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Sciences politiques

1919 L'internationale communiste. 100 ans, 100 militants du parti mondial

Quels enseignements peut-on tirer de ces années héroïques et tragiques, de ces combats qui décidèrent du destin de la Révolution internationale commencée en 1917 en Russie ? Premièrement, cette tentative fut défaite, parce que l'assaut d'Octobre resta isolé après l'échec de la révolution en Allemagne. Grâce à la stratégie de Lénine et des bolcheviks, le prolétariat international avait mis fin, sur le front russe, à la boucherie industrialisée de la Première Guerre mondiale impérialiste ; privé de cette boussole, il fut livré, sans pouvoir réagir, au massacre démultiplié du second conflit mondial. Deuxièmement, après la nouvelle guerre mondiale et l'ignominie du partage impérialiste de Yalta, s'ensuivit un cycle colossal de développement capitaliste, dans les vieilles et les nouvelles régions du marché mondial. C'est précisément ce développement, avec l'irruption de l'Asie et de la Chine, qui est une démonstration éclatante de la justesse de la stratégie de Lénine, malgré la défaite des années 1920. D'un côté, deux milliards de salariés, de l'autre, une poignée de puissances impérialistes en lutte pour le partage des marchés ; le développement inégal conduit les vieilles puissances de l'ordre atlantique, l'Amérique et l'Europe, au déclin, et fait émerger de nouveaux concurrents en Asie, la Chine et l'Inde. C'est un développement gigantesque aux contradictions gigantesques. Le système des Etats de l'impérialisme n'est pas en mesure de maintenir l'ordre mondial ; les crises et la rupture de l'ordre seront la brèche pour la stratégie du prolétariat révolutionnaire, comme il y a environ cent ans dans l'assaut d'Octobre et dans l'épopée de l'Internationale. Troisièmement, la course contre la montre de 1919 enseigne que le parti-stratégie doit être construit et enraciné auparavant, durant les longues années de la contrerévolution. Reconstruire, homme par homme, une conscience internationaliste, enraciner un parti sur le modèle bolchevique au coeur de l'impérialisme européen : c'est la tâche inédite, c'est notre bataille à l'ordre du jour. C'est la leçon ultime de l'Internationale communiste.

11/2019

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Littérature française

Métaki. Le vent des Marquises

A rebours de la littérature actuelle, ce roman d'aventures atypique et original, loin des codes et de la moralité ambiante, pourrait se situer dans la lignée des Melville, Stevenson, Mark Twain, Cendrars. Christian Frémont émigré volontaire part sur une des îles du Pacifi que Sud, les plus éloignées de tout continent : Nuku Hiva, aux Marquises. La Terre des Hommes. Ces îles où le Temps s'est arrêté à jamais, où tout est possible et impossible. Ces îles exercent partout une attirance soit délétère, soit calmante au point de vous endormir à la réalité, soit enivrante devant tant de différence d'avec les lieux communs. Il observe, fasciné, ces décors et ces moeurs. Histoire vraie, de celle que l'on préfère, ce récit autobiographique se double d'une écriture extrêmement visuelle, où tout se lie : insouciance, démesure, humour, réfl exion, audace, folie. Aventure haletante qui, comme chez Stevenson, ne s'arrête que dramatiquement. Un livre qui se lit avec un réel bonheur. Un homme veut s'échapper du système. Il est artiste peintre, acteur de cinéma et de théâtre. Un jour, il va tout plaquer, partir de sa Bourgogne, aller vivre au plus loin d'un territoire inconnu, juste pour retrouver le sel de la vie. Christian Frémont a 40 ans quand il largue les amarres comme on largue un bateau sans boussole ni carte. Il atterrit une nuit sur l'île de Nuku Hiva dans l'archipel des Marquises. Sans aucun contact, sans adresse... Les îliens vont le mettre à l'épreuve, il vivra au coeur de la forêt seul, inventant chaque jour les gestes de sa vie aux prises avec les éléments. Les autochtones vont l'appeler Métaki, ce qui signifi e le vent. Dans son combat pour exister, il tracera la route des grands voyageurs-aventuriers. " Aller aux îles, c'est effacer ses traces... " Et pourtant lui en trouvera d'autre avec le regard pacifi que de celui qui voit l'invisible présence de ce qui ne se dit pas...

05/2019

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Philosophie

Humain. Une enquête philosophique sur ces révolutions qui changent nos vies

L'impossible d'hier est-il devenu le possible d'aujourd'hui ? Produire des cellules artificielles, recomposer l'ADN, transformer nos cerveaux en machines artificielles, voir directement nos pensées sur un écran, réparer notre corps à l'infini grâce aux nanotechnologies jusqu'à repousser la maladie, la vieillesse, puis la mort... s'agit-il de science ou de fiction ? Comment penser ces mutations scientifiques associées à la révolution numérique, à la mondialisation, à l'écologie triomphante, à notre responsabilité planétaire ? Sommes-nous face à une prospective caricaturale ou à une étape nouvelle dans l'histoire de l'humanité ? Pour répondre à ces questions, Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont entrepris un tour du monde scientifique dans les laboratoires des chercheurs les plus réputés. Du MIT au Collège de France, de Stanford à Saclay, de Harvard à l'École normale supérieure, à New York, Londres ou Hambourg, leur enquête sans équivalent fournit une boussole irremplaçable et accessible à tous pour identifier les carrefours de pensée et les choix qui nous attendent. Dans ce grand chantier du XXIe siècle, ils font dialoguer les disciplines et confrontent les points de vue pour renouveler cette question philosophique centrale : qu'est-ce que l'humain ? Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont interrogé, aux quatre coins du monde, les personnalités suivantes : Jean Claude Ameisen, Henri Atlan, Marc Augé, Zygmunt Bauman, Jean-Michel Besnier, Gérard Berry, Rémi Brague, Michael Braungart, Monique Canto-Sperber, Manuel Castells, Moran Cerf, David Chalmers, Georges Church, Daniel Cohen, Antonio Damasio, Stanislas Dehaene, Philippe Descola, Freeman Dyson, Jean-Pierre Dupuy, Bernard Edelman, Alain Ehrenberg, René Frydman, Francis Fukuyama, Marcel Gauchet, André Green, Jürgen Habermas, Georges Hansel, François Hartog, Françoise Héritier, Jean-Claude Heudin, Christian Jambet, Sudhir Kakar, Étienne Klein, Julia Kristeva, Ray Kurzweil, Pierre-Marie Lledo, Douglas Melton, Jean-Claude Milner, Marvin Minsky, Nicholas Negroponte, Erik Orsenna, Corine Pelluchon, Isabelle Quéval, Joël de Rosnay, Amartya Sen, Richard Sennett, Peter Sloterdijk, Jean-Didier Vincent, Elie Wiesel et Francis Wolff.

01/2012

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Littérature étrangère

A la recherche des esprits (Récits tirés du Sou Shen Ji)

À l'aube du quatrième siècle vécut un homme que son destin avait maintes fois mis en présence de l'étrange outre-tombe. Son frère quitta ce monde pour y revenir chargé de souvenirs célestes ; l'amante de son père vint à sortir vivante du tombeau... Qui sont ceux qu'en Chine aussi l'on nomme " revenants " ? Des démons, de purs esprits, des bêtes métamorphosées ? Au soir couchant, au matin parfois, " un peu avant l'aurore et les glaives du jour, quand la rosée de mer enduit les marbres et les bronzes ", ils apparaissent et nous parlent. Ecoutons donc ces revenants qui hantent les prés sous la lune, les chambres vides, nos songes les plus noirs et nos plus beaux livres. Ils nous ouvrent un monde que nous ne faisons que soupçonner, qui est au fond si semblable au nôtre : c'en est, en quelque sorte, le miroir. " Dans la solitude fervente de minuit ", ils désolent notre sommeil. Les chambres closes n'arrêtent pas ceux qui se jouent des murs. Tel Virgile avec Dante, Gan Bao nous prend la main dans cet univers hanté ; nous y sommes comme le marin mis au péril de la mer. Mais ce livre est la boussole et le gouvernail. Il dit où nous allons et, comme les tripodes de bronze fondus par Yu le Grand aux premiers temps du monde, désigne les êtres maléfiques qu'il convient d'éviter, les êtres fastes qu'il est licite de fréquenter. Ces deux mondes s'interpénètrent et s'influencent ; tout acte commis d'un côté du miroir se répercute au-delà. C'est le sentiment de l'étrangeté qui marque la présence du surnaturel. Tout l'art de l'observateur subtil consiste à repérer les sens de ces manifestations dérangeantes. C'est à cet apprentissage, à cette quête, que nous invite Gan Bao dans sa fascinante Recherche des esprits, ici traduite pour la première fois en une langue d'Occident.

11/1992

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Récits de voyage

L'âme voyageuse

Initiée aux vertus du voyage saharien par un grand-père féru de planisphères, la jeune adolescente observe le monde depuis son balcon et hésite sur la route à emprunter pour fonder sa jeune existence et créer sa " légende personnelle ". Oiseau en cage, elle rêve de choisir la route que " personne ne prend " et de migrer vers le lointain... Elle refuse le carcan de l'école, des trajectoires préétablies et des destins ordinaires formatés par la crainte du lendemain ou la routine. Rêveuse impénitente et " être de papier " nourrie de littérature, toujours penchée sur les cartes et les globes et guidée par sa seule boussole intérieure, elle se sent étrangère et différente de ses proches. Elle n'aspire qu'à laisser vagabonder son " âme voyageuse ", rêve de vivre en poète et d'être initiée aux secrets du monde. Impressionnée par le destin singulier et tragique du héros d'Into the Wild, par l'efficacité de la magie de Harry Potter ou les métaphores de L'Alchimiste de Coehlo, elle se rassure et se console en édifiant une philosophie de vie centrée sur l'au-delà des frontières, sur le recours à la liberté de partir et de rêver. On va la suivre dans les dunes du Sahara marocain, la retrouver dans les forêts profondes de la Suède, à proximité du cercle polaire en Norvège, au coeur du Vietnam, dans des monastères cambodgien et thaïlandais ou au Canada, marchant sur les traces de la " femme sauvage ". Portée par son expérience fondatrice de l'hospitalité touareg et des derviches tourneurs, elle va partout chercher à croiser l'amour et à dévoiler la sagesse première du monde en s'ouvrant aux sagesses d'ailleurs. Ecrit entre seize et vingt ans, cet hymne au charme juvénile oscille constamment entre adolescence et maturité, rêves et imaginaire, magie et retour à la réalité. Il se veut une vertigineuse invite à lâcher le confort mortifère de l'habitude pour entreprendre, avec la fougue de la jeunesse, la grande traversée de l'introspection, de l'ouverture au monde et aux autres.

11/2022

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Histoire internationale

Histoire du monde contemporain. 1945-1999, Edition 1999

Depuis 1945, l'histoire du monde domine celle des nations : anciennes et nouvelles, elles doivent s'intégrer, bon gré mal gré, aux ensembles économiques et stratégiques qui font évoluer la planète. Que la population mondiale ait doublé en un demi-siècle donne la mesure des pulsions sociales qui affectent certaines zones, failles sanglantes de l'écorce terrestre : le Proche et le Moyen-Orient, le Sud-Est asiatique, l'Afrique, la mer des Caraïbes. Dans ces régions s'affrontent les nouveaux empires par l'intermédiaire de petites nations à la démographie galopante. En un récit continu, précis, passionnant, Pierre Miquel situe les régions de conflit dans l'évolution des ensembles, rendant compréhensibles les crises du quotidien, trop souvent mal perçues - comme la guerre dans les Balkans - parce qu'elles ne sont pas reliées à un demi-siècle d'évolution. Depuis 1989, la boussole de l'Histoire semble perdre le nord : la chute du Mur de Berlin sonne le glas de l'empire des nouveaux tsars, ouvrant sur le territoire de l'ex-URSS une zone de tempêtes, la guerre du Golfe semble amorcer la reconstitution du " monde un " dont rêvait Roosevelt sous la houlette puritaine de Washington. Mais la guerre économique se poursuit entre l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie du Sud-Est, et les nations du " quart monde " sont plus que jamais offertes aux trois plaies de la guerre, des épidémies et de la famine. Auteur d'une Histoire de France que tous les Français ont lue, Pierre Miquel s'efforce dans ce livre de marquer la place de la France dans cette aventure contemporaine de la planète. Une France plus que jamais située au carrefour des axes Sud-Nord et Est-Ouest, au cœur du nouveau cyclone qui commence à se former en Europe, annonçant le fracassant retour de l'Histoire sur le continent qui l'a vu naître.

11/1999

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Critique

Un an de lecture. Voyage autour des livres

Ces impressions de voyage d'un vagabond sans boussole au pays des livres sont l'occasion d'évoquer de nombreux souvenirs qui ont jalonné ma vie de lecteur. Je parle de mes auteurs préférés, de mon goût pour la lecture et de la manière dont j'ai formé ma bibliothèque. Celle-ci totalise plus de sept mille livres et comme l'univers, elle est en expansion permanente. Lorsque les livres dénichent un terreau propice, ils prolifèrent tel un organisme vivant et vous n'y pouvez rien. Chaque jour, les livres sont de plus en plus serrés sur les rayonnages, ils s'introduisent chez vous à votre insu, peuplent le moindre recoin, s'empilent comme des acrobates jusqu'à des hauteurs vertigineuses, colonisent tous les espaces et bientôt vous devez lutter pour ne pas être submergé par ce flux de bouquins, de brochures, d'atlas, d'encyclopédies, de grimoires, d'elzévirs et autre in-octavo. Pour ranger ces ouvrages, il faut de nombreuses étagères, celles-ci sont réparties dans toutes les pièces de la maison y compris le sous-sol où se trouve la "réserve" . Cette énorme quantité de livres a intrigué ma petite-fille Apolline alors âgée de cinq ans qui m'a demandé un jour : "Papi, pourquoi tu as trop de livres ? " . Cette question qui est à la fois une interrogation et une affirmation m'a conduit à réfléchir sur l'origine de mon appétence pour la chose livresque. Pour tenter de trouver une réponse, j'ai décidé, pendant un an, de noter mes impressions de lecture. Ce périple sans itinéraire m'a permis de découvrir 81 titres. Le livre n'est pas un objet, il a le pouvoir magique de transformer notre quotidien, c'est une machine à voyager dans le temps et l'espace, c'est un antidote contre l'ennui, l'ignorance et les préjugés. J'espère qu'en lisant ce livre mes petits-enfants ressentiront l'envie de se constituer une bibliothèque et surtout, d'ouvrir les livres.

06/2021

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Biographies

Roger Blin. Une dette d'amour

Dans Le Corbeau de Henri-Georges Clouzot, on découvre le jeune acteur Roger Blin, allongé dans un lit d'hôpital, prêt à mourir. On le retrouve hospitalisé dans le livre d'Hermine Karagheuz, et de nouveau mourant. Entretemps, il aura monté les textes de Samuel Beckett et Jean Genet, enregistré Pour en finir avec le jugement de Dieu avec Antonin Artaud et Maria Casarès, et rencontré Hermine, jeune voleuse de Saint-Germain-des-Prés, vendeuse de petits poèmes écrits sur des bouts de papier avec des fautes d'orthographe, qui bientôt deviendra comédienne. C'est de cette vie qu'il est question ici, des engagements artistiques, politiques et amicaux d'un homme bègue, vus par une femme dyslexique. La traversée d'une époque, de la rive gauche en ruines à la décentralisation, en passant par mai 68, avec l'art pour boussole. Ce qui est très beau dans ce livre, et qui le distingue d'une simple biographie, c'est que la mort de Roger Blin est décrite avec autant de détails et de précisions que sa vie, et l'une comme l'autre sont admirables. C'est l'hypothèse d'Hermine Karagheuz : on meurt comme on a vécu, d'un même feu sacré. Le récit est vif, épuré, vibrant, on traverse toutes les époques très rapidement, on les enjambe, on court, on n'esquive rien pourtant. Quelque chose de ce passé nous emporte, comme il a emporté Roger Blin, et Hermine Karagheuz après lui, qui note les répliques comme s'il s'agissait d'une pièce - la dernière sera : "je n'ai pas faim, merci" . Si être artiste est avant tout une façon d'être au monde, il s'agit aussi de le quitter : l'art est partout, jusqu'au bout. De le donner peut-être, de le transmettre : ainsi ce livre, que Roger a offert à Hermine en lui montrant comment il a vécu et comment il est mort, et que Hermine rend à Roger en l'écrivant vraiment.

06/2021

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Littérature française

Quart livre des reconnaissances

Mieux que nous ne pourrions le faire, Jacques Réda dé? nit les contours de ce livre dans son émouvante postface : Les quatre Livres des reconnaissances n'ont jamais fait l'objet d'un plan. On ne doit donc pas y voir une sorte d'anthologie un peu plus lacunaire que la plupart des autres, ni même un re ? et de mes seuls goûts personnels. Tous ces textes ont été composés pour ainsi dire par surprise et au hasard d'une relecture ou d'une remémoration. Elles ont très rarement répondu à un projet d'ailleurs en général assez vague, sinon, dans ce volume même, où, non sans lacunes, j'ai tenté d'évoquer l'évolution du vers français. Après quoi, en effet, c'est la langue française qui, s'éloignant progressivement et naturellement d'elle-même, a obligé le vers, désormais sans structure, à tâtonner, parfois avec brio, vers la langue nouvelle que Rimbaud avait souhaitée et qui, loin d'être une méta-langue poétique, sera peut-être un jour celle qu'aura ? xée le classicisme de nos très lointains descendants. Autrement dit, ceux que nous appelons "grands poètes" représentent un état particulier de la langue où, de manière aléatoire mais inévitable surgissent, de ce brassage d'ondes, des crêtes si remarquables qu'on leur donne un nom - un nom d'auteur -, comme on en attribue à ces grands accidents de terrain ou à ces formes que revêt l'eau dans les mers, les lacs, les torrents et les ? euves. Mais, de l'une à l'autre région, et malgré de scrupuleux cartographes, on oublie le nom des collines, des gorges et des ruisseaux qui ont contribué à la gloire des Himalaya et des Amazone. Avec le très remarqué Quel avenir pour la cavalerie ? qui les complète, ces Livres établissent la géographie de la poésie rédasienne, comme ils en forgent la boussole.

04/2021

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Essais généraux

Nature

En redonnant du crédit à l'idée que nous faisons partie d'un monde vivant, les pensées de l'écologie accompagnent aujourd'hui une recomposition de l'idée de nature, lourde de conséquences politiques et qui ébranle en profondeur les croyances et les valeurs de l'Occident moderne. Pour se repérer dans ce vaste chantier philosophique, cet ouvrage propose quelques balises. Après des études de philosophie et différents postes dans l'édition, Baptiste Lanaspeze, l'auteur de ce livre, a créé en 2009 Wildproject à Marseille, une maison pionnière dans la diffusion des pensées de l'écologie et de la philosophie environnementale. Dans une époque de prolifération parfois cacophonique des discours sur l'écologie et la crise en cours, ce livre a été conçu comme une boussole pour s'orienter. C'est aussi une tentative de synthèse d'une vie intellectuelle, professionnelle, psychologique et politique. Tout en s'appuyant sur des lectures et références philosophiques et scientifiques non occidentales en grande partie et muries depuis une vingtaine d'années (citons notamment l'historien powatan Jack Forbes, l'écologue japonais Kinji Imanishi, l'historien camerounais Achille Mbembe ou encore la philosophe et écoféministe indienne Vandana Shiva), le texte témoigne aussi d'une trajectoire, du mouvement d'une génération. En redéfinissant la nature comme la société des vivants, les pensées de l'écologie nous invitent à penser nos organisations sociales non pas comme une prérogative spécifiquement humaine, mais comme des prolongements des sociétés animales et végétale. Nos sociétés humaines ne transcendent pas les autres sociétés terrestres, mais y sont intégrées, elles en découlent, et elles lui sont redevables. Tout en s'adossant à l'idée d'un sens ancien de la nature comme " monde vivant dont nous faisons partie ", il s'agit cependant ici de " recharger " l'idée de nature par les avancées des pensées écoféministes et décoloniales. Il s'agit même d'un enjeu majeur pour l'auteur : " une lutte écologiste conséquente est nécessairement décoloniale ; et inversement ".

05/2022

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Sectes

J'ai quitté les témoins de Jéhovah. La vie commence après l'éternité

J'ai été frappé de stupeur, au moment où j'achevais mon récit, par l'information d'une tuerie dans une salle des Témoins de Jéhovah à Hambourg, perpétrée par un homme de 35 ans. Je suis né et j'ai grandi au sein de ce mouvement avant de claquer la porte il y a maintenant de nombreuses années, en payant le prix exorbitant de cette émancipation. J'ai choisi la plume, cet homme a choisi l'arme à feu. Qu'est-ce qui sépare la plume de l'arme à feu ? Tout un univers. Reste la sidérante question : Au plus profond de l'être, qu'est-ce qui pousse l'un vers un livre et l'autre vers le carnage ? Il est des chaînes qui ne se voient pas et des prisons dont les barreaux sont invisibles. Il en est ainsi de l'endoctrinement, qui peut se fondre dans la société pour passer inaperçu, mais dont la réalité et les ravages sont pourtant implacables. Embarqués au coeur des pensées et des émotions d'un homme, nous le voyons, au fil des pages, naître et grandir dans le monde des témoins de Jéhovah, avant de traverser avec lui les conflits internes, les questionnements et les déchirements qui l'ont conduit à s'en libérer. Un parcours de vie particulier, dans une communauté particulière. Le récit d'un parcours de vie qui permet de réaliser à quel point, en dépit de différences parfois profondes, les êtres humains sont semblables, dans leurs aspirations, leurs aptitudes, leurs contradictions. La description d'une communauté qui illustre la façons dont les groupes humains, aussi diverses soient leurs natures et leurs origines, se construisent selon des besoins, des ressorts et potentiellement des dérives bien plus similaires qu'on ne l'imagine. Ce livre vous propose, au cours de ce voyage humain, de naviguer entre peur et courage, entre rejet et amour, entre fragilité et force, entre désespoir et enthousiasme. Alternativement. Ou simultanément. Avec pour horizon une formidable envie de vivre, et pour boussole un indéfectible attachement à la liberté.

02/2024

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Notions

Nous et les autres. L'identité sans fantasmes

Depuis plus de quinze ans, l'identité a fait une entrée en force dans le discours politique. L'omniprésence de cette thématique identitaire s'explique avant tout par la perte des repères dans un monde où les grands récits collectifs ont disparu, où les frontières et les limites s'effacent, où les liens sociaux se sont distendus. De telle sorte que, faute de boussole, on ne sait plus qui l'on est. Dans la situation de crise actuelle, les uns s'affirment bruyamment "identitaires" , tandis que d'autres alertent sur les dangers du "repli identitaire" . Les premiers pensent que leur culture est menacée, les autres qu'il faut en revenir aux principes de l' "universalisme républicain" qui tient pour négligeables les différences entre les cultures. Pour tout compliquer, on assiste aujourd'hui, dans la mouvance des théories "indigénistes" et "décoloniales" , au surgissement d'un identitarisme d'un type nouveau. Comment en est-on arrivés là ? Et de quoi parle-t-on au juste ? (Ceux qui s'empoignent sur le sujet sont bien souvent embarrassés pour dire ce qu'est l'identité, qu'elle soit individuelle ou collective.) Peut-on avoir une identité si l'on est tout seul ? Qu'est-ce qu'une identité dialogique ? L'identité définit-elle ce qui ne change jamais ? ou ce qui nous permet de changer tout en restant nous-mêmes ? A ces questions, comme à bien d'autres, ce livre cherche à donner une réponse sans tomber dans d'inutiles polémiques. L'identité est une affaire trop importante pour être abandonnée aux fantasmes. Alain de Benoist, écrivain et philosophe, fondateur des revues Nouvelle Ecole et Krisis, est aussi l'éditorialiste du magazine Eléments. Il a reçu en 1978 le Grand Prix de l'essai de l'Académie française. Il est l'auteur d'une centaine de livres, principalement consacrés à la philosophie politique et à l'histoire des idées. Aux éditions du Rocher, il a déjà publié Ce que penser veut dire (2017) et Contre le libéralisme. La société n'est pas un marché (2019).

02/2023

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Yoga

Histoires du Mahabharata. Une philosophie du yoga

Après le succès de La Bhagavad Gita ou l'art d'agir, les Histoires du Mahabharata, présentées par Laura Arley et illustrées par Marion Blanc. Un voyage philosophique rafraîchissant et inspirant ! Texte fondateur de la pensée indienne et des philosophies du yoga, le Mahabharata résonne furieusement à nos oreilles, plus de 1000 ans après avoir été retranscrit ! Du conflit russo-ukrainien à la crise environnementale, de nos contradictions intérieures aux grandes décisions de notre vie, les récits se font écho. Et jusque dans les postures en yoga ou à la méditation qui prennent un sens nouveau grâce à cet enseignement ! Cette épopée, dont La Bhagavad Gita n'est qu'un chapitre, se lit comme une véritable saga digne de The Crown ou de Game of Thrones, avec ses intrigues, ses passions, ses trahisons, ses traversées du désert et sa bataille pour sauver l'univers ! A priori, rien de très yogi là-dedans... Et pourtant, loin de faire l'éloge de la guerre, Les Histoires du Mahabharata agissent sur nous comme un miroir, une boussole, une lampe-tempête. Elles nous aident à donner plus de sens aux vicissitudes de la vie, à prendre du recul, à appréhender les conflits pour mieux les surmonter, à agir (ou pas) en conséquence, à nous relier et à nous repérer au monde si complexe et changeant qu'est le nôtre, ou encore à donner une nouvelle dimension à notre pratique de yoga, au-delà de la pratique physique. Dans une langue limpide et sur le ton de la complicité, Laura Arley nous livre sa sélection des 40 histoires du Mahabharata les plus pertinentes et les plus éclairantes pour les consommateurs contemporains de Netflix comme pour yogis modernes et curieux. Loin de vouloir nous donner des leçons, Laura nous invite à nous poser les bonnes questions et nous propose une philosophie simple et accessible, applicable à notre vie quotidienne.

05/2023

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Affirmation de soi

Le pouvoir du Suricate. Apprivoiser nos peurs pour traverser ce siècle

Peur de l'avenir, peur de l'échec ou du conflit, stress, éco-anxiété, angoisse existentielle... la peur plane sur nos vies. Sous prétexte qu'elle peut faire paniquer ou tétaniser, nous en sommes arrivés à la mépriser, à l'ignorer, à la fuir, et même à la combattre. Erreur stratégique ? ! Car la peur nous constitue et nous fait grandir. Elle est pure énergie. Elle protège, stimule et mobilise. Elle nous sauve la vie. A une condition : en faire une alliée. Pablo Servigne et Nathan Obadia invitent à revisiter notre rapport à la peur. Ils proposent une boussole et une carte pour naviguer dans ce territoire méconnu et choisissent la métaphore du Suricate - ce petit animal du désert posté en sentinelle à l'affût de la moindre menace -, pour désigner notre système interne de détection des dangers. Apprivoiser nos peurs, c'est retrouver le chemin de la joie, du sens et des liens ; gagner en mouvement et en ouverture ; agrandir notre fenêtre de liberté. C'est surtout aller vers une société pacifiée plutôt qu'une société de contrôle, c'est déconstruire les mécanismes de la terreur et des enfermements sécuritaires et se donner une chance d'être à la hauteur des enjeux globaux de notre génération. Le moment est venu d'apprivoiser nos Suricates pour traverser ce siècle ! Pablo Servigneest auteur et conférencier. Il a contribué à porter le thème de la collapsologie au grand public à travers deux best-sellers : Comment tout peut s'effondrer (Seuil, 2015), et Une autre fin du monde est possible (Seuil, 2018). Il a fait flipper tout le monde ! Heureusement il a aussi écrit L'Entraide, l'autre loi de la jungle (LLL, 2017). Nathan Obadia est instructeur d'arts martiaux et thérapeute. Titulaire d'un Diplôme universitaire de Médecine, méditation et neurosciences, il explore les peurs à travers différentes pratiques corps-esprit. Il crée en 2015 la méthode Self Collective pour accompagner les individus et les groupes désirant retrouver un état de paix intérieure durable et communicatif.

05/2024

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Littérature française

Si le passé t'oublie, oublie le passé

Ce jour-là, c'est le délire à Marzam, la paranoïa. La IVe République vient d'être proclamée. Nul ne connaissant les tenants et les aboutissants de ce changement majeur, tout le monde s'interroge. Et le peuple est divisé. Une thérapie collective est appliquée qui semble avoir fait ses effets. Chacun défendant désormais, comme il peut, sa position. Les partisans ou repentis se moquent du passé. Ils ont leur IVe République, c'est désormais leur bébé. Il ne faut surtout pas résister au vent qui souffle. Il faut avancer. La IIIe République est morte, vive la IVe. Ce n'est pas en se focalisant sur le passé que l'on construit l'avenir. Et chaque fois que c'est possible, leur conseil est simple : ne résistez pas à ce qui vous résiste. Contournez la montagne. Frayez un autre chemin. Erigez-vous un nouveau pont. Etablissez-vous de nouvelles relations. Après tout, on peut toujours dire non sans refuser, et dire oui sans donner. Qui veut gagner l'argent, doit perdre l'argent, car c'est l'argent qui appelle l'argent. Mais pour les résistants ou conservateurs, tous ceux qui ne sont pas pour le passé sont des sécessionnistes, des fédéralistes, des gens perdus, égarés et sans conscience ni boussole. Pour les indécis ou indifférents, il faut laisser faire, laisser aller. Le bien et le mal ont bien leur raison d'être ici-bas sur Terre. Si quelqu'un récolte la tempête, c'est qu'il a bien semé le vent. Et c'est la nature même du bât que de blesser. On n'y peut rien. C'est fatal, tout simplement. Finalement qui a raison et qui a tort ? Malgré toutes ces contradictions et ces déclarations à l'emporte-pièce, pour Abdoulaye Logamou, le politicien et ses amis, tout est bien dans le meilleur des mondes pour gouverner la cité.

11/2018

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Science-fiction

Caspak Tome 1 : Caspak monde oublié

Paru initialement en 1918, Caspak, monde oublié est le premier tome d'un autre Cycle, celui de Caspak - qui revisite les thèmes du monde perdu et de l'évolution. Il se compose de trois nouvelles, présentées en deux volumes. Sa première publication en français ne date que des années 1980. Caspak est une grande île au climat tropical que le navigateur italien Caproni, qui accompagna Cook en 1721, prétendit avoir découvert au milieu de l'océan antarticque. Il n'avait pu y débarquer, ses côtes inhospitalières étant dépourvues de plages et bordées d'immenses falaises rocheuses dont un élément métallique étrange dérègle les boussoles. La première nouvelle (La terre que le temps avait oubliée) est le récit tiré du manuscrit, écrit et jeté dans l'océan antarctique par Bowen J. Tyler : en 1916, en pleine guerre mondiale, à la suite de deux naufrages consécutifs et par suite d'une navigation sous-marine aléatoire, Bowen Tyler, un ingénieur de marine, miss Lys La Rue et les membres anglais et allemands, forcément antagonistes, rescapés des équipages naufragés, pénètrent au coeur de l'île de Caspak, île que l'évolution des espèces n'a absolument pas touchée. L'étonnement, puis la peur et l'horreur ne tardent pas à se faire jour... La seconde nouvelle (Le peuple que le temps avait oublié) est le compte-rendu, rédigé par Tom Billings, l'homme de confiance des Tyler, de la non moins périlleuse et extraordinaire expédition lancée pour retrouver Bowen, le fils disparu.

01/2018

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Droit

Le contentieux de la violation des droits de l'homme devant la cour de justice de la CEDEAO

Juge des droits de l'homme depuis 2005, la Cour de Justice de la CEDEAO s'est indéniablement forgée une réputation de protectrice des droits humains à l'instar de juridictions aussi prestigieuses que la Cour Européenne, la Cour interaméricaine des droits de l'homme ou la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples. Cet ouvrage vient combler un vide, aucune étude systématique de cette jurisprudence de la Cour n'ayant à ce jour été entreprise. Sa première partie présente le corpus jurisprudentiel issu de près de quinze ans de pratique. Deux prouesses sont à relever ici. Celle de la Cour elle-même, dont la mission originelle, au demeurant toujours en vigueur, est de veiller sur les normes de l'intégration économique, et non de statuer sur des violations de droits de l'homme. Sa jurisprudence en cette matière résulte donc d'un long travail, non dénué d'approximations et parfois de méprises, mais d'autant plus méritoire qu'au contraire d'instances comparables, elle reste dépourvue de ce que l'auteur appelle une " boussole normative ', un corps codifié de règles de référence. Prouesse de l'auteur ensuite, qui réussit, dans un effort de recomposition logique servi par un art consommé de la synthèse, à reconstituer les différentes phases du procès, à restituer et à discuter systématiquement le point de vue de la Cour. La seconde partie est composée d'une série d'études, dont les thèmes sont au coeur des questionnements majeurs du contentieux international des droits de l'homme : qualité des requérants, relations de la Cour avec d'autres juridictions homologues ou concurrentes, dialectique des rapports entre le juge national et le juge international etc. Elle se clôt sur une réflexion prospective sur " L'avenir de la Cour u, dans laquelle l'auteur exprime ses espoirs mais aussi de sérieuses inquiétudes sur le devenir d'unejuridiction dont l'utilité et la fonction cathartique ne font aucun doute à ses yeux. L'ouvrage est, comme toujours, écrit dans une langue pure et délectable et les analyses, nourries de l'expérience du juge qu'a été l'auteur, remarquables par leur richesse, leur finesse et leur profondeur.

07/2019

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Activités professionnelles (BE

CAP Production et service en restaurations (rapide, collective, cafétéria) - Livre + Licence élève 2

Cet ouvrage consommable couvre parfaitement l'ensemble du référentiel du CAP Production et Service en Restaurations (rapide, collective, cafétéria). Il est proposé au choix en livre papier + licence numérique i-Manuel ou en 100% numérique i-Manuel. En version imprimée, cet ouvrage propose en complément une licence numérique i-Manuel 2. 0, la solution pour mettre les élèves en activité sur ordinateur ou sur tablette. >> Les infos pratiques sur le i-Manuel 2. 0 à découvrir ci-dessous Cet ouvrage permet de développer les savoirs et les compétences nécessaires pour travailler dans différents secteurs de la restauration, pour être polyvalent à la fois en cuisine et en service : - Réaliser et mettre en valeur des préparations alimentaires simples (respect des règles d'hygiène et de sécurité) ; - Mettre en place et réapprovisionner les espaces de distribution, de vente et de consommation (sur place ou à emporter) ; - Accueillir, conseiller le client, prendre et préparer sa commande ; - Assurer la distribution et le service des repas ; - Procéder à l'encaissement des prestations ; - Assurer des opérations d'entretien des locaux et du matériel. Structure de l'ouvrage - Une organisation thématique, divisée en 23 chapitres courts très illustrés et adaptés aux élèves de CAP. - 4 contextes professionnels réalistes et détaillés, permettant de projeter les élèves dans les secteurs de la restauration dans lesquels ils seront amenés à travailler : - L'entreprise de restauration collective Ô Menu ; - L'établissement de restauration rapide Charlie Burger ; - La cafétéria Kaktus ; - Le restaurant à thème La Boussole. Structure d'un chapitre - Une page d'ouverture : objectifs, compétences et savoirs abordés, présentation de la situation professionnelle (vidéo en appui) qui sera filée dans le chapitre. - Des activités courtes avec différents documents (photos, illustrations, schémas, vidéos, textes) et un questionnement ludique et varié (réponse ouverte, cases à cocher, points à relier, schémas à légender, etc.). - Une synthèse active sous forme de schémas à compléter, les mots-clés et un quiz interactif. - Des applications en fin de chapitre pour faciliter la différenciation pédagogique (exercices de remédiation et d'approfondissement), et des idées d'atelier expérimental. En fin d'ouvrage : les tables de composition des aliments, et un lexique.

04/2023

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Littérature française

Noires saveurs ou les larmes de l'exode

Selon Doe Zantamata "tout commence par un rêve. Ajoute la foi et cela devient une croyance. Ajoute l'action et cela devient une partie de la vie. Ajoute de la persévérance et cela devient un objectif en vue. Ajoute de la patience et le temps et cela se termine par un rêve devenu réalité" c'est tout le sens qu'a ce livre. C'est d'ailleurs à ce titre que je dédie cela non seulement aux refugiés du monde entier mais à d'autres êtres qui dans ce parcours m'ont prouvé leur amour et leur amitié. Ce souvenir de ces moments douloureux est un message universel qui n'a ni couleur ni race mais qui a la même teneur en souffrance et en douleur. Plus rien d'ailleurs ne sera plus pareil lorsque qu'on a vu cela et enjambé des morts pour sauver sa vie. "Noires saveurs" reste une illustration, un symbole et une interpellation qui doit sensibiliser chaque être humain. C'est pourquoi selon Lumumba dixit "si je meurs demain, parce qu'un blanc aura armé un noir" . La portée de cette phrase est si profonde qu'elle traverse le temps en regardant autour de nous. Le partage de cet état de fait devrait permettre de bâtir une communauté d'intérêts pour se soutenir contre cette fronde macabre de douleur et la souffrance. Cependant, faudrait il que tout le temps un blanc arme une autre personne autre que lui-même pour porter la mort ailleurs ? Pourquoi faire porter nos responsabilités aux autres lorsque nous avons la possibilité de dire non quand il le faut ? C'est pourquoi ces quelques lignes doivent plus être considérées comme une boussole que de simples tapuscrits griffonnés sur une page blanche. Il n'y a de dignité en l'être humain que le regard affectueux et compatissant que lui porte son prochain. Martin Luther King disait : "nous avons appris à voler dans les airs comme des oiseaux, A nager dans les océans comme des poissons, mais nous n'avons pas encore appris à marcher sur la terre comme des frères et des soeurs" . Le jour où nous y parviendrons tout serait accompli.

07/2015

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Monographies

Pleased to meet you N° 13, février 2022 : Pleased to meet you Moffat Takadiwa. Edition bilingue français-anglais

" Présenter l'artiste comme une rock star " sert de boussole éditoriale à la collection Pleased to meet you qui souhaite offrir une approche la plus intime et inédite possible de l'artiste et de son oeuvre. Le choix du format " magazine ", à la structure plus libre et décontractée qu'un catalogue, est décisif pour susciter la proximité et l'empathie. Au fil des titres parus se dessine une galerie de portraits d'artistes singuliers, habités et inspirants. Le treizième numéro de la collection est dédié à Moffat Takadiwa, artiste né en 1983 au Zimbabwe, qui a rapidement acquis une importante notoriété sur la scène internationale de l'art contemporain grâce à ses sculptures de grande envergure réalisées à partir de rebuts. Après collecte et tri de déchets informatiques, bouchons plastiques, brosses à dents et tubes de dentifrice, réunis par formes et couleurs, toujours en très grande quantité, l'artiste tisse ensemble ces objets en de riches tentures. Suspendues aux murs, ces étoffes post-industrielles aux formes organiques atteignent par leur préciosité une aura d'objets totémiques ou ritualisés. Appartenant à la génération née après l'indépendance du Zimbabwe, Moffat Takadiwa traduit dans son oeuvre ses préoccupations liées aux questions de consommation, d'inégalité, de post-colonialisme et d'environnement. Mettant en pratique ses idées et convaincu que l'art peut servir de levier au développement de sa communauté, il prend une part active dans un espace culturel à Harare. Pleased to meet you Moffat Takadiwa, la première publication consacrée à l'artiste, rend compte de l'oeuvre au plus proche du processus à travers des vues de l'atelier et des gestes des assistants, de détails des sculptures et de photos d'exposition, sans oublier en arrière-plan un aperçu de l'effervescence de la scène artistique zimbabwéenne. Trilingue français, anglais et shona, la publication rassemble une variété de textes pour envisager les différentes facettes de l'oeuvre, depuis une dense interview avec le critique et commissaire d'expositions Morad Montazami jusqu'à un texte de fiction écrit par l'écrivain zimbabwéen Ignatius Mabasa.

01/2022

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Science-fiction

Caspak Tome 2 : Le solitaire

Paru initialement en 1918, Hors de Caspak (Out of time's abyss) est le second tome d'un autre Cycle, celui de Caspak - qui revisite les thèmes du monde perdu et de l'évolution. Il se compose de trois nouvelles, présentées en deux volumes. Sa première publication en français ne date que des années 1980. Caspak est une grande île au climat tropical que le navigateur italien Caproni, qui accompagna Cook en 1721, prétendit avoir découvert au milieu de l'océan antarticque. Il n'avait pu y débarquer, ses côtes inhospitalières étant dépourvues de plages et bordées d'immenses falaises rocheuses dont un élément métallique étrange dérègle les boussoles. Dans Caspak, monde oublié , le lieutenant Bradley et ses compagnons avaient quitté Fort Dinosaure pour mener une exploration de Caspak et n'étaient jamais revenu. En fait ils avaient tenté de rejoindre ce refuge. Mais, en cours de route, ils découvrent le corps sans vie d'une créature qui semble être un homme volant. Plus tard, une nuit, Bradley est enlevé par un autre homme volant et il apprend que cette créature fantomatique est un être humain naturellement ailé, connu sous le nom de Wieroo. Le Wieroo emmène Bradley sur l'île d'Oo-oh, située dans la mer intérieure de Caspak. Bradley emprisonné parvient à s'échapper et fait la rencontre de Co-Tan, une femme également prisonnière, issue de la race humaine la plus évoluée de Caspak, les Galus. A tous les deux ils réussissent à quitter le territoire des Wieroo, puis à capturer deux Wieroo et les forcer à s'envoler avec eux vers le continent des Galus. Co-Tan et Bradley y retrouvent les rescapés des aventures relatées dans le premier tome. Tous rentrent chez eux en Amérique, et Bradley y épousera Co-Tan.

03/2018

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Cinéma

Passages à vide. Ellipses, éclipses, exils du cinéma

Que le cinéma reste irréductiblement affaire de plans et non d'images, malgré la pente générale du tout-à-l'image contemporain, semble une cause entendue même des plus rétifs à la logique toujours paradoxale de cet art, bien à part, du présent. Mais que cette affaire se noue également entre les plans, dans leurs interstices et leurs intermittences, autant que dans l'expérience faussement rassurante de leur enregistrement, et comme à contre-image, pour y souffler des puissances insoupçonnées d'absence ou simplement y faire scintiller un peu de temps à l'état pur, voilà qui méritait sans doute, au-delà des seules questions de montage, d'aller y voir de plus près, jusque dans les détails de prime abord les plus insignifiants des films. Ces derniers ne sont jamais indifférents, surtout quand, par-delà les genres et les époques, ils ont comme auteurs des voyageurs de l'intervalle aussi attentifs aux choses que, mettons, Murnau ou Vigo, Ford ou Walsh, Hitchcock, Lang ou Tourneur, pour revenir aux Anciens, Antonioni ou Godard, Wenders ou Douglas, Snow ou Mekas, pour s'en tenir aux Modernes, et qu'on les parcourt à l'aide de boussoles aussi diverses et sensibles que les pensées de Benjamin, Agee ou Daney. Et peut-être s'apercevra-t-on alors que s'il n'y a littéralement rien à voir dans chacun des moments, pris séparément, d'ellipse du récit, d'éclipse de la représentation et d'exil du sujet où paraît vaciller le sens des films, tous ces passages à vide dessinent ensemble, en filigrane des ouvres, l'articulation première qui fait inlassablement tourner la roue des plans. Ils sont, à leur manière, l'Orient du cinéma.

03/2002

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Sociologie

LE VAGABOND ET LA MACHINE. Essai sur l'automatisme ambulatoire, Médecine, Technique et société 1880-1910

Fidèle à son principal objet, ce livre est une (longue) errance, un vagabondage assez spécial, hasardeux et répétitif à la fois, qui ne se réclame d'aucune perspective systématique mais croise au contraire les regards, les disciplines : histoire, droit, sociologie, psychologie, biologie et médecine, technologie... Sans doute le vagabondage est-il un thème mythique, aussi ancien que l'Homme lui-même et qui trouve, dans notre histoire, de multiples expressions. Pourtant, malgré l'ambiguïté des valeurs que maintient en particulier la tradition franciscaine, il est une époque (1880-1910) où le vagabond devient, sur le fond d'une politique rigoureuse des populations ouvrières urbaines, un enjeu passionné. Il désigne la forme ultime d'un pathologique social qui gouverne d'autres catégories d'exclus (mendiants, clochards, prostituées, chômeurs, mauvais pauvres...) et dont on prévoit alors la suppression définitive : c'est, de fait, le premier " génocide scientifique " des temps modernes, dérisoire et banal peut-être mais qui prélude à d'autres, moins " bénins ". En même temps, le vagabond devient un objet privilégié de la médecine mentale en plein développement : Charcot crée pour le qualifier, en 1888, la notion d'Automate ambulatoire. On peut s'interroger alors sur la cohérence profonde de ce monde industriel puisque la même image, l'Automate, sert à désigner de manière " scientifique " à la fois le déchet humain, le résidu insupportable et l'idéal du nouvel " homme technique " vissé à sa fonction productive, assimilé à la Machine, normalisé dans son travail, sa vie et sa pensée. Au-delà de cette époque cruciale, l'ambivalence en question nous renvoie à des doctrines aussi fondamentales que le Mécanisme " cartésien " revu et corrigé dans le nouveau contexte, le Darwinisme (et ses applications sociales), également certaines conceptions de la dégénérescence, de l'hérédité qui n'ont pas dit aujourd'hui leur dernier mot. Finalement c'est la question philosophique de l'Individu qui peut sans doute servir de boussole dans ce voyage au bout de la nuit des vagabonds. La fin de l'individu qui se réfracte dans le miroir brisé du vagabondage (où tremble encore le souvenir rêvé de quelque enfance de l'humanité) s'inscrit dans une nouvelle logique : celle d'une nature devenue vraiment mauvaise ; celle surtout d'un nouveau personnage qui prend force dans l'histoire du XIXe siècle et n'a cessé depuis lors de hanter nos nuits comme un vieux fantôme vagabond : la Mort.

08/1983

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Sciences politiques

Agent secret

« La vie, la mort. Le bien, le mal. J'ai éprouvé comme peu d'hommes ces concepts dans ma chair, pendant de longues années, sur la plupart des théâtres d'opérations de la planète. J'ai connu la fraternité des armes. J'ai senti sur mes lèvres le goût salé des larmes, reniflé l'odeur métallique du sang. J'ai vécu la tension de négociations à hauts risques avec les Khmers rouges, les forces serbes du sanguinaire Slobodan Milosevic, les terroristes d'Al-Qaïda… Je n'ai toujours eu qu'une seule boussole pour agir : l'intérêt supérieur de la Nation. À d'innombrables reprises, j'ai mis ma vie en jeu pour défendre la France, mais toujours dans l'ombre. Clandestinement. Mon nom est "Personne". Je suis agent secret. » Espion au service secret de la France, Jean-Marc Gadoullet a appartenu pendant quinze ans au 11e Choc, une unité d'élite du service Action de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Deux présidents de la République ont épinglé sur son uniforme les plus hautes distinctions, la croix de guerre et la Légion d'honneur. Et la plupart de ses actions sont classées « secret-défense ». Assistance à des chefs rebelles, contre-terrorisme, infiltration secrète, empêchement d'un coup d'État, diplomatie parallèle… : l'éventail de ses missions est infini. Certaines consistent même à appliquer la loi du Talion ! Qui sont ces soldats prêts à mourir pour la patrie, dans l'anonymat ? Ce livre raconte l'histoire de l'un des meilleurs d'entre eux et dévoile le quotidien d'un agent secret : comment intégrer le Bureau des légendes, comment jongler entre plusieurs identités fictives – les fameuses légendes –, comment partir plusieurs mois sans pouvoir donner de nouvelles à sa famille… Une réalité enfin dévoilée dans ce récit. Le témoignage unique d'un véritable héros des temps modernes qui, dans une seconde vie, loin de la DGSE, a été l'artisan, de 2010 à 2013, de la libération des sept otages d'Areva et de Vinci, retenus au Mali par Al-Qaïda. Gadoullet révèle dans cet ouvrage les coulisses de cette négociation explosive. Où les intérêts géopolitiques les plus absolus ne tenaient qu'à la réussite d'une rencontre entre deux hommes au milieu du désert.

09/2016

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Développement personnel

La méthode Ikigai. Découvrez votre mission de vie

Pourquoi je me lève le matin ? Quelle est ma vraie passion dans la vie ? Alors que l'art de vivre japonais est tendance, l'ikigai est une méthode puissante pour découvrir " sa mission de vie ". L'ikigai, trouver le sens de sa vie. Littéralement, ikigai est " ce pour quoi il vaut la peine de vivre " ; c'est, pour chacun, le sens de sa vie, le moteur de son existence, la boussole qui oriente ses choix. Il résulte d'un savant équilibre entre nos passions, notre rapport au monde, nos besoins et notre travail. D'après les Japonais, nous possédons tous un ikigai – qui évolue à chaque étape de notre vie –, même si nous n'en avons pas conscience. Le storytelling, un voyage au coeur de soi avec les experts de l'ikigai. Après un premier best-seller mondial sur l'ikigai et le secret de la longévité des Japonais, les auteurs livrent dans ce nouvel opus la méthode pratique pour trouver sa passion et la faire vivre au quotidien. Conçu comme un voyage initiatique à travers trois lieux emblématiques du Japon (Tokyo, Kyoto, et le sanctuaire shintoïste d'Ise), ponctué de réflexions, d'échanges et de récits sur le Japon d'hier et d'aujourd'hui, ce livre embarque le lecteur dans l'exploration de son histoire personnelle (passé, présent, futur), à la recherche de son ikigai. La méthode, un parcours en 3 temps et 35 étapes. Voyage dans notre futur [depuis Tokyo] : 14 techniques pour définir où l'on va, découvrir sa passion, se fixer des objectifs, initier de grands projets personnels et les accomplir. Voyage dans notre passé [depuis Kyoto] : 6 exercices pour comprendre d'où l'on vient, redécouvrir ses origines, ses passions d'enfant, et faire de ses expériences et des leçons du passé un tremplin pour l'avenir. Voyage dans notre présent [depuis Ise] : 15 exercices pour vivre son présent, entrer dans le " flow " et cultiver le bonheur au quotidien. La boîte à outils. A chaque étape, un exercice pratique inspiré de la sagesse japonaise et des études les plus récentes dans le domaine du bien être : " la pensée Shinkansen [ou TGV] ", " la règle du 80/20 ", " le pouvoir des enfants ", " l'art du haiku ", " Koan ou le pouvoir de la pensée latérale ", " Kaizen ou l'amélioration continue "...

03/2018

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Poésie

Le Printemps et le reste

Au début des années 1920, le monde se remet d'une guerre mondiale sanglante et d'une pandémie grippale encore plus meurtrière. Les milieux artistiques d'Europe et d'Amérique bouillonnent de créativité, explorent de nouvelles voies, discutent, échangent : les idées et les formes traversent régulièrement l'Atlantique. En 1922, Yeats obtient le Prix Nobel et Rilke publie les Elegies de Duino : la vieille poésie se porte bien. Mais c'est aussi l'année où Eliot fait paraître La Terre Vaine, ce sera une déflagration pour un médecin américain au mitan de sa vie, auteur de livres de poésie, il est aussi pédiatre et met les enfants au monde ; il s'appelle William Carlos Williams. Il répond à la charge poétique d'Eliot avec un livre fou, libre, inclassable : Le Printemps et le reste. Petit livre à la couverture bleue, imprimé à 300 exemplaires Dijon par l'imprimerie Darantière qui avait imprimé le Ulysse de Joyce quelques mois plus tôt. Aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands poèmes du XXe siècle, Le Printemps et le reste est un véritable manifeste pour l'imagination - un livre hybride où alternent des sections de prose et de vers libres, qui apostrophe le futur, mais avec les pieds campés dans le ici et maintenant. Il cristallise en déclarations dramatiques, énergiques et magnifiquement cryptiques la façon dont le langage recrée le monde. La poésie est faite de mouvement pour Williams, il désarçonne le lecteur - le terrifie dira Robert Creeley -, déjoue ses attentes, multiplies les chausse-trappes, plante mille questions et s'esquive sans apporter de réponses. Cela ressemble à de l'improvisation, c'est débridé, fou, solaire. Multiple et furieux. Amusé et insensé. Naufrages, meurtres mondiaux, déferlements de couleurs, la voix s'arrête et repart, navigue entre les blancs et les lacunes, commence à l'impromptu comme au milieu d'une conversation et se tait brusquement. Williams croit en l'imagination, mais l'imagination chez lui ne tourne pas le dos à la vie. Il propulse la poésie américaine dans une tension vivante du présent, et la conduit à un carrefour. Le carrefour de la modernité dont Le Printemps est le reste est la boussole espiègle et détraquée. La nouvelle traduction de Valérie Rouzeau rend toute la vivacité de ce livre majeur de la poésie américaine.

06/2021

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Récits de mer

Une vie dans le lit du vent. Autobiographie d un navigateur

Une vie dans le lit du vent est un titre approprié pour un livre racontant une vie passée à utiliser le vent, qui décrit de manière humoristique et divertissante la façon dont l'auteur navigateur a organisé sa vie, lui a donné un sens, a dû faire face à d'innombrables combats et n'a pourtant jamais dévié de sa trace de vie. Une trace qui se confond avec l'horizon et au-delà, là où les rêves de navigation deviennent réalité, du moins pour ceux qui ont le bon ornement de poupe qui fonctionne pendant le sommeil. Ce livre est la rétrospective d'un autodidacte qui, en suivant une boussole intérieure, en apprenant par lui-même les compétences qu'il voulait ou devait acquérir, a développé sa propre conception des relations sociales entre les navigateurs, ce qui a permis de faire connaitre Windpilot de manière efficace pour en faire le leader mondial du marché des régulateurs d'allure via le bouche à oreille. Egalement auteur de livres spécialisés devenus une force motrice pour le succès de sa marque Windpilot, une oeuvre de toute une vie qui n'a guère de parallèles, d'autant plus que ses systèmes de régulateurs d'allure permettent aux navigateurs du monde entier de faire de longs voyages parce qu'ils pilotent leurs bateaux sans relâche en tant que serviteurs de barre. Dans ce livre, Peter Foerthmann résume dans un langage qui lui est propre sa vie, qui montre son plaisir de l'écriture, devenue nécessité et bonheur de transmettre, de raconter ses histoires : comment, un jour, il a échangé un bateau contre une idée qui est devenue son parcours de vie ; comment il a transformé Windpilot, un atelier traditionnel et totalement manuel en une petite entreprise de fabrication industrielle de pointe, probablement l'une des plus petites au monde ; et, surtout, l'histoire de la façon dont il a réussi à défendre et à maintenir son indépendance, tant sur le plan commercial que social, en s'en tenant à ses principes - équité, respect, empathie - et en apprenant, non sans incident parfois, à choisir judicieusement ses amis. C'est l'histoire d'un demi-siècle dans le domaine des régulateurs d'allure, un fil rouge qui est loin d'être entièrement déroulé ... espérons-le !

01/2023

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Actualité médiatique France

La nation inachevée. La jeunesse face à l'école et la police

La démocratie est en crise, le pays se fissure et notre boussole politique s'est démagnétisée. Le diagnostic ne trompe pas : le débat public se crispe sur l'identité nationale, les valeurs républicaines et la laïcité tandis que la participation électorale décline... Tout indique que le processus de fabrication de la nation et des citoyens libres semble bloqué. Les causes désignées par les chaînes d'information en continu, qui abreuvent des pans entiers de la société ? la tyrannie des minorités ethniques ou religieuses, et la perte de l'autorité de l'Etat. Les solutions proposées par les mêmes ? Une école Troisième République où les maîtres inspirent le respect et une police renforcée, plus nombreuse et plus agressive dans les zones pauvres. Au-delà de l'emballement médiatique autour des faits-divers et de leur utilisation par des responsables politiques, quelle est la pertinence de ce diagnostic ? Dans cet essai charpenté et incisif, fruit d'une enquête scientifique et de travaux de recherche menés depuis dix ans, Sebastian Roché dessine un paysage et une réalité sociale bien plus complexes qu'on ne l'entend d'ordinaire. Oui, la question de l'identité collective et de la culture civique ont toute leur légitimité dans le débat - elles sont au fondement du fonctionnement des Etat-Nations- mais il ne faut pas oublier que la fabrique de la démocratie repose pour une large part sur la socialisation des enfants et l'éducation. Oui, les croyances dans les principes civiques et l'identité collectives sont bien affectées par les phénomènes migratoires et les pressions religieuses. Mais, loin de faciliter la cohésion sociale, les fonctionnements actuels de l'Ecole et de la Police creusent le sentiment de rejet et amplifient le malaise. L'instruction publique n'est pas la matrice des valeurs collectives, elle ne convainc que les gagnants de la compétition scolaire, laissant les perdants sur le bord de la route. Et la police, de son côté, par ses pratiques douteuses, comme les contrôles d'identité discriminatoires, et son impossible réforme face à un pouvoir faible, freine l'intégration des enfants des zones pauvres et des minorités ethniques... Au terme de ce constat en clair-obscur apparaît une question qui vient ébranler le fondement de nos institutions : Et si l'Etat tel que nous le connaissons était le poison et non l'antidote à la crise que nous traversons ?

01/2022

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Littérature française

Les nouvelles aventures du fakir au pays d'Ikea

Rappelez-vous l'épisode précédent : L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea ? ; soit Ajatashatru Lavash Patel, qu'on expectorera selon les goûts et la virtuosité phonique achète-une-truelle ou jette-un-tas-de-choux, as de l'arnaque fakirique en tout sens et madré épateur de gogos. Après un soubresautant tour du monde emboîté dans une armoire Ikea qui l'avait vu, par avion ou par cargo, transbahuté d'Angleterre en Espagne et de Paris à Tripoli, nous avions laissé l'homme coulant les plus doux des jours avec Marie Rivière, la dame de son coeur et écoulant par palettes entières le récit de sa déménageante saga. Les gens heureux étant privés d'histoires et comme d'urgence il nous en faut une, voilà. Alors que notre héros macère dans l'aisance avec la volupté d'un cornichon dans la saumure et se confit dans le plus gras bien-être, son éditeur retoque son second opus, lisse à l'excès et bien bouffi de consensualité. Pour la faire brève, notre fakir est devenu mou du clou, glabre du sabre et son tapis de braises vire à la moquette haute laine. Réagissez, mon bon ? ! Et notre Patel de repartir à la reconquête de soi. Cap sur la Suède pour rencontrer Dieu lui-même, l'Allah de la clé Allen, le maître d'Ikea, et se fournir en Kisifrotsipik, la Rolls du tapis à clous. Par chance, dès l'aéroport, les choses vont mal : emporté dans une louche affaire de diamants, confronté au baron Shrinkshrankshrunk, patron de Nespressé et roi de la dosette corsée, au professeur Ronaldo, gemmologue brésilien, sauvé de la mort par une édition polonaise d'Autant en emporte le vent, il se retrouve cloué dans une commode et largué en pleine Baltique, d'où il sera sauvé pour coulisser dans la confraternité d'un cirque belge et apporter une assistance magique à des réfugiés syriens. Tout cela entrecoupé de souvenirs d'enfance marqués par la férule et la duplicité de son maître et initiateur Baba Ohrom. Alors, on avale sa boussole, on ravale sa carte et on mise à l'aveugle. Avec la seconde aventure de son fakir, Romain Puértolas, en digne fils de Verne et parfait gendre d'Alexandre Dumas, réaffirme cette vérité d'évidence : le monde n'est qu'une commode Ikea, assemblée par un fakir, pleine de fausses portes et de doubles fonds, et que l'on assemblera jamais ? !

05/2018

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Réussite personnelle

L'art de maîtriser votre mental. La méthode en 5 étapes pour développer votre plein potentiel et transformer votre quotidien

Pourquoi certaines personnes sont plus heureuses ou épanouies que d'autres ? Pourquoi certaines personnes réussissent mieux et sont plus performantes ? Pourquoi certaines personnes surmontent plus facilement les problèmes, les difficultés ? Pourquoi, quand tout va mal, certaines personnes restent bien plus positives et sereines que d'autres ? Comment font-elles ? Il y a un point commun à toutes ces personnes : elles ont développé un mental de gagnant, un mental à toute épreuve. Alors comment faire pour, vous aussi, développer davantage votre mental ? Comment mieux le maîtriser ? Quels sont les mécanismes mentaux et les clés mentales pour accroître votre bien-être, votre épanouissement, vos performances et votre réussite ? Pour répondre à ces questions le Dr Sylvain BAERT vous propose une méthode de préparation mentale (et d'auto-préparation mentale) en 5 étapes et à adapter en fonction de votre profil. Elle constitue une véritable boussole pour développer, optimiser et maitriser davantage votre mental. Et surtout cette méthode, appelée ECO2A®, est une méthode synthétique qui vous permet d'aller directement et facilement à l'essentiel. En effet, l'information sur le mental n'a jamais été aussi abondante, décousue et complexe à traiter. Nous assistons à une surcharge d'informations tous azimuts où se mélangent concepts, méthodes, techniques, clés ou outils à propos du mental. Il devient très difficile de s'y retrouver devant cette masse et cette dispersion d'informations. C'est pourquoi, cet ouvrage a aussi pour objet de vous accompagner afin de mieux maîtriser votre mental tout en vous faisant gagner un temps très précieux en synthétisant pour vous cette surcharge informationnelle. Ce livre est conçu autant pour les sportifs, que les entreprises, les entrepreneurs ou bien encore pour le grand public ou tous ceux qui s'intéressent à l'optimisation du mental. Il est aussi destiné aux professionnels (préparateurs mentaux, psychologues...) qui s'intéressent à la préparation mentale. Plus d'informations sur https : //sylvainbaert. learnybox. com/livre-sylvain-baert/ (Lien -> https : //sylvainbaert. learnybox. com/livre-sylvain-baert/) Ils recommandent la méthode ECO2A du Dr Sylvain BAERT : Préface écrite par Nicolas Fauvergue, ex-joueur professionnel de football (360 matchs joués en Ligue 1 et 2 en France) Postface n°1 écrite par le Pr Aymeric Guillot, Professeur des Universités à l'Université Claude Bernard Lyon 1 (STAPS). A ce jour, il a publié 130 articles scientifiques, 2 ouvrages et 25 chapitres d'ouvrage. Postface n°2 écrite par Maxime Mermoz, ex-joueur international et vice-champion du monde en 2011 avec l'équipe de France de Rugby à XV.

11/2022