Recherche

Céline Petitdidier, Hélène Taquet

Extraits

ActuaLitté

Poésie

Ils restent

"D'où viennent nos pères ? Qui sont-ils ? Que transmettent-ils ? Et qu'attendent les fils ? " sont les questions que pose Eric Courtet. Les non-dits balisent nos vies le plus souvent, et nous faisons avec, reconstruisant notre propre histoire et celles de nos aînés. C'est ce silence qui est ici souligné avec ces portraits de pères et de fils réunis, de tous âges, un "arrêt sur image" qui puisse enclencher une narration pour le regardeur, en territoire intime - une autre vérité. Au-delà des ressemblances (ou leur absence) entre les sujets, c'est avant tout les jeux de regard, les postures et les gestes qui frappent. Tendresse ou dureté, pudeur, gêne ou affection, complicité ou timidité, malaise... ces sentiments, auxquels participent le décor et les tenues, ne sont pas donnés d'emblée mais évoqués par le hors-champ, l'au-delà de l'image. Derrière la frontalité apparente, quand bien même les sujets sont de dos, c'est une approche fragile de tous les noeuds éventuels, tous les secrets qui relient les pères et les fils ; les transmissions possibles ou rejetées, professionnelles ou de toutes sortes (le goût pour tel sport, la musique, la nature...) - en un mot : les racines, qu'on est invités à interroger, entre passé et futur, parce qu'ils restent, les pères, les fils. Les racines ou les sources... Marie-Hélène Lafon, dont on connaît l'obsession dans ses livres pour l'arrachement et l'attachement à une terre d'enfance, s'est glissée entre ces images pour y proposer sa propre narration, sa propre lecture des silences. Par petits blocs de prose dense (et deux poèmes), elle redonne parole aux fils, et peu importe qu'on puisse retrouver tel ou tel élément des images dans ces textes, ils ne font surtout pas légendes parce que ce qu'on entend c'est une voix, où affleurent sentiments et sensations toujours paradoxales - humaines. Proposant une mémoire à ces fils, elle nous invite à son tour, avec Eric Courtet, à interroger la nôtre, à regarder ces visages, ces attitudes à l'aune de notre propre histoire, en écho. A lire la fragilité des généalogies et des filiations, comme, des arbres, "[la] peau, [le] grain, [les] velours. [Le] silence".

03/2023

ActuaLitté

Sociologie

Le Corps. Diplômées 288-289

Diplômées est la revue de l'Association Française des Femmes Diplômées des Universités (AFFDU). Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe. D'inspiration généraliste et interdisciplinaire, libre à l'égard de toute école de pensée et des modes intellectuelles, sa périodicité est de deux livres par an. Nous pourrions dire le "corps dans tous ses états". Qu'est-ce que qu'un corps ? Mais aussi qu'est-ce que le corps ? Comme le souligne Descartes "ce mot de corps est fort équivoque. Quand nous parlons d'un corps en général, nous entendons une partie déterminée de la matière, et ensemble de la quantité dont l'univers est composé. Mais quand nous parlons du corps d'un homme ou d'une femme nous entendons toute la matière qui est unie avec l'âme de cet homme. " Le corps est-il un artifice ? Un lieu de passage ? Selon Leibniz " chaque corps organique d'un vivant es d'une espèce de machine divine, ou d'un automate naturel, qui surpasse infiniment vous les automates artificiels". A l'heure où nous pouvons presque remplacer tous les organes humains, à quoi se résume notre corps ? Pourquoi faut-il toujours penser le corps en référence à autre chose (âme, conscience, esprit, etc.) ? Est-ce dans ce rapport, dans cet écart que le corps se pense comme une consistance comme une forme, comme un objet ? Pouvons-nous penser le corps par lui-même, en lui-même ? Devons-nous parler des corps inertes et des corps vivants, des corps objets et des corps sujets ? Le corps est esthétique, culturel, cultuel... le corps est nécessairement politique. Partout le corps est là... Il est donc grand temps de questionner le corps et de voir ce qu'il va devenir dans une société technologique. Ont participé à ce numéro : Hélène Romano, Claude Mesmin, Béryl Serizy, Philippe Wallon, Sarah Cassenti, Nadège Langdour, Christophe Chariot, Marie Bagi, Mylène Sarant, rancine Rosenbaum, Léa Renoir, Sophie Sendra, Anne-Sophie Coppin, Sonia Bressler, Jing Xie, Awatef Nassar-Fawkes, Sophia Antoine, Sylvina Boissonnas, Elisabeth Nicoli, Catherine Guyot, Christine Villeneuve.

03/2024

ActuaLitté

Mondes fantastiques

Belladonna Tome 1 . Edition collector

Depuis aussi longtemps qu'elle est en vie, les proches de Signa Farrow tombent comme des étoiles filantes... Devenue orpheline alors qu'elle n'était un bébé, Signa, 19 ans, a été élevée par une série de tuteurs, tous plus intéressés par sa richesse que par son bien-être. Tous ont connu une fin prématurée. Aujourd'hui, ses seuls parents restants sont les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. Son patriarche fait le deuil de sa défunte épouse en organisant des fêtes débridées, tandis que son fils se bat pour sauver la réputation déclinante de la famille et que sa fille souffre d'une maladie mystérieuse. Lorsque l'esprit agité de leur mère apparaît, prétendant avoir été empoisonnée, Signa réalise que la famille dont elle dépend pourrait être en grand danger et demande l'aide d'un garçon d'écurie bourru pour traquer le tueur. Mais la meilleure chance de Signa de découvrir le meurtrier est une alliance avec l'ange de la Mort lui-même, une ombre fascinante et dangereuse qui n'a jamais été loin d'elle. Bien qu'il ait fait de sa vie un véritable enfer, il montre à Signa que leur connexion croissante peut être plus puissante - et plus irrésistible - qu'elle n'a jamais osé l'imaginer. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Bury. ' Adalyn Grace crée un récit gothique qui plonge le lecteur dans un monde de secrets, de malédictions, de mystère, de romance et de mort ! Elle nous emmène avec Signa dans un voyage qui vous fera soupirer à cause de la richesse des détails, haleter à cause des rebondissements passionnants et tomber en pâmoison à cause de la romance. " - Jennifer L. Armentrout, autrice de la série Le Sang et la Cendre. ' Une romance gothique délicieusement mortelle. Pleine d'actes empoisonnés, de secrets spectaculaires et de sombres mystères. Belladonna est une lecture à l'atmosphère envoûtante, avec une fin absolument fantastique qui laissera les lecteurs en attente de la suite. " - Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

05/2023

ActuaLitté

Mondes fantastiques

Belladonna Tome 1

Depuis aussi longtemps qu'elle est en vie, les proches de Signa Farrow tombent comme des étoiles filantes... Devenue orpheline alors qu'elle n'était un bébé, Signa, 19 ans, a été élevée par une série de tuteurs, tous plus intéressés par sa richesse que par son bien-être. Tous ont connu une fin prématurée. Aujourd'hui, ses seuls parents restants sont les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. Son patriarche fait le deuil de sa défunte épouse en organisant des fêtes débridées, tandis que son fils se bat pour sauver la réputation déclinante de la famille et que sa fille souffre d'une maladie mystérieuse. Lorsque l'esprit agité de leur mère apparaît, prétendant avoir été empoisonnée, Signa réalise que la famille dont elle dépend pourrait être en grand danger et demande l'aide d'un garçon d'écurie bourru pour traquer le tueur. Mais la meilleure chance de Signa de découvrir le meurtrier est une alliance avec l'ange de la Mort lui-même, une ombre fascinante et dangereuse qui n'a jamais été loin d'elle. Bien qu'il ait fait de sa vie un véritable enfer, il montre à Signa que leur connexion croissante peut être plus puissante - et plus irrésistible - qu'elle n'a jamais osé l'imaginer. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Bury. ' Adalyn Grace crée un récit gothique qui plonge le lecteur dans un monde de secrets, de malédictions, de mystère, de romance et de mort ! Elle nous emmène avec Signa dans un voyage qui vous fera soupirer à cause de la richesse des détails, haleter à cause des rebondissements passionnants et tomber en pâmoison à cause de la romance. " - Jennifer L. Armentrout, autrice de la série Le Sang et la Cendre. ' Une romance gothique délicieusement mortelle. Pleine d'actes empoisonnés, de secrets spectaculaires et de sombres mystères. Belladonna est une lecture à l'atmosphère envoûtante, avec une fin absolument fantastique qui laissera les lecteurs en attente de la suite. " - Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

05/2023

ActuaLitté

Histoire des mathématiques

Le Monde des mathématiques

Les mathématiques sont aujourd'hui l'objet de toutes les attentions, dans l'éducation et la recherche, dans les besoins d'innovation technologique, et dans la compétition économique. Les travaux se sont multipliés pour révéler les pénalités infligées aux sociétés où s'affaiblit le maniement des savoirs et des informations associés aux mathématiques. Dans un monde surexposé aux outils algorithmiques, la numératie devient un enjeu civique majeur. Pourtant, le fossé se creuse, en France, entre la formation des élèves, qui perd en efficacité et en équité et la valeur encore élevée de la recherche mathématique ; alors que d'autres nations réagissent pour éduquer leur jeunesse et attirer les talents. Pour comprendre de telles évolutions, cet ouvrage collectif explore les rouages de cette science prestigieuse, exigeante et intimidante. Comment les mathématiciens travaillent-ils et sont-ils formés ? Comment leurs idées rivalisent-elles dans l'espace mondial ? Quelle est la valeur du génie et de la communauté scientifique dans l'ethos de la profession ? Pourquoi les femmes y sont-elles encore très minoritaires ? Quels ont été les effets de la réforme des "mathématiques modernes" ? Autant de questions qui permettent d'aborder les spécificités du "monde des mathématiques" , structuré - comme l'art ou le sport - par l'universalité de son langage, la rigueur de son exercice et son incessante créativité. Pierre-Michel Menger est sociologue, professeur au Collège de France. Il a publié, au Seuil : Portrait de l'artiste en travailleur. Métamorphoses du capitalisme (2003) et Le Travail créateur. S'accomplir dans l'incertitude (2009). Pierre Verschueren est historien, maître de conférences à l'Université de Franche- Comté (Centre Lucien Febvre), spécialiste de l'histoire des savoirs scientifiques et de l'enseignement supérieur. Avec les contributions de Michael J. Barany, Odile Chatirichvili, Rémy Cerda, Karine Chemla, Sophie Coeuré, Simon Decaens, Renaud d'Enfert, Samson Duran, Hélène Gispert, Colin Marchika, Julien Muller, Philippe Nabonnand, Alice Pavie, Jeanne Peiffer, Laurent Rollet, Martina Schiavon, Jean-Marc Schlenker, Martine Sonnet, Yannick Vincent et Bernard Zarca. Ouvrage publié avec le soutien de la fondation du Collège de France et de son mécénat LVMH

10/2023

ActuaLitté

Second Empire

Eugénie, impératrice des Français. Actes du colloque du Centenaire de la disparition d'Eugénie de Montijo

Le 11 juillet 1920, l'impératrice Eugénie s'est éteinte à l'âge canonique de quatre-vingt-quatorze ans. Née dans l'Europe du Congrès de Vienne, elle disparait dans celle du Congrès de Versailles. De cette odyssée longue de près d'un siècle, la mémoire nationale a presque tout oublié. Après avoir été l'hôtesse éclatante de la Fête impériale, l'impératrice Eugénie a été accablée par une impitoyable légende noire qui, aujourd'hui, laisse place à un mélange d'opprobre et d'oubli. A l'occasion du centenaire de sa disparition, un colloque scientifi que sans précédent s'est réuni, sous le patronage de S. A. S. le prince de Monaco et de S. A. I. le prince Napoléon, dans le cadre prestigieux de l'opéra de Monte-Carlo puis du lycée Henri-IV à Paris, afi n de faire le point sur cette souveraine longtemps calomniée et souvent méconnue. Sous la direction de Maxime Michelet, biographe de l'impératrice, de nombreux intervenants lèvent le voile sur un règne qui mérite mieux que les caricatures habituelles. Toutes les facettes de la riche personnalité d'Eugénie ont pu être étudiées : ses relations avec son mari, avec la noblesse française ou avec la principauté de Monaco, son rapport à l'architecture ou à la diplomatie, ses racines espagnoles, son amitié avec Mérimée, ses responsabilités politiques et institutionnelles, ses investissements artistiques, son rôle dans le faste impérial, son insertion dynastique, les tragédies de l'exil et les réconforts de sa villa de Cyrnos. Cet ouvrage propose un tour d'horizon inédit d'un règne, d'une vie et d'une femme. Historien de la IIe République et du Second Empire, résident de la société historique des Amis de Napoléon III, Maxime Michelet a publié en 2020 une biographie inédite et remarquée : L'Impératrice Eugénie, une vie politique (Editions du Cerf). A l'occasion du centenaire de la disparition d'Eugénie, il a réuni autour de lui les meilleurs spécialistes parmi lesquels Eric Anceau, Xavier Mauduit, Marie-Hélène Baylac, Yves Bruley, Eric Mension-Rigau et bien d'autres.

04/2024

ActuaLitté

Histoire de France

Abel Danos, dit "le Mammouth". Entre Résistance et Gestapo

Le 14 mars 1952, le truand Abel Danos, dit " le Mammouth ", tombait sous les balles d'un peloton d'exécution dans les fossés du Fort de Montrouge en criant " Vive la France ! ". Un cri inattendu, puisque Danos avait été condamné à mort pour trahison. Avec cette condamnation, la France tournait une des pages les plus noires de son histoire : celle de la " Gestapo française de la rue Lauriston ", dont le chef, Henri Lafont, avait lui-même été fusillé en compagnie de l'ex-policier Bonny quelques années plus tôt. Le condamné avait contre lui un dossier des plus épais : outre ses trop nombreuses condamnations, ses évasions et sa participation au sanglant " premier hold-up de l'Occupation ", il avait accumulé un lourd passif au sein de la " Carlingue " : opérations contre le maquis, pillage, meurtres. Les juges l'avaient condamné sans état d'âme en accordant toutefois " des circonstances atténuantes ". Derrière le " tortionnaire ", le " tueur à gages de la Gestapo " que la police, relayée par la presse, s'était acharnée à dépeindre, existait-il quelques éléments qui auraient pu faire pencher l'autre plateau de la balance ? Certains témoignages, en particulier celui de son ancienne maîtresse Hélène Maltat, affirmaient en effet que Danos s'était engagé, dès 1941, aux côtés du commissaire Blémant du contre-espionnage français, et qu'il avait appartenu au réseau Marco-Polo en 1944. L'affaire Danos n'était-elle pas aussi simple ? Après quatre ans de minutieuses recherches, Eric Guillon rouvre le dossier. A travers l'histoire de Mammouth défile une galerie de personnages parmi les plus grands du banditisme français : Pierre Loutrel, dit " Pierrot le Fou ", le " Grand " Jo Attia et Georges Boucheseiche, qui forment avec Danos l'ossature du redoutable " gang des tractions avant " ; le " Chauve " Jean Sartore, gestapiste décoré pour faits de Résistance, Raymond Naudy, l'ancien maquisard et tueur de gendarmes, Roger Lentz, l'associé de toutes ses cavales, mais aussi " Mimile " Buisson, l'ami et le complice de la rue de la Victoire, qui le livra au commissaire Chenevier... Ou encore Auguste Ricord, Joseph Rocca Serra, André Jolivot, Jean Rossi, Charles Cazauba, Alex Villaplana et des dizaines d'autres figures d'un Milieu disparu.

09/2006

ActuaLitté

Poésie

La Petite plage

Version augmentée de deux textes suivants, parus depuis lasortie de "La Petite plage" , dans des revues de poésie : "La rade etl'Indien d'Amérique" : http : //pierre. campion2. free. fr/prouteau_larade. htm etLes Machines, les Livres : "https : //www. terreaciel. net/Les-Machines-les-Livres-texte-de-Marie-HeleneProuteau#. ZBq_dPaZNPZ Préface de Mona OZOUF La Petite plage est pourMarie-Hélène Prouteau un point d'ancrage essentiel, réel et revisité enimagination par celle qui n'y réside plus. Elle arpente dans ce livre ceterritoire premier face à la mer, lieu de tous les enchantements dans lesrochers et les vagues de grand vent. Au fil du temps et de ses retoursen ce lieu se sont tissés des liens étroits entre ce "finistère portatif" , lesémotions qu'il suscite et la découverte de sensibilités d'artistes divers quiont marqué l'auteure. Musiciens comme Yann Tiersen qui compose non loin de là, àOuessant, inspiré par le fracas des vagues ; peintres comme Gauguin et He Yifuvenu de Chine et poètes comme Victor Segalen ou François Cheng. Chacun, à leur façon, féconde un regard neuf sur la petite plage. A travers lesyeux du peintre chinois, c'est une autre petite plage qui apparaît, toute enbrumes et pastels ; à travers ceux de Gauguin, le travail des goémoniers d'hierfait surgir la grande vague du japonais Hokusai. Passer devant un mégalithe estl'occasion d'imaginer Segalen arrivant de Brest où il soigne les blessés de 1918et de se remémorer ses poèmes de Chine, "Stèles du chemin de l'âme" . D'autres visiteurs surgissent : Michèle Morgan en 1939 tourne Remorques sur unemusique de Roland-Manuel. Roland Doré, le maître-sculpteur landernéen du 17èconnu pour ses calvaires arrive à cheval. C'est la belle histoire des champs delin bleus qui resurgit. Nous remontons encore le temps avec ces moines duprieuré médiéval qui pratiquaient le devoir d'hospitalité pour les démunis, occasion d'avoir une pensée pour le drame de Lampedusa. La grand-mère y faitretour sur un moment où, avec la mort du fils en 1944, l'histoire familiale etla grande Histoire se rejoignent dans la douleur.

07/2024

ActuaLitté

Littérature française

Juste une étincelle d'espoir

"L'espoir est le pilier du monde". Proverbe africain Julia, quarante-cinq ans, partage sa vie entre son job de chargée de recrutement et sa fille, Léa, une lycéenne de dix-sept ans. Dans d'obscures circonstances, Léa est victime d'un accident de la route. Julia est bouleversée et désemparée. Des souvenirs douloureux qu'elle pensait avoir apprivoisés ressurgissent. Son corps lui envoie alors des signaux afin qu'elle prenne conscience qu'il est temps pour elle de panser ses plaies. Mais Julia est-elle enfin prête à tenir compte de ces alertes ?? Romain, vingt-trois ans, a quitté son Bénin natal pour suivre des études en école de commerce à Paris. Fraîchement diplômé, il peine à décrocher un emploi dans son secteur d'activité. Un événement tragique vient bousculer son équilibre déjà fragile. Romain tente de trouver de l'apaisement à travers l'écriture. La puissance des mots suffira-t-elle à lui maintenir la tête hors de l'eau dans les tempêtes de la vie ?? Deux histoires, une rencontre et Juste une étincelle d'espoir. "? Les paroles se délient, les mots s'écrivent, Julia et Romain se redonnent du courage, portés par l'espérance et l'audace. ? " Céline et Christine - Librairie Au Pain de 4 Livres Avis des lecteurs : "Ce roman est un petit bijou, cette lecture a été solaire, vibrante, poignante et tellement humaine. J'ai quitté à regret les personnages, et j'ai vraiment eu un immense plaisir à les côtoyer". Virginie C, de @Petites Histoires De Lectures "Dans ce roman, il est question de relations sociales, de l'importance qu'on prête à autrui, de vulnérabilité, d'empathie, de destins croisés. En ces temps troubles, ce roman m'a permis de me souvenir pourquoi un simple bonjour, un sourire qu'on échange avec un inconnu peuvent tout changer. Cette lecture est un baume pour le coeur. Il est rempli de tendresse, d'espoir". Amandine, de @Dina Auteure "Ce roman se dévore, j'ai été saisie dès les premiers mots. Des personnages si profonds, un rythme entraînant, de l'émotion". Virginie B, de @tout_mon_temps_livres "Juste une étincelle d'espoir, un roman qui porte bien son nom. Des personnages attachants, une histoire parfaitement ficelée, des rebondissements de vie parfois difficiles à surmonter. Malgré cela, la tendresse de la plume d'Estelle nous amène à garder espoir, toujours. Un second roman réussi avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture". Laurie H, @laurieheyme

03/2023

ActuaLitté

Revues de droit

Revue française de finances publiques N° 163-2023 : Hommages en l'honneur du Professeur Marie-Christine Esclassan - Finances publiques écologiques

SOMMAIRE - RFFP N° 163 - Septembre 2023 - HOMMAGES EN L'HONNEUR DU PROFESSEUR MARIE-CHRISTINE ESCLASSAN Articles du Professeur Marie-Christine Esclassan parus dans la Revue française de finances publiques Conseil constitutionnel et Haut Conseil des finances publiques : à la recherche d'une "coopération renforcée" pour le contrôle de la sincérité budgétaire, par François Barque En souvenir de Marie-Christine Esclassan, par Michel Bouvard L'Agora des finances publiques, "Maintenir le cap" , par Henry Michel Crucis Que représentent les recettes fiscales de l'Etat ? , par Etienne Douat Hommage de Céline Husson-Rochcongar Hommage à Marie-Christine Esclassan, par Alain Lambert et Didier Migaud Quelles évolutions de la fiscalité face à l'avènement d'un "capitalisme de plateforme" ? , par Marine Michineau Economie du droit et "justice sans le juge" . Retour sur un séminaire de recherche avec Marie-Christine Esclassan, par Jean-Marie Monnier Le médiateur des ministères économiques et financiers a 20 ans, par Jean-Raphaël Pellas L'identité européenne est-elle soluble dans la fiscalité ? Note sur le "nativisme" dans Capital et idéologie de Thomas Piketty, par Rémi Pellet Hommage de Christophe Pierucci Hommage de Philippe Thiria - Editorial : "En avoir pour mes impôts" : l'appel au citoyen-client, par Michel Bouvier FINANCES PUBLIQUES ET TRANSITION ECOLOGIQUE Faut-il s'inquiéter que "l'Etat ne puisse pas tout" à l'heure du financement de la transition écologique ? , par Fabien Bottini Le rôle de l'investissement public dans la transition écologique, par Régis Lanneau Le "Budget vert" , entre mythe et réalité, par Robin Degron Quel impact de la transition écologique sur le droit fiscal ? , par Bastien Lignereux Transition écologique et justice fiscale, un oxymore durable, par Jean-Raphaël Pellas Les finances européennes et la transition écologique, par Ramu de Bellescize Le financement de la transition écologique au Royaume-Uni, par Alexandre Guigue L'évaluation socio-économique au service de la transition écologique, par Morgane Chevé La Banque Postale et l'accompagnement des territoires face à la transition écologique, par Caroline de Marqueissac et Luc Alain Vervisch Les règles de l'Organisation mondiale du commerce : un frein au financement de la transition écologique ? A propos de l'Inflation Reduction Act américain et de ses conséquences, par Fabien Bottini - CHRONIQUE D'ECOLOGIE FINANCIERE PUBLIQUE Budgétisation verte ou durable : Quel référentiel budgétaire pour les acteurs publics en transition ? , par Robin Degron et Brice Guilloteau - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE La pratique des décrets d'avance depuis l'entrée en vigueur de la LOLF (2006-2022), par Olivier Boyer - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Laurence Vapaille II. - Vient de paraître

09/2023

ActuaLitté

Sociologie

Filmer les grands ensembles. Villes rêvées, villes introuvables, une histoire des représentations audiovisuelles des grands ensembles (milieu des années 1930 - début des années 1980)

Depuis plusieurs années, la ville au cinéma est devenue un objet d'histoire. Des ouvrages majeurs de chercheurs ont mis en évidence la place des grandes villes et des banlieues en tant que personnage dans le cinéma contemporain. Cet ouvrage analyse l'évolution des images filmées des grands ensembles, depuis le milieu des années 1930, moment où les prototypes en sont édifiés, jusqu'au début des années 1980 où l'on envisage leur démolition partielle. L'auteur confronte ainsi les regards filmiques du ministère (MRU, ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme), institution qui a contribué à l'édification des grands ensembles, de la télévision, média qui est né et s'est épanoui en même temps qu'eux, et du cinéma. Explorant ces trois sources - télévision, films institutionnels et cinéma - l'auteur fait l'histoire des représentations audiovisuelles des grands ensembles. L'origine des films est de nature différente : films de commande, reportages, documentaires de création, fictions. Ce livre s'inscrit dans la collection " Lieux habités " des éditions Créaphis, dédiée à l'espace habité, qui regroupe des textes et des documents en histoire urbaine, architecture, urbanisme, sociologie et anthropologie de l'habitat. Parmi les ouvrages publiés : Belleville, Belleville, visages d'une planète, Françoise Morier, Claire Reverchon (dir.), 1995, rééd. 2003 ; Le monde des grands ensembles. Europe, Asie, Afrique, Moyen-Orient, Frédéric Dufaux et Annie Fourcaut, (dir.) 2004 ; La rue, village ou décor ? Deux rues à Belleville, Eric Charmes, 2006 ; Paris/Banlieues. Conflits et solidarités, Annie Fourcaut, Emmanuel Bellanger, Mathieu Flonneau, 2006 ; Désirs de toit, sous la direction de Danièle Voldman, 2011 ; Belleville, quartier populaire ? , sous la direction de Roselyne de Villanova et Agnès Deboulet, 2011 ; Hôtels meublés à Paris, enquéte sur une mémoire de l'immigration, Céline Barrère et Claire Lévy-Vroelant, 2012 ; Villagexpo, Anne Bossé et Marie-Laure Guennoc, 2013 ; Le Bocage pavillonnaire, Pauline Frileux, 2013. A noter aussi en format poche : Pour la ville, Guy Burgel, 2012 ; Villes en crise. Les politiques municipales face aux pathologies urbaines (fin xviiie-fin xxe siècle), Yannick Marec (dir.), rééd. en poche 2008. Camille Canteux docteur en histoire contemporaine, est professeur certifié d'histoire-géographie et enseigne depuis plus de dix ans en Seine-Saint-Denis. Ses recherches sur la banlieue se sont orientées plus précisément vers les grands ensembles, qui commençaient alors à être analysés par les historiens, dont elle a souhaité analyser l'image à travers un corpus audiovisuel original puisqu'il étudiait conjointement des films de natures très différentes.

10/2014

ActuaLitté

Littérature française

COMPLAINTE MANDINGUE. Journal 1960-1962

Une succession d'aventures aussi bien désolantes que désopilantes remplit ce Journal intime dont le très picaresque narrateur, héritier de Gil Blas, nous livre à sa manière le récit d'une éducation sentimentale et des illusions perdues de sa génération au début des années soixante. De Paris au cœur de l'Afrique noire, du Dahomey au Danemark ou en son pays basque d'origine, avec le souvenir rémanent de l'enfance et de la guerre (où notre auteur parvint à rallier la mythique France Libre à travers l'Espagne), c'est un tourbillon de vie intense, de passions folles, de dépressions et de rebondissements dans un suspense émotif qui ne vous lâche pas. Deux figures féminines imposent l'image la plus moderne et la plus contrastée de l'éternel féminin : Kid, petite danoise déchirée entre son romantisme et sa fringale d'émancipation ; Alice, délicieuse fille des îles éprise de traditions et victime de son tempérament. Tout cela, traversé de rencontres et d'entretiens saisissants avec Céline peu avant sa mort, de personnages aussi divers que Joris Ivens, Michel Leiris, Jean-Louis Curtis, Dominique de Roux sur lequel se termine l'ouvrage, et des amis épars auxquels l'auteur reste fidèle quelles que soient leurs opinions : Jean-Jacques l'ex-officier para de l'OAS, Nicolas le Communiste. Quant au style, il justifie une fois de plus l'exceptionnel hommage qu'avec les plus fins critiques, Pol Vandromme a su lui rendre dès la parution du premier volume, et confirmer depuis : " Ce Journal est celui d'un homme libre. Libre devant les intimidations du siècle comme devant celle des mantes religieuses et des benêts pâmés. Libre comme on a désappris à l'être aujourd'hui ; en esprit fort et en vivant magnifique. Jacques d'Arribehaude défie et nargue. Il contredit en sauvage et il en jubile en hédoniste, irrégulier et insoumis, se moquant des prudences opportunes en polémiste de race, le carquois plein de flèches qu'il lance en archet virtuose... Avec cela, pour accompagner ses morceaux de bravoure, les affermir et les exprimer à la perfection, une langue superbe, d'une abondance et d'une diversité qui donnent le vertige. Un grand écrivain méconnu à découvrir pour l'admirer en happy few. " " C'est une lecture qui enchante dans son désenchantement, mais dans le désenchantement la vitalité reste la plus forte. Avec ma tripe de gauche, je constate, dans la jubilation, à quel point la communauté des sensibilités est plus forte que la communauté des idées. " Edgar MORIN

05/1999

ActuaLitté

Sciences politiques

J'aurais voulu être français

Au départ de ce livre, une indignation. Quand, en 2015, les réfugiés du Proche-Orient se sont présentés aux portes de l'Europe, nous avons entendu pour ne pas les accueillir les mêmes arguments que ceux qui furent opposés en son temps au propre père de l'auteur. Guy Sorman se livre ici à un exercice inédit : le tressage serré de l'autobiographie et de l'essai. Fils d'un loueur de chevaux de Varsovie, son père a fui la Pologne en 1916 pour échapper à l'enrôlement dans l'armée russe, puis l'Allemagne en 1933 pour échapper aux hordes nazies, puis Paris en 1940 pour échapper aux Allemands, puis le Lot-et-Garonne en 1942 pour échapper aux gendarmes français : une vie dans le siècle, pourchassé par les séides de Lénine, Hitler et Pétain, à courir plus vite que les idéologies totalitaires. Le fils Guy aussi, à sa manière, rencontre la grande histoire : son cousin Herschel Grunspan (Grynspan) a tué Ernst Von Rath, secrétaire de l'Ambassadeur d'Allemagne à Paris, servant de prétexte au déclenchement le lendemain de la Nuit de Cristal. Il passe son adolescence à Sartrouville où opère le bon docteur Destouches, alias Louis-Ferdinand Céline ? Le " N " de trop du patronyme Sormann (décret de naturalisation de ses parents en 1947) va-t-il le poursuivre toute son existence, rappelant une Odyssée commencée en 1492, passant par Istanbul, Varsovie, Berlin, Paris, New York ? Ce père voulut être américain mais n'y parvint pas. Le fils, lassé de n'être que français, ou plutôt de découvrir à 46 ans qu'il était demeuré apatride aux yeux de la loi française (pas recensé en 1947, tous ses efforts pour " faire un bon français " : études brillantes, ENA, Légion d'honneur, élu local, épouse et enfants catholiques, cabinet d'Alain Juppé, initiation à la franc-maçonnerie, échoueront devant un fonctionnaire de police de Boulogne-Billancourt au moment de renouveler sa carte d'identité) a opté pour la double nationalité. Il raconte ici avec entrain et cocasserie les épisodes les plus marquants d'une vie à cheval entre deux nations : le plus américain des français et le plus français des américains n'est-il pas le mieux placé pour décrire de l'intérieur ce qui distingue profondément ces deux pays aux prétentions universelles ? Pas seulement la nature de leur vision du capitalisme, mais plus profondément, leurs relations respectives au corps, à l'espace, à la religion, à la charité, à autrui, à la vérité, à la transcendance... Et à l'ego : ses portraits sans concession des grands de ce monde en " pompeux cornichons " réjouiront tous les lecteurs !

10/2016

ActuaLitté

Histoire internationale

Il était une fois... les révolutions arabes

"On retrouve la révolution au centre même de l'histoire et de l'imaginaire propres au monde arabe, comme composante de la pensée et comme vecteur de l'action. Elle s'est construite dans un rapport à l'autre, extérieur, fait d'emprunts, de fascination parfois, et de rejet aussi. De par sa localisation, de par son histoire et sa situation de carrefour culturel, l'espace arabe a été un lieu privilégié d'élaboration d'une pensée révolutionnaire, d'effervescence des idées contestataires. On ne s'étonnera pas que, dans un contexte de mondialisation, il devienne un espace privilégié de production révolutionnaire et que le "Printemps arabe' ait ainsi très vite gagné ce statut de laboratoire d'idées et de formes de mobilisation renouvelée." Extrait de l'introduction de Bertrand Badie. Ont contribué à cet ouvrage : Farah Kamel Abdel Hadi, Tarek Moustafa Abdel-Salam, Mayada Adil, Kaouther Adimi, Lama Ali, Zahra Ali, Tammam al Omar, Mehdi Annassi, Iasmin Omar Ata, Christophe Ayad, Bertrand Badie, Benjamin Barthe, Nazim Baya, Akram Belkaïd, Radia Belkhayat, Mounia Bennani-Chraïbi, Myriam Benraad, Sonia Bensalem, Raja Ben Slama, Karim Emile Bitar, Mehdi Boubekeur, Ichraq Bouzidi, Marwan Chahine, Tracy Chahwan, Leyla Dakhli, Zakya Daoud, Delou, Brecht de Smet, Yasmine Diaz, Pauline Donizeau, Tarek El-Ariss, Alaa El Aswany, Moaz Elemam, Salma El-Naqqash, Khaled Fahmy, Mona Fawaz, Jean-Pierre Filiu, Ganzeer, Dalia Ghanem, Kinda Ghannoum, Salah Guemriche, Noha Habaieb, Patrick Haimzadeh, Halim, Narmeen Hamadeh, Sarah B. Harnafi, Ali Hassan, Sulafa Hijazi, Coline Houssais, Incrusted, Intibint, Joseph Kai, Lena Kassicieh, Mazen Kerbaj, Bahgat Korany, Abir Kréfa, Stéphane Lacroix, Ibticem Larbi, Pierre-Jean Luizard, Ziad Majed, Zarifi Haidar Marín, Hind Meddeb, Meen One, Sabrina Mervin, Merieme Mesfioui, Rania Muhareb, Mostafa M Najem, Aude Nasr, Nime, Mohamed Omran, Marc Pellas, Victor Salama, Sara Saroufim, Enas Satir, Alexandra Schwartzbrod, Isabela Serhan, Rima Sghaier, Leïla Shahid, Bahia Shehab, Leïla Slimani, Laila Soliman, ST4 The project, Hamid Sulaiman, Anna Sylvestre-Treiner, Abdellah Taïa, Fawwaz Traboulsi, Willis from Tunis, Sana Yazigi, Ali Mohamed Zaid, Salim Zerrouki.

01/2021

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Parle-moi

A l'université d'UCSM, en Californie, un sujet est dans toutes les bouches : le passage à la télé du professeur Guy Schermerhorn et de son chimpanzé Sam - un singe pas comme les autres : il parle, Guy l'ayant initié à la langue des signes. C'est alors que, dans le hall, Aimee tombe sur un prospectus indiquant que le professeur cherche des étudiants pour l'assister dans ses recherches (comprendre : s'occuper de Sam). " Aucune expérience nécessaire, est-il précisé. Seulement de la patience et un dos à toute épreuve. " En effet, la tâche n'est pas de tout repos, ce dont peut témoigner la prédécesseuse d'Aimee, défigurée après une grave morsure. Mais la jeune étudiante s'en sort à merveille. Grâce à sa douceur maternelle, elle arrive à canaliser l'animal. Et puis elle lui change ses couches, lui donne le bain, répare ses bêtises, le câline, lui fait la cuisine - quand Guy ne commande pas des pizzas (le plat préféré de Sam). Voilà de quoi satisfaire le professeur : il a trouvé en elle la parfaite nounou. Et la parfaite petite-amie... Cependant, une mauvaise nouvelle va mettre fin à cette idylle. D'après une étude qu'un certain Borstein s'apprête à publier, seuls les humains peuvent apprendre le langage, ce qui pousse le professeur Donald Moncrief - le grand manitou de la primatologie et à l'initiative de l'expérience menée par Guy - à mettre un terme à celle-ci. Il rapatrie Sam chez lui, dans l'Iowa, et l'enferme dans sa " grange aux chimps " sans autre forme de procès. Sauf que pour Aimee, Sam c'est toute sa vie. Et elle va tout faire pour le libérer. On reconnaît ici l'humour grinçant si caractéristique du style de T. C. Boyle. Mais pour loufoque qu'il soit, ce roman n'en est pas moins sous-tendu par une réflexion métaphysique et éthique profonde : quelle est la frontière entre l'humain et l'animal ? Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Bernard Turle

02/2023

ActuaLitté

Edition

L'édition au XIXe titre siècle : acteurs, territoires, spécialités. Histoire et civilisation du livre, vol. XVIII

Sommaire / Contents - L'édition au XIXe siècle : acteurs, territoires, spécialités - J. -D. MELLOT, J. -C. GESLOT, "Editeurs et édition au XIXe siècle : un nouveau souffle historiographique ? " - Recensement et identification des gens du livre - F. BARBIER, "L'éditeur en pays allemands : la Saxe à l'époque moderne (milieu du XVIe - début du XIXe siècle)" ; J. -D. MELLOT, N. AGUIRRE, "Prosopographies d'éditeurs : apports et perspectives d'une entreprise pionnière, le Répertoire d'imprimeurs / libraires (vers 1470 - vers 1830) de la Bibliothèque nationale de France" ; M. -C. BOUJU, "Le Maitron des ouvriers du livre et du papier : enjeux, méthodologie et perspectives" ; F. VALLOTTON, "Cartographier le monde du livre en Suisse : outils, besoins et nouvelles attentes à l'ère numérique" ; W. KIRSOP, "L'Australie et l'Océanie" ; M. M. DEAECTO, "Les gens du livre au Brésil : outils, approches et perspectives de recherche" - Edition et territoires - P. SOREL, "L'édition en Bretagne au XIXe siècle" ; V. ALBERTI, "L'apport des archives privées à la connaissance des éditeurs corses au XIXe siècle" ; G. FEYEL, "De l'édition locale au service de l'édition parisienne. L'imprimerie Durand à Chartres (1822-1914)" ; V. SARRAZIN, "Pourquoi et comment se faire éditeur ? Les Degouy à Saumur, 1797-1830" ; L. GRANJA, "Les Garnier à Paris et à Rio de Janeiro : être éditeur en France ou en Amérique Latine ? " ; A. PEÑAS RUIZ, "Mujer, francesa e independiente en el comercio madrileno de libros del siglo XIX : el caso de Clémentine Denné Schmitz" - Spécialités éditoriales - C. de COURREGES D'AGNOS, "L'édition militaire au travers de deux portraits : les maisons Corréard (Paris) et Verronnais (Metz)" ; F. BERTRAN DE BALANDA (? ), "Robert "Emile" Babeuf et le Nain tricolore. Anamorphoses de l'opposition libérale dans les débuts de la Seconde Restauration" ; A. de BREMOND D'ARS, "Devenir éditeur à Paris sous la Restauration : l'itinéraire d'Eugène Renduel" ; D. LERCH, "L'éditeur lithographique Engelmann à Paris (XIXe et XXe siècles)" ; M. SABLONNIERE, "Pour un recensement des éditeurs de musique en France au XIXe siècle : les "marges" de l'édition musicale" - Etudes d'histoire du livre - J. -B. KRUMENACKER, "Un imprimeur lyonnais inconnu de la fin du XVe siècle : Jean Du Jardin" ; A. LEVY, J. K. FARGE, "Un unicum parisien à Toronto : l'Abbreviatio exponibilium de Gaspar Lax (1521)" , M. -D. LECLERC, "Lire et écrire dans l'almanach : François Domergue lecteur du Messager boiteux de Strasbourg (1847-1878)" ; F. WAQUET, ""Une petite affaire française qui ne reposait pas sur le profit... ". Les Cours de droit, éditeur de polycopiés" ; Y. BITTY, "La bibliothèque religieuse imaginaire de l'israélite français au XIXe siècle" - Livres, travaux et rencontres - Livres reçus 2021-2022.

12/2022

ActuaLitté

Monographies

Sébastien Plevoets - Avant-Goût. Poèmes de Selçuk Mutlu. Beaux-Arts de Liège

Ce livre, composé à quatre mains, accompagné de poèmes de Selçuk Mutlu, présente les travaux les plus récents de l'artiste Sébastien Plevoets (né en 1980, vit et travaille a` Liège). De son travail, Sébastien Plevoets dit : "Je cherche à déployer une recherche artistique imprévue. Les formes prises par cette exploration peuvent être variées mais elles tournent principalement autour du médium peinture. Il y a l'envie de faire confiance à des intuitions plastiques et d'ensuite chercher à les amener à un développement impromptu. [... ] Je fonctionne à la fois en série et en rebondissement, avec une respiration entre focalisation et déploiement. Au sein des séries, j'établis des contraintes plus ou moins fortes, ou des règles de jeu qui serviront d'axes à l'émergence de nouvelles formes. Les variations favorisant une mise à distance de l'intention, et se faisant l'écho d'un flux d'actions. Au sein d'une série d'expérimentations, les moyens utilisés sont généralement assez réduits. Il y a une volonté à rendre la vibration du geste consciente, dans une envie d'aiguiser le plaisir du senti, à travers des formulations simples, fragmentées et inattendues. Du travail de Sébastien Plevoets, Selçuk Mutlu dit : "Sébastien Plevoets, te voilà scribe, interprète de la lumière et le seul enjeu de ton langage est une traduction plastique, l'aveu de ta peinture dans un cloaque d'abandons, le récit mythique, le chant monophonique, le poème qui grince. [... ] Dans ton atelier, le lieu de servitudes, de ses couleurs qui puent : miasmes de quelle maladie, de quel corps ? Essences, térébenthines, anesthésiants et la douche où l'on range les produits qui servent à tout. Et les esquisses de quel projet ? - il est indiqué "projets" . Et le lit est là, à côté de la table, à côté de l'amertume, des joies vécues, des jouets écrasés, des pots de terre séchée. Plus loin une jarre d'où sortent des pinceaux secs, des cheveux longs pris dans une brosse délaissée, les bouteilles de liqueurs vides, des enveloppes de factures jamais ouvertes, des lettres d'amours sans suite, un filet d'eau continu au robinet qui ne brille plus, une peau blême, des papilles pleines d'oublis et un paquet de salive gardé en bouche pour t'abreuver à ta guise et soigner tes dents de lait. "La lumière, c'est surtout de l'ombre" as-tu osé affirmer, et encore ceci : "Les débris, les morceaux de porcelaine et de verres brisés, l'agrégat d'émulsion contre les murs jaunis d'une lumière mal définissable, voici ma détresse, la poétique des ruines".

09/2022

ActuaLitté

Littérature française

Les îles du Hollandais

Thomas, dit " le Hollandais " parce qu'il se croit, comme le héros wagnérien, condamné à errer perpétuellement jusqu'à ce qu'un grand amour le délivre des sujétions de l'absolu, passe ses journées au café Flora à ruminer ses désastres et à revivre, de rêverie en rêverie, ses amours. Sa préoccupation essentielle se pose en ces termes : comment désormais remonter à la surface de la vie des autres ? Mais à cela il faut, bien sûr, un programme. Le voyage en Grèce, sept jours de genèse dans une île, servira de prétexte à une étrange quête : jour après jour se précisent les liens ambigus qui lient Thomas à son frère Malcolm, dit "l'Irlandais", son double réussi, l'homme fort qu'il envie et qu'il admire. Sur l'île, par le truchement des rencontres amoureuses (Daphné, Helena, et l'énigmatique "Dame de Marvara"), le doute augmente : qui est Thomas ? Qui est Malcolm ? Lequel sert donc de substitut à l'autre ? Cette question de l'identité et du nom, comme le thème du Hollandais, court, véritable vague lyrique, tout au long du roman. Elle introduit dans le récit d'imperceptibles fissures qui trouveront leur explication dans la troisième partie du livre, au large de la Bretagne, sur un îlot rocheux, l'île-aux-Cryptes. Les Iles du Hollandais emprunte tout à la fois au roman d'apprentissage et au voyage initiatique : au premier l'ampleur, au second le mystère. Aux deux, la recherche exaspérée d'une solution. Mais tôt ou tard, que les démons aient été tués ou pas, il faudra revenir sur terre. Même le Hollandais volant a dû se résoudre un jour à l'inévitable : redevenir mortel.

01/1993

ActuaLitté

Religion

La rencontre du bouddhisme et de l'Occident

D'Alexandre le Grand à Marco Polo, de Schopenhauer à Nietzsche, de Carl Gustav Jung à Allen Ginsberg, d'Helena Blavatsky à Alexandra David-Neel, des Transcendantalistes aux stars hollywoodiennes, de nombreux voyageurs, penseurs et artistes occidentaux se sont passionnés pour la sagesse du Bouddha. Pour la première fois, ce livre relate les grandes étapes de la rencontre du bouddhisme et de l'Occident et montre combien le bouddhisme fut, et reste, profondément réinterprété à partir de prismes culturels déformants. La mise au jour de ces imaginaires, notamment celui, très ancien, concernant le mythe du " Tibet magique ", éclaire en profondeur le succès actuel du bouddhisme en Europe et aux Etats-Unis. Cet ouvrage permet également de comprendre pourquoi, après l'échec des grandes idéologies religieuses, scientistes et politiques, le bouddhisme connaît une audience croissante en Occident. Beaucoup voient en effet dans la pensée bouddhique une spiritualité laïque, une philosophie humaniste et une éthique de la responsabilité particulièrement pertinentes pour répondre aux besoins spirituels des individus et aux grands défis planétaires du siècle à venir. Privilégiant l'action sur soi à l'action sur le monde et apportant un juste équilibre entre raison et intuition, le bouddhisme n'est-il pas appelé à corriger les excès d'une civilisation occidentale trop exclusivement préoccupée de maîtrise technique au détriment du sens et de l'intériorité ? Informatif et distancié, cet ouvrage permet à chacun de se faire une opinion sur cette rencontre du bouddhisme et de l'Occident, dont l'historien des civilisations Arnold Toynbee n'hésitait pas à affirmer qu'elle constituait " l'événement le plus significatif du XXe siècle ".

11/1999

ActuaLitté

Philosophie

Nouvelles perspectives pour la reconnaissance. Lectures et enquêtes

Cet ouvrage offre un état des lieux des théories de la reconnaissance aujourd'hui et une contribution à penser de nouvelles perspectives, en intégrant une discussion relative au paradigme de la reconnaissance et aux différents cadres théoriques susceptibles d'être mis en oeuvre, d'une part, et en cherchant à mesurer la pertinence et la fécondité des théories de la reconnaissance et leur potentiel critique dans différents domaines des sciences humaines, d'autre part. Ce modèle théorique issu de la philosophie allemande (de l'idéalisme allemand et de la Théorie critique) se trouve discuté en particulier dans les domaines de la politique, du droit, de l'économie, des études féministes ainsi que dans les théories du travail, et nous envisageons leur application à de nouveaux domaines tels que l'éducation ou l'art. Le concept de reconnaissance est alors appréhendé non seulement du point de vue de sa consistance épistémologique et du point de vue de l'histoire des idées, mais également comme un concept opératoire dans des études de cas ou des situations empiriques. L'ouvrage s'adresse aux lecteurs et aux lectrices désirant réfléchir sur l'actualité des théories de la reconnaissance en philosophie sociale et dans le domaine de la théorie critique à partir des perspectives ouvertes par la recherche internationale. Avec les contributions de Louis Carré, Marc Chatellier, Pauline Clochec, Catherine Colliot-Thélène, Simon Derpmann, Estelle Ferrarese, Guillaume Fondu, Florent Guénard, Axel Honneth, Pauline Juvenez, Alain Kerlan, Samia Langar, Alexandre Léger, Soraya Nour Sckell, Alain Patrick Olivier, Michael Quante, Gérard Raulet, Emmanuel Renault, Maiwenn Roudaut, Hans-Christoph Schmidt am Busch, Claudia Wirsing.

10/2019

ActuaLitté

Philosophie

Dernières lettres (hiver 1887-hiver 1889). De la volonté de puissance à l'antichrist

Dans ce volume, le lecteur découvrira une partie encore inédite en français de l’ultime correspondance de Nietzsche (janvier 1887 / janvier 1889). Pour la première fois, les lettres à Ferdinand Avenarius, Jean Bourdeau, Georg Brandes, Carl Spitteler, August Strindberg, Hippolyte Taine et Helen Zimmern ainsi que les « billets de la folie » sont présentés dans leur intégralité. Ces Dernières lettres constituent un témoignage exceptionnel sur la manière dont Nietzsche entendait parfaire son oeuvre. On y voit comment le philosophe a abandonné le projet de La volonté de puissance pour se consacrer à celui de L’inversion de toutes les valeurs qu’il présente comme son « oeuvre principale » et qui verra le jour sous la forme de L’Antichrist. Durant ces deux dernières années d’enthousiasme spéculatif, jusqu’à « l’effondrement » de janvier 1889, Nietzsche confia à tous ses amis, à ses lecteurs et ses éditeurs, l’avancée de son travail mais aussi ses doutes, ses échecs. Les lettres qu’il leur écrivit sont ainsi les témoins privilégiés du déploiement de sa réflexion. Elles montrent comment Nietzsche pensait, avec Crépuscule des idoles, Ecce Homo et L’Antichrist, avoir surmonté l’abandon de La volonté de puissance et « achevé » sa philosophie, invalidant par là un préjugé tenace selon lequel celle-ci ne le serait point. Cette correspondance incite donc à reprendre à nouveaux frais la lecture de ces trois ouvrages dans une perspective singulièrement différente. Complétant les derniers Fragments posthumes, les lettres de décembre 1888 apportent enfin de précieuses indications sur ce que fut le dernier grand projet de Nietzsche, à savoir la « Grande Politique ».

03/2011

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Pascal, Frida Kahlo et les autres... Ou quand la vulnérabilité devient force

A travers l'oeuvre-vie de Robert Schumann, Frida Kahlo, Blaise Pascal, Jean-Jacques Rousseau, Fedor Dostoïevski, Joë Bousquet, Helen Keller, Démosthène et de bien d'autres figures souvent mythifiées, Charles Gardou donne à voir la place de la vulnérabilité dans toute vie et les ressorts nécessaires pour la surmonter. Comme tant d'anonymes, ces femmes et ces hommes font subir un renversement, un retournement au handicap. Ils composent, peignent, écrivent, créent, certes pour s'exprimer, mais avant tout pour s'emparer de leur vie et lui rendre sa hauteur. Leurs itinéraires singuliers témoignent d'une réalité paradoxale : le handicap impose de multiples limitations et impuissances, d'indicibles détresses, des sentiments d'infériorité. Il contraint à renoncer à des aspirations, il réduit parfois en poussière des désirs et des projets, il restreint certaines capacités, mais en aucun cas, il n'obère l'ensemble des possibilités d'un être. Certaines peuvent même s'accroître. A l'heure où l'on exalte la facticité, où s'affiche la loi de la force, parfois avec indécence, l'auteur rappelle combien l'oubli des valeurs de la fragilité génère mépris et exclusion. A l'instar de Fragments sur le handicap et la vulnérabilité. Pour une révolution de la pensée et de l'action (éd. 2013) et de La société inclusive, parlons-en ! Il n'y a pas de vie minuscule (2013), il montre que l'homme est d'autant plus fort qu'il se connaît et s'assume vulnérable. Il ouvre ainsi à une intelligence de la fragilité.

01/2014

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

Ce que l'humanité doit à la femme

Ce livre, pourtant fort savant, est écrit comme un roman. On y dialogue beaucoup. Le narrateur commence par rencontrer en Nouvelle-Angleterre, Hélen Deutsch, élève de Freud et auteur du célèbre Psychanalyse des femmes. Et rien n'est plus drôle que d'entendre la psychanalyste, mondialement connue, s'interroger avec une fausse naïveté sur la vaccination que son médecin vient de lui conseiller. Ainsi commence l'histoire de la machinerie humaine dans ses fonctions immunitaire, cognitive et mémorisante. Le rôle génétique de la femme y apparaît déjà, troublant, en opposition avec bon nombre d'idées reçues. Deuxième dialogue : nous voilà en Afrique où une jeune femme-médecin sénégalaise raconte l'Eve africaine à un futur juge qui refuse de croire à la sociobiologie. Troisième dialogue : où l'auteur jongle avec le temps. Cela se passe de nos jours, au Museum of Fine Arts, à Boston. Deux êtres vont se rencontrer : Pic de la Mirandole, érudit italien du XVe siècle et Frida Khalo, peintre du XXe dont son " Autoportrait dédié à Léon Trotsky " rappelle qu'avec l'aide de Diego Rivera (qu'elle épousa deux fois) elle abrita Trotsky alors poursuivi par les sbires de Staline. Le fil conducteur de cet ouvrage pourrait se résumer ainsi " L'association de ces deux notions : spécificité de l'immunité féminine et évolution du système immunitaire, suggère qu'en ce qui concerne les processus de défense, la femme a apporté à la construction de l'espèce humaine une pierre dont on commence tout juste à percevoir l'importance. "

06/2004

ActuaLitté

Architecture

Habiter la forêt. Maisons contemporaines dans les bois

Captivant panorama d'habitations contemporaines construites dans les bois, Habiter la forêt conduit le lecteur des jungles luxuriantes aux forêts de conifères enneigés en passant par les berges d'un fjord nordique. Qu'elle témoigne d'une conception écologique innovante ou d'une étonnante capacité à affronter les éléments, chaque maison d'architecte explore une facette de la vie en forêt dans différentes régions du monde. Les constructions sont mises en valeur par de magnifiques photographies de leur intérieur et du cadre dans lequel elles s'inscrivent, et par un texte qui décrit leur conception. Célébrant une architecture qui permet à ses habitants de se connecter à la nature, cet ouvrage démontre combien il est important de vivre dans le respect de son environnement. - Présente des maisons d'exception conçues par des architectes de renom comme Helen & Hard, HW Studio, Olson Kundig, Studio MK27 et Studio Saxe ainsi que par des agences spécialisées dans l'architecture écologique - De superbes habitations nichées dans diverses forêts du globe, notamment en Australie, au Botswana, au Brésil, au Canada, en Islande, au Japon, au Mexique, en Norvège, en Thaïlande, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis - Explore des résidences insolites dont une cabane juchée dans les arbres à une hauteur vertigineuse, un refuge ingénieux et durable sans empreinte environnementale et une habitation urbaine bénéficiant d'un écosystème d'une grande biodiversité - Après Habiter les montagnes, Habiter la nature, Habiter en vacances et Habiter sur l'eau, le dernier volume de la collection "Architecture" de Phaidon

10/2022

ActuaLitté

Guides de France

Sur les pas de Jean-Jacques Rousseau. Guide de découvertes insolites en pays de Savoie

Conçu et imaginé par la Fondation Facim à l'occasion du tricentenaire de la naissance du philosophe marcheur, Sur les pas de Jean-Jacques Rousseau est un guide de randonnée pédestre et littéraire d'un nouveau genre. A la croisée des sentiers alpins et des voies romanesques, l'ouvrage invite le promeneur à découvrir dix itinéraires, à parcourir seul ou en famille, et suggère des "pauses lecture" ponctuant la promenade. Cellesci sont composées d'un texte de littérature contemporaine mis en regard avec un extrait choisi dans l'oeuvre de Jean-Jacques Rousseau. Certains de ces itinéraires ont été parcourus par Jean-Jacques Rousseau lui-même, qui a longtemps séjourné et voyagé au coeur des Pays de Savoie. Pour d'autres, il s'agira de parcours imaginés et tracés pour l'occasion. Cartes à l'appui, l'implantation géographique des promenades veille à mettre en valeur dix lieux d'exception de Savoie et de Haute-Savoie. Le cheminement de chaque promenade est décrit dans le détail, et propose les pauses lecture près d'un site patrimonial (chapelle, église, école...), à proximité d'un point de vue remarquable (col du Mont-Cenis, lac Léman, Mont-Saint-Michel savoyard...), mais aussi au plus près de la nature (bords de rivière ombragés, pieds d'un grand chêne...) ou encore dans un lieu décrit par l'auteur. Les extraits choisis sont destinés aussi bien au promeneur solitaire, pour une lecture intime, qu'à un petit groupe pour une lecture à haute voix. Ils permettent de lire ou relire les textes emblématiques de Rousseau, tout en découvrant des écritures contemporaines, influencées de diverses manières par l'héritage philosophique et littéraire de Rousseau, et mettent en valeur le pouvoir de l'esprit sur le corps, le dépassement de soi, et la magie qu'opère sur nous le voyage, la manière dont il donne sa juste dimension à l'homme. Les auteurs sélectionnés (français et suisses romands), dont le travail est reconnu par la critique, sont représentatifs de la création littéraire contemporaine : Stéphane Audeguy, Arno Bertina, Vincent Borel, Antoine Choplin, Anne-Marie Garat, Maylis de Kerangal, Frédéric Léal, Fabrice Melquiot, Céline Minard et Daniel de Roulet. Certains écrivains seront parallèlement invités à participer aux 12e Rencontres littéraires en Pays de Savoie, organisées par la Fondation Facim (Fondation pour l'action culturelle internationale en montagne) du 29 mai au 2 juin 2012 sur le thème "Paysages, marche et nature". Son temps fort se déroulera le samedi 2 juin au château de Clermont (Haute-Savoie), et proposera une promenade littéraire suivie de temps d'échanges, de lectures et de propositions de croisements artistiques (musique, projection de films, etc.) autour du thème retenu.

06/2012

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

La question de l'intime. Génétique et biographie

L'intime existe sous forme de deux espèces, l'intime individuel et l'intime subjectif. L'intime individuel varie selon les sociétés au sein desquelles il prend forme. C'est pourquoi on peut dire qu'existe un intime proprement africain par opposition à un intime occidental, de même qu'existe un Odipe africain. L'inconscient est une donnée universelle mais qui ne s'actualise pas de manière identique selon les sociétés où on l'observe. C'est la conclusion à laquelle aboutirent Marie-Cécile et Edmond Ortigues dans leur fameux Odipe africain. Non que la société sénégalaise d'aujourd'hui soit comparable terme à terme avec la société viennoise qu'observa Freud au début du XXe siècle mais l'obéissance au père existe dans l'une et l'autre société, tout en étant sans aucun doute plus fondamentale au Sénégal aujourd'hui qu'elle ne le fut jamais à Vienne parce qu'elle s'associe en Afrique à un culte des ancêtres qui joue un rôle très important dans la cohésion sociale. De même, que l'intime africain soit plus évidemment extimique que l'intime occidental s'explique quand on considère d'un point de vue anthropologique le mode de vie malien ou guinéen. D'ailleurs on ne connaît pas d'écrivain africain vivant en Afrique et tenant un Journal intime. Les écrivains combattants l'oppression coloniale puis les dictatures post-coloniales sont dans l'évidence de l'histoire qui se fait sous leurs yeux tandis que ceux qui prennent du recul et analysent leur intimité sont rares. S'ils vivent en France comme Tchicaya U Tam'si ils seront plus portés vers l'intime. Bref, nous sommes en face d'un continuum allant de l'intime individuel à l'intime social (extime) où chacun se situe selon sa manière d'être et son implication dans telle ou telle culture. L'intimité subjective (ou poétique ou génétique) correspond, pour un écrivain, au travail d'appropriation d'une langue d'écriture selon un rythme inventé-travaillé (ce qu'on appela longtemps un style). Ce travail commence selon Valéry par une rumination intérieure et chemine de ratures en redistributions diverses jusqu'à un bon à tirer final... provisoirement final. Deux contributions, celles de Pierre-Marc de Biasi et celle de Jean-Pierre Orban, l'un et l'autre créateurs, s'attacheront à spécifier les voies de ce forage subjectif. Cinq contributions ensuite scruteront l'interrelation des deux intimes dans l'oeuvre elle-même, quatre d'entre elles (Jean-Michel Devésa, Céline Gahungu, Xavier Garnier et Nicolas Martin-Granel) se centrant sur l'oeuvre si diverse et riche de l'écrivain congolais Sony Labou Tansi, la dernière (celle de Guy Dugas) dévoilant l'ingéniosité intellectuelle de l'essayiste tunisien Albert Memmi.

07/2018

ActuaLitté

Histoire ancienne

Echanger en Méditerranée. Acteurs, pratiques et normes dans les mondes anciens

Si les travaux abondent sur la place et la nature du marché dans l'économie antique, sur le poids économique de l'esclavage, sur la question des avancées techniques ou Scelles des circulations de marchandises, les conditions en elles-mêmes de l'échange n'ont que peu retenu l'attention des spécialistes, ou alors de manière ponctuelle et isolée. Et pourtant, la question de la langue dans laquelle se faisait et était libellée la transaction, celle de l'armature juridique qui encadrait cette dernière, ou encore celle des acteurs qui y prenaient part s'imposent comme des interrogations légitimes pour qui s'intéresse à la réalité de ces échanges en Méditerranée. Au travers des dix contributions qu'il réunit, cet ouvrage propose une approche historique et transversale de plusieurs problèmes économiques complexes dans diverses régions du monde antique, de l'Egypte à la péninsule Ibérique en passant par la mer Noire, l'Italie, le sud de la Gaule ou encore l'Afrique. En outre, en accordant la part belle aux sources, qu'elles soient dé nature littéraire, juridique, épigraphique ou papyrologique, son ambition est de présenter à un public averti ou simplement amateur, des dossiers de recherches et des réflexions innovantes et renouvelées sur la question des échanges en Méditerranée.

05/2016

ActuaLitté

Science-fiction

L'école du futur

Ce recueil présente les nouvelles lauréates d'un concours organisé conjointement par Marathon Editions et la blogueuse Virginie Wicke, de Beltane (lit en) Secret. Parce qu'elles considèrent toutes les deux que l'éducation est la fondation de l'avenir, elles ont retenu le thème : L'Ecole du Futur. Et parce qu'elles déplorent que l'égalité des chances soit malheureusement toujours une cruelle utopie, les droits d'auteurs seront reversés à l'association Apprentis d'Auteuil qui oeuvre depuis 1866 à améliorer l'accès à l'éducation et à la formation des plus démunis.

07/2019

ActuaLitté

Enseignement primaire

Français CM2 Explicite. Photofiches, Edition 2018

Cet ouvrage propose deux types de photofiches : - des photofiches d'exercices à utiliser comme outil de réactivation ou comme outil de remédiation - des photofiches d'évaluations 1. Les photofiches d'exercices (pour la réactivation et/ou la remédiation) L'ensemble des pages d'exercices a été conçu comme un outil de réactivation. Régulièrement, en cours d'année, l'enseignant demande aux élèves de revoir une compétence en effectuant un seul exercice de la photofiche. Pour faciliter la répartition des révisions sur l'année, un tableau de planification est proposé au début du guide pédagogique. L'enseignant peut proposer cette réactivation : - hors classe (étude du soir, aide personnalisée) ; - en classe pour un travail en autonomie proposé aux élèves qui ont terminé leur travail ; - en classe pour un travail en petits groupes. Ces photofiches d'exercices peuvent également être proposées en remédiation. La charge cognitive est allégée : l'élève n'a pas à recopier l'exercice ni à le mettre en forme ; il peut donc se concentrer uniquement sur les réponses. - Pour chaque leçon du manuel, 2 ou 3 exercices sont proposés. - Chaque exercice correspond à une sous-compétence précise et présente une structure récurrente : - Une première question, sous forme de QCM, prépare l'élève à la suite de l'exercice. Elle permet à l'élève de vérifier s'il a retenu le savoir ou le savoir-faire relatifs à la notion abordée. Si l'élève ne connaît pas la réponse ou s'il hésite, il peut trouver la réponse ou un indice de réponse dans l'une des bulles d'aide en bas de la page. L'ordre des bulles ne correspond pas à l'ordre des exercices ; l'élève doit donc parfois lire toutes les bulles. - La suite de l'exercice est composée d'une ou deux questions traitant la sous-compétence abordée dans son ensemble. 2. Les photofiches d'évaluations sommatives Une évaluation sommative est proposée pour chaque leçon du manuel. - Dans les domaines d'étude de la langue, un premier exercice permet de vérifier que l'élève a retenu le savoir présenté dans la rubrique "J'apprends" du manuel. - On vérifie ensuite, dans les exercices suivants, s'il sait appliquer le savoir et le savoir-faire travaillés pendant et après la leçon. Le nombre de réponses est un multiple de 10 (ou parfois de 5) afin de permettre un calcul rapide du pourcentage de réussite. 3. Les corrigés A la fin, figurent les corrigés des photofiches d'exercices et des photofiches d'évaluations sommatives. Les corrigés peuvent être photocopiés pour une autocorrection de l'élève. Ils peuvent être aussi vidéoprojetés pour une correction collective.

07/2018