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Jardins-Fontanges

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Techniques photo

Astrophotographie. 3e édition

Grâce aux progrès des matériels, des logiciels et des techniques de prise de vue et de traitement d'images, les photos prises aujourd'hui par les amateurs depuis leur jardin surpassent les images prises il y a quelques décennies depuis les plus grands observatoires. Mis à jour à l'occasion de sa 4e édition, cet ouvrage qui s'est imposé comme le livre de référence sur l'astrophotographie s'adresse à tous les passionnés du ciel. De la prise de vue avec un simple appareil photo sur trépied (constellations, Voie lactée, étoiles filantes, comètes, éclipses, aurores boréales, ISS...) à l'astrophotographie plus équipée pour la photographie lunaire, planétaire, solaire et de ciel profond, il les guidera dans le choix de leur équipement et les amènera à progresser et à améliorer leurs résultats en corrigeant ou en évitant les défauts courants qui peuvent affecter leurs images. Les étoiles sont là, à portée d'objectif, elles n'attendent que d'être photographiées ! Ce livre a reçu le Prix spécial du jury du Festival d'Astronomie de Haute-Maurienne Vanoise " La difficulté est progressive, et Thierry Legault ne se contente pas de donner des recettes : ici, le lecteur peut comprendre ce qu'il fait ! " - Ciel & espace " Le livre est arrivé un jour à la rédaction et, depuis, on ne le quitte plus : ma-gis-tral ! " - Chasseur d'images

06/2022

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Littérature française

Le chat qui tombait pile-poil

Une rencontre miraculeuse, pleine d'humour et de poésie, entre un chat et une jeune femme. Juliette, 30 ans, est une secrétaire médicale consciencieuse. Timide, elle a du mal à s'imposer auprès de ses deux patrons : Gaspard, le médecin grognon et Sarah, la généraliste sexy et exubérante. Une fois claquée la porte du cabinet, Juliette doit supporter sa meilleure amie Laura et ses conseils pas toujours avisés. Et que dire du fantasque Nathan, qui va et vient au gré de ses envies, la laissant à chaque fois incomplète et seule ? Sans compter tous ses amis, qui semblent réussir leur vie avec une facilité déconcertante. Juliette est incapable de s'affirmer, de faire entendre sa voix, de penser d'abord à elle. Juliette ne sait pas dire non. Un soir, en rentrant du travail, Juliette trouve un jeune chat roux dans le jardin de sa résidence. Notre héroïne prend alors deux décisions : ce chat sera désormais son colocataire et il s'appellera Maurice. Au contact de cet animal tombé du ciel, Juliette va changer radicalement. Maurice va guider Juliette sur le chemin de la confiance et de l'estime de soi. Cinq mois de cohabitation suffiront à la jeune femme effacée d'hier pour offrir à son entourage un nouveau visage. Et à elle-même une nouvelle vie...

09/2020

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Littérature française (poches)

Madame est morte

Paul Maximain n'a aucune, raison d'être révolté contre sa famille : il n'en a jamais eu. Ce n'est qu'à vingt ans, en 1978, débarquant à Paris où l'attend le service militaire, qu'il fait la connaissance de sa mère, Douce. Elle est beaucoup trop jeune pour lui : il ne peut s'empêcher d'en tomber amoureux. Dans le même temps, protégé par le général de Pussange, son parrain, Paul n'a qu'un désir : se laisser absorber par Paris. Un Paris où le Président Ophélie écrit des vers aux actrices avant de les inviter à Marly pour la nuit ; où l'on abat sur le trottoir un duc ancien ministre ; où l'on parle d'homosexuels et non plus de pédérastes ; où le nouveau philosophe Lazare, le leader de gauche François Jardin et le romancier à la mode Marino font un malheur à l'émission littéraire " Acrostiches ". Ce roman, où l'on retrouve divers protagonistes d'Histoire de France et des Derniers Jours, est une savoureuse et foisonnante promenade dans l'establishment français de la Ve République, dont l'auteur dépeint les figures, les secrets, les mœurs, les lieux de rendez-vous avec une nonchalance amusée et un brio inégalable. Mais en filigrane court une interrogation inquiète sur les destinées d'une société où, tout étant permis, plus rien n'a de sens.

01/2000

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Littérature française

Journal

C'est l'un de nos auteurs les plus singuliers de la fin du XXe siècle. Prix Goncourt en 1980 pour Le Jardin d'acclimatation, Yves Navarre fut romancier, dramaturge, dialoguiste et côtoya le Tout-Paris des années 1970-1980. Vivant son homosexualité à visage découvert à une époque où elle demeurait souvent taboue, il fut également un ambassadeur du combat pour l'égalité des droits. Son journal intime, traversé par les figures de Marguerite Duras, Françoise Sagan, Roland Barthes et bien d'autres, fait revivre cette période d'effervescence. Les cahiers auxquels l'écrivain se confiait dépassent cependant la simple chronique : le style, la sensibilité et le panache qui s'y déploient sont les marques indélébiles des oeuvres littéraires de premier rang. Au fil de cette écriture reconnaissable entre toutes se dessine l'autoportrait d'un homme à la mélancolie profonde, tout à la fois mondain et solitaire, brillant et énigmatique. Cette partie essentielle des écrits de Navarre demeurait jusqu'à ce jour inédite. Pour réparer cette injustice, Frédéric Andrau, fin connaisseur de l'oeuvre de l'écrivain, a réuni dans ce volume les pages les plus envoûtantes de ses carnets. En guise d'introduction idéale, il signe par ailleurs une biographie de Navarre nourrie du témoignage de son entourage et de la fréquentation passionnée de ses livres.

04/2024

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Romans graphiques

La femme corneille. Enquête sur le monde caché des oiseaux noirs

Bac à 16 ans, reçue en prépa à Henri IV, à Paris, Marie-Lan poursuit ses études conjointement à Sciences Po et à Normale Sup. Aujourd'hui, elle habite Paris, et son boulot lui laisse pas mal de temps libre. Notamment pour jouer à Pokémon Go. C'est en jouant à ce jeu en ligne qu'elle fait la connaissance de Frédéric Jiguet, professeur au Muséum d'histoire naturelle, spécialiste des corvidés. Cette "rencontre du troisième type" va changer sa vie : elle devient vite accro aux corneilles. Au Jardin des Plantes, elle fait ami-ami avec Bob et Alice, un couple de corneilles qu'elle vient visiter presque chaque jour. En les étudiant et en tissant des liens étroits avec eux, Marie-Lan, la "femme corneille" , va découvrir le monde incroyable des corvidés : ils sont, pour la plupart, bigames, pratiquent le "chant des morts" , transmettent des informations d'une génération à l'autre, au point qu'on puisse parler, à leur sujet, de culture et même de langage... Ils font aussi partie des rares animaux capables de fabriquer et d'utiliser des outils. Marie-Lan nous fait découvrir l'une des plus prodigieuses intelligences animales. Un livre-enquête passionnant sur les corneilles (et tous les corvidés), considérées par de nombreux scientifiques comme les animaux les plus intelligents après les humains.

02/2023

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Poésie

L'Emoi de l'âme, les mots du coeur . Cent cinquante et un poèmes salvateurs

" Celles et ceux qui nous jettent un opprobre assassin Qu'ont-ils plus en prières et oraisons sans fin ? Sont-ils en droit de quête au sein de leur jardin Donnant à leur bréviaire un message divin ? De ces vers décriés et parfois censurés Il nous faut être fiers, et ne jamais laisser Les penseurs atrophiés prétendre les brûler Et nous jeter la pierre de la moralité. Ô poètes amis, doux compagnons de plume, N'ayez point de remords, surtout point d'amertume A coucher chaque nuit, et plus que de coutume, Ces mots qui vous font tort en vos oeuvres anthumes. " A nouveau, tout comme dans son premier recueil De la brume à la plume, Manu Edouard Moulin dépose ici ses émotions, ses impressions, ses sentiments, ses troubles ; tout ce qui touche son être et le laisse souvent tant à vif qu'il lui est impératif d'écrire pour ne pas sombrer. La poésie est une île, un refuge où il trouve apaisement et réconfort. Modeste poète, fantasque, indiscipliné, il recherche, loin des règles de l'art que les maîtres professent, un nécessaire besoin de partager sans contrainte tout " l'émoi de l'âme, les mots du coeur ". Avec, au-delà de l'humilité qui le caractérise, un talent certain à dépeindre nos humeurs vagabondes.

07/2018

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Guides étrangers

Cuba

Histoire & société : Archipel apprivoisé par les Amérindiens Guanahatabey, Ciboney, Caraïbes et Arawaks ; terre découverte en 1492 par Christophe Colomb, lors de son premier voyage ; territoire conquis par Diego Velázquez de Cuéllar, fondateur de La Habana ; puissance convoitée par les Français, les Anglais et les Portugais, à l'instar du pirate Jacques de Sores et du célèbre flibustier-corsaire Henry Morgan ; nation "libérée" par Fidel Castro et Che Guevara... Cuba, pays de contradictions, vous révèle son histoire mouvementée, sa culture rythmée, sa nature exceptionnelle et son peuple profondément hospitalier. Itinéraires : Du célèbre Malecón de La Habana, version cubaine de la promenade des Anglais, aux majestueux mogotes de ta vallée de Vinales, éminences karstiques ponctuant les plantations de tabac ; de la péninsule de Varadero, station balnéaire créée par Irénée Dupont de Nemours dans les années 1930, aux longues plages nacrées de Baracoa, l'ancienne capitale au charme colonial ; des îlots coralliens des Jardines de la Reina, paradis des plongeurs, à la forêt tropicale du massif de l'Escambray, foyer de la révolution cubaine... l'île romantique, drapée dans les volutes de cigare et vivant aux rythmes de la rumba et du cha-cha-cha, vous enchantera tout comme elle a envoûté les Al Capone, Nat King Cole ou encore Ernest Hemmingway. Carnet pratique : Cinquante-quatre pages pour tout savoir sur les formalités, les moyens de transport, le logement, la restauration, la culture, les loisirs, etc.

10/2018

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Littérature française

Adieu Léonard

Il y a 500 ans, Léonard de Vinci mourait à Amboise dans le manoir offert par François Ier pour qu'il vienne se mettre à son service. Léonard était arrivé en France trois ans plus tôt, accompagné de ses assistants et surtout avec la Joconde, qu'il vendit au roi. C'est le début d'un mythe dont 500 ans n'ont pas diminué la force, comme en témoignent les célébrations de 2019 et les visiteurs qui se pressent aujourd'hui devant les oeuvres, avant les foules qui vont se précipiter à la grande exposition qui ouvrira au Louvre au mois d'octobre. Adieu Léonard ! est à la fois un essai et un récit, celui d'un homme, un personnage, un amateur de peinture que la perspective du cinq-centenaire pousse un jour à revoir les oeuvres de Léonard. On le suit depuis sa première visite au Louvre, dans un cheminement répété à travers le musée pour s'interroger sur le sens du phénomène Vinci, dans sa vie imprégnée d'une culture façonnée par l'école et l'Histoire de France. Pour s'interroger sur l'oeuvre aussi, en regard de celles de ses contemporains, sur la place qu'on aurait pu lui accorder avec mesure dans la peinture de la Renaissance, si un détournement mythologique n'avait pas empêché de le faire. Un essai par la méditation intérieure du personnage et un récit de voyage sur les lieux où il va s'interroger, du Louvre au Clos Lucé, de Paris en Amboise, puis à Florence et Vinci, là où Léonard est né, s'est formé et a terminé sa vie. Un voyage dans ce que l'artiste a vu, les paysages réels et leurs représentations par les uns et les autres, campagnes et jardins, villes et villages, églises et châteaux..., une anamnèse, un retour aux sources, celles de Léonard et tout autant celles d'un amateur d'art, héritier d'une histoire nationale qu'on a voulue illustrée par la Joconde.

09/2019

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Histoire internationale

QUATRE ARISTOCRATES ANGLAISES. La vie mouvementée des soeurs Lennox, 1740-1832

Formidablement érudit et aussi captivant qu'un roman, l'ouvrage de Stella Tillyard est un brillant tour de force. S'appuyant sur des milliers de lettres, il nous relate, l'histoire des quatre soeurs Lennox - Caroline, Emily, Louisa et Sarah -, histoire alliant les sommets de la politique, les tendres sentiments, la vie familiale et la tragédie, qui débute en 1740 sous le, règne de George II et s'achève en 1832, cinq ans avant l'avènement de Victoria. A première vue, tout les sépare de nous. Arrière petites-filles de Charles II et de Louise de Keroualle, filles du duc de Richmond, elles étaient riches, bien éduquées et francophiles. Leurs relations sociales leur donnèrent l'accès aux idées les plus neuves, aux penseurs, artistes, médecins les plus en vue. Caroline s'enfuit avec le politicien Henry Fox, et fut la mère de Charles James Fox, grande figure de l'opposition libérale. Emily convola avec un duc et pair d'Irlande, et l'un de ses nombreux enfants fut Lin martyr de la cause républicaine. Louisa épousa l'homme le plus riche d'Irlande. Sarah, courtisée par le jeune George III, faillit devenir reine. Pourtant, leur façon d'écrire nous les rend très proches, si exquises dans leur intimité, si solidaires dans leurs attachements d'épouses, de mères et de soeurs. Elles abordent avec fraîcheur et spontanéité des sujets qui nous tiennent à coeur autant qu'à elles : amour et mariage, allaitement et règles douloureuses, nourriture et toilettes, livres et spectacles, demeures et jardins, guerres et politique. Tout est là, de la conception à la mort, écrit avec des voix rarement entendues de femmes du XVIIIe siècle, filles des Lumières assez réceptives pour accueillir la leçon libératoire de Rousseau et le culte de la sensibilité, assez tolérantes pour entendre le message de Thomas Paine, l'appel des colons d'Amérique et les idéaux de la Révolution française.

10/1998

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Littérature française

Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Donald Trump

Toute cette histoire n'aurait jamais vu le jour si Jean Duchêne, le jour de ses 77 ans, n'avait eu une inspiration aussi soudaine qu'inattendue. Il allait écrire un roman. Le héros serait Joe Hartfield, un ami noir rencontré à Omaha (Nébraska) en 1960 et, à la fin du livre, en 2020, Joe essayerait de tuer Donald Trump. Le découpage de l'histoire se fait par grappes de personnages et par tranches de vie. On remonte ainsi au voyage de Jean aux Etats-Unis puis on suit, pas à pas, les parcours de vie des quatre personnages principaux, Joe, Jean, Marlene et Marcus et de leurs proches, des personnages ordinaires à qui il arrive des choses extraordinaires. On suit leurs itinéraires, parallèles mais variés. Ils surmontent les épreuves et les coups durs de la vie grâce à leur courage et à leur créativité. Ils se remettent en question, se renouvellent et se réinventent sans cesse. Deux fils rouges dans ce premier roman. Le premier est l'amitié inébranlable qui lie les personnages principaux : leurs rencontres, leurs retrouvailles et leurs déboires. Le second, l'évolution lente de Joe de 'jeune photographe nonchalant et inconnu' jusqu'à 'vieux sage déconnecté mais débordant de vie' en passant par 'activiste radical et meurtrier en puissance'. Au terme de péripéties multiples, marquées du début à la fin par l'humour de Jean et des autres protagonistes, les clins d'yeux et les surprises, les personnages s'expriment sur les éléments purs et toxiques de l'amour, sur l'art, sur le racisme et les injustices, sur la futilité de la quête d'argent, sur les vraies valeurs, partagées, transmises ou menacées. Le jazz, Derek Hartfield (l'écrivain stérile), Hugh Hefner (le patron de Playboy), la Négresse Blonde, les cités jardins et les bouquettes liégeoises (dégustées au Montana ! ) sont omniprésents et apportent des espaces de respiration bienvenus dans un récit riche étalé sur plus de soixante ans.

12/2020

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Musique, danse

De Lully à Mozart. Aristocratie, musique et musiciens à Paris (XVIIe-XVIIIe siècles)

L'histoire de la musique est souvent encore celle des grands compositeurs : Jean-Baptiste Lully, Marc-Antoine Charpentier, Jean-Philippe Rameau, Wolfgang Amadeus Mozart... Mais qu'évoquent pour nous les noms de Pierre Maréchal dit Paisible, de Jean-Baptiste Anet, de Johann Schobert, de Michel Blavet ? Devenus célèbres ou restés anonymes, les uns et les autres eurent pourtant en commun d'être au service des plus prestigieuses maisons aristocratiques de leur temps : les Guise, les Orléans, les Bourbon-Condé, les Noailles, les Conti... Dans les salons, les jardins, les théâtres, entre Paris, Versailles et leurs multiples résidences d'Île-de-France, des aristocrates fortunés protégeaient en effet des musiciens, entretenaient des orchestres privés, acceptaient des dédicaces, collectionnaient les partitions et affirmaient leur goût musical en s'adonnant eux-mêmes fréquemment à la pratique musicale. Au confluent de l'histoire sociale et culturelle et de la musicologie, ce livre propose une lecture globale et renouvelée du patronage musical de la société aristocratique entre la fin du XVIIè siècle et celle du XVIIIè siècle. Le lecteur découvre, entre le faste et le précaire, la passion et le calcul, comment les musiciens et leurs protecteurs, les oeuvres et les instruments participaient de cet étourdissement musical qui atteignit son paroxysme au siècle des Lumières. A travers des expériences originales se mêlaient, parfois s'affrontaient, connaissances musicales et stratégies de distinction, aristocrates amateurs et musiciens professionnels, logiques artistiques, économiques, sociales et politiques. Loin de la vision romantique qui fit longtemps de la musique le passe-temps somptueux d'un monde décadent et des musiciens des génies méprisés et incompris, il apparaît que la protection de la musique et des musiciens s'inscrivit dans des cadres en perpétuel mouvement, où purent s'épanouir des formes particulières de sociabilité, des engouements sincères, des ambitions et des réussites sociales remarquables et aussi de nouveaux canons musicaux, entre patrimoine, réjouissances du moment et modernité.

02/2009

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Sciences historiques

Nîmes au fil de l'histoire

Il était une fois, Nîmes. Au gré de monuments, d'hommes et de femmes qui ont marqué de leur empreinte la cité, Francine Cabane et Danièle Jean racontent une épopée fantastique de plus de 2000 ans. Les Gaulois font de la source de la Fontaine un lieu sacré. Les Romains parent la ville de somptueux monuments parvenus jusqu'à nous au prix de destinées parfois improbables : au Moyen Age, des maisons sont construites dans les arènes transformées en forteresse ! Autour du textile, du train, de la vigne, Nîmes connaît un deuxième âge d'or, du XVIe au XIXe siècle. C'est le temps des taffetassiers, des lavandières, des cheminots, des rachalans et de tous ces "petits" métiers, difficiles, qui ont fait l'identité de plusieurs quartiers. Pourquoi les Gaulois plaçaient-ils des têtes coupées à l'entrée du sanctuaire ? Comment se présentait la ville romaine entre l'Augusteum, le temple de la Maison Carrée et les arènes ? Que représentent le crocodile et le palmier, les emblèmes de la ville depuis 1533 ? Pourquoi la ville se convertit-elle massivement à la Réforme ? Au XVIIIe siècle, Mareschal crée un des premiers jardins publics d'Europe autour de la Fontaine tandis que durant la Révolution la "bagarre de Nîmes" connaît un retentissement national. Au siècle suivant, Nîmes, pionnière, est au coeur du développement du chemin de fer en France. Qui se souvient du baron Feuchères, mari trompé et humilié mais qui lègue son héritage à la cité ? Quelle folie aboutit à l'incendie du Grand Théâtre au milieu du XXe siècle ? Ce ne sont là que quelques épisodes d'une singulière aventure incarnée par des personnalités remarquables d'Auguste à Viallat en passant par Dhuoda, Séguier, Rabaut-Saint-Etienne, Guizot, Girard, Daudet, Lazare et tant d'autres. C'est l'histoire foisonnante d'une ville à travers un patrimoine ayant depuis longtemps engagé un dialogue avec son glorieux passé antique, à l'image d'un musée de la Romanité tourné vers l'avenir.

11/2019

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Littérature étrangère

Jusqu'ici et pas au-delà

Ce roman autobiographique raconte la jeunesse de l'auteur entre les murs de la clinique psychiatrique Hesterberg, que dirigeait son père, pédopsychiatre. L'histoire de cette enfance "parmi les fous" a été la sensation littéraire 2013 en Allemagne (plus de 100 000 exemplaires, traduit dans 12 pays). Benjamin de trois frères, Joachim doit lutter pour retenir l'attention de ses parents. Il voue un véritable culte à son père, un homme obèse et obsessionnel, lecteur compulsif, bienveillant, mais totalement accaparé par son métier. La famille habite une maison située dans la grande propriété qui accueille les divers bâtiments de la clinique, entourés d'un parc. Dans cette chronique drôle, subtile et émouvante, Meyerhoff évoque un certain nombre d'épisodes marquants de son enfance : sa découverte d'un cadavre dans les jardins ouvriers de sa petite ville ; ses rapports avec les jeunes patients de son père ; ses relations difficiles avec ses deux aînés ; ses accès de rage ; les lubies de son père... En soi, des moments presque ordinaires, si l'on excepte le fait de grandir au milieu de pensionnaires internés en psychiatrie... C'est là que l'autre aspect du texte se révèle : c'est un semblant de comédie pris dans l'étau du tragique. Et Meyerhoff en serre rigoureusement les vis. La profondeur du texte, l'acuité et la finesse des descriptions, la tendresse sans complaisance qui se manifeste dans le récit, l'humour incroyable qui se dégage de certains passages et qui tient en grande partie à l'absence d'effets spectaculaires, tout concourt à ce que ce roman se retrouve baigné d'un parfum d'étrangeté, sans que jamais il y ait un effort visible pour aller dans ce sens. C'est l'art du récit, dans sa simplicité, qui instaure ce décalage, cette distanciation, cet "étonnement" fondamental. En même temps, cette distance n'induit pas de condescendance, bien au contraire : elle dit les choses, mais avec amour.

08/2014

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Philosophie

Une théorie des sentiments esthétiques

Tous les éléments de notre vie quotidienne sont " esthétisés " de manière plus ou moins importante : les journaux sont remplis d'images, presque tous les objets utilitaires sont investis par le design, les villes sont décorées de monuments, les jardins sont multipliés en tous lieux. De manière plus déconcertante, nous pouvons prendre aussi plaisir au spectacle, de la guerre, ou des ruines : lorsque nous regardons à la télévision un documentaire sur la guerre du Vietnam, présenté sur un mode narratif, il est accompagné d'une musique. Quel est le rôle de cette musique ? Enfin, notre expérience esthétique est souvent associée à des " messages " : les artistes dénoncent la guerre, critiquent la société, revendiquent des accès privilégiés à la liberté, à la vérité, à l'authenticité ou à l'absolu... Comment définir alors les " sentiments esthétiques ", au regard de cette complexité des objets vers lesquels ils se portent ? Ce livre essaie de repérer la spécificité d'une expérience esthétique : celle-ci intervient lorsqu'il y a plaisir dérivé des formes du monde, dans leur stylisation propre ; le phénomène du style est ainsi un des aspects centraux de la vie sociale. Mais ce plaisir est lié à des perceptions qui dépendent elles-mêmes de croyances et de présupposés. Deux objets très similaires par leurs propriétés effectives pourront ainsi être appréhendés de manière très différente suivant la diversité des croyances que nous avons vis-à-vis d'eux (par exemple s'il s'agit d'un original ou d'une copie). La thèse de ce livre est ainsi de souligner que les plaisirs esthétiques, comme les " valeurs " esthétiques qui leur sont associées, interviennent à partir de croyances préalables, dans le cadre général d'un rapport " cognitif " au réel. Ces croyances obéissent à une logique propre. Elles peuvent faire l'objet d'une rationalisation, en sorte que l'analyse des sentiments esthétiques quitte le registre de la subjectivité ou de l'irrationnel.

01/2002

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Oiseaux

Dictionnaire amoureux des oiseaux

Ce Dictionnaire amoureux des oiseaux retrace la complicité exceptionnelle d'Allain Bougrain-Dubourg avec le peuple des airs. Il revisite aussi tant de combats et d'espoir et valorise les oiseaux les plus admirables, de même que ceux qui s'épanouissent en cohabitant à nos côtés. Défier les distances, chanter à tue-tête, incarner la grâce. Inspirer le poète et questionner le scientifique. Flirter avec l'Himalaya et caresser l'océan. Etre fragile comme un souffle et résister tel le phénix. Qui peut rester indifférent à l'oiseau ? Durant quelques belles décennies, j'ai eu le privilège qu'il m'invite dans son intimité. A ses côtés, j'ai partagé ses peines et ses joies. Il m'a enrichi de ses expériences, de ses valeurs aussi. A tire d'aile, il m'a convié dans la communauté des ornithologues et celle des amoureux de la nature. Ce " Dictionnaire amoureux des oiseaux " retrace une complicité exceptionnelle avec le peuple des airs. Il revisite aussi tant de combats et d'espoir. Il valorise les oiseaux les plus admirables, de même que ceux qui s'épanouissent en cohabitant à nos côtés. Jamais autant qu'aujourd'hui la société ne s'est tournée avec enthousiasme vers l'oiseau. En quelques décennies, la Ligue pour la Protection des Oiseaux est passée de 3 salariés et 3 000 membres à 550 salariés et 65 000 membres. Le " birdwatching " devient un " sport national " pratiqué en famille. Les jardins s'enrichissent de nichoirs et de mangeoires. Partout l'oiseau s'invite dans notre quotidien. En découvrant l'oiseau, la société marche dans les pas de Léonard de Vinci, Maurice Genevoix, George Sand, Jacques Prévert et tant d'autres passionnés du peuple des airs qui trouvent légitimement leur place dans ce dictionnaire comptant près de 150 entrées. A votre tour de picorer l'anecdote, de survoler l'histoire ou de vous poser aux côtés des merveilleux emplumés qui se donnent en spectacle.

10/2022

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Histoire ancienne

La nef de Vénus. Erotisme et mauvais oeil dans l'Est de la Gaule et l'Empire romain

Dans l'imaginaire collectif, l'Antiquité n'a guère de limites en matière de sexualité. Les orgies n'y sont-elles pas quotidiennes ? Les innombrables phallus ou scènes érotiques, y compris dans des lieux publics, ne sont-elles pas la preuve de cette absence de pudeur ? La représentation d'organes génitaux féminins et masculins existe déjà à la Préhistoire. On en ignore la signification réelle, mais il est fort probable qu'elle soit en lien avec le soucis permanent de fertilité, de fécondité. Cette préoccupation se retrouve dans l'Antiquité, au travers d'ex-voto sexués ou du dieu Priape qui protège jardins et vergers. Son énorme phallus en assure la défense, contre les voleurs, mais aussi contre les envieux. En effet, le phallus/fascinus n'est-il pas un puissant moyen de se protéger du Mauvais OEil ? Pour les Antiques, le pouvoir de fascination est une réalité scientifique, pas une superstition. Le rire, même gêné, a également le pouvoir de détourner de soi le regard maléfique de l'envieux. Les scènes érotiques que l'on retrouve aussi bien sur des lampes à huiles, sur des peintures murales ou des manches de couteaux sont-elles uniquement destinées à exciter le désir sexuel ? Leur iconographie, souvent outrancière et humoristique, est-elle destinée à provoquer un rire apotropaïque ? La représentation d'un sexe, qu'il soit féminin ou masculin, peut donc être en lien avec les croyances religieuses, les connaissances scientifiques et l'érotisme pur. Elle répond donc à des codes, mais aussi à des tabous. Les Antiques n'ont pas l'habitude de se montrer nus en dehors du stade et des thermes. Ils ont, tout comme nous, leurs interdits. Quels sont-ils ? Ainsi, l'art érotique antique, dans l'Est de la France actuelle comme dans le reste de l'Empire romain, nous ouvre un monde méconnu que cet ouvrage invite à explorer.

10/2018

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Empire

Pompei

Un livre destiné aux visiteurs comme aux lecteurs qui veulent découvrir les trésors de Pompéi et comprendre sa singularité : campanienne, romaine et ouverte sur l'Orient. Abondamment illustré, pourvu de multiples plans, organisé autour de 37 promenades et d'un dictionnaire de vies des Pompéiens. Il propose aussi une histoire de la ville ainsi qu'un glossaire. Grâce aux grands travaux engagés cette dernière décennie par l'Etat italien et l'Union européenne, les découvertes magnifiques et surprenantes se sont multipliées à Pompéi. Composé de plus d'une trentaine de promenades thématiques illustrées de nombreux plans, cartes, schémas et dessins, ce livre fait la synthèse des trouvailles anciennes et récentes ; il intègre de nombreux textes et documents inédits en français. Plonger dans la lecture de ce volume est pour le lecteur une immersion dans la vie quotidienne d'une Pompéi singulière, où les cultures campanienne, romaine, grecque et égyptienne se sont heureusement métissées, et qui se figea en 79, ensevelie sous la lave du Vésuve. Il déambule dans les rues de la ville, ses maisons et ses édifices publics en compagnie des ombres du passé. Il flâne avec elles dans les jardins réels ou virtuels d'une " ville verte ", découvre ses animaux, familiers ou exotiques. Il rencontre des magistrats, des affranchis et des esclaves, des médecins, des femmes indépendantes et libres. Il se détend aux thermes, applaudit les mimes au théâtre et les gladiateurs dans l'arène, croise les prostituées au lupanar et déchiffre les graffitis qui couvrent les murs de la cité et qui parlent d'amour et de désirs. Il s'initie aux secrets de la magie ou aux cérémonies d'Isis l'Egyptienne, observe dieux, héros et Pygmées sur les fresques et se laisse guider par Venus Fisica Pompeiana, la patronne de la ville. Il visite les nécropoles qui font de la cité des morts le miroir de celle des vivants. Tous ces hôtes du passé lui racontent une autre Pompéi, où l'éphémère fait signe à qui sait l'écouter.

05/2023

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Photographes

Paris. Edition bilingue français-italien

Maître de la photographie couleur, Franco Fontana est l'une des figures majeures de la photographie italienne. Capturant le monde à travers des compositions géométriques audacieuses, des couleurs éclatantes et un langage minimaliste, Franco Fontana s'approprie les paysages qu'il traverse depuis plus de cinquante ans. Ici, c'est le paysage de Paris qu'il explore. Ses rues, ses jardins, ses monuments, mais aussi ses troquets, son métro, ses façades décaties, sa foule. C'est en 1958 qu'il se rend pour la première fois dans la capitale française, au retour de son service militaire. A partir de ce moment-là, il s'y rendra à maintes reprises. Cet ouvrage rassemble ses photographies prises entre la fin des années 1970 et novembre 2022, date de son dernier voyage. A Sous son objectif défile ainsi la vie animée de la capitale, véritables tableaux vivants dont l'ambiance unique est parfaitement décrite sous la plume de Jean-Baptiste Gauvin. Auteur et journaliste, il imagine ici un récit fictif épistolaire : celui d'un italien s'installant à Paris qui raconte à un ami sa nouvelle vie parisienne. Mêlant un certain humour et des détails historiques, il vient souligner la déambulation du photographe italien dans la Ville lumière. A La publication du livre est accompagnée d'une exposition à la galerie Polka à l'automne 2023. A Franco Fontana est né le 9 décembre 1933 à Modène en Italie et commence la photographie au début des années 1960. En 1978, il publie son livre Skyline et devient l'une des figures les plus emblématiques de la photographie italienne grâce à son travail sur le rapport des couleurs à l'espace, aux formes et à la lumière. A Jean-Baptiste Gauvin est auteur et journaliste. Spécialisé dans les arts visuels, il collabore régulièrement avec des revues dédiées à la photographie (LIKE, L'Oeil de la photographie, Process...). Il publie prochainement un ouvrage sur le séjour du peintre Claude Monet à Belle-Ile-en-Mer aux éditions Les ateliers Henry Dougier.

10/2023

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Contes et nouvelles

Au ciel comme en terre. Nouvelles

Les dix nouvelles que le lecteur va découvrir dans ce livre sont reliées par un fil d'Ariane. Chacune d'entre elles met aux prises des hommes et des femmes avec la terre où ils vivent, avec les arbres et plantes qu'ils y cultivent et qui forment les paysages qui sont devenus leur cadre de vie. Que ce soit au coeur de Paris, sur les plateaux du Doubs, à Marrakech ou dans la plaine marrakchie, chacune et chacun de ces personnages ne saurait se comprendre sans que soit observée la relation qui est la leur avec leur environnement familier, natal ou d'adoption. L'enracinement de chacun d'entre nous dans un substrat où il puise sa force, sa folie parfois, l'essence de ses passions, est en effet une donnée fondamentale de nos vies. Tous ont un point commun : leur destinée est liée, indissolublement, à la terre qu'ils cultivent ou possèdent et, pour Angel, à l'infiniment petit des végétaux qu'il sait faire pousser dans ces jardins en miniature que sont les bonsaïs en pot. Ces personnages sont les fils - et les filles - du hasard ou de la nécessité. Leurs caractères, leurs pulsions, leurs impulsions, le chemin qu'ils ont emprunté, guidés par on ne sait quelle attraction tellurique, ont forgé leur singulier destin. Tous ont croisé sur leurs chemins improbables des êtres sans lesquels rien de ce qu'ils vécurent ne se serait produit. Des êtres chers, des êtres sulfureux, des êtres malveillants ou nocifs, des hommes et des femmes qu'ils ont aimantés par leur charisme ou leur fragilité, leur réputation ou leur seule présence fortuite quelque part, à un instant de leur destin. Ils sont désormais figés comme des figures de cire, dans ces pages, saisis dans l'instant qui scelle leur sort, souvent cruel, comme la vie sait le réserver aux femmes et hommes de bonne volonté. Car tous l'étaient, de bonne volonté...

12/2021

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Littérature française

Les souvenirs sont au comptoir

Les souvenirs sont au comptoir continuent l’autopsie d’une société qui n’a plus de hauteur que celle de ses étages, de ses liasses, de ses talons ou de ses prétentions, se repaissant de son propre spectacle quand, en contrechamp de ce théâtre, de ses poncifs et de ses trompe-l’œil, la remémoration d’une enfance humble autour d’un bistrot-lupanar de province jette les éclats d’une nostalgie relevée d’humour et de tendresse. Conti, qui fut cet enfant, est le célibataire vieillissant qui, entre les jardins du Palais Royal, l’entrée du théâtre, la terrasse d’un café, embrasse d’un ample maelström mémoriel un tourbillon de scènes trouvant son axe autour d’une cérémonie d’anniversaire donnée naguère dans un restaurant chic du quartier pour les quarante ans de son ami anglomane et homosexuel. Le fameux dîner est comme ces scènes d’opéra où, en prévision du baisser de rideau et du salut qui l’accompagne, l’auteur a fait se rassembler acteurs principaux, seconds rôles et figurants. La férocité rinaldienne s’en donne à cœur joie pour camper des types imaginaires aux traits, pour certains, assez reconnaissables, mais avec, en contrepoint, cousins parigots des figurants de province, le petit peuple des grooms, larbins, gigolos et filles du trottoir, pigistes à la manque et poètes sans œuvre. Rinaldi reste un des rares à entretenir la flamme d’une littérature digne de ce nom, celle qui ne paraphrase pas le monde, mais le pare, avec des mots frottés comme des silex, d’un éclat qu’il n’avait pas ou que notre œil casanier ne voyait plus. Angelo Rinaldi, romancier et critique littéraire, est membre de l’Académie française. Il a reçu pour l’ensemble de son œuvre le prix Prince-Pierre-de-Monaco. Son dernier ouvrage, Résidence des étoiles, a été publié aux éditions Fayard en 2008.

02/2012

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Sports

La corrida de A à Z

La corrida constitue un univers si vaste qu'il faudrait une vie entière pour en pénétrer les mystères. Certes, l'appréciation des gestes du torero, vifs comme l'éclair, demande un œil exercé. Néanmoins, en regroupant toutes les notices de cet abécédaire par grands sujets, c'est toute l'histoire de la corrida qui se dessine… Tout d'abord, vous retrouverez des intitulés qui suffisent pour comprendre que ce spectacle se joue en trois actes : le Scenario bien rodé commence par l'entrée en piste du Cheval avec son picador, et continue avec la pose des Banderilles et la mise à mort de l'animal à l'Epée. Mais que serait la corrida sans ses acteurs que sont le Matador, les femmes (Univers féminin) et les enfants (Juli, el), et surtout son rôle-titre, tenu par le Taureau et symboliquement par madame la Mort (Fête) ? Pour mieux comprendre les origines de la corrida, Elisabeth Hardouin-Fugier renvoie son lecteur à l'intitulé Ibérique. Introduite en France par Napoléon III, la corrida espagnole s'étend à partir d'une date précise, Dix-huit-cent-quatre-vingt-neuf, puis s'organise (Lois) avec une Période faste, l'après-guerre, qui suscite toutefois une Opposition. Pour finir le tour d'horizon proposé par cet ouvrage abondamment illustré, l'auteure nous entraîne dans les arènes d'Hagetmau, dans le Sud-Ouest, et dans le plus ancien élevage taurin du Sud-Est, fondé par Joseph Yonnet, tout en nous faisant découvrir la Camargue, les arènes d'Arles et de Nîmes. Universitaire, Elisabeth Hardouin-Fugier est une historienne des arts et des mentalités. Elle a traité les thèmes où se croisent les modes d'expression, la peinture mystique, les fleurs, les objets liturgiques ou de dévotion, les étoffes. Depuis un Que sais-je ? (1995, traduit en japonais) sur la corrida, elle a publié sur les jardins zoologiques (traductions en anglais, allemand, chinois, taïwanais), sur la législation animalière allemande et les multiples aspects de la corrida.

04/2010

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Photographie

Photoquai. 3e biennale des images du monde, Edition 2011

Créée en 2007 par le musée du quai Branly et intégralement dédiée à la photographie contemporaine non occidentale, la biennale Photoquai présente les œuvres de photographes du monde entier provenant des grandes zones géographiques représentées au sein des collections du musée : Amérique du Sud et Amérique latine, Amérique du Nord, Asie, Océanie, Afrique, Proche et Moyen-Orient. Photoquai présente des expositions accessibles gratuitement sur les quais de Seine, en face du musée, ainsi que dans les jardins du musée à partir de 2011. La manifestation propose par ailleurs un dispositif mettant en réseau à la fois des institutions parisiennes partenaires, des espaces de débats avec des professionnels de l’image (écoles d’art, agences et collectifs photographiques, éditeurs internationaux…), des projections, des lectures, etc. Saluée dès sa première édition pour sa pertinence et son originalité, Photoquai poursuit sa mission fondamentale : mettre en valeur et faire connaître des artistes non occidentaux dont l’œuvre reste inédite ou peu connue en Europe ; susciter des échanges entre les créateurs, les amateurs, les professionnels et les institutions ; exprimer, comme le ferait un instantané, de la diversité, de la créativité d’une génération en devenir de la “photo mondiale”.La sélection 2011 rend compte de la diversité des manières de percevoir le monde non occidental aujourd’hui, de l’intérieur, par les artistes qui y vivent, loin des clichés trop souvent véhiculés par la photographie touristique. Son ambition n’est pas d’illustrer systématiquement la photographie d’un large panel de pays, mais de faire découvrir des artistes et des œuvres sans exhaustivité géographique. Cette année, la focale est par exemple fixée sur des régions du monde peu prospectées et rarement vues : Caraïbes, Cuba, Pacifique, Asie du Sud-Est, Afrique de l’Est… Les photographes et leurs œuvres sont sélectionnés et présentés par Christine Eyéné (Afrique), Mouna Mekouar (Afrique du Nord, Proche et Moyen-Orient), Anna Spakhova (Russie), Olivier Culmann et Sylvie Rebbot (Asie), Christine Barthe (Amérique du Sud), Céline Martin-Rajet (Océanie) et Christian Caujolle (Caraïbes).

09/2011

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Littérature française

La Somnolence

À soixante-seize ans, seule, oubliée de tous, à demi-folle, Martha Krühl vit encore, comme les enfants, dans un sommeil enchanté. Sa vie n'est plus qu'un voluptueux ensevelissement dans les eaux magiques du songe, une lente dérive entre cauchemar et féerie : les vivants ne sont pas vivants, il y a des rires inquiétants dans les groseilliers, un pendu dans les jardins d'autrefois, un fantôme neurasthénique qui n'arrive pas à mourir vraiment et que la parole ressuscite sans cesse. Voyageuse de nuit, démon somnambule, Martha Krühl fera en quelques heures d'étranges rencontres. Alice de cauchemar, vieillie, alcoolique, réussira-t-elle comme l'héroïne de Lewis Carroll, à passer de l'autre côté du miroir pour retrouver son amour fou, ce compagnon qui l'a quittée un jour sans dire un mot ? N'aurait-il d'ailleurs jamais habité que dans cette région fabuleuse où vivent les pauvres créatures que nous inventons parfois pour meubler notre solitude et supporter le naufrage de notre vie ? L'histoire de cette vieille petite fille, prisonnière d'une ville étouffante qui se décompose lentement sous un ciel sale et vide, est peut-être avant tout l'histoire d'un refus de la vie qui ne peut déboucher que sur la folie et, au bout du compte, sur l'enfer, au sens où Bernanos dit que l'enfer, c'est de ne plus aimer. La Somnolence est le premier roman de Jean-Pierre Martinet. À sa sortie, en 1975, Pascal Pia, lecteur exigeant s'il en est, avait été saisi par le talent et l'originalité du jeune romancier, auquel il consacra un article conséquent dans Carrefour : "La somnolence de Martha est une somnolence prodigieusement active. La raison de Martha s'égare, mais ne s'engourdit pas. Et la vieille femme s'exprime avec tant de vivacité [que] peu de lecteurs seront tentés de lui fausser compagnie. La composition d'un tel ouvrage implique une intelligence aiguë de la création littéraire. "

01/2010

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Histoire de France

Le roi René

Étonnant personnage que ce René d'Anjou, et étonnant destin. Prince des fleurs de lis puisqu'il descend de Jean le Bon, il paraît devoir jouer un rôle de premier plan sur l'échiquier européen. Des héritages le font duc d'Anjou et comte de Provence, duc de Bar, mais aussi roi de Jérusalem et de Sicile, ce qui veut dire roi de Naples. Son mariage le fait duc de Lorraine. Il se verra roi d'Aragon, voire de Hongrie. Et il est le beau-frère de Charles VII, l'oncle de Louis XI. Il se montre courageux à la guerre. C'est un chevalier. Mais la chance n'est pas pour lui. Il ne lui restera que l'Anjou et la Provence. C'est là qu'il trouve le bonheur, entre Angers et Saumur, entre Aix et Tarascon. Un bonheur simple fait des demeures qu'il construit et qu'il aménage, des promenades en des jardins fleuris et peuplés de biches et de paons, des ménageries où l'on admire ses lions et ses léopards, des parties de bateau et de pêche en rivière. Il se soucie de tout dans le détail, de la rédaction de la coutume comme de la qualité de son bétail, de l'entretien des forêts comme de la plantation des vignes, du décor des chambres comme de l'adduction d'eau courante. Attentif aux besoins des plus humbles, il laissera le souvenir du " bon roi René ". Il aime la fête, la musique, les parures somptueuses. Des tournois qu'il organise, il fait un livre à la gloire de la chevalerie. S'entourant d'artistes parmi les plus grands, il inspire les peintres et les enlumineurs comme les brodeurs et les orfèvres. Il passe commande, il achète, il offre. Poète de talent, il compose un Livre du Cœur d'Amour épris dans la tradition de l'amour courtois, mais où la quête de la Dame se déroule en un roman d'aventures riche de portraits vigoureux et d'épisodes pittoresques.

10/2008

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Littérature étrangère

A Berlin

Joseph Roth fut le grand chantre de la culture d'Europe centrale, le poète qui célébra l'Empire austro-hongrois et sa culture cosmopolite, tolérante et vouée à disparaître. Issu d'une famille juive de Galicie orientale, région des confins de l'Empire, il fut un journaliste visionnaire (Correspondant au Frankfurter Zeitung de 1923-1932) et un romancier de génie. En 1920, Roth, le correspondant allemand le plus réputé de son époque, arriva à Berlin. Ses articles influencèrent toute une génération d'écrivains, parmi lesquels Thomas Mann. Ces textes, traduits et réunis ici pour la première fois, se font l'écho des violents paroxysmes sociaux et politiques qui menaçaient sans cesse l'existence de cette fragile démocratie qu'était la République de Weimar. Roth s'aventura à Berlin jusqu'au cour de la cité, ce que ne fit aucun autre écrivain allemand de son temps, tenant la chronique de la vie qu'y menaient ses habitants oubliés, les infirmes de guerre, les immigrants juifs, les criminels, la faune qui hantait les bains publics, sans compter tous les cadavres anonymes qui remplissaient les morgues, et dépeignant aussi les aspects plus fantaisistes de la capitale, les jardins publics et l'industrie naissante du spectacle. Un des premiers à comprendre la menace nazie, Roth évoqua un paysage de banqueroute morale et de beauté débauchée, dressant au passage un remarquable portrait de la ville, à un moment critique de son histoire. Quand Hitler prit le pouvoir en Allemagne, il dut quitter son pays et il mourut à Paris, dans la misère. Dans ce recueil d'articles parus dans la presse des années 1920, Roth saisit et résume à lui seul l'Europe de ces temps incertains qui précédèrent le grand effondrement d'un continent et l'annihilation d'une civilisation. Joseph Roth (Brody, 1894-Paris, 1939) est l'auteur d'une ouvre romanesque et journalistique considérable. La Marche de Radetzky, La Crypte des capucins et Le Poids de la grâce lui ont valu une renommée mondiale.

08/2013

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Poches Littérature internation

Impressions et paysages

En 1916-1917, le jeune Lorca participe a à quatre excursions universitaires à travers l'Espagne, sous la direction de Martin Dominguez Berrueta, professeur de littérature et d'art à l'université de Grenade. L'horizon de Lorca s'élargit, il découvre l'unité de l'Espagne dans, sa diversité - la Castille surtout l'impressionne-, rencontre Antonio Machado à Baeza, Unamuno à Salamanque, connaît ses premiers triomphes de pianiste, lorsque le soir, au cours de festivités organisées en l'honneur des étudiants, il joue ses compostions et, naturellement, il note ses impressions de voyage. Rentré à Grenade, le jeune auteur remanie son texte ; il y englobe des évocations andalouses et galiciennes, des variations sur des thèmes divers (jardins, ruines, crépuscules, Etc.) provenant d'écrits antérieurs. Impressions et paysages parait, à compte d'auteur, à Grenade, au début d'avril 1916. A peine remarqué, il tombe vite dans l'oubli. Quelques années plus tard, l'écrivain, devenu plus exigeant, entassera les exemplaires restants et en fera un autodafé. Si ce geste signale que le poète n'aurait pas inclus le livre dans ses oeuvres complètes, Impressions et paysages fournit un document indispensable sur révolution créatrice du jeune Lorca. A mesure qu'il peint avec application et ingénuité les silhouettes, les couleurs et les musiques qui rencontre sur son chemin, il fortifie son pouvoir d'évocation et enrichit son univers poétique. Il s'y définit déjà avec une énorme sensibilité non seulement à la beauté, et à l'art en général, mais aussi aux êtres qui l'entourent, aux animaux q.i souffrent, au mystère de la vie et de la mort. La plupart des thèmes qu'il traitera dans le Livre de poèmes, sa vision esthétique et religieuse du monde, sa morale d'amour et d'épanouissement physique, en un mot sa personnalité d'homme et d'artiste sont déjà déchiffrables dans cette première oeuvre imprimée.

02/2015

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Paris - Ile-de-France

Boulogne-Billancourt. Ville d'art et d'histoire

Ce guide se propose d'accompagner le lecteur à la découverte de l'histoire et du patrimoine de la ville de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) du XIVe au XXIe siècle, avec une attention particulière sur la ville des années 1930. Ce guide se propose d'accompagner le lecteur à la découverte de l'histoire et du patrimoine de la ville de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) du XIVe au XXIe siècle, avec une attention particulière sur la ville des années 1930. Dans cette commune toute en contrastes, la ville ouvrière au sud avec ses blanchisseries, ses studios de cinéma puis de télévision, ses usines automobiles, se juxtapose à la ville résidentielle et artistique au nord. A travers les différents quartiers, les visites s'organisent autour de sept parcours thématiques qui permettent d'admirer tour à tour l'église Notre-Dame des Menus, l'hôtel de ville conçu par Tony Garnier, un exceptionnel patrimoine architectural des années 1930 (écoles, équipements collectifs, ateliers d'artistes, immeubles de rapport ou hôtels particuliers dus à Mallet-Stevens, Le Corbusier, Fischer...), le musée des Années 30, le musée Albert-Kahn avec ses archives et ses fabuleux jardins récemment restaurés, le parc Rothschild (l'une des plus belles réalisations paysagères du XIXe s.) ou les anciennes usines témoins du passé industriel, ainsi que le patrimoine du XXIe siècle (Nouvel, Portzemparc). Les aménagements en cours de l'île Seguin font l'objet d'un chapitre à part, ainsi que ceux du quartier désormais appelé "le trapèze' qui occupe les anciens espaces des usines Renault. 10 auteurs ont collaboré à la rédaction de ce guide : animateur du patrimoine, historiens et historiens de l'art, conservateurs des musées et des bibliothèques. Une visite de Boulogne-Billancourt et de son remarquable patrimoine architectural le long de sept itinéraires commentés. Pour accompagner des promenades réussies, un guide de visite complet et documenté avec des notices concises, des cartes détaillées et des encadrés sur les lieux phares.

09/2022

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Biographies

A la recherche du buste perdu d'Edmond Rostand sculpté par Sarah Bernhardt (et autres représentations du poète)

De Marseille à Paris, en passant par Luchon et Cambo-les-Bains, et même par les Pays-Bas, Thomas Sertillanges vous propose une promenade illustrée au cours de laquelle vous pourrez, Mesdames, faire la révérence devant le poète et, Messieurs, soulever votre chapeau. Edmond Rostand voit se pencher sur son berceau de jeune dramaturge la plus célèbre comédienne du XIXe siècle, Sarah Bernhardt. Elle créé pour lui trois de ses six principales pièces, La Princesse lointaine, La Samaritaine et L'Aiglon. Le "monstre sacré" est aussi à l'origine de la rencontre entre Coquelin, le créateur de Cyrano de Bergerac ; en tournée à l'étranger, elle jouera même le rôle de Roxane. Sarah Bernhardt, on le sait moins, est aussi peintre et sculpteur et, en 1910, elle réalise un buste de son auteur fétiche. Las, ce buste disparaît, après avoir été officiellement présenté dans le théâtre de la grande artiste dix ans plus tard. C'est l'histoire de cette effigie qui est racontée ici, avec l'appui de photos d'époque. Depuis, la figure et le nom d'Edmond Rostand ont été représentés sous différentes formes dans l'espace public. Statues, bustes et médaillons immortalisent le visage du poète ainsi que des personnages de ses oeuvres, Cyrano en tête. Son souvenir, se retrouve aussi au coin de rues, sur des façades d'immeuble, dans des jardins ou musées… L'auteur, passionné par le monde rostandien et spécialiste reconnu, nous propose un itinéraire permettant de découvrir tous ces lieux de mémoire, en les replaçant dans le contexte de l'époque. Thomas Sertillanges est le fondateur du Festival Edmond Rostand et le président des Amis du musée Cyrano de Bergerac. Conférencier et collectionneur, il est l'auteur de la première biographie illustrée, Edmond Rostand, les couleurs du panache. Ce passionné a été nommé chevalier des Arts et Lettres pour ses actions en faveur d'un des plus grands poètes et dramaturge français.

01/2023

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Architecture

D'Architectures N° 311, octobre 2023

Il y en a dans tous les villes et villages de France, des lieux où l'on devrait avoir envie de se promener, des lieux qui devraient être les plus beaux parce que l'on peut y vivre des moments intenses, ou y rester peut-être pour l'éternité... Occupant de vastes superficies, souvent placés en plein milieu urbain, ils sont les parcs ou jardins qui nous manquent tant aujourd'hui. Et pourtant qu'ils sont laids et sinistres nos cimetières, royaume du kitsch funéraire où règnent fleurs en plastique et plaquettes de granit poli venues de Chine. Le concept de nos cimetières, hérités d'un temps où l'on vivait pendant des générations sur la terre de nos ancêtres, est devenu complètement obsolète. Mais personne ne paraît remettre en cause ce monde, sans doute parce qu'on le subit dans l'urgence et le désarroi, parce qu'il est trop tard, parce qu'on préfère ne pas y penser, mais aussi parce qu'il est soumis au lobbying du business funéraire, bien installé. Il n'y a qu'à voyager de Stockholm à Igualada en passant par Modène pour découvrir qu'un cimetière n'est pas forcément sinistre. Chez nous, leur conception ou leur entretien est confié aux services municipaux ou à des géomètres, rarement à des paysagistes ou des architectes. Il existe bien quelques rares et beaux exemples, que vous découvrirez dans ces pages, mais ils ne paraissent pas faire école. Une seule métropole, Montpellier, semble avoir pris la mesure du problème avec une magnifique extension de son cimetière de Grammont, réalisée par l'agence Traverses. Mais cette expérience, pourtant exemplaire, ne semble pas avoir ébranlé les mentalités ; les lieux des morts, qui accueillent près de 600 000 Français par an, posent des questions qui n'intéressent visiblement personne. Oui, pendant encore longtemps la France devrait rester le pire endroit pour les morts ! Emmanuel Caille

10/2023

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Histoire de France

Emile Combes

Au centre de la lutte de la IIIe République contre le pouvoir catholique se dresse la figure indomptable d'Emile Combes. Ce n'est pas lui qui déclara la guerre anticléricale, mais il la conduisit avec une telle vigueur qu'elle passa pour une guerre antireligieuse même s'il ne visait qu'à reconcilier l'Eglise avec la République, réconciliation passant selon lui par une rupture de relations vieilles d'un siècle dans les textes et de mille ans dans les esprits. Cette rupture exigeait un courage politique que ses devanciers n'avaient pas eu. S'il prit le pouvoir à reculons, Combes, lui, l'exerça sans faiblesse. Celui qu'on commençait à appeler le " Petit Père Combes " fut longtemps soit encensé, soit haï, mais sa destinée posthume est plus ambiguë. Les enfants de ses laudacteurs oublièrent son bilan, e ceux de ses adversaires n'oublièrent pas les griefs de leurs pères (sans pour autant, d'ailleurs, souhaiter un retour à un quelconque concordat...) Aussi a-t-on peu travaillé et peu écrit sur Emile Combes. Aussi connaît-on mal ce politique qui inventa l'union de la gauche, qui avait prêché la République sous l'Empire, puis, comme sénateur, combattu les " féodalités " et qui avait conçu pour les " indigènes " d'Algérie un projet d'enseignement primaire digne de Jules Ferry, cet humaniste à la carrière multiforme (séminariste thomiste, critique littéraire et journaliste politique, médecin de campagne et paléontologue), ce croyant qui était passé de la foi en Dieu à la foi au progrès. Travailleur acharné et intègre, dédaigneux des honneurs, vif et tendre, homme aux brefs éclats et à la longue mémoire, aux faiblesses rares, il avait ses jardins secrets. C'était aussi un homme de fer, stoïque devant la lassitude, les deuils et la calomnie. Personnalité originale et complexe, destin hors norme, vie droite et digne, acte politique majeur qui, par-delà des péripéties initiales, fonda la paix religieuse d'aujourd'hui : autant de raisons de découvrir Emile Combes et réviser à la hausse son imortance historique.

02/1995