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Jardins-Fontanges

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Littérature française

Les lilas de Kharkov

" De ma fenêtre, je te regardais marcher dans le jardin, toute frêle, si petite, vulnérable... si vieille... Tu ne te savais pas observée. Tu étais pensive. Je me demandais : Qui es-tu, maman ? Qui es-tu ? Je ne sais rien de toi ! Bientôt, tu vas partir, emmenant tes mystères. J'ai besoin de savoir ! Parle-moi... Alors que tu étais atteinte d'un mal incurable, je ne t'ai plus quittée et tu as fini par me raconter ta vie avant ma naissance. Après, tu m'as fait jurer d'écrire ton histoire. J'ai juré et tu es morte." Des lilas de Kharkov aux lauriers roses de Nice, la jeune Klavdia Troubnikova a tout connu : la révolution bolchévique, les glaces de Sibérie, la faim, la peur, la pauvreté, la révolte et, à l'âge de quinze ans à peine, un premier mariage raté. C'est alors qu'avec sa soeur et son fils tout bébé, elle a eu le courage d'entreprendre un voyage long et difficile, dans un cargo étouffant, pratiquement sans un sou, pour se rendre à Shanghai, ville mythique, Hollywood des années vingt. Là où tous les rêves sont permis, où les jeunes réfugiées russes peuvent survivre si, par chance, elles sont très belles... Grâce à des photos et documents d'époque, venus s'ajouter au récit de sa mère, Mylène Demongeot a reconstitué avec ses ombres et ses lumières le portrait émouvant d'une femme à la beauté insolente et au caractère indomptable.

11/2009

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Vie chrétienne

Panorama N° 609, septembre 2023 : Penser large

Retrouvez chaque mois, l'essentiel de la spiritualité chrétienne à travers nos différentes rubriques : LA CONVERSATION : Chaque mois, une personnalité inattendue vous ouvre son jardin intérieur. Des rencontres inoubliables avec des êtres qui se sont laissé façonner par leur quête de sens. De Michel Serres au chanteur Vianney, Panorama cultive l'amour de la conversation, d'où naît la surprise, le déplacement, la grâce. LE DOSSIER : Tout au long de l'année, Panorama pose un regard différent sur les grandes questions spirituelles et existentielles pour vous aider à enraciner votre foi et nourrir votre relation aux autres. Ce va-et-vient entre la Nef et le Parvis, auquel nous invite instamment le Pape François, reste au coeur de notre projet éditorial. LE CARNET DE BORD : Le regard engagé d'un reporter sur un lieu riche de sens, un voyage, une initiative solidaire ou écologique. Une rubrique qui donne toute sa part à la beauté du monde. LA PAUSE SPIRITUELLE : Sur six pages, un dialogue fécond entre des photos d'exception et des paroles de sagesse, pour un moment hors du temps. L'un des rendez-vous phare de votre magazine. A NOTRE IMAGE : Un auteur propose un parcours méditatif, en écho à un moment singulier saisi par l'oeil du photographe. LE CARNET SPIRITUEL (carnet à détacher) : Chaque jour, l'Evangile médité par des religieuses xavières, qui porte les intentions des lecteurs dans sa prière. Une nourriture pour alimenter l'intériorité au quotidien. Sans oublier, les chroniques de Père Benoist de Sinety, d' Anne-Dauphine Julliand, de Paul Clavier et de Florence Chatel.

09/2023

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Vie chrétienne

Panorama N° 588, Octobre 2021 : Le souffle musical ouvre à un mystère

Retrouvez chaque mois, l'essentiel de la spiritualité chrétienne à travers nos différentes rubriques : LA CONVERSATION : Chaque mois, une personnalité inattendue vous ouvre son jardin intérieur. Des rencontres inoubliables avec des êtres qui se sont laissé façonner par leur quête de sens. De Michel Serres au chanteur Vianney, Panorama cultive l'amour de la conversation, d'où naît la surprise, le déplacement, la grâce. LE DOSSIER : Tout au long de l'année, Panorama pose un regard différent sur les grandes questions spirituelles et existentielles pour vous aider à enraciner votre foi et nourrir votre relation aux autres. Ce va-et-vient entre la Nef et le Parvis, auquel nous invite instamment le Pape François, reste au coeur de notre projet éditorial. LE CARNET DE BORD : Le regard engagé d'un reporter sur un lieu riche de sens, un voyage, une initiative solidaire ou écologique. Une rubrique qui donne toute sa part à la beauté du monde. LA PAUSE SPIRITUELLE : Sur six pages, un dialogue fécond entre des photos d'exception et des paroles de sagesse, pour un moment hors du temps. L'un des rendez-vous phare de votre magazine. A NOTRE IMAGE : Un auteur propose un parcours méditatif, en écho à un moment singulier saisi par l'oeil du photographe. LE CARNET SPIRITUEL (carnet à détacher) : Chaque jour, l'Evangile médité par des soeurs dominicaines, qui porte les intentions des lecteurs dans sa prière. Une nourriture pour alimenter l'intériorité au quotidien. Sans oublier, les chroniques de Mgr Benoist de Sinéty, d' Anne-Dauphine Julliand, de Paul Clavier et de Florence Chatel.

10/2021

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Vie chrétienne

Panorama N° 589, novembre 2021 : Ma relation avec Dieu est de l'ordre d'une danse

Retrouvez chaque mois, l'essentiel de la spiritualité chrétienne à travers nos différentes rubriques : LA CONVERSATION : Chaque mois, une personnalité inattendue vous ouvre son jardin intérieur. Des rencontres inoubliables avec des êtres qui se sont laissé façonner par leur quête de sens. De Michel Serres au chanteur Vianney, Panorama cultive l'amour de la conversation, d'où naît la surprise, le déplacement, la grâce. LE DOSSIER : Tout au long de l'année, Panorama pose un regard différent sur les grandes questions spirituelles et existentielles pour vous aider à enraciner votre foi et nourrir votre relation aux autres. Ce va-et-vient entre la Nef et le Parvis, auquel nous invite instamment le Pape François, reste au coeur de notre projet éditorial. LE CARNET DE BORD : Le regard engagé d'un reporter sur un lieu riche de sens, un voyage, une initiative solidaire ou écologique. Une rubrique qui donne toute sa part à la beauté du monde. LA PAUSE SPIRITUELLE : Sur six pages, un dialogue fécond entre des photos d'exception et des paroles de sagesse, pour un moment hors du temps. L'un des rendez-vous phare de votre magazine. A NOTRE IMAGE : Un auteur propose un parcours méditatif, en écho à un moment singulier saisi par l'oeil du photographe. LE CARNET SPIRITUEL (carnet à détacher) : Chaque jour, l'Evangile médité par des soeurs dominicaines, qui porte les intentions des lecteurs dans sa prière. Une nourriture pour alimenter l'intériorité au quotidien. Sans oublier, les chroniques de Mgr Benoist de Sinéty, d' Anne-Dauphine Julliand, de Paul Clavier et de Florence Chatel.

11/2021

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Essais généraux

Aux champs les volonteux. Une ferme collective, un tiers-lieu nourricier

Une ferme collective où travaillent près de 30 personnes : maraîchers, épicières, arboriculteurs, boulangers, herboriste, fripière... Un tiers-lieu ouvert sur son territoire, la Drôme, où l'on vient faire son marché et dont le jardin pédagogique est investi par les écoles environnantes. Une ferme familiale depuis quatre générations qui s'est transformée en une Scop-coopérative d'activités et d'emploi, structure originale qui permet à chacun de développer des activités variées au coeur d'un projet commun. Une ferme qui tisse des liens avec de nombreux partenaires des mondes agricole, militant ou culturel. Tout cela, c'est la "Ferme des Volonteux" , un nom hérité du lieu qui évoque bien ce que sont les femmes et les hommes qui font vivre aujourd'hui cette belle histoire. Au-delà de ce qui s'y fabrique, s'y vend et s'y produit, on y cultive aussi la coopération, l'entraide, la mutualisation et le commun. Décrite et analysée avec détail dans ce livre, la ferme est également racontée à travers les paroles des Volonteux. Le lecteur y découvrira une agriculture réinventée, ancrée et innovante. "Si je n'avais qu'une seule chose à retenir, c'est le bonheur que me procure cette ferme. Cette petite étincelle quand tous les travailleurs se mettent en ordre de bataille pour un objectif commun, un évènement, une vision. Ceci me donne un vrai espoir de voir le monde changer car l'Homme, comme la nature, peut opérer des changements très rapides. Il faut qu'il en ait la volonté". Rémy Léger, Volonteux.

09/2023

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Littérature française

Casa Bianca

Ce sont deux universitaires myopes. Elle est italienne, Michela. Lui, français, est le narrateur. Ils pourraient jouer dans un film de Nanni Moretti : ils sont les personnages du nouveau récit de Jacques de St Victor. A la cinquantaine, ils s'aperçoivent qu'ils ne supportent plus de vivre les vacances en touristes. Chaque séjour dans un hôtel menace de se terminer par une catastrophe conjugale. La solution : s'enraciner. Trouver le jardin d'Eden, un petit coin de paradis... En Italie bien sûr. Une maison à restaurer, quelle bonne idée ! Jacques de St Victor, professeur de droit, historien se rêvait dans sa jeunesse agent immobilier. Mais avec l'âge, il s'est détaché des maisons, choisissant une vie de nomade, vouée aux livres. Mais où en Italie ? Les Pouilles bien sûr, l'Apulie contemporaine, la région préférée des intellectuels bohèmes ! Ils sillonnent la région du Salento, les agences immobilières quand soudain Michela a une idée lumineuse. Elle se souvient que son père lui a légué un morceau de couvent près de Lecce : " Qui sait ? On pourrait peut-être décider de le restaurer ? " Mais le narrateur n'est pas au bout de ses surprises. Lui, le spécialiste de la mafia, découvre que le couvent est un cercle de jeu aux mains des gangsters locaux. Mais ce couple excentrique ne recule devant rien et se lance dans la rénovation du couvent. L'amour rend aveugle mais l'amour des vieilles pierres aussi. Qu'importe, après l'enfer, le purgatoire, il y aura peut-être au bout du chemin de croix le Paradis.

06/2023

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Vie chrétienne

Panorama - octobre 2023 N° 610

Retrouvez chaque mois, l'essentiel de la spiritualité chrétienne à travers nos différentes rubriques : LA CONVERSATION : Chaque mois, une personnalité inattendue vous ouvre son jardin intérieur. Des rencontres inoubliables avec des êtres qui se sont laissé façonner par leur quête de sens. De Michel Serres au chanteur Vianney, Panorama cultive l'amour de la conversation, d'où naît la surprise, le déplacement, la grâce. LE DOSSIER : Tout au long de l'année, Panorama pose un regard différent sur les grandes questions spirituelles et existentielles pour vous aider à enraciner votre foi et nourrir votre relation aux autres. Ce va-et-vient entre la Nef et le Parvis, auquel nous invite instamment le Pape François, reste au coeur de notre projet éditorial. LE CARNET DE BORD : Le regard engagé d'un reporter sur un lieu riche de sens, un voyage, une initiative solidaire ou écologique. Une rubrique qui donne toute sa part à la beauté du monde. LA PAUSE SPIRITUELLE : Sur six pages, un dialogue fécond entre des photos d'exception et des paroles de sagesse, pour un moment hors du temps. L'un des rendez-vous phare de votre magazine. A NOTRE IMAGE : Un auteur propose un parcours méditatif, en écho à un moment singulier saisi par l'oeil du photographe. LE CARNET SPIRITUEL (carnet à détacher) : Chaque jour, l'Evangile médité par des religieuses xavières, qui porte les intentions des lecteurs dans sa prière. Une nourriture pour alimenter l'intériorité au quotidien. Sans oublier, les chroniques de Père Benoist de Sinety, d' Anne-Dauphine Julliand, de Paul Clavier et de Florence Chatel.

10/2023

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Vie chrétienne

Panorama N° 596, juin 2022

Retrouvez chaque mois, l'essentiel de la spiritualité chrétienne à travers nos différentes rubriques : LA CONVERSATION : Chaque mois, une personnalité inattendue vous ouvre son jardin intérieur. Des rencontres inoubliables avec des êtres qui se sont laissé façonner par leur quête de sens. De Michel Serres au chanteur Vianney, Panorama cultive l'amour de la conversation, d'où naît la surprise, le déplacement, la grâce. LE DOSSIER : Tout au long de l'année, Panorama pose un regard différent sur les grandes questions spirituelles et existentielles pour vous aider à enraciner votre foi et nourrir votre relation aux autres. Ce va-et-vient entre la Nef et le Parvis, auquel nous invite instamment le Pape François, reste au coeur de notre projet éditorial. LE CARNET DE BORD : Le regard engagé d'un reporter sur un lieu riche de sens, un voyage, une initiative solidaire ou écologique. Une rubrique qui donne toute sa part à la beauté du monde. LA PAUSE SPIRITUELLE : Sur six pages, un dialogue fécond entre des photos d'exception et des paroles de sagesse, pour un moment hors du temps. L'un des rendez-vous phare de votre magazine. A NOTRE IMAGE : Un auteur propose un parcours méditatif, en écho à un moment singulier saisi par l'oeil du photographe. LE CARNET SPIRITUEL (carnet à détacher) : Chaque jour, l'Evangile médité par des soeurs dominicaines, qui porte les intentions des lecteurs dans sa prière. Une nourriture pour alimenter l'intériorité au quotidien. Sans oublier, les chroniques de Mgr Benoist de Sinéty, d' Anne-Dauphine Julliand, de Paul Clavier et de Florence Chatel.

05/2022

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Guadeloupe

Guide du Routard Guadeloupe 2024/25

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Avec ses 7 îles, la Guadeloupe offre un cadre exceptionnel pour les amateurs de randonnées, de plages et de plongée. Grimpez à la Soufrière, découvrez la mangrove en kayak, plongez dans la réserve Cousteau et terminez la journée avec des acras et du ti-punch ! Dans Le Routard Guadeloupe, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la Guadeloupe à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (faire la tournée des distilleries de rhum ; au nord de Grande-Terre, randonner sur la Grande-Falaise depuis la Porte d'Enfer ; ...), des visites (méditer sur la terrible période de l'esclavage dans les Caraïbes au Mémorial ACTe de Pointe-à-Pitre ; visiter l'ancienne propriété de Coluche à Deshaies, transformée en jardin botanique ...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 30 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir la Guadeloupe hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis bientôt 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

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Vie chrétienne

Panorama N° 607, juin 2023 : Du beau, du bon... vive l'été !

Retrouvez chaque mois, l'essentiel de la spiritualité chrétienne à travers nos différentes rubriques : LA CONVERSATION : Chaque mois, une personnalité inattendue vous ouvre son jardin intérieur. Des rencontres inoubliables avec des êtres qui se sont laissé façonner par leur quête de sens. De Michel Serres au chanteur Vianney, Panorama cultive l'amour de la conversation, d'où naît la surprise, le déplacement, la grâce. LE DOSSIER : Tout au long de l'année, Panorama pose un regard différent sur les grandes questions spirituelles et existentielles pour vous aider à enraciner votre foi et nourrir votre relation aux autres. Ce va-et-vient entre la Nef et le Parvis, auquel nous invite instamment le Pape François, reste au coeur de notre projet éditorial. LE CARNET DE BORD : Le regard engagé d'un reporter sur un lieu riche de sens, un voyage, une initiative solidaire ou écologique. Une rubrique qui donne toute sa part à la beauté du monde. LA PAUSE SPIRITUELLE : Sur six pages, un dialogue fécond entre des photos d'exception et des paroles de sagesse, pour un moment hors du temps. L'un des rendez-vous phare de votre magazine. A NOTRE IMAGE : Un auteur propose un parcours méditatif, en écho à un moment singulier saisi par l'oeil du photographe. LE CARNET SPIRITUEL (carnet à détacher) : Chaque jour, l'Evangile médité par des soeurs dominicaines, qui porte les intentions des lecteurs dans sa prière. Une nourriture pour alimenter l'intériorité au quotidien. Sans oublier, les chroniques de Mgr Benoist de Sinéty, d' Anne-Dauphine Julliand, de Paul Clavier et de Florence Chatel.

06/2023

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Sciences historiques

Générations. Un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France

Paris, le 13 juillet 1926 : en cette belle journée d'été, le quartier du Jardin des Plantes est en effervescence. C'est le jour d'inauguration de la Mosquée de Paris et la foule se presse dans l'enceinte de la mosquée aux murs blancs. Les officiels - Moulay Youssef, sultan du Maroc, le maréchal Lyautey, le président de la République Gaston Doumergue... - sont au rendez-vous, et la cérémonie est organisée avec soin par le recteur Si Kaddour ben Ghabrit. Après la solennité des discours vient le tour du jeune ténor algérien Mahieddine Bachtarzi. Il lance l'appel à la prière, puis Cheikh Alaoui, fondateur à Mostaganem de la confrérie mystique Alaouia, prononce le prêche rituel. Aux alentours du lieu de culte, les militants nationalistes maghrébins, emmenés par Messali Hadj, dénoncent cette mosquée construite pour les "cocottes" . Chacun de ces personnages - Ben Ghabrit, Bachtarzi, Cheikh Alaoui et Messali Hadj - incarne une des dimensions de l'histoire de l'immigration : politique, religieuse ou culturelle. Intégrant les trois aspects, cet ouvrage offre un portrait riche et inédit des Maghrébins de France, de la fin du XIX ? siècle à nos jours. Peinture, littérature, musique mais aussi histoire militaire ou coloniale, évocation des pratiques religieuses ou des mobilisations politiques, autant de facettes d'une histoire méconnue et prometteuse. Composé d'une cinquantaine de contributions d'historiens, de sociologues et d'intellectuels et illustré de 400 documents, cet ouvrage pionnier démontre l'appartenance de l'histoire culturelle des Maghrébins en France au patrimoine et à la mémoire collective.

11/2009

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Littérature française

L'incognito

19 heures : on trouve le cadavre de Guido Jallo, professeur de latin-grec à l'université d'Urbino, dans un fossé au bord d'une route, à la sortie de Gubbio. Mitterrand et Chirac se préparent pour leur duel télévisé qui aura lieu dans une heure et demie. 20 heures : au Volturno, Rosy Blue entame son troisième strip-tease de la journée. Fou rire en voyant les têtes du premier rang. 21 heures : le fantôme de l'allée des orangers vous demande si vous ne pourriez pas l'aider à rapatrier ses toiles bloquées à Florence. 22 heures : les lucioles envahissent le jardin. 23 heures 59 : "Il est interdit aux pensionnaires de retenir dans l'enceinte du palais, au-delà de minuit, qui que ce soit sous quelque prétexte que ce soit". (Article 50 du règlement.) 0 heure : on a heurté son coude dans la foule, le Gitan attrape son poignard dans sa santiag et décapsule l'oeil de celui qui l'a bousculé. 1 heure : une unité de la police d'Urbino entraîne Bisserier au Saint-James pour lui faire identifier l'apprenti ébéniste qui aurait été en contact avec la victime. 2 heures : le barman branche la télé pour suivre en direct l'inauguration des jeux Olympiques de Séoul. 3 heures : une chauve-souris est entrée par le vasistas dans l'atelier d'Hector Lenoir. 4 heures : voici venue l'heure des assassinats par échanges de fluides. 5 heures : la tailleuse de pierres entend les loups du zoo hurler à la mort.

11/2021

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Vie chrétienne

Panorama N° 590, décembre 2021 : Joyeux Noël !

Retrouvez chaque mois, l'essentiel de la spiritualité chrétienne à travers nos différentes rubriques : LA CONVERSATION : Chaque mois, une personnalité inattendue vous ouvre son jardin intérieur. Des rencontres inoubliables avec des êtres qui se sont laissé façonner par leur quête de sens. De Michel Serres au chanteur Vianney, Panorama cultive l'amour de la conversation, d'où naît la surprise, le déplacement, la grâce. LE DOSSIER : Tout au long de l'année, Panorama pose un regard différent sur les grandes questions spirituelles et existentielles pour vous aider à enraciner votre foi et nourrir votre relation aux autres. Ce va-et-vient entre la Nef et le Parvis, auquel nous invite instamment le Pape François, reste au coeur de notre projet éditorial. LE CARNET DE BORD : Le regard engagé d'un reporter sur un lieu riche de sens, un voyage, une initiative solidaire ou écologique. Une rubrique qui donne toute sa part à la beauté du monde. LA PAUSE SPIRITUELLE : Sur six pages, un dialogue fécond entre des photos d'exception et des paroles de sagesse, pour un moment hors du temps. L'un des rendez-vous phare de votre magazine. A NOTRE IMAGE : Un auteur propose un parcours méditatif, en écho à un moment singulier saisi par l'oeil du photographe. LE CARNET SPIRITUEL (carnet à détacher) : Chaque jour, l'Evangile médité par des soeurs dominicaines, qui porte les intentions des lecteurs dans sa prière. Une nourriture pour alimenter l'intériorité au quotidien. Sans oublier, les chroniques de Mgr Benoist de Sinéty, d' Anne-Dauphine Julliand, de Paul Clavier et de Florence Chatel.

12/2021

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Thrillers

L'imposture

Je suis un miroir, une psyché. Je suis ce que tu veux voir. Le reste c'est mon jardin secret. Tu n'en auras peut-être même jamais conscience. J'envie celui ou celle qui déclare à la personne aimée : je veux ton bonheur. Je veux te voir sourire. Je veux te connaître intimement pour avoir le privilège de t'apporter la joie quotidienne que tu mérites. Mais je sais que vous êtes comme moi, comme tout le monde : je veux aimer et être aimé à ma manière. Je suis égoïste. Comme vous. Comme tout le monde. Ne me blâmez pas. Tu es comme un silencieux sur les armes : il étouffe le bruit du meurtre. Mais il ne peut rien contre celui du corps qui s'effondre sur le sol. Le souvenir avait disparu. Sous la forme d'un pastiche hommage à Amélie Nothomb, l'histoire d'un accord entre un homme et une femme : elle se donne à lui, l'épouse, se fond en lui pour s'oublier. En échange, il ne pose pas de question. Aucune. Combien de temps peut durer cet arrangement ? Selon l'optique de chacun, les événements bouleversants sont appréciés différemment... Mais peut-être ne forment-ils qu'un seul être ? La quête de l'amour est une chose difficile, parfois douloureuse ou exaltante. Est-ce aimer que de se perdre pour l'autre ? Est-ce aimer que de ne penser qu'à soi ? L'amour, c'est la quête de chacun, c'est le regret de tout le monde.

01/2022

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Autres collections (6 à 9 ans)

L'extravagante histoire de Marty, ou comment réaliser ses rêves grâce à un potiron

Marty vit seul avec sa mère dans leur petite maison devenue un étouffant capharnaum. Sa mère est en effet atteinte de syllogomanie : elle accumule un tas de choses de façon compulsive. A l'école, ce n'est pas mieux : tout le monde se moque de Marty. Parce que sa mère passe pour folle. Parce que Marty est pauvre, donc mal habillé et sans les jeux à la mode. Heureusement, il devient ami avec Gracie, une camarade de classe atteinte de surdité. Marty trouve aussi du réconfort auprès de son grand-père, qui cultive un jardin ouvrier à deux pas de chez lui. Là, il rencontre une joyeuse communauté de jardiniers qui vivent en harmonie avec la nature. Ils font peu à peu découvrir aux enfants les bonheurs simples de la reconnexion à la terre. Quand vient l'anniversaire de Marty, son grand-père lui offre une graine qu'il dit magique. Au fil des jours, la graine grandit... Des héros qui apprennent à croire en leurs rêves et à célébrer la magie de la vie Un roman feel good, porté par des personnages aussi attachants qu'extravagants, qui invite à profiter des bonheurs simples et à croire en ses rêves. Un univers plein de fantaisie où la magie réenchante le quotidien. Une aventure fantastique qui a aussi les pieds sur terre Une histoire qui aborde avec justesse des thèmes proches des préoccupations des enfants : famille monoparentale et parents divorcés, handicap et différence, reconnexion à la nature et décroissance, solidarité et créativité.

10/2022

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Littérature française

L'Amateur

Violoncelliste, Arsène vit de ses concerts mais ne peut s’empêcher de consacrer une partie de son temps à l’enseignement : tous les mois, à Châtellerault, dans une étonnante propriété en bord de Vienne, il réunit une dizaine d’élèves d’âges et de niveaux extrêmement variés, certains même pratiquant un autre instrument que le violoncelle. Davantage qu’à l’étude particulière propre à chaque instrument, c’est au sens même de la musique qu’Arsène tâche d’intéresser ceux qu’il appelle ses apprentis, usant d’expériences très diverses, parfois déroutantes, pour y parvenir. Prenant souvent appui sur les techniques théâtrales, puisant chez Stanislavski mais aussi chez Diderot, il dévoile l’importance du monde intérieur chez le musicien et refuse de dissocier technique et musique, considérant l’art d’interpréter comme un tout. Dans ce cadre idyllique et propice à l’épanouissement personnel, l’apprentissage n’est pas circonscrit aux leçons proprement dites, mais se prolonge et se développe bien au-delà, à la faveur des nombreuses discussions qui animent les repas, les promenades ou les rencontres impromptues dans le grand jardin. Si l’inlassable exigence d’Arsène trouve toujours un écho, y compris chez les plus jeunes, c’est qu’elle est servie par un perpétuel enthousiasme, parfois débridé, toujours communicatif. En se disant professeur amateur, il réhabilite le sens premier de ce mot à ce point dévoyé qu’on en a oublié la racine, amare : aimer. Très largement inspiré d’expériences vécues par Jérôme Pernoo, cet ouvrage peut être aussi bien lu comme un roman que consulté comme un guide.

06/2013

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Littérature française

L'Envol. Fragments de langue paternelle

"Son père lui était réapparu sur le tard, au terme d'une quête longtemps souterraine. Ainsi coule un deuil qui ne peut sourdre. Ses prouesses de bon élève et ses rêveries solitaires, ses eczémas d'apôtre et de militant, puis ses failles et saillies de père de famille ou de professeur qui "pensait à haute voix", tous ces devoirs d'excellence n'étaient peut-être que les avatars d'un long et patient décryptage des débris de sa langue paternelle. Le puzzle se reconstituait davantage à chaque bribe de souvenir, à chaque parole ressortie des alluvions. C'est comme les rhizomes, les mots, ça questionne par en dessous, ça s'organise à l'abri des vents et des ragots, ça se souvient des continents disparus; ça pousse des investigations de détective et soudain, quand le réseau est en place et que bande le printemps, ça crève l'asphalte. Il avait ainsi rassemblé et rajusté les tessons de sa petite enfance jusqu'à ce que, à force de rappels, de désir et de pardon, son père fût venu habiter le jardin secret de sa retraite." L'envol est un récit qui plonge dans l'enfance de l'auteur. II s'agit d'une enquête, d'une quête marquée au sceau de la langue - paternelle - qui émerge par bribes, par fragments, au fil du texte. Aucune chronologie réconfortante où s'accrocher, sinon un abécédaire rythmant le propos dont surgit une parole, une voix singulière qui prend son essor, son envol, au-delà des drames familiaux aux accents de tragédie.

06/2012

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Littérature étrangère

Hôtel Brasilia

1956-1960. Une nouvelle capitale est en train de s'élever au centre du Brésil, toutes sortes de gens confluent vers ce nouvel espoir de travail et de vie. Conscient de l'importance du moment le père du narrateur se donne pour mission de relater au jour le jour cette nouvelle vie en train d'éclore. Il vit à côté du gigantesque chantier dans la Ville libre, entre ville provisoire et bidonville, peuplée d'ouvriers, d'ingénieurs, de commerçants et de prostituées. Autour de la construction de Brasília se mêlent les espoirs et les exploits, les constructeurs de la ville, les visiteurs célèbres ou non, les bâtisseurs de société et les rêveurs des sectes qui s'assemblent dans le désert du planalto brésilien. Et alors qu'il croit lire un reportage sur une utopie réalisée le lecteur tombe dans les rets du romancier et dans le tourbillon vertigineux de la subjectivité. Il se perd sur les traces de Valdivino, le paysan du Nordeste, et de son mystérieux grand amour, la prophétesse Íris Quelemém qui règne sur le Jardin du Salut. Il suit les courses du jeune garçon fasciné par la cycliste aux tresses brunes, l'épopée de l'ouverture de la route Belém-Brasília, les amours clandestines du père, ses spéculations financières et les dettes qui le jetteront dans la prison où va le voir son fils adulte pour comprendre ses secrets. João Almino capte les voix qui affluent vers cette ville mythique et en restitue le souvenir dans un style incomparable et transparent à l'image de la lumière de Brasília.

09/2012

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Sciences historiques

Une histoire des plantes coloniales. Du cacao à la vanille

Café de la Côte d'Ivoire, cacao du Cameroun, huile d'arachide du Sénégal, vanille de Madagascar..., aujourd'hui nous relions aisément à un pays d'Afrique ces produits tropicaux que nous consommons au quotidien. Ce continent est-il le jardin d'Eden où tout pousserait naturellement ? Il n'en est rien. Si caféier et palmier à huile sont bien originaires d'Afrique, cacao, arachide, vanille et caoutchouc sont américains de naissance, banane et mangue, asiatiques. Les hommes ont toujours aimé voyager et les plantes qu'ils appréciaient les ont accompagnés au cours de leurs pérégrinations. Chacune des contrées visitées apportait son lot de plantes nouvelles qui venait enrichir la palette des goûts alimentaires ou vestimentaires. Mais contrairement aux hommes, qui peuvent n'être que de passage, les plantes, quant à elles, s'installent définitivement. Et ce n'est pas le fruit du hasard si, dès la fin du XIXe siècle, toutes les plantes tropicales se trouvent réunies sur le continent africain, prêtes à jouer le rôle économique de premier plan que l'Europe va leur imposer bientôt. L'ouvrage permet de mieux situer la place de l'agriculture dans la politique globale de mise en valeur de l'Afrique française durant la première moitié du XXe siècle, ainsi que de comprendre le rôle déterminant joué par la recherche agronomique tropicale à partir des années 1930. Par le récit et les nombreuses illustrations commentées, l'auteur nous fait revivre la captivante aventure des hommes et des plantes en Afrique.

11/2011

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Littérature étrangère

La baie du destin

Dans la Baie du Destin, la vie est comme hors du temps. Des hommes et des femmes se croisent et entrecroisent leurs destins. Des personnalités aussi différentes que celle du maître des lieux, Sir Valentin, Valentin-le-magnifique, pour qui le monde n'est que courses de chevaux, voyages sur la Riviera, grandes tablées et combats de boxe selon les règles inflexibles du noble art ; Jack Carabine, l'Irlandais d'Amérique, fils de bohémiens et champion du ring, qui vécut un impossible amour dans les milieux interlopes des bas-fonds de New York ; ou la " tante " Geneviève, aux-yeux-privés-de-lumière, qui possède un tel esprit que, dans son jardin, les abeilles travaillent pour elle ; ou encore Kerry, Kerry-aux-chevaux, en quelque sorte le témoin et le narrateur de cette vie hors de la vie. C'est tout cela, la Baie du Destin, au cœur d'un décor grandiose et démesuré. Au nord, l'Atlantique, " tantôt comme un lac, un lac bleu à l'heure de midi et violet lorsqu'apparaît l'Etoile du soir, tantôt féroce, gris, horrible, incapable de miséricorde " et, en arrière-plan, l'Irlande, aux paysages sauvages de création du monde. C'est cette Irlande disparue à jamais - mais a-t-elle vraiment existé ? - que nous raconte, avec une plume à la fois tendre et sarcastique, Donn Byrne dans La Baie du Destin, une Irlande que l'on aurait aimé connaître et où on aurait aimé vivre. Mais n'est-ce pas là la force du conte que de distiller le regret et la nostalgie...

05/2002

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Beaux arts

Claude Monet. Son musée

Ce catalogue et l’exposition qu’il accompagne sont consacrés à Monet et sa collection intime. Réunies aujourd’hui au musée Marmottan, en vertu d’un legs de Michel Monet, petit-fils de l’artiste, en 1964, la collection intime de Monet n’avait pas quitté Giverny depuis la mort de l’artiste. Réalisées entre 1862 et 1925, les œuvres qui la composent, racontent une histoire personnelle et brosse un portrait inédit de l'artiste. Dessins de jeunesse, souvenirs de voyages, tableaux de son jardin, portraits d'enfants ou œuvres d'amis, chaque image est une pièce du puzzle. Réunies, elles nous plongent dans l'intimité de Claude Monet tout en racontant un chapitre essentiel de l’histoire de l’art du XIXe siècle.   En effet, ce qui apparaît ici, c’est le fonds de tableaux que Monet avait toujours tenu à conserver auprès de lui, essayant de préserver une partie de la production de chaque grande période de sa création jusqu’à la prolifération des nymphéas qui s’impose à partir de 1899. À quoi s’ajoute l’intérêt irremplaçable que constituent pour notre connaissance de la gestation de l’œuvre ses carnets de dessins. L’attachement de l’artiste à chacune de ces œuvres a donc trait aussi bien à l’intimité de la vie privée qu’au développement de son art. C’est dire l’importance que ce fonds revêt pour notre connaissance de Monet et ceci, depuis les premiers dessins de sa jeunesse au Havre jusqu’aux derniers nymphéas.

10/2010

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Critique littéraire

L'aventure des mots français venus d'ailleurs

Qui penserait attribuer une origine étrangère à des mots comme jupe, épinard, braguette, violon ou encore sentimental ? Et pourtant, jupe vient de l'arabe, épinard du persan, braguette du gaulois, violon de l'italien, jardin du germanique ancien, et - qui l'eût cru ? - l'adjectif sentimental nous est venu du latin, mais par l'anglais. Si l'on sait bien que la langue française est issue du latin, on oublie souvent qu'elle est enrichie au cours de sa longue histoire de milliers de mots venus des quatre coins du monde : du grec, du celtique, du francique, mais aussi de l'italien, de l'anglais, de l'espagnol ou du portugais, et encore de l'arabe, du persan, du turc, du japonais, et des langues amérindiennes ou africaines... Henriette Walter raconte l'histoire de ces mots, de ces vagues d'immigration parfois clandestine qui ont petit à petit donné ses couleurs à la langue française. En linguiste qui ne perd jamais son sens de l'humour, elle multiplie les exemples, les anecdotes, les récréations, les détails piquants qui font de cette histoire des mots français venus d'ailleurs une aventure peu commune. Sur la couverture de ce livre, quelques-uns des pots empruntés sont imprimés en étoile autour de la rose des vents, et vous aurez peut-être remarqué que leur place n'est pas aléatoire. Si vous aviez à en ajouter un, le mot soldat par exemple, quelle direction de la rose des vents choisiriez-vous ? Réponse : 180 ° plein sud (ligne verticale vers le bas, avec les mots venus de l'italien)

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Littérature française

Comment prendre de la vitesse sur un circuit gardé par une oie

"C'est quoi, ce jeu ? Pourriez-vous m'expliquer comment ça marche ? (...) Il s'agit du jeu de l'oie, mon pote ! Nous tirons des dés imaginaires, nous avançons, nous rencontrons des obstacles, des entraves". Romain Vidal est né trop vieux : atypique et nonchalant, à bientôt 18 ans il n'aime rien d'autre que lire et méditer. Resté seul à Paris le temps des vacances, il erre dans la capitale à la recherche de diversions pour oublier Mirabelle, son amour fruité. Dans le jeu de société grandeur nature imaginé par l'auteur, les pions sont des personnages aussi bigarrés qu'absurdes, tendres que mauvais pour qui tout semble possible. Riches, pauvres, paresseux, pervers, poètes et pour les plus audacieux, amoureux, ils sont la foule de ceux que l'on croise tous les jours au détour de chaque ruelle parisienne. Alchimiste, l'auteur mélange les sentiments, dose la sensualité, infuse la poésie qu'elle saupoudre d'un peu de fureur pour conter l'initiation brûlante et loufoque de son jeune romantique. L'aventure humaine qui se joue entre le Faubourg Saint-Denis et les quais de Seine est aussi touchante que burlesque, cinglante de beauté, à l'image de la vie. Née en Uruguay, Nut Monegal cherche à travers ses écrits à toucher du doigt l'universel. Elle est déjà l'auteur de Para un jardin en Otono et Sosias chez Seix Barral, Errances dans le miroir aux Editions Les Cahiers de la Poésie, ainsi que plus récemment Les danseurs de Monique Baum et Caravane.

06/2015

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. Grande-Bretagne Tome 2, Angleterre nord et Ecosse, Irlande

Ce volume est le troisième des Demeures de l'esprit, le deuxième (et le dernier) de ceux qui sont consacrés aux Iles britanniques : après le Sud et le Centre de l'Angleterre ; plus le Pays de Galles, c'est cette fois le Nord de l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande que nous parcourons en compagnie de Renaud Camus, auteur et photographe. Le dramatis personae n'a rien à envier à celui du livre frère puisqu'il va des sœurs Brontë à Joyce, de Laurence Sterne à Yeats, de Sir Walter Scott à George Bernard Shaw en passant par Synge, Carlyle ou Barrie, le père assez ambigu de Peter Pan. William Wordsworth n'a pas moins de trois maisons aujourd'hui ouvertes au public tandis que Robert Burns, le poète national de l'Ecosse, en a quatre ! Mais les écrivains ne sont pas seuls représentés, non plus que les figures illustres : occasions de savoureuses découvertes, peut-être, voici en leurs demeures le gentleman architect Sir Thomas Robinson ou le photographe Edward Chambré Hardman, le peintre écossais Edward Atkinson Hornel ou son confrère anglais d'Irlande Derek Hill, les inventeurs Samuel Crompton ou George Stephenson, le publiciste Hugh Miller ou bien le voyageur John Muir, précurseur de l'écologie. Du jardin de Beatrix Potter on passe en quelques pages à la chambre natale de David Livingstone. Le pari est que les portes ouvrent sur les œuvres, les fenêtres sur les destins, les paysages sur les phrases, sur les images, les convictions, les idées.

06/2009

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Littérature française (poches)

L'eau qui dort

Un soir, Benoît Lauzanne, représentant de commerce parisien, quitte le domicile conjugal pour ne plus y revenir. Au buffet de la gare de V. , il croit appercevoir Irina, son grand amour de jeunesse, qui a disparu vingt ans plus tôt sans laisser de traces. Un soir, Benoît Lauzanne, représentant de commerce parisien, quitte le domicile conjugal pour ne plus y revenir. Au buffet de la gare de V. , la ville de province où il s'est réfugié, il est bouleversé par une femme dont la silhouette lui rappelle de façon troublante Irina, une artiste peintre qui fut le grand amour de sa jeunesse. Mais Irina a disparu vingt ans plus tôt sans laisser de traces. Dès lors, Lauzanne n'aura plus qu'une obsession : retrouver cette femme. Sa quête l'amènera à croiser un jardin, à renouer avec la nature, à laquelle il aurait voulu consacrer à sa vie, mais aussi à être impliqué dans une enquête criminelle. Les étapes qui jalonnent la recherche d'Irina le conduiront à revivre différents épisodes du passé qu'il a pourtant tenté de laisser derrière lui, mais dont il reste le prisonnier. L'Eau qui dort interroge la question de la disparition, au sens littéral, et de ses conséquences, dans la vie de ceux qui restent. Pourquoi choisit-on, un beau jour, de déserter sa propre existence ? Et comment les autres composent-il avec cette absence ? Le livre est aussi une méditation sur la nature, son rythme particulier, sa capacité de réparation et le pouvoir qu'elle a de contrebalancer les chagrins de l'existence.

03/2020

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Littérature française

David et Olivier

Olivier a huit ans et demi. Il mène auprès de sa mère, Virginie, la belle mercière, une vie insouciante et joyeuse. Il joue dans la rue avec ses copains Loulou, Capdeverre, Elie, Tricot, Jack Schlack, tant d'autres, qui s'opposent à leurs éternels ennemis, ceux de la rue Bachelet, comme Anatole Pot à Colle, Grain de Sel ou le môme Tartine. L'aventure commence pour Olivier avec la rencontre de David, le fils de M. Zober, le tailleur établi depuis peu rue Labat avec sa femme, Esther, et sa fille aînée, Giselle. Si différents, David et Olivier seront bientôt unis par des secrets, des jeux, des projets, mille riens qui les rendent inséparables. Chacun fait découvrir à l'autre son univers. Olivier offre à son ami la présence de Montmartre, sa féerie, ses émerveillements, son spectacle permanent. David lui fait connaître les siens, leurs coutumes, leur manière d'être, de vivre et de croire, et cet oncle Samuel qui étonne Olivier parce qu'il est allé en Amérique. En cette année 1930, les gens vivent autant dans la rue que dans les logements étroits. C'est leur jardin, leur cour de récréation. On retrouve des personnages rencontrés dans Les Allumettes suédoises : Bougras, Mado, Mac, Mme Hague, Gastounet, Lucien, des groupes d'adultes, des foules d'enfants, et Virginie dans tout son éclat, la fidèle Mme Rosenthal, son amie, tout un peuple gouailleur, turbulent et tendre, avec ses habitudes, son langage, son courage, et la musique des rues, le parfum d'une époque où il fait bon vivre.

05/1986

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Beaux arts

Ferrare. Joyau de la Renaissance italienne

Dans tous les voyages initiatiques de l'adolescence une place fondamentale est réservée à l'Italie : Rome, Florence, Naples, Sienne, Venise. Mais bizarrement dans ce passage obligé de la culture occidentale, Ferrare, la ville de l'Arioste, du Tasse, où oeuvrèrent les plus grands architectes et peintres de la Renaissance, est souvent ignorée, évitée, presque méprisée. Cette ville fut pourtant au XVe et au XVIe siècle un foyer artistique et culturel important de l'humanisme, elle accueillit Juifs expulsés d'Espagne et Protestants pourchassés par l'Eglise, mais prise par les armées du pape Clément VIII en 1598, une chape de plomb s'abattit sur Ferrare qui fut oubliée. Or c'est une exception assez incroyable dans la constitution des grandes villes de la péninsule. A la Renaissance, le duc Hercule Ier d'Este inspira un plan d'urbanisme tout à fait original pour l'époque avec de larges avenues et de grandes places qui tranche totalement avec le reste de l'architecture italienne de l'époque et anticipe la modernité. De nos jours, plusieurs expositions de mise en valeur de son patrimoine se sont succédé tant au palais des Diamants qu'à la Galleria Estense de Modène, mais l'histoire de Ferrare et ses apports dans la construction de la culture européenne contemporaine sont encore méconnus d'un large public. Pourtant cette ville a inspiré Giorgio de Chirico pour ses peintures métaphysiques, et de nombreux écrivains dont Giorgio Bassani, en particulier dans son livre mis à l'écran, Le Jardin des Finzi Contini.

03/2012

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Sciences politiques

La mémoire en partage. Sciences Po Bordeaux (1948-2018)

?On pourrait s'étonner de voir publié dans la collection "territoires du politique" un ouvrage consacré à Sciences Po Bordeaux. L'institut bordelais, qui fête ses 70 ans à l'automne 2018 (il a été créé par décret le 13 août 1948) est-il un "territoire (du) politique" ? Assurément, à la lecture du livre de Pierre Sadran, la réponse affirmative ne souffre guère de contradiction. Territoire à la fois physique (installé dans des locaux entièrement rénovés et agrandis fin 2016) et intellectuel (lieu de recherche et de formation), Sciences Po Bordeaux vit "de et par la politique" pour reprendre une formule consacrée. Mais si on y "fait" de la politique, celle-ci est aussi, qu'elle soit incarnée ou synonyme de relations de pouvoirs, un objet d'étonnement permanent. On peut donc écrire, qu'on y "dit" et qu'on y "lit" tout ce qui relève "du" politique. Et d'ailleurs il n'y a pas que la science politique qui est enseignée à Sciences Po Bordeaux. Le territoire de la formation dispensée tient du jardin anglais où le mot pluridisciplinarité se rencontre aux croisements de toutes les allées du savoir. Pierre Sadran, qui a dirigé pendant 13 ans cette grande école au coeur de l'université bordelaise, était le mieux à même de livrer son "histoire sensible" de Sciences Po Bordeaux, partageant, avec talent et humour, mémoires personnelle et institutionnelle. Sachant éclairer l'une et l'autre du regard du scientifique qu'il n'a cessé d'être.

09/2018

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Sociologie

Divine hérédité

Le destin de la femme s'est joué dans le jardin d'Eden comme le cite la Bible. L'ainesse de Balaam y joua un rôle primordiale (Nombre 22 : 26-31 ; 2 Pierre 2 : 15, 16). Les israélites de l'antiquité avaient connaissance d'autres éléments qui les renseignaient suffisamment sur le rôle du serpent qui trompa Eve. Après avoir mangé du fruit défendu, Dieu s'adressa à l'homme qui avoua la vérité en accusant sa compagne : "la femme que tu as mise auprès de moi m'a donné du fruit de l'arbre et j'en ai mangé" . Dieu demanda par la suite à la femme pourquoi elle a trompé l'homme ? "La femme répondit : le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé". . Contrairement à l'homme et à la femme, Dieu ne demande pas au serpent de se justifier ? Le serpent est responsable in fine de ses actes parce qu'il était responsable de ses actes. Le serpent avait le savoir des dieux. C'est en connaissance de cause qu'il tenta la compagne de l'homme. C'est aussi en connaissance de cause qu'il préféra Eve à Adam. Le serpent par son attitude était contre le dessein de Dieu. La docilité et la soumission d'Adam et Eve le révoltait. En trompant Eve le serpent s'est vengé du créateur. L'homme banni du paradis terrestre goûte à la damnation. Mais c'est désormais en qualité de demi-dieu qu'ils quittent le paradis terrestre. La femme porte désormais la lourde charge de portée l'humanité.

08/2018

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Littérature française

ERGO NON SUM Défense et illustration de l'amateurisme

" Quand René Descartes est penché sur sa table, il fait en sorte d'être le plus près possible du feu ; c'est qu'il fait froid ! D'ailleurs, il finira par en mourir, parce que dans ce grand palais de Stockholm où il sera invité par la reine Christine, les courants d'air lui seront fatals. Mais dans ce moment où il écrit "Le Discours de la Méthode", cette sensation de froid pourrait lui faire ressentir son corps ; il pourrait se dire : putain, ce que j'me caille les meules... " Il nous avait régalé avec ses Very Short Stories. Le voilà qui remet ça avec 13 essais (en fait 16 ébauches) sous l'appellation ... Ergo non sum. Se la jouerait-il un tantinet prétentieux avec ses petits bouts de latin, de grec et autres trucs obscurs dans ses titres et sous-titres ? Son vieux compère M. G. écrit dans la post-face que Benjamin Auguste est "poli, civilisé", qu'il vient "avec humour et dérision nous donner, à la Socrate, son petit couplet de philosophe". Il nous bêcherait le cerveau "comme si c'était son jardin" et y laisserait "la petite graine" qu'il y a déposée "faire le travail "! Si l'on ajoute que son ami Kizou Dumas s'est permis de parsemer ces 16 petits récits de dessins pleins de chaleur, on aurait tort de croire que l'on s'assied en classe pour écouter l'écrivain. D'ailleurs l'Auguste l'écrit lui-même : Il n'est pas écrivain.

05/2017