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Dennis Hopeless, Emilio Laiso

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Chiens

Billebaude N° 21, automne-hiver 2022 : Le chien

Le chien, meilleur ami de l'homme. Comment le chien est-il devenu le meilleur ami de l'homme ? Quelles ont été les étapes du rapprochement entre l'homme et le chien ? Compagnon de jeu, accessoire de mode, animal dressé pour toute sorte d'usages (chien d'aveugle, de traîneau, de garde, de sauvetage, de chasse...), le chien a réussi à se rendre indispensable dans toutes les sociétés, depuis la nuit des temps. Pour interroger cette place, ce numéro s'appuiera sur les travaux de nombreux chercheurs et chercheuses : Valérie Chansigaud, historienne ; Dominique Guillo, sociologue ; Charles Stépanoff, anthropologue ; Denis Vigne, archéologue et biologiste. Dans l'art aussi, le chien est roi. A travers plusieurs galeries de photographies et de peinture, ce numéro de Billebaude témoignera de l'intérêt des artistes pour nos fidèles compagnons. Nicolas Milanovic, conservateur en chef du musée du Louvre et commissaire de l'exposition " Les animaux du roi " au Château de Versailles commentera les représentations du chien à la cour du roi. Vincent Lecomte, docteur en sciences de l'art présentera les oeuvres photographiques de l'artiste taiwanais Tou Yun-Fei. Martin Bethenod, directeur général de la Bourse du Commerce, analysera les étonnants portraits anthropomorphiques de braques de Weimar par le photographe américain William Wegman. Comment imaginer un numéro sur le chien sans proposer un détour dans l'univers de la bande-dessinée ? Philippe Delisle, professeur d'histoire contemporaine, s'y attellera justement pour tirer les portraits des inoubliables Milou, Idéfix, Bill et Rantanplan. Et, pour parachever ce Billebaude 21, Anne Simon, directrice de recherche au CNRS, nourrira dans un dossier spécial une réflexion philosophique sur la figure du chien dans la littérature, avec des extraits choisis de Virginia Woolf, Romain Gary et Jack London. Bonne lecture !

11/2022

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Littérature française (poches)

Miss Harriet. [nouvelles

Miss Harriett, dont le prénom coiffe ce recueil de 1884, est une anglaise sèche, exaltée, amoureuse en secret d'un peintre, héroïne tragique sous la plume de Maupassant, tout comme la mère Sauvage, dont le fils a été envoyé au front, et qui se voit contrainte d'héberger dans sa chaumière quatre soldats prussiens. Après le Second Empire et l'écrasement de la Commune est née une petite bourgeoisie avare, qui limite ses rêves "au gueuleton et au jupon". Maupassant traduit le désespoir né de cette soudaine finitude du monde, où l'ambition se borne à l'espoir d'avancer d'un cran dans la hiérarchie bureaucratique, à l'impatience de l'ouverture d'un testament (L'Héritage), à l'attente du retour d'un parent fortuné (Mon oncle Jules). Un habitué de brasserie, meurtri à jamais par un souvenir d'enfance, vide chaque jour verre sur verre (Garçon, un bock ! ). Les parties de canotage remplacent les expéditions sur les mers lointaines, et l'amour, parfois seulement rêvé, se partage entre mariage et adultère (Regret). Des plaintes semblent monter des berges de la Seine dont une embarcation mystérieuse suit le cours (L'Ane) ; un bout de ficelle, ramassé innocemment dans la boue, mettra en émoi tout un village (La Ficelle). Une âme noire sommeille parfois chez le serviteur le plus fidèle (Denis) tandis qu'un prêtre, ayant porté un enfant au-dessus des fonts baptismaux, se voit saisi d'une étrange émotion (Le Baptême). Et, comme en un monde intermédiaire, les wagons de chemin de fer se muent en chars antiques, où pulsions érotiques et sentiments maternels se confondent (L'Idylle, Le Voyage), dans l'antre utérin d'un tunnel.

06/1978

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Histoire de la philosophie des

Le Bulletin des Belles Lettres 2022 (n°3). Science si humaine

Le Bulletin des Belles Lettres revient avec un nouveau numéro, composé de trois volets comme les précédents : l'un consacré à l'histoire de la maison et l'importance des sources indiennes que nous y publions depuis des décennies, mises à l'honneur dans la "toute première saison de podcasts diffusée à l'automne (Lien -> https : //www. lesbelleslettres. com/podcasts). Aux neuf épisodes que compte notre podcast, répondent dans notre bulletin de nombreux textes issus de notre catalogue et autant d'articles inédits qui les commentent, écrits à quatre mains par le physicien Etienne Klein et le théologien François Cassingena, le mathématicien David Bessis et le philosophe Denis Kambouchner, ou encore le botaniste Marc Jeanson et la spécialiste d'Aristote Anne Merker, pour ne citer que ces derniers. Tous sont illustrés par de talentueux étudiants de l'école d'art de La Cambre, à Bruxelles. Comment la science se pense-t-elle aujourd'hui et pourquoi ? Dans quelle histoire s'inscrit-elle et pourquoi s'est-elle tant appliquée à se couper de son versant "humain" ? Et enfin, disposons-nous d'une bonne culture scientifique ? Avec cette double parution, nous invitons les lecteurs de tous horizons à prendre conscience de l'entrelacement historique de la science avec d'autres disciplines, en particulier la philosophie, et de la nécessité de maintenir un dialogue fécond entre les différents domaines du savoir, levant les distinctions éculées entre "sciences molles" ou "sciences dures", connaissance "imaginative" ou "rationnelle", "positiviste" ou "sensible". Ce bulletin aimerait faire souffler un vent nouveau sur l'enseignement et la perception que nous pouvons avoir de la science aujourd'hui. La variété des sujets abordés au coeur de ce numéro s'adresse à un large public.

11/2022

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Sociologie politique

Donnons vie aux utopies. Pour une métamorphose radicale

Les basculements historiques en cours, qu'ils soient environnementaux, sociaux, économiques, politiques, géopolitiques nous invitent à transformer nos paradigmes et nos imaginaires. La Fondation Danielle Mitterrand appelle de ses voeux une "métamorphose radicale" de nos sociétés. Ce concept, emprunté notamment à Edgar Morin, "porte à la fois la rupture et la continuité" . Cette "métamorphose radicale" nous interpelle partout où nous sommes : dans nos associations, collectifs, fondations, institutions, mais aussi nos réseaux d'interdépendances, nos amitiés, nos familles, les territoires où nous habitons. Mais comment faire ? Quelles prises pour agir, alors qu' "il est plus facile d'imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme" , comme l'affirme une célèbre citation ? Ce livre est construit en deux grandes parties complémentaires. D'abord, deux chapitres permettent d'approfondir l'horizon de métamorphose radicale que porte la Fondation : promouvoir une société écologique, basée sur une écologie relationnelle, sociale, populaire et décoloniale ; promouvoir une démocratie réelle et radicale, ancrée dans nos vies et nos territoires, basée sur les principes d'autonomie et d'autodétermination ; construire partout des sociétés basées sur le(s) commun(s) et l'entraide plutôt que la concurrence et la propriété privée. Ces positionnements ne sont bien sûr pas exhaustifs : ils proposent une vision pour transformer, avec humilité, nos imaginaires et nos pratiques. Ensuite, douze entretiens nous emmènent à la rencontre de bâtisseuses et bâtisseurs d'utopies concrètes, de réseaux et de penseurs. euses de la transformation : des lisières de Dijon au Liban, de Nantes jusqu'à Santiago au Chili, du Marais Poitevin jusqu'au fleuve Maroni en Guyane, de la Seine-Saint-Denis jusqu'au Nord-Est de la Syrie... Entre utopies concrètes, luttes radicales, transformations institutionnelles : les chemins ouverts par toutes ces expériences sont profonds, passionnants. Ils sont la démonstration en actes que "d'autres mondes sont encore possibles" .

03/2023

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Beaux arts

Correspondance

Dès 1891, Pierre Bonnard et Edouard Vuillard commencent à s'écrire, peu après leur rencontre dans les ateliers de l'académie Julian et de l'Ecole des beaux-arts. Ce sont d'abord les lettres de jeunes artistes heureux de partager leurs découvertes, s'informant de tout, se renseignant sur tout, métier, amis, expositions. Puis, au fil des ans, les lettres et les cartes échangées entre Bonnard l'itinérant, souvent éloigné de Paris, et Vuillard le sédentaire deviennent surtout les petites bornes d'une affection indéfectible, dont elles jalonnent le cours. La rencontre de Bonnard et de Vuillard s'est faite au sein d'un groupe d'artistes débutants, élèves des mêmes écoles, avec qui ils restent très unis, Paul Sérusier, Maurice Denis, Ker-Xavier Roussel, Paul Ranson, René Piot, Henri-Gabriel Ibels. Leur admiration va à l'œuvre de Gauguin, dont ils se sont proclamés, sous l'égide de Sérusier, les " nabis ", c'est-à-dire, en hébreu, les prophètes. Bonnard et Vuillard se découvrent la même indépendance dans la réflexion personnelle, la même sincérité. Ils vénèrent Mallarmé, dont ils ont compris l'aristocratique visée supérieure. Leur intelligence s'accompagne d'une même pudeur. De là cet incomparable respect qu'ils ont l'un pour l'autre dans ce qu'ils savent ou devinent l'un de l'autre. La vie de Vuillard s'achève en juin 1940. Du Cannet, Bonnard écrit simplement à Roussel, leur plus ancien et plus proche ami commun : " Comme cette mort de Vuillard a resserré les liens qui nous unissaient tous, ses vieux camarades. Eloigné comme je suis, je crois par moments que ce n'est pas vrai et que je vais revoir son sourire dans sa barbe blanche... "

04/2001

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Cartographie

Contre-cartographier le monde

Que nous disent les cartes ? Comment faire évoluer leur discours, leur lecture et la vision du monde qu'elles traduisent ? Issue de la contreculture des années 1960 et 1970 aux Etats-Unis, la géographie dite radicale ou critique conteste l'hégémonie de la carte en tant qu'outil de représentation désincarnée, totalisante et universelle de l'espace, imposé par le processus de colonisation européen et la mise en place d'un ordre mondial façonné par les conquérants. Théorisée, entre autres, par Brian Harley, Denis Wood, Nancy Lee Peluso ou encore David Harvey, la contre-cartographie repense la carte comme une construction sociale, subjective et idéologique, un objet politique et culturel analysable qui oeuvre à interroger les rapports de force institués par l'acte performatif de la re-présentation cartographique. La spécificité de cette pratique intrinsèquement militante réside dans le rôle central embrassé par des populations, souvent rendues invisibles sur la carte classique du territoire, qui ébranlent les structures de domination en se réappropriant le discours et le pouvoir des cartes. Au carrefour des justices sociale, environnementale et spatiale, elle entend aussi reconstruire de nouvelles géographies, faire émerger une diversité d'expressions cartographiques et de rapports cognitifs à l'espace comme lieu et support de vie. C'est dans la multiplicité de ses déclinaisons disciplinaires et épistémologiques que cet ouvrage explore le concept de contre-cartographie : quels enjeux sous-tendent de telles dynamiques ? Dans quels contextes les logiques contre-cartographiques éclosent-elles ? Quels savoirs mobilisent-elles ? Dans quelle mesure parviennent-elles à déjouer les représentations hégémoniques de l'espace ? Chercheurs, militants et artistes offrent ici des réponses plurielles où s'entrecroisent les contre-cartographies politiques, cognitives, numériques, corporelles, artistiques et littéraires.

09/2021

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Monographies

Shakespeare, Hogarth and Garrick. Plays, Painting and Performance

In London in 1770 Georg Christoph Lichtenberg (1742-1799) remarked, 'What a work could be written on Shakespeare, Hogarth and Garrick ! There is something similar in the genius of all three. ' Two-and-a-half centuries on, Robin Simon's highly original and illuminating book takes up the challenge. William Hogarth (1697-1764) and David Garrick (1717-1779) closely associated themselves with Shakespeare, embodying a relationship between plays, painting and performance that had been understood since Antiquity and which shaped the rules for history painting drawn up by the Académie royale in Paris in the seventeenth century. History painting was considered the highest form of art : a picture illustrating a moment drawn from just a few lines in a revered text. Hogarth's David Garrick as Richard III (1745) transformed those ideas because, although it looked like a history painting, it was also a portrait of an actor in performance. With it, Hogarth established the genre of theatrical portraiture, a new and distinctively British kind of history painting. This book offers a fresh examination of theatrical portraits through close analysis of the pictures and of the texts used in performance. It also examines the central role of the theatre in British culture, while highlighting the significance of Shakespeare, Hogarth and Garrick in the European Enlightenment and the rise of Romanticism. In this context another trio of genius features prominently : Lichtenberg, Gotthold Ephraim Lessing and Denis Diderot. Familiar paintings and performances are seen in an entirely new light, while unfamiliar pictures are also introduced, including major paintings and drawings that have never been published. The final chapter shows that the inter-relationship between plays, painting and performance survived into the age of cinema, revealing the pictorial sources of Laurence Olivier's legendary film Richard III.

06/2023

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Généralités

Une armée noire. Fort Huachuca, Arizona (1941-1945)

Pendant presque quatre ans, de 1941 à 1945, 30 000 soldats africains-américains furent confinés à Fort Huachuca, seul "poste noir" du pays, situé à la frontière avec le Mexique, très loin de toute communauté blanche, de la capitale et des théâtres d'opération. Dans ce désert fleuri, les fantassins de Huachuca durent accepter la discipline qu'une armée, convaincue de la supériorité raciale des Blancs, voulut leur imposer, et la sujétion que l'état-major s'efforçait de leur faire accepter. Méfiante à l'égard des soldats noirs tenus pour lâches et incapables depuis la Première Guerre mondiale, l'armée en craignait la mutinerie. En lisière du pays, elle organisa donc une ségrégation extrêmement stricte, et dure aux hommes. Mais le commandant du fort ne pouvait se permettre de voir le camp s'embraser. Le temps libre des soldats devait donc leur offrir des dérivatifs et des divertissements suffisamment puissants pour désamorcer en eux toute volonté de contestation. Une autre concession, beaucoup plus inattendue, fut faite : les soins médicaux évoluèrent en quelques semaines vers une médecine d'excellence racialement intégrée, expérience unique au sein de l'Etat fédéral. Pauline Peretz nous raconte l'histoire de ce lieu oublié d'Arizona, situé à l'extrémité sud du pays, où se joua, pendant la Seconde Guerre mondiale, le rapport tortueux et honteux de l'Amérique à ses soldats noirs. Pauline Peretz est maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches en histoire contemporaine à l'Université Paris 8 Vincennes-Saint Denis, et directrice adjointe de l'Institut d'Histoire du Temps Présent. Elle est notamment l'auteure de Au prêt sur gage (Seuil / Raconter la vie, 2014), et Le Dossier secret de l'Affaire Dreyfus (Alma édition, 2012, avec Pierre Gervais et Pierre Stutin) ; elle a dirigé New York. Histoire, Promenades, Anthologie et Dictionnaire (Robert Laffont, "Bouquins" , 2009).

04/2022

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Essais

Ecrits sur l'image

Ancien rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma, Alain Bergala est critique de cinéma mais aussi un enseignant, pédagogue et grand spécialiste de l'image fixe. Il a écrit de nombreux textes critiques sur la photographie depuis 1976. L'objectif de cet ouvrage est de rassembler et de rendre accessible à nouveau, une sélection de textes importants parus dans les Cahiers du Cinéma et les Cahiers de la photographie de 1976 à 2020 choisis par l'auteur lui-même avec la complicité d'Agnès Sire. Alain Bergala a créé notamment la collection Ecrit sur l'image aux Cahiers du Cinéma associant un écrivain à un photographe. Parmi les contributions les plus marquantes, elle a donné lieu au premier ouvrage de Sophie Calle, Suite vénitienne, en 1983. Alain Bergala a écrit de nombreux textes pour cette collection tels que Les absences du photographe (1984) à propos de Raymond Depardon, véritable tournant dans l'histoire du médium photographique. L'ouvrage comprendra également d'autres contributions parues dans plusieurs revues et monographies sur des photographes contemporains depuis les années 1980 jusqu'à aujourd'hui parmi lesquels Marie Bovo, Robert Frank, William Klein, Sergio Larrain, Bernard Plossu, Denis Roche, Weegee... Ces textes seront répartis selon trois axes thématiques : l'image absente, l'acte photographique et la relation au modèle, ainsi que les liens entre photographie et cinéma. Cette dernière partie sera principalement constituée d'entretiens à bâtons rompus avec des cinéastes notamment un long et remarquable échange avec Wim Wenders, ainsi qu'une sélection d'essais sur plusieurs réalisateurs dont Abbas Kiarostami. Son approche du médium photographique à travers les prismes de l'image fixe et de l'image mouvement, ouvre sur des points de vue inédits. Avec l'éclairage des connaissances actuelles, ces écrits soulèvent de nombreuses questions qui résonnent encore aujourd'hui fortement dans la pratique des photographes contemporains.

10/2021

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Romans policiers

A la source

Après plusieurs années passées au sein de la direction centrale de la police judiciaire, le commandant divisionnaire Floréal Sassone intègre le commissariat de Bobigny. Il aspire à revenir là où il a grandi, dans cette ville de Seine-Saint-Denis qu'il ne reconnaît plus. Il compte s'installer pour de bon avec Sabine, une jeune capitaine de vingt ans sa cadette. Cultiver son jardin dans son pavillon de banlieue parisienne, prendre des vacances sur la côte atlantique et présenter sa fille à sa nouvelle femme. Voici le projet du reste de sa vie. Mais en ce mois de juillet 2018, dans l'euphorie du sacre mondial de l'équipe de France de football et d'un été sans attentat, un dossier banal, impliquant un voyou devenu son indic, va l'entraîner dans une affaire d'Etat. Doutant de sa hiérarchie, Floréal n'a pas d'autres choix que de faire confiance à son "tonton" imprévisible, calculateur et fuyant. Selim, son nouvel informateur, symbole d'une génération montante de caïds sans foi ni loi, tient d'une main ferme certains des quartiers de Bobigny, avec deux de ses amis. Et s'il y a une chose qu'il déteste au plus haut point, ce sont bien "les condés" . Pourtant, persuadé que la justice le soupçonne de meurtre, il rompt le serment passé dans son enfance avec ses complices : ne jamais collaborer avec la police, quoi qu'il en coûte. Voilà Selim relégué au stade de vulgaire balance, de renégat de la voyoucratie, pris dans l'engrenage infernal du mensonge et poussé à s'allier avec l'ennemi. Entre faux-semblants, trahisons et duplicités, Floréal et Selim vont devoir s'apprivoiser et remonter à la source du mal, pour enfin découvrir qui les manipule.

07/2022

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Jardinage

Jardiniers des villes. Portraits croqués sur le vif

Au jardin, Marie-Laure aime méditer en regardant pousser les plantes aromatiques. Abdel, lui, se passionne pour l'art de la greffe et arrange entre les plantes des mariages insolites. Quant à Patrick, il revient chaque jour du jardin avec un bouquet de fleurs pour sa femme, Liliane... Raphaèle Bernard-Bacot est une artiste "butineuse" : pendant deux ans, elle a parcouru Paris et sa région à la rencontre des jardiniers urbains. Des anciens potagers ouvriers de Garches ou de Saint-Cloud, aux fermes urbaines de Versailles ou de Saint-Denis, en passant par les jardins associatifs qui poussent aux pieds et aux sommets des immeubles de Paris... elle a croqué sur le vif les fleurs, les fruits, les légumes, et celles et ceux qui les cultivent. Le résultat : 54 planches de croquis impressionnistes, fourmillantes de détails et d'anecdotes potagères, agrémentées de textes courts et poétiques qui tissent avec humour et tendresse les portraits de ces cultivateurs de la ville. Car chaque jardin a son caractère propre : ordonné, bucolique, écolo, balbutiant ou chevronné, il est avant tout le reflet de son jardinier. A travers ses mots et ses coups de crayon, Raphaèle Bernard-Bacot saisit l'instant présent du jardin, tout en présentant la richesse et la diversité des plantes aux noms étranges et chatoyants. Elle met également en lumière les techniques culturales et les usages des jardiniers : renouer avec les pratiques ancestrales, s'initier à la permaculture, partager des traditions venues d'ailleurs. Qu'il soit nourricier ou d'expérimentation, lieu-refuge, d'apaisement, de rencontre ou de "faire ensemble" , le jardin demeure un formidable espace d'exploration du lien qui continue d'unir, même en ville, l'homme à la terre.

06/2020

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Policiers

Angle mort

" La nature a horreur du vide. Dans le banditisme peut-être plus qu'ailleurs. " Diego est braqueur, né à Barcelone. Il vit à Aubervilliers, dans une hacienda délabrée, avec son frère Archibaldo et des souvenirs. Leur soeur, Adriana, a fait d'autres choix. Artiste au cirque Moreno, elle rêve d'accrocher son trapèze à la tour Eiffel. Paris, Bassin de la Villette. Lors d'un braquage, le gérant d'un bar s'effondre, terrassé par un coup de batte de base-ball. La Brigade criminelle du 36 et le 2e DPJ sont co-saisis. Les commandants Desprez et Duchesne, aidés de la Fluviale, tirent le fil qui les fera remonter à Diego. La traque est lancée, du quai des Orfèvres au canal Saint-Denis, des marges du Grand Paris aux cerveaux des indics, du port de l'Arsenal aux replis secrets d'Aubervilliers. Entre flingages et virées nocturnes, Diego garde toujours un temps d'avance. Comment piéger celui que rien n'arrête ? Au fil de l'enquête, les histoires se tissent. Celle d'un homme dont le salut passe par les armes. Celle d'une jeune femme en lutte contre son hérédité. Diego, prêt à tout pour protéger sa soeur. Adriana, prête à tout pour protéger son frère. Quand les sentiments viennent bouleverser les liens de sang. Une tragédie effrénée, où rayonne le soleil noir de la liberté. Roman noir, roman d'action, roman d'amour, Angle mort surprend par son ambition et sa densité. Après plusieurs mois d'enquête sur le terrain, aussi bien du côté de la police que de celui des braqueurs, Ingrid Astier réussit ce parfait mélange entre ultra réalisme et imaginaire qui font les meilleurs romans noirs.

01/2013

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Sociologie

La santé au travail, entre savoirs et pouvoirs. 19e et 20e siècle

L'importance croissante des questions de santé au travail appelle de multiples mises en perspective historiques. Les textes rassemblés dans ce livre traitent de la production des savoirs, de l'action des forces sociales et du jeu des institutions à l'égard de la santé des travailleurs, au cours de deux siècles d'industrialisation. Chacun de ces trois thèmes forme une partie du livre. La première porte donc sur les connaissances. Au cours de cette période s'élaborent des savoirs marqués par une tension entre progrès des connaissances et dénis des risques, sous divers arguments. Le passage de la connaissance à l'expertise traduit la pleine insertion de cette connaissance dans le jeu social. La seconde section étudie les politiques de santé au travail menées dans les entreprises. Qu'il s'agisse de la prévention ou de la place accordée aux activités médicales, la superposition des objectifs, faisant certes la part belle à la défense des intérêts patronaux, entraîne une complexité de pratiques. Entre autres facteurs, le secteur d'activité, la taille des entreprises et leur statut, public ou privé, éclairent les politiques suivies. La troisième partie s'attache au jeu de différents acteurs et institutions. À rebours de certaines visions courantes, plusieurs contributions montrent des syndicats s'engageant dans la défense de la santé des travailleurs, face à un patronat dont l'attitude varie selon les secteurs, les conjonctures et les risques concernés. Un prologue aborde la période dans une perspective transnationale. Partant d'une revue de la recherche dans différents pays, il réexamine les combinaisons nationales successives, en prenant en compte les dimensions politiques, économiques et sociales de la santé au travail. Il souligne de nombreuses régularités dans le jeu des acteurs, qui mettent en perspective les régimes de responsabilité ou d'assurances et leurs évolutions.

04/2011

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Sciences politiques

La démocratie, état critique

Ces dernières années, l'extraordinaire fortune du terme « gouvernance » n'est certainement pas due au hasard, pas plus que la terminologie de l'évaluation et celle de la transparence qui l'accompagnent. « Gouvernance », « évaluation », « transparence » : voilà la nouvelle trinité d'une religion elle-même nouvelle, la religion managériale. Mais cette gouvernance est-elle compatible avec la démocratie ? Ne s'apparente-elle pas plutôt à une technologie gestionnaire qui aurait pour objectif à la fois d'esquiver la démocratie et, à terme, de lui substituer un nouveau paradigme de légitimité ? C'est là l'un des points majeurs que cet ouvrage tente d'élucider.Le paradigme de la légitimité démocratique a été attaqué de trois côtés : par la mondialisation du capitalisme, par des pratiques de gouvernance qui ruinent la dimension publique du politique et par une dérive de la démocratie elle-même, soit la distance qui s'est créée entre « la caste de pouvoir » et les citoyens ordinaires. Au-delà du diagnostic de l'état critique de la démocratie, le présent ouvrage a également pour ambition de montrer par quelles voies en sortir. Yves Charles Zarka est philosophe, professeur à la Sorbonne et à l'Université Paris Descartes. Il dirige la revue Cités (PUF) et a entrepris depuis une quinzaine d'année, entre autres choses, de repenser les fondements des démocraties occidentales. Son travail connaît une large réception internationale. Il a récemment publié Le Monde émergent 1 « Lieux » (Armand Colin), Le Monde émergent 2 « L'inappropriabilité de la Terre » (Armand Colin), Repenser la démocratie (Armand Colin) et Refaire l'Europe (avec Habermas) (PUF). Ont également contribué à ce volume : Gianfranco Borrelli (Naples), Maeve Cooke (Diblin), John Dunn (Cambridge), Franck Fischbach (Nice), Christian Godin (Clermont-Ferrand), Christian Lazzeri (Paris-Nanterre), Paul Mathias (Paris), Jacques de Saint Victor (Paris-Saint-Denis), Stefano Petrucciani (Rome), Jacques Taminiaux (Boston), Francesco Saverio Trincia (Rome), Hans Vörlander (Dresde).

10/2012

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Développement durable-Ecologie

Ecologie des villes, écologie des champs

Le " trou " dans la couche d'ozone, l'effet de serre, l'appauvrissement de la biodiversité, la pollution des fleuves et de l'air, la démographie galopante constituent-ils des menaces véritables pour notre avenir ou ne sont-ils que des slogans brandis par les militants écologistes ? Répondant à ces questions en s'en tenant au fil conducteur de la connaissance scientifique, Claude Allègre relance le débat écologique en le replaçant à son véritable niveau, et en en montrant les enjeux scientifiques, mais aussi philosophiques et politiques. " La bataille écologique risque d'être perdue faute d'avoir été livrée ", nous dit-il, soulignant le contexte radicalement nouveau dans lequel elle se déroule. Car l'écologisme est en crise. Des scientifiques prestigieux signent un appel contre les excès des écologistes militants. Des industriels n'hésitent pas à réclamer une pose dans les mesures de protection de l'environnement. Les résultats électoraux des partis écologiques ne sont pas à la hauteur des espérances dont les créditaient les sondages. Il n'en faut pas plus pour que l'écologisme, hier encore sympathique à tout un chacun, marque le pas. Eloigné de tous les débordements du militantisme écologiste, Claude Allègre n'en est que plus ferme dans sa dénonciation : " Oui, l'homme pollue sa planète, oui, le productivisme aveugle menace les générations futures. L'homme doit trouver sa place dans la nature : ni seigneur ni esclave. Après le temps de l'antagonisme doit venir celui de l'harmonie. " Claude Allègre est professeur des Sciences de la Terre à l'université Denis-Diderot (Paris VII) où il est membre de l'Institut universitaire de France. Il est chef de service à l'Institut de Physique du Globe de Paris, lauréat du prix Crafoord 1986 pour ses travaux de géologie isotopique. Il est l'auteur, entre autres, d'Introduction à une Histoire naturelle (Fayard, 1992).

11/1993

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 39, Septembre 2004 : D'une Cacanie l'autre

La zoologie enseigne que la sommation d'individus diminués peut parfaitement donner un total génial. (Robert Musil, L'Homme sans qualités) Le " couple " formé par Ulrich et Arnheim est plus complémentaire qu'antithétique : ils sont les deux faces d'une même monnaie, celle dont la valeur repose sur l'inaction et l'action, la passivité et l'activité réunies par une même passion de l'analyse et de la critique. Arnheim a prophétisé " la fusion de l'Ame et de l'Économie ". (Michel Host) Aucun des lieux où Musil fait évoluer ses héros ne semble le fruit du hasard : en étudiant de plus près la topographie du roman, je me rends compte que chacun d'eux constitue une partie intégrante de la vie subie, ou décidée, par Ulrich, Agathe, Clarisse, Walter ou Diotime. (Béatrice Commengé) L'Autriche-Hongrie est un Empire de comédie qui ne subsiste que grâce à un effort permanent d'autopersuasion de ses habitants. [...] L'Autriche-Hongrie (à la façon de la France post-gaullienne de la fin du siècle) se contente de survivre à sa propre disparition. (Jean Levi) Le roman est précisément le genre littéraire qui peut renverser les barrières de la fausse respectabilité, de la pudeur imposée et du carcan d'une pseudo-langue idoine et de l'" historiquement correct ". (Denis Wetterwald) On peut préférer à tout, chez Milan Kundera, l'auteur de L'Immortalité, cette tentative pour rendre au roman non seulement sa qualité, mais aussi ce qui lui a été dérobé, la figure d'un homme (encore) unique. (Pascal Dethurens) Le capitalisme consommationniste n'a pas besoin d'adultes, il hait les adultes, trop incontrôlables, trop libres-penseurs, trop divers, il lui faut une humanité de treize ans d'âge mental maxi. (Dominique Noguez)

09/2004

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Science-fiction

Tresses. Souvenirs du narratocène

Tresses - Souvenirs du narratocène de Leo Henry est un roman fantastique basé sur les travaux du scientifique Hervé Le Guyader (spécialiste de la biologie moléculaire) en particulier, sur l'érosion de la biodiversité montrant que le rythme de l'évolution est aujourd'hui largement dépassé par celui du réchauffement planétaire. Autrement dit, vers l'extinction des espèces - y compris l'humain. C'est à partir de ce constat que Léo Henry a élaboré les thèmes de sa fiction inspirés cette fois par une pensée résistante et spéculative comme lieu de fabrication de possibles à l'ère des catastrophes annoncées. Dans ce livre, trois branches de l'humanité survivent aux bouleversement climatiques : l'une a quitté la Terre, la seconde s'est enfermée dans des environnements contrôlés (les Serres), la dernière, plus mystérieusement encore, a réorganisé tout son rapport au vivant. Cette dernière branche, fragile et isolée, consacre presque toute son énergie à la transmission et la production de récits rapportées par la narratrice - les fameuses tresses -, dont elle témoigne dans des correspondances qui prennent acte de la prochaine démultiplication des formes de vies humaines... Ces correspondances - retrouvées dans les fosses mémorielles de la Terre par une post-humanité après que la Catastrophe provoquée par l'Anthropocene ait rayé l'humanité de la Terre -, datent des alentours de l'an zéro et sont considérées comme l'un des derniers témoignages écrits de l'homo sapiens en tant qu'espèce humaine unique. Le principe de la collection des Contes illustrés pour adultes inclut, à côté de l'écrivain et du scientifique, la participation d'un artiste réalisant un certain nombre d'illustrations qui circuleront dans le cours du récit. Denis Vierge illustre ce conte.

09/2019

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Littérature française

Nouveau nouveau recueil. Tome 2

1923-1942 L'homme qui désire voyager. Au lecteur. De amicis meis. De la pluie. Le processus des aurores. Idée du texte... La simple. Aurore. Le bec d 'oiseau. Torses et chefs... La serviette-éponge. La pluie. Les gars du bâtiment. L'Egypte et les Egyptiens. Petite suite vivaraise. La Pentecôte. L'ortie. Promenade au fort de Romainville. Conférence de M. Déat. Comptine. La scie musicale. Souvenirs interrompus. Rouen, masure humide. L'énergumène. Tournoiements aveugles. Pour étrenner ma droite. Hiver de famine. Billets "hors sac". Je suis un suscitateur. Je lis Montaigne... Paysage près du Moulin-de-Charix. 1967-1984 "Eppur, si mu ove !". Pour Marcel Spada. Son nom seul aujourd'hui. Pour Max Bense. Ecrits récents. With and to Hemi Maldiney Cheer up ! Plutôt rien que pas assez. Le petit oiseau qui sortira de la chambre noire sera fusillé. Notes pour mon Picasso-Draeger. Envoi à Henri Maldiney d'un extrait de mon travail sur "La Table". Voici déjà quelques hâtifs croquis pour un "portrait complet" de Denis Roche. Petite machine d'assertions pour aider à l'élévation à son rang de notre Gabriel Audisio. Avant-propos. L'Ecrit Beaubourg. Grand Hôtel de la Rage de l'Expression et des Velléités Réunies. Sans titre. Nous, mots français. Anne Heurgon-Desjardins. In Memoriam Gaëtan Picon. "La Belle Lurette". Petit récit de l'assomption d'un ange qui ne fut d'abord qu'un bottier. Préface à l'édition japonaise de "La Rage de l'Expression". Pour Joan Miro. [Jean Hélion]. Nouvel hommage d'un frère cadet. Bref condensé de notre dette à jamais et re-co-naissance à Braque particulièrement en cet été 80. "Allons plus vite, nom de Dieu, allons plus vite". Préface. Pour André du Bouchet (quelques notes). Braque-Argenteuil. Paul Valéry. Cher André Villers. Notes pour l'éditeur. La Table.

02/1992

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Sciences historiques

Champdeniers. Petite mémoire

Vous direz Champd'nâ si vous voulez, mais mon vrai nom est Champdeniers. Perchée sur ma motte calcaire que domine ma belle église romane de style poitevin, j'habite au centre des Deux-Sèvres, entre Plaine et Gâtine, vous voyez ? Mes habitants ? Des fermiers, des tuiliers, des tanneurs, des aubergistes, des chapeliers, des orfèvres, des ingé­nieurs ; ne parlons pas des ministres ni des académiciens 1 Le Boeuf-Couronné, un de mes vieux copains, affirme que mes foires de trois jours furent "les plus belles de tout le royaume" ! Si si, c'est ça, c'est sûr ! D'ailleurs, c'est peut-être pour cela que des rois sont passés me voir ... Qui sait ? Mais au fait, connaissez-vous la Vergnaye ? La Coignar­dière ? Mon portail Art nouveau ? Les noms imagés de mes anciennes auberges ? La rivière souterraine qui se cache sous mes pieds ? L'histoire de mes poilus ? Celle de l'école ou encore celle de la poste ? Celle des pompiers ? Celle du singe qui joue de l'aérophone ou celle du train fantôme ? Ce ne sont là, bien sûr, que quelques uns des mille se­crets que je vais vous révéler, et je dois même avouer que le piment de mon histoire se cache ailleurs ... C'est dans les textes et les anecdotes rédigés par mes enfants que vous découvrirez l'authentique, le vrai, cette spontanéité qui régale les sens. A propos, munissez-vous de lunettes bicolores, car, en plus des cartes, photographies et autre chromos, j'ai quelques très vieilles images 3D à vous montrer. "Quel est ton plus grand plaisir" ? La randonnée. Pas trop loin tout de même car à près de mille ans d'âge, ça fatigue ! Seulement des petits tours à Puyraveau, Nuchèze, Saint-Denis, Cours ou Champeaux ... C'est chouette, ces coins-là !

04/2019

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Littérature française

L’affranchie du périphérique

Invariablement, chez Didier Daeninckx, le travail de mémoire conduit aux parts sombres et bousculées de la mémoire collective. Mais elle surgit là, d'un coin presque à l'abandon en plein front de l'expansion de la ville. Une fille qui remonte en vélo du parc de la Villette à l'Île Saint-Denis, lieu emblématique ou croisement des fictions et de l'autobiographie de Didier Daeninckx, et tout embraye. Tout ? La guerre d'Algérie et ce qu'on n'en a pas encore démêlé ou reconnu. Mais ici Guy Debord, ses Hurlements en faveur de Sade et la fondation de l'Internationale Lettriste. Tout ? Les vielles photographies, les magouilles d'urbanisme, une infirmière dans un centre de soins en banlieue. Mais tout d'un coup cela peut percuter le monde de l'art et des galeries, Doisneau qui marche, ou une ébauche de Matisse laissée sous ce papier peint de la maison qui va disparaître. Ou les manifestations du temps de Messali Hadj et du journal L'avenir du prolétariat. Parce qu'ils seraient là à titre d'enquête ou de documentaire ? Non, parce que la poésie particulière à Daeninckx est faite de tout cela, qui est sa relation au monde, indissolublement - et c'est bien cette poésie qui d'abord emmène le récit. Daeninckx a toujours tissé ce fil : jamais loin de l'autobiographie (l'autobiographie intellectuelle de celui qui pense libre, et pour cela reconnaît sa dette à tous les éclaireurs), toujours au plus près des lieux, de l'affiche au coin de la rue, du tag qui reste sur le coin de mur, et toujours, dans la fiction même, dans cette croisée improbable des éléments réels. Attendez voir, il vous attend pour cela lui-même dans un étrange et fort appendice, tout à la fin du récit, sur le modèle des Je me souviens de Perec.

07/2012

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Musique, danse

Verbier Festival. 25 ans au sommet, Edition bilingue français-anglais

Coédition Noir sur Blanc / Fondation du Verbier Festival Livre bilingue français/anglais 300 photographies en couleur. Le Verbier Festival est un festival de musique classique qui permet des rencontres et des échanges entre les grands maîtres et de jeunes musiciens du monde entier. Sa 25e édition aura lieu du 19 juillet au 5 août 2018 à Verbier (Suisse). Verbier Festival. 25 ans au sommet / 25 years at the top est une plongée dans les coulisses du monde de la musique classique, à la découverte des secrets de fabrication d'un événement de renommée mondiale perché à 1500 mètres d'altitude. En 1993, lorsque l'idée de réunir en montagne des grandes stars du classique a émergé dans l'esprit de Martin T : son Engstroem, ce projet a été considéré comme une pure folie. Désormais, le festival est installé dans la saison estivale et s'est affirmé comme une pépinière pour les jeunes talents avec ses programmes de formation. Les violonistes Renaud Capuçon et Julia Fischer, les pianistes David Kadouch, Denis Kozhukhin et Kirill Gerstein ont tous passé par Verbier avant de mener une brillante carrière. Par des témoignages et des anecdotes, Julian Sykes nous fait revivre cette épopée parfois chaotique, mais aussi les grands moments, les tournées, les magnifiques rencontres entre artistes et mélomanes – toutes ces petites et grandes histoires qui font l'ADN du festival. Quant à Michèle Larivière, elle donne la parole aux personnalités locales, commerçants, hôteliers et Amis du festival. Le fonds photographique du festival révèle ses trésors, à mi-chemin entre l'album de famille et le livre d'art aux clichés exceptionnels. On découvre des images inédites des vedettes de la scène classique internationale, comme les pianistes Evgeny Kissin et Martha Argerich, les violonistes Maxim Vengerov et Leonidas Kavakos, ou encore le violoncelliste Mischa Maisky.

11/2018

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Histoire de France

Le général de Gaulle et le Québec

Le "Vive le Québec libre ! " lancé le 24 juillet 1967 par le général de Gaulle du haut du balcon de l'Hôtel de Ville de Montréal a retenti à travers le monde à la manière d'un coup de tonnerre. Ce point d'orgue de son voyage dans la Belle Province vient de loin. Il n'est ni l'effet d'un coup de chaud ni la confirmation que la vieillesse est un naufrage. Comme les archives de la Présidence de la République en apportent la démonstration, il est un acte mûri, le point d'aboutissement d'un processus engagé depuis 1960 après l'enclenchement de la "Révolution tranquille" au Québec et l'installation d'une Délégation générale du Québec à Paris, munie au surplus de toutes les prérogatives diplomatiques. C'est aussi le rappel fort d'un principe gaullien par excellence : le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La politique québécoise de la France ne s'éteint pas avec le départ du général de Gaulle. Le fondateur de la Ve République a jeté les bases d'une coopération dynamique entre la France et le Québec. Par-delà les vicissitudes politiques des deux côtés de l'Atlantique, celle-ci s'est poursuivie et approfondie au fil des décennies. Elle s'est par ailleurs révélée un agent actif de la francophonie. Les contributions réunies dans cet ouvrage éclairent ces diverses problématiques et soulignent la profondeur du lien entre la France et le Québec. Avec la participation d'Eric Anceau, Michel Anfrol, Patrice Bachand, Mme Line Beauchamp, Louise Beaudoin, Eric Bédard, Jean-Paul Bled, Guy Bouthiller, Oliver Dard, Jacques Godfrain, Catherine Lanneau, Maxime Laporte, Denis Monière, Gaël Nofri, Gilbert Pilleul, Philippe de Saint-Robert, Pierre-André Wiltzer.

11/2018

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Formation

Les formations professionnelles. S'engager entre différents contextes d'apprentissage

Contributions de Loredana Abeni, Denis Bédard, Cécilia Brassier-Rodrigues, Livia Cadei, Elsa Chachkine, Jean-Marie De Ketele, Soraya De Simone, Mariane Frenay, Loïse Jeannin, Anne Jorro, Nathalie Kruyts, Nathalie Malo, France Merhan, Domenico Simeone, Laurent Veillard, Pascale Wouters La conception et la mise en oeuvre des "formations professionnalisantes" reposent de plus en plus sur un principe d'alternance entre formation académique (scolaire, universitaire) et mise en situation de travail sur le terrain. Affrontant la complexité de la question de l'engagement des apprenants dans ce type de formation, l'ouvrage apporte des analyses précises et éclairantes sur la manière dont sont vécus, reliés, appropriés les apprentissages correspondant aux différents espaces-temps de cette modalité d'alternance et sur les stratégies mobilisées par les apprenants pour faire face aux transitions professionnelles qui y sont engagées. Les auteur·e·s situent leurs études dans des contextes variés et ne se contentent pas d'analyser et de comparer les caractéristiques techniques des espaces d'apprentissage concernés. A partir d'entretiens et de récits de personnes en formation, les contributions montrent comment la pluralité des situations et des expériences d'apprentissage au sein d'une même formation engage les apprenants à développer des capacités de réflexivité formative faisant appel à des ressources techniques, cognitives, épistémiques mais aussi émotionnelles, relationnelles, expérientielles. Elles éclairent en particulier la part des processus biographiques dans la construction d'un soi professionnel en devenir. Les recherches exposées permettent également de mieux situer la teneur et la portée des médiations proposées par les formateurs pour accompagner ces démarches de formation-transformation dont l'apprenant est toujours le premier acteur. A ces divers titres, l'ouvrage coordonné par France Merhan, Mariane Frenay et Elsa Chachkine offre une contribution précieuse à la recherche concernant un domaine essentiel de la formation des adultes.

04/2021

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Sciences politiques

A quoi sert la gauche ?

Une somme d'analyses et de questions stimulantes sur l'avenir et la place de la gauche en France, à quelques mois de la présidentielle Quarante ans après l'accession de la gauche au pouvoir en France, ce recueil tente de répondre à deux questions : que reste-t-il de la gauche aujourd'hui, et plus directement, la gauche a-t-elle trahi la gauche, comme le demandait notre hebdomadaire en septembre 2014, revenant sur les affrontements de Jaurès et Clemenceau pour éclairer ceux, plus contemporains, des Hollande-Valls face à Mélenchon. L'autre questionnement porte sur ce que peut et/ou doit être la gauche en 2021, quelles sont ses valeurs, ses nouveaux thèmes de prédilection, ses cibles politiques, ses enracinements sociaux, bref, son ou ses identités. La gauche est-elle soluble dans l'écologie, dans la laïcité, dans les classes moyennes... ? La gauche est-elle devenue une borne témoin du passé ou peut-elle se renouveler pour recomposer le paysage politique français et permettre surtout à notre pays de se réinventer, de se réparer sur des bases sociales partagées par le plus grand nombre au moment où la pandémie frappe notre modèle sociétal et économique ? Pour éclairer ce débat qui prend une tournure plus urgente à l'approche de l'élection présidentielle de 2022, ce livre fait appel à des penseurs et des acteurs de la gauche, à des historiens, des sociologues et des observateurs politiques chevronnés de notre vie politique. Edgar Morin, Jean Viard, Michel Winock, Denis Jeambar et Aude Lancelin, mais aussi Christiane Taubira ou Jean-Luc Mélenchon expriment une certaine idée de la gauche, ainsi que les romancières Lola Lafon et Léonor de Récondo. Sans oublier une voix qui porte toujours, celle de Michel Rocard.

03/2022

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Littérature française

Futur antérieur

Pour parler de son travail d'écrivain et interroger notamment la nature si particulière du temps de l'écriture, Olivia Rosenthal convoque une trentaine de photogrammes de films et vidéos, images où le mouvement est arrêté en plein vol. Avec Futur antérieur, Olivia Rosenthal tente de saisir non pas l'" être ", mais le " passage " (" Je ne peins pas l'être, je peins le passage ", disait Montaigne). C'est pourquoi elle a choisi d'écrire à partir d'images de quelques films qui, figées artificiellement sur la page, disent quelque chose de cette entreprise paradoxale : arrêter l'instant tout en racontant la manière dont il nous entraîne. Ouvrant du temps dans le surplace de l'écriture, ces images figurent le mouvement à la fois permanent et invisible par lequel, tout en allant droit au but, l'écrivain ne cesse de retrouver ses anciennes traces, comme si tout élan vers l'avant se retournait et exigeait de revenir en arrière, comme s'il n'y avait de futur qu'antérieur. Olivia Rosenthal a publié douze récits aux Editions Verticales. Parmi eux, On n'est pas là pour disparaître (2007, prix Wepler), Que font les rennes après Noël ? (2010, prix Alexandre Vialatte et prix du Livre Inter 2011), Mécanismes de survie en milieu hostile (2014), Eloge des bâtards (2019, prix Transfuge du meilleur roman de la rentrée), et deux recueils de textes interrogeant l'impact du cinéma sur nos vies, Ils ne sont pour rien dans mes larmes (2012) et Toutes les femmes sont des aliens (2016). Elle est en outre l'auteure de plusieurs textes pour le théâtre. Initiatrice de nombreuses performances avec des cinéastes, plasticiens ou compositeurs, elle a également fondé en 2013 le master de Création littéraire à l'université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Futur antérieur est le cinquième titre de la collection " Diaporama ". Prochains titres : Olivier Cadiot, Stéphane Bouquet.

02/2022

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Revues de droit

Revue des contrats N°3-2022. 3 2022

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Responsabilité ? Convention d'assistance bénévole : n'aide pas, et le ciel t'aidera ! - par Sophie Pellet (p. 10) Régime des obligations contractuelles ? L'autonomie de la compensation judiciaire - par Antoine Hontebeyrie (p. 21) CONTRATS SPECIAUX Contrats et nouvelles technologies ? Une clause limitative de responsabilité s'élevant au prix du contrat doit être déclarée valable - par Jérôme Huet (p. 30) Contrats translatifs ? Avant de vendre, il faut conseiller et avant de conseiller, il faut se renseigner ! - par Jean-François Hamelin (p. 33) ? De la vente et du contrat d'entreprise : fiat lux ! - par Louis Thibierge (p. 38) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit de la famille ? La clause d'exclusion des biens professionnels dans l'impasse - par Christophe Blanchard (p. 50) Droit pénal ? L'abus de confiance n'est pas une infraction spécifiquement contractuelle - par Romain Ollard (p. 57) Droit de la consommation ? Prêts en francs suisses : le revirement tant attendu est arrivé - par Garance Cattalano (p. 60) ? Le relevé d'office des clauses abusives par le juge de l'exécution - par Jean-Denis Pellier (p. 65) Droit administratif ? Passation des contrats administratifs : les interdictions de soumissionner à la commande publique - par harles-André Dubreuil, Hélène Hoepffner, Frédéric Lombard et Marion Ubaud-Bergeron (p. 84) SOURCES DU DROIT DES CONTRATS Droit européen des contrats ? Le principe de non-option entre les responsabilités contractuelle et délictuelle recadré par le principe de proportionnalité - par Jean-Pierre Marguénaud (p. 98) COLLOQUE ? La réforme des contrats spéciaux (p. 102) DOSSIER ? La renégociation du contrat : sources, méthodes, enjeux (p. 155) Depuis la rentrée universitaire 2021, dans une démarche écoresponsable, les titres de la collection Revue des Contrats sont imprimés sur papier 100% recyclé.

10/2022

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Art contemporain

Voir en peinture. La jeune figuration en France

Longtemps considéré comme le parent pauvre de la création contemporaine, la peinture est actuellement un médium choisi et revendiqué par nombre de jeunes artistes qui en renouvellent l'attrait. Dans les dernières décennies, alors que peu de centres d'art, de FRAC ou de musées lui consacraient leurs cimaises, quelques institutions - parmi lesquelles le MASC des Sables d'Olonne, le musée des Beaux-Arts de Dole et le musée Estrine de Saint-Rémy-de-Provence figurent en bonne place - ont su défendre des peintres de différentes générations. Au sein des écoles des Beaux-Arts, qui pendant longtemps n'ont eu que peu de peintres dans leurs corps professoraux, c'est grâce à quelques "outsiders" que cet art continue à être enseigné. Autour de ces artistes, tels Denis Laget à Saint-Etienne, Jean-Michel Alberola, Philippe Cognée, François Boisrond et Nina Childress à Paris, Laurent Proux à Toulouse, Marc Desgrandchamps à Lyon ou Jean François Maurige, François Perrodin et Guillaume Pinard à Rennes, de nouvelles générations viennent de nouveau enrichir le langage pictural. L'ouvrage met en lumière ces pratiques, qui revendiquent une nouvelle peinture d'histoire ou tissent des liens avec la littérature ou l'histoire de l'art, autour du travail d'une trentaine de peintres nés dans les années 1980. Leurs oeuvres, fraîchement réalisées et choisies par la commissaire directement dans le secret de l'atelier, portent la marque de la "physicalité" de la peinture, medium qui implique bien entendu une "cosa mentale" mais aussi une présence physique, tributaire d'éléments intrinsèques (tels que les dimensions, le support, la matière ou les couleurs de l'oeuvre) mais aussi de facteurs extérieurs qui déterminent ses conditions de présentation sur la cimaise et son rapport à l'espace environnant.

02/2023

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Critique

Les héritiers. Vingt-deux histoires inattendues de successions d'artistes

Que devient le chant d'un artiste après qu'il a disparu et n'est plus là pour s'occuper de son oeuvre ? Les héritiers décrit et analyse la succession de vingt-deux grands artistes et écrivains célèbres de génération en génération, qu'il y en ait huit (comme pour Montaigne et Diderot) ou dix (Mme de Staël). Fierté ou indifférence, défense ou dénigrement, affection ou haine : tous les comportements se rencontrent et s'expliquent. Charles de La Fontaine égare la correspondance de son père, Pauline de Simiane détruit volontairement celle de sa grand-mère Mme de Sévigné, Carl-Philip Emmanuel Bach publie les partitions de son père qui lui sont échues tandis que son frère Wilhelm Friedmann vend les siennes au premier venu. Michel Monet et Paul Cézanne junior alimentent des vies de nababs en vendant les toiles de leurs pères alors que Jean Renoir trouve le temps, entre deux grands films, d'écrire une magistrale biographie de son père. Le frère et héritier universel de Maurice Ravel se laisse dépouiller de l'héritage par un couple de domestiques machiavéliques, les fils de Chagall et de Simenon consacrent des livres à leurs relations chaotiques avec leurs géniteurs, à l'opposé d'Anne Wiazemsky qui a consacré plusieurs livres où apparaît, de manière tendre, son grand-père François Mauriac. Premier livre sur ce sujet, Les héritiers, fondé sur une recherche rigoureuse et précise, livre une passionnante galerie de portraits parmi les plus grands artistes, et, bien au-delà, une réflexion sur notre rapport à l'art. Les artistes, par ordre chronologique : Michel de Montaigne, Françoise de Sévigné, Jean de La Fontaine, Jean-Sébastien Bach, Denis Diderot, Germaine de Staël, Alexandre Dumas, George Sand, Gustave Flaubert, Alphonse Daudet, Paul Cézanne, Claude Monet, Auguste Renoir, Henri Matisse, Maurice Ravel, Francis Picabia, Fernand Léger, Amedeo Modigliani, Marc Chagall, François Mauriac, André Malraux, Georges Simenon.

04/2021

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Géograhie urbaine

Dans les pas d'un urbaniste. Idéologies et gouvernance territoriale

Ce livre constitue un témoignage unique sur la manière dont les collectivités territoriales pratiquent un aménagement du territoire davantage façonné par les idéologies que par la réalité du terrain. Boris Lebeau, avant de devenir enseignant-chercheur, a été aménageur- urbaniste dans plusieurs collectivités locales d'Ile-de-France. Dans cet ouvrage, il relate trois de ses expériences professionnelles. La première a eu lieu dans une commune périurbaine de Seine-et-Marne qui illustre parfaitement la manière dont la politique de l'habitat social a peu à peu été remplacée par une politique d'accès à la propriété privée, non sans conséquences sur le vivre ensemble. La deuxième s'est déroulée dans une ville de Seine-Saint-Denis qui était alors l'un des plus vieux bastions communistes de ce que fut la " ceinture rouge " de Paris. La mairie venait de contractualiser avec l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), mettant ainsi le doigt dans un engrenage dont elle ne pourrait plus sortir. La troisième expérience a pris place dans une communauté d'agglomération francilienne regroupant 8 communes, toutes communistes au moment de la création de la structure, et qui a pourtant été le fer-de-lance d'un entrepreneurialisme territorial assez éloigné de l'idéologie du PCF. LA COLLECTION "Espaces Critiques" est une nouvelle collection dirigée par Philippe Pelletier, professeur émérite de géographie à l'Université Lumière Lyon 2, dont l'objectif est d'ouvrir le débat sur notre rapport à un monde en crise tout autant sociale, politique qu'environnementale. "Espaces Critiques" : - publie des textes courts, - propose des essais théoriques comme des enquêtes de terrain, - entend renouveler la démarche géographique de concert avec d'autres disciplines (anthropologie, histoire, science politique, économie, écologie).

01/2024

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Contes et nouvelles

Humanum in silico. Horizon perpétuel 2020

HP20, Humanum in silico est le premier tome de L'horizon perpétuel, anthologie thématique annuelle de Flatland éditeur. En 2020, le thème était le suivant : "A force de le seconder, elles ont fini par reléguer l'humain au second plan, voire à l'état de souvenir. Hier esclaves, elles dominent à présent le monde, quand elles ne redéfinissent pas la réalité. Ordinateurs quantiques ou bons vieux robots à boulons, cyborgs trop humains ou nouveaux horizons virtuels, les machines intelligentes sont l'avenir de l'homme. Sur ces bases, aujourd'hui comme hier et plus que jamais, il reste forcément des tas d'histoires à raconter". Trente auteurs et autrices francophones ont accepté de relever le défi. Au sommaire : Paul Borrelli, Mirrors Jean-Louis Trudel, L'obéissance des cadavres et des vifs Olivier Caruso, La Cisaille Thomas Geha, Les trois cloches Gabriel Joyce Blake, Planètes hurlantes Eugène Wody, Comme des bulles de savon Céline Maltère, Olam Denis Coëdel, U. N. G. I. E. Xavier Lhomme, Obsolescence non programmée Yves Letort, La maladie ligneuse Julie Conseil, Chair de métal Quentin Bongard, Les fleurs d'oranger Laurent Copet, L'objet du complot luvan, Eugénisme Matthieu Clerjaud, Agent autonome Ketty Steward, Ma meilleure vie Eric Vial-Bonacci, Eveil Mélanie Leroux, Marta va vous aider Xavier Serrano, Guide du naufragé en milieu inhumain Anthony Boulanger, IBM, Intelligence Bornée Ménagère Nicolas Liau, La Serinette aux Larmoyeux Louise Sbretana, Outils volés Antonin Sabot, L'IA qui rêvait Antoine Bourven, L'émergence Julien Heylbroeck, AD Adeline Brun, L'andréide en costume d'arlequin Fabrice Schurmans, Le virus de la Méditation seconde Bruno Pochesci, Humains de A à Z Laura P. Sikorski, Le moindre mal Martin Niementowski, Le départ

02/2022