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Victor Modeste

Extraits

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Economie

Dynamiques des sociétés civiles en économie ouverte. Etudes de cas et perspectives (Afrique de l'Ouest, Europe, Maghreb)

Face au désengagement des Etats provoqué par les difficultés financières mais aussi par leur échec à prendre en compte les besoins des populations, la société civile a émergé et s'est développée, tant au Nord qu'au Sud. Profitant d'une liberté d'association récemment acquise, à l'exemple du Cameroun et des pays du Maghreb, toute une série d'organisations ont agi à des degrés divers sur le cours des politiques économiques et sociales. C'est le tableau de ces interventions que présente cet ouvrage avec des enquêtes menées au Maroc, au Cameroun, au Mali et plus largement au Sahel, ainsi qu'en France. L'état des lieux frappe par sa diversité. Il montre les impacts de la société civile dans des domaines aussi divers que la santé, le mouvement paysan, la gestion des forêts, l'insertion sociale et le commerce équitable. Deux conclusions en ressortent. L'ouverture pratiquée dans les années 1990 ne connaîtra pas de retour en arrière. Le droit de regard et de participation acquis par de nombreuses organisations dans la vie économique et sociale, au Nord comme au Sud, ne pourra être supprimé. Il s'exerce aujourd'hui principalement dans le cadre des frontières nationales en attendant la constitution d'une société civile mondiale. Son renforcement dans les domaines de l'environnement et des droits fondamentaux des personnes demeure un grand défi pour le XXIe siècle. Les auteurs traitent également de l'équilibre nécessaire entre les pouvoirs publics et la société civile. Les associations ont besoin de prouver leur légitimité et de rendre des comptes à leurs mandants. Grâce à la croissance qu'elles ont connue dans les années 1990, elles se sont fortement professionnalisées. Elles ont besoin d'un cadre juridique clair et d'un soutien public pour jouer leur rôle dans leurs rapports avec l'économie de marché. Si la société civile a besoin d'un Etat modeste qui lui fasse de la place, elle a aussi besoin d'un Etat solide qui garantisse les droits des associations face aux acteurs du secteur privé.

12/2015

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Sociologie

Le temps est au jeu de dupes. Ne pas se prendre au jeu et ne pas s'y faire prendre ! Suivi de Le temps du savoir maître ?

Le siècle dernier nous avait offert deux grandes guerres fratricides et meurtrières. Les survivants ont-ils échappé aux illusions nationalistes, fascistes, collectivistes et coloniales ? L'esprit humain nous réserve de nouvelles surprises. Un ordre nouveau se dessine. Un pour cent de la population du globe cumule de plein droit quatre-vingt-dix pour cent des richesses. Les jeux financiers, monétaires et politiques servent inconditionnellement cette oligarchie de "gagnants". Peu d'entre eux ont le panache et le rayonnement des grands leaders de jadis. Nul ne tranche le noeud gordien ou ne franchit le Rubicon. Nul ne brille par l'intelligence, la culture ou la générosité des idées. L'esprit ne sert pas la cote boursière. Une foule de petits commis besogneux fait compétition jalouse de compétences, de profils et de carrières pour servir ces maîtres occultes. La caste dominante est prédatrice comme ces bandes de chiens errants devenus pires que les meutes de loups. Nantie ou élue elle pratique "l'omerta" à la manière des groupes mafieux. Orwell écrivit : "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire". On ne manque ni de pain ni de jeux, mais chacun demeure insatisfait dans l'attente de reconnaissance, de mythe donnant racine et de confiance en la fidélité des liens. Certes les "réseaux sociaux" entretiennent à leur façon rudimentaire l'illusion de partages. Freud et Valéry prédisaient le déclin de l'esprit. Simuler la sagesse même dans sa caricature, c'est aussi faire de la philosophie, énonçait Diogène. Nous voici cyniques avec lui dans ce monde de chiens face à l'aliénation du paraître d'aujourd'hui et ses violences sournoises. Pascal affirmait que la foi faisant sens (quelle qu'elle soit...) se cultive intimement. Cela demande suffisamment de laïcité, d'autonomie, de responsabilité, de courage et de liberté de pensée. Nulle école n'a l'audace suffisante et le savoir assez modeste pour aller à cette exemplarité.

07/2015

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Théâtre

Les libérés ; Le combat avec l'ange

Theodor Tagger, dit Ferdinand Bruckner (Vienne 1891 - Berlin 1958) est un dramaturge, représentant fameux de la Nouvelle Objectivité, qui mêle la force du cinéma naissant à celle du théâtre moderne et de la psychanalyse. La Maison Antoine-Vitez et les éditions Théâtrales ont entrepris de faire redécouvrir l'actualité de son théâtre en publiant dix de ses pièces. Ferdinand Bruckner dépeint avec brio l'individu au coeur de l'Histoire, dans une Europe plongée dans une crise morale, économique et politique, qui fait écho à notre situation contemporaine. Dans Les Libérés, Bruckner creuse une question ancrée dans l'immédiat après-guerre et qui entre en résonance avec les conflits civilisationnels actuels : celle de la responsabilité du pouvoir étranger face aux populations qu'il a libérées. Quelle justice appliquer dans un pays encore traumatisé par le joug fasciste ? Poursuivre les anciens collaborateurs au risque de générer des troubles mettant en péril la démocratie naissante, ou fermer les yeux au mépris de l'équité ? Bruckner décrit avec une grande acuité le malaise qui règne au sein d'une armée libératrice qui devrait se retirer pour laisser le peuple libéré reprendre ses droits, mais qui peut difficilement hâter ce mouvement pour cause de sécurité publique à assumer. Le Combat avec l'ange est une pièce du "tragique actuel" : c'est l'acmé du pouvoir financier d'une ancienne saltimbanque devenue une riche veuve à la tête d'un empire financier qu'elle cherche, en jouant avec la Bourse, à étendre encore au mépris de ses ouvriers et de l'éthique. Dans cette entreprise, elle peut compter sur l'un de ses beaux-fils dénué de tout scrupule, quand le cadet ne veut pas, lui, entrer dans ces affaires amorales et cherche une existence modeste, mais droite : quel chemin de vie emprunter à l'époque de la reconstruction après la Catastrophe ? Celui de la rédemption par l'humilité ou de l'enrichissement aveugle ? C'est l'histoire très humaine d'une chute mystique et morale.

03/2015

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Littérature anglo-saxonne

Belles de nuit

Les Belles de nuit fut interdit pour sa supposée obscénité et étrillé par la critique. Il s'agit donc aujourd'hui de réparer une injustice et de saluer la lucidité de Jim Tully, l'ancien trimardeur qui préférait l'école de la vie aux leçons de morale. Leora Blair, une ravissante jeune fi lle de l'Ohio, issue d'une famille modeste, décide de se prostituer pour fuir son milieu et s'élever au-dessus de sa condition. Elle est engagée à Chicago par Madame Rosenbloom, la propriétaire d'une maison close, dont les clients sont des hommes politiques, des magistrats, toutes sortes de notables et de grands voyous... A leur contact et à celui des autres filles, Leora ouvre les yeux sur le monde corrompu dans lequel elle vit. Comme souvent chez Tully, le récit prend la forme d'une mosaïque d'histoires, ce qui nous permet de suivre aussi le parcours de Madame Rosenbloom, de son protecteur haut placé et de quelques " fi lles de la maison ". Dans ce roman, Tully s'intéresse moins aux activités sexuelles des prostituées qu'à leurs trajectoires personnelles. Il leur donne la parole comme peu d'écrivains avaient osé le faire avant lui. Raconter une histoire dans laquelle des femmes - ni anges, ni démons - s'affranchissent par la prostitution, c'était évidemment briser un tabou dans l'Amérique puritaine des années 1930. Belles de nuit fut interdit pour sa supposée obscénité et étrillé par la critique. Il s'agit donc aujourd'hui de réparer une injustice et de saluer la lucidité de Jim Tully, l'ancien trimardeur qui préférait l'école de la vie aux leçons de morale. Tully se mettait à hauteur des parias, des exclus, des exploités, des marginaux, des inadaptés, des victimes de la société. Il ne prêchait pas, ne militait pas, mais n'avait pas son pareil pour les écouter et restituer leurs histoires dans leur rude et naïve simplicité.

03/2023

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Déportation

La petite fille du passage Ronce

"Promets-moi de dire au monde ce que des hommes ont été capables de faire à d'autres " . Telle a été l'espérance formulée par Fanny quelques heures avant son assassinat dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau. Aujourd'hui, sa jeune soeur Esther tient sa promesse. Dans les années 1930, sa famille fuyant l'antisémitisme polonais, migre vers la France et s'installe passage Ronce, quartier de Belleville. C'est là qu'Esther grandit avec ses cinq frères et sa soeur, dans ce quartier populaire, avec ses marchés, ses rues poussiéreuses, ses échoppes de cordonniers et de tailleurs. Une existence modeste mais heureuse qui bascule en mai 1940. Il y a d'abord l'arrestation de son frère Marcel puis celle de Samuel, envoyé à Drancy. La rafle du Vel d'Hiv les 16 et 17 juillet 1942 est un coup de hache. Esther ne reverra jamais ses parents. Elle se réfugie chez une gardienne, réussit à gagner la zone libre, revient à Paris où elle est finalement arrêtée lors d'un contrôle d'identité puis internée au camp de Drancy. Birkenau : Esther est rasée, tatouée, on lui assigne une baraque, un kommando. L'enfer commence : le travail forcé, le froid, la promiscuité, les coups, la maladie, la faim. Et la mort, partout. Soixante-quinze ans après la libération des camps, Esther continue de faire vivre la mémoire des siens et d'honorer la promesse faite à sa soeur. La Petite fille du passage ronce est ce récit, mais aussi un projet historique et littéraire différent. Avec la complicité d'Isabelle Ernot, il s'ouvre comme un diptyque : le témoignage est suivi par un dialogue avec les disparus, par des lettres, à sa soeur Fanny et à sa mère Gela, ou encore lors d'une déambulation sur son chemin d'écolière entre Ménilmontant et Belleville. Le récit revient sans cesse vers ce passage Ronce, disparu, qui n'existe plus qu'ici : en cette stèle de mots, vivace et émouvante.

04/2021

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Acteurs

Al Pacino. Le grand jeu

Al Pacino - Le grand jeu Al Pacino, c'est d'abord une intensité, une présence unique, un magnétisme hors du commun qui capte toute l'attention du spectateur. A l'écran, cette "chimie" particulière se révèle à l'orée des années 70, avec le succès planétaire du Parrain (Coppola), elle occupe depuis une place de choix dans nos imaginaires. Le grand jeu car Al Pacino au fil de ses rôles a amené l'art de l'acteur à des sommets inégalés. En 7 chapitres, le livre retrace la trajectoire hors-norme de cet enfant new-yorkais, issu d'une famille italo-américaine modeste vivant dans le quartier du South Bronx, qui soulèvera en 1993 l'oscar du meilleur acteur. Au fil des pages, il est proposé au lecteur d'entrer dans les coulisses souvent surprenantes des films qui ont forgé son mythe - la trilogie du Parrain, Scarface, l'Impasse, Heat, entre autres - mais aussi de lui faire découvrir des aspects moins connus de sa carrière - son parcours théâtral, sa traversée du désert dans les années 80, ses films auto-produits en tant que réalisateur. Des événements privés sont également abordés - une série d'épreuves dans sa jeunesse, une célébrité mal acceptée, son refuge dans l'alcool, son rapport à la paternité - pouvant éclairer sa personnalité. Publiée en 1999, la biographie française de Ludovic Girard a connu un vif succès en librairie. Cette nouvelle édition comprend un texte enrichi de plus de 250000 signes et un cahier photos réactualisé, intégrant notamment ses deux collaborations avec Martin Scorsese et Quentin Tarantino. Ouvrage de référence en France, Al Pacino, Le grand jeu propose un portrait sensible et précis de l'acteur, depuis ses premiers pas à New-York jusqu'à son statut d'égérie d'Yves Saint-Laurent en 2022. Al Pacino, Le grand jeu sera publié en octobre 2022, à l'occasion du 50ème anniversaire de la sortie du Parrain.

05/2024

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Ecrits sur l'art

Hitler et les neuf muses

A la mi-janvier 1933, Alfred Barr s'installe avec son épouse Margaret dans une modeste petite pension de Stuttgart, en Allemagne. Il vient d'avoir trente et un ans et depuis moins de trois ans il est le premier directeur du jeune Museum of Modern Art de New York. De santé fragile, il est en congé sabbatique. Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler a été nommé chancelier. C'est donc aux premières loges d'une assez grande ville de province allemande que Barr va assister à la prise du pouvoir par les nazis. Et c'est en tant que connaisseur avisé du monde de l'art contemporain allemand que le jeune directeur du MoMA, atterré, observe pendant près de quatre mois une mise au pas immédiate et brutale et les débuts de la campagne systématique contre l'Entartete Kunst, l'art dégénéré. Quittant l'Allemagne fin mai, Barr rédige quatre articles qu'il propose à plusieurs revues américaines qui les refusent. Il ne paraîtront qu'en 1945 dans un magazine. Barr en restera profondément blessé. Il confie en 1945, qu'il avait écrit ces articles dans un état de rage, mais usant d'un style délibérément froid et factuel ; malheureusement il n'avait rencontré qu'indifférence. Alfred Barr ne se contenta pas d'écrire. Dès le mois de juin 1933, il s'employa à aider à fuir des historiens, directeurs de musées et artistes allemands menacés. Le lecteur pourra être frappé de l'étendue des connaissances de Barr, dans les domaines du cinéma, de la peinture, de l'architecture, de la sculpture. Sa conception du MoMA n'était pas celle d'un musée simplement consacré à la peinture et à la sculpture ; il n'eut de cesse d'y créer, souvent avec de multiples difficultés, un département de photographie, un d'architecture, un autre de cinéma, un autre d'arts appliqués. C'est ce vaste spectre d'intérêts que l'on découvre dans son récit de la conquête du pouvoir culturel par les nazis à Stuttgart en 1933.

03/2023

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Littérature anglo-saxonne

La tempête que nous avons déchaînée

Couvrant des années de douleur et de triomphe, racontées du point de vue de quatre personnages inoubliables, La Tempête que nous avons déchaînée est une saga éblouissante sur les horreurs de la guerre, la difficulté des relations entre les colonisés et leurs oppresseurs, et l'ambiguïté des notions de bien et de mal lorsque la survie est en jeu. Malaisie, 1945. La famille de Cecily Alcantara court un terrible danger : son fils de quinze ans, Abel, a disparu, et sa fille cadette, Jasmin, doit s'enfermer chaque jour au sous-sol pour échapper au sort des jeunes filles de son âge, contraintes d'offrir du "réconfort" aux hommes de l'armée japonaise. Quant à sa fille aînée, Jujube, qui travaille dans une maison de thé fréquentée par des soldats japonais, elle nourrit une colère de plus en plus difficile à cacher. Cecily sait deux choses : tout est sa faute, et sa famille ne doit jamais apprendre la vérité. Dix ans auparavant, Cecily aspirait à être plus que la femme au foyer d'un bureaucrate modeste dans la Malaisie colonisée par les Britanniques. Une rencontre fortuite avec le charismatique général Fuijwara l'a entraînée dans une vie d'espionnage, à poursuivre ses rêves d'une "Asie pour les Asiatiques" . Une décennie plus tard, alors que la guerre atteint son apogée, ses actions l'ont rattrapée. Sa famille est au bord de la destruction, et elle est prête à tout pour la sauver. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Sarah Tardy A propos de l'autrice Vanessa Chan est née et a grandi en Malaisie. Ses nouvelles ont été publiées dans diverses revues, et elle a reçu la bourse Stanley Elkin 2021 à la Conférence des écrivains Sewanee. La Tempête que nous avons déchaînée est son premier roman. Vendu aux enchères dans treize pays en moins d'une semaine, il sera finalement traduit dans une vingtaine de langues.

04/2024

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Poésie

Tes pieds je les touche dans l'ombre. Edition bilingue français-espagnol

Exhumés des archives de la Fondation Pablo Neruda à Santiago, vingt et un poèmes inédits du prix Nobel chilien font résonner, par-delà le tombeau, cette voix familière à la portée universelle. Quarante ans après sa mort, Pablo Neruda demeure l'une des voix les plus populaires du continent latino-américain et incarne, aux yeux de chacun, une figure immuable de la poésie de combat. Ecrits entre 1956 et 1973, période de maturité du poète, et contemporains de La Centaine d'amour et du Mémorial de l'île noire, les poèmes de ce recueil se présentent de façon modeste, comme des fragments, souvent griffonnés à l'encre verte sur des brochures, des menus, des prospectus (reproduits en fin de recueil dans un carnet de fac-similés de trente pages en couleurs). Les motifs que développe ici Neruda sont ceux qui composent son oeuvre depuis Résidence sur la terre : l'amour pour les femmes (" De pain, de feu, de sang et de vin / est le terrestre amour qui nous embrase ") ; le voyage (" J'ai roulé sous les sabots, les chevaux / sont passés sur moi comme les cyclones ") ; le pays natal livré aux séismes (" Je dis bonjour au ciel / Plus de terre. Elle s'est détachée / hier et cette nuit du navire. / Derrière est resté le Chili "), à l'incertitude politique (" Cordillères / enneigées, / Andes / blanches / parois de ma patrie, / que de silence / tout autour de la volonté, des luttes / de mon peuple. ") ; la poésie (" je dois écrire des lignes / que je ne lis pas, / je dois chanter pour quelqu'un/ que je ne connaîtrai / même pas un jour ") ; les forces telluriques et enfin la nature, toujours féconde et luxuriante (" Alors traversant l'incitation de ta cime son éclair parcourt / sables, coroles, volcans, jasmins, déserts, racines / et porte ton essence aux oeufs de la forêt, à la rose furieuse / des hannetons. ") Les lecteurs, nombreux, de Pablo Neruda ne seront pas déçus par cette dernière moisson de poèmes. Ils sauront y lire cette foi étonnante dans l'amour humain.

03/2022

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Décoration

DeVOL Kitchens

Voici un magnifique livre pour concevoir et styliser la pièce la plus utilisée et la plus importante de la maison : la cuisine. Présentant la philosophie et les principes fondamentaux des valeurs emblématiques de deVOL, ses principes de conception et ses cuisine désormais largement reconnu, ce livre s'adresse à tous ceux qui accordent de l'importance au design et à la beauté du style et de l'artisanat, à ceux qui cherchent l'inspiration pour leur propre projet de cuisine et à tous ceux qui ont découvert la série télévisée For The Love of Kitchens de deVOL. Qu'il s'agisse d'une reconstruction totale ou de la rénovation plus modeste d'un évier ou d'un placard, ce livre vous incitera à concevoir et à styliser l'espace disponible pour créer une cuisine unique et élégante, quel que soit votre budget. Il vous encouragera à vous débarrasser des règles conventionnelles, à dessiner vos propres plans et à incorporer des meubles encastrés et existants, ainsi que des objets trouvés, pour créer une pièce unique et magnifique qui répondra parfaitement à vos besoins. Il vous inspirera pour réorganiser ou rehausser une cuisine actuelle à l'aide de couleurs, d'une simple armature en laiton, d'un placard décoré, d'un nouveau luminaire ou d'un nouveau meuble, afin d'obtenir sans effort un style plus glamour ou plus simple. Rédigé par Paul O'Leary, fondateur de deVOL, Helen Parker et Robin McLellan, directeur de la création, il est illustré par de superbes photographies des cuisines et de meubles uniques que deVOL a conçus et fabriqués au cours des 34 dernières années, notamment les cuisines The Real Shaker, The Classic English, The Sebastian Cox et The Haberdasher's Kitchens. L'ouvrage est accompagné des histoires des designers et des fabricants de bois, de céramique et de métal, ainsi que d'un guide de style et de décoration rédigé par Helen Parker, la directrice créative de deVol. Une source d'inspiration !

11/2023

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Droit

Les langues régionales et la construction de l'Etat en Europe. Actes du colloque organisé les 7 et 8 juin 2018 par l'IRDEIC-Centre d'excellence Jean Monnet

La problématique des langues régionales est d'autant plus délicate à saisir au sein d'une République dont le récit peut notamment se faire par le prisme jacobin. A l'heure d'une éventuelle révision constitutionnelle qui devrait permettre à la notion de différenciation de pénétrer le texte suprême, il est pertinent de s'interroger sur les éléments qui font, précisément, de la diversité une richesse républicaine et non un élément à combattre. La question du traitement des langues régionales, au coeur d'un colloque qui s'est tenu en juin 2018 à l'Université Toulouse Capitole et dont les actes sont réunis dans le présent ouvrage, est de ceux-ci. Comment, en Europe, les Etats considèrent-ils les langues régionales qui coexistent avec leurs langues nationales officielles ? Comment établir la frontière entre l'épanouissement et la sauvegarde ? Comment sauver une langue qui se meurt ? Par la permission ou la contrainte ? Dans la création de programmes scolaires bilingues ou la co-officialité ? Quels sont les modèles de reconnaissance possibles ? Dans quelle mesure ces revendications linguistiques pèsent-elles dans la rhétorique partisane ? Est-ce la question de la langue qui cristallise le plus les revendications dites identitaires, met le feu aux poudres des canons autonomistes et indépendantistes ? Existe-t-il, en Europe, une problématique commune de ce lien entre langues régionales et pouvoir étatique ou des multitudes si complexes qu'elles empêchent la comparaison rigoureuse ? Autant de questions que plusieurs auteurs venant d'horizons géographiques et disciplinaires différents ont souhaité soulever dans cet ouvrage. Avec les contributions de Hubert Alcaraz, Itziar Alkorta Idiakez, Jordan Arlettaz, Patxi Baztarrika Galparsoro, Joxerramon Bengoetiea, Véronique Berthe, Philippe Blacher, Romain Colonna, Alain Di Meglio, Olivier Dubos, Eugène F-X. Gherardi, Jean-Eric Gicquel, Victor Guset, Christian Lagarde, Philippe Martel, Lluis Medir, Paolo Passaglia.

12/2019

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Sciences politiques

Beyrouth, l'enfer des espions

Le Liban a été de tous temps une plaque tournante des services de renseignement des puissances étrangères. Nombre d'attentats à la bombe, d'enlèvements, d'assassinats ne sont en réalité qu'une des facettes de la " guerre des services ". Pendant la guerre froide, Beyrouth, où les agents de la CIA sont omniprésents, est la plate-forme du KGB pour ses opérations d'espionnage contre Israël. De leur côté, les commandos du Mossad livrent aux services de renseignement palestiniens une guerre sans merci, tandis que les Moukhabarat - les services secrets syriens - cherchent à mettre le pays sous le contrôle de Damas. Dans les années 1980, les ayatollahs iraniens, en lutte contre Israël, installent à leur tour leurs Pasdaran dans les régions chiites de Beyrouth avec le soutien des agents syriens. Mais ce livre dévoile surtout le rôle de la France du général de Gaulle et de ses successeurs. Barbouzes, spécialistes de l'action clandestine, anciens de la guerre d'Algérie sont envoyés dans la tourmente libanaise sous le couvert du SAC (Service d'action civique). Soucieuse de voir le Liban conserver son autonomie, l'intégrité de ses frontières et craignant un exode massif de la population chrétienne, semblable à celui des pieds-noirs d'Algérie, la France joue un rôle d'intermédiaire capital entre les phalangistes chrétiens, les Libanais musulmans et les fedayins palestiniens. Jean-René Belliard, aujourd'hui consultant, a effectué de nombreux et longs séjours au Liban et notamment pendant les heures les plus dramatiques de la guerre. Il a recueilli le témoignage de Victor, un barbouze français, lié aux chefs militaires des dyérentes factions chrétiennes et en contact avec les Druzes, les chiites modérés et de nombreux Palestiniens. Une double expérience qui fait de ce document un témoignage unique et irremplaçable pour ceux qui veulent comprendre les conflits du Moyen-Orient.

02/2010

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Sciences politiques

Louise Michel, la passion

Louise Michel, née en 1830, était la fille naturelle d'une servante et d'un châtelain. Très vite elle est révoltée par l'exploitation des ouvriers et par la situation faite aux femmes. " Esclave est le prolétaire, esclave entre tous est la femme du prolétaire$ ", écrira-t-elle plus tard. Bientôt, elle va essayer de contribuer à l'émancipation des femmes. D'abord en devenant institutrice " libre " (c'est-à-dire ayant refusé de prêter serment à Napoléon III). Elle s'occupe ainsi de 200 fillettes aux Batignoles. C'est à cette époque qu'elle se lie avec les milieux révolutionnaires. Puis vient la guerre de 1870, le siège de Paris par les troupes prussiennes et la capitulation. Elle participe au soulèvement du peuple de Paris qui proclame la Commune et se lance dans l'action. Volontaire comme infirmière, elle revêt l'uniforme de la garde nationale et se bat pour défendre Paris insurgé. Lors de la semaine sanglante pendant laquelle les versaillais ont massacré des milliers de communards, elle est arrêtée. Devant les juges du Tribunal militaire, au lieu de chercher à minimiser son rôle, elle revendique fièrement sa participation à la Commune. C'est à l'issue de ce procès que son ami Victor Hugo va lui dédier son poème " Viro major ". Condamnée à la déportation vers la Nouvelle-Calédonie, malgré des conditions de détention pénibles, elle s'intéresse à la faune et à la flore, ainsi qu'à la condition des Kanaks et organise une école pour leurs enfants. En 1880, suite à l'amnistie des communards, elle rentre à Paris où elle reçoit un accueil triomphal. Militante infatigable, elle multiplie les conférences, les meetings, les appels à la révolution. A sa mort, en 1905, 120 000 personnes vont suivre son cercueil de la gare de Lyon au cimetière de Levallois-Perret.

02/2016

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Romans de terroir

Rougé le braconnier

A une époque où le monde rural vit dans la pauvreté, Louis Rougé essaye tant bien que mal de nourrir sa famille avec les quelques sous qu'il gagne en se louant comme journalier dans les fermes. Pour améliorer le quotidien, il s'adonne au braconnage, pourtant interdit. Découvert une première fois en action de chasse par le gendarme Javelle, il écope de six jours de prison et d'une amende. Deux ans plus tard, le 9 juillet 1854, le même Javelle le surprend en possession d'un lapin qu'il vient de tuer. En proie à une minute de basse vengeance et de rage mal contenue, se sentant humilié et sans reproche, Rougé commet l'irréparable. Alors que l'alerte est donnée, il fuit dans la forêt, un lieu qu'il connaît parfaitement. La victime, donnée dans un premier temps comme "blessée à mort", reprend très vite ses fonctions. Mais Rougé, lui, devient un "criminel" traqué par toutes les brigades de la région. Pendant trente mois, dans un pays difficile, couvert et entouré de bois, il échappera à toutes les embuscades, se jouera de tous les gendarmes et les soldats grâce au soutien de la population mais surtout à la complicité d'une poignée d'amis indéfectibles. Seule la trahison abattra cet homme indomptable. Cette fascinante et palpitante affaire défraya la chronique au milieu du XIXe siècle. Elle inspira de nombreuses plumes, dont celle de Victor Hugo. En 1929, René Métayer fut le premier auteur à raconter la véritable histoire de Rougé le Braconnier. Ce drame déchirant nous fait pénétrer dans la vraie nature, celle rythmée par le souffle des saisons, celle qui sait embaumer les bocages et trille dans les haies avec les oiseaux.

04/2014

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Littérature française

Ecoute la pluie

« Puis le ronflement sourd de la rame qui s’approchait à grande vitesse a provoqué un frémissement parmi les rares voyageurs. Le vieil homme s’est tourné vers moi avec toujours ce sourire limpide, j’ai cru qu’il allait me demander quelque chose, mais il a sauté sur les rails comme un enfant qui enjambe un buisson, avec la même légèreté. » Avant que le vieil homme ne se jette sur la voie en lui adressant son dernier sourire, la narratrice partait rejoindre l’homme qu’elle aime à l’hôtel des Embruns. Le choc a fait tout basculer. Plutôt que d’aller à la gare, elle s’enfonce dans les rues de Paris pour une longue errance nocturne sous l’orage. Revenue chez elle au petit matin, toujours incapable d’expliquer à son amant pourquoi elle n’était pas au rendez-vous, elle murmure à son intention le récit de sa nuit blanche. Lui, le photographe pour qui les mots ne sont jamais à la hauteur, sera-t-il capable de comprendre l’énigmatique message qu’elle finit par lui laisser : « Écoute la pluie » ? Avec ce roman dense et bouleversant, Michèle Lesbre poursuit une œuvre lumineuse qu’éclaire le sentiment du désir et de l’urgence de vivre. Ce douzième livre a été inspiré à Michèle Lesbre par le « petit monsieur de la station Gambetta » à qui est dédié Le Canapé rouge (Sabine Wespieser éditeur, 2007). En même temps que ce nouveau roman, reparaît un récit publié pour la première fois en 2001, hommage à un autre disparu, Victor Dojlida, une vie dans l’ombre. L’essentiel de l’œuvre de Michèle Lesbre, qui vit à Paris, est réuni dans le catalogue de Sabine Wespieser éditeur.

02/2013

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Histoire internationale

Marie Tudor. La souffrance du pouvoir

En Angleterre, ses ennemis ne transmirent que le souvenir des centaines de protestants suppliciés brûlés vifs pour leur foi. Ils déplorèrent que durant ces années 1550, l’Angleterre fut en pleine déconfiture politique, appauvrie spirituellement, archaïque en matière économique, et affaiblie intellectuellement. L’héritage de Marie Tudor fut tout autant écorné en France. Joachim du Bellay parle de cette « furie et cruelle mégère », Voltaire a dit d’elle qu’elle « laissa une mémoire odieuse dans l’esprit de quiconque n’a pas l’âme d’un persécuteur », quant à Victor Hugo, il la décrivait ainsi : « c’était une jalouse reine, une vraie fille d’Henry VIII, et dont l’alcôve, comme celle de son père, s’ouvrait de plain-pied sur l’échafaud ». Jules Michelet paracheva l’assassinat historique. Cette légende forgée par des contempteurs de tous ordres est tenace et Isabelle Fernandez admet qu’une partie du bilan de Marie Tudor ne peut jouer qu’en sa défaveur : la restauration de l’autorité papale, l’alliance avec l’Espagne, les bûchers qui tentèrent de ramener le pays par la force dans le giron catholique, une infécondité tragique et la prise de Calais par les Français en 1558 permirent de stigmatiser ce règne trop souvent opposé au faste et à l’éclat élisabéthains. Isabelle Fernandez se garde d’opposer les deux soeurs jadis ennemies et sans tomber dans l’excès inverse qui conduirait à la porter aux nues, elle prend le parti de rappeler les aspects qui, dans cette reine malaimée car méconnue, font d’elle une figure d’exception dans l’histoire anglaise à plus d’un titre. Car qu’on le veuille ou non, Marie Tudor est aussi Marie Ière, la première femme à ceindre la couronne d’Angleterre.

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Policiers

Le dernier lapon

Kautokeino, Laponie centrale, 10 janvier. Nuit polaire, froid glacial. Demain le soleil, disparu depuis 40 jours, va renaître. Demain entre 11h14 et 11h41, Klemet va redevenir un homme, avec une ombre. Demain le centre culturel va exposer un tambour de chaman légué par un compagnon de Paul-Émile Victor. Mais dans la nuit, le tambour est volé. Les soupçons iront des fondamentalistes protestants aux indépendantistes sami. La mort d'un éleveur de rennes n'arrange rien à l'affaire. La Laponie, si tranquille en apparence, va se révéler terre de conflits, de colères et de mystères. Klemet, le Lapon, et sa jeune coéquipière Nina, enquêteurs de la police des rennes, se lancent dans une enquête longue et déroutante. Mais à Kautokeino, on n'aime guère les vagues. Ils sont renvoyés à leurs patrouilles en motoneige à travers la toundra, et à la pacification des éternelles querelles entre éleveurs de rennes. Les mystères du 72e tambour vont les rattraper. Pourquoi en 1939 l'un des guides sami a-t-il confié à l'expédition française ce tambour, de quel message était-il porteur ? Que racontent les joïks traditionnels que chante le vieil oncle de Klemet ? Que vient faire en ville ce Français qui aime trop les très jeunes filles et qui a l'air de si bien connaître la géologie de la région ? À qui s'adressent les prières de la pieuse Berit ? Que cache la beauté sauvage d'Aslak, qui vit en marge du monde moderne avec sa femme à moitié folle ? Dans un paysage incroyable, des personnages attachants et forts nous plongent aux limites de l'hypermodernité et de la tradition d'un peuple luttant pour sa survie culturelle. Un thriller magnifique et prenant, écrit par un auteur au style direct et vigoureux, qui connaît bien la région dont il parle.

09/2012

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Sciences politiques

Le Tunnel. L'histoire vraie d'une évasion de prison

Le 9 juillet 1990, Víctor Polay Campos et 47 membres du Mouvement révolutionnaire Túpac ­Amaru s'évadaient d'une prison de haute sécurité par un tunnel long de plus de 300 mètres. Ce tunnel, creusé depuis l'extérieur de la prison, va mobiliser des dizaines de "taupes" qui dans le plus grand secret vont vivre dans les entrailles de la terre pendant des mois et des mois. Peu après l'évasion, le MRTA va faire appel au journaliste et écrivain péruvien Guillermo Thorndike pour raconter cette histoire. Journaliste respecté, auteur de récits historiques sur les mouvements révolutionnaires au Pérou, d'enquêtes, écrivain au style très affirmé, l'auteur va livrer un récit puissant de cette aventure. A la fois roman vrai de la préparation minutieuse de cette évasion, des efforts hors du commun nécessaires à son aboutissement, mais aussi évocation puissante du Pérou de ces années de conflit et de guérilla, de tortures et de prison, Le Tunnel s'inscrit dans la tradition de la "crónica" latino-américaine mais aussi dans celle, plus large de la non-fiction littéraire et du nouveau journalisme. Genre consacré dans les pays anglo-saxons, avec de grands noms comme ceux de Truman Capote, Gay Talese ou encore Tom Wolfe, mais aussi dans toute l'Amérique latine, il commence à s'installer dans le paysage littéraire français. Des maquis de guérilla aux contreforts andins, en passant par les rues de Lima et les murs de la prison de Canto Grande, Le Tunnel exprime sa fidélité à la réalité. Le récit rend hommage à ces hommes et ces femmes en invitant à une exploration littéraire teintée de réalisme magique de cette histoire de terre, de larmes, de sang, mais aussi d'espoir, de courage et d'amour.

01/2021

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Littérature étrangère

Une ville, une oeuvre. Anthologie de nouvelles sur les villes du Maroc

L'objectif de cette entreprise est de susciter, sous forme d'objets de fiction, des regards croisés ou contrastés sur quelques villes marocaines, au choix des auteurs, en termes de sensibilités, de représentations ou d'altérités. Plusieurs villes marocaines demeurent, en effet, mythiques non seulement pour bon nombre de Marocains, mais également pour des étrangers qui ont eu ou qui ont toujours, un contact de proximité avec ces villes. Depuis le début du siècle dernier, des villes comme Casablanca, Tanger, Fès, Marrakech et d'autres n'ont cessé d'inspirer architectes, urbanistes, cinéastes, artistes et créateurs en tous genres. C'est ainsi qu'elles ont été l'objet d'amour, d'attention et d'intérêt de la part de ceux qui ont nourri au plus profond d'eux-mêmes une passion sincère pour elles. Il n'est donc pas étonnant que ces villes deviennent également une source d'inspiration littéraire dans l'une des formes majeures de la littérature moderne qu'est la nouvelle, un mode d'expression littéraire d'une grande densité narrative. C'est donc dans ce genre littéraire que les auteurs de ce volume nous racontent leur ville, leur vie ou celle de leurs personnages. Victor Hugo, dans La Légende des siècles, rappelle à juste titre que " Une ville finit par être une personne ". Ainsi, cette anthologie vise-t-elle à enrichir le patrimoine littéraire marocain en soulignant les liens entre les auteurs et leurs lieux de référence ou d'inspiration. Les auteurs de ce volume, tous résidents au Maroc, sans être tous des Marocains, tirent ainsi avec bonheur leur matière littéraire de la fraîche réalité quotidienne de leurs villes. Ils portent sur elles un regard parfois nostalgique, parfois critique, parfois même un brin militant... Les approches sont diverses, mais toutes sont sous-tendues par une affection certaine.

02/2009

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Histoire internationale

Journal de Russie. 1928-1929

"Comment l'officier courageux, deux fois blessé au front, détaché dès 1916 à la Mission militaire en Russie, comment l'ancien major de l'Ecole normale supérieure, agrégé de lettres, l'intellectuel catholique qui rêvait d'unir les Eglises, a-t-il pu adhérer au bolchevisme et, bien pis, le servir ?" C'est là tout le mystère de Pierre Pascal (1890-1983), que Jacques Catteau soulève dans sa préface. En 1918, l'"entrée en communisme" de Pascal provoque un scandale en France ; puis on l'oublie, jusqu'à son retour à Paris en 1933. Homme discret, rebelle à toute discipline politique, Pascal devient traducteur et professeur à la Sorbonne. Il refuse de partager publiquement son expérience de l'URSS, et ce n'est qu'en 1975 que paraît le premier des cinq volumes de son journal de Russie, qui a pris la dimension d'un ouvrage culte pour tous les passionnés d'histoire russe. Le journal de Russie 1928-1929 est la transcription des cinq carnets noirs inédits qui constituent le dernier témoignage de Pierre Pascal. Beau-frère de Victor Serge, ami de Boris Souvarine, l'auteur appartient à la génération de révolutionnaires trahie par le stalinisme. Au fil des pages, il révèle les rouages de l'Internationale communiste, la persécution de l'Eglise orthodoxe, des paysans, des opposants au régime, la vie quotidienne à Moscou, à Leningrad ou dans les campagnes de "l'Outre-Volga". Sa plume est précise, vivante, souvent ironique. Réquisitoire intransigeant contre les dérives totalitaires staliniennes au moment même où elles apparaissent, cette "chronique d'une Révolution dénaturée" est aussi l'expression d'un amour profond, inconditionnel, pour le peuple russe, dont Pierre Pascal s'est appliqué sa vie durant à transmettre l'histoire, la culture et l'esprit.

10/2014

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Beaux arts

Dictionnaire d'histoire de l'art du Moyen Age occidental

De la mystérieuse Notre-Dame de Paris décrite par Victor Hugo aux livres de la bibliothèque maléfique dans la version filmée par Jean-Jacques Annaud du Nom de la rose d'Umberto Eco, les œuvres d'art du Moyen Age font partie de notre imaginaire. Mais l'art du Moyen Age appartient aussi à notre réalité quotidienne, celle de nos villes et campagnes européennes peuplées de cathédrales gothiques, d'abbayes et de châteaux. Ce dictionnaire permet de découvrir ou de redécouvrir l'histoire d'un patrimoine exceptionnel. Plus de quatre-vingts chercheurs et spécialistes livrent ici les clefs d'un passé qui, tout en demeurant par bien des aspects ambigu sinon parfois confus, ne cesse de passionner. Comment s'organisait la vie des artisans sur le chantier d'une cathédrale ? Quels étaient les grands axes d'échanges culturels en Europe ? Par quelles techniques réussissait-on à produire les vitraux des églises, les trésors d'orfèvrerie, les tapisseries millefleurs ? A quel maître, à quel atelier doit-on cette peinture murale, ce retable ou ce livre d'heures ? Comment distinguer l'art roman de l'art carolingien ? La plupart des questions que le grand public comme les étudiants et les connaisseurs de l'art médiéval peuvent se poser trouvent ici des réponses précises et complètes, en restant claires et synthétiques. Composé de plus de 1000 notices, ce volume constitue un nouvel outil pratique permettant de parcourir toute la création artistique telle qu'elle fut pensée et mise en œuvre durant les mille ans de notre Moyen Age occidental. Un index recensant près de 4 000 personnes et personnages, 3 000 lieux, plus de 1000 œuvres anonymes et 1 300 sujets complète l'ouvrage.

01/2009

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Science-fiction

Romans terrifiants

Surgi de l'au-delà, un casque géant tombe dans la cour d'honneur du Château d'Otrante et tue le fils du prince. Des guerriers de marbre descendent de leur socle et saignent du nez. Viendra d'Angleterre à leur suite, dans un concert de gémissements et d'enlèvements, de viols et d'assassinats et dans des décors de cachots, caveaux, confessionnaux, cimetières, châteaux et monastères baignés par la lune ou assaillis par l'orage, un cortège de nonnes sanglantes, de spectres bruyants, de moines impudiques, d'inquisiteurs masqués et d'orphelines ravies à leur couvent ou à leur fiancé... De cette masse de prodiges et méfaits entretenus par le fol engouement du public émerge l'inspiration de quatre maîtres incontestés. D'abord Horace Walpole, initiateur du genre avec Le Château d'Otrante (1764), puis Ann Radcliffe, spécialiste du surnaturel expliqué et dont Le Confessionnal des Pénitents noirs (1797) montre le triomphe de l'amour sur l'Inquisition et ses chambres de torture. Avec Le Moine (1795) de Matthew Gregory Lewis, l'intervention directe du diable porte le surnaturel à l'incandescence et l'amour jusqu'au blasphème. Le roman de la terreur a cédé la place au roman du Mal. Un Mal qui, dans Melmoth ou l'Homme errant (1820) de C.R. Maturin, va quitter les lieux de l'inspiration gothique pour écraser des hommes sous leur destin aux quatre coins du monde. Parmi les nombreux écrivains que le roman noir terrifiant a fascinés à l'aube du romantisme, de Balzac à Baudelaire en passant par Charles Nodier, Victor Hugo et George Sand, on retiendra l'auteur des célèbres Contes. Les Élixirs du diable (1816) d'Hoffmann constituent l'hommage du romantisme à un genre qu'on jugera frénétique et mal famé.

06/2014

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Art textile

Monumental Semestriel 2, Décembre 2020 : La tapisserie

La tapisserie constitue un ornement privilégié des monuments historiques civils ou religieux, du fait de son caractère monumental, de son impact décoratif et de sa force narrative. La tapisserie constitue un ornement privilégié des monuments historiques civils ou religieux, du fait de son caractère monumental, de son impact décoratif et de sa force narrative. Ce numéro est particulièrement dense, en raison de l'importance des deux dossiers thématique et scientifique, ainsi que par la nature exceptionnelle des chantiers présentés. Etayé par de nombreuses études de cas, ce dossier a pour objectif de mettre en valeur les actions menées par les services de l'Etat en faveur de la conservation de ce patrimoine fragile, très présent dans les collections publiques, comme privées. Outre les questions de conservation et de restauration, seront exposés les moyens mis en oeuvre pour la présentation des tapisseries, leurs rotations, les réserves, avec un focus sur la politique de conservation dans les musées, et au Centre des monuments nationaux. Les études de cas conduiront le lecteur à La Chaise-Dieu, Montpezat-du-Quercy, Angers (la tenture de l'Apocalypse), Aix-en-Provence, Toulouse, Beauvais, Le Mans, Saumur, Aubusson, Strasbourg, Vannes, Chateaudun... L'actualité des chantiers est dominée par la réhabilitation de l'hôtel de la Marine à Paris ; mais elle rend compte aussi de la restauration des vitraux du XVIe siècle de la cathédrale d'Auch ; la maison de Victor Hugo à Hauteville House (Guernesey) ; le Castel Gesta, demeure et atelier du peintre-verrier (Toulouse) ; la réhabilitation du lycée du Raincy ; la reconstitution du mobilier de la villa E-1027 (Roquebrune-Cap-Martin) ou la villa de l'architecte André Bruyère (1968 ; Maussane-les-Alpilles). Le dossier scientifique et technique est consacré à la microbiologie, soit l'étude des altérations biologiques des oeuvres patrimoniales.

02/2021

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Littérature française

Oeuvres

Peu de lecteurs connaissent encore Erckmann-Chatrian. Appréciés de George Sand et d'Alphonse de Lamartine, défendus par Victor Hugo, ils ont subi le sort des auteurs édités par Hetzel : désignés comme des écrivains régionalistes s'adressant uniquement à la jeunesse, ils sont passés de mode. Après avoir paru dans la Bibliothèque verte et sous forme d'extraits dans les manuels scolaires, leurs romans ont été oubliés. Pourtant, Emile Erckmann (1822-1899) et Alexandre Chatrian (1826-1890), auteurs lorrains, figurent parmi les écrivains les plus lus du XIXe siècle. Avec pour cadre la vie quotidienne d'une campagne reculée, celle des environs de Phalsbourg puis des petits villages de Lorraine et des Vosges, leurs écrits abondent de menus faits recueillis auprès des villageois. Mais ce réalisme alors en vogue s'y trouve nettement infléchi par un idéalisme volontaire voire optimiste : "Il faut que tout soit un peu idéaliste, car la réalité plate, telle qu'on la comprend et qu'on la pratique aujourd'hui est trop assommante" confie Erckmann. Leur prose s'en trouve enrichie à la fois de considérations métaphysiques, du recours à l'étrange et au fantastique mais aussi d'un didactisme républicain. Leur devise pourrait être "édifier et instruire" . La présente édition annotée de leurs oeuvres comprend trois recueils de contes - Contes fantastiques (1860), Contes de la montagne (1860) et Contes des bords du Rhin (1862) - et trois romans - L'Ami Fritz (1864), Histoire d'un conscrit de 1813 (1864), Waterloo (1865). Elle reprend la première édition de chaque oeuvre en volume et est accompagnée d'une introduction générale, de notices pour chaque partition, de notes explicatives, d'un dictionnaire des personnages, d'une bibliographie, d'une chronologie et d'index.

11/2020

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Economie

“Sim, nós podemos !”, « On peut y arriver ! » - L’aventure d’une entreprise textile au Portugal

La littérature abonde - et ce n'est que justice - sur l'épopée de l'industrie textile dans le Nord de la France et tout particulièrement à Lille-Roubaix-Tourcoing dont les populations en ont vécu pendant plus d'un siècle. Ouvrages historiques, rapports économiques et sociaux, biographies, autobiographies, monographies, essais, "beaux livres" fournissent une source inépuisable de données. Sans oublier les romans de Maxence Van der Meersch et de Victor Hugo pour ne citer que les plus célèbres. Des musées - dont certains en projet - permettent de voir, d'entendre, de toucher, de "sentir" même, ce que fut cette industrie dans toutes ses dimensions : techniques, économiques, sociales, politiques, urbanistiques, humaines. On y découvre des machines, des ateliers, des matières. Des photos, des films, des archives télévisuelles rendent témoignages de ce que fut ce monde, ses femmes, ses enfants et ses hommes. Gérard Tiberghien en fut un acteur de premier plan. Issu de la famille "PJT" (Paul et Jean Tiberghien) on lui confia, au début des années soixante-dix, la mission de créer puis de diriger une entreprise de filature et de tissage au Portugal. Ainsi naquit Fiandeira dans la région de Braga au nord d'un pays encore pauvre à l'époque et en pleine ébullition de la "Révolution des oeillets" du 24 avril 1974. Le récit de cette aventure, de ses origines, de ses péripéties, de ses succès et de ses échecs ajoute un témoignage à la mémoire collective du textile, sous un angle particulier. On y découvre l'action d'un patron habité par la volonté de donner une dimension sociale à l'activité économique ; d'un chef d'entreprise pour qui il n'est de richesse utile et valable que si elle émane et retourne à l'humain.

10/2018

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Critique littéraire

Pétrus Borel. Vocation : Poète maudit

Pétrus Borel (1809-1859) dit le Lycanthrope aurait pu être un ami de Baudelaire, laisser un nom dans le monde des lettres. Il n'éveille plus, de nos jours, qu'un vague souvenir. Ce compagnon de Nerval et Gautier à leurs débuts, cette étoile du Petit Cénacle proche de Victor Hugo, ce chef de la Camaraderie du Bousingo, ardent défenseur d'Hernani, est entré tout vif dans la légende du romantisme - personnage du ratage qui n'en a pas moins réussi deux œuvres atypiques, son Champavert. Contes immoraux (1833) et Madame Putiphar (1839), pseudo-roman noir dont les dernières pages s'ouvrent sur la journée du 14 juillet 1789. Le talent n'est pas une ressource. Aussi Borel l'intraitable entamera-t-il une seconde carrière comme inspecteur de la colonisation, dans une Algérie qui sera son nouveau calvaire. Mis à pied en 1848 par la Deuxième République, réintégré en 1850, il ne tardera pas à dénoncer les malversations commises par ses supérieurs hiérarchiques. Un procès s'ensuivra, qu'il perdra, juste récompense de son honnêteté. Quatre ans lui restaient à vivre, avant de finir ses jours, aux environs de Mostaganem, dans son Castel de Haute-Pensée. Que tour à tour Baudelaire, Flaubert, Aragon, Breton, Eluard, Tzara aient estimé son œuvre, prouve assez l'aura qui en émane. Contre toute attente, cette biographie cherche moins à réhabiliter sa mémoire, qu'à porter sous les yeux du lecteur un nombre considérable d'éléments, qui permettent de mieux connaître le romantisme dans ses marges. Quant à l'expression si rebattue de " poète maudit ", ne fallait-il pas l'illustrer une bonne fois pour toutes (et non sans réserves) par une destinée qui montre, de façon presque parfaite, le secret pouvoir qu'ont certains hommes de se perdre ou de se détruire.

05/2002

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Illustration

Les Arts dessinés Hors-série N° 4 : Benjamin Lacombe

BENJAMIN LACOMBE HS ARTS DESSINES N°4 SORTIE 18 NOVEMBRE Né le 2 juillet 1982 à Paris, Benjamin Lacombe est actuellement un des illustrateurs français, auteur de bande dessinée et de littérature jeunesse, les plus importants. En quinze ans de carrière, l'artiste a vendu plus de deux millions de livres en tant qu'auteur complet ou accompagné d'écrivains et écrivaines. En 2001, s'il sort diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris, il a un pied dans le monde professionnel, puisqu'il exerce déjà en publicité, dans l'animation comme l'édition et en bande dessinée, sa première paraissant en 2001. Son projet de fin d'études, Cerise Griotte, est édité en 2006 aux éditions du Seuil jeunesse. Il en est l'auteur et l'illustrateur de ce premier livre jeunesse. Depuis, Benjamin Lacombe a écrit et illustré de nombreux livres. Il a notamment travaillé avec en France chez Albin Michel Jeunesse, la collection Métamorphoses chez Soleil, les éditions Margot et le Seuil Jeunesse. A l'étranger, ce sont Barefoot Books (Etats-Unis), Edelvives (Espagne), Hemingway Korea (Corée), Milan, MaxMilo, Sarbacane, Walker Books (Etats-Unis)... qui diffusent son talent. Benjamin Lacombe illustre aussi les nouvelles des Contes Macabres d'Edgar Allan Poe, dans la traduction de Charles Baudelaire, et aussi l'histoire de Notre-Dame de Paris avec le texte intégral de Victor Hugo. Depuis quelques années, il a ajouté une corde à son arc en devant directeur de collection aux éditions Albin Michel Jeunesse, mettant en avant de jeunes et talentueux auteurs. Benjamin Lacombe expose régulièrement son travail. Il a entre autres été exposé dans les galeries : Ad Hoc Art (New York), L'Art de rien (Paris), Daniel Maghen (Paris), Dorothy Circus (Rome), Maruzen (Tokyo), etc.

11/2022

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Histoire de France

Eugène Courmeaux (1817-1902). Un républicain démocrate au XIXe siècle

Hervé Paul, né à Reims en 1952, effectue la plus grande partie de sa carrière professionnelle dans l’industrie pharmaceutique. Il a exercé deux mandats de conseiller municipal dans une commune de l’agglomération rémoise. Passionné d’Histoire et de sa ville de Reims, il est l’auteur d’une première biographie, Le comte de Chevigné (1793-1876). Auteur des Contes Rémois, paru en 2008 chez le même éditeur. Figure du paysage républicain rémois, Eugène Courmaux parcourt le XIXe siècle et ses soubresauts en combattant de la Liberté. A ce titre, il mérite de sortir de l’oubli. Né à Reims en 1817, amoureux des livres et des Belles Lettres, il est nommé à 26 ans adjoint, puis 3 ans plus tard, Conservateur en titre de la Bibliothèque municipale de Reims. Républicain, il s’engage dans la révolution de 1848. Il combat la dérive monarchique de la jeune république présidée par Louis Napoléon Bonaparte. Journaliste engagé d’opposition, il est révoqué de sa fonction de bibliothécaire, poursuivi, emprisonné et acquitté. De nouveau, poursuivi, il est condamné et s’enfuit en Belgique en 1851 pour éviter la prison. Il retrouve de nombreux républicains en exil, dont Victor Hugo. Représentant d’une marque de champagne à l’étranger pour gagner sa vie sous l’Empire, il parcourt l’Europe. Ses péripéties l’amènent à être le témoin de la guerre de Crimée en 1855. A la chute du Second Empire, ce défenseur de la république écrit de nombreux articles dans les journaux. Il est élu conseiller municipal, conseiller général puis député en 1881. Opposé aux opportunistes, il fait partie d’un petit groupe de gauche dont le leader est georges Clémenceau. Battu en 1885, il se consacre à l’écriture et au journalisme politique. Il décède en 1902, âgé de 85 ans.

03/2013

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Histoire internationale

La découverte de l'Arabie par les Français. Anthologie de textes sur Djeddah, 1697-1939

Les écrits français sur la ville de Djeddah forment un corpus riche et méconnu. Des auteurs prestigieux comme Alexandre Dumas, Arthur de Gobineau, Victor Hugo, Jules Verne, Paul Nizan, Albert Londres, Joseph Kessel ou Paul Morand y côtoient des dizaines de voyageurs oubliés et des signatures moins célèbres. Sa constitution au XIXe siècle est liée à l'éveil de l'intérêt de la France pour le bassin de la mer Rouge et le pèlerinage à La Mecque, à mesure qu'elle devenait une puissance musulmane. Le consulat de France, ouvert en 1839 à Djeddah, deviendra le port d'attache de voyageurs attirés par une région restée jusqu'alors méconnue par la culture européenne. Ainsi est-ce parle biais de cette ville que les Français découvrirent l'Arabie, sur les plans humain, politique, religieux et littéraire. Elle fut le creuset d'un savoir français aujourd'hui oublié. Cette anthologie exhume les sources françaises de l'histoire de l'Arabie. Elle rassemble, introduit et commente plus de deux cents écrits d'une précision remarquable sur Djeddah, souvent d'une grande valeur littéraire. Ces textes en dressent un tableau évolutif fourmillant de détails sur tous les aspects de sa vie quotidienne, qui permet de suivre son évolution et celle du regard français sur l'Arabie. L'occultation de l'Arabie dans l'imaginaire français dans la seconde partie du XXe siècle a contribué à effacer ces écrits du patrimoine orientaliste, qu'ils relèvent du domaine documentaire, du récit de voyage ou de la fiction. Djeddah y avait pourtant sa place pendant près d'un siècle, en particulier grâce au fameux tombeau d'Eve, qui reliait le patrimoine commun aux grands monothéismes à l'espace symbolique oriental.

02/2019

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Droit

Chronique d'une jeune avocate. Comment je suis passée du rêve à la réalité, 2e édition

Certains rêvent d'être avocat depuis toujours, d'autres se sont retrouvés là par hasard. Une première année de droit sans trop y croire, puis une seconde. Des parents qui vous aiment et vous poussent à aller toujours plus loin. La peur du vide et le temps qui passe. Bref, un concours de circonstances qui finit par vous mener à la profession d'avocat. Il y a les Dupond-Moretti, les Szpiner, les Temime. Ceux qui nous font rêver et que l'on retrouve chez Ruquier. Ces ténors du barreau qui vous foutent la chair de poule et dont on imagine une vie pleine de rebondissements, ponctuée de victoires et d'honneurs. Puis il y a tous les autres : les Victor, les Sandrine, les Sofiane et les Benjamin. Les anonymes du barreau qui courent, tombent et se font mal. Les pris au piège, les sacrifiés, les ambitieux et les ratés. Les gens heureux, les passionnés et ceux qui ont abandonné. Alors quelle est cette vie d'avocat ? Pourquoi autant de fantasme et de mystère autour de cette profession ? Peut-on être heureux lorsque l'on passe la plupart de son temps à s'occuper des problèmes des autres ? Sur un ton sarcastique, Amandine Sarfati désacralise la profession et balaye nos préjugés. Elle nous livre dans Chronique d'une jeune avocate, cinq années d'expérience au coeur du barreau de Paris, des commissions d'office et de la spirale judiciaire. Anecdotes, témoignages et démystification des institutions, ce livre est destiné aux curieux, aux passionnés, aux bons vivants, aux amoureux du droit et à tous ceux qui voudront se plonger dans la peau d'une jeune avocate, sans chichi ni langue de bois. Il est également dédié aux avocats et à tous ceux qui se destinent à le devenir.

10/2019