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John Beckett

Extraits

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Sports

Bad boys du rugby

Les joueurs et les histoires les plus dingues de l'histoire du rugby C'est sa faute, au rugby, de s'être toujours présenté comme " un sport de voyous pratiqués par des gentlemen ". Parce que depuis, ceux qui le pratiquent hésitent parfois entre les deux personnages, et certains ont une fâcheuse tendance à basculer plutôt du côté obscur. Dans cet ouvrage figurent toutes les fortes têtes et les têtes brûlées qui font aussi l'âme de ce jeu. Y sont présentés sans ambages leurs casiers judiciaires, parfois lourds, mais aussi les arguments de leur défense. Car les fortes têtes peuvent avoir un grand coeur. Quant aux têtes brûlées, ce sont ces joueurs, pas forcément " virils " qui n'ont jamais pu obéir à d'autre loi que la leur... Les joueurs inscrits sur ce tableau d'honneur (ou d'horreur) ont en tout cas suffisamment marqué les esprits pour être pour la plupart affublés d'un sobriquet qui résume leur tempérament : l'Animal (Sébastien Chabal), l'Exécuteur (Bakkies Botha), le Patron (Gérard Cholley), la Griffe (Peter Clohessy), Terminator (Jerry Collins), le Duc (Amédée Domenech), la Bête de Béziers (Alain Estève), le King (Barry John), Ferengi (Martin Johnson), le Sultan (Jean Sébédio), le Pin (Colin Meads), le Massif Central (Olivier Merle), Rapetou (Vincent Moscato), le Chiropracteur (Brian Lima), Ramsès (Michel Palmié), Casque d'Or (Jean-Pierre Rives), le Duc de Fer (Barry Windsor), le Pépé du Quercy (Alfred Roques) et quelques autres encore... dont Ernesto " Che " Guevara, que ses coéquipiers de Rosario avaient surnommé " Le Furieux ". Sont aussi racontés par le menu les matches les plus violents de l'histoire comme les troisièmes mi-temps mémorables et les coups de folie de ces barjots du rugby.

10/2020

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Poésie

Les sept mercenaires

Sept. Il existe toute une mystique autour de ce chiffre. Les sept archanges de l'apocalypse, les sept couleurs de l'arc-en-ciel, les sept péchés capitaux, les sept merveilles du monde, les sept notes de musique, et bien sûr les sept mercenaires. Pour tout vous avouer, je m'en fous, j'ai jamais cru à ces conneries de chiffres sacrés. Mais c'est vrai que si on cherche on trouve, c'est ça qui est beau dans le grand bordel magique de la vie. Parce qu'en y réfléchissant bien, les sept gaillards à qui je rends hommage dans ce livre, sont un beau mélange de tout ça à la fois : les sept archanges de l'apocalypse, les sept couleurs de l'arc-en-ciel, les sept péchés capitaux, les sept merveilles du monde, les sept notes de musique, et bien sûr les sept mercenaires. Mais ce sont surtout sept chiens magiques, sept étoiles noires et tordues du drapeau américain, sept moudjahidines de la bibine, sept poilus sacrés, sept sauvages du mot de l'art et de l'amour, bref sept grands poètes. Sept bonhommes que j'aime, même s'ils m'ont bercé trop près du mur. Voilà donc sept hommages pour sept artistes. Dans l'ordre d'apparition : J. D. Sallinger, Richard Brautigan, Charles Bukowski, Henri Miller, John Fante, Jim Harrison et Raymond Carver. Comme dit Al Pacino dans Donnie Brasco : "Je te raconte pas ! " En plus on m'informe que Daniel Damart, le joyeux éditeur aurait éternellement sept ans et que Régis Gonzalez le grand qui crayonne avec mes mots aurait sept doigts. Moi-même il me reste sept dents. La vie est dingue. C'est merveilleux non ?

10/2020

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Beaux arts

Sorolla - spanish master of light

Les oeuvres de bravoure impressionnistes du premier peintre espagnol d'il y a un siècle, présentées et explorées en détail par une équipe internationale de spécialistes de renom Joaquín Sorolla y Bastida (1863-1923) était le peintre espagnol le plus en vue de son époque, célèbre dans le monde entier alors que Picasso luttait encore pour se faire un nom. Ce livre somptueusement illustré retrace la carrière de Sorolla chez lui et à l'étranger, en se concentrant sur plus de 60 toiles. Celles-ci incluent des portraits, des paysages, des baigneurs et des paysages marins pour lesquels il est le plus célèbre, ainsi que des scènes de genre de la vie espagnole. Ses premières oeuvres monumentales ont établi la réputation de l'artiste en tant que réaliste social sans faille. En envoyant des images stratégiques lors d'expositions majeures à travers l'Europe, Sorolla a représenté des paysans, des pêcheurs et des fabricants de voiles en train de fouiller de maigres existences ; les jeunes femmes contraintes à la prostitution et des orphelins handicapés nus. La technique impressionniste avait rarement été utilisée à des fins aussi provocantes. Alors que Sorolla a trouvé une riche clientèle au tournant du XXe siècle, il s'est concentré sur les scènes ensoleillées de loisirs et de sociabilité élégante : de belles femmes flânent dans des stations balnéaires à la mode et des enfants gambadent au bord de la mer. Des éminents spécialistes proposent un bilan contemporain de son parcours et explorent les relations de Sorolla avec les peintres de bravura les plus célèbres du moment, notamment John Singer Sargent et l'artiste suédois Anders Zorn. La chronologie illustrée de Blanca Pons Sorolla, arrière-petite-fille de l'artiste, fournit des informations supplémentaires.

03/2019

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BD tout public

Les champs d'azur Tome 2 : Pénélope

Au début du siècle dernier, le ciel est un vaste champ mal connu qui fascine et effraie. Un espace infini qui attire les aventuriers romantiques, les têtes brûlées ou les colons pragmatiques. Mais quelles que soient leurs origines, leurs méthodes et leurs intentions, tous sont habités par la même ferveur. Hantés par une passion exclusive pour laquelle ils vont jouer leur fortune et leur vie. Les uns, venus de nulle part comme Théodore Fayard, sont dotés d'un instinct hors du commun pour tout ce qui touche au "plus lourd que l'air": Les autres, issus du monde mécanique comme Fernand Joliot, mettent au service de cette industrie naissante l'expérience acquise dans le vélo, la motocyclette ou l'automobile. Joliot & Fayard... De la rencontre entre ces deux hommes, aussi féconde qu'explosive, vont naître une firme et un clan. Une famille ballottée par les convulsions de l'Histoire et les haines internes. Une dynastie qui marquera le siècle autant qu'il la marquera. Eté 1910. Bien que chassé des ateliers Joliot, Théo n'a pas renoncé à sa passion pour le " plus lourd que l'air ". Tout en essayant de décrocher divers prix dans les concours, meetings et autres semaines de l'aviation qui attirent des foules sans cesse grandissantes, il poursuit ses recherches aéronautiques. Remarqué par John Moisant, fondateur du plus fameux cirque aérien de l'époque, il gagne les Etats-Unis pour y jouer les acrobates du ciel. Un jour, au cours d'un atterrissage forcé dans le parc d'un asile, au fin fond du Tennessee, il rencontre une mystérieuse patiente qui le prend pour un certain Charles. Extrêmement troublé par cette apparition, qui lui ferait presque oublier Irène, il cherche à savoir qui elle est et ce qu'elle fait là, ignorant qu'il met le doigt dans un engrenage qui va bien vite le dépasser...

11/2010

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Musique, danse

The Who by Numbers. L'histoire des Who à travers leur musique

Pete Townshend – génie torturé et compositeur visionnaire, notable pour ses moulinets légendaires et ses destructions de guitares. Roger Daltrey – bagarreur des rues et chanteur à la voix d'or, précurseur du genre superstar musclée aux boucles blondes. John Entwistle – dit ''The Ox'', bassiste-arrangeur, aux doigts puissants et aux multiples talents, ayant un penchant pour l'humour noir. Keith Moon – ultime rockeur surexcité, batteur virtuose, loufoque et infortuné. Les ''Orrible 'Oo !'' Ils ont démoli leur matériel sur scène, popularisé le larsen de guitare, ouvert le chemin au punk, inventé l’opéra-rock, l'arena rock, et enregistré des disques parmi les plus fascinants de tous les temps. Émergeant de la scène mod rhythm and blues du milieu des années 1960 avec des hymnes adolescents enflammés comme My Generation, les Who étaient les gamins les plus sauvages, énervés et bruyants du lot. Mais, en dépit de la phrase la plus célèbre de Townshend : ''J'espère mourir avant de devenir vieux'', et contrairement à de nombreux rivaux, le groupe s'est attelé à la création d'œuvres plus matures fin des années 1960 et durant les années 1970, avec le succès phénoménal de l’opéra-rock Tommy, de l'album vénéré Who's Next, du chef-d'œuvre mod de Townshend Quadrophenia, et plus encore. Le travail de ces auteurs apporte une différente perspective au long et étrange voyage musical d’un des groupes de classic rock qui compte parmi les plus novateurs et impérissables. Ils reconsidèrent certains trésors des Who les moins connus et apportent un nouvel éclairage sur leurs disques les plus populaires. De I Can't Explain à Tommy, de Won't Get Fooled Again à l'album du come-back, Endless Wire, The Who by Numbers retrace la carrière extraordinaire et captivante des Who, chanson par chanson.

12/2018

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Musique, danse

Cathy Berberian, cant'actrice

" La musique est l'air que je respire et la planète que j'habite ", écrit Cathy Berberian quelques jours avant de mourir. Sa carrière ne ressemble à aucune autre. L'une des plus grandes chanteuses de ces cinquante dernières années évolue en marge des prises de rôle, des productions internationales, des soirées de gala au Metropolitan Opera ou à Covent Garden, des rumeurs étalées dans la presse, des cabales. Suivre son parcours conduit au cœur de l'histoire de la musique des années 1950-1980. On assiste avec elle aux expériences vocales majeures dans la musique électroacoustique, aux pratiques novatrices du théâtre musical, à la redécouverte du répertoire baroque, à l'émergence d'une conception nouvelle du récital conçu comme spectacle. Sa voix, ignorante des frontières, se déploie dans les univers les plus variés de la musique d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, savante et populaire. Petite Arménienne dans l'Amérique des années trente, élevée dans un milieu modeste, Américaine dans l'Europe de l'après-guerre, femme dans un milieu presque exclusivement masculin, Cathy Berberian a lutté toute sa vie contre le courant dominant, avec pour armes un immense talent, une intelligence remarquable, un humour indéfectible. Créatrice et dédicataire des oeuvres vocales de son mari Luciano Berio, elle défriche avec lui des champs inexplorés dans le domaine de la voix et de l'utilisation du mot en musique. Par sa réceptivité et son goût de l'expérimentation, elle se place ainsi au cœur du processus de création, avec des compositeurs tels que Sylvano Bussotti, John Cage, Igor Stravinsky, et collabore aussi bien avec Peter Brook qu'avec Nikolaus Harnoncourt. " De Monteverdi aux Beatles ", elle fait connaître dans le monde entier la musique qu'elle aime et sert.

10/2003

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Histoire internationale

Une révolution inachevée. Sécession, guerre civile, esclavage et émancipation aux Etats-Unis

Et si la révolution inachevée américaine avait changé la face du monde ? La guerre de Sécession américaine, que les Américains eux-mêmes préfèrent appeler la "guerre civile", reste un moment fondateur de l'Histoire des Etats-Unis. Dans les oppositions politiques d'aujourd'hui les références à ce conflit ne sont jamais absentes tant celui-ci a structuré l'imaginaire collectif américain et son champ politique. Quand la guerre éclate. nombre des amis de Marx émigrés aux Etats-Unis après l'échec des révolutions de 1848 s'engagent dans les armées de l'Union pour mettre fin à l'esclavage. Nombre d'entre eux seront colonels. généraux. conseillers, élus républicains, agitateurs ouvriers... De Londres, dans les colonnes du New York Daily Herald, Kart Marx écrit. commente, juge. soutient Abraham Lincoln. le critique pour ses atermoiements. appuie la libération des esclaves par les armées de l'Union et la confiscation des biens des planteurs, décortique les liens entre l'esclavage et le développement capitaliste... Le président des Etats-Unis et l'agitateur communiste comprennent que derrière la question de l'esclavage et son abolition, se joue la possibilité d'un nouvel ordre social. C'est bien ce basculement possible qui va déclencher les luttes acharnées dont les Etats-Unis de la fin du 19e siècle seront le théâtre. Dans sa préface. qui constitue à elle seule un ouvrage dans l'ouvrage. Robin Blackburn nous offre une mise en perspective des textes présentés et un rappel utile du contexte historique et du déroulement du conflit. Elle nous emmène à la poursuite d'une histoire sociale et politique des Etats-Unis souvent ignorée du lecteur francophone et nous entraîne sur les traces des pionniers d'une autre Amérique, des expéditions anti-esclavagistes de John Brown jusqu'à la répression d'une société en pleine ébullition qui naît des cendres du conflit.

04/2012

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Philosophie

Derrida

Ecrire la vie de Jacques Derrida (1930-2004), c'est raconter l'histoire d'un petit Juif d'Alger, exclu de l'école à douze ans, qui devint le philosophe français le plus traduit dans le monde, l'histoire d'un homme fragile et tourmenté qui, jusqu'au bout, continua de se percevoir comme un " mal aimé " de l'université française, c'est faire revivre des mondes aussi différents que l'Algérie d'avant l'Indépendance, le microcosme de l'Ecole normale supérieure, la nébuleuse structuraliste, les turbulences de l'après-68, c'est évoquer une exceptionnelle série d'amitiés avec des écrivains et philosophes de premier plan, de Louis Althusser à Maurice Blanchot, de Jean Genet à Hélène Cixous, en passant par Emmanuel Levinas et Jean-Luc Nancy. ('est reconstituer une non moins longue série de polémiques, riches en enjeux mais souvent brutales, avec des penseurs comme Claude Lévi-Strauss, Michel Foucault, Jacques Lacan, John R. Searle ou Jürgen Habermas, ainsi que plusieurs affaires qui débordèrent largement les cercles académiques, dont les plus fameuses concernèrent Heidegger et Paul de Man. ('est retracer une série d'engagements politiques courageux, en faveur de Nelson Mandela, des sans-papiers ou du mariage gay. C'est relater la fortune d'un concept - la déconstruction - et son extraordinaire influence, bien au-delà du monde philosophique, sur les études littéraires, l'architecture, le droit, la théologie, le féminisme, les queer ou les postcolonial studies. Pour écrire cette biographie passionnante et riche en surprises, Benoît Peeters a interrogé plus d'une centaine de témoins. Il est aussi le premier à avoir pris connaissance de l'immense archive personnelle accumulée par Jacques Derrida tout au long de sa vie ainsi que de nombreuses correspondances. Son livre renouvelle en profondeur notre vision de celui qui restera sans doute comme le philosophe majeur de la seconde moitié du XXe siècle.

10/2010

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Policiers

Les Sentiers du désastre

" Paria ! " Voilà un mot que Monroe Hall voudrait voir disparaître du vocabulaire. Est-ce sa faute à lui s'il est né riche et qu'il n'a pas résisté à empocher l'argent de ses actionnaires, les poussant au désespoir ou à la colère ? Est-ce sa faute encore s'il a pu échapper à la justice et transformer l'ensemble de ses biens en une fondation, dont il est le désintéressé gérant ? Et pourquoi son professeur de musculation lui en veut-il d'avoir signalé aux impôts les sommes qu'il lui a versées en liquide ? Cela justifie-t-il qu'on l'appelle un " paria ", et qu'il n'arrive plus à avoir de vie mondaine parce qu'aucun employé de maison ne veut travailler pour lui ? Le destin est trop cruel. Jusqu'au jour où, comme par miracle, son agence lui envoie un merveilleux groupe de serviteurs : un majordome, un chauffeur, un secrétaire, un garde du corps. Seulement voilà : Monroe Hall ne sait pas que le véritable nom de son majordome est John Dortmunder et que lui et ses amis ont l'intention de vider sa grande demeure de sa magnifique collection de voitures anciennes. Mais Dortmunder n'imagine pas combien de gens haïssent Monroe Hall. Lorsque ce dernier disparaît sans laisser de trace, la police fait son apparition. Et comme tout amateur de romans policiers le sait, dans ce genre d'histoire le principal suspect est toujours... le majordome. Dortmunder est de retour, et ses aventures sont plus que jamais inénarrables. La presse américaine a souligné que, avec ce personnage, Donald Westlake a quasiment inventé un nouveau genre littéraire. La " Dortmundermania " est à son apogée dans ce nouveau chef-d'œuvre.

03/2006

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Littérature française

Le journal de Yaël Koppman

Si Yaël Koppman n'avait pas croisé, à la faveur de ses travaux universitaires, la figure de John Maynard Keynes, sa vie serait probablement restée celle qu'avec un brin de complaisance et beaucoup de dérision, elle dépeint dans son journal intime : la vie d'une trentenaire désœuvrée, cultivant une relation conflictuelle avec sa mère, vivant en colocation avec son meilleur ami, collectionnant les hommes et s'en remettant en général à sa brillante cousine, Clara, éditrice de son métier. Quand cette dernière lui suggère de se désennuyer en écrivant de la Chick Lit, de la littérature de poulette - genre qui lui conviendrait parfaitement, glisse la perfide -, Yaël est piquée au vif : elle écrira, oui, mais sur la filleule de Keynes, son économiste préféré, qui était aussi la nièce de Virginia Woolf, son écrivain préféré. Bien consciente que la figure d'Angelica Garnett, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, lui tend un étrange miroir, elle se lance à corps perdu dans des recherches sur cette petite fille qui a grandi solitaire parmi les grandes figures de Bloomsbury, qui a vécu bien malgré elle la vie quasi communautaire de ces fantasques intellectuels des années vingt et assisté à leurs expériences sexuelles. À travers la vie d'Angelica, c'est bientôt la sienne propre que contemple Yaël, celle de ces enfants des années soixante-dix curieusement frustrés que leurs parents n'aient pas renoncé à leurs utopies. Le constat est acide et sans illusion. Le Journal de Yaël Koppman devient alors, sous couvert d'un aimable récit autobiographique, le roman au vitriol d'une génération qui, si l'on en croit l'exemple de Yaël, finira par trouver son équilibre.

08/2007

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Critique littéraire

So british ! 23 visages d'écrivains d'Outre-Manche

"A l'âge de neuf ans, je suis tombée amoureuse de la langue anglaise. J'écoutais la BBC sans comprendre, comme on écoute une musique. Puis j'ai aimé l'Angleterre, le pays et ses écrivains..." Au Monde, l'anglomanie de Florence Noiville est connue. Elle est toujours volontaire pour franchir les trente-sept kilomètres qui séparent Calais de Douvres. Au fil du temps, elle a ainsi rencontré la plupart des écrivains qui comptent de l'autre côté du "Channel". Avec certains, des liens privilégiés se sont tissés. Autour de la littérature bien sûr, mais pas seulement : "J'ai parlé de peinture avec William Boyd, de cuisine avec Julian Barnes. J'ai plaisanté avec David Lodge au sujet de la France, joué à cache-cache avec Ian McEwan et recueilli la dernière interview, à Berne, de John le Carré..." Le tout a fini par constituer une galerie de portraits intimes, décalés, non conventionnels. Ce sont vingt-trois d'entre eux qui sont réunis ici. Tous ont paru dans Le Monde des livres entre 1997 et 2013. Par petites touches, ils composent un tableau vivant et coloré de la littérature d'Outre-Manche - celle qui est en train de s'écrire. Stefan Zweig avait beau dire que "la véritable Angleterre, c'est Shakespeare", qu'avant lui tout n'est que "préparation" et qu'après lui il n'y a plus que "contrefaçon boiteuse", ce qui se dégage de ces textes, au contraire, c'est la vitalité extraordinaire du roman anglais où se mêlent, depuis quelques décennies, la prose la plus classiquement "british" et le souffle régénérateur venu de l'ancien Empire. Ce qui se publie à Londres aujourd'hui ? Une littérature globale, souvent au meilleur sens du terme.

10/2013

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Développement personnel - Orie

Le facteur latté. Pourquoi il n'est pas nécessaire d'être riche pour avoir une vie riche

Pourquoi il n'est pas nécessaire d'être riche pour avoir une vie riche. Et s'il existait un moyen d'accéder à la liberté financière et de concrétiser vos rêves, sans prendre beaucoup de risques ni apporter de changements draconiens dans votre vie ? Le Facteur latté vous montre que ce moyen existe. Vous êtes plus riche que vous ne le pensez. Ecrit par l'expert légendaire des finances personnelles David Bach (Le Millionnaire automatique) et le maître du récit John David Mann (L'Effet philanthropique), Le Facteur latté raconte l'histoire de Zoey, une professionnelle dans la vingtaine qui vit et travaille à New York. Bien qu'elle adore son emploi et malgré plusieurs efforts, Zoey a peine à boucler ses fins de mois. Croulant sous le fardeau d'une dette étudiante et de crédit, elle ne peut s'empêcher de se demander : Est-ce vraiment tout ce que la vie a à offrir ? C'est avec l'aide d'Henry, le vieux barista de son café préféré de Brooklyn qu'elle découvrira les "Trois secrets de la liberté financière ", une méthode simple et éprouvée qui lui permettra de s'en sortir pour enfin créer cette vie dont elle a toujours rêvé. Des baby-boomers qui se demandent s'ils ont épargné suffisamment d'argent pour leur retraite, aux milléniaux qui sont accablés par une lourde dette étudiante, en passant par la génération Z qui souhaite faire des choix plus éclairés que les générations précédentes, Le Facteur latté peut aider tout le monde, quel que soit l'âge, à accéder à l'indépendance financière. A la fois captivant et réconfortant, Le Facteur latté est une histoire inspirante que vous pouvez lire en quelques heures, mais son impact peut durer toute une vie.

10/2020

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Critique littéraire

Conversation. Correspondance 1918-1974

La rencontre à Rio de Janeiro de Darius Milhaud et du couple Hoppenot donne naissance à un amical trio, qui se transforme en quatuor après le mariage de Darius et Madeleine Milhaud. Commence une amitié rare, toute de complicité et d'affection. La relation se vit et s'écrit sous le signe de la fidélité pendant plus de cinquante ans. Au-delà de la tendresse et de l'évocation de la sphère intime, des rebonds d'une oeuvre qui se construit et des aléas des carrières, cet échange restitue la traversée de l'histoire politique et diplomatique, littéraire et artistique de cette longue période (1918-1974) au cours de laquelle s'opèrent mutations décisives, remises en cause et innovations. Le Journal d'Hélène Hoppenot, précis et fin, répond aux lettres pétillantes et toujours inventives de Milhaud. Des souvenirs sont évoqués, communs et sacrés, des constats sont dressés, le monde dans sa course, son présent, son avenir, est pesé et évalué. L'ombre des amis (Claudel, Saint-John Perse) se profile à tout instant, de grandes figures admirées paraissent dans leur quotidien mêlé d'histoire (De Gaulle). Les voyages et les milieux considérés leur permettent d'apprécier les diversités. A travers des parcours singulièrement riches à la fois d'acteurs et de témoins, les quatre protagonistes élaborent une figure en mouvement qui est marquée par la passion autant que par la lucidité. Il semble que, narrant leurs vies, évoquant l'histoire, ils ne visent à rien d'autre qu'à frôler le mystère d'être et de se situer dans le cours du monde. Tantôt sous le coup de la tristesse, tantôt sous celui de la joie, toujours habités par une perspicacité sans faille et une générosité native.

12/2005

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Policiers

Les deux premières enquêtes de William Monk. Un étranger dans le miroir ; Un deuil dangereux

Un étranger dans le miroir William Monk, inspecteur de police chevronné, se réveille à l'hôpital. Violemment agressé il y a quelques semaines, il a perdu la mémoire. Ce qu'il s'empresse bien de taire à ses supérieurs, qui auraient tôt fait de l'exclure manu militari de la police londonienne. Revenu à la vie professionnelle, il mène parallèlement une enquête sur le meurtre d'un jeune aristocrate, survivant de la bataille de Crimée, et sur lui-même. Il découvre d'abord qu'il n'était ni très sympathique ni très aimé, et qu'il avait laissé tomber sa famille, d'origine trop modeste, pour mieux réaliser ses ambitions. Il se rend compte aussi qu'il avait été mêlé de très près au meurtre sur lequel son supérieur, qui veut sa peau, le laisse investiguer...   Un deuil dangereux Décembre 1856 à Londres. William Monk et son équipier, le sergent John Evan, enquêtent sur la mort d'Octavia Haslett, une des filles de Sir Basil Moidore qu'on a retrouvée poignardée dans sa chambre. Comme il s'agit d'une famille huppée, le chef Runcorn recommande à son inspecteur de mener ses investigations avec du doigté et une certaine retenue. La thèse officielle attribue ce crime à un cambrioleur qui aurait été surpris par la victime. Après avoir présenté ses condoléances aux membres de la famille, Monk commence à les interroger mais, visiblement, ses manières comme ses questions déplaisent. De son côté, Evan retrouve Chinese Paddy, marchand de poisson le jour et monte-en-l'air le soir. Durant la nuit tragique, il faisait le guet à proximité de la maison de Sir Basil, et affirme n'avoir vu personne en sortir. Monk doit s'y résoudre : le meurtrier était déjà dans la maison. Elle a ensuite maquillé le meurtre pour brouiller les pistes.

11/2014

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Histoire internationale

Les tunnels de la liberté. Les évasions sous le mur de Berlin, dont Kennedy voulait censurer les images

Le 13 août 1961, le monde découvre avec stupeur que le pouvoir est-allemand n'a pas hésité à ériger un mur en plein coeur de Berlin pour mettre fin à la fuite de sa population vers les secteurs occidentaux de la ville. Quelques mois plus tard, de jeunes Allemands de l'Ouest s'organisent pour essayer de libérer des membres de leur famille, des amis et des inconnus retenus à l'Est - notamment, en creusant des tunnels sous le mur. Quand des journalistes NBC et CBS ont vent de ces projets d'évasion, une course contre la montre s'engage, car chacun veut être le premier à filmer et diffuser ces reportages spectaculaires au public américain. Pour cela, les équipes vont jusqu'à financer le creusement des tunnels. Des images dramatiques en prime-time valent bien une petite entorse à la déontologie... Mais le président John F. Kennedy apprend l'existence de ces tournages et n'a aucune envie qu'une sensibilisation excessive des Américains aux malheurs du peuple allemand le mette sous pression. La guerre froide menace de dégénérer en un nouveau conflit mondial à la moindre étincelle, et les images de NBC et CBS pourraient précisément jouer ce rôle-là. Kennedy fait alors tout pour empêcher la diffusion des documentaires en question, quitte à mettre de côté le principe de la liberté de la presse. Dans un récit à la fois précis, documenté et émouvant, Greg Mitchell nous fait revivre les événements dramatiques qui se sont déroulés pendant l'été 1962 dans l'ancienne capitale allemande déchirée en deux. Grâce à une enquête minutieuse, il éclaire d'un jour nouveau les ambivalences de la politique étrangère de l'administration Kennedy pendant cette période clef de notre histoire récente.

05/2018

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Beaux arts

900 Years of St Bartholomew's. The History, Art and Architecture of London's Oldest Parish Church

This important book presents a comprehensive history of St Bartholomew the Great, the oldest parish church in London. In 2023, the Priory Church and Hospital will celebrate the 900th anniversary of their foundation. At the heart of the Smithfield area, with its hospital, pubs, restaurants and market, is a church built when Henry I, son of William the Conqueror, was King of England. Overlooking the fields where kings confronted rebellions, knights jousted and heretics were burnt, St Bartholomew's Priory and Hospital played a central role in the history of medieval London. Partially torn down by order of Henry VIII during the Dissolution of the Monasteries, the Priory was reborn as a parish church. It served the City of London through the tumultuous years of the Reformation and the Civil War and has played host to many of London's most famous residents. William Hogarth was baptized in its font. Charles Wesley preached in its pulpit. Benjamin Franklin served as a printer's apprentice in its former Lady Chapel. John Betjeman lived across the street and memorialized it in his poetry. The history of St Bartholomew's is a tale of miraculous survival and continual renewal. It came out unscathed from the Great Fire of 1666 and the bombs dropped in Zeppelin raids in World War I and during the Blitz in World War II. Its splendid Romanesque core has been added to by each successive generation. This volume - the first comprehensive history of the Church since 1921 - will survey the art, architecture and historical significance of the City of London's oldest parish church in a scholarly, yet accessible tone. Richly illustrated, this book will appeal to those interested in the history of the City of London, in medieval and Victorian church architecture, in funerary monuments, and in the history of the Church of England.

11/2022

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Littérature anglo-saxonne

Le nid de colombes. Suivi de Pension allemande

Pension allemande, le premier recueil de Katherine Mansfield, et Le Nid de colombes, le testament littéraire de l'une des plus grandes nouvellistes du XXe siècle sont rassemblés dans ce volume. Les débuts et le testament littéraire de Katherine Mansfield Katherine Mansfield a vécu une enfance assez solitaire, envoyée à 13 ans parfaire son éducation au Queen's College de Londres, dans un certain dénuement. Un premier mariage malheureux, une fausse couche et, à 23 ans, un premier recueil de nouvelles, Pension allemande , une série de courtes nouvelles inspirées par un séjour en Allemagne, tableautins sans intrigue où se devinait l'influence d'Anton Tchekhov. La critique salua son esprit d'observation et son talent satirique. Eternelle insatisfaite, elle ne le laissa pourtant jamais reparaître, portant un regard sans indulgence sur une oeuvre qu'elle jugeait, à tort, immature. Inclut les nouvelles : Allemands à table - Le baron - La soeur de la baronne - Frau Fischer - Frau Brechenmacher assiste à un mariage - L'âme moderne - Chez Lehmann - Luft Bad - Un jour de naissance - L'enfant-qui-était-fatiguée - La dame avancée - L'oscillation du pendule - La flambée. Recueil posthume de nouvelles composées en même temps que celles de La Garden-Party, rassemblées et présentées en 1923 par son mari et collaborateur John M. Murry, Le Nid de colombes contient notamment Le Canari, dernier texte qu'elle ait eu le temps d'achever en juillet 1922, très affaiblie par la pleurésie qui s'était déclarée en décembre 1917, alors qu'elle venait de mettre la dernière main à Prélude. Inclut les nouvelles : La maison de poupées - Voyage de noces - Une tasse de thé - La mouche - Le canari - Histoire d'un homme marié - Ciel serein - Une mauvaise idée - Veuve - Le nid de colombes.

01/2023

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Prière et spiritualité

L'heure est venue du courage chrétien : l'oecuménisme

"Je suis heureux de constater une unité pour dire que l'unité des chrétiens reste un objectif important et nécessaire" écrit le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens. Il n'en dénonce pas moins, et avec vigueur, l'oecuménisme de ceux qui préfèrent rester sur place et se contentent de la bonne entente atteinte. Selon le Concile Vatican II, l'oecuménisme est l'échange des dons. Il s'agit donc de s'aider mutuellement à mettre en valeur les charismes de chaque communauté, mais aussi à en dénoncer les perversions. "C'est un service fraternel que nous devons nous rendre". Plaidant pour un dialogue basé sur la "vérité" et sur "l'amour", il fait observer que les chrétiens sont "confrontés à de nombreux problèmes communs dans leur vie ecclésiale", comme le disait le cardinal John Henry Newman : "les chrétiens se ressemblent beaucoup plus, même dans leurs faiblesses, que ce qu'il se sont souvent imaginé". "Et pourtant, déplore le cardinal, dans nos dialogues, nous nous contentons de trop peu, de l'extérieur des choses, d'être "aimables et cordiaux" les uns avec les autres par les paroles et par les oeuvres" : le dialogue qui commence à ta racine des choses, avec les défis réels et les blessures de la vie ecclésiale, est celui par lequel les relations grandissent et s'approfondissent. C'est vraiment un dialogue d'amour. L'oecuménisme des martyrs est aujourd'hui un témoignage très important insiste enfin le cardinal Koch. "En ce siècle, peut-être encore plus qu'en beaucoup d'autres, de très nombreuses personnes sont persécutées ou tuées pour leur foi, non pas parce qu'elles sont catholiques, orthodoxes, anglicanes, ou protestantes, mais parce qu'elles sont chrétiennes". Le sang des martyrs est la semence de l'oecuménisme.

04/2024

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Philosophie

Les sources du moi. La formation de l'identité moderne

Les Sources du moi est un ouvrage magistral sur l'identité moderne. Il en dresse un tableau saisissant sans en taire ni la grandeur ni la misère, et il tente de la définir en en retraçant la genèse. Cette généalogie remonte à saint Augustin, passe par Descartes et Montaigne et se prolonge jusqu'à aujourd'hui. Il s'agit de comprendre cette révolution inouïe qui a fait que les modernes se voient comme des êtres doués d'intériorité, comme des " moi " ayant une profondeur. Loin de pouvoir se ramener à l'essor de l'individualisme libéral, cette histoire est celle d'une très longue quête pour définir et atteindre le bien. Au cœur de cette définition, on trouve ce que l'auteur appelle l'affirmation de la vie ordinaire. La montée en puissance de cette valeur, retracée ici de ses origines dans la Réforme jusqu'aux formes qu'elle prend de nos jours, aura profondément transformé notre conception de la Raison. Ce livre d'histoire des idées, d'une grande érudition, ne saurait être séparé du combat, philosophique et politique, que mène l'auteur depuis de nombreuses années au nom du communautarisme. Il s'agit de défendre la modernité, moins contre ses détracteurs, que contre la philosophie libérale qui prétend seule en porter les couleurs. Trouvant son apogée dans l'œuvre majeure de John Rawls, Théorie de la justice (Seuil, 1987), celle-ci est accusée de faire bon marché de l'exigence de cohésion sociale et de ne s'intéresser qu'à la liberté des individus et à la justice dans la répartition des richesses. A cette abstraction du libéralisme, Taylor oppose une démarche qui fait fond sur le monde de l'expérience, l'analyse des faits, l'autoconception de la société telle qu'elle est vécue par les gens, leur imaginaire social.

10/1998

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Théologie

L'Église comme communauté narrative en contexte pluraliste

L'Eglise, en situation de minorité, n'est-elle aujourd'hui condamnée qu'à être une sous-culture parmi d'autres ? La force du théologien nordaméricain Stanley Hauerwas dont rend compte ici Marc Fassier est de poser cette question à partir d'une éthique de la personne et de la communauté. L'espace public des démocraties libérales modernes se caractérise par une grande pluralité d'expressions culturelles, religieuses, d'options de vie, de visions de la vie bonne. Depuis les années 1970 et la fameuse théorie du voile d'invisibilité de John Rawls s'était imposé l'idée d'une raison publique partagée à côté des conceptions particulières de la vie bonne. Mais l'accord sur des valeurs publiques partagées semble de moins en moins évident. La tentation des communautarismes est de plus en plus manifeste. Chaque communauté est invitée à se poser la question du rapport entre ses convictions propres et le type de dialogue qu'elle instaure avec la société plus large. L'Eglise, en situation de minorité, n'est-elle aujourd'hui condamnée qu'à être une sous-culture parmi d'autres ? La force du théologien nordaméricain Stanley Hauerwas est de poser cette question à partir d'une éthique de la personne et de la communauté. C'est à partir de sa perspective narrative qu'est pensée la manière dont l'Eglise garde sa pertinence dans le monde. L'Eglise porte un récit signifiant à travers des pratiques significatives de soin, de non-violence et de réconciliation. La force du témoignage rend compte de la capacité du récit de Jésus-Christ à transformer des vies et à faire avancer le monde vers sa vocation ultime. Au récit clos de la révélation s'oppose le récit ouvert, hospitalier à la venue de l'autre qui vient.

02/2022

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Nietzsche

Je suis de la dynamite !

Mais que savons-nous réellement du plus grand iconoclaste de la philosophie, Friedrich Nietzsche ? Nietzsche considérait que toute philosophie est autobiographique. Alors, dans cette biographie bouleversante, Sue Prideaux fait découvrir aux lecteurs l'univers de cet homme brillant, excentrique et profondément troublé. Elle revient sur les événements et les personnes qui ont façonnée sa vie et son oeuvre. De son éducation paisible et pieuse - assombrie par la mort mystérieuse de son père - à sa carrière d'enseignant, en passant par ses retraites philosophiques au sommet de hautes montagnes et son égarement déchirant dans la folie, Prideaux documente la vie intellectuelle et émotionnelle de Nietzsche avec la perspicacité et la sensibilité d'une romancière. Je suis de la dynamite ! est la biographie essentielle pour quiconque cherche à comprendre le philosophe le plus incompris de l'histoire. Critiques : " Une biographie exemplaire... . Nietzsche sort des brumes de l'obscurantisme ... Un portrait attentif et scrupuleux. " - Parul Seghal, The New York Times " Ce récit vibrant de la vie de Friedrich Nietzsche est un portrait fouillé du philosophe et une évaluation précise de son oeuvre. . ". - The New Yorker " C'est à cela que devrait ressembler toute biographie : passionnante, intelligente, émouvante, souvent drôle, et remplie d'intuitions et de détails bien observés d'une vie extraordinaire. C'est tout simplement une explosion ". - Sarah Bakewell, auteure du Café Existentialiste " La biographie que Friedrich Nietzsche réclame à grands cris depuis le jour où il a perdu la raison et embrassé un cheval sur une place de Turin en 1889. Prideaux apporte sur ce philosophe-poète des plus incandescents une lumière calme et constante, avec des résultats éclairants ". John Banville, The Guardian " Splendide... . Un récit magnifiquement écrit, et souvent intensément émouvant, d'une vie consacrée à l'accomplissement de la grandeur intellectuelle et à l'exploration des conditions de son épanouissement ". Jonathan Derbyshire, Financial Times

06/2022

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Ouvrages généraux

Le chevalier dans l'histoire

Le best-seller de Frances Gies sur la chevalerie au Moyen Age est une histoire magistrale des origines, de la réalité et de la légende des chevaliers. Né du chaos européen du début du Moyen Age, le chevalier monté et en armure a révolutionné la guerre et est très vite devenu une figure mythique dans l'histoire. Des conquérants normands de l'Angleterre aux croisés de la Terre sainte, du héros de la chanson de geste au preux du roman arthurien, des amateurs de tournoi aux chevaliers-troubadours, le Chevalier dans l'Histoire, de la grande médiéviste Frances Gies, brosse un tableau remarquablement vivant et complet de la chevalerie, de sa naissance à son déclin. Le chevalier apparaît d'abord en Europe comme un mercenaire sans foi ni loi avant de devenir l'étendard de la chrétienté puis un soldat de métier au service des rois. Frances Gies nous fait partager sa vie quotidienne, faite de joutes et de batailles, de pillages et de rançons, mais aussi de dévotion et de pèlerinage, et souvent sanctionnée par une vie d'errance et une mort précoce. Elle nous fait vivre aux côtés de personnages qui ont joué un rôle historique, comme Bertrand du Guesclin, Bayard et Sir John Fastolf, qui inspira le Falstaff de Shakespeare, ou les grands maîtres des Ordres militaires qu'étaient les Templiers, les Hospitaliers et les chevaliers teutoniques. Institution sociale dynamique et centrale du Moyen Age, Frances Gies raconte sa disparition progressive de la scène européenne et montre que le chevalier est devenu très tôt un personnage de la littérature médiévale, qui a marqué durablement la culture européenne et mondiale, comme en témoigne la survivance de la légende arthurienne dans le roman et au cinéma. Ce livre fait partie de la sélection non-fiction du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2023.

02/2023

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Cinéma

Ava Gardner. Belle, sauvage, innocente

Longtemps considérée comme la plus belle femme du monde, Ava Gardner fut l'une des stars les plus emblématiques, faisant rêver des générations de cinéphiles. Héroïne d'une histoire d'amour passionnée avec Frank Sinatra, elle fit perdre la tête à quelques amants notoires. Elle fut une comédienne accomplie, bien qu'elle s'en défendît, tant on s'acharna à commenter l'agitation de sa vie privée au détriment de ses performances les plus achevées. Ava Gardner méritait un hommage à la hauteur de son aura. Malgré l'abondante littérature qui lui a été consacrée, jamais aucun livre n'avait mis en lumière les correspondances entre sa vie et ses rôles à partir de ses plus belles photographies. Ce livre est un bel hommage à celle qui projeta, malgré elle, la magie du rêve hollywoodien sur les écrans de cinéma de l'immédiat après-guerre. Sa beauté rehaussait chacun de ses films au rang des chef-d'œuvres nécessaires. Aujourd'hui encore, la regarder, c'est accéder à un monde où le sublime est quotidien. Où qu'elle se trouve, sur un misérable lit, entourée de gangsters (Les Tueurs), dans la jungle de Mogambo ou dans le rêve du Hollandais volant (Pandora), Ava Gardner transfigure le moindre objet, transcende la réalité et élargit les murs étouffants du cinéma américain. Joseph L. Mankiewicz dans La Comtesse aux pieds nus, George Cukor dans La Croisée des destins, John Huston dans La Nuit de l'iguane et Albert Lewin dans Pandora, ont eu le génie de hisser ce personnage hemingwayen sur un piédestal mythologique : le seul qui soit à la hauteur de cette star inaccessible et vulnérable, comblée et insatisfaite, enchanteresse et désenchantée, déesse en rupture d'Olympe, égarée sur terre pour son malheur.

12/2002

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Cinéma

Un siècle de cinéma américain en 100 films. Tome 2, La fin des codes, le réalisme... puis la nostalgie : 1960-2000

Hollywood a largement contribué au succès populaire du septième art dans le monde et témoigné de l'inventivité des cinéastes, acteurs, scénaristes et autres monteurs ou compositeurs en produisant nombre de chefs-d'oeuvre. Au travers de l'analyse critique et passionnée de 100 films, de A l'ouest rien de nouveau réalisé par Lewis Milestone en 1930 jusque The Barber réalisé par Joel & Ethan Coen en 2000, cet ouvrage permet de comprendre les grands courants artistiques mais aussi thématiques voire politiques qui ont guidé l'évolution du cinéma aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et d'éclairer des oeuvres vues et revues maintes fois et passées à la postérité. Scindé en deux parties - 1) 1930-1960 : Le règne des studios et l'Age d'or , 2) 1960-2000 : La fin des codes, le réalisme ... puis la nostalgie - l'ouvrage permet de comprendre l'influence des vieux maîtres (John Ford, Alfred Hitchcock, Billy Wilder, Joseph L. Mankiewicz entre autres) sur les ténors du cinéma contemporain (Martin Scorsese, Steven Spielberg, les frères Coen), de voir aussi comment le cinéma a accompagné les grands événements du XXe siècle, tragiques et heureux. Cent films de référence qui renvoient à des centaines d'autres qui ont construit l'histoire de cet art né à l'orée du XXe siècle et devenu une industrie. Cent films pour emmener le lecteur dans un voyage au travers de nombreux genres, du western à la comédie musicale, de la science-fiction au film noir en passant par l'étude de moeurs ou le film de guerre. Un ouvrage pour voyager, rêver et, surtout, pour vouloir redécouvrir dans une salle obscure ce que le cinéma a offert de mythes et légendes.

03/2017

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Histoire de l'architecture

Case Study Houses. The Complete CSH Program 1945-1966, Edition français-anglais-allemand

Le Case Study House Program (1945-1966), moment d'innovation exceptionnel dans l'histoire de l'architecture américaine, demeure unique à ce jour. Ce programme, concentré sur la région de Los Angeles et supervisant la conception de 36 prototypes de maison, visait à rendre abordables les plans de demeures modernes faciles à construire pendant le boom du bâtiment de l'après-guerre. L'initiateur et animateur du programme était le rédacteur en chef du magazine Arts & Architecture, John Entenza, champion du modernisme, qui possédait les relations nécessaires pour attirer certains des plus grands talents de l'architecture comme Richard Neutra, Charles et Ray Eames ou Eero Saarinen. Essentiellement expérimental, ce programme généra des maisons conçues pour redéfinir le logement moderne qui ont profondément influencé l'architecture américaine et internationale pendant toute la durée du programme et jusqu'à aujourd'hui. TASCHEN vous présente une rétrospective de tout ce programme grâce à une documentation complète, de superbes clichés d'époque et, pour les maisons qui existent encore aujourd'hui, des photos récentes accompagnées de plans et dessins. A propos de la collection TASCHEN fête ses 40 ans ? ! Depuis ses débuts en 1980 comme dénicheur de trésors culturels, TASCHEN a toujours été synonyme d'éditeur accessible permettant aux dévoreurs de livres du monde entier d'imaginer leur propre bibliothèque dédiée à l'art, à l'anthropologie et à l'érotisme pour un prix imbattable. Nous fêtons aujourd'hui 40 ans de livres incroyables en restant fidèles au credo de la maison. La collection 40th Anniversary Edition présente de nouvelles éditions de quelques-unes des stars de notre catalogue : plus compacte, à petit prix, mais toujours réalisée avec la même garantie d'une qualité irréprochable.

07/2021

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Thrillers

Hazard et Somerset Tome 2 : Transposition

Coincés dans un manoir par une tempête de neige, Hazard et Somers vont devoir affronter leurs sentiments... mais aussi un meurtrier implacable, bien décidé à exterminer les occupants des lieux. Emery Hazard et son partenaire, John-Henry Somerset, ont résolu leur première enquête ensemble. Les meurtres brutaux qui ébranlaient la ville tranquille de Wahredua ont pris fin. Toutefois, la vie de Hazard n'a fait que se compliquer depuis qu'il essaie de s'adapter à son nouveau logement. Vivre avec Somers, qui l'attire depuis le lycée, fait du terme "compliqué" l'euphémisme de l'année. La difficulté empire encore lorsque, en dépit de tout ce que lui dicte sa raison, Hazard se retrouve piégé par la météo dans un vieux manoir avec Somers... et obligé de partager un lit. En toute amitié, bien sûr. Et juste quand les choses atteignent des sommets en termes de complications, le lendemain matin arrive avec une tempête qui ne fait que croître. Coupés du monde, Hazard et Somers doivent faire face à un assassin déterminé et intelligent, dissimulé parmi les invités du manoir. Sans renforts, ils ne peuvent compter que sur leurs talents, et sur eux-mêmes, pour survivre. Et tandis que la neige continue à tomber, le meurtrier continue à sévir, et résoudre les mystères devient alors un problème secondaire. #MM #Mystère #Enquête #PersosTrans #HuisClos "Gregory Ashe sait tout simplement comment manier les mots. J'adore son écriture, non seulement pour les sentiments qu'il suscite en moi, mais aussi pour ses descriptions". - Ariana (Goodreads) "Cette histoire explore ce qui se passe lorsque nos héros sont coupés du monde extérieur et doivent travailler sans assistance tout en luttant contre leurs propres démons et contre la météo. Passionnant". - Erth (Goodreads) "Il y a un soupçon de mystère à la Agatha Christie dans celui-ci. Une autre lecture passionnante". - JR (Goodreads)

12/2022

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Policier-Espionnage

LA MÉTHODE GEMINI

Mike Dioguardi, apprenti boucher de Brooklyn, profite du fait qu'il porte le même nom que le mafieux John Dioguardi pour se faire passer pour un membre de sa famille et entrer dans le monde des "affaires". Devenu cadre supérieur d'une banque, ce nouveau poste lui permet de blanchir de l'argent et de se dédier au trafic de drogue, à la vente de voitures volées et au meurtre commandité. L'efficacité de Mike et sa bande de truands, qui travaillent à leur compte, attire l'attention de Don Tonino, un important membre de la mafia sicilienne qui décide de le parrainer. Mike Dioguardi va alors être admis au sein de la "Onorata Societa" malgré son origine calabraise et va se confronter à un monde bien plus violent et dangereux. Il gagnera une certaine notoriété en raison de la méthode d'élimination de ses ennemis appelée "Méthode Gemini" du nom du bar à l'arrière duquel il tuait et dépeçait ses victimes. Mais sa chute sera tout aussi rapide que son ascension dans le milieu du crime new-yorkais. Inspiré de la vraie vie du gangster italo-américain et tueur de sang froid Roy DeMeo, l'auteur espagnol Magius nous plonge au coeur de la mafia new yorkaise des années 70 avec un récit de genre et des dialogues dans le pur style du film Les Affranchis de Scorcese. Avec une utilisation des couleurs primaires jaune-bleu-rouge qui évoquent le pop art et un dessin ligne claire à la sauce pulp, il invente une esthétique rétro et électrique qui colle parfaitement à l'ambiance de l'époque. Corruption, assassinats, hémoglobine, drogue, prostitution... Tous les ingrédients sont réunis dans ce surprenant et singulier album LA METHODE GEMINI qui deviendra assurément LA référence en matière de BD de gangsters !

09/2023

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Ouvrages généraux

Les orateurs de la guerre froide

Si tout le monde a en tête le Je vous ai compris de De Gaulle, le Un rideau de fer s'est abattu à travers le continent européen de Churchill ou le Ich bin ein Berliner de Kennedy, peu en revanche connaissent vraiment le reste des discours d'où proviennent ces fameuses paroles et encore moins les contextes historiques. Les 5 ouvrages de la collection Les grands discours de l'histoire offrent la possibilité d'aller au-delà de ces " phrases choc " en permettant la lecture des différents discours dans leur entièreté, tout en resituant chacun d'entre eux dans son époque. Ces prises de parole les plus célèbres du vingtième siècle ont, à l'époque, choqué, ému ou tout simplement touché le plus grand nombre, et résonnent encore aujourd'hui avec la même vivacité qu'hier. Sont rassemblés dans ce deuxième volume onze discours prononcés dans le cadre de la guerre froide. 1. WINSTON CHURCHILL, le 5 mars 1946 Le discours de Fulton 2. HARRY S. TRUMAN, le 12 mars 1947 La doctrine Truman 3. GEORGE C. MARSHALL, le 5 juin 1947 Sur l'aide à l'Europe 4. PAUL-HENRI SPAAK, le 28 septembre 1948 La base de notre politique, c'est la peur 5. NIKITA KHROUCHTCHEV, le 25 février 1956 Nous devons abolir le culte de l'individu 6. JOHN F. KENNEDY, le 26 juin 1963 Ich bin ein Berliner 7. WILLY BRANDT, le 28 octobre 1969 L'Ostpolitik 8. JEAN-PAUL II, le 2 juin 1979 Discours aux autorités civiles polonaises 9. LECH WALESA, le 16 décembre 1980 Inauguration du Monument des Martyrs 10. HELMUT KOHL, le 16 novembre 1989 Le vent de la liberté 11. MIKHAÏL GORBATCHEV, le 25 décembre 1991 Je mets fin à mes fonctions de président

03/2024

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Cinéma

La cinéphilie. Invention d'un regard, histoire d'une culture, 1944-1968

La cinéphilie fut une passion française, dévorante et exigeante. Voir des films par centaines, seul ou en bande, mais aussi en discuter, écrire, rencontrer les réalisateurs, fonder des revues, animer des ciné-clubs, se réunir, se combattre : c'est ainsi qu'à Paris, entre la Libération et 1968, les grands cinéastes du XXe siècle connurent la gloire. La cinéphilie a en effet, pour une bonne part, " fabriqué " Alfred Hitchcock, Howard Hawks, Roberto Rossellini, Jean Renoir et autres cinéastes, les plaçant au rang d'auteurs et d'intellectuels qui, à l'instar d'Aragon, de Picasso ou de John Cage, ont fait la culture du XXe siècle. Mais qui étaient ces cinéphiles ? Antoine de Baecque trace ici les portraits de ces jeunes " mordus du cinéma " devenus critiques, cinéastes eux-mêmes, écrivains et journalistes : André Bazin, Eric Rohmer, Henri Langlois, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Claude Chabrol, Serge Daney, notamment. Il saisit ces grandes figures dans leur vie, leurs passions et leurs combats, au-delà même du cinéma et de son histoire : ces cinéphiles, influencés par le surréalisme, l'existentialisme, la littérature, le structuralisme, posent en effet un regard différent sur les idées, les arts et les grands débats des années cinquante et soixante. Fondé sur le dépouillement d'archives privées, de trésors cinématographiques (les fonds Truffaut, Bazin, Sadoul, Langlois), et de revues fondatrices (L'Ecran français, les Cahiers du cinéma, Positif, Les Lettres françaises), cet essai reconstitue l'épaisseur des contextes intellectuels et politiques, et propose, à travers une douzaine de portraits de cinéphiles, de groupes, de revues et d'auteurs, la première synthèse sur la cinéphilie française en son âge d'or. Une manière d'ouvrir et d'illustrer, et avec quel brio, une autre histoire culturelle de notre temps.

02/2003

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Poésie

Après, depuis

Après, depuis est un livre de deuil. Cette chose tout à fait commune, ce thème en soi banal se voient traités ici sur un mode particulier, qui fait basculer le ton forcément subjectif de l'expérience unique vers un cadre plus général, non pas impersonnel mais susceptible d'être investi par n'importe quel lecteur. En six étapes, de la chambre vide à la maison à vendre, chacune d'elles rédigées et composées dans un style et un rythme différents, ce livre fait le tour de ce qui reste et de ce qui change après la mort d'un être aimé. Le ton du livre rappelle par moments les grands textes lyriques de John Ashbery, mais aussi la fantaisie des listes telle qu'on la trouve chez Borges ou Sei Sh ? nagon. L'essentiel pourtant est le souci de lisibilité, puis la tentative de dépasser le vécu purement individuel. Après, depuis est une élégie dont la grande ambition est d'offrir un écho, certes décalé mais parfaitement reconnaissable, de la vie de ses lecteurs. Auteur francophone de langue maternelle néerlandaise, Jan Baetens est l'auteur de quelque vingt recueils de poésie, dont SLAM, poèmes sur le basketball, Cent ans de bande dessinée (en vers et en poèmes), Vivre sa vie, une novellisation en vers du film de Jean-Luc Godard ou Ici, mais plus maintenant. Les styles et thèmes de ces livres varient considérablement, mais leur point de départ est toujours le même : la vie quotidienne, refaite et repensée par la littérature. Il est également l'auteur de nombreuses études sur les rapports entre textes et images, dont récemment Le roman-photo (en collaboration avec Clémentine Mélois, éd. du Lombard) et Adaptation et bande dessinée (Les Impressions Nouvelles). Aux éditions JBE, il vient de publier le "? remix ? " d'une collection privée de ciné-romans-photos, Une fille comme toi.

06/2021