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Thomas Chastain

Extraits

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Religion

Hymnes, psaumes, louanges et prières au créateur de l'univers

Une invitation à la prière quotidienne, fervente, paisible, à la faveur de textes choisis, rassemblés... Tel est le fil conducteur de ce recueil conçu avec soin, avec le souci de dire ou de redire la Bonne Parole à ceux et celles qui sont ou demeurent en recherche d'un sens à leur vie, sur la Terre du Créateur de l'Univers. Des prières de : Saint Thomas d'Aquin, Saint-Jean de la Croix, Sainte Mère Térésa, Cardinal John Henry Newman, de l'Abbaye de Keur Moussa, des Papes Jean XXIII, Paul VI, Pie XII, Jean-Paul II, François, des Cardinaux André Vingt-Trois, Jean-Marie Lustiger, Soeur Emmanuelle, Fra Angelico, Mgr Jacques-Bénigne Bossuet, Charles Péguy, Paul Claudel, Saint Vincent de Paul, Padre Pio, Curé d'Ars, Saint Augustin, Clément de Rome, Jean- Pierre Dubois Dumée, Saint François d'Assise, Saint Ignace de Loyola, Sainte Thérèse de Lisieux, Soeur Myriam, Jean Debruynne, Charles de Foucauld, Cardinal Roger Etchegaray, Christian Roger, Patriarche Athénagoras, Mgr Joseph Rozier, Saint Clément d'Alexandrie, Mgr Desmond Tutu, Mgr Jacques Behnan Hindo, Cardinal Renato Rafaelle Martino, Pape Gélase, Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d'Afrique, Saint Alphonse-Marie de Liguori, Mgr Henry L'Heureux, Cardinal Verdier, Frère Roger de Taizé, Saint Jean de Damas, Jean Guitton, Saint Siméon le Nouveau Théologien, Mgr Jacques Benoit-Gonin, Père Marie-Eugène, Soeur Elisabeth de la Trinité, Jean Vanier, Saint Bonaventure, Saint-Augustin d'Hippone, Saint Jean Eudes, Saint Cyrille d'Alexandrie, Saint Ephrem, Saint Bernard, Sainte Catherine de Sienne, Pierre le Vénérable.

05/2017

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Histoire et Philosophiesophie

Climbing the Mountain. The Scientific Biography of Julian Schwinger

Julian Schwinger was one of the leading theoretical physicists of the twentieth century. His contributions are as important, and as pervasive, as those of Richard Feymnan, with whom (and with Sin-itiro Tomonaga) he shared the 1965 Nobel Prize for Physics. Yet, while Feynman is universally recognized as a cultural icon, Schwinger is little known even to many within the physics community. This biography aims to describe Schwinger's life and research contributions to a wider audience. As a youth, Julian Schwinger began as a nuclear physicist, turning to classical electrodynamics after World War II. In the years after the war, he was the first to renormalize quantum electrodynamics. Subsequently, he presented the most complete formulation of quantum field theory and laid the foundations for the electroweak synthesis of Glashow, Weinberg, and Salam, and he made fundamental contributions to the theory of nuclear magnetic resonance, to many-body theory, and to quantum optics. He developed a unique approach to quantum mechanics, measurement algebra, and a general quantum action principle. His discoveries include, Feynman's, parameters and 'Glauber's' coherent states; in later years he also developed an alternative to operator field theory, which he called Source Theory, which reflected his profound phenomenological bent. His late work on the Thomas-Fermi model of atoms and on the Casimir effect continues to be an inspiration to a new generation of physicists. This biography describes the many strands of his research life, while tracing the personal life of this private and gentle genius.

06/2000

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Critique littéraire

D'Annunzio le magnifique

On a du mal à concevoir aujourd'hui que Gabriele D'Annunzio (1863-1938) fut l'écrivain-personnage le plus entouré, le plus imité, le plus jalousé de son temps. Henry James, Shaw, Stefan George, Heinrich et Thomas Mann, Karl Kraus, Hofmannsthal, Kipling, Musil, Joyce, Lawrence, Pound, Hemingway, Brecht, Borges et tous les Français - de Remy de Gourmont jusqu'à Cocteau, Morand, Yourcenar - trois générations d'intellectuels l'ont lu, étudié et copié, quitte à le renier ou l'oublier par la suite. Une légende, noire et rose à la fois, a fleuri abusivement autour d'un homme hors norme, dont le talent protéiforme, l'exceptionnelle vitalité et le courage physique, le goût de se dépasser en tout domaine, évoquent irrésistiblement le Minotaure de Picasso. Ce livre se propose de le faire redécouvrir tel qu'il fut. D'Annunzio n'a pas été tour à tour poète, romancier, auteur dramatique, séducteur qui défraya la chronique de son temps, aviateur, héros de la guerre, condottiere, Comandante à Fiume, jusqu'aux dix-sept dernières années de repli volontaire dans son palais du Vittoriale sur le lac de Garde, souvent revêtu d'un froc de bure. Il fut, du début à la fin, un poète de l'action, composé de tous ces éléments divers, un barde que le mouvement soulève, que le repli paralyse et que l'inertie tue. Non pas un aventurier, mais un véritable prince de l'aventure, précurseur des Lawrence d'Arabie, Saint-Exupéry, Malraux, et Romain Gary, qui se sont inspirés de lui.

02/2018

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Beaux arts

Raphaël, La chambre de la signature

En 1508, Raphaël (1483-1520) quitte Florence à l'appel de Jules II. A ce pape mécène il doit sans doute beaucoup de sa notoriété puisque c'est aux côtés des grands chantiers, de Bramante à Michel-Ange, au coeur de la Ville Eternelle, qu'il a pu donner les meilleures preuves de son talent. La Chambre de la Signature est la première, et la plus célèbre, parmi les quatre que Raphaël réalise pour décorer le nouvel appartement pontifical au Vatican. Les fresques de la Chambre de la Signature, ancienne bibliothèque privée du Pape, traitent des grands genres livresques. Raphaël y met en scène l'histoire à travers les Vertus cardinales, la théologie, avec Le Triomphe de l'Eucharistie, la poésie, avec Le Parnasse et la philosophie, à travers L'Ecole d'Athènes. Si Raphaël choisit de mêler en poésie Horace et Dante, s'il réconcilie en théologie Duns Scot et Thomas d'Aquin, s'il nous fait rêver à une Athènes où les rivalités philosophiques ont disparu, cette opus hominis effervescente, éclectique, puise cependant ses sources dans un catholicisme plus traditionnel. L'oeuvre raphaëlesque se veut cosmique dans sa dimension esthétique. Les quatre éléments y président et jettent, du haut des parois, une avertissement solennel aux spectateurs : c'est ici que la Nature offre à l'Histoire sa modernité, à l'Art ses modèles d'imitation. Raphaël en immortalise toute l'idéalisation. Par là-même, c'est lui qui annonce tous les académismes à venir, en livrant à la postérité les canons picturaux que l'art occidental s'appropriera pour longtemps.

11/2002

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Théâtre

Le jeu et la règle

Etre en société nécessite de "jouer le jeu" ! Avant l'invention de la parole, le jeu est au centre de la communication de nos lointains ancêtres, les primates. Le jeu entre dans la conversation quand les règles sont redéfinies dans la spontanéité de l'instant. Il permet d'adopter la perspective d'autrui. "Faire semblant" permet à l'enfant l'acquisition de l'attention et la régulation des émotions nécessaires au développement social et cognitif. Le genre, les identités ou la filiation articulent normes et ambiguïté, biologique et social. Les rites et les rituels sont à la fois des rapports sociaux et des jeux avec les dieux, des représentations et des métaphores du politique. Dans la Grèce antique, entre hasard et stratégie, les règles du jeu figurent l'ordre de la cité. Le jeu est au coeur des arts de la scène quand se croisent présence des corps, conventions, transgressions, imaginaires et attentes des spectateurs. En rassemblant les points de vue de chercheurs en littérature, histoire, sociologie, primatologie, linguistique, psychologie du développement, sciences et neurosciences cognitives, ceux de chorégraphes, metteurs en scène et auteurs, cet ouvrage pluridisciplinaire explore comment le jeu raconte la communication humaine et les sociétés. Avec les contributions de Adrien Meguerditchian, Guillaume Dumas, Sonja Kotz Sasha Waltz, Jochen Sandig, Emanuel Gat, Sylvie Richard, Edouard Gentaz, Véronique Dasen, Philippe Desan, Didier Galas, Alain Badiou, Jacques Moeschler, Rebekah Ahrendt, Vinciane Pirenne-Delforge, Chloé Dabert, Mondher Kilani, Thomas Jolly, Patrick Boucheron, Français Chaignaud, Nino Laisné, Sébastien Chauvin et Catriona Seth.

07/2019

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Beaux arts

Sur Bernard Venet. Une anthologie

Sur Bernar Venet, une anthologie est un ample recueil d'écrits d'auteurs internationaux retraçant les soixante ans de carrière de l'artiste. Né en 1941 à Château-Arnoux-Saint-Auban, Bernar Venet démontre, dès le plus jeune âge, des affinité pour l'art. En 1966, il décide de se rendre à New York où, pendant les cinquante années suivantes, il explorera peinture, poésie, film, et performance, dont une longue période d'attraction pour la science pure comme sujet d'art. A ce jour, Bernar Venet compte plus de 300 expositions. Un grand nombre de monographies et d'études sur son travail ont été publiées par d'illustres historiens de l'art, tels que Barbara Rose, Donald Kuspit, Carter Ratcliff, Thomas McEvilley, Thierry Lenain, et Achille Bonito Oliva. Ses oeuvres peuvent être vues dans plus de 70 musées à travers le monde, dans des institutions prestigieuses telles que le MoMA (New York), le Solomon R. Guggenheim Museum (New York), le Centre Pompidou (Paris), et le Museum of Contemporary Art (Los Angeles, Californie). L'artiste a également reçu des commandes pour des installations permanentes partout dans le monde. Bernar Venet a, entre autres, reçu le Julio González International Prize (2013), le Lifetime Achivement Award de la International Sculpture Center (Etats-Unis) (2016) et le prix Montblanc de la Culture (2017). Inaugurée en juillet 2014, la Fondation Venet a pour but de préserver le site du Muy, de conserver la collection et de veiller à ce que l'oeuvre de Bernar Venet vive après lui.

02/2019

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Philosophie

La force du dehors - Maurice Blanchot. Extériorité, limite et non-pouvoir à partir de Maurice Blanchot

Au-delà de la valeur littéraire d'une écriture, dont l'influence souterraine sur la littérature contemporaine est de plus en plus reconnue, au-delà de l'effort d'élucidation critique des essais, l'oeuvre de Maurice Blanchot, depuis Thomas l'obscur jusqu'à Discours sur la patience, ouvre une série de questions que notre époque se pose encore sous une forme confuse. Le parti pris de Blanchot pour la littérature a eu pour conséquence, voulue ou non, de constituer un dehors de l'oeuvre littéraire où, étroitement dépendant de l'écriture, s'édifiait un autre monde pour les hommes. Cet autre monde, dont nous parvient la rumeur prolixe et sourde, fût-il le produit d'une passion pour l'écriture, appartient à tous, à la communauté anonyme, mais à ce point piégé dans un rapport au langage et aux exigences dialectiques et sociales, qu'il est réduit au silence, et cela presque politiquement. C'est de ce monde recouvert que l'oeuvre de Blanchot se fait l'écho. Le dehors, le neutre, l'incessant, l'immédiat, la dissolution du présent et du sujet, l'absence de livre, ces termes n'appartiennent pas seulement à l'espace littéraire, ils commencent aussi à dessiner le monde à venir. Mais peut-être est-ce à condition d'en parler comme « parle » la littérature, que ce monde viendra au jour. Ce monde exige de nous une adhésion agissante, dont la portée est politique, et s'exprimant sous le terme de non-pouvoir.

01/1977

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Poches Littérature internation

D'autres couleurs

D’autres couleurs nous offre le visage d’un recueil exceptionnellement riche. Constitué de soixante-seize articles, essais, discours ou récits, il nous permet de nous plonger dans l’univers intellectuel et culturel, mais aussi intime et familial, du grand romancier turc. Les thèmes abordés dans ces différents écrits sont extrêmement variés. Son enfance dans le quartier de Nisantasi, à Istanbul, la ville en général, la politique turque au sens large, et la place de la Turquie par rapport à l’Europe en particulier, forment le sujet de plusieurs essais, mais Orhan Pamuk nous parle également du tremblement de terre de Marmara en 1999 ou des catastrophes liées au passage des pétroliers dans le Bosphore. Dans la partie consacrée à la littérature, Pamuk évoque ses lectures et l’importance de certains auteurs dans son parcours (Yacher Kemal, Tristram Shandy, Thomas Bernhard, Milan Kundera ou Salman Rushdie, entre autres), puis nous parle de ses propres livres. La partie plus autobiographique, comportant notamment un très beau récit intitulé « Regarder par la fenêtre », revient sur le football, les jeux d’enfants, sur l’ambiance familiale lors des fêtes traditionnelles, ou encore sur la figure du père. Ce dernier est également au centre du discours de réception du prix Nobel d’Orhan Pamuk. Cet ensemble de textes, pour l’essentiel inédits, dessine un extraordinaire portrait d’Orhan Pamuk, en permettant au lecteur de suivre son parcours intellectuel et humain, et ainsi d’approfondir sa connaissance de l’oeuvre du grand romancier turc.

02/2011

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Sociologie

Révolution numérique, révolution culturelle ?

Après l'ère des prophéties sur le basculement de l'humanité dans une condition numérique qui serait sa nouvelle essence, voici venu le temps des premiers bilans. Sommes-nous aujourd'hui les témoins et les acteurs d'une troisième révolution industrielle - après une première fondée sur l'essor de la machine à vapeur et du chemin de fer, puis une deuxième symbolisée par l'exploitation de l'électricité et du pétrole ? Force est de constater qu'on assiste à chaque fois à l'apparition de grands réseaux (chemin de fer, électricité, Internet) et de grandes figures d'innovateurs (James Watt et sa machine à vapeur, Thomas Edison et son empire industriel, Bill Gates et son entreprise Microsoft) et en outre de l'émergence d'un imaginaire qui voudrait promouvoir la naissance d'une nouvelle humanité. A partir du domaine de la culture (cinéma, photographie, livre, musique, arts, presse, radio, télévision...), Rémy Riffel prend l'exacte mesure de cette révolution dans les rapports à nous même et aux autres, dans l'accès au savoir ou aux connaissances, dans le rapport à l'information et à l'argumentation : est-ce une rupture, non seulement technologique, mais anthropologique et culturelle de nos sociétés, ou bien à une nouvelle transformation de nos usages des moyens de communication comme l'humanité en a connu à plusieurs reprises au cours de son histoire ? Simple changement d'échelle ou véritable changement de nature, dans un univers où s'affrontent des valeurs d'émancipation et d'ouverture d'un côté et des stratégies de contrôle et de domination de l'autre ?

10/2014

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Littérature française

Les Terres blanches

L'été 1936, les premiers congés payés... Thomas, 23 ans, revient en vacances sur ce plateau couvert de landes et de bruyères où ses parents l'avaient envoyé, à l'âge de neuf ans, faire une cure de bon air et reprendre des forces dans une famille de paysans. Très ému, le jeune homme sait qu'il va retrouver la fille de ces derniers, sa cadette de quelques années, pour laquelle il avait éprouvé son premier amour d'enfant. Rien n'a changé. Ni le pays, toujours aussi sauvage et beau, avec ses sources, ses tourbières et ses pierres levées, ni la blonde et tendre Rosalie, devenue une séduisante jeune femme. Et l'amour ne demande qu'à reprendre vie. Seulement voilà, il y a aussi Agnès, une sauvageonne brune de leur âge, qui rêve mariage à n'importe quel prix pour fuir le pays. La venue du jeune Parisien ne serait-elle pas pour elle un signe de la providence ? Dès lors, elle est prête à tout pour ensorceler le garçon et le ravir à sa rivale. Mais les esprits de la lande et des Terres blanches veillent. Entre désir violent et amour sincère, eux seuls, l'heure venue, pourront séparer le bon grain de l'ivraie. Après Les Remous de la Dordogne, Le Val des perce-neige et La Neige des agneaux, Marie-Pierre Vincent nous offre ici une poignante histoire d'amour avec, à la clé, comme dans ses précédents romans, des paysages splendides à perte de vue.

01/2009

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Littérature étrangère

Expo 58

Londres, 1958. Thomas Foley dispose d'une certaine ancienneté au ministère de l'Information quand on vient lui proposer de participer à un événement historique, l'Exposition universelle, qui doit se tenir cette année-là à Bruxelles. Il devra y superviser la construction du Pavillon britannique et veiller à la bonne tenue d'un pub, Le Britannia, censé incarner la culture de son pays. Le jeune Foley, alors qu'il vient de devenir père, est séduit par cette proposition exotique, et Sylvia, son épouse, ne voit pas son départ d'un très bon oeil. Elle fera toutefois bonne figure, et la correspondance qu'ils échangeront viendra entrecouper le récit des nombreuses péripéties qui attendent notre héros au pays du roi Baudouin, où il est très vite rejoint par de savoureux personnages : Chersky, un journaliste russe qui pose des questions à la manière du KGB, Tony, le scientifique anglais responsable d'une machine, la Zeta, qui pourrait faire avancer la technologie du nucléaire, Anneke, enfin, l'hôtesse belge qui va devenir sa garde rapprochée. Coe embarque le lecteur dans une histoire pleine de rebondissements, sans que jamais la tension ne retombe ou que le ridicule ne l'emporte. Sous la forme d'une parodie de roman d'espionnage, il médite sur le sens de nos existences et dresse le portrait d'un monde disparu, l'Angleterre des années 1950, une société tiraillée entre une certaine attirance pour la liberté que semble offrir la modernité et un attachement viscéral aux convenances et aux traditions en place.

02/2014

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Histoire internationale

Penser et gouverner le Nouveau Monde au XVIIe siècle. L'empire de papier de Juan Diez de la Calle, commis du Conseil des Indes

Le soleil ne se couche jamais sur l'empire espagnol, d'après la formule de Tommaso Campanella. Au XVIIe siècle, depuis Madrid, le monarque et ses ministres gouvernent les territoires qui vont des Philippines aux Caraïbes en passant par le Mexique et le Pérou. Pour braver les distances, l'autorité royale s'appuie sur des monceaux de papiers qui circulent d'une rive à l'autre de l'Atlantique. C'est en partant d'un personnage méconnu, Juan Díez de la Calle, commis du secrétariat de la Nouvelle Espagne du Conseil des Indes de 1624 à 1662, que Guillaume Gaudin contribue à expliquer le fonctionnement de cette mécanique impériale. "Au bout du compte : une biographie toute simple d'un Madrilène pris dans les filets de l'Empire ? Une biographie administrative, politique, intellectuelle à un moment crucial ? Tout cela, sans doute, mais beaucoup plus. Un instantané de la gestion au quotidien des papiers (manejo de papeles) d'un organisme unique dans l'histoire, celui de la Monarchie catholique dans son extension américaine et asiatique. Et cela dans l'instant où tout chavire : en Europe sa puissance entre en crise, en Amérique l'autonomie gagne, au Portugal et dans ses possessions on rompt les amarres. Assis sur ce volcan, imperturbable, Juan Díez de la Calle continue à établir ses listes, à gérer jour après jour les affaires planétaires de son Roi et sa Religion. Cette image galvaudée n'est pas de Guillaume Gaudin : car j'ai oublié de le dire, le livre est impeccablement écrit." Thomas Calvo

02/2013

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Religion

La circoncision aujourd'hui

La circoncision est un thème débattu depuis au moins Philon d'Alexandrie (20 av. J.-C.). Pour nous, il a resurgi publiquement en 2012 suite à la décision de Thomas Berken, président du Tribunal de grande instance de Cologne, assimilant la circoncision à une blessure passible de condamnation. Elle rebondit en octobre 2013 avec la résolution 1952 du Conseil de l'Europe concernant le " droit de l'enfant à l'intégrité physique " face à la proposition de résolution de décembre 2013 sur " la liberté de religions et les pratiques religieuses ". Le débat risque d'autant moins de fléchir qu'il est régulièrement alimenté par des groupes de pression et des mouvements militants qui, à l'aide d'arguments plus ou moins " scientifiques ", ont fait de l'abolition de la circoncision leur cheval de bataille. Ces mouvements anti-circoncision venus des Etats-Unis - un pays où, quelle que soit la guerre des chiffres, le taux de circoncision reste encore très élevé - sont maintenant présents en Europe. Ils se désignent eux-mêmes d'" intactivistes " et préfèrent parler de circumutilation. Notre livre est de niveau scientifique mais rédigé dans une langue claire en rendant la lecture aisée, il est aussi très pédagogique pour celui qui veut avoir une bonne compréhension de la position des religions et de celle des Etats et des laïcs. Pour le spécialiste, juriste ou religieux, les notes sont discrètement rejetées en fin de chapitre. Ce livre est à la fois de lecture aisée (public large) mais très solide scientifiquement, au coeur d'un débat actuel.

10/2014

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Droit

Droits de l'homme et droits de la femme. Regard historique, philosophique et politique ou évidence d'une secondarité, Edition revue et corrigée

L'ouvrage, à l'intersection de l'approche historique, philosophique, politique, voire religieuse, de la question des droits de l'homme, cherche à faire ressortir la sacralité de la citoyenneté en se référant à l'Enfer et à la perte de toute humanité des "sans-Etat" suite aux guerres d'Adolphe Hitler en Europe. L'abolition des distinctions traditionnelles entre Juifs, barbares et Grecs par le christianisme et le "dominium" de saint Thomas d'Aquin, qui vient d'Aristote, constituent une avancée considérable. La gravité de la législation biblique, Sodome et Gomorrhe, contre la xénophobie et le mépris des pauvres semble en avance sur notre temps. L'examen historique de la misogynie révèle son universalité et sa contribution à l'essor des civilisations humaines. Les droits de la femme, au regard de la théorie stoïcienne de l'égalité des fautes et des vertus chez Sénèque, dégage une égalité naturelle homme/femme ainsi qu'une égalité factice homme/femme faisant perdre à la gent féminine sa féminité. Les droits de l'homme émanaient des devoirs et droits des citoyens, de la foi religieuse et de la conviction philosophique des gens. Aussi l'ouvrage aborde-t-il à juste titre la question de l'humanisme qu'il convient de prôner de nos jours. La question parait également indissociable de celle du régime idéal pour un Etat de droit et l'analyse permet de situer à plusieurs niveaux l'évidence de la secondarité des droits de l'homme par rapport aux devoirs et droits du citoyen.

04/2017

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Littérature étrangère

Second adieu

Rome, fin des années soixante-dix : après avoir quitté Prague, où son père a disparu dans les prisons du régime communiste, Marie tente de refaire sa vie dans une communauté. Elle partage un grand appartement avec Thomas, écologiste avant l'heure, poète et homosexuel, et Anne, qui ne sait pas qui est le père de son enfant et qui finira par partir dans une secte au Brésil, et son lit avec Mels (qui s'est inventé ce prénom en honneur de Marx, Engels, Lénine et Staline), révolutionnaire exalté qui rêve d'envoyer tout le monde en camp de rééducation, y compris la mère de Marie. Marie entretient aussi une correspondance amoureuse avec Paul, un ami de son père resté à Prague, qui sous prétexte de lui adresser ses publications scientifiques essaie d'écrire son autobiographie. Plus tard, Jean, autre Tchèque en exil et compagnon de Marie, tâchera de raconter la vie de la femme qu'il aime : " J'ai ici quelques biographies de Marie, la biographie de notre fils et la mienne propre, plus un nombre certain, à savoir changeant, d'alter ego. Rien que des histoires intéressantes. " Sous forme d'un récit éclaté où plusieurs narrateurs prennent tour à tour la parole, Second adieu est un roman sur une génération désemparée, sur la désillusion des utopies et sur l'exil. Mais Richter sonde surtout très profondément la tragédie de l'enfermement et décrit avec force la privation de liberté en Europe centrale avant la chute du Mur.

10/1999

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Régionalisme

Tu sais que tu es caladois quand... Villefranche-en-Beaujolais croquée par ses habitants

Amoureux depuis toujours de sa ville, Benoit Froment créa en janvier 2019 sur un grand réseau social numérique un groupe intitulé "Tu sais que tu es Caladois quand... " - petite amorce simple ne demandant qu'à être complétée par chacun de ses membres futurs. Et l'idée plut, plut beaucoup ; elle fut l'épicentre même d'une incroyable vague qui déferla sur la Toile. Plus de mille contributeurs actifs s'inscrivirent en quelques jours à peine à ce nouveau groupe et des dizaines de milliers de contributions s'arrimèrent ensuite autour de cette lumineuse initiative pour faire vivre une communauté caladoise joyeuse et passionnée. Ces superbes anecdotes, traditions, photos, petites et grandes histoires disant la Calade, chantées en choeur par ses propres habitants et offertes en partage, ne pouvaient rester que virtuelles. C'est ainsi que naquit l'idée de créer un ouvrage de référence en hommage à cette ville et que se constitua l'association "La Plume caladoise" regroupant une trentaine de volontaires passionnés qui travaillèrent à ce projet autour de Benoit Froment. L'histoire de Villefranche-sur-Saône, sa singularité, son ouverture, ses richesses, ses lieux incontournables, son avenir, méritaient bien que ce livre par les Caladois et pour les Caladois existe. Ouvre ce livre, ça vaut le détour, tu verras... Bientôt nous diras-tu peut-être à ton tour : Tu sais que tu es Caladois quand... Ce livre est préfacé par Thomas Ravier, maire de la ville. L'intégralité des droits d'auteurs de ce livre seront reversés à une association caritative oeuvrant pour le rayonnement du territoire.

12/2019

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Exégèse

Job 19. Révolte, espérance ?

Issu des dix-huitièmes "Journées bibliques", ce volume revient sur un des chapitres les plus fascinants de la Bible, le chapitre 19 du livre de Job. Le livre de Job est l'un des plus fascinants de la Bible et son chapitre 19 est certainement l'un des textes les plus étonnants : d'un côté, les paroles de révolte de Job accusent Dieu d'injustice, de l'autre côté, on a l'affirmation exaltée d'une foi en un Rédempteur toujours vivant. L'exégèse traditionnelle a tenté d'atténuer la violence des propos et mis en valeur la foi de Job. Mais la complexité du livre n'a pas échappé aux commentateurs juifs et chrétiens. Après Jean Chrysostome, l'exégèse chrétienne occidentale est dominée par les Moralia in Iob de Grégoire le Grand, qui accentuent l'approche morale. Au XIIIe siècle, après la traduction latine de Maïmonide, l'approche est plus volontiers théologique, avec notamment le commentaire de Thomas d'Aquin et la mise en relief du problème de la Providence. Les exégètes protestants (Johannes Fischer, Jean Calvin) exploitent le chapitre dans une perspective morale, tandis que les catholiques (Cajetan, Balthasar Cordier) développent les thèmes théologiques et l'approche christologique. Les exégètes juifs optent pour une approche philologique (Rashi, Abraham Ibn Ezra, les Qimhi) ou théologique (Gersonide, Isaac Arama). Ce volume est issu de la dix-huitième des " Journées bibliques " organisées par le Laboratoire d'Etudes des Monothéismes/Institut d'études augustiniennes, UMR 8584 (CNRS-EPHE Sciences religieuses- PSL-Sorbonne Université) et l'UR 4378, Faculté de théologie protestante (Université de Strasbourg).

02/2022

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Islam et christianisme

Luther et Mahomet. Le protestantisme d'Europe occidentale devant l'islam - XVIe-XVIIIe siècle

Dès ses débuts, le protestantisme a rencontré l'islam. C'est l'histoire inédite de cette rencontre aujourd'hui vieille de cinq siècles que raconte en théologien et en historien l'une des jeunes voix les plus remarquables de la Réforme. Automne 1611 : de passage en France, un jeune étudiant protestant hollandais affine sa connaissance de l'arabe avec un musulman d'origine castillane rencontré en région parisienne. Thomas Erpenius, qui sera le premier professeur d'arabe de l'université de Leyde, découvre ainsi que la religion musulmane est d'une richesse insoupçonnée et que les théories médiévales au sujet de celle-ci ne sont pour la plupart que des légendes. A la fin des Lumières, le philosophe luthérien Gotthold Ephraïm Lessing fera quant à lui de l'islam un modèle de la religion naturelle de l'humanité, tandis que le pasteur et philosophe Johann Gottfried Herder chantera les beautés de la poésie islamique. Dès ses origines, la tradition protestante a été traversée par un intérêt récurrent pour l'islam, son prophète et son livre saint. De Luther à Herder et de Michel Servet à Pierre Bayle, Pierre-Olivier Léchot retrace l'histoire de cette passion protestante pour l'islam, qu'elle ait été faite d'angoisse et de répulsion ou de fascination et d'admiration. Un récit passionnant qui place au coeur de ce rapport protestant à l'islam l'étude du Coran et montre combien celle-ci fut déterminante dans la construction de l'identité protestante, y compris lorsqu'il en allait de l'interprétation du texte biblique lui-même.

02/2021

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Critique littéraire

Les Mal Nommés. Duras, Leiris, Calet, Bove, Perec, Gary et quelques autres

On connaît moins : Poquelin, Arouet, Beyle, Labrunie, Dudevant, Kostrowitsky, Léger, Destouches, Grindel, Bobovnikoff, de Crayencour, Poirier, Donnadieu, Kacew, Joyaux, Thomas, etc. On se souvient mieux de : Molière, Voltaire, Stendhal, Nerval, Sand, Apollinaire, Saint-John Perse, Céline, Eluard, Bove, Yourcenar, Gracq, Duras, Gary, Sollers, Houellebecq, etc. Pour accompagner la rentrée littéraire Claude Burgelin ne boude pas son plaisir en nous livrant plusieurs hypothèses surprenantes : il décrypte la relation entre le nom propre de l’écrivain et l’oeuvre qu’il a engendrée. Il fait le constat suivant : certains auteurs se sentent « mal nommés ». Une façon classique de ruser avec ce malaise est de gommer ou d’embellir son nom par la grâce ou le coup de force d’un pseudonyme. Parfois en profitant de ce pied de nez à l’état civil pour tenter un lifting ou un changement de prénom. Parfois en jonglant avec les pseudonymes et les identités narratives façon Gary-Sinibaldi-Ajar, etc. Le pseudonyme crée des jeux de dédoublement infiniment interprétables : le faux nom introduit entre soi et ce double, entre fiction de soi et vérité de soi, mille postures possibles de masquage ou de démasquage. L’invention d’un pseudonyme devient ainsi l’instant premier de la création littéraire, quand l’auteur de fiction commence par transformer son nom en une fiction. Premier acte d’une création de soi-même comme auteur (et de la liquidation du nom de l’auteur de ses jours ?). Et façon de se donner un atout pour réussir son entrée sur la scène littéraire ?

10/2012

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Yoga

Le Yoga Sutra

Le Yoga Sutra est le grand texte sur le yoga, le texte qui fait autorité dans ce domaine et dont l'auteur, Maharishi Patanjali, fut l'un des sages révérés de l'Inde ancienne. Yoga signifie "union" , et le Yoga Sutra décrit l'expérience de conscience qu'est cette union : c'est "l'apaisement complet de l'activité de l'esprit " lorsque celui-ci atteint le niveau de conscience pure, c'est-à-dire la forme la plus simple, mais aussi la plus fondamentale de la conscience humaine. En 195 courts sutras - aphorismes -, ce texte éclaire l'enseignement du yoga et de la méditation, et permet une compréhension profonde non seulement de la transcendance, mais également des caractéristiques de la vie de ceux et celles qui connaissent l'état de yoga. Il décrit l'état de yoga - l'expérience de la conscience pure -, ce qui l'altère et ce qui le favorise, et comprend 4 chapitres qui traitent de : la transcendance, la pratique, les pouvoirs spéciaux (siddhis) et l'illumination. On découvre là ce que sont les siddhis (littéralement "les perfections"), ces capacités spécifiques et magnifiques qui se développent avec les états de conscience supérieurs, et l'évolution séquentielle de ce développement jusqu'à l'état d'illumination. Cette nouvelle traduction, que l'on doit au professeur de sanscrit Thomas Egenes et qui est aujourd'hui considérée comme la traduction de référence par maints experts en science védique, a été inspirée par la Science Védique Maharishi qui offre une science complète de la conscience.

02/2022

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Indépendants

"autre chose"

En 2022 Atrabile a fêté ses vingt-cinq ans d'existence, ce que nous avons célébré à travers différents événements tout au long de l'année ; néanmoins il nous semblait qu'il manquait quelque chose, quelque chose comme un gros gâteau d'anniversaire ou un beau feu d'artifice - voilà pourquoi déboule en octobre un ouvrage collectif intitulé "autre chose" . Parce qu'en 25 années d'activité, nous avons publié de la bande dessinée en long et en large, que nous avons à quelques occasions tenté de repousser un peu les limites du médium, mais qu'il nous arrive aussi parfois d'avoir envie "d'autre chose" . C'est pourquoi ce grand volume tentera de mélanger pêle-mêle bande dessinée, illustration, expérimentation, dans une avalanche de style, de genre, de technique, d'envie, un assemblage qui se voudra aussi hétéroclite que généreux, et qui regroupera pas moins de quarante-cinq artistes d'un peu partout dans le monde. Youpla boum. Avec les participations de : Adèle Maury, Amanda Baeza, Amandine Meyer, Awen Rivière, Barbara Meuli, Jean-Michel Bertoyas, Camille Potte, Chien-Fan Liu, Emilie Gleason, Fred Fivaz, Geoffroy Monde, Giacomo Nanni, Guillaume Fuchs, Helge Reumann, Juliette Mancini, Jung-Hyoun Lee, Laurie Agusti, Léa Murawiec, Lika Nüssli, Lisa Blumen, Louise Collet, Lucas Burtin , Marijpol, Martina Sarritzu, Mathilde Van Gheluwe, Melchior Best, Mia Oberländer, Michael DeForge, Noémie Chust, Rachel Deville, Samplerman, Simon Beuret, Valentine Gallardo, Violaine Leroy, Yannis La Macchia, Alex Baladi, Frederik Peeters, Ibn Al Rabin, Isabelle Pralong, Joseph Callioni, Nicolas Presl, Peggy Adam, Pierre Wazem, Thomas Gosselin, Tom Tirabosco.

10/2023

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Histoire internationale

Les disparus de Damas. Deux histoires de meurtre rituel

Le 21 février 1840, le père Thomas, religieux d'origine sarde résidant depuis de nombreuses années à Damas, ainsi que son serviteur disparaissent. Aussitôt les Chrétiens de la ville accusent les Juifs d'avoir " immolé " le religieux afin de recueillir son sang. Ce drame se produit moins de quatre mois après l'arrivée du premier consul de France en Syrie, le comte Ulysse de Ratti-Menton. Or un traité franco-turc de 1740 reconnaît aux diplomates français un droit de protection sur les catholiques de l'Empire ottoman. Le nouvel arrivé en profite pour mener l'enquête concernant ces disparitions. Sa conviction, dès les premières heures, est établie : les coupables sont les membres d'une famille juive de notables. Ave la police du Pacha, il va s'attacher à le démontrer. Le consul, que les méthodes d'interrogatoire orientales ne rebutent pas, bouclera son instruction en quelques semaines. Ses conclusions devront forcément déboucher sur des exécutions. Les communautés juives de France et d'Angleterre -alors que leurs pays sont au bord du conflit- décideront d'envoyer deux hommes pour sauver de prétendus coupables dont l'innocence paraît évidente. Henri Heine, en poste à Paris pour La Gazette d'Augsbourg, consacrera plusieurs articles à l'Affaire de Famas. Dès le 7 mai 1840, révolté par ce qu'il a pu apprendre, il écrit : " ... tandis que nous rions et oublions... le bourreau exerce la torture et, martyrisé sur le chevalet de la question, le Juif de Damas avoue... ". pour bien des historiens, cette affaire marquera une date importante.

05/2003

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Mondes fantastiques

De lune et de sang Tome 1

Lorsque la lumière de la lune l'effleure, le monde de Catrin se métamorphose... Au coeur de la ville de Collis s'élève un immense Sanctum, en construction depuis des années. Et sur la plus haute de ses flèches se dresse la silhouette de Catrin, jeune orpheline qui inspecte travaux et échafaudages pour le compte du maître architecte, Thomas. Un soir de pleine lune, en mission pour celui qu'elle considère comme son père adoptif, elle fait une chute vertigineuse et se blesse... Pire encore, l'espace d'un instant, elle a la vision sanglante d'un meurtre et entend les appels au secours d'une femme. Lorsque le brillant et énigmatique Simon de Mesanos est chargé d'élucider le mystère, Catrin se retrouve entraînée dans une dangereuse spirale, où le tueur ne cesse de frapper, encore et encore. Grâce aux instincts d'une précision effrayante du jeune homme, expert en matière de folie criminelle, le duo tente de remonter la piste du prédateur... Tout ce temps, la jeune fille doit aussi protéger son propre secret - elle découvre peu à peu que la lune lui accorde des pouvoirs surnaturels qui pourraient bien faire d'elle une paria... mais pourraient surtout être la clef de tout. Monstre en cavale, traque haletante sur fond de magie interdite, quête des origines... Catrin et Simon parviendront-ils à mettre un terme à ce macabre engrenage ? Après La Couleur du mensonge, Erin Beaty a concocté un monde imaginaire sensuel et envoûtant mâtiné de thriller psychologique qui vous fera frissonner à chaque nouvelle goutte de sang versé.

01/2023

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Cancer

Cancer terminal. Comment j'ai guéri de l'impossible ?

Cet ouvrage n'aurait jamais dû voir le jour. D'après la médecine, son auteur était en effet condamné à mourir d'un cancer de stade 4 avec métastases, pour lequel aucun traitement n'était possible. Le choc passé, Guy Tenenbaum a refusé ce destin et a mobilisé toute son énergie à chercher des informations pour essayer de se sauver. Bilingue et vivant aux USA, il a lu les travaux de prix Nobel, épluché plusieurs dizaines d'études, allant de l'alimentation au jeûne en passant par les compléments alimentaires naturels. Jour et nuit, il a recoupé, synthétisé et surtout expérimenté sur lui-même ce qu'il découvrait, appuyé régulièrement par les grands noms de la recherche, comme le docteur Eric Berg ou le professeur Thomas Seyfried. En France, il fut patiemment conseillé par le professeur Maurice Israël, ex-directeur de recherches au CNRS. Guy est désormais guéri. Cela a été officiellement reconnu par les autorités sanitaires américaines. Il consacre aujourd'hui tout son temps de manière bénévole à échanger avec les spécialistes qui le questionnent sur son protocole et à partager avec le grand public. Ce livre recueille l'ensemble de son histoire et de ses recherches, appuyées par toutes les études auxquelles il a eu accès. Son but ? Ne pas prétendre avoir trouvé le graal, simplement encourager les malades et les médecins à s'intéresser aux recherches qui lui ont sauvé la vie. Pour que la fatalité laisse place à l'espoir et à l'action.

08/2021

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Récits de voyage

Dialogues. Europe, Amérique, Afrique, Israël

Au coeur des années 1950, Roger Bodart raconte les hommes et les peuples, dans un discours précurseur d'une incroyable modernité, sur ce ton abrupt et sauvage qui lui était propre. Dans l'essai Mes Amériques (1956), l'auteur relate sa rencontre avec un vagabond sur un pont dans une grande ville, ou celle avec le physicien Robert Oppenheimer ("père de la bombe atomique") lorsqu'ils évoquent les relations entre science et poésie. Dans les Dialogues africains (1952), on lit son échange avec l'écrivain congolais Paul Lomami Tshibamba, ou avec le chanteur Monongo, sa découverte de l'art pictural (Pilipili Mulongoy notamment), et son intérêt profond pour la spiritualité animiste (comme seule possible relation respectueuse au monde ? ). Dans Dialogues européens (1950), Bodart anticipe "l'oubli de la culture" dans la construction européenne ! Selon lui, il existe deux Europe : celle qu'on "veut faire", du monde économico-politique, et celle qui "se fait depuis des siècles sans le savoir, sans le vouloir", alors que Shakespeare lit Montaigne, que Thomas Mann et Proust évoquent le temps qui passe, que Tchekov et Sartre racontent de sombres histoires... Pierre Mertens rappelle dans Le Soir du 16 décembre 1992, la générosité et l'ouverture d'esprit qui animaient Roger Bodart : "il voyageait de façon singulière à travers les pays et les oeuvres (...) Il est de ceux qui ont su rendre sa légitimité au mot éclectisme. Nous manquons aujourd'hui d'hommes de cette nature". Ces trois rééditions sont une véritable aubaine pour ceux qui désirent rendre notre monde d'aujourd'hui plus lisible et meilleur.

08/2021

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Littérature francophone

Les folles annees v 04 eugenie et l'enfant retrouve

1928-1929. Le Québec connaît une prospérité sans précédent que l'on croit sans fin. La modernité paraît s'imposer, tous les appareils électriques promettent une existence si facile. Et pourtant… Le destin des héritiers Picard connaît quelques bouleversements. Édouard constate qu'une épouse ne peut subir tous les affronts sans réagir et il doit faire l'apprentissage de la vie en solitaire. Si Thalie a pu asseoir sa carrière, du côté de ses amours, les choses ne sont ni simples ni vraiment satisfaisantes. Mathieu réussit à donner une nouvelle tournure à ses affaires mais, ce faisant, il se place dans une position de grande vulnérabilité. Eugénie, elle, fait face au chaos et dresse un bilan sans complaisance de son existence. On s'en souviendra, les festivités du tricentenaire de Québec, en 1908, lui avaient laissé un présent encombrant : un enfant né hors des liens sacrés du mariage. Thomas avait alors manigancé très habilement pour amener l'un de ses employés à adopter le petit garçon si mal venu dans la vie. C'est ainsi que, pendant des années, Fulgence Létourneau a donné à l'enfant illégitime le meilleur de lui-même et l'a traité comme un fils. Au tournant de la vingtaine, cet enfant, Jacques, est bien déterminé à connaître ses origines. Pour cela, il entend déployer toutes ses ruses. Sa rencontre avec sa mère survient toutefois bien tard, au moment ou celle-ci flirte avec la mort. Quel espace reste-t-il, dans ces circonstances dramatiques, pour des retrouvailles entre la mère et le fils ?

10/2021

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Musées français

Les Mondes d'Orsay

La discipline historique est présente au musée d'Orsay depuis sa préfiguration : musée d'art, Orsay est aussi un musée qui donne à voir dans la diversité de ses collections une époque de révolutions, politiques, économiques, sociales, médiatiques, artistiques. C'est dans la continuité de ce lien originel entre histoire et histoire de l'art et pour rendre compte de cette période fondamentale aujourd'hui, que cet ouvrage, constitué de quatre-vingts notices, classées par ordre chronologique (du XIXe siècle au début du XXe), propose de réinsérer les collections du musée dans un contexte mondial. L'auteur propose un commentaire d'oeuvre célèbre ou méconnue (peinture, mobilier, sculpture, photographie...), suivant la méthode de l'histoire mondiale. Apparaîtront ainsi les grands mouvements qui traversent un monde bien plus connecté qu'on ne le croyait - hier et aujourd'hui. Une rubrique "Pour aller plus loin' associée à chaque notice rassemble des ouvrages de référence. Quelques exemples : Jean-Léon Gérôme, Jeunes Grecs faisant battre des coqs, 1846 ; Thibault, La Barricade de la rue Saint-Maur, 1848 ; Paul Gauguin, Palette de l'artiste, 1848-1903 ; Thomas Abiel Prior, La Reine Victoria inaugurant l'Exposition universelle, 1851-1886 ; Maxime Du Camp, Egypte moyenne. Le Sphinx vu de face, 1852 ; Lars Kinsarvik, Fauteuil, 1900 ; Cunio Amiet, Paysage de neige, 1904 ; Anonyme, Quatre hommes condamnés à la cangue, Pékin, 1905 ; Alfred Stieglitz, The Steerage, 1911 ; Anne Brigman, Dawn, 1912 ; Adolphe de Meyer, Nijinsky et une danseuse, 1914 ; Louise Abbema, Portrait de Sarah Bernhardt, 1921 ; François Pompon, Ours blanc, 1923-1933...

10/2021

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Ouvrages généraux

La dernière sonate (de l'extrême à l'humain)

Faut-il en toute chose aller aux extrêmes ? Et faut-il avoir atteint une sorte de climax pour être à la hauteur de ce qu'exigent la création artistique, la politique et la pensée ? Les expériences si dangereuses de ce genre, telles qu'elles furent pratiquées au XX° siècle, ne résultent-elles pas d'un Pacte frauduleux contracté avec le diable, et l'une d'elle n'a-t-elle pas fait le malheur d'Adrian Leverkühn, le compositeur pas si imaginaire que cela du Docteur Faustus de Thomas Mann ? C'est à partir de ce roman et du destin de son personnage principal, que l'on se propose, dans la continuité de ce qui s'est ouvert précédemment sous le nom le Chantier Faustus, d'évaluer le degré de crise de la culture et de la civilisation, d'examiner dans ce contexte les conditions de la création artistique et de redéfinir la nature de la pensée en prenant à contrepied le Pacte et ses forçages par le rappel des contraintes de sa finitude. La figure imposante de Beethoven sert ici de guide, depuis la IX° Symphonie qui s'achève, on ne le sait pas assez, sur l'ambiguïté d'un cri déchirant de joie mais aussi d'ivresse et d'inarticulation, en réalité de défaite historique, jusqu'à la dernière Sonate pour piano, opus 111, qui embrasse cette fois-ci, avec sobriété et amour, l'humanité de l'homme. C'est alors, pour les temps à venir, "l'humain" qu'elle cherche à tutoyer, à nous faire comprendre et entendre.

10/2021

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Théâtre

René Gonzalez. Le théâtre pour la vie

Comédien de formation, René Gonzalez a dirigé à Paris le Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, la Maison de la culture de Bobigny (MC93) et fait l'ouverture de l'Opéra Bastille (1989) avant de diriger le Théâtre Vidy-Lausanne de 1990 jusqu'à sa disparition en avril 2012. Il a pendant plus de vingt ans ouvert les portes de la Suisse à des artistes reconnus et donné sa chance aux voix nouvelles. Ainsi a-t-il fait du grand théâtre suisse le rendez-vous des plus grands créateurs du spectacle vivant - s'y sont succédé des metteurs en scène tels que Peter Brook, Thomas Ostermeier, Bob Wilson, Jacques Lassalle, Gérard Desarthe ou encore Krystian Lupa. Dans ce livre, ses amis sont venus raconter un moment de leur vie en compagnie de cette personnalité hors du commun. Le volume propose un entretien inédit avec René Gonzalez, les témoignages de 66 personnalités - comédiens, metteurs en scène, écrivains, cinéastes, musicien, philosophe français et suisses qui disent les utopies et les engagements d'un homme qui avait fait du théâtre sa vie (parmi lesquels Zabou Breitman, Gérard Desarthe, Françoise Courvoisier, James Thierrée, Muriel Mayette-Holtz, Michel Orier, Yeung Faï, Patricia Plattner, Roger Jendly, Joël Jouanneau, Valère Novarina, Giovanna Marini) ; on y trouve également des extraits d'une correspondance autographe avec Michel Piccoli ou encore une lettre autographe de Jean-Luc Godard. Un bel hommage, deux ans après sa disparition, à celui qui a su faire du " théâtre au bord de l'eau " une des scènes-phares en Europe.

04/2014

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Sciences politiques

L'Etat islamique. Anatomie du nouveau Califat

L'état du monde musulman depuis dix ans semble inquiétant à bien des égards : radicalisation, chaos politique, terrorisme, massacres des minorités. De Tripoli à Bagdad, en passant par Le Caire et Damas, un vaste continuum de déstabilisation islamique s'est déployé en quelques années, après les enthousiasmes du « Printemps arabe ». Entre la Syrie et l'Irak s'est constitué depuis l'été 2014 l'État islamique, une entité violente dont la définition et l'avenir échappent encore à toutes les hypothèses. Mais cet État spontané n'est pas né du hasard, et un retour sur l'histoire du Moyen Orient permet de découvrir les racines et les objectifs de ce mouvement djihadiste. Il répond à une aspiration très ancienne de l'islam sunnite, celle de la renaissance du califat, qui puise à des références médiévales revendiquées par les combattants. Même leurs violences obéissent à un programme d'action où la Kalachnikov a remplacé le sabre. Doté de soutiens financiers solides, recrutants ses soldats jusqu'en Europe et dans le centre de l'Inde, l'État islamique maîtrise parfaitement les tactiques militaires et la communication de guerre. Son émergence est en train de recomposer la carte du Moyen Orient et bouleverse les équilibres géopolitiques jusqu'au cur de l'Afrique. Auteurs : Olivier Hanne, agrégé, docteur en histoire, chercheur-associé à l'Université d'Aix-Marseille. Islamologue, spécialiste de la naissance de l'Islam. Thomas Flichy de La Neuville, agrégé, docteur en droit, professeur à l'École militaire Saint-Cyr. Spécialiste du monde iranien.

12/2014