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Alfred Jarry, Hélène Delavault

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Littérature française (poches)

La place de l'étoile ; Rue des Boutiques Obscures ; Dora Bruder ; Un pedigree. Coffret 4 livres

La place de l'étoile Au mois de juin 1942, un officier allemand s'avance vers un jeune homme et lui dit : "Pardon, monsieur, où se trouve la place de l'Etoile ?" Le jeune homme dédigne le côté gauche de sa poitrine. Rue des Boutiques Obscures Qui pousse un certain Guy Roland, employé d'une agence de police privée que dirige un baron balte, à partir à la recherche d'un inconnu, disparu depuis longtemps ? Le besoin de se retrouver lui-même après des années d'amnésie ? Au cours de sa recherche, il recueille des bribes de la vie de cet homme qui était peut-être lui et à qui, de toute façon, il finit par s'identifier. Comme dans un dernier tour de manège, passent les témoins de la jeunesse de ce Pedro Mc Evoy, les seuls qui pourraient le reconnaître : Hélène Coudreuse, Fredy Howard de Luz, Gay Orlow, Dédé Wildmer, Scouffi, Rubirosa, Sonachitzé, d'autres encore, aux noms et aux passeports compliqués, qui font que ce livre pourrait être l'intrusion des âmes errantes dans le roman policier. Dora Bruder "J'ignorerai toujours à quoi elle passait ses journées, où elle se cachait, en compagnie de qui elle se trouvait pendant les mois d'hiver de sa première fugue et au cours des quelques semaines de printemps où elle s'est échappée à nouveau. C'est là son secret. Un pauvre et précieux secret que les bourreaux, les ordonnances, les autorités dites d'occupation, le Dépôt, les casernes, les camps, l'Histoire, le temps, tout ce qui vous souille et vous détruit, n'auront pas pu lui voler." Un pedigree "J'écris ces pages comme on rédige un constat ou un curriculum vitae, à titre documentaire et sans doute pour en finir avec une vie qui n'était pas la mienne. Les événements que j'évoquerai jusqu'à ma vingt et unième année, je les ai vécus en transparence, ce procédé qui consiste à faire défiler en arrière-plan des paysages, alors que les acteurs restent immobiles sur un plateau de studio. Je voudrais traduire cette impression que beaucoup d'autres ont ressentie avant moi : tout défilait en transparence et je ne pouvais pas encore vivre ma vie".

11/2014

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Littérature française

Mémoires d'un maître brasseur

"A partir de ce moment, je compris l'immense importance de choisir les ingrédients, d'en estimer la qualité et de ne brasser que les meilleurs grains. Comme dans un rêve d'où l'on ne veut sortir, je fus admis dans les secrets de la fabrication de ce merveilleux et bénéfique breuvage". C'est par une belle journée du printemps 1699 que le maître brasseur Pierre Crépeau met les pieds pour la première fois à Montréal, après avoir reçu une excellente formation du métier auprès des Jésuites, à Québec. Sa carrière, il la mènera au sein de la communauté des frères Hospitaliers de Montréal, communément appelés, à cette époque, les frères Charon. Après quelques années d'exercice du métier et de production d'une bière meilleure à chaque brassin, la confiance qu'il accorde volontiers aux frères Charon est très ébranlée, lorsqu'il est mêlé à des événements tragiques dont il ne connaîtra pas le dénouement avant d'écrire les derniers mots de ses mémoires, le jour de sa mort. Les interrogations et les inquiétudes qu'il confie dans son texte sont lues trois cents ans plus tard par une soeur hospitalière dont la communauté est installée dans l'enceinte de ce qui était autrefois l'Etablissement Charon. La lecture du manuscrit inquiète et chagrine la vieille soeur Monique qui requiert les compétences de son neveu archéologue pour élucider les mystères de l'Affaire Charon. L'improbable trio formé par l'archéologue Stéphane Bernou, le père Réginald et le contremaître George Watson, y parviendra au terme d'une nuit mouvementée, suivie de la visite du site archéologique de l'Etablissement Charon par d'éminents archéologues venus du monde entier. Cette épopée, en plus de permettre à l'archéologue Bernou d'élucider une affaire vieille de plus de trois cents ans, lui fait découvrir des amitiés nouvelles, et pourquoi pas aussi, un nouvel amour. Après des études passées à Québec, Hélène Buteau rejoint Montréal pour exercer sa passion d'archéologue. Une ardeur pour son métier qui ne cessera d'alimenter l'écriture, son deuxième amour. Après La Fille du tanneur, paru en 2010, et Faubourg des Récollets, 1707, paru en 2014, elle signe ici son troisième roman.

10/2018

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Critique

Ekphraser. Nouvelles poétiques de l'ekphrasis en déconstruction

Dans la perspective de la déconstruction, l'oeuvre d'art n'est pas définie par sa forme, ses propriétés matérielles ou son contexte, ni même par la perception ou l'expérience esthétique qu'elle induit. Cette approche l'interroge plutôt à partir de sa non-identité, de sa provenance sans origine, de sa différance toujours en mouvement. Cet ouvrage s'intéresse aux enjeux esthétiques, philosophiques et éthiques engagés par l'oeuvre d'art pour ces philosophes et écrivaines - Jacques Derrida, Hélène Cixous, Jean-Luc Nancy, Philippe Lacoue-Labarthe, Sarah Kofman, Georges Didi-Huberman -, en mettant en relief leurs axiomes les plus inventifs dans un domaine qui ne fut jamais confiné pour eux dans la désignation ancienne des "beaux-arts" , mais le lieu d'une véritable pensée, d'un "penser voir" autrement. Remettant en question les notions de visibilité, de représentation, de forme, de figure ou encore de cadre, les réflexions de ces penseurs entraînent une autre manière de parler de l'oeuvre d'art, de la décrire et de la commenter. Renonçant à la maîtrise du discours philosophique traditionnel, ces nouvelles poétiques de l'ekphrasis soulignent l'importance du langage à l'oeuvre au sein des arts et donnent lieu à des transcriptions où il s'agit bien moins, au contact de l'oeuvre d'art, de description que de performativité, d'affect et d'intensification créant un véritable événement d'écriture. Ekphraser le regard, c'est inventer un phrasé qui prend la mesure de son impouvoir devant l'oeuvre d'art (Didi-Huberman) et ouvre l'espace d'une rencontre imprévisible. A la croisée de la littérature, de la philosophie et de l'esthétique, cet essai réunit des penseurs et des théoriciennes dans un dialogue résolument interdisciplinaire, tout en se penchant sur la différence à l'oeuvre entre les arts convoqués ici, du dessin à la danse, en passant par la peinture, la photographie et le cinéma. La seconde partie de l'ouvrage poursuit cette exploration de l'ekphrasis depuis l'autre versant de l'oeuvre d'art, à partir des oeuvres d'artistes québécois contemporains (Edmund Alleyn, Marc Garneau, Isabelle Leduc, Julie Ouellet, Françoise Sullivan) qui la réfléchissent depuis leur médium propre.

12/2022

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Poésie

Ils restent

"D'où viennent nos pères ? Qui sont-ils ? Que transmettent-ils ? Et qu'attendent les fils ? " sont les questions que pose Eric Courtet. Les non-dits balisent nos vies le plus souvent, et nous faisons avec, reconstruisant notre propre histoire et celles de nos aînés. C'est ce silence qui est ici souligné avec ces portraits de pères et de fils réunis, de tous âges, un "arrêt sur image" qui puisse enclencher une narration pour le regardeur, en territoire intime - une autre vérité. Au-delà des ressemblances (ou leur absence) entre les sujets, c'est avant tout les jeux de regard, les postures et les gestes qui frappent. Tendresse ou dureté, pudeur, gêne ou affection, complicité ou timidité, malaise... ces sentiments, auxquels participent le décor et les tenues, ne sont pas donnés d'emblée mais évoqués par le hors-champ, l'au-delà de l'image. Derrière la frontalité apparente, quand bien même les sujets sont de dos, c'est une approche fragile de tous les noeuds éventuels, tous les secrets qui relient les pères et les fils ; les transmissions possibles ou rejetées, professionnelles ou de toutes sortes (le goût pour tel sport, la musique, la nature...) - en un mot : les racines, qu'on est invités à interroger, entre passé et futur, parce qu'ils restent, les pères, les fils. Les racines ou les sources... Marie-Hélène Lafon, dont on connaît l'obsession dans ses livres pour l'arrachement et l'attachement à une terre d'enfance, s'est glissée entre ces images pour y proposer sa propre narration, sa propre lecture des silences. Par petits blocs de prose dense (et deux poèmes), elle redonne parole aux fils, et peu importe qu'on puisse retrouver tel ou tel élément des images dans ces textes, ils ne font surtout pas légendes parce que ce qu'on entend c'est une voix, où affleurent sentiments et sensations toujours paradoxales - humaines. Proposant une mémoire à ces fils, elle nous invite à son tour, avec Eric Courtet, à interroger la nôtre, à regarder ces visages, ces attitudes à l'aune de notre propre histoire, en écho. A lire la fragilité des généalogies et des filiations, comme, des arbres, "[la] peau, [le] grain, [les] velours. [Le] silence".

03/2023

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Sociologie

Le Corps. Diplômées 288-289

Diplômées est la revue de l'Association Française des Femmes Diplômées des Universités (AFFDU). Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe. D'inspiration généraliste et interdisciplinaire, libre à l'égard de toute école de pensée et des modes intellectuelles, sa périodicité est de deux livres par an. Nous pourrions dire le "corps dans tous ses états". Qu'est-ce que qu'un corps ? Mais aussi qu'est-ce que le corps ? Comme le souligne Descartes "ce mot de corps est fort équivoque. Quand nous parlons d'un corps en général, nous entendons une partie déterminée de la matière, et ensemble de la quantité dont l'univers est composé. Mais quand nous parlons du corps d'un homme ou d'une femme nous entendons toute la matière qui est unie avec l'âme de cet homme. " Le corps est-il un artifice ? Un lieu de passage ? Selon Leibniz " chaque corps organique d'un vivant es d'une espèce de machine divine, ou d'un automate naturel, qui surpasse infiniment vous les automates artificiels". A l'heure où nous pouvons presque remplacer tous les organes humains, à quoi se résume notre corps ? Pourquoi faut-il toujours penser le corps en référence à autre chose (âme, conscience, esprit, etc.) ? Est-ce dans ce rapport, dans cet écart que le corps se pense comme une consistance comme une forme, comme un objet ? Pouvons-nous penser le corps par lui-même, en lui-même ? Devons-nous parler des corps inertes et des corps vivants, des corps objets et des corps sujets ? Le corps est esthétique, culturel, cultuel... le corps est nécessairement politique. Partout le corps est là... Il est donc grand temps de questionner le corps et de voir ce qu'il va devenir dans une société technologique. Ont participé à ce numéro : Hélène Romano, Claude Mesmin, Béryl Serizy, Philippe Wallon, Sarah Cassenti, Nadège Langdour, Christophe Chariot, Marie Bagi, Mylène Sarant, rancine Rosenbaum, Léa Renoir, Sophie Sendra, Anne-Sophie Coppin, Sonia Bressler, Jing Xie, Awatef Nassar-Fawkes, Sophia Antoine, Sylvina Boissonnas, Elisabeth Nicoli, Catherine Guyot, Christine Villeneuve.

03/2024

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Mondes fantastiques

Belladonna Tome 1 . Edition collector

Depuis aussi longtemps qu'elle est en vie, les proches de Signa Farrow tombent comme des étoiles filantes... Devenue orpheline alors qu'elle n'était un bébé, Signa, 19 ans, a été élevée par une série de tuteurs, tous plus intéressés par sa richesse que par son bien-être. Tous ont connu une fin prématurée. Aujourd'hui, ses seuls parents restants sont les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. Son patriarche fait le deuil de sa défunte épouse en organisant des fêtes débridées, tandis que son fils se bat pour sauver la réputation déclinante de la famille et que sa fille souffre d'une maladie mystérieuse. Lorsque l'esprit agité de leur mère apparaît, prétendant avoir été empoisonnée, Signa réalise que la famille dont elle dépend pourrait être en grand danger et demande l'aide d'un garçon d'écurie bourru pour traquer le tueur. Mais la meilleure chance de Signa de découvrir le meurtrier est une alliance avec l'ange de la Mort lui-même, une ombre fascinante et dangereuse qui n'a jamais été loin d'elle. Bien qu'il ait fait de sa vie un véritable enfer, il montre à Signa que leur connexion croissante peut être plus puissante - et plus irrésistible - qu'elle n'a jamais osé l'imaginer. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Bury. ' Adalyn Grace crée un récit gothique qui plonge le lecteur dans un monde de secrets, de malédictions, de mystère, de romance et de mort ! Elle nous emmène avec Signa dans un voyage qui vous fera soupirer à cause de la richesse des détails, haleter à cause des rebondissements passionnants et tomber en pâmoison à cause de la romance. " - Jennifer L. Armentrout, autrice de la série Le Sang et la Cendre. ' Une romance gothique délicieusement mortelle. Pleine d'actes empoisonnés, de secrets spectaculaires et de sombres mystères. Belladonna est une lecture à l'atmosphère envoûtante, avec une fin absolument fantastique qui laissera les lecteurs en attente de la suite. " - Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

05/2023

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Mondes fantastiques

Belladonna Tome 1

Depuis aussi longtemps qu'elle est en vie, les proches de Signa Farrow tombent comme des étoiles filantes... Devenue orpheline alors qu'elle n'était un bébé, Signa, 19 ans, a été élevée par une série de tuteurs, tous plus intéressés par sa richesse que par son bien-être. Tous ont connu une fin prématurée. Aujourd'hui, ses seuls parents restants sont les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. Son patriarche fait le deuil de sa défunte épouse en organisant des fêtes débridées, tandis que son fils se bat pour sauver la réputation déclinante de la famille et que sa fille souffre d'une maladie mystérieuse. Lorsque l'esprit agité de leur mère apparaît, prétendant avoir été empoisonnée, Signa réalise que la famille dont elle dépend pourrait être en grand danger et demande l'aide d'un garçon d'écurie bourru pour traquer le tueur. Mais la meilleure chance de Signa de découvrir le meurtrier est une alliance avec l'ange de la Mort lui-même, une ombre fascinante et dangereuse qui n'a jamais été loin d'elle. Bien qu'il ait fait de sa vie un véritable enfer, il montre à Signa que leur connexion croissante peut être plus puissante - et plus irrésistible - qu'elle n'a jamais osé l'imaginer. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Bury. ' Adalyn Grace crée un récit gothique qui plonge le lecteur dans un monde de secrets, de malédictions, de mystère, de romance et de mort ! Elle nous emmène avec Signa dans un voyage qui vous fera soupirer à cause de la richesse des détails, haleter à cause des rebondissements passionnants et tomber en pâmoison à cause de la romance. " - Jennifer L. Armentrout, autrice de la série Le Sang et la Cendre. ' Une romance gothique délicieusement mortelle. Pleine d'actes empoisonnés, de secrets spectaculaires et de sombres mystères. Belladonna est une lecture à l'atmosphère envoûtante, avec une fin absolument fantastique qui laissera les lecteurs en attente de la suite. " - Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

05/2023

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Histoire des mathématiques

Le Monde des mathématiques

Les mathématiques sont aujourd'hui l'objet de toutes les attentions, dans l'éducation et la recherche, dans les besoins d'innovation technologique, et dans la compétition économique. Les travaux se sont multipliés pour révéler les pénalités infligées aux sociétés où s'affaiblit le maniement des savoirs et des informations associés aux mathématiques. Dans un monde surexposé aux outils algorithmiques, la numératie devient un enjeu civique majeur. Pourtant, le fossé se creuse, en France, entre la formation des élèves, qui perd en efficacité et en équité et la valeur encore élevée de la recherche mathématique ; alors que d'autres nations réagissent pour éduquer leur jeunesse et attirer les talents. Pour comprendre de telles évolutions, cet ouvrage collectif explore les rouages de cette science prestigieuse, exigeante et intimidante. Comment les mathématiciens travaillent-ils et sont-ils formés ? Comment leurs idées rivalisent-elles dans l'espace mondial ? Quelle est la valeur du génie et de la communauté scientifique dans l'ethos de la profession ? Pourquoi les femmes y sont-elles encore très minoritaires ? Quels ont été les effets de la réforme des "mathématiques modernes" ? Autant de questions qui permettent d'aborder les spécificités du "monde des mathématiques" , structuré - comme l'art ou le sport - par l'universalité de son langage, la rigueur de son exercice et son incessante créativité. Pierre-Michel Menger est sociologue, professeur au Collège de France. Il a publié, au Seuil : Portrait de l'artiste en travailleur. Métamorphoses du capitalisme (2003) et Le Travail créateur. S'accomplir dans l'incertitude (2009). Pierre Verschueren est historien, maître de conférences à l'Université de Franche- Comté (Centre Lucien Febvre), spécialiste de l'histoire des savoirs scientifiques et de l'enseignement supérieur. Avec les contributions de Michael J. Barany, Odile Chatirichvili, Rémy Cerda, Karine Chemla, Sophie Coeuré, Simon Decaens, Renaud d'Enfert, Samson Duran, Hélène Gispert, Colin Marchika, Julien Muller, Philippe Nabonnand, Alice Pavie, Jeanne Peiffer, Laurent Rollet, Martina Schiavon, Jean-Marc Schlenker, Martine Sonnet, Yannick Vincent et Bernard Zarca. Ouvrage publié avec le soutien de la fondation du Collège de France et de son mécénat LVMH

10/2023

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Second Empire

Eugénie, impératrice des Français. Actes du colloque du Centenaire de la disparition d'Eugénie de Montijo

Le 11 juillet 1920, l'impératrice Eugénie s'est éteinte à l'âge canonique de quatre-vingt-quatorze ans. Née dans l'Europe du Congrès de Vienne, elle disparait dans celle du Congrès de Versailles. De cette odyssée longue de près d'un siècle, la mémoire nationale a presque tout oublié. Après avoir été l'hôtesse éclatante de la Fête impériale, l'impératrice Eugénie a été accablée par une impitoyable légende noire qui, aujourd'hui, laisse place à un mélange d'opprobre et d'oubli. A l'occasion du centenaire de sa disparition, un colloque scientifi que sans précédent s'est réuni, sous le patronage de S. A. S. le prince de Monaco et de S. A. I. le prince Napoléon, dans le cadre prestigieux de l'opéra de Monte-Carlo puis du lycée Henri-IV à Paris, afi n de faire le point sur cette souveraine longtemps calomniée et souvent méconnue. Sous la direction de Maxime Michelet, biographe de l'impératrice, de nombreux intervenants lèvent le voile sur un règne qui mérite mieux que les caricatures habituelles. Toutes les facettes de la riche personnalité d'Eugénie ont pu être étudiées : ses relations avec son mari, avec la noblesse française ou avec la principauté de Monaco, son rapport à l'architecture ou à la diplomatie, ses racines espagnoles, son amitié avec Mérimée, ses responsabilités politiques et institutionnelles, ses investissements artistiques, son rôle dans le faste impérial, son insertion dynastique, les tragédies de l'exil et les réconforts de sa villa de Cyrnos. Cet ouvrage propose un tour d'horizon inédit d'un règne, d'une vie et d'une femme. Historien de la IIe République et du Second Empire, résident de la société historique des Amis de Napoléon III, Maxime Michelet a publié en 2020 une biographie inédite et remarquée : L'Impératrice Eugénie, une vie politique (Editions du Cerf). A l'occasion du centenaire de la disparition d'Eugénie, il a réuni autour de lui les meilleurs spécialistes parmi lesquels Eric Anceau, Xavier Mauduit, Marie-Hélène Baylac, Yves Bruley, Eric Mension-Rigau et bien d'autres.

04/2024

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Histoire de France

Abel Danos, dit "le Mammouth". Entre Résistance et Gestapo

Le 14 mars 1952, le truand Abel Danos, dit " le Mammouth ", tombait sous les balles d'un peloton d'exécution dans les fossés du Fort de Montrouge en criant " Vive la France ! ". Un cri inattendu, puisque Danos avait été condamné à mort pour trahison. Avec cette condamnation, la France tournait une des pages les plus noires de son histoire : celle de la " Gestapo française de la rue Lauriston ", dont le chef, Henri Lafont, avait lui-même été fusillé en compagnie de l'ex-policier Bonny quelques années plus tôt. Le condamné avait contre lui un dossier des plus épais : outre ses trop nombreuses condamnations, ses évasions et sa participation au sanglant " premier hold-up de l'Occupation ", il avait accumulé un lourd passif au sein de la " Carlingue " : opérations contre le maquis, pillage, meurtres. Les juges l'avaient condamné sans état d'âme en accordant toutefois " des circonstances atténuantes ". Derrière le " tortionnaire ", le " tueur à gages de la Gestapo " que la police, relayée par la presse, s'était acharnée à dépeindre, existait-il quelques éléments qui auraient pu faire pencher l'autre plateau de la balance ? Certains témoignages, en particulier celui de son ancienne maîtresse Hélène Maltat, affirmaient en effet que Danos s'était engagé, dès 1941, aux côtés du commissaire Blémant du contre-espionnage français, et qu'il avait appartenu au réseau Marco-Polo en 1944. L'affaire Danos n'était-elle pas aussi simple ? Après quatre ans de minutieuses recherches, Eric Guillon rouvre le dossier. A travers l'histoire de Mammouth défile une galerie de personnages parmi les plus grands du banditisme français : Pierre Loutrel, dit " Pierrot le Fou ", le " Grand " Jo Attia et Georges Boucheseiche, qui forment avec Danos l'ossature du redoutable " gang des tractions avant " ; le " Chauve " Jean Sartore, gestapiste décoré pour faits de Résistance, Raymond Naudy, l'ancien maquisard et tueur de gendarmes, Roger Lentz, l'associé de toutes ses cavales, mais aussi " Mimile " Buisson, l'ami et le complice de la rue de la Victoire, qui le livra au commissaire Chenevier... Ou encore Auguste Ricord, Joseph Rocca Serra, André Jolivot, Jean Rossi, Charles Cazauba, Alex Villaplana et des dizaines d'autres figures d'un Milieu disparu.

09/2006

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Napoléon

La lettre de Napoléon à sa soeur Pauline

Dans un manuscrit du Xe, découvert par un Français (C. Gérald) à Londres, un certain William S. Hawthorne (né à Plymouth en 1769) – qui aurait accompagné Napoléon à Sainte-Hélène à bord du Northumberland – relate avoir gagné la confiance de l'Empereur... suffisamment tout au moins, écrit-il, pour qu'il me demandât, vers la fin du voyage, de bien vouloir remettre à l'une de ses soeurs, la princesse Pauline Borghèse, une lettre qu'il avait rédigée pendant la traversée. Je courrais de grands risques, car toute intelligence avec notre illustre prisonnier pouvait être considérée comme un acte de haute trahison. Mais on disait la princesse Borghèse si belle... J'acceptai. Le 16 octobre 1815, avant de quitter le navire l'Empereur me fit appeler dans sa cabine et me remit, avec brusquerie, un paquet que je reconnus aussitôt... Il me pinça l'oreille, et sortit sans un mot pour prendre place dans la chaloupe qui devait le conduire sur l'île. (C'est du Stevenson...). William terminait en disant qu'il avait fait une copie de cette " Lettre à Pauline " que Napoléon aurait écrite sur le Northumberland. (C'est du Dumas). Signé C. Gérald à Bordeaux le (illisible). Napoléon n'est pas tendre avec lui-même : les épisodes les plus brillants ou les plus malheureux de sa vie font l'objet d'une critique dévastatrice, que ce soit sa politique qui aboutit à l'invasion de la France par des troupes étrangères qui campent dans Paris en 1815, l'enchaînement de ses campagnes qui ne pouvaient déboucher que sur un désastre, ou encore sa diplomatie qui n'a jamais pu venir à bout des coalitions et l'a entraîné dans des guerres inutiles comme en Espagne, ou catastrophiques comme en Russie ; que ce soit encore la mise en scène de son Sacre, les places offertes à sa famille Corse, les richesses pillées à travers l'Europe, les revers militaires oubliés comme en Egypte, l'assassinat du duc d'Enghien, sa vie amoureuse etc. Tout dans cette lettre à sa chère Paoletta (sa soeur Pauline) relève d'une démarche analytique qui est l'autre face du visage qu'il offrira aux " Evangélistes " de sa suite, peut-être la face humaine.

07/2023

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Poésie

La Petite plage

Version augmentée de deux textes suivants, parus depuis lasortie de "La Petite plage" , dans des revues de poésie : "La rade etl'Indien d'Amérique" : http : //pierre. campion2. free. fr/prouteau_larade. htm etLes Machines, les Livres : "https : //www. terreaciel. net/Les-Machines-les-Livres-texte-de-Marie-HeleneProuteau#. ZBq_dPaZNPZ Préface de Mona OZOUF La Petite plage est pourMarie-Hélène Prouteau un point d'ancrage essentiel, réel et revisité enimagination par celle qui n'y réside plus. Elle arpente dans ce livre ceterritoire premier face à la mer, lieu de tous les enchantements dans lesrochers et les vagues de grand vent. Au fil du temps et de ses retoursen ce lieu se sont tissés des liens étroits entre ce "finistère portatif" , lesémotions qu'il suscite et la découverte de sensibilités d'artistes divers quiont marqué l'auteure. Musiciens comme Yann Tiersen qui compose non loin de là, àOuessant, inspiré par le fracas des vagues ; peintres comme Gauguin et He Yifuvenu de Chine et poètes comme Victor Segalen ou François Cheng. Chacun, à leur façon, féconde un regard neuf sur la petite plage. A travers lesyeux du peintre chinois, c'est une autre petite plage qui apparaît, toute enbrumes et pastels ; à travers ceux de Gauguin, le travail des goémoniers d'hierfait surgir la grande vague du japonais Hokusai. Passer devant un mégalithe estl'occasion d'imaginer Segalen arrivant de Brest où il soigne les blessés de 1918et de se remémorer ses poèmes de Chine, "Stèles du chemin de l'âme" . D'autres visiteurs surgissent : Michèle Morgan en 1939 tourne Remorques sur unemusique de Roland-Manuel. Roland Doré, le maître-sculpteur landernéen du 17èconnu pour ses calvaires arrive à cheval. C'est la belle histoire des champs delin bleus qui resurgit. Nous remontons encore le temps avec ces moines duprieuré médiéval qui pratiquaient le devoir d'hospitalité pour les démunis, occasion d'avoir une pensée pour le drame de Lampedusa. La grand-mère y faitretour sur un moment où, avec la mort du fils en 1944, l'histoire familiale etla grande Histoire se rejoignent dans la douleur.

07/2024

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Littérature française (poches)

Histoire de la Félicité. Conte libertin et moral

Un conte libertin où se glissent des réflexions morales.POUR UN PUBLIC AVERTI. Les parents racontent à leurs enfants - de père à fils et de mère à fille - comment ils auraient pu mener une vie de libertinage et comment ils y ont finalement échappé. Comme les autres contes de Voisenon, Histoire de la Félicité est à la fois moral et érotique.Un récit en prose comptant parmi les classiques de Voisenon et de la littérature érotique.EXTRAITLa Félicité est un être qui fait mouvoir tout l'univers ; les poètes la chantent, les philosophes la définissent, les petits la cherchent bassement chez les grands, les grands l'envient aux petits, les jeunes gens la défigurent, les vieillards en parlent souvent, sans l'avoir connue ; les hommes, pour l'obtenir, croient devoir la brusquer ; les femmes, qui ordinairement ont le cour bon, essaient de se l'assurer en tâchant de la procurer, l'homme timide la rebute, le téméraire la révolte, les prudes la voient sans pouvoir la joindre, les coquettes la laissent sans la voir ; tout le monde la nomme, la désire, la cherche ; presque personne ne la trouve, presque personne n'en jouit ; elle existe pourtant, chacun la porte dans son cour et ne l'aperçoit que dans les objets étrangers. Plus on s'écarte de soi-même, plus on s'écarte du bonheur : c'est ce que je vais prouver par l'histoire d'un père et d'une mère, qui, revenus de leurs erreurs, en firent le récit à leurs enfants, et sacrifièrent leur amour-propre au désir de les instruire.A PROPOS DE L'AUTEURClaude-Henri de Fusée de Voisenon (1708-1775) était un abbé et homme de lettres à l'esprit ouvert. Elu à l'Académie, il a été historiographe des petits-fils de Louis XV, protégé de la duchesse de La Vallière et ami de Voltaire. Voisenon a laissé derrière lui une ouvre lyrique et dramatique considérable, qui compte quelques contes grivois : Zumis et Zelmaïde (1745), Le Sultan Misapouf et la princesse Grisemine (1746), Il eut tort (1750) ou encore Histoire de la félicité (1751).A PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

03/2018

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Cinéma

Zoom arrière N° 1/2019 : Les films de Brian de Palma

Entamée dès le milieu des années 1960, la carrière de Brian De Palma est bornée par plusieurs titres devenus des classiques, entourés d’autres moins reconnus et parfois moins réussis, mais toujours personnels et tous destinés à célébrer les plaisirs de l’Image tout en en désignant les pièges. Qu’il ait été considéré comme un petit épigone hitchcockien ou au contraire comme un maître de la désillusion cinématographique, le réalisateur s’est bâti une réputation d’incontournable. Faisant à ses débuts un usage indépendant et contestataire du cinéma, avec des comédies chaotiques et engagées, il œuvra par la suite de manière plus subversive au sein de la production américaine en compagnie de ses camarades du « Nouvel Hollywood », signant une série de thrillers qui fit en une dizaine d’années sa gloire auprès des cinéphiles (Phantom of the Paradise, Carrie, Pulsions, Blow Out, Scarface…). Ayant gagné sa position, il put ensuite prendre les commandes de productions confortables, diriger des stars et bénéficier de succès critiques et publics d’envergure (Les Incorruptibles, L’Impasse, Mission : Impossible…) entre quelques échecs, tout en continuant à préserver sa conception singulière de la mise en scène et ses inclinaisons thématiques. Mais concevant un cinéma anti-hollywoodien par bien des aspects, il finit par se tourner de plus en plus, à partir des années 2000 et Femme fatale, vers l’étranger pour produire ses films. Revisiter cette filmographie riche de 29 longs métrages, c’est retrouver des figures de style reconnaissables entre toutes, du split-screen au travelling circulaire, aussi bien que des préoccupations d’auteur persistantes, de la tentation irrépressible du voyeurisme à l’incessant débusquage de la fausseté des images. Eternels retours qui font de Brian De Palma un cinéaste de l’obsession. Volontiers provocateur et amoureux éperdu de la Forme, il n’hésite pas à étaler au grand jour et à chaque occasion ses idées fixes. En résulte un cinéma tout sauf discret mais souvent étourdissant et dénonçant parfois dans le même temps cet étourdissement. Un cinéma n’ayant rien d’innocent, lesté de la conscience d’arriver « après ». D’où son caractère ultra-référentiel, qu’il était inévitable de souligner dans ces pages, en commençant par l’influence primordiale d’Alfred Hitchcock et en continuant avec d’autres parentés peut-être moins évidentes. Au fil de la filmographie, il fallait tenter de démêler l’écheveau régulièrement complexifié par l’accumulation de miroirs réfléchissants, d’effets saisissants et de sortilèges trompeurs. A ces tâches s’est attelé le collectif Zoom Arrière, constitué d’une dizaine de contributeurs de sensibilités cinéphiles diverses.

04/2019

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Allemagne

Février 33. L'hiver de la littérature

Février 33, un livre d'histoire pas comme les autres, revient sur les événements qui se sont déroulés pendant le mois de février 1933 en Allemagne. Hitler a été nommé à la chancellerie le 30 janvier, et les jours qui suivent vont décider du destin de l'Allemagne et de l'Europe tout entière. Nous savons aujourd'hui de quelle manière ces quelques jours ont changé la face du monde, mais Uwe Wittstock a choisi de les évoquer en se plaçant à la hauteur des personnes qui les ont vécus dans l'ignorance de ce qui allait suivre. Jour après jour, dans une dramaturgie bien maîtrisée, l'auteur restitue l'ambiance de tout un pays, en racontant ces quelques semaines qui ont fait basculer la démocratie de Weimar dans le IIIème Reich. Le prisme choisi est celui des écrivains, journalistes et intellectuels, et les protagonistes du livre de Wittstock s'appellent donc Thomas, Heinrich, Klaus et Erika Mann, Bertolt Brecht, Erich Maria Remarque, Alfred Döblin. Ou encore Carl Zuckmayer, Else Lasker-Schüler ou Gottfried Benn. Chacun des protagonistes est introduit avec concision, par un rappel de son rôle public et de sa situation personnelle. Et Wittstock nous raconte comment chacun d'entre eux, dès le 1er février, se demande s'il est sur une liste, en tant que juif, communiste, homosexuel ou intellectuel engagé. Car l'étau se resserre très vite, et ce même avant l'incendie du Reichstag pendant la nuit du 27 au 28 février qui sonnera le glas des dernières libertés individuelles : la SA intimide tous ceux qui ne rentrent pas dans le rang, empêche les manifestations culturelles ou les premières dans les théâtres du pays autant que les réunions politiques. L'Académie des arts devient un autre enjeu symbolique, car il faut faire partir le " gauchiste " Heinrich Mann. Son frère Thomas est en tournée en Europe, pour sa conférence sur Wagner, et décide de ne pas rentrer. Klaus et Erika, empêtrés dans des histoires d'amour impossibles mais portés par le succès de leur cabaret satirique à Munich, veulent d'abord lutter de l'intérieur. D'autres, comme le poète Gottfried Benn croient que le nouveau régime leur apportera enfin la reconnaissance tant désirée. Mais tous seront pris dans la violence du nouveau régime. Les lois d'exception et le résultat des élections du 5 mars mettent un terme à cette période de transition que Wittstock raconte comme un roman à rebondissements. Traduit de l'allemand par Olivier Mannoni

01/2023

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Histoire internationale

Cinq figures de l'émancipation algérienne

Cet ouvrage présente le parcours de cinq figures marquantes liées à l’histoire de l’Algérie du XXe siècle : deux Français de métropole, Germaine Tillion (1907-2007) et André Mandouze (1916-2006), et trois pieds-noirs, Alfred Bérenguer (1915-1996), Charles Koenig (1921- 2009) et Pierre Claverie (1938-1996). Pourquoi ce choix ? Il permet de traverser l’histoire douloureuse de l’Algérie des années 1930 (apogée de l’époque coloniale avec la célébration du centenaire du débarquement de 1830) jusqu’aux trente premières années mouvementées de l’indépendance, en passant par la période cruciale de la guerre de libération. Dans des positionnements et des engagements différents dus à leur histoire personnelle, faisant souvent preuve d’une clairvoyance prémonitoire, ces personnalités ont cherché, chacune à sa manière, à alerter les Européens d’Algérie et les Français de métropole sur les périls d’un système colonial fondamentalement injuste et sur l’urgence, après les événements de 1945, à s’engager dans la voie de l’émancipation réclamée par le peuple algérien opprimé sur les plans politique, social, culturel et religieux. Attachés à la fois à la France et à l’Algérie, cette femme et ces hommes ont voulu oeuvrer pour une paix juste et rapide et pour la cohabitation continuée d’une communauté européenne avec la population berbéro-arabe et musulmane d’une Algérie souveraine. Mais leur engagement ne vaut pas seulement pour le XXe siècle. « Passeurs des deux rives », ils restent pour aujourd’hui et demain sans doute des modèles de volonté et de courage au service d’un dialogue « à la recherche du vrai et du juste ». Leurs voix méritent de continuer à être entendues pour ouvrir aux deux peuples, algérien et français, la voie d’un renouveau de leurs relations, débarrassées des ressentiments du passé et tournées résolument vers un avenir de coopération et d’amitié nécessaires. C’est le message que cet ouvrage voudrait aussi transmettre aux générations nouvelles qui vivent sur nos deux sols. Michel Kelle, né en 1940, agrégé de grammaire, IPR de Lettres, a enseigné en Algérie en tant que coopérant à Tlemcen de 1965 à 1967, et à Oran de 1982 à 1988. Il a été élu délégué des Français résidant à l’étranger pour l’Algérie au CSFE (Conseil supérieur des Français de l’étranger) de 1985 à 1988. Auteur et coordonnateur d’ouvrages pédagogiques, il a écrit aussi de nombreux articles consacrés à des écrivains francophones d’Algérie, notamment Mouloud Feraoun et Emmanuel Roblès.

05/2013

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Littérature érotique et sentim

Les Coquillages de M. Chabre. Nouvelle érotique classique

Sous la plume naturaliste du maître Zola, voici un récit sensuel et drôle en pleine station balnéaire.POUR UN PUBLIC AVERTI. Bourgeois parisien retiré des affaires, M. Chabre se marie avec la belle Estelle Catinot, 22 ans. Après quatre ans de vie commune, M. Chabre est toujours sans héritier et, sur les conseils de son médecin, il part quelques jours faire une diète de crustacés à la mer. Mais le littoral n'est pas seulement riche en iode : le couple y fait la connaissance d'un grand jeune homme, Hector, qui se dévoue pour distraire Mme Chabre, pendant que son époux souffre d'une indigestion de coquillages... Un récit à l'humour grinçant où l'on retrouve un Emile Zola plus grivois qu'à son habitude.EXTRAIT.La belle Mme Chabre avait alors vingt-deux ans.Elle était adorable avec son teint de pêche mûre, ses cheveux couleur de soleil, envolés sur sa nuque. Ses yeux d'un bleu-vert semblaient une eau dormante, sous laquelle il était malaisé de lire. Quand son mari se plaignait de la stérilité de leur union, elle redressait sa taille souple, elle développait l'ampleur de ses hanches et de sa gorge ; et le sourire qui pinçait le coin de ses lèvres disait clairement : " Est-ce de ma faute ? ". D'ailleurs dans le cercle de ses relations, Mme Chabre était regardée comme une personne d'une éducation parfaite, incapable de faire causer d'elle, suffisamment dévote, nourrie enfin dans les bonnes traditions bourgeoises par une mère rigide. Seules, les ailes fines de son petit nez blanc avaient parfois des battements nerveux, qui auraient inquiété un autre mari qu'un ancien marchand de grains.A PROPOS DE L'AUTEUR.Emile Zola (1840-1902) est un écrivain et journaliste français. Il prône une littérature d'analyse s'inspirant des méthodes scientifiques. C'est ainsi qu'il entreprend son immense ouvre naturaliste, parmi laquelle figure une fresque romanesque en vingt volumes, Les Rougon-Macquart, qui dépeint le destin d'une famille dans la société française sous le Second Empire.A PROPOS DE LA COLLECTION.Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

04/2018

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Littérature érotique et sentim

Ces dames de Lesbos. Nouvelles érotiques

" L'amour unisexuel fut de tous temps et son attente accompagnait déjà le premier frisson humain de volupté. Nous allons donc tenter de donner idée des formes curieuses prises par lui à travers le temps. " - Renée DunanPOUR UN PUBLIC AVERTI. Ce recueil de onze textes érotiques présente un panorama du saphisme à travers les âges, de Babylone au Paris du XXe siècle en passant par la Rome antique et les amazones. En guise d'introduction, l'auteure emprunte quelques vers de Lesbos de Baudelaire pour illustrer le propos du recueil. S'enchainent ensuite les récits voluptueux au dénouement plaisant. Un recueil classique de l'érotisme français du XXe siècle.EXTRAIT.Lesbos, terre des nuits chaudes et langoureuses,Qui font qu'à leur miroir, stérile volupté,Les femmes aux yeux creux, de leur corps amoureuses,Caressent les fruits mûrs de leur nubilité.Ainsi s'exprimait, parlant de l'île illustre où florissait jadis l'amour féminin, le poète Charles Baudelaire, dans ses Fleurs du Mal.Lesbos ! A ce nom s'élèvent et tournoient dans l'air les blanches colombes d'Aphrodite. Les jeunes filles sentent un frisson courir sur leurs membres, et les historiens vieillis dans les souvenirs d'un passé lointain et bien aboli croient voir reparaître, suivant le cortège des vierges sacrées, l'image de Psappha, l'admirable poétesse aimée des adolescentes.Dans les sentes de l'île fameuse, peuplée de beaux arbres, de demeures agrestes et de pâturages harmonieux, voilà encore que se devinent les belles filles rêveuses, deux à deux enlacées, car la tradition et le souvenir toujours vivants des humains attribuent à Lesbos comme une parure et une gloire cette passion étrange des femmes entre elles.A PROPOS DE L'AUTEUR.Renée Dunan (Avignon, 1892-1936) est une femme de lettres et poétesse française, anarchiste et assurément féministe. Appartenant au mouvement intellectuel et littéraire du dadaïsme, elle a publié dans la revue anarchiste de L'En-dehors " Le nudisme, revendication révolutionnaire ? " et " Le nudisme et la moralité ". Ses romans s'inscrivent dans des genres variés mais elle s'illustre principalement dans l'érotisme féminin.A PROPOS DE LA COLLECTION.Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

04/2018

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Littérature française

Les îles du Hollandais

Thomas, dit " le Hollandais " parce qu'il se croit, comme le héros wagnérien, condamné à errer perpétuellement jusqu'à ce qu'un grand amour le délivre des sujétions de l'absolu, passe ses journées au café Flora à ruminer ses désastres et à revivre, de rêverie en rêverie, ses amours. Sa préoccupation essentielle se pose en ces termes : comment désormais remonter à la surface de la vie des autres ? Mais à cela il faut, bien sûr, un programme. Le voyage en Grèce, sept jours de genèse dans une île, servira de prétexte à une étrange quête : jour après jour se précisent les liens ambigus qui lient Thomas à son frère Malcolm, dit "l'Irlandais", son double réussi, l'homme fort qu'il envie et qu'il admire. Sur l'île, par le truchement des rencontres amoureuses (Daphné, Helena, et l'énigmatique "Dame de Marvara"), le doute augmente : qui est Thomas ? Qui est Malcolm ? Lequel sert donc de substitut à l'autre ? Cette question de l'identité et du nom, comme le thème du Hollandais, court, véritable vague lyrique, tout au long du roman. Elle introduit dans le récit d'imperceptibles fissures qui trouveront leur explication dans la troisième partie du livre, au large de la Bretagne, sur un îlot rocheux, l'île-aux-Cryptes. Les Iles du Hollandais emprunte tout à la fois au roman d'apprentissage et au voyage initiatique : au premier l'ampleur, au second le mystère. Aux deux, la recherche exaspérée d'une solution. Mais tôt ou tard, que les démons aient été tués ou pas, il faudra revenir sur terre. Même le Hollandais volant a dû se résoudre un jour à l'inévitable : redevenir mortel.

01/1993

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Religion

La rencontre du bouddhisme et de l'Occident

D'Alexandre le Grand à Marco Polo, de Schopenhauer à Nietzsche, de Carl Gustav Jung à Allen Ginsberg, d'Helena Blavatsky à Alexandra David-Neel, des Transcendantalistes aux stars hollywoodiennes, de nombreux voyageurs, penseurs et artistes occidentaux se sont passionnés pour la sagesse du Bouddha. Pour la première fois, ce livre relate les grandes étapes de la rencontre du bouddhisme et de l'Occident et montre combien le bouddhisme fut, et reste, profondément réinterprété à partir de prismes culturels déformants. La mise au jour de ces imaginaires, notamment celui, très ancien, concernant le mythe du " Tibet magique ", éclaire en profondeur le succès actuel du bouddhisme en Europe et aux Etats-Unis. Cet ouvrage permet également de comprendre pourquoi, après l'échec des grandes idéologies religieuses, scientistes et politiques, le bouddhisme connaît une audience croissante en Occident. Beaucoup voient en effet dans la pensée bouddhique une spiritualité laïque, une philosophie humaniste et une éthique de la responsabilité particulièrement pertinentes pour répondre aux besoins spirituels des individus et aux grands défis planétaires du siècle à venir. Privilégiant l'action sur soi à l'action sur le monde et apportant un juste équilibre entre raison et intuition, le bouddhisme n'est-il pas appelé à corriger les excès d'une civilisation occidentale trop exclusivement préoccupée de maîtrise technique au détriment du sens et de l'intériorité ? Informatif et distancié, cet ouvrage permet à chacun de se faire une opinion sur cette rencontre du bouddhisme et de l'Occident, dont l'historien des civilisations Arnold Toynbee n'hésitait pas à affirmer qu'elle constituait " l'événement le plus significatif du XXe siècle ".

11/1999

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Philosophie

Nouvelles perspectives pour la reconnaissance. Lectures et enquêtes

Cet ouvrage offre un état des lieux des théories de la reconnaissance aujourd'hui et une contribution à penser de nouvelles perspectives, en intégrant une discussion relative au paradigme de la reconnaissance et aux différents cadres théoriques susceptibles d'être mis en oeuvre, d'une part, et en cherchant à mesurer la pertinence et la fécondité des théories de la reconnaissance et leur potentiel critique dans différents domaines des sciences humaines, d'autre part. Ce modèle théorique issu de la philosophie allemande (de l'idéalisme allemand et de la Théorie critique) se trouve discuté en particulier dans les domaines de la politique, du droit, de l'économie, des études féministes ainsi que dans les théories du travail, et nous envisageons leur application à de nouveaux domaines tels que l'éducation ou l'art. Le concept de reconnaissance est alors appréhendé non seulement du point de vue de sa consistance épistémologique et du point de vue de l'histoire des idées, mais également comme un concept opératoire dans des études de cas ou des situations empiriques. L'ouvrage s'adresse aux lecteurs et aux lectrices désirant réfléchir sur l'actualité des théories de la reconnaissance en philosophie sociale et dans le domaine de la théorie critique à partir des perspectives ouvertes par la recherche internationale. Avec les contributions de Louis Carré, Marc Chatellier, Pauline Clochec, Catherine Colliot-Thélène, Simon Derpmann, Estelle Ferrarese, Guillaume Fondu, Florent Guénard, Axel Honneth, Pauline Juvenez, Alain Kerlan, Samia Langar, Alexandre Léger, Soraya Nour Sckell, Alain Patrick Olivier, Michael Quante, Gérard Raulet, Emmanuel Renault, Maiwenn Roudaut, Hans-Christoph Schmidt am Busch, Claudia Wirsing.

10/2019

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Moyen Age

Le Crépuscule et l'Aube

L'auteur de la saga de Kingsbridge, immense succès international, revient avec un nouveau roman palpitant et addictif dont l'intrigue se situe avant celle des Piliers de la Terre, à l'aube d'une nouvelle ère. En l'an 997, à la fin du haut Moyen Age, l'Angleterre doit faire face à des attaques de Gallois à l'ouest et de Vikings à l'est. Les hommes au pouvoir exercent la justice au gré de leurs caprices, s'opposant non seulement au peuple, mais aussi au roi. Sans l'existence d'un Etat de droit, c'est le règne du chaos Dans cette période agitée, trois personnages voient leurs destins s'entrecroiser. La vie du jeune Edgar, constructeur de bateaux, bascule quand la seule maison dans laquelle il ait jamais vécu est détruite au cours d'un raid viking, le forçant lui et sa famille à s'installer dans un nouveau hameau et repartir de zéro. Ragna, jeune noble normande insoumise, se marie par amour à l'Anglais Wilwulf et le suit de l'autre côté de la Manche. Cependant, les coutumes de la terre natale de son époux sont scandaleusement différentes des siennes. Tandis qu'elle prend conscience que dans son entourage se joue une bataille perpétuelle et violente pour le pouvoir, elle craint que le moindre faux pas n'ait des conséquences désastreuses. Aldred, moine idéaliste, rêve de transformer sa modeste abbaye en un centre d'érudition qui serait reconnu à travers toute l'Europe. Chacun d'eux à son tour s'opposera au péril de sa vie à l'évêque Wynstan, prêt à tout pour accroître sa richesse et son pouvoir. Trente ans après la publication des Piliers de la Terre, vendu à plus de 27 millions d'exemplaires dans le monde, Le Crépuscule et l'Aube nous transporte dans une époque historiquement riche dans laquelle se confrontent ambition et rivalité, vie et mort, amour et haine, et nous conduit aux portes des Piliers de la Terre.

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Philosophie

Dernières lettres (hiver 1887-hiver 1889). De la volonté de puissance à l'antichrist

Dans ce volume, le lecteur découvrira une partie encore inédite en français de l’ultime correspondance de Nietzsche (janvier 1887 / janvier 1889). Pour la première fois, les lettres à Ferdinand Avenarius, Jean Bourdeau, Georg Brandes, Carl Spitteler, August Strindberg, Hippolyte Taine et Helen Zimmern ainsi que les « billets de la folie » sont présentés dans leur intégralité. Ces Dernières lettres constituent un témoignage exceptionnel sur la manière dont Nietzsche entendait parfaire son oeuvre. On y voit comment le philosophe a abandonné le projet de La volonté de puissance pour se consacrer à celui de L’inversion de toutes les valeurs qu’il présente comme son « oeuvre principale » et qui verra le jour sous la forme de L’Antichrist. Durant ces deux dernières années d’enthousiasme spéculatif, jusqu’à « l’effondrement » de janvier 1889, Nietzsche confia à tous ses amis, à ses lecteurs et ses éditeurs, l’avancée de son travail mais aussi ses doutes, ses échecs. Les lettres qu’il leur écrivit sont ainsi les témoins privilégiés du déploiement de sa réflexion. Elles montrent comment Nietzsche pensait, avec Crépuscule des idoles, Ecce Homo et L’Antichrist, avoir surmonté l’abandon de La volonté de puissance et « achevé » sa philosophie, invalidant par là un préjugé tenace selon lequel celle-ci ne le serait point. Cette correspondance incite donc à reprendre à nouveaux frais la lecture de ces trois ouvrages dans une perspective singulièrement différente. Complétant les derniers Fragments posthumes, les lettres de décembre 1888 apportent enfin de précieuses indications sur ce que fut le dernier grand projet de Nietzsche, à savoir la « Grande Politique ».

03/2011

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Psychologie, psychanalyse

Pascal, Frida Kahlo et les autres... Ou quand la vulnérabilité devient force

A travers l'oeuvre-vie de Robert Schumann, Frida Kahlo, Blaise Pascal, Jean-Jacques Rousseau, Fedor Dostoïevski, Joë Bousquet, Helen Keller, Démosthène et de bien d'autres figures souvent mythifiées, Charles Gardou donne à voir la place de la vulnérabilité dans toute vie et les ressorts nécessaires pour la surmonter. Comme tant d'anonymes, ces femmes et ces hommes font subir un renversement, un retournement au handicap. Ils composent, peignent, écrivent, créent, certes pour s'exprimer, mais avant tout pour s'emparer de leur vie et lui rendre sa hauteur. Leurs itinéraires singuliers témoignent d'une réalité paradoxale : le handicap impose de multiples limitations et impuissances, d'indicibles détresses, des sentiments d'infériorité. Il contraint à renoncer à des aspirations, il réduit parfois en poussière des désirs et des projets, il restreint certaines capacités, mais en aucun cas, il n'obère l'ensemble des possibilités d'un être. Certaines peuvent même s'accroître. A l'heure où l'on exalte la facticité, où s'affiche la loi de la force, parfois avec indécence, l'auteur rappelle combien l'oubli des valeurs de la fragilité génère mépris et exclusion. A l'instar de Fragments sur le handicap et la vulnérabilité. Pour une révolution de la pensée et de l'action (éd. 2013) et de La société inclusive, parlons-en ! Il n'y a pas de vie minuscule (2013), il montre que l'homme est d'autant plus fort qu'il se connaît et s'assume vulnérable. Il ouvre ainsi à une intelligence de la fragilité.

01/2014

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Histoire et Philosophiesophie

Ce que l'humanité doit à la femme

Ce livre, pourtant fort savant, est écrit comme un roman. On y dialogue beaucoup. Le narrateur commence par rencontrer en Nouvelle-Angleterre, Hélen Deutsch, élève de Freud et auteur du célèbre Psychanalyse des femmes. Et rien n'est plus drôle que d'entendre la psychanalyste, mondialement connue, s'interroger avec une fausse naïveté sur la vaccination que son médecin vient de lui conseiller. Ainsi commence l'histoire de la machinerie humaine dans ses fonctions immunitaire, cognitive et mémorisante. Le rôle génétique de la femme y apparaît déjà, troublant, en opposition avec bon nombre d'idées reçues. Deuxième dialogue : nous voilà en Afrique où une jeune femme-médecin sénégalaise raconte l'Eve africaine à un futur juge qui refuse de croire à la sociobiologie. Troisième dialogue : où l'auteur jongle avec le temps. Cela se passe de nos jours, au Museum of Fine Arts, à Boston. Deux êtres vont se rencontrer : Pic de la Mirandole, érudit italien du XVe siècle et Frida Khalo, peintre du XXe dont son " Autoportrait dédié à Léon Trotsky " rappelle qu'avec l'aide de Diego Rivera (qu'elle épousa deux fois) elle abrita Trotsky alors poursuivi par les sbires de Staline. Le fil conducteur de cet ouvrage pourrait se résumer ainsi " L'association de ces deux notions : spécificité de l'immunité féminine et évolution du système immunitaire, suggère qu'en ce qui concerne les processus de défense, la femme a apporté à la construction de l'espèce humaine une pierre dont on commence tout juste à percevoir l'importance. "

06/2004

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Architecture

Habiter la forêt. Maisons contemporaines dans les bois

Captivant panorama d'habitations contemporaines construites dans les bois, Habiter la forêt conduit le lecteur des jungles luxuriantes aux forêts de conifères enneigés en passant par les berges d'un fjord nordique. Qu'elle témoigne d'une conception écologique innovante ou d'une étonnante capacité à affronter les éléments, chaque maison d'architecte explore une facette de la vie en forêt dans différentes régions du monde. Les constructions sont mises en valeur par de magnifiques photographies de leur intérieur et du cadre dans lequel elles s'inscrivent, et par un texte qui décrit leur conception. Célébrant une architecture qui permet à ses habitants de se connecter à la nature, cet ouvrage démontre combien il est important de vivre dans le respect de son environnement. - Présente des maisons d'exception conçues par des architectes de renom comme Helen & Hard, HW Studio, Olson Kundig, Studio MK27 et Studio Saxe ainsi que par des agences spécialisées dans l'architecture écologique - De superbes habitations nichées dans diverses forêts du globe, notamment en Australie, au Botswana, au Brésil, au Canada, en Islande, au Japon, au Mexique, en Norvège, en Thaïlande, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis - Explore des résidences insolites dont une cabane juchée dans les arbres à une hauteur vertigineuse, un refuge ingénieux et durable sans empreinte environnementale et une habitation urbaine bénéficiant d'un écosystème d'une grande biodiversité - Après Habiter les montagnes, Habiter la nature, Habiter en vacances et Habiter sur l'eau, le dernier volume de la collection "Architecture" de Phaidon

10/2022

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Comics Super-héros

Batman Chronicles - 1987 volume 1

Après le départ de Dick Grayson, Batman se retrouve sans un Robin, jusqu'au jour où il croise la route de Jason Todd, un gamin des rues qui tente de lui voler les roues de sa Batmobile ! Après avoir défait une organisation criminelle, le Dynamique Duo est à nouveau réuni pour affronter les plus grandes menaces qui planent sur Gotham dont le Pingouin ou Gueule d'Argile.

06/2022

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Coffret en 2 volumes

Cela commence bien pour Vian, l'écrivain. Queneau aime Vercoquin et le plancton. Gallimard accepte ce premier roman puis un deuxième, L'Ecume des jours. Sartre reçoit l'auteur aux Temps modernes, où paraîtront ses Chroniques du Menteur. J'irai cracher sur vos tombes fait scandale – un vrai scandale, du premier coup, celui que tant d'artistes attendent en vain toute leur vie... Et pourtant, cela ne prend pas. Les seuls romans de Vian qui connaissent le succès de son vivant sont ceux qu'il signe Sullivan. Les autres ne trouvent pas leur public. Le dernier, L'Arrache-coeur, sept ans à peine après Vercoquin, est un ultime échec. Vian en conclut que sa destinée ne sera pas littéraire. Il renonce au roman. Sa célébrité est alors à son comble, pour d'autres raisons. "Oh ! je fais dans pas mal de choses, n'adjudant ; ingénieur, auteur, traducteur, musicien, journaliste, interprète, jazzologue, et maintenant directeur artistique d'une maison de disques. — Ouais... je vois..." répond l'adjudant, "bon à tout, bon à rien..." Le personnage de Vian – trompinette, tourniquette et cor à gidouille – prend beaucoup de place, il est vrai, jusqu'à masquer en partie son oeuvre. Résultat : au lendemain de sa mort prématurée, la plupart de ses livres "littéraires" sont introuvables. Le succès viendra plus tard, au rythme des rééditions posthumes, et il sera accompagné d'une certaine reconnaissance. Mais prend-on vraiment l'écrivain au sérieux ? L'imaginaire de Vian déconcertait ses contemporains. On a parfois l'impression, aujourd'hui, que son humour embarrasse les nôtres. C'est ainsi ; Vian trouvait le sérieux risible et voyait dans le rire une chose sérieuse. Dans son arbre généalogique littéraire figurent les noms de Rabelais, Swift, Carroll, Jarry, Queneau. Cette édition réunit les romans, les nouvelles et les scénarios de Boris Vian, ainsi qu'un choix de textes brefs qui, bien que non fictionnels (encore que certaines chroniques soient fort "romancées"), éclairent son univers imaginaire. Précisément, à quoi ressemble-t-il, cet univers ? A un monde parallèle au nôtre et communiquant avec lui, doté de son langage propre, irréductible aux catégories convenues (fantastique, science-fiction), aussi contrasté que le désert à rayures de L'Automne à Pékin, mais concerté, cohérent, à la fois poétique et réel : "l'histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité en atmosphère biaise et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion." Langage d'ingénieur, mais il cache une définition du récit poétique, au service de thèmes graves – la difficulté d'être, l'usure de toute chose, l'angoisse de la mort – qui chez Vian sont transfigurés par la magie du rêve.

01/2020

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 2

Cela commence bien pour Vian, l'écrivain. Queneau aime Vercoquin et le plancton. Gallimard accepte ce premier roman puis un deuxième, L'Écume des jours. Sartre reçoit l'auteur aux Temps modernes, où paraîtront ses Chroniques du Menteur. J'irai cracher sur vos tombes fait scandale - un vrai scandale, du premier coup, celui que tant d'artistes attendent en vain toute leur vie. Et pourtant, cela ne prend pas. Les seuls romans de Vian qui connaissent le succès de son vivant sont ceux qu'il signe Sullivan. Les autres ne trouvent pas leur public. Le dernier, L'Arrache-cour, sept ans à peine après Vercoquin, est un ultime échec. Vian en conclut que sa destinée ne sera pas littéraire. Il renonce au roman. Sa célébrité est alors à son comble, pour d'autres raisons. « Oh ! je fais dans pas mal de choses, n'adjudant ; ingénieur, auteur, traducteur, musicien, journaliste, interprète, jazzologue, et maintenant directeur artistique d'une maison de disques. - Ouais. je vois » répond l'adjudant, « bon à tout, bon à rien ». Le personnage de Vian - trompinette, tourniquette et cor à gidouille - prend beaucoup de place, il est vrai, jusqu'à masquer en partie son ouvre. Résultat : au lendemain de sa mort prématurée, la plupart de ses livres « littéraires » sont introuvables. Le succès viendra plus tard, au rythme des rééditions posthumes, et il sera accompagné d'une certaine reconnaissance. Mais prend-on vraiment l'écrivain au sérieux ? L'imaginaire de Vian déconcertait ses contemporains. On a parfois l'impression, aujourd'hui, que son humour embarrasse les nôtres. C'est ainsi ; Vian trouvait le sérieux risible et voyait dans le rire une chose sérieuse. Dans son arbre généalogique littéraire figurent les noms de Rabelais, Swift, Carroll, Jarry, Queneau. Cette édition réunit les romans, les nouvelles et les scénarios de Boris Vian, ainsi qu'un choix de textes brefs qui, bien que non fictionnels (encore que certaines chroniques soient fort « romancées »), éclairent son univers imaginaire. Précisément, à quoi ressemble-t-il, cet univers ? À un monde parallèle au nôtre et communiquant avec lui, doté de son langage propre, irréductible aux catégories convenues (fantastique, science-fiction), aussi contrasté que le désert à rayures de L'Automne à Pékin, mais concerté, cohérent, à la fois poétique et réel : « l'histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité en atmosphère biaise et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion ». Langage d'ingénieur, mais il cache une définition du récit poétique, au service de thèmes graves - la difficulté d'être, l'usure de toute chose, l'angoisse de la mort - qui chez Vian sont transfigurés par la magie du rêve.

10/2010

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Oeuvres romanesques complètes. Tome 1

Cela commence bien pour Vian, l'écrivain. Queneau aime Vercoquin et le plancton. Gallimard accepte ce premier roman puis un deuxième, L'Écume des jours. Sartre reçoit l'auteur aux Temps modernes, où paraîtront ses Chroniques du Menteur. J'irai cracher sur vos tombes fait scandale - un vrai scandale, du premier coup, celui que tant d'artistes attendent en vain toute leur vie. Et pourtant, cela ne prend pas. Les seuls romans de Vian qui connaissent le succès de son vivant sont ceux qu'il signe Sullivan. Les autres ne trouvent pas leur public. Le dernier, L'Arrache-cour, sept ans à peine après Vercoquin, est un ultime échec. Vian en conclut que sa destinée ne sera pas littéraire. Il renonce au roman. Sa célébrité est alors à son comble, pour d'autres raisons. «Oh ! je fais dans pas mal de choses, n'adjudant ; ingénieur, auteur, traducteur, musicien, journaliste, interprète, jazzologue, et maintenant directeur artistique d'une maison de disques. - Ouais. je vois.» répond l'adjudant, «bon à tout, bon à rien.» Le personnage de Vian - trompinette, tourniquette et cor à gidouille - prend beaucoup de place, il est vrai, jusqu'à masquer en partie son ouvre. Résultat : au lendemain de sa mort prématurée, la plupart de ses livres «littéraires» sont introuvables. Le succès viendra plus tard, au rythme des rééditions posthumes, et il sera accompagné d'une certaine reconnaissance. Mais prend-on vraiment l'écrivain au sérieux ? L'imaginaire de Vian déconcertait ses contemporains. On a parfois l'impression, aujourd'hui, que son humour embarrasse les nôtres. C'est ainsi ; Vian trouvait le sérieux risible et voyait dans le rire une chose sérieuse. Dans son arbre généalogique littéraire figurent les noms de Rabelais, Swift, Carroll, Jarry, Queneau. Cette édition réunit les romans, les nouvelles et les scénarios de Boris Vian, ainsi qu'un choix de textes brefs qui, bien que non fictionnels (encore que certaines chroniques soient fort «romancées»), éclairent son univers imaginaire. Précisément, à quoi ressemble-t-il, cet univers ? À un monde parallèle au nôtre et communiquant avec lui, doté de son langage propre, irréductible aux catégories convenues (fantastique, science-fiction), aussi contrasté que le désert à rayures de L'Automne à Pékin, mais concerté, cohérent, à la fois poétique et réel : «l'histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité en atmosphère biaise et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion.» Langage d'ingénieur, mais il cache une définition du récit poétique, au service de thèmes graves - la difficulté d'être, l'usure de toute chose, l'angoisse de la mort - qui chez Vian sont transfigurés par la magie du rêve.

10/2010