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Juliana Motzko

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Economie

Migrants et travail en Europe. Compte-rendu du colloque organisé par le Centre européen «Travail et Société» (ECWS), Maastricht, 3-5 décembre 1987

Cet ouvrage est le compte-rendu d'une rencontre organisée par le Centre européen "Travail et Societé" (ECWS) sur le thème "Migrants et travail en Europe". La première partie, "les données de cadrage", précise le contexte dans lequel se pose actuellement la question du statut des migrants en Europe. La période actuelle voit coexister deux phénomènes antagonistes. Le premier, c'est la résurgence de la notion de souveraineté nationale et l'application de mesures protectionnistes sur le marché du travail. Il coïncide avec le déclin des industries de main-d'oeuvre et la sédentarisation des populations issues de la migration. Le second, c'est le renouveau du projet d'Union européenne privilégiant la mobilité intra-communautaire et conférant à l'acte migratoire une signification nouvelle et des perspectives d'avenir. La deuxième partie rassemble et expose une multitude de problèmes particuliers (de circulation, d'insertion économique ou d'insertion sociale) qui présentent un point commun : ils sont, pour chacun d'entre eux, une expression particulière de la discrimination qui s'exerce à l'encontre des migrants et notamment, des migrants non communautaires. Nous avons choisi de ne pas traiter le problème du droit statutaire des migrants dans un chapitre autonome. En effet, le droit des migrants relève d'abord de réglementations nationales distinctes et complexes et, dans une moindre mesure, du droit international. Il était important de s'abstraire des contextes nationaux particuliers (sauf pour s'y référer à titre d'exemple) et d'aborder cette question à travers les conséquences, sur un plan plus général, des dispositifs mis en place par les Etats membres. La dernière partie intitulée "les migrants et l'espace communautaire" procède à l'examen des dispositions de l'Acte unique, qui concernent la migration des personnes. Elle montre en particulier qu'il existe deux interprétations possibles de ce texte. Une interprétation minimaliste qui se limite aux dispositions techniques nécessaires pour assurer la libre circulation des personnes d'ici 1992. L'autre interprétation, plus audacieuse, présente l'Acte unique, ou plus exactement son corollaire : le marché intérieur, comme une première étape vers la définition d'un nouveau statut des migrants en Europe. Le colloque "Travail et Migrants en Europe" s'inscrit dans le programme quadriennal du ECWS intitulé "Migrants et egalité des chances", financé par la Fondation Reine Juliana (Pays-Bas).

08/1993

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Critique littéraire

So british ! 23 visages d'écrivains d'Outre-Manche

"A l'âge de neuf ans, je suis tombée amoureuse de la langue anglaise. J'écoutais la BBC sans comprendre, comme on écoute une musique. Puis j'ai aimé l'Angleterre, le pays et ses écrivains..." Au Monde, l'anglomanie de Florence Noiville est connue. Elle est toujours volontaire pour franchir les trente-sept kilomètres qui séparent Calais de Douvres. Au fil du temps, elle a ainsi rencontré la plupart des écrivains qui comptent de l'autre côté du "Channel". Avec certains, des liens privilégiés se sont tissés. Autour de la littérature bien sûr, mais pas seulement : "J'ai parlé de peinture avec William Boyd, de cuisine avec Julian Barnes. J'ai plaisanté avec David Lodge au sujet de la France, joué à cache-cache avec Ian McEwan et recueilli la dernière interview, à Berne, de John le Carré..." Le tout a fini par constituer une galerie de portraits intimes, décalés, non conventionnels. Ce sont vingt-trois d'entre eux qui sont réunis ici. Tous ont paru dans Le Monde des livres entre 1997 et 2013. Par petites touches, ils composent un tableau vivant et coloré de la littérature d'Outre-Manche - celle qui est en train de s'écrire. Stefan Zweig avait beau dire que "la véritable Angleterre, c'est Shakespeare", qu'avant lui tout n'est que "préparation" et qu'après lui il n'y a plus que "contrefaçon boiteuse", ce qui se dégage de ces textes, au contraire, c'est la vitalité extraordinaire du roman anglais où se mêlent, depuis quelques décennies, la prose la plus classiquement "british" et le souffle régénérateur venu de l'ancien Empire. Ce qui se publie à Londres aujourd'hui ? Une littérature globale, souvent au meilleur sens du terme.

10/2013

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Beaux arts

Louis Suire ou la passion de peindre

Biographie romancée du peintre Louis Suire, qui sut si bien traduire la lumière de l'île de Ré et fut l'un des témoins privilégiés de la révolution artistique de l'avant-garde de Montparnasse. Cet ouvrage paraît à l'occasion du 120e anniversaire de la naissance du peintre et accompagne une rétrospective au Musée Ernest Cognac de Saint Martin en Ré, à partir du 15 juillet 2019. Commissaire d'exposition : Olivier Suire Verley. Un cahier hors texte en quadrichromie présente une sélection des oeuvres du peintre. A l'âge de treize ans, Louis Suire est happé par la lumière. A 17, il entre chez Julian, l'Académie de peinture de Paris. A 18, il est l'intime de Matisse, Marquet, Signac et Satie. Il découvre Montparnasse, Modigliani, Picasso, Foujita, Soutine, Cocteau. C'est la guerre, le jeune homme gagne sa vie dans les salles des Grands Boulevards en accompagnant au piano les films de Charlot, sans avoir appris à en jouer. Mobilisé en mars 1918, Louis Suire entre au camouflage sous les ordres du peintre D. de Segonzac. Il peint de faux peupliers face aux tranchées pour abriter des observateurs et de fausses meules de foin pour cacher des mitrailleurs. A la section de camouflage, il peint un faux Paris destiné à la plaine de Roissy afin de tromper les aviateurs allemands. Louis fut le témoin de la plus belle des révolutions artistiques que le monde ait connue. Avec les artistes de Montparnasse, il était comme sur un strapontin au théâtre de l'art, et à la guerre, il avait la sensation d'être au premier rang d'un terrible concert. Le jeune rochelais fut surtout bouleversé par ce qu'il avait vécu.

06/2019

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Cyclisme, VTT

Les monuments du cyclisme

L'épopée des cinq plus grandes classiques du cyclisme : Milan-San Rémo, le Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège, Tour de Lombardie. Il y a la Doyenne (Liège-Bastogne-Liège, créée en 1982), il y a la Primavera (Milan-San Remo), il y a la flandrienne (le Tour des Flandres), l'Enfer du Nord (Paris-Roubaix) et Les Feuilles mortes (Tour de Lombardie). Au début XXIe siècle, ces cinq grandes classiques cyclistes, ces courses d'un jour, ont été regroupées sous l'appellation de Monuments, un peu à la façon de ce qui se fait en tennis pour les Tournois du Grand Chelem. Elles qui rythmaient déjà le calendrier vélo de manière spectaculaire sont devenues encore plus incontournables pour le peloton. Et en remporter au moins une dans la saison est devenu un objectif prioritaire pour des champions comme Julian Alaphilippe, Tadej Pogacar ou Wout van Aert. A elles seules, ces cinq classiques reprénsentent autant si ce n'est plus que la victoire finale dans un Grand Tour, comme le Tour de France, le Giro ou la Vuelta. Car elles requièrent des qualités différentes de celles qui permettent de remporter les courses par étape et sacrent presque à chaque fois un combattant plein de panache. Témoin de la difficulté de l'affaire, à ce jour, seuls trois coureurs, tous belges, ont remporté les cinq Monuments : Roger De Vlaeminck, Rik Van Looy et Eddy Merckx. Dans ce très beau livre, illustré par l'immense fonds photo de L'Equipe, les cinq Monuments sont racontés par les journalistes qui les ont couverts durant des années. Ils mettent en scène ces héros d'un jour qui ont marqué les mémoires pour toujours.

11/2022

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Histoire des idées politiques

Les grands discours à l’Unesco de 1945 à nos jours

A l'heure où l'UNESCO, Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, célèbre son 75e anniversaire, il est particulièrement intéressant de rendre accessibles au public les textes des grands discours qui ont été prononcés dans le cadre de cette institution internationale de la famille de l'ONU. En effet, de Jean-Paul Sartre à Nelson Mandela, de Pablo Neruda à Taslima Nasreen, ce sont des orateurs du monde entier qui se sont exprimés à la tribune de l'UNESCO, des intellectuels, des scientifiques, des écrivains, des hommes ou femmes d'Etat ; et toujours dans un même esprit de paix, de compréhension internationale et de promotion des droits de l'homme. Ce livre illustré qui pour la première fois. présente. retranscrit et analyse les plus importants discours prononcés dans le cadre de UNESCO en 75 ans d'existence, fait résonner dans nos esprits ces propos de paix qui ont été tenus par des intellectuels, des scientifiques, des artistes et des hommes et femmes politiques du monde entier partageant l'esprit humaniste de cette institution internationale. De Julian Huxley à Amadou Hampàté Bà, de Maria Montessori à Simone Veil, de Claude Lévi-Strauss à Indira Gandhi ils ont tous contribué à donner un retentissement mondial au message de cette Organisation. Permettant au lecteur de revisiter de manière humaine et incarnée toute l'histoire des relations internationales et l'histoire culturelle du XXe et du XXIe siècle, cet ouvrage sera très utile aux étudiants en histoire, en science politique et en journalisme, aux élèves des classes préparatoires ainsi qu'aux diplomates et fonctionnaires internationaux. Plus largement, il intéressera tous les amateurs d'histoire et de culture littéraire, scientifique et politique qui apprécieront sa pluridisciplinarité et son ouverture mondiale.

02/2021

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Beaux arts

Correspondance

Dès 1891, Pierre Bonnard et Edouard Vuillard commencent à s'écrire, peu après leur rencontre dans les ateliers de l'académie Julian et de l'Ecole des beaux-arts. Ce sont d'abord les lettres de jeunes artistes heureux de partager leurs découvertes, s'informant de tout, se renseignant sur tout, métier, amis, expositions. Puis, au fil des ans, les lettres et les cartes échangées entre Bonnard l'itinérant, souvent éloigné de Paris, et Vuillard le sédentaire deviennent surtout les petites bornes d'une affection indéfectible, dont elles jalonnent le cours. La rencontre de Bonnard et de Vuillard s'est faite au sein d'un groupe d'artistes débutants, élèves des mêmes écoles, avec qui ils restent très unis, Paul Sérusier, Maurice Denis, Ker-Xavier Roussel, Paul Ranson, René Piot, Henri-Gabriel Ibels. Leur admiration va à l'œuvre de Gauguin, dont ils se sont proclamés, sous l'égide de Sérusier, les " nabis ", c'est-à-dire, en hébreu, les prophètes. Bonnard et Vuillard se découvrent la même indépendance dans la réflexion personnelle, la même sincérité. Ils vénèrent Mallarmé, dont ils ont compris l'aristocratique visée supérieure. Leur intelligence s'accompagne d'une même pudeur. De là cet incomparable respect qu'ils ont l'un pour l'autre dans ce qu'ils savent ou devinent l'un de l'autre. La vie de Vuillard s'achève en juin 1940. Du Cannet, Bonnard écrit simplement à Roussel, leur plus ancien et plus proche ami commun : " Comme cette mort de Vuillard a resserré les liens qui nous unissaient tous, ses vieux camarades. Eloigné comme je suis, je crois par moments que ce n'est pas vrai et que je vais revoir son sourire dans sa barbe blanche... "

04/2001

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Littérature française

Le siècle des coureurs

Confetti sur la mappemonde, la Belgique a engendré parmi les plus grands cyclistes de l'histoire, hébergé parmi les courses les plus prestigieuses ; c'est encore vrai aujourd'hui, en dépit de l'émergence de nouvelles puissances du vélo. Une si vaste histoire ne se débobine pas sans ses secrets, ses récits cachés dans les replis de la pellicule, tantôt glorieux, tantôt honteux. Le film commence au début des années 1920, lorsqu'un escadron de cyclistes wallons annexait les premières places au Tour de France, dans une compétition qui exigeait du vainqueur un effort herculéen. Il se termine par le portrait de Guillaume Martin, coureur philosophe passé par l'équipe Wanty-Gobert ; curieux mélange entre pensée abstraite et Wallonie entrepreneuriale. Dans l'intervalle, trois monstres belges de la pédale revisitent leur époque et auscultent le cyclisme moderne : Patrick Lefevere, patron de Julian Alaphilippe et Remco Evenepoel ; Johan Museeuw, roi des classiques flandriennes au tournant du millénaire ; et Johan Bruyneel, ancien directeur sportif de Lance Armstrong et de l'US Postal, aujourd'hui banni à vie du vélo. Il était impossible d'évoquer l'histoire du cyclisme belge, aussi secrète soit-elle, sans se cogner au grand Eddy Merckx. Non pas pour raviver une millième fois le souvenir de ses exploits, mais pour enquêter sur les coulisses du départ du Tour de France 2019 organisé en son honneur à Bruxelles, où la Belgique a rappelé dans un barnum de bidons et de boyaux qu'elle tient à rester l'épicentre mondial du cyclisme, peut-être le seul sport qui par sa dramaturgie surpasse la vie. Les textes de ce recueil, légèrement remaniés par leurs auteurs pour l'occasion, sont initialement parus dans les magazines Wilfried et Eddy.

07/2022

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Romans d'espionnage

G.s.r facteur x

Un appel sécurisé à 04H10 du matin tire le lieutenant-colonel Saint-Régent do son sommeil. Le Directeur de cabinet du Premier ministre le convoque dans son agence immédiatement en présence du Chef d'état-major de la marine, l'Amiral Jean C., celle du Premier ministre et celle du ministre des Armées. A son arrivée, le Directeur Exécutif du B.S.I reçoit dans les mains un pli classé "Secret Défense" dans lequel la situation est exposée : le porte-conteneur "Andromède" d'une compagnie française internationale est assailli par soit disant des pirates somaliens au large de la capitale, Mogadiscio. Interpellant les personnes du gouvernement présentes, un aveu est finalement livré au Lieutenant-colonel : à bord deux conteneurs dont le contenu n'a pas été déclaré officiellement sont la cible réelle des pirates. Un effet dévastateur se produit quelques heures plus tard par la réception d'un sms codé sur la ligne sécurisée du Lieutenant-colonel lors d'un déjeuner Place Vendôme en présence de la dirigeante d'une maison de haute joaillerie... La mission enclenchée, répondant au nom de "Blue Ocean", endosse le mode "clandestin" compte tenu des enjeux découverts lors de cet acte de piraterie. De Paris à Porto Cervo, puis retour à Paris, à nouveau décollage pour la capitale de la French Riviera, Nice, avant de rejoindre l'Angola pour une opération critique. La mission répondant au nom de code "Blue Ocean" amène le Lieutenant-colonel Saint-Régent à piloter à une équipe restreinte et surtout habituée aux méthodes rugueuses des OPEX clandestines. Une main se tend, celle de Julian R., officia de la C.I.A avec qui dans le passé ils ont déjà accompli une mission clandestine.

03/2022

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Actualité médiatique internati

L' Affaire WikiLeaks. Médias indépendant, censure et crime d'État

Dès 2008, deux ans après le lancement de la plateforme WikiLeaks, Stefania Maurizi commence à s'intéresser au travail de l'équipe qui entoure Julian Assange. Elle a passé plus d'une décennie à enquêter sur les crimes d'Etat, la répression journalistique, les bavures militaires et la destruction méthodique d'une organisation qui se bat pour la transparence et la liberté de l'information. Une liberté mise à mal après la diffusion des "Wars logs" , ces journaux de guerre que devaient rédiger les soldats américains engagés dans les guerres en Afghanistan et en Irak. Transmis à Wikileaks par une analyste du renseignement, Chelsea Manning, les War logs ont fait connaître au monde entier les actes de torture sur des prisonniers et les nombreuses bavures de l'armée de la coalition, qui ont entraîné la mort de civils afghans et irakiens. Suite à ces révélations, le Pentagone et la NSA ont tout fait pour discréditer un travail journalistique exigeant et détruire une organisation qui se bat contre les dérives des pouvoirs d'Etat. A travers l'histoire de WikiLeaks et la persécution judiridique qui l'accompagne, l'autrice révèle le danger que font peser sur la démocratie de très puissantes institutions comme le Pentagone, la CIA et la NSA. Non seulement en dissimulant des crimes d'Etat particulièrement graves, mais aussi en exerçant une surveillance de masse au prétexte de lutter contre le terrorisme, le "complexe militaro-industriel" étatsunien développe des méthodes dignes des pires régimes totalitaires. Stefania Maurizi pose la question de la place du journalisme dans nos démocraties, en soulignant le paradoxe de la situation : un journaliste s'est vu emprisonné et traité comme un terroriste pour avoir dénoncé des crimes de guerre et des dérives inacceptables du pouvoir d'Etat.

01/2024

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Critique littéraire

Les écrivains polonais sous trois dictatures 1918-1953

Les écrivains polonais sous trois dictatures porte à la connaissance du public français plus d'une vingtaine d'auteurs. Si quatre d'entre eux, Witold Gombrowicz, Ignacy Witkiewicz, Czeslaw Milosz, Bruno Schulz, nous sont familiers, de nombreux poètes et romanciers importants dans le monde des lettres polonaises restent inconnus ou méconnus ici. En Pologne, durant les deux décennies de l'entre-deux-guerres, le poète Julian Tuwim occupe l'une des premières places. Ses poèmes enivrés de vie, dont certains inspirés de Rimbaud, provoquent des scandales dans les milieux conservateurs. Dans le ghetto de Drohobycz en 1942, la tragédie est à son comble le jour d'une course à la tuerie de cibles vivantes. Bruno Schulz est abattu par un Waffen SS d'une balle tirée à bout portant. Zofia Nalkowska conserve l'image de grande dame des lettres polonaises, tandis qu'une poétesse inconnue, modeste, est sortie de l'ombre par les fins limiers suédois qui offrent la distinction suprême en littérature à Wislawa Szymborska. Catholique libéral, Czeslaw Milosz déjoue la dictature en se faisant nommer en poste à l'ambassade de Pologne à Paris. Il peut ainsi publier ses oeuvres en toute liberté et sera auréolé du prix Nobel de littérature en 1980. Cet ouvrage clôt une étude approfondie et documentée en six volumes sur les écrivains confrontés aux dictatures nazie, fasciste, stalinienne, franquiste, vichyste. Il s'inscrit dans la même perspective et la même volonté de rendre hommage et justice aux talents littéraires que l'histoire a marginalisés, méconnus ou effacés de notre culture et de notre mémoire. Remettre leurs oeuvres et leur vie à leur juste place, rappeler les écrits et les auteurs qui ont collaboré avec les régimes totalitaires, mis leurs talents au service des persécuteurs dont certains sont aujourd'hui honorés, enseignés en toute méconnaissance ou négation de leur rôle, tels sont les objectifs auxquels l'auteur se consacre.

12/2017

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Histoire régionale

Saint-Nazaire. Histoire ouvrière et mémoire populaire. Etudes et documents, Tome 5

Cette nouvelle livraison de l'Association de recherches et d'études sur le mouvement ouvrier de la région de Saint-Nazaire (AREMORS) est singulière. Non seulement, elle poursuit l'oeuvre entamée en 1980 par la publication du premier livre de la série "Etudes et documents" , avec un cinquième tome faisant la part belle aux années 1960. Mais elle revient également sur l'histoire de l'association qui a oeuvré pendant 40 ans à la production et à la diffusion de connaissances précieuses sur l'histoire de la cité industrielle et de ses habitants. En 40 ans, l'association a joué un rôle central pour la connaissance du mouvement ouvrier local, un rôle irremplaçable car, en raison notamment de l'absence de faculté dans la ville portuaire, cette histoire a été plutôt délaissée par les universitaires. En outre, elle a assuré des parutions sur les réalités industrielles et les mobilisations ouvrières alors même que ces thématiques, tout comme la notion de classe sociale et singulièrement celle de classe ouvrière, étaient passées au second plan de l'agenda médiatique et académique dans les années 1980 et 1990. Depuis, les sciences sociales se sont à nouveau emparées de ces questions en explorant les mutations de la condition ouvrière et, plus généralement, les recompositions incessantes des classes populaires. Construit initialement à partir d'un texte inédit de Jean Aubin sur les années 1960, qu'il avait rédigé pour le tome 4 de la série "Etudes et documents" , ce livre, qui comprend un texte de Robert Gautier, également décédé, sur le mouvement coopératif, est une manière de rendre hommage à ces deux co-fondateurs de l'AREMORS. Il s'agit aussi de poursuivre un travail au long cours de recherches sur l'histoire d'une région ouvrière emblématique, adossé à des publications mêlant rigueur historienne et souci de s'adresser au plus grand nombre. Un projet d'histoire populaire qui n'a en rien perdu de sa pertinence. Extraits de la préface de Julian Mischi

08/2021

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 44, décembre 2005 : Fanatisme, terrorisme et autres matières romanesques

Les mythes eux-mêmes sont usés et l'image d'Œdipe qui court tout au long de Comme un bruit d'abeilles vaut moins comme contrepoint que comme antiphrase. Il n'y a plus de tragédie ni de farce, car il n'y a plus d'humanité, que des clones ou des déchets, tandis qu'au-dessus des décombres, se fait entendre le bruit des abeilles au travail - autant dire des damnés. Jean Levi. L'absurde beckettien [...] n'est rien auprès de l'insignifiance majeure dans laquelle sont tombés les héros de Mohammed Dib, où ils ne peuvent que ressasser à l'infini la vanité de toute action, de toute pensée, de tout sentiment. Gilles Marcotte. On est femme, noir, homosexuel ou musulman avant d'être X, Y ou Z - comme, il y a quelques décennies, on était fasciste ou communiste. Cette perte d'identité, elle peut aller encore plus loin à la faveur des manipulations génétiques, comme un récit de Dib (" Néa ") le montre d'une manière si concrète. André Major. Greene porte avec lui l'odeur d'une ambiguïté morale difficile à imaginer dans notre pieuse époque moralisante, et nous sommes attirés vers lui en tant que modèle sans pouvoir supporter toute sa réalité. Julian Evans. Les machines parlent et les téléviseurs colorent l'ambiance, cependant que nos poches sont envahies d'iPod, de Palmpilot et de téléphones cellulaires. Comment expliquer cette obstination de la techno-marchandise à vouloir nous coller au corps, s'immiscer dans tous nos instants ? François Taillandier. Le futur nous tombe sur la tête comme la boucle rétroactive d'un code obscur, pianoté quelque temps auparavant par un peuple de techniciens. Vincent Eggericx. Ainsi découvre-t-on, chevauchant côte à côte, souterrainement unis derrière les simulacres de leurs désaccords, les prédicateurs de l'exhibition totale brûlant d'abolir l'ombre et le secret, et ces nouveaux séides religieux dont la volonté extrême d'éradiquer le Mal s'accompagne du rêve haineux d'une destruction définitive du monde et de l'homme. Philippe Renonfay.

01/2006

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Beaux arts

Jane Poupelet. 1874-1932 "La beauté dans la simplicité"

Née en Dordogne, Jane Poupelet affirme très jeune une vocation pour la sculpture. Des études aux Beaux-Arts de Bordeaux puis l'Académie Julian, la fréquentation des cercles autour de Rodin et de Bourdelle et son appartenance à la " bande à Schnegg " sont les étapes de son apprentissage artistique. Elle côtoie aussi des artistes américaines et les groupes féministes anglo-saxons. Ses sculptures figurent dans d'importants musées américains. Jane Poupelet a tout à fait sa place parmi ces artistes, rares à l'époque, qui n'ont pas été annihilés par le génie de Rodin. De son enfance campagnarde, elle garde l'amour des animaux de ferme qu'elle représente dans un style d'une grande pureté. Lors d'un voyage autour du bassin méditerranéen, en 1904-1905, elle fait la découverte de la statuaire antique et des bronzes pompéiens, sources de ses nus au modelé souple et synthétique. Durant la guerre de 1914-1918, elle abandonne tout travail personnel au bénéfice d'œuvres charitables pour lesquelles elle crée d'admirables jouets de bois ou de métal puis, à partir de 1918, elle modèle des masques pour les mutilés de la face dans un service de la Croix-Rouge américaine. Elle expose sa dernière sculpture, Imploration, en 1925. Une importante rétrospective se tient à la galerie Bernier en 1928 avec un catalogue écrit par Louis Vauxcelles. Malade depuis plusieurs années, elle s'était éloignée de la sculpture pour se consacrer à une œuvre graphique d'une immense qualité. Elle meurt à Talence le 18 novembre 1932. Très célèbre en son temps puis oubliée, Jane Poupelet a été redécouverte depuis quelques années par l'histoire de l'art anglo-saxonne. La grande rétrospective de son œuvre organisée en 2005 à Roubaix permet de placer ce grand sculpteur aux côtés d'autres femmes artistes, en particulier Camille Claudel à qui elle ressemble par sa grande indépendance et sa force de caractère.

11/2005

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Littérature étrangère

Verités non dites

De prime abord, il semble que la peintre et écrivain Angelica Garnett, fille de Vanessa Bell (la soeur de Virginia Woolf), ait eu une enfance enchanteresse. Elle a grandi dans le Sussex avec sa mère, ses frères Julian et Quentin, et leur père, Clive Bell. Elle était la petite dernière d'une famille reconnue dans le milieu intellectuel d'alors, qui s'est trouvée au cœur des cercles d'artistes, des écrivains et des intellectuels les plus influents du XXe siècle, ceux que l'on a appelés le groupe de Bloomsburry. Lorsqu'elle a eu 17 ans néanmoins, la vie d'Angelica a basculé : sa mère lui a révélé que son père n'était pas Clive Bell mais le peintre Duncan Grant, avec qui elle avait eu une liaison. Révélation dont elle a fait état dans son ouvrage Trompeuse gentillesse. L'effet fut dévastateur. Et bien qu'elle ait aujourd'hui 91 ans, Garnett se débat toujours, dans une certaine mesure, avec cette révélation et la déception, la rupture qu'elle a engendrée dans sa relation envers sa mère. Ceci sans oublier qu'elle aura un autre choc quelques années plus tard lorsqu'elle découvrira que l'homme qu'elle a épousé, David Garnett, fut un temps l'amant de son père... Vérités non dites est le premier volume de fiction d'Angelica Garnett. Il s'apparente néanmoins dans une large mesure à une autobiographie. Regroupant quatre récits, ce recueil présente divers souvenirs sous forme de fiction. Elle se livre ainsi à une analyse psychologique plus profonde encore de soi-même et des personnages qui ont marqué son existence. De Londres à Paris, en passant par la Provence, l'atmosphère de ces récits est empreinte de fraîcheur autant que de cruauté : les mots signifient toujours au moins deux choses, l'enfance choyée peut s'avérer une prison et une volonté de domination sous-tend les relations humaines. Si jalousie et manipulation ont des conséquences fatales, les personnages ne sont pas toujours conscients de s'y livrer. La vision rétrospective permet alors de mieux comprendre les décalages entre apparences, sentiments et réalité. Quant à l'art, omniprésent, il demeure à jamais l'unique raison de vivre.

04/2012

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 86 : Dickens : quand les romanciers méritaient le peuple

La réalité pour Dickens n'est pas une utopie fabriquée mais une fête, de préférence fête de Noël, une combinaison heureuse de rites chrétiens et païens, à laquelle participent riches et pauvres, saints et pécheurs, crédules et libertins, débonnaires et méchants, généreux et mesquins, l'humanité entière. Lambros Kampéridis. Une des questions que pose Dickens est de savoir ce qu'il appartient à un adulte de faire lorsque la charge d'un enfant lui est dévolue. Cet enfant n'est pas le sien et souvent l'absence de liens de sang demeure secrète. Thomas Pavel. Ce qui fait la singularité du Mystère d'Edwin Drood réside, à mes yeux, dans l'examen proposé de sa carrière par l'assassin lui-même à la fin, quand il découvrirait la superfluité du meurtre pour réaliser son but. Julian Evans. A vrai dire, aucun personnage de David Copperfield n'est vraiment ordinaire, aucun groupe, aucune famille. Que leur singularité soit attachante ou inquiétante, elle met un voile d'obscurité sur les êtres et rend difficile pour David la tâche de comprendre le monde qu'il découvre. Reynald Lahanque. Dans Le Village évanoui, Bernard Quiriny dévoile l'anatomie d'un échec, celui d'une société qui peine à se faire une image d'elle-même ou qui refuse de la regarder. Myrto Petsota. Chez Nodier, c'est précisément l'observation des fous qui permet de saisir la face cachée de cette philanthropie, associée au culte de la perfectibilité et du progrès ainsi qu'à une conception rigide, pour ne pas dire rigoriste du bien. Emilie Richard. Alors qu'en khâgne on cherchait à nous imposer une lecture purement formelle des oeuvres romanesques, desquelles pas le plus petit soupçon de vérité ne devait émaner [...], René Girard me sortait de ce caveau où l'on se cognait avec désespoir. Jean-Marc Bastière. Pourquoi Charles, l'esprit du temps de La Fête de l'insignifiance de Milan Kundera, envisage-t-il de mettre en scène (sur la scène du jardin de Luxembourg) une farce sur Staline pour le théâtre de marionnettes ? Sylvie Richterova.

06/2016

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Musicologie

Recentrer la musique. Tome 1, Audiotactilité et ontologie de l'oeuvre musicale : musique d'écriture, jazz, pop, rock

Qu'est-ce qu'une oeuvre musicale ? La question est posée depuis toujours. Mais l'examen de la littérature montre qu'elle est le plus souvent traitée avec pour seul modèle l'oeuvre musicale écrite, c'est-à-dire l'oeuvre sur partition de la tradition savante occidentale. Qu'en est-il des musiques d'oralité, phonographiques ou d'impro­visation, du jazz, de la pop, du rock ? Un autre clivage apparaît dans le corpus des textes traitant de ces questions, qui sépare la philosophie analytique anglophone et l'esthétique dite continentale. C'est à partir de ces constats que l'auteur procède à un examen minutieux des textes fondamentaux de chacune de ces tendances. Il montre ensuite que la Théorie des musiques audiotactiles du chercheur italien Vincenzo Caporaletti offre un cadre rénové pour traiter de la question de l'être de l'oeuvre musicale dans toutes ses dimensions, écrites, orales, enregistrées, improvisées. Après avoir exposé les principes fondamentaux de cette théorie, Laurent Cugny divise son exploration de la littérature en séparant les textes ne prenant en compte que les oeuvres d'écriture et ceux qui élargissent à d'autres horizons. Dans la première de ces deux parties, on retrouve les principaux auteurs de l'esthétique analytique anglophone (Nelson Goodman, Peter Kivy, Jerrold Levinson). Leurs thèses sont mises en regard de celles des philosophes continentaux dont, outre les classiques (Jean-Paul Sartre, Roman Ingarden), certains auteurs plus rarement pris en compte : Gisèle Brelet, Boris de Schloezer, Mikel Dufrenne, Etienne Gilson, Etienne Souriau. Dans l'autre partie sont examinés des textes questionnant l'oeuvre de jazz (Andrew Kania, Julian Dodd), de rock (Theodore Gracyk, Roger Pouivet), de pop (Agnès Gayraud). Enfin, l'auteur nous livre sa propre vision d'une théorie parvenant à englober l'ensemble des musiques, appuyée sur le concept d'audiotactilité. Ce volume s'inscrit dans un projet plus large, se donnant pour ligne, comme l'indique son titre, de Recentrer la musique, après la longue période de domination d'un décentrement prôné par la New musicology et ses prolongements. Dans un second tome, l'auteur, à partir d'une critique du culturalisme en musique, proposera un cadre renouvelé pour l'analyse musicale, reposant sur le socle méthodologique établi dans ce premier tome et tourné vers une musique en particulier, le jazz.

06/2021

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Sports

Bernal et les fils de la Cordillère. Voyage au pays des grimpeurs colombiens

La biographie autorisée de la nouvelle star du cyclisme mondial étayée par l'incroyable histoire de ses illustres prédécesseurs. Depuis un siècle, la Cordillère est la source de toutes les vocations cyclistes qui se sont envolées ou effondrées entre Bogota et Medellin. A Zipaquira, cité proche de la capitale, c'est entre les eucalyptus du Parque de la Sal, à 2800 m, qu'un gamin de 8 ans, prénommé Egan, s'est découvert à VTT, une vocation qui l'a propulsé sur la plus haute marche du podium du Tour de France 2019. Il se confie longuement dans ce livre. Mais le jeune Egan Bernal est aussi l'héritier d'une dynastie de grimpeurs fameux aux destins extraordinaires. Cochise Rodriguez, recordman de l'Heure et fidèle équipier de Felice Gimondi, Lucho Herrera, meilleur grimpeur du monde des années 80, enlevé par les FARC après sa carrière, Fabio Parra, l'Homme de fer, Patrocinio Jimenez, mineur au fond d'un puits de charbon à l'âge de 10 ans, Martin Ramirez, bourreau de Bernard Hinault, en 1984, dans un Dauphiné d'apocalypse, Alfonso Florez, vainqueur du Tour de l'Avenir 1980, assassiné par des sicarios, Cacaito Rodriguez qui se levait à 4h du matin pour aller s'entraîner, Mauricio Soler, maillot à pois du Tour 2007, miraculé et handicapé pour le restant de ses jours après une chute d'une gravité extrême, Nairo Quintana dont les tests d'effort à 18 ans étaient supérieurs à ceux d'un autre colombien, âgé de 30 ans, Santiago Botero, champion du monde contre la montre 2002. Même les frères Pablo et Roberto Escobar ont tenté un jour leur chance dans le peloton. On ne peut les citer tous mais Rigoberto Uran, Superman Lopez, Fernando Gaviria, ont grandi eux aussi sur les pentes de la Cordillère, territoire Comanche pour les Européens, Bernard Hinault, Laurent Fignon, Luc Leblanc, Charly Mottet, Pascal Simon et récemment Julian Alaphilippe, venus la défier. Ce sont ces moments de vertige, au bord du gouffre que l'auteur raconte sous forme de petites nouvelles, à travers des personnages, magiques, un peu borderline, humbles ou phénomènes, rencontrés au fil de ses voyages. Tout cela dans le décor grandiose de sa Majesté la Cordillère où s'entrecroisent des hommes épris de religion, des narcos, des FARC, tous réunis par l'amour du cyclisme. L'auteur : Guy Roger, ancien journaliste de L'Equipe, est spécialisé dans le cyclisme. Il a voyagé de nombreuses fois en Colombie.

06/2020

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Art du XXe siècle

Robert Lotiron. La poésie du quotidien

Inscrit à l'Académie Julian en 1903 où il fréquente l'atelier de Jules Lefèbvre. Il se lie d'amitié avec Roger de La Fresnaye, Paul Véra et Louis Marcousis. En 1907 il rencontre Robert Delaunay qui lui fera connaître Apollinaire, Gleizes, Metzinger et Léger. Après un court passage à l'Académie Ranson il prend son premier atelier. Ces années d'avant-guerre sont des années d'expérimentations intense. Il hésite encore entre influences impressionnistes, cézanisme géométrique, réminiscences fauves et cubisme tempéré. En 1910, il débute au Salon d'Automne ainsi qu'à celui des Indépendants. Il participe également à d'importantes expositions, entre autres à la deuxième organisée par le "Blaue Reiter" à Munich en 1912. Sa première toile importante Le Tennis lui permet de devenir sociétaire du Salon d'Automne. Après la guerre Lotiron intègre l'importante galerie Marseille où il rejoint Segonzac, Luc-Albert Moreau ou encore André Mare. Son style s'affirme à partir des années 1920 dans une combinaison toute personnelle qui mêle le souvenir de la sincérité ingénue du Douanier Rousseau, le sens de la composition, de l'opposition des formes et du rythme des couleurs hérités de Cézanne avec une palette restreinte mais riche de nuances. Ses oeuvres, généralement de petits formats mais ne manquant jamais de monumentalité, restituent sans emphase et avec sensibilité le climat d'une époque, d'une France au quotidien. Lotiron évite néanmoins tout pittoresque et toute anecdote. En 1921, la galerie Druet lui consacre une première exposition particulière. Lotiron s'impose comme l'un des paysagistes les plus en vue de son époque. Par l'intermédiaire de Paul Guillaume, le collectionneur américain Barnes fait l'acquisition, en 1923, de quatre oeuvres représentatives de son travail. Robert Lotiron sera alors présent dans toutes les grandes expositions mettant en avant l'art indépendant français de cette période. Ses oeuvres sont régulièrement acquises par l'Etat et il bénéficie dans les années 30 de plusieurs commandes de décorations murales. Vers la fin de la décennie, son art se fait plus sévère sans renoncer néanmoins au raffinement de la couleur. Après la Seconde Guerre Mondiale, il enrichit ses recherches en abordant la lithographie. Sa vision se fait de plus en plus directe et dépouillée. Il s'éteint le 18 avril 1966. Farouchement indépendant, Robert Lotiron a accueilli "toutes les libertés qui permettent d'augmenter le pouvoir d'expression, modifiant les éléments du tableau ou l'importance des valeurs sans soucis exagéré de la réalité objective". Ainsi peut-il affirmer au soir de sa vie : "Libre d'engagement, je peins pour mon plaisir et mon tourment".

08/2022

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Littérature érotique et sentim

Hate me! That's the game! - Tome 1. Coup de foudre

En rencontrant son idole, elle tombe sous le charme de l'homme derrière la musique... Aileen n'en revient tout simplement pas : après avoir répondu à une annonce sous l'emprise d'une bière bon marché, elle va enfin réaliser son rêve... Rencontrer Evan, chanteur de Black Devils ! En bonne fan, elle est folle amoureuse de lui. Toutefois, arrivera-t-elle à charmer le jeune homme qui, en plus d'être beau, sexy et ténébreux, s'avère être fiancé ? Bien que les chances soient minces, Aileen est prête à tout ! Son secret : une bonne dose de provocation, un soupçon de folie, le tout saupoudré de rock'n roll ! Plongez-vous dans cette nouvelle romance aux accents torrides, sensuels, mais surtout rock'n roll ! EXTRAIT - Reprenons tout à zéro. Là, où tout a commencé. Que veut-il dire par "? reprenons tout à zéro ? "? ? Je déglutis lentement. Son regard devient inflammable et sans que je lui donne une réponse, il attrape ma main. Dans une marche rapide, il m'embarque dans... la salle de bains ? ! Il me fait reculer contre la paroi de la douche, puis penche sa tête pour m'embrasser. Son baiser m'enivre de nouveau dans mon océan rose. Quand sa langue va à la rencontre de la mienne, je me sens étourdie. Il est beaucoup plus long et intense que la première fois. Mon Dieu ? ! Je frissonne. - C'est mieux comme ça, dit-il d'une voix sensuelle. Lentement, ses lèvres glissent à mon cou et il hume mon odeur. Il joue avec le bas de mon tee-shirt (ou plutôt le sien qu'il m'a prêté). Il marmonne des mots que je ne comprends pas parce que ses baisers m'électrisent. - Cette odeur ? ! Bon sang ? ! Ca me rend fou ? ! En sortant de la salle de bains, il fait basculer mon corps contre le lit. Il se retrouve allongé sur moi. L'adrénaline coule à flots dans mes veines. Sa langue se fait taquine, ses mains sont audacieuses quand elles s'aventurent sous mon tee-shirt. Je tremble et lorsqu'il met fin à notre baiser, j'accroche mon regard au sien. Je vois des étoiles. - Tant pis pour la promesse que je m'étais faite... Je veux voyager avec toi. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "De l'humour, de l'amour ainsi que des rebondissements qui m'ont fait passer un bon moment de lecture ! " - Justinehfy sur Booknode "Une auteure dont la plume est très rafraîchissante et un rythme addictif". - NosBFF sur Goodreads A PROPOS DE L'AUTEUR Mère de trois enfants, Emilia Adams est une grande fan du groupe The Strokes, mais surtout de Julian Casablancas. Jeune femme rêveuse avec un brin de folie, elle aime écrire et profiter de la vie autour d'un bon cappuccino ou d'une viennoiserie !

12/2019

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Romance historique

A la conquête de sa liberté

Le roman-événement de la duchesse d'York Londres, 1865. Dans un mariage, les sentiments n'ont pas leur place. Fille de duc, Lady Margaret a toujours su qu'elle devait faire honneur à sa famille avec une alliance aussi somptueuse qu'avantageuse. Lord Rufus est le candidat idéal aux yeux de toute l'aristocratie londonienne, mais elle ne voit en lui qu'un homme impassible et froid auprès duquel elle ne pourra jamais être heureuse. En dépit de toutes les convenances, et juste avant l'annonce de ses fiançailles, elle fuit la salle de bal bondée, abandonnant derrière elle ses parents furieux et des convives scandalisés. Bannie mais libre, la jeune femme au tempérament rebelle et spontané décide alors de partir à la découverte d'elle-même. Car, depuis qu'elle n'est plus soumise aux responsabilités de son rang, elle ne souhaite qu'une chose : se défaire du carcan de la société qui ne lui laisse aucune place en tant que femme. De son Ecosse natale aux Etats-Unis, Lady Margaret va arpenter le monde à la conquête de sa liberté. Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion. A propos de l'autrice Ex-femme du prince Andrew, duc d'York, et ex-belle-fille de la reine Elizabeth II, Sarah Ferguson est duchesse d'York. Autrice de mémoires et de livres pour enfants, elle est aussi productrice de documentaires et de films historiques sur la période victorienne. En parallèle, elle oeuvre au sein de l'organisation à but non lucratif Children in Crisis, qui vient en aide aux enfants et femmes du tiers-monde. Mère de deux filles, les princesses Beatrice et Eugenie, Sarah Ferguson vit à Windsor avec neuf norfolk-terriers turbulents. A la conquête de sa liberté a été coécrit avec Marguerite Kaye, autrice de cinquante romances historiques. " Une histoire d'audace et de détermination, avec pour toile de fond les sommets du glamour et les dures restrictions de la société aristocratique britannique du milieu du XIXe siècle". Julian Fellowes, scénariste de Downton Abbey "Une épopée typiquement british, pas si loin des soubresauts romantiques de Jane Austen". Marion Galy-Ramounot, Madame Figaro "Un roman d'histoire avec un grand H, et d'amour avec un grand A". Europe 1, Historiquement vôtre "Dans la lignée de la saga des Bridgerton". I Newspaper " Une saga de près de 600 pages qui prend place à l'époque victorienne et emmène le lecteur de l'Angleterre à l'Ecosse, en passant par l'Irlande et les Etats-Unis. " Le Point magazine " Un roman historique consacré à Lady Margaret Montagu Douglas Scott, une arrière-grand-tante de l'autrice à la chevelure rousse, rebelle face aux injonctions de son temps et cible privilégiée de la presse people à l'époque. Cent cinquante ans après l'intrigue, toute ressemblance avec une personne réelle n'est pas purement fortuite. " Damien Cottin, Libération

10/2022

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Littérature française

L'héritage humain

Quand on parle d’héritage, quelle définition de ce mot nous vient en premier ? Prendre possession des biens accumulés par un proche, un parent après son décès, ou quelqu’un qui vous désigne comme bénéficiaire par testament. Quand on parle de « l’humain », c’est évoquer une qualité propre à « l’esprit d’humanité » que n’a pas l’animal et qui, contrairement à ce dernier, conscient de lui-même et du monde dans lequel il vit, peut agir et s’organiser étant ainsi « acteur » de sa propre évolution. Un héritage, quand il est humain, n’a plus vraiment de rapport avec les biens matériels : c’est « voyager dans le temps et l’histoire de la pensée humaine », refaire tout le chemin qu’elle a parcouru pendant des siècles pour aboutir à ce qu’elle est aujourd’hui. Il y a enfin dans le choix de ce titre un autre message, celui de devoir réveiller en nous « la mémoire ». Un peuple, un individu qui perd sa mémoire n’a plus d’identité... ne sommes-nous pas en train de la perdre ? « Ce sont les hommes qui font l’histoire », nous a dit Karl Marx. « Ceux qui vivent , ce sont ceux qui luttent », nous a dit Victor Hugo dans « Les châtiments ».Vérités absolues. Comme le précise l’auteur de cet ouvrage ; « ce livre n’est pas vraiment le mien. C’est aussi celui de tous ceux qui, avant moi, bien meilleurs écrivains, journalistes, philosophes ont écrit de nombreuses pages sur l’histoire de l’humanité » . Tel est donc son objectif : réunir dans cet ouvrage les principaux textes fondateurs de l’« esprit humain », où ont été révélés les plus belles réussites collectives de l’histoire, et exposés les points de vue les plus pertinents sur l’évolution nécessaire de la pensée de l’homme qui « doit continuellement se mesurer à tout ce que la société lui fait subir ».Sans les luttes et les interventions de ceux qui ont agi ou se sont exprimés pour faire entendre leur droit, exiger plus de liberté et d’égalité, il n’y aurait jamais eu de progrès social.

C’est comme si l’auteur nous disait « réveillez-vous ! vous perdez la mémoire, la connaissance de votre passé est ce qu’il y a de plus fondamental pour comprendre le monde d’aujourd’hui ! ».

Alors ! Face à cette société dystopique de plus en plus pressentie, n’est-il pas encore temps de réagir, de nous faire revisiter cette littérature qui nous avait si profondément enrichi et nourri notre esprit d’humanité : « les origines chrétiennes du communisme » par Gérard Walter, « les bases de la philosophie marxiste » et « la dialectique de la nature » de Friedrich Engels, « l’organisation sociale exemplaire des indiens d’Amérique », « la désobéissance civile » d’Henri-David Thoreau, « une action possible sur l’histoire » de Julian Huxley, « naître à son humanité » de l’ethnologue Henri Laborit, et enfin une « lutte continuelle » de l’immense philosophe Krishnamurti. Autant de thèmes qui pourraient susciter de nombreux débats sur l’avenir de l’humanité, mais qui ne semblent pas être prioritaires sur les bancs des écoles et partout ailleurs, dans les médias officiels.

01/2022

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Histoire de l'art

Une histoire intime de l’art. Yvon Lambert, une collection, une donation, un lieu

Coédition Dilecta / Cnap / Collection Lambert "A mon avis, les choses intéressantes se font quand on ne pense pas au futur, indépendamment de tout calcul historique". A l'occasion de la publication d'Une histoire intime de l'art. Yvon Lambert, une collection, une donation, un lieu, la Collection Lambert (Avignon) présentera une sélection d'oeuvres emblématiques de la Donation Yvon Lambert de mars à juin 2023. En 2012, le marchand d'art Yvon Lambert fait la donation à l'Etat français d'un ensemble unique de près de 600 oeuvres de sa collection personnelle, constituée principalement d'oeuvres acquises auprès des artistes qu'il exposait dans ses galeries de Vence, de Saint-Germain-des-prés puis de New York. Au-delà d'une "belle collection" , dont l'intérêt historique majeur légitimait que le Centre national des arts plastiques en accepte la donation, c'est une collection des plus originales et intimes qui s'offre à la vue de tous, une "succession d'émotions" acquise durant près de soixante-dix ans par un homme passionné et audacieux, à l'écoute des soubresauts de l'histoire de son temps. La Donation Yvon Lambert reflète cette clairvoyance du galeriste qui introduisit auprès d'un public français plusieurs générations d'artistes qui seraient certainement restés méconnus dans l'Hexagone sans son intervention. C'est pourquoi elle constitue un enrichissement exceptionnel pour les collections publiques françaises tant en quantité qu'en qualité. La volonté du collectionneur de partager "sa seule fortune" s'incarne également par l'ouverture au public en 2000 d'un lieu dédié dans sa Provence natale, à Avignon, et la mise en oeuvre d'une proposition culturelle singulière dont la fonction sociale est clairement revendiquée. L'ouvrage, coédité par le Centre national des arts plastiques (Cnap), la Collection Lambert et les Editions Dilecta, donne à voir un choix d'oeuvres emblématiques de la donation et à comprendre les évolutions, depuis les années 1960 jusqu'à nos jours, du monde de l'art occidental, comme le soulignent les contributions inédites des historiens de l'art invités à porter leur regard sur cet ensemble exceptionnel. Avec des oeuvres de Carlos Amorales, Carl Andre, Shusaku Arakawa, Miquel Barceló, Robert Barry, Jean-Michel Basquiat, Berndt et Hilla Becher, James Bishop, Jean-Charles Blais, Christian Boltanski, Slater Bradley, Candice Breitz, Marcel Broodthaers, Daniel Buren, André Cadere, Mircea Cantor, Christo, Francesco Clemente, Robert Combas, Jean Degottex, Daniel Dezeuze, Jan Dibbets, Marcel Dzama, Bernard Faucon, Spencer Finch, Hamish Fulton, Vincent Ganivet, Anna Gaskell, Nan Goldin, Douglas Gordon, Shilpa Gupta, Thomas Hirschhorn, Jenny Holzer, Roni Horn, Jonathan Horowitz, Douglas Huebler, Louis Jammes, Donald Judd, On Kawara, Zilvinas Kempinas, Idris Khan, Anselm Kiefer, Jeong A Koo, Joseph Kosuth, Joey Kötting, Jannis Kounellis, Delphine Kreuter, Barbara Kruger, David Lamelas, Bertrand Lavier, Louise Lawler, Sol LeWitt, Richard Long, Robert Mangold, Brice Marden, Agnes Martin, Gordon Matta-Clark, Adam Mcewen, Jonas Mekas, Jonathan Monk, Olivier Mosset, Rei Naito, Bruce Nauman, Rika Noguchi, Cady Noland, Dennis Oppenheim, Tsuyoshi Ozawa, Giulio Paolini, Adam Pendleton, Giuseppe Penone, Edda Renouf, Robert Ryman, Fred Sandback, Charles Sandison, Julian Schnabel, Rudolf Schwarzkogler, Richard Serra, Andres Serrano, David Shrigley, Ross Sinclair, Haim Steinbach, Jana Sterbak, Niele Toroni, James Turrell, Richard Tuttle, Cy Twombly, Salla Tykkä, Francesco Vezzoli, Lawrence Weiner

04/2023

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Monographies

Hans Emmenegger (1866-1940)

Du 25 juin au 31 octobre 2021, la Fondation de l'Hermitage consacrera une importante rétrospective au peintre lucernois Hans Emmenegger (1866-1940) – une première en Suisse romande. A travers une centaine de tableaux, l'exposition dévoilera l'oeuvre de cet artiste qui, malgré un fort engagement au sein de la communauté culturelle suisse alémanique, reste méconnu du grand public. Fin observateur et amoureux de la nature, Emmenegger est un peintre d'une originalité frappante, tant dans le choix de sujets insolites que dans l'audace de ses compositions, qui compte parmi les artistes suisses les plus importants de sa génération. Formation artistique Emmenegger commence sa formation à l'école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884). Il la poursuit à Paris, à l'Académie Julian auprès de Jules Lefèbre et Gustave Boulanger, puis dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme. Dans cette effervescence artistique, il se lie d'amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il rencontre Max Buri, avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, Emmenegger hérite du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il vivra et travaillera jusqu'à sa mort. En 1895-1896, il passe un second hiver à Munich. Il y pratique la gravure avec Albert Welti et s'initie à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Fasciné par le travail d'Arnold Böcklin, il séjourne à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903. Un artiste singulier Au début du 20e siècle, Emmenegger s'affranchit de l'influence de Böcklin et développe son propre langage artistique en s'attardant sur des thèmes d'une étonnante modernité – intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges, ombres portées ou reflets à la surface de l'eau. Son style réaliste, qui plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique. Grâce à de subtils agencements d'aplats de couleur et à la fragmentation de l'espace pictural par de puissants contrastes d'ombres et de lumière, une grande tension se dégage de ses compositions. Dès les années 1910, Emmenegger se passionne pour la question de la représentation du mouvement et livre des toiles, inspirées de la chronophotographie, qui ne sont pas sans rappeler les expérimentations des artistes futuristes. Engagement dans le milieu artistique Emmenegger était notamment Président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses (1902 à 1913 et 1928 à 1930) et membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne (1904- 1926). Philatéliste et collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri, Giovanni Giacometti et Albert Trachsel ainsi qu'un ensemble de photographies, de minéraux et de fossiles. Il exposait régulièrement ses tableaux en Suisse et à l'étranger. En dialogue avec d'autres artistes L'époustouflante modernité de l'oeuvre d'Emmenegger sera mise en évidence par une sélection exceptionnelle d'une centaine de tableaux, qui dialogueront avec des peintures de ses mentors, amis et contemporains tels que Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours sera également ponctué d'oeuvres d'artistes contemporains inspirés par son travail : Albrecht Schnider, Silvia Bächli, Nicolas Party, Alois Lichtsteiner, Stefan Banz et Caroline Bachmann. Une carte blanche sera confiée à l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL), pour mettre en résonance l'oeuvre d'Emmenegger avec la nouvelle génération.

07/2021

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Littérature érotique et sentim

Hate me ! That's the game ! Tome 2, Tout le temps avec toi

La vie de star n'est pas de tout repos, et Aileen l'apprendra à ses dépens... Vivre avec une star, ce n'est pas de tout repos. Mais vivre avec Evan Swain, c'est le rock and roll assuré tous les jours ! Entre les concerts, les soirées arrosées et les moments coquins, Aileen a peu de temps pour étudier... et elle ne s'en plaint pas ! Mais une série de drames s'abat sur Aileen et son entourage, et elle continue à sentir constamment l'ombre menaçante de Kristen... Paranoïa, pure coïncidence ? C'est plus liés et intimes que jamais qu'Evan et Aileen devront affronter les obstacles dressés sur leur route. Plongez sans plus attendre dans le deuxième et dernier tome de la série à succès Hate me ! That's the game ! . Emilia Adams vous promet une romance pleine d'action, de suspense, de sentiments et de moments (très, très) coquins ! EXTRAIT - Et si on parlait de toi maintenant, Aileen, lance Emma, le regard plein de défis. Je deviens rouge. Je ne suis pas fan de dévoiler des choses sur ma vie sexuelle. Elle a essayé plusieurs fois de dénicher quelques informations, mais la plupart du temps j'ai esquivé les interrogatoires. - Pas grand-chose à dire, dis-je la voix pas très crédible. - Oh ! Tu mens. Je sais que tu me caches des choses, s'exclame mon amie un peu trop fort à mon goût. - Pas du tout, entre nous c'est juste le bonheur comme il le faut. Elle rit. OK, je ne suis pas convaincante. Comme toujours. - Je vous ai vus dans les toilettes à Los Angeles. Ne va pas me dire que c'est platonique. De plus, ce soir-là, tu lui avais dit plus de jeu. - Plus de jeu ? demande Mila. Raconte ! Allez, ne fais pas ta coincée du cul. On est entre filles, tu peux tout nous dire. Elle bat des cils pour m'amadouer. Je dois rougir davantage. OK, je me lance, j'espère qu'elles ne vont pas être choquées. Je déglutis avant de m'exprimer : - Oui, bon, Evan aime bien jouer aussi. Il a sa façon de faire, on va dire. Mila semble intéressée : - Quel genre ? Il t'attache ? Il te fouette ? Il te déguste comme Adam le fait sur Emma ? Il... Je la coupe, complètement embarrassée. J'ai l'impression que l'on nous écoute. Autour de nous, les clients ne nous lâchent pas du regard. Quelle idée de parler de ça dans un lieu public ! CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE A propos du tome 1 : "Une jolie fanfiction dans un univers rock comme je les aime. C'est bien écrit, fluide et sans temps mort. L'auteure a réussi à mêler cliché et originalité, ce qui n'est pas toujours simple". - Melanie-84 sur Booknode "Le lecteur est entraîné dans un monde Rock'n roll des les premières pages, c'est la folie ! Ne comptez pas lâcher ce livre, une fois que vous aurez le nez dedans !! " - Adeline-infinity-books "Rêver et s'évader. Voilà ce qu'Emilia nous offre dans ce livre. S'évader dans des histoires pour un bon moment de détente". - Chloebookslivres sur booknode A PROPOS DE L'AUTEUR Mère de trois enfants, Emilia Adams est une grande fan du groupe The Strokes, mais surtout de Julian Casablancas. Jeune femme rêveuse avec un brin de folie, elle aime écrire et profiter de la vie autour d'un bon cappuccino ou d'une viennoiserie !

03/2020

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Grec ancien - Littérature

Contacts linguistiques en Grèce ancienne. Diachronie et synchronie, Textes en français et anglais

Quinze spécialistes de langues anciennes abordent dans le présent volume des questions variées sur la phonologie, la morphologie, la syntaxe, le lexique, l'onomastique, et la diffusion de systèmes d'écriture dans des contextes d'interrelations linguistiques. Leurs contributions explorent, d'une part, les influences du grec ancien sur d'autres langues et vice versa, et, d'autre part, les mécanismes qui déterminent les relations entre les divers dialectes du grec ancien. Ces deux regards complémentaires élargissent le panorama des études sur les contacts linguistiques dans la Méditerranée antique, en ouvrant de nouveaux sentiers de recherche par rapport à deux phénomènes qui sont fondamentalement parallèles.

04/2024

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Monographies

Les Gérard Cochet de La Piscine

En 2009, les descendants du peintre et graveur Gérard Cochet (1888-1969) faisaient don au musée de Roubaix de 102 oeuvres sur papier, préparatoires à des costumes ainsi qu'à des décors pour des spectacles lyriques donnés à l'Opéra-Comique. Ces dessins concernent plus spécifiquement trois oeuvres : Manon Lescaut de l'abbé Prévost et Jules Massenet (1938), Les Noces de Figaro de Mozart (1939) et Amphytrion 38 de Jean Giraudoux et Marcel Bertrand (1944). Entre 1938 et 1949, Cochet travaillera ainsi à plusieurs reprises pour la salle Favard. On lui doit également les costumes pour Mesdames de la Halle d'Offenbach (1940) ainsi que pour Le Oui des jeunes filles de René Fauchois et Reynaldo Hahn. Ces créations, bien accueillies par la critique, représentent en quelque sorte l'acmé de la carrière de décorateur de Gérard Cochet. Il avait, en effet, précédemment réaliser plusieurs décors pour des bâtiments publics et, en qualité de peintre de la marine, contribué à la décoration de plusieurs vaisseaux. Né à Avranches, Gérard Cochet grandit à Nantes où il s'initia très jeune à la peinture avec son ami Amédée de La Patellière (1890-1932) auprès d'un artiste local, tout en poursuivant des études classiques. En 1909, avec l'assentiment de ses parents, il décide de se consacrer uniquement à la peinture et se rend à Paris. Il s'inscrit à l'Académie Julian et ambitionne d'entrer à l'école des Beaux-Arts. Pour ce jeune homme discret, ces premières années sont particulièrement délicates. En proie au doute, il peine à se défaire de son apprentissage quelque peu académique et à trouver sa propre voie vers une modernité à laquelle il aspire. C'est au modeste Salon des humoristes qu'il expose pour la première fois en 1913. Ces timides débuts sont vite interrompus par la guerre. Bien que réformé, il décide de se porter volontaire. Le 5 mai 1915, Il est grièvement blessé en Argonne et perd son oeil droit. Définitivement reformé en juillet 1916, il s'initie à la gravure auprès d'André Dauchez et pratique la céramique au sein de l'atelier Lachenal. De la première, il apprendra le sens de la synthèse et la seconde lui permettra de gagner en spontanéité. Au début des années 1920, il s'affirme comme graveur de premier plan, multipliant les illustrations notamment pour les éditions Crès et Grasset. En 1924, il est récompensé pour son oeuvre gravé par le prix Blumenthal. Membre fondateur de la Jeune Gravure Contemporaine en 1929 et membre des Peintres-Graveurs Français à partir de 1946, il illustre de nombreux ouvrages de bibliophilie. Parallèlement à sa carrière de graveur, il développe également sa peinture. Une première exposition personnelle lui est consacrée par la galerie Briand-Robert en 1927. Son oeuvre peint le rapproche de la Jeune Peinture Française dont les membres les plus représentatifs sont Dunoyer de Segonzac, Marcel Gromaire, Charles Dufresnes, ses amis Yves Alix et Robert Lotiron... . Ce mouvement informel incarne pour le critique Claude Roger-Marx une certaine "mesure française" . Ils élaborent un réalisme renouvelé et affirment un certain sensualisme. Il n'est pas ici question, de "retour à l'ordre" , la plupart de ces peintres s'inscrivaient dès avant-guerre dans un réalisme construit, instruits des leçons du cubisme et de Cézanne mais regardant aussi Corot, Courbet ou Delacroix comme Gauguin, Manet ou Bonnard. Gérard Cochet développera plusieurs thématiques, Il sera le peintre des paysages et des paysans de la Manche, des champs de course, des intérieurs bourgeois et évoquera aussi régulièrement l'univers du théâtre et de la musique, qu'il affectionna tant et que cette exposition met en valeur.

03/2022