle que George était encore unie par les liens du mariage à son époux, Casimir… On ne saurait cependant réduire à cette liaison le grand amour que George Sand éprouva pour sa chère province. Dans son oeuvre, ainsi que s'applique à le démontrer ici Brigitte Rastoueix-Guinot, force détails à l'appui, la Marche et le Berry sont beaucoup plus qu'une toile de fond romanesque. Les personnages qui peuplent l'univers sandien sont fortement typés et les circonstances géographiques et historiques ne sont jamais fortuites. Pour autant, la Bonne Dame de Nohant n'a pas borné son regard à la ligne de l'horizon, si bien que la Creuse et les Creusois qu'elle nous permet de rencontrer de chapitre en chapitre, sont des espaces et des personnages universels. Brigitte Rastoueix-Guinot a patiemment retrouvé le fil de cette vie peu ordinaire et elle a su peindre, à travers maintes rencontres, le portrait d'une femme étonnante. Une femme qui a probablement puisé le meilleur d'elle-même dans ce terroir profond et mystérieux, dont Nohant demeure, entre Marche et Berry, l'immuable centre de gravité.

06/2016

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Ces autres lieux qui ont fait la France

François-Guillaume Lorrain est reparti sur les routes pour nous faire découvrir de nouveaux lieux porteurs de notre mémoire, d'une mémoire fragile, variable, (é)mouvante. L'histoire se fait enquête sur le terrain, entre passé et présent, au gré des rencontres. L'auteur nous conduit sur les chemins de traverse d'une postérité riche en controverses : de Nantes, ville très catholique et négrière, reconvertie en cité de la tolérance et de l'anti-esclavagisme, aux plages du débarquement en Provence, ignorées au profit de celles de Normandie, en passant par un village de résistants, Roissy-en-France, écrasé par son voisin, l'aéroport. Qui dit mémoire dit amnésie comme la Virée de Galerne, odyssée du peuple vendéen occultée par les deux camps, Bordeaux, pourtant trois fois capitale de la France, ou Evian, décor de la signature des accords sur la fin de la guerre d'Algérie. Qui dit mémoire dit aussi méconnaissance comme ces premiers lieux de la réconciliation franco-allemande, tel ce séminaire des Barbelés près de Chartres. Qui dit mémoire dit enfin hypermnésie, comme à Clairvaux à la double histoire carcérale et religieuse omniprésente... Voici un ouvrage qui propose une quinzaine d'exemples incarnés par un lieu et un événement. On l'aura deviné, ce livre d'expéditions, de déconfinements, de contacts, tisse une toile chamarrée de notre pays. François-Guillaume Lorrain est journaliste au Point où il est responsable de la rubrique histoire. Il a publié une dizaine d'ouvrages dont L'Homme de Lyon (Grasset, 2011), L'Année des Volcans (Flammarion, 2014) et Ces lieux qui ont fait la France (Fayard, 2015 ; Pluriel, 2021).

02/2021

ActuaLitté

Romans d'espionnage

Cyber Games

La ville d'Oxford se retrouve sans électricité pendant plusieurs heures. Combien de victimes sont-elles à déplorer ? A la suite du décès de sa femme, un homme seul va se lancer dans une quête pour la vérité il ne croit pas à un simple accident technique. Il est très loin de se douter où il va mettre les pieds. Un train de marchandises explosives et toxiques déraille dans une ville au Canada, un avion de chasse russe SU-57 se crashe lors d'un meeting ; quelque temps après, c'est le tour d'un F-353 américain. Les gouvernements respectifs accusent les pays adverses d'avoir engendré toutes ces catastrophes. Une guerre cybernétique semble s'enclencher entre les grandes puissances. Mais qui sont les vrais coupables ? L'ONU s'en mêle. Dans le même temps, le Sword, unique réseau de renseignement indépendant et neutre, va devoir faire face à une menace sans précédent, la survie de l'agence est en jeu. Ses équipes vont devoir trouver qui est aux commandes d'une telle machination et qui veut leur perte. Un ancien du service action du SDECE, l'ex-DGSE, voit des forces de l'ombre se rapprocher de lui et de sa famille. Une véritable chasse à l'homme débute au Maroc sur fond d'élection présidentielle française. Seul contre tous, il fera actionner tous ses anciens réseaux pour s'en sortir et faire éclater la vérité. Une fois de plus, Math Zellweger joue entre fiction et réalité du monde cybernétique, toile de fond d'une guerre de l'ombre mais pas moins dangereuse et qui se joue en ce moment-même.

02/2021

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

L'amour en saison sèche. 2e édition revue et corrigée

L'âpre "saison sèche" de l'histoire du Sud des Etats-Unis - de la fin de la guerre de Sécession (1865) à la Seconde Guerre mondiale - sert de toile de fond à cette double chronique, sociale et familiale. Celle de l'inexorable décadence des familles patriciennes du Vieux Sud vouées à disparaître sous l'assaut conjugué du progrès et de la modernité. Le conflit entre le Nord et le Sud se rejoue sur le mode mineur et tragicomique d'un combat singulier entre le major Barcroft, vieille baderne sudiste frustrée de gloire guerrière, et un jeune arriviste venu de l'Ohio dont l'ambition et la vitalité n'ont d'égale que l'absence de scrupules. Enjeu de l'affrontement : la fille cadette du major, Amanda, que Harley Drew trouve fort à son goût "vue de dot". Entrent alors en lice une redoutable femme fatale, Amy Carruthers, Lilith des temps modernes, et son mari, Jeff, un pathétique pervers polymorphe. Une nouvelle relation triangulaire se noue, qui relance pour chaque protagoniste la dynamique du désir. Il ne restera - comme il se doit - qu'un seul vainqueur et maintes victimes : les représentants du Sud d'antan avec leurs illusions, mais aussi et surtout l'Amour, contraint de se replier devant la convoitise et la luxure. Les belles vertus sudistes se sont consumées sur le bûcher des vanités. Servi par son écriture puissante, d'une brutalité toute moderne, et par son humour désespérant, L'Amour en saison sèche s'inscrit dans la "Grande Tradition" de la création romanesque : Dickens, Balzac, Flaubert, James, Proust (l'écrivain fétiche de Foote) et, naturellement, Faulkner.

03/2022

ActuaLitté

Sartre

Situations. Tome 8

De mai 1958 à octobre 1964, Sartre est sur tous les fronts. Depuis le premier volume de Situations, on le sait curieux et perspicace ami des écrivains et des artistes : Albert Camus, Paul Nizan, André Masson, Merleau-Ponty, Andreï Tarkovsky... Le refus du prix Nobel de littérature et la tonalité polémique que Sartre lui donne viennent mettre le point final à ces pages consacrées aux lettres et aux arts. Ce qui, incontestablement, tient la première place, c'est le combat politique. La toile de fond en est le conflit algérien et, de manière plus générale, les conflits du Tiers Monde ; y apparaissent de grotesques figures, d'autres que Sartre juge plus pernicieuses et dangereuses pour la démocratie et la République, d'autres enfin qui sont à ses yeux porteuses d'espérance ou véritablement héroïques. Dans ce combat politique, Sartre fait flèche de tout bois : le polémiste y excelle, le moraliste y cisèle ses aphorismes ; la violence va jusqu'au cri, semble emporter l'écrivain au-delà de toute retenue. Mais il est enfin un autre Sartre plus humain, plus fraternel, celui qui part à la recherche de ses amis disparus, qui sont morts prématurément, absurdement, et à qui il faut rendre hommage ou justice : Camus, Nizan et Merleau-Ponty. Ces trois éloges funèbres sont également trois occasions de revenir sur soi, de comparer sa propre vie et celle de ceux qui ont disparu, de voir tout le chemin parcouru, tantôt avec eux tantôt sans eux ou contre eux, de jeter sur qui l'on fut un regard qui n'a nulle complaisance mais qui n'est pas sans tendresse.

04/2023

ActuaLitté

Romance et érotique LGBT

Il était une fois noël #9

Noël peut être synonyme de moments festifs ou pas. Noël rime bien avec amour, joie et bonheur. Pour David, l'amour peut être un cadeau très spécial lors des préparatifs d'un festival de l'hiver inattendu auquel il accepte de prêter main-forte. Pour Erik, le retour au pays au milieu de sa famille est peut-être enfin l'occasion de lâcher prise et de se laisser enlacer par les bras de l'amour. Pour Devon, un tournage dans un château en Ecosse va mettre à rude épreuve son aptitude à séduire un laird plutôt taciturne. Pour Axel, son fidèle et facétieux ami à quatre pattes va jouer les cupidons en créant des étincelles ! Pour Gabriel, la peinture est une passion, mais qui ne remplit pas souvent ses poches. Jusqu'au jour où une toile bien particulière va faire éclater les convenances et faire triompher l'amour. Pour Keyon, ce Noël est peut-être enfin l'occasion de clôturer avec bonheur celui qui fait battre son coeur depuis l'adolescence. Pour Grégoire, ermite volontaire au milieu des montagnes, c'est sa mère envahissante qui va l'obliger à sortir de son isolement volontaire pour les fêtes et peut-être aussi un jeune designer. Pour Jack, modeste employé, c'est une chute de ski qui va bouleverser ses premières vacances durement acquises. Mais d'un malheur peut surgir un grand bonheur et noël n'est-il pas la meilleure période pour cela ! Pour Finn, ce Noël est peut-être l'occasion d'obtenir enfin celui qui a été mis sur sa route depuis si longtemps.

12/2023

ActuaLitté

Esthétique

Des œuvres et des discours: Portrait de l'artiste en chercheur

Dans Le Mot peint (1975), l'écrivain Tom Wolfe imaginait ironiquement le moment où les musées n'exposeraient plus les oeuvres des peintres Jackson Pollock, Willem De Kooning ou Jasper Johns accompagnées de petits cartels portant des commentaires des critiques Clement Greenberg, Harold Rosenberg ou Leo Steinberg, mais accrocheraient sur leurs murs les reproductions agrandies de ces mêmes textes accompagnées de petits cartels où figureraient les reproductions des oeuvres commentées. De fait, la chose s'est réalisée : l'artiste John Baldessari a effectivement exposé une toile intitulée Clement Greenberg (1967-1968), qui ne consiste en rien d'autre qu'en la reproduction d'un texte du critique, réalisant ainsi la superposition parfaite de l'oeuvre et du texte. C'était là une étape dans un processus continu d'intellectualisation de l'art dont il s'agira ici d'identifier les divers moments saillants et les formes spécifiques, depuis les premiers textes théoriques sur les arts du dessin à la Renaissance jusqu'à la posture contemporaine de l'artiste en chercheur de sciences sociales, en passant par les Conférences de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture, le temps des Manifestes et celui des "théories persuasives" de la Modernité tardive. Il s'agira plus particulièrement d'étudier ce qui a rendu possible les formes les plus contemporaines de cette prolifération discursive, en montrant qu'elles sont nées de la convergence de deux phénomènes distincts qui, au cours du XXe siècle, ont affecté la sphère artistique d'une part et la sphère académique de l'autre. Le premier est la désartification de l'art ; le second, la dé-régulation des sciences humaines.

02/2022

ActuaLitté

Littérature française

Le secret

"Dans ce contexte très particulier, voire surréaliste, Yves s'accroche, il n'a de toute façon pas le choix. Sa survie et celle de ses collègues en dépendent. Même si, quelquefois, les chances d'échapper à la mort ne tiennent qu'à un fil, à la limite de l'impossible. L'impossible, le mot est lâché. Comment certaines populations ou individus peuvent-ils vivre dans un état de délabrement total, aussi bien au niveau physique que mental, démunis de tout sens moral leur permettant ou les poussant à agir d'une manière brutale avec une violence souvent impensable ? A vivre ces expériences absolument intenables et le marquant à tout jamais, Yves s'est forgé une idée et un projet, s'il parvient à se sortir indemne de cet épisode de vie, il consacrera le reste de son existence à parcourir le monde à des fins humanitaires". Découvrez l'histoire d'un homme au parcours exceptionnel, malgré une enfance malheureuse et une jeunesse brisée. En toile de fond, une histoire d'amour remarquable et un secret inavouable se cachent... Gilles Verry est né en 1960 en Normandie. Issu d'un milieu familial défavorisé, son enfance et son adolescence sont chaotiques. Passionné par la langue de Shakespeare, il suit des cours d'anglais afin de travailler à l'étranger. En 1999, il rentre en France et travaille dans la construction modulaire. Son divorce en 2019 et les confinements successifs liés à la pandémie de Covid-19 le privent de toutes activités et le plongent dans une grande solitude. Il décide alors de combler ce vide immense grâce à l'écriture, qui bouleverse sa vie.

01/2022

ActuaLitté

Livres 0-3 ans

Le repère d'éveils

Ce présent dépeint le quotidien social ciblé sur le développement de l'enfant dans l'environnement qui lui est offert. Un livre dans un livre. Un ensemble de narration, poésie et art plastique dans lequel se tisse la toile d'un tableau familial retraçant droits, et responsabilités mais aussi les échecs parentaux sur l'instruction et l'éducation de l'enfant. L'intérêt de la lecture communication et de la lecture compréhension au moyen d'un support est la motivation de cette oeuvre. Il révèle l'apport du livre sur l'éveil des automatismes et le développement cognitif de l'enfant. Un ouvrage Baptisé "le repère d'éveils" La curiosité infantile est sans limite. Cette impulsion de découvrir attire l'attention de Sublime accompagné de son Cadet Beleave sur un livre à terre dans un dépotoir du quartier. Un ouvrage qui n'est pas du genre de ceux qui se lisent en classe au primaire. Sublime au CE1 et Beleave Au CP apportent ce livre à leur grand Père Mudingui qui leur explique au fil des jours, poèmes, contes... contenus dans le livre. Et sur qui ils se déchargent de toutes leurs questions bonnes et drôles. L'enfant a droit à l'instruction, c'est-à-dire aux bonnes réponses à ses questions relatives à son âge. La discipline, la tolérance et la patience certainement ne seront peut-être pas les seules vertus à faire défauts dans notre quotidien mais elles sont les trois poteaux du cadre qui tiennent la porte de l'instruction. Si le foyer va mal, la société ira mal et le Monde finira mal.

10/2023

ActuaLitté

Littérature française

Sarah, Susanne et l'écrivain

Dans le livre, Sarah devient Susanne, une femme qui traverse une période difficile de sa vie conjugale. Autrefois choyée et aimée, elle se retrouve désormais délaissée chaque soir, son mari préférant s'isoler dans son bureau plutôt que de passer du temps avec elle et leurs enfants. Pour ajouter à son inquiétude, elle découvre que son conjoint détient soixante-quinze pour cent de la propriété de leur maison. Malgré ses tentatives pour rétablir un équilibre dans leur relation et dans la répartition des biens, ses appels restent sans réponse.

Poussée à bout, Susanne prend une décision radicale : elle informe son mari qu'elle va s'éloigner temporairement, espérant ainsi provoquer une prise de conscience de sa part. Ce choix déclenche une série d'événements inattendus et déstabilisants, qui vont bouleverser le cours de leur vie à tous les deux.

Le roman ne se contente pas de raconter cette histoire personnelle poignante ; il explore également la relation complexe et souvent ambiguë entre les auteurs et leurs lecteurs. En confiant son histoire à un écrivain qu'elle admire, Sarah — ou plutôt Susanne dans le récit — se lance dans une quête d'authenticité et de vérité, malgré les risques et les obstacles qui jalonnent son parcours.

L'écriture élégante et profonde du livre sert de toile de fond à cette exploration de l'identité féminine et des défis auxquels les femmes sont confrontées lorsqu'elles cherchent à trouver leur place dans le monde. Le roman devient ainsi non seulement une étude de caractère, mais aussi une méditation sur le pouvoir de la littérature à refléter, à distordre et finalement à éclairer la complexité de l'expérience humaine.

08/2023

ActuaLitté

Faits de société

Les Juifs de France

De nouveau, il ne fait pas bon être juif en France. Du massacre d'Ilan Hamili aux attentats islamistes, un nouvel antisémitisme a tissé sa toile. Un livre nécessaire pour comprendre ce mal qui gangrène la France. Ce n'est jamais bon signe quand on recommence à s'en prendre aux juifs. Aujourd'hui, alors qu'ils ne représentent pas 1% de la population française, ils subissent une violence raciste sur deux. L'antisémitisme connaît un fort regain qu'encouragent les réseaux sociaux. Il est entretenu par la folle haine d'Israël. Il se nourrit des complotismes d'extrême droite et d'extrême gauche. Il grandit sous la rivalité des communautarismes. Il explose avec l'essor de l'islamisme. Dans le même temps, paradoxalement, la vie juive en France n'a jamais été aussi dynamique de toute son histoire. Qui sont vraiment nos compatriotes de confession ou de culture juive ? Le journaliste Robert Mauss a demandé à une bonne vingtaine d'entre eux de retracer leur passé, de décrire leur présent, d'envisager leur avenir. Responsables institutionnels, personnalités publiques ou citoyens ordinaires, ils se racontent. Certains expriment l'optimisme vital propre au peuple de la Bible. D'autres, l'inquiétude politique d'une minorité agressée. D'autres encore, le désir radical de l'exil. Quarante ans après Juifs et Français, l'ouvrage phare d'André Harris et Alain de Sédouy, cette enquête de terrain révèle comme jamais une réalité française sans laquelle la France ne serait pas ce qu'elle est. A lire absolument. Pour savoir et pour comprendre. Pour prévoir et pour parer.

10/2021

ActuaLitté

Romans, témoignages & Co

Elite Tome 2 : Rentrée mortelle

Drames personnels, uniformes impeccables et tueur en série à Las Encinas. Un inconnu, le visage caché sous un passe-montagne et vêtu de l'uniforme du lycée, sème la panique parmi les élèves de Las Encinas. Mais la vie continue malgré tout. Gorka a entamé une relation compliquée avec Andrea, une nouvelle venue qui semble être la fille parfaite d'un politicien de gauche ; Melena a abandonné le lycée pour aider sa mère au salon de thé et cherche à renforcer les nouveaux liens affectifs qui les unissent, quel qu'en soit le prix ; Janine voudrait résoudre le mystère qui entoure les morts à Las Encinas et la menace qui pèse sur ses amis, tandis que Paula doit affronter le monde des adultes, après avoir arrêté ses études et commencé à travailler. Non contents de devoir échapper au tueur en série, nos cinq lycéens devront surmonter leurs doutes et leurs craintes, dénouer leurs problèmes de coeur et leurs soucis quotidiens. Dans Elite : au fond de la classe, Abril Zamora prenait pour cadre l'intrigue de la première saison de Elite et se penchait sur les histoires d'amour et les mésaventures d'un groupe d'adolescents qui tentaient de se faire une place et de gérer ses conflits sentimentaux, sexuels et amicaux. On retrouve ici Paula, Janine, Gorka et Melena un an plus tard : ils ont mûri et tentent de relever la tête comme l'axolotl, cet amphibien capable de se régénérer et de soigner ses blessures sans laisser de cicatrices. Avec pour toile de fond l'intrigue de la deuxième saison de la série, cette nouvelle année scolaire dans la vie des cinq adolescents s'annonce mortelle.

09/2020

ActuaLitté

Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Gagner la Guerre de Cent Ans. Jean de Dunois, Jeanne d'Arc et leurs compagnons

"Gagner la guerre de Cent Ans. Jean de Dunois, Jeanne d'Arc et leurs compagnons" au château de Châteaudun, exposition du 8 juin au 9 octobre 2022, en partenariat avec le musée de l'Armée. "Gagner la guerre de Cent Ans. Jean de Dunois, Jeanne d'Arc et leurs compagnons" au château de Châteaudun, exposition du 8 juin au 9 octobre 2022, en partenariat avec le musée de l'Armée. Présentée en partenariat avec le musée de l'Armée, l'exposition au château de Châteaudun propose de mettre en évidence la complexité de la guerre de Cent ans, qui mêle querelles internes au royaume de France et luttes contre l'Angleterre, à travers les personnalités de Jeanne d'Arc et de son compagnon d'armes de Jean Bâtard d'Orléans, comte de Dunois (1403-1468), propriétaire du château de Châteaudun et grand chef militaire de Charles VII. La guerre de Cent Ans se résume souvent dans la mémoire collective à un long affrontement médiéval entre la France et l'Angleterre, ainsi qu'à quelques images récurrentes : les archers anglais d'Azincourt, des chevaliers en armure, Jeanne d'Arc... Pourtant, il faut ajouter à cette toile de fond guerres civiles, révoltes, affrontements dynastiques, sociaux, religieux, traités et revirements. Afin de faire ressortir la complexité de cette période, une large place sera faite à Jean de Dunois, ainsi qu'à la diversité des techniques et équipements guerriers de la fin du Moyen Age. Jean de Dunois polarise les questions de l'époque : bâtard, grand capitaine de Charles VII, exilé en Angleterre après Azincourt, compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, oncle du futur roi Louis XII...

06/2022

ActuaLitté

Divers

La revue dessinée N° 44, été 2024

Une chaleur de plomb. De l'autre côté des rideaux, le soleil écrase tout. Chaque été, pendant une période plus ou moins longue, les températures s'envolent, l'air manque, les corps sont las et les beaux jours n'en sont plus. En cause, le réchauffement climatique bien sûr, mais aussi la physionomie de nos villes. Denses et minérales, elles n'ont pas leur égal pour attiser les canicules qui rythment déjà nos existences. Et les années à venir ne promettent que le pire. A quoi ressembleront les zones urbaines par 50 °C ? A un mélange de toits brûlants et d'asphalte fondu, à une fournaise vidée de ses habitants ? Sans attendre que cette dystopie devienne réalité, chaque été, des citadins se claquemurent pour ne pas cuire. "Restez au frais" , clament les campagnes de prévention. Certains ne peuvent leur obéir. Sur les chantiers de BTP, dans les vignes en plein cagnard, entre les tôles ondulées des entrepôts, des hommes et des femmes triment sans que rien ne soit fait pour les protéger du coup de chaud. Ou si peu... Car la chaleur au travail a beau faire des victimes chaque année, elle n'est à ce jour l'objet d'aucun texte de loi. Mourir de chaud n'est pourtant pas une fatalité. Plus d'arbres, moins de voitures, du linge aux fenêtres, des jardins sur les toits, des horaires aménagés, des rivières retrouvées... Les chemins vers l'ombre et la fraîcheur sont moins tortueux qu'on ne le croit. Anticiper, repenser et adapter nos lieux de vie et nos manières de travailler pourrait même, au passage, dessiner les contours d'un monde plus désirable .

06/2024

ActuaLitté

Actualité politique internatio

Ukraine : la guerre hybride de l'OTAN

L'opération militaire russe lancée le 24 février 2022 en Ukraine a des causes profondes qui remontent au moins à 2013. En effet, que s'est-il passé à Kiev, capitale de l'Ukraine, pendant l'hiver 2013-2014 ? Nous disposons aujourd'hui du recul suffisant. La révolution de la place Maïdan, présentée tout d'abord comme une insurrection spontanée du peuple ukrainien, s'est avérée finalement n'être qu'une nouvelle opération coloniale anglo-américaine d'ingénierie sociale dirigée contre la Russie. Or, si l'ingérence étrangère en Ukraine ne fait plus débat pour la Révolution orange de 2004, elle relève encore du tabou pour le mouvement EuroMaïdan qui s'achevait par un coup d'Etat en février 2014. En dix ans, les méthodes putschistes se sont affinées, et surtout radicalisées dans leurs objectifs, de la révolution colorée à la guerre hybride conçue pour durer et se répandre partout. Ce processus de chaos contrôlé lancé par l'OTAN en Ukraine aboutira à une guerre civile menée contre la région du Donbass, obligeant la Russie à intervenir pour ne pas être frappée à son tour, conduisant à une escalade euro-atlantiste qui vient s'ajouter à toutes les menaces planant sur la civilisation européenne et au-delà. Cultivant le pluralisme de l'information et puisant à des sources occidentales mais aussi ukrainiennes et russes, cet ouvrage essaye avant tout de répondre à une question - "Pourquoi les médias occidentaux nous demandent-ils avec tant d'insistance de soutenir l'Ukraine et de haïr la Russie ? " - et reconstitue, ce faisant, la toile de fond historique et géopolitique de la situation.

06/2022

ActuaLitté

Sciences politiques

Extension du domaine de la guerre

Cela fait maintenant plusieurs décennies que les guerres n'en font qu'à leur tête. Elles ne veulent plus jouer les partitions classiques d'hier : Etat contre Etat, armée contre armée. Elles sont baroques et en perpétuelle transformation. On ne sait même plus comment les nommer... Dans ce brouillard de début de siècle, un constat s'impose : le domaine de la guerre est en pleine expansion. Ce cancer, qui s'en prend aux parties molles de notre monde, provoque bien moins de morts que les grands modèles du XXe siècle. Mais il est terrifiant par son caractère mutant. Les guerres nouvelles touchent avec prédilection les civils, ici et là-bas, et elles vont durer bien plus longtemps que la première et la seconde guerre mondiale réunies. Ce phénomène guerre concerne désormais cinq des six continents, se joue aussi bien sur le terrain que sur la Toile, enrôle dans le même camp des fous de Dieu et des laïcs, mobilise des familles entières qui partent faire le djihad, transforme de " gentils garçons " en tueurs fanatiques et des jeunes filles au sourire angélique en kamikazes ou en épouses encagées de noir docilement soumises à des moudjahidin. Les repères vacillent : des bandes armées bâtissent au nom d'Allah un proto-Etat en Mésopotamie ; un pays, membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU (la Russie), soutient des militaires sécessionnistes en Ukraine. Fondamentalistes religieux et ultranationalistes se marient pour donner naissance à des " Messianiques " qui entendent faire l'Histoire à leur façon... Ne détournons pas les yeux. La guerre est de retour ! Nous sommes désormais tous concernés par ses grimaces.

01/2016