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Chris Gooch

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Romans historiques

L'Aphrodite profanée. Une enquête de Kaeso le prétorien

              Une enquête de Kaeso le prétorienA Rome, des enlèvements d’enfants créent un vent de panique au sein de la noblesse. Kaeso fait tout son possible pour mettre la main sur les rançonneurs mais ceux-ci prennent un malin plaisir à leur filer entre les doigts avec la rançon. Comme l’enfant est toujours rendu sain et sauf à sa famille, l’affaire prend rapidement des allures de farce. Macro, préfet du Prétoire, las de voir la prestigieuse cohorte palatine être la risée de la ville, retire l’affaire à Kaeso, humilié et fou de rage. Le soir même, le jeune soldat est affecté à la protection de la famille impériale à l’occasion d’un banquet organisé par Claude, l’oncle de Caligula. Le brave homme souhaite y présenter sa dernière acquisition : une statuette de Praxitèle achetée à prix d’or. Au cours du banquet, et malgré le vacarme d’un terrible orage, les convives entendent les cris affolés d’un esclave. La sculpture s’est envolée et trois corps gisent dans la pièce où elle se trouvait : le vieux secrétaire de Claude, un couteau ensanglanté à la main, et deux inconnus. Tous trois morts poignardés mais comment le vieil esclave a-t-il fait pour tuer deux hommes vigoureux dans la fleur de l’âge ? Et, si c’est bien lui qui a éliminé les deux voleurs… qui l’a assassiné, lui ? Kaeso, aidé de sa frivole cousine Concordia, devra affronter une ennemie redoutable, la courtisane Pyralis qui semble intouchable…

03/2011

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Photographes

Siempre que

"Siempre que estemos vivos nos veremos" "Tant que nous serons en vie nous nous verrons" C'est la dernière phrase que m'a dite Yair. Nous étions sur l'azotea (toit) du bloc 11, la brume enveloppait Caracas, la rumeur folle de la ville ressemblait à un chant funèbre. C'était une balle dans mon coeur. La conscience de sa propre fin avait quelque chose de terrible et sublime à la fois. Tout était dit. L'urgence de la vie, la fascination pour la mort, l'effondrement du pays. L'extrême violence et l'absurdité de la situation donnait l'impression que la vie n'était qu'un jeu. Je me rappelais deux jours plus tôt la gallina (arène pour combats de coqs). L'odeur du sang mélangée au rhum et la sueur, les cris de rage, l'excitation de chaque homme. Une transe impalpable enivrais l'arène. Comme si nous étions tous fous. Comme si le sang, la mort et le pouvoir rendaient plus vivants. L'énergie chaotique de la ville raisonnait dans chaque combat telle une danse qui se déploie, qui reste et pleure impuissante. Un mois plus tard, Yair fut abattu. Il avait 27 ans. Mes errances en Amérique Latine furent traversées par d'autres rencontres saisissantes. Comme ces coqs de combats, je voyais des êtres danser et s'accrocher au désordre. J'y retrouvais à chaque fois cette même sensua- lité insolente, comme une furieuse provocation, comme un cri d'adolescent amusé par le danger, condamné et libre.

07/2022

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Littérature française

Parc fermé

Orangina ou diabolo-grenadine ? Pastis ou Ricard ? Tennis ou piscine ? Gitanes maïs ou Belga filtre ? Se raser ou pas ? Etre fidèle ou pas ? On est en vacances, finalement peu importe. Avec Parc fermé, l'auteur nous livre, entre été 1977 et hiver 2020, entre Côte d'Azur et banlieue industrielle liégeoise, entre bleu ciel et gris foncé, un condensé de nostalgie où se mêlent la perfection des seins de Magali, une naïade de dix-huit ans entr'aperçue dans une piscine au bleu trop bleu, et le visage d'une mère fantasmée qui aurait décidé, dans un monde dominé par les hommes, de faire entendre sa voix. De rendre visible l'invisibilité des femmes. "Après la sieste, elle se réveille dans un parc, le parc fermé d'un enfant. Elle essaye d'en sortir mais l'espace entre les barreaux est trop mince pour que son corps puisse s'y glisser. D'abord, elle prend ça comme un jeu, trouve amusant le défi d'en sortir, en fait plusieurs fois le tour, d'un côté puis de l'autre. Lorsqu'elle se rend compte qu'il n'y a pas d'issue possible, très vite ses rires se transforment en pleurs, puis en cris lorsqu'elle s'aperçoit qu'une presse se substitue au mobile coloré que son père avait accroché au plafond de sa chambre d'enfant pour tromper l'ennui et lentement, inexorablement, descend sur elle, aplatit son corps, le compacte avec indifférence, comme la carcasse d'une vieille voiture"

09/2021

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Littérature étrangère

Tout est silence

Au nord de l'Espagne, sur la côte galicienne, la contrebande est pratique courante chez les pêcheurs depuis le Moyen Age. Mais quand le petit village de Noitía se transforme en l'un des centres les plus importants du trafic mondial de drogue, on change brutalement d'échelle, de langage et de coutumes. Désormais l'argent, l'amour et la mort n'ont plus le même sens ni les mêmes dimensions. Manuel Rivas nous raconte ici ce bouleversement qui marque l'écart entre deux générations. Adolescents, Fins, Leda et Brinco comprennent que leur village est régi par la seule loi que fixe Monsieur Mariscal mais que les temps sont en train de changer. Alors que Leda et Brinco rejoignent son bord et deviennent de riches trafiquants, Fins, à l'opposé, entre dans la police judiciaire et n'aura de cesse de les traquer, comme s'il courait secrètement derrière son ombre la plus obscure et sur les traces de son bonheur perdu. Dès lors, leurs trois destins seront définitivement liés à l'évolution de la Galice dans ce monde global : en trente ans, ce qui n'était qu'une bande de contrebandiers se transformera en une mafia implacable, les vieilles barques deviendront des bateaux ultras rapides, le tabac de la cocaïne et la petite délinquance se rapprochera nettement du grand crime mondialisé. Les rires, les cris, les conversations s'arrêtent un jour sur cette pointe extrême de l'Europe, car, quand à parler on joue sa vie, tout est silence...

10/2014

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Littérature étrangère

La mer encore. Passages de la mémoire

L'aiguille de ma boussole intérieure indique l'Est. Mais d'où me vient cette excitation quand je vois une allée d'acacias, une bande de basses terres, une place comme un foulard, bordée de maisons à un étage. Quelque chose me crie: ici. Et aucun nom ne parvient à s'approcher de cette image. L'image est ancrée derrière toute expérience consciente. Elle provient d'un réservoir de la mémoire que je ne contrôle, ni ne connais vraiment. Et elle exerce un pouvoir sur moi. [...] Aux images provenant d4on ne sait où se joignent des sons et des odeurs. Du pentatonique (aux demi-tons tranchants), chanté, soufflé. Une odeur de fumée. D'épices, d'encens. Du thé fume dans les tasses. Le pays de l'autre mémoire est un territoire de thé. Entre ses clôtures et ses frontières, je suis touchée. Je suis ses appels comme s'ils étaient les cris de bergers fiables. Eastward ho ! Dans La mer encore, Ilma Rakusa raconte, tout en poésie, son enfance nomade entre Budapest, Ljubljana, Trieste et Zurich, où elle s'établit avec sa famille à l'âge de six ans. En soixante-neuf strophes, lima Rakusa revient sur sa traversée de l'Europe de l'Est pour rejoindre l'Europe de l'Ouest, au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Elle évoque les images et sensations qui lui restent du voyage continuel de son enfance, des séparations, des langues étrangères et du déracinement. Très vite, la musique, le piano et l'oeuvre de Dostoïevski deviennent ses refuges, comblant l'impossible sentiment d'appartenance.

11/2012

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Littérature française

Les kangourous

" Je revoyais aussi les kangourous. Ils ne regardaient pas en face - une manie qu'ils ont de se présenter de profil, comme les lapins. Je n'en avais jamais vu d'aussi près. Je ne savais pas de quel animal les rapprocher ; ils avaient des oreilles écartées, des yeux sombres et inquiets, moins veloutés que ceux des biches ; leur museau était plus ingrat et plus court. En fait, c'était à l'homme qu'ils faisaient penser davantage (je me le suis dit tout à coup). On aurait dit qu'ils n'osaient pas me regarder. (C'était curieux parce que je m'étais tenue devant eux ; je les avais observés à travers les trous du grillage.) Et tout à coup je me suis dit qu'ils n'avaient pas non plus dû regarder le meurtrier en face ; mais certainement, ils l'avaient vu. Aussi nettement qu'ils me voyaient. Le crime s'était passé tout près. Ils avaient entendu les cris. Ils étaient prudemment restés posés sur leur pelouse, un peu maladifs et tremblants. Lorsque la femme avait crié, ils n'avaient pas dû bouger davantage. Mais ils sentaient, avec ce flair des animaux, ils avaient bien senti qu'il se passait quelque chose de contre-nature. Et ils se cachaient le museau. Et depuis, ils restaient assis dans cette position tellement inconfortable, ils n'osaient pas nous regarder, leurs mains d'infirmes pressées contre leur ventre, dans le geste impuissant que font certains vieillards quand ils se rappellent le passé. "

08/2002

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Critique littéraire

Hygiène des lettres. Volume 5, C'est le bouquet

"Ce cinquième tome d'Hygiène des lettres - où je m'occupe de l'art entre tous malaisé : celui d'écrire en prose - sera, c'est juré, le dernier de la série. C'est pourquoi, notamment, j'ai choisi dès longtemps de l'appeler C'est le bouquet ! Au feu d'artifice du 14 juillet, quand j'étais gosse et que de toutes parts les cris fusaient : "C'est le bouquet !", je me sentais malheureux. La fête allait donc s'achever pour un an. Elle s'achève cette fois pour toujours. De même que le bouquet désigne les gerbes de fusée qu'on tire, afin de finir en beauté, la cinquième partie de ce volume est composée de nombreuses petites fusées, aussi jolies qu'il est en mon pouvoir : bouquet d'un bouquin qui, d'autre part, doit être considéré dans son entier comme le bouquet de ma série de pétards. Dans Poètes ou faiseurs ?, je me bornais à dire au vers libre son fait. Ici j'ose écrire que Proust est un auteur intelligent, qu'il n'était pas plus bergsonien que Benda, qu'en revanche il exerçait un art fortement marqué de raison et de raisons. Cent blasphèmes aussi horribles. Pensez donc ! A Robbe-Grillet, je préfère Yassu Gauclère, à La Princesse de Clèves, le Francion. J'ose prétendre que Diderot professait l'athéisme dès les Pensées philosophiques mais que Breton garda toujours la nostalgie d'un autre monde. Le type même du livre à ne pas lire, si l'on veut briller dans le monde". Etiemble.

10/1967

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Littérature française

Isolée

"Bien joué, c'est comme ça qu'on doit traiter les balances ! répond l'autre garçon. C'est le signal que tous escomptaient. Les rires se multiplient. Ils se rapprochent même de cris. Balance. Encore ce mot. Emma se sent trop humiliée pour rétorquer quoi que ce soit. La colère et le choc la paralysent. C'est comme un coup dans l'estomac". Emma est la petite nouvelle du collège de Clarond. Quand la populaire Lizzie et ses amis la prennent sous leur aile, elle s'habitue plus vite que prévu à son tout nouveau statut. Mais un jour, Emma est placée à côté d'Enzo, l'un des garçons de la bande qui se montre d'une grande violence physique et verbale à son égard. Lorsque l'adolescente consent enfin à le dénoncer, tout son monde s'écroule. Ses amis lui tournent le dos et refusent de la croire. La chute est douloureuse et le harcèlement commence. L'expérience d'Emma est celle de milliers d'autres enfants harcelés dans les couloirs des écoles. Vision humaine et réaliste d'un bien cruel phénomène, ce récit dans l'air du temps donne une voix aux victimes et rappelle que l'isolement n'implique pas la solitude. Née en 1992 à Montpellier, Mélanie Domergue développe très tôt un goût prononcé pour la lecture et l'écriture. Après une Licence de Lettres modernes appliquées et un Master de Littératures moderne et comparée, elle devient journaliste. Le harcèlement scolaire est un sujet qui la touche particulièrement et qu'elle traite avec justesse dans ce premier roman.

09/2019

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Histoire internationale

Souvenirs politiques. Frère de combat et de souffrances

Ce livre va permettre à tous ceux qui ont connu Sliman Ben Sliman, de “retrouver” le temps d'une lecture, la figure attachante de cet homme de rigueur et de courage qui suscitait l'agacement des uns et l'admiration des autres mais qui en imposait à tous, il révèlera aux jeunes qui en ont seulement entendu parler, un homme d'une rare fidélité à ses convictions et à ses choix, constant dans son refus des compromissions et des faux semblants et dans son rejet des Appareils et des Establishments... Né en 1905 à Zaghouan, élève du Collège Sadiki puis étudiant en France où il milita dans les rangs de l'Association des Etudiants Musulmans Nord-Africains et de l'Etoile Nord-Africaine, Sliman Ben Sliman fut pendant près de quinze ans un membre influent du Bureau Politique du Néo-Destour avant d'en être exclu à la suite de ses prises de position “neutralistes”. Il est un des rares “historiques” du Néo-Destour qui ait toujours “choisi la blouse contre le fez” et qui ait tout fait et tout sacrifié pour empêcher ce parti de perdre son âme et ses tripes populaires... Le seul qui, à travers un demi-siècle d'engagements qui en ont fait successivement un “zaïm” du Néo-Destour, un compagnon de route des communistes et enfin le “père spirituel” du mouvement étudiant des années soixante, ait su rester toujours disponible pour tous les cris, pour toutes les révoltes et pour toutes les ruptures...

01/2017

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Collection Terre humaine

Le ciel et la marmite. Avec les femmes chamanes d'Asie centrale

Un "Terre Humaine" qui nous emmène aux confins de l'Ouzbékistan, dans cette région reculée d'Asie centrale où le chamanisme a conservé un important substrat préislamique. Un voyage en profondeur dans le fascinant univers d'un chamanisme au féminin. Nous sommes aux confins de l'Ouzbékistan, au plus fort de l'hiver. Au loin, les sommets enneigés des monts Turkestan. Une rivière à sec, qui sert de piste. Au bord, une ferme, la dernière avant le Tadjikistan, deux cents mètres plus loin. Là vit Mayram, une chamane renommée, dont Sylvie Lasserre a partagé la vie. Quelques années plus tard, de l'autre côté de la frontière, l'auteure se lie d'amitié avec Gulchexra, une autre chamane réputée. Dans cette région reculée d'Asie centrale où le chamanisme a conservé un important substrat préislamique, Mayram et Gulchexra guérissent les femmes lors de rituels appelés ko'ch. Le sang coule, les battements du tambourin sont lancinants. Transes, larmes, rires, chants et cris des femmes. Invocations des saints, des fées, de la pluie, des démons. D'étranges phénomènes se produisent. A travers ces rituels qu'elle décrypte, l'auteure partage avec nous émotions et histoires de vie. Elle découvrira que le ko'ch est bien plus qu'un simple rituel thérapeutique. Les mots nous prennent par la main pour un voyage en profondeur dans le fascinant univers de ce rituel chamanique féminin. Au fil des pages s'efface l'incrédulité initiale, tandis qu'une autre vision d'un monde interrogeant en creux les failles de nos sociétés modernes se révèle.

10/2021

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Sciences historiques

Les vies secrètes du vieux Paris. Le livre d'or des petites gens, des mauvais garçons et des filles de joie

La mère Cloporte, Cunégonde Grimard, Marie la Malice, Poil aux Pattes, Tampon et l'Anguille, La Colique... tous ces marginaux magnifiques de laideur et d'humour appartiennent à la vaste galerie de personnages, surgie des bas-fonds, que nous faisons revivre dans ces pages. A leurs côtés sont réunis quelques stupéfiants héros de la vie parisienne : chiffonniers, saltimbanques, cabaretiers, camelots, éleveur d'escargots, professeur de cris, montreur de lièvre, réveilleuses, chasseurs de chauves-souris, fabricants de chapelure, d'asticots ou d'os de jambonneau... des entrepreneurs à l'imagination prodigieuse dont les pratiques ont, pour la plupart, disparu des rues de la Capitale. Ces caractères si pittoresques, nous les avons traqués dans les quartiers populaires jusqu'aux barrières de Paris où s'étendaient les paysages étranges et désolés des bords de la Bièvre, des fortifs, des carrières d'Amérique ou encore des cités de chiffonniers. Avec ces Vies secrètes s'ouvrent les portes du monde émouvant de la vie populaire et misérable du Paris d'il y a quelque cent ou cent cinquante ans. A deux pas des salons aristocratiques ou à ta mode, des restaurants huppés et des cafés littéraires, grouillait ce petit monde de ta rue et des échoppes, celui des Parisiens modestes qui oeuvraient avec une énergie obstinée à leur survie. Des hommes, des femmes, des enfants... dont les chroniques réunies ici relèvent de la plus bouleversante humanité. Près de 400 photographies, dessins et affiches, pour beaucoup inédits, illustrent cette exploration des quartiers pauvres et ténébreux de la Capitale : voici la " ville lumière "... comme vous ne l'avez jamais vue !

10/2011

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Fantasy

Conan le Cimmérien : L'heure du dragon

Un monde à parcourir. Un trône à reconquérir. Sous les voûtes funèbres du mausolée de l'antique et cruel Empereur Xaltotun de Python, trois hommes dévorés par l'ambition viennent offrir au corps inerte du défunt souverain le coeur d'Ahriman, source d'immortalité qui lui appartenait jadis et ne lui fut retiré qu'au prix de sa vie. En échange de cette offrande, les trois hommes ne réclament qu'une chose : le monde. Or, il n'existe qu'un seul être capable de leur barrer la route, un cimmérien s'étant emparé du trône d'Aquilonie : Conan. C'est au creux de la plaine de Valkia que les armées de Conan et de Xaltotun vont s'affronter. Menés par leur chef, les soldats du Cimmérien croient jusqu'au bout à leur victoire avant de faillir devant la puissance des incantations de Xaltotun. Dans sa chute, Conan entend les cris de ses frères d'armes et reprend ses esprits dans les geôles de l'ennemi... Mais même tombé aussi bas, même témoin de l'incommensurable force de l'ennemi, Conan se relèvera. Unique roman dédié au personnage deConande la bibliographie de Robert E. Howard, L'Heure du dragon est aujourd'hui adapté en BD par deux pontes de l'heroicfantasyet de l'imaginaire : Julien Blondel, scénariste d'Elricet Valentin Sécher, dessinateur de Méta-Baron. Au fil des planches virtuoses d'un album chargé du souffle de la légende, les deux auteurs imposent une aventure grandiose, épique et sanguinaire appelée à devenir une référence incontestable du genre.

12/2021

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Beaux arts

Le nouveau Parc zoologique de Paris. Atelier Jacqueline Osty & associés, paysagistes urbanistes

Le Parc zoologique de Paris, anciennement " Zoo de Vincennes ", a entrepris une mutation radicale avec un projet de refonte complète de ses espaces. La maîtrise d'oeuvre paysagère a été confiée à l'atelier Jacqueline Osty & Associés, qui a redessiné l'ensemble du parc en ouvrant de grands espaces, définissant des points de vue selon les cinq biozones représentées. Il a été inauguré en avril 2014. Ce livre permet de partager et faire comprendre cette exceptionnelle métamorphose. Les enjeux des parcs zoologiques ont fortement évolué, ils sont devenus des vecteurs de communication et de sensibilisation aux problématiques environnementales de notre planète. Ils sont aussi des supports actifs de conservation et de protection des espèces animales. C'est dans ce cadre que le Parc zoologique de Paris a entrepris une mutation radicale avec un projet de refonte complète de ses espaces. La maîtrise d'oeuvre paysagère a été confiée à l'atelier Jacqueline Osty & associés qui a redessiné l'ensemble du parc paysager en ouvrant de grands espaces, définissant des points de vue selon les 5 biozones créées pour mettre le visiteur en condition d'immersion dans un paysage de boisements et de clairières bruissant des cris des animaux, et dans le monde de la biodiversité (Patagonie, Sahel-Soudan, Europe, Guyane, Madagascar, Afrique équatoriale). L'atelier Jacqueline Osty & Associés a inversé les rôles, en dessinant des parcours contemporains où les visiteurs sont invités chez l'animal dans un parcours spectaculaire. Ce livre permettra de partager et faire comprendre cette exceptionnelle métamorphose.

09/2014

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BD tout public

Dans l'ombre de Charonne

Maryse, une jeune lycéenne de 17 ans, décide de participer avec ses copains de lycée à une manifestation contre le fascisme et pour la paix en Algérie. Nous sommes à Paris, en 1962. Après 8 ans de guerre, l'indépendance de l'Algérie devient inéluctable. L'OAS, regroupant dans ses rangs les fervents défenseurs du dernier bastion d'un empire colonial agonisant, multiplie les attentats à la bombe sur la capitale. Le 8 février, après 14 attentats, dont un blessant grièvement une petite fille de quatre ans, des manifestants se regroupent dans Paris aux cris de " OAS assassins ", " Paix en Algérie ". La manifestation organisée par les syndicats est interdite par le préfet Maurice Papon. La répression est terrible. La police charge avec une violence extrême. Prise de panique, Maryse se retrouve projetée dans les marches du métro Charonne, ensevelie sous un magma humain, tandis que des policiers enragés frappent et jettent des grilles de fonte sur cet amoncellement de corps réduits à l'impuissance. Bilan de la manifestation : 9 morts, dont un jeune apprenti, et 250 blessés. 50 ans plus tard, Maryse Douek-Tripier, devenue sociologue, profondément marquée par ce drame dont elle est sortie miraculeusement indemne, livre son témoignage à Désirée Frappier. C'est une véritable histoire dans l'Histoire à laquelle nous invite l'auteur, restituant ce témoignage intime dans son contexte historique et tragique, tout en nous immergeant dans l'ambiance des années soixante : flippers, pick-ups, surboums, Nouvelle Vague, irruption de la société de consommation.

01/2012

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Littérature étrangère

Un père pour mes rêves

Fruit d'une brève liaison, pendant la Seconde Guerre mondiale, entre une jeune femme maorie, dont le mari est parti sur le front, et un Gi de passage, Mark, que chacun surnomme "Yank" (le Yankee), doit apprendre à endurer le mépris dont la communauté de Waiwera, petit paradis thermal néo-zélandais, accable sa mère depuis le retour au pays de son mari Henry, archétype du guerrier maori. Maltraité par son beau-père avant d'être condamné à vivre avec sa mère en marge de la société, Yank survit, loin du quotidien des familles maories ravagées par l'alcoolisme et la violence, grâce à la présence de quelques figures aimantes et au fantasme salvateur qu'il entretient d'un père fortuné et rayonnant aux allures de John Wayne ou d'Elvis Presley, son idole. Son vrai père, Jess Hines, s'étant, contre toute attente, enfin manifesté, Yank apprend, à sa grande déception, que la réalité est tout autre. Devenu musicien professionnel, Yank, alors âgé de vingt ans, entreprend le voyage au bout duquel il va enfin rencontrer son père et prendre conscience du sort terrible que l'Amérique du Ku Klux Klan réserve à Jess Hines et à ses semblables. Porté par une écriture puissante et volontiers subversive, ce roman de deux peuples, Maoris et Noirs américains, résonne des intonations de Martin Luther King et des protest songs de Bob Dylan, mais aussi des cris de tous les damnés de la terre auxquels il rend un hommage bouleversant d'humanité.

05/2010

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BD tout public

FOOTBALL Tome 1 : Dans l'ombre des étoiles

Tout commence par un fait de match. Alors que l’ambiance bat son plein dans le stade, que les 22 acteurs se rendent tackles pour tackles, un “incident” de jeu, comme il en existe des milliers chaque week-end, fera la Une des médias pendant plusieurs semaines. 20 H 58 : les cris de guerre fusent dans chaque camp de supporters. Ignacio Verdasco, l’ailier droit, fait un appel de balle en profondeur…Bojan Vukic, le solide, et réputé brutal, défenseur bosniaque, anticipe l’appel de balle et se précipite dans un tackle glissé pour saisir le ballon, avant que Verdasco ne puisse la contrôler. Verdasco sent qu’il est en retard ; il ferme les yeux, part le pied en avant… et c’est le choc ! La semelle de l’ailier ravage la jambe du défenseur : double fracture ouverte tibia-péroné. Vukic hurle de douleur. Le stade se tait. Verdasco est tétanisé, il réalise la portée de son geste pourtant non-intentionnel. La tension sur le terrain est palpable. Les joueurs se précipitent vers l’arbitre qui tarde à sortir le carton. Sans que personne ne comprenne pourquoi, le gardien, François Lerollin, quitte son grand rectangle et plonge sur Verdasco pour lui asséner un violent coup au visage… U ne cohue générale s’ensuit… Les commentateurs sportifs ne comprennent pas le pourquoi de tels “pétages de plombs”. Et pourtant, en replongeant dans la vie de ces gladiateurs des temps modernes, ils auraient pu trouver de nombreux signes avant-coureurs…

01/2011

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Sciences historiques

Le cléricalisme ? Voilà l'ennemi ! Une guerre de religion en France

Alors que la République romantique de 1848 avait pensé réconcilier les républicains avec le catholicisme se produisit sous le Second Empire une deuxième rupture. Pendant près d'un siècle, les peurs, les haines et les menaces réciproques marquèrent la vie politique et le climat religieux du pays. La loi de 1905 en constitua le paroxysme et posa les jalons d'une pacification. L'objet de ce livre n'est pas, à partir d'un récit, de distribuer blâmes et éloges, de justifier ou excuser les attitudes des uns et des autres. L'historien n'est pas un juge qui, à un siècle de distance, instruit un procès. Notre propos a pour objectif de comprendre le déchaînement de la violence, verbale ou physique, symbolique ou réelle. Pour saisir les ressorts de ce qui fut vécu comme un drame, il est indispensable de contextualiser la loi de 1905, de ne pas la penser exclusivement comme fondation d'un ordre nouveau, communément appelé " laïcité à la française ", mais également comme manifestation d'un état conflictuel à comprendre. Il est non moins essentiel de ne pas rester prisonnier des explications données par les protagonistes et de soumettre à l'analyse non seulement les discours officiels au Parlement mais également les attitudes, les gestes et les cris lors des affrontements dans les rues des villes et des villages. Ainsi cette perspective historique autour de la loi de Séparation apporte une contribution à la compréhension de la laïcité et permet de préciser les enjeux des interrogations actuelles.

10/2005

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Développement personnel

Guide de l'échec sentimental. Comment finir sa vie seule et aigrie

" Depuis toute petite, on vous a appris à rêver de ce destin fait de fleurs et d'étoiles dans les yeux, d'un amour durable entre les bras rassurants d'un homme solide et fidèle, de votre regard attendri sur l'enfant qui sommeille et des soirées sereines au coin du feu dans le salon où ronronne un chat paisible. Pourtant, vous le sentez confusément, tout ceci n'est pas pour vous. Votre avenir ne saurait se dessiner dans ces tons pastels dont la douceur soulève votre coeur conçu pour le chaos et l'amertume. Votre vocation à vous, c'est la romance inaboutie, le vagabondage sans issue, les cris et les larmes, le muscadet tiède et le ratage inconditionnel. Mais d'innombrables obstacles seront dressés sur votre route pour vous empêcher d'accomplir votre destinée et vous orienter sur la funeste voie des robes blanches et des layettes. Grand-mère avide de petits-enfants, mère désireuse d'être grand-mère, meilleure amie ambitionnant d'être demoiselle d'honneur, magazines féminins et autres comédies sentimentales se relaieront pour vous convaincre des vertus de la vie conjugale et de l'ineptie de vos choix. Face à ce gigantesque matraquage familial, amical et médiatique, il vous faudra être forte. Ce guide est conçu pour vous mener de la façon la plus sûre qui soit vers la solitude et la dépression. Vous nous remercierez plus tard. " Avec ce préambule impertinent, François Salaün annonce le ton de ce guide ironique et anticonformiste.

01/2020

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Littérature étrangère

Yucca mountain

En 1980, un an après l'accident du réacteur de la centrale de Three Mile Island, le Comité américain de l'énergie atomique fait pression sur le Congrès pour que tous les déchets nucléaires du pays soient stockés sur un seul site. Ce sera Yucca Mountain, à 4o kilomètres de Las Vegas, Nevada. Ce livre révèle les moindres détails de ce projet d'enfouissement massif: les dizaines de millards de dollars nécessaires pour aménager la montagne; le rôle des lobbyistes pro-nucléaires sur le vote des élus corrompus; l'échec des géologues à rendre la montagne imperméable; les 250 camions qui passeront chaque mois par le centre de Las Vegas, remplis de déchets radioactifs; les manuels scolaires financés par l'Etat pour convaincre les élèves que le " nucléaire est écologique"; le comité d'expert chargé d'inventer une enseigne indiquant la dangerosité du site et compréhensible dans i0000 ans; la visite guidée des entrailles de la montagne... Mais la force du texte ne réside pas seulement dans les cris suscités par la peur du nucléaire. Mêlant avec force détails enquête de terrain et dialogues personnels - où s'invitent Noam Chomsky, Edward Abbey et Edvard Munch -, John D'Agata scrute les néons d'une ville derrière lesquels les suicides se comptent en masse et où la démesure ultime prend la forme d'un hôtel stratosphérique indestructible. Un récit sombre et éblouissant, servi par une écriture cinématographique, qui s'avale aussi vite qu'une pastille d'iode et dont la chute est vertigineuse.

06/2012

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12 ans et +

La série Florentine. Tome 1, Raven

Raven Wood passe ses journées à la Galerie des Offices de Florence où elle restaure des oeuvres d'art de la Renaissance, mais une innocente promenade lors de son retour à la maison après une soirée entre amis change sa vie pour toujours. Alors qu'elle s'interpose dans l'assaut insensé d'un sans-abri, les assaillants s'en prennent à elle et l'entraînent dans une ruelle. Raven n'est plus qu'à demi consciente lorsque leur attaque est interrompue par une cacophonie de grondements suivie par les cris de ses assaillants. Fort heureusement, elle sombre ensuite dans l'inconscience, mais pas avant d'apercevoir une silhouette indistincte qui lui murmure à l'oreille... Cassitus vulneratus. A son réveil, Raven est inexplicablement transformée. Personne ne la reconnaît à son retour à la Galerie des Offices. Plus troublant encore, elle se rend compte qu'elle a été absente pendant une semaine entière. Ne possédant aucun souvenir de cette absence, Raven apprend qu'elle coïncide avec un des plus grands vols d'oeuvres d'art de l'histoire de la Galerie des Offices, celui d'un inestimable ensemble d'illustrations de Botticelli. La police l'identifie ensuite comme étant leur principale suspecte et Raven veut à tout prix blanchir sa réputation. Elle se lance donc à la recherche d'un des plus riches et insaisissables hommes de Florence afin de découvrir la vérité. Leur rencontre mène Raven dans de sombres bas fonds dont les habitants n'hésitent pas à tuer pour protéger leurs secrets...

04/2019

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Beaux arts

Art tribal et masque Ngil. Autorité et force du Ngil

Le masque Ngil symbolise à la fois l'autorité et la force du gorille, la puissance et le pouvoir purifcateur du feu. Le maître du Ngil agit comme représentant de la justice : il va châtier ceux qui ont transgressé les règles et jeter des sorts à ceux qui ont secrètement péché. A la nuit tombante, habillé de branchages et d'écorces, il sort du bois sacré et sillonne les rues du village en lançant des cris stridents qui glacent le sang des villageois. Malheur à celui qui s'en approche, le Ngil frappe avec sa machette, sans discernement, tous ceux qui sont à sa portée. Henri B Mizoule nous plonge dans cet univers de l'art tribal de l'ouest africain pour nous faire découvrir les enjeux de cet art, ses liens avec les rites et les coutumes dont le Ngil est certainement l'un des représentants les plus forts. Aventurier moderne, Henri B Mizoule a consacré une grande partie de sa vie à partir à la rencontre de cette Afrique profonde, qui n'est pas folklorique, mais bien humaine, afin d'en pénétrer son âme. Il a constaté l'indicence de l'occident et du christianisme sur l'évolution des arts africains au XIXe siècle et surtout il a rencontré des africains qui, avec passion, font cette démarche qui consiste à replacer chaque élément de l'art tribal dans sa perspective religieuse et sociale. Il nous ouvre ainsi, en avant-première, les portes du Musée Khelcom, à Saly au Sénégal, où se mêlent art traditionnel et art contemporain réunis par Mourtala Diop.

06/2010

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Histoire de France

Evadé du Vél'd'Hiv

En 1942, Gabriel et sa famille, des Juifs polonais émigrés en France, tentent de survivre dans Paris occupé par les Allemands, qui les privent de leurs moyens d'existence et de leur dignité. Pas encore de leur vie. Gabriel n'a que quatorze ans quand, au matin du 16 juillet, les Juifs de Paris sont raflés par la police française aux ordres des nazis. On les transfère au Vélodrome d'Hiver, dans le XVe arrondissement. Comment se douteraient-ils que le Vél'd'Hiv' sera la première étape sur la route de l'extermination ? Pour eux, la solution finale débute ici, à cinq cents mètres de la tour Eiffel, dans ce Vélodrome où l'on entasse treize mille personnes, hommes, femmes, enfants, vieillards, sans sanitaires suffisants, sans nourriture, sans intimité ni endroit pour dormir et avec pour toute réponse à leurs cris de colère et de détresse un peloton de gardes républicains armés et résolus. Beaucoup se découragent. Pas Gabriel Wachman. Il finit par trouver un moyen de s'échapper. Pour lui, il n'y aura pas d'Auschwitz, mais tout de même la peur, les collabos, l'abandon, le monde hostile et cette immense douleur de ne rien savoir de tous les siens. Il lui faudra tenir jusqu'à la fin de la guerre. Gabriel Wachman demeure aujourd'hui l'un des rares survivants du Vél'd'Hiv. Il nous le raconte dans un témoignage historique, poignant et inédit, enrichi par l'écriture forte d'un auteur reconnu, Daniel Goldenberg.

02/2006

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Littérature française

Le temps s'écoule à Barde-Lons. Retraits amoureux, ou les avatars d'Emilienne

Avec cet ouvrage, nous voici plongés dans un monde tout à la fois fantastique et surréaliste. Comme dans Un balcon en forêt, des buses y lancent leurs cris lancinants et ténébreux... Barde-Lons, c'est un village sans réelles frontières, ni dans le temps ni dans l'espace. Ce pourrait être un bourg médiéval de Bourgogne, ou plus vraisemblablement de quelque part dans la vallée d'un fleuve, avec cependant des coteaux couverts de vignes. Dans la mémoire locale se croisent les souvenirs d'une ancienne ambassade qu'envoyèrent les Byzantins, à la recherche d'or, d'un cimetière dévasté par une coulée de boue. Traces aussi des vieilles guerres de religion. Mais cela sera résolu par le penchant pour l'alcool que se découvrent le curé du bas et le pasteur du haut. Il est vrai qu'il s'agissait de trouver moyen de divulguer les confidences du confessionnal sans violer le secret de la confession. Et l'histoire d'un écrivain qui deviendra célèbre pour n'avoir jamais rien publié. Le roman oscille ainsi entre allitérations littérales et jeux d'écritures pour n'avancer, avec des personnages qui feront alliance avec le narrateur, que de clins d'oeil textuels en soumissions littéraires. Mais tout cela se veut surtout un hommage à la littérature elle-même, en premier lieu à Gabo. A commencer par les eaux diaphanes de la Bardale, cette rivière en dessous de Barde-Lons, mais qui roule dans son lit des galets ronds comme des oeufs de dinosaures...

11/2017

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Photographie

ISLANDE, ÏLE NOIRE

Ll s'en est allé sur l'île, seul, avec une carte et un sac, en voiture et à pied. Entre 2018 et 2019, Marc Pollini effectue quatre voyages sur cette terre de feu et de glace. Il y rencontre gens et paysages. Passe d'un endroit à l'autre, porté par le vent, la neige et les routes qui le conduisent n'importe où. Il erre et aime ça. A travers son regard, on découvre une Islande sombre, inquiétante, mystérieuse. Son road-movie est ponctué d'images en noir et blanc qu'on dirait tirées d'un grand sommeil. Les silences sont pesants, les cris étouffés, la nature omnisciente. Dans ce qui semble être un monde à part, départ d'un célèbre voyage vernien, la frontière est ténue entre là et l'au-delà. Jusqu'au bout de l'histoire, le regardeur se demande de quel côté du miroir Marc Pollini se laisse aller. Islande, île noire est le premier ouvrage de Marc Pollini. Ce photographe de 49 ans, d'origine corse, vit et travaille entre Nice et Bastia. Son travail fera l'objet d'une exposition éponyme à la galerie du Musée de la photographie Charles Nègre à Nice du 5 mars au 16 juin 2020. Cette monographie, imprimée à Vérone sur les presses d'EBS, est préfacée par l'écrivain franco-cubain William Navarrete et le photographe français Bernard Plossu. Une carte originale, réalisée par Sophie Pollini, complète cette invitation au voyage en terre de feu et de glace.

03/2021

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Fantasy

Le Chant des géants

(Note : 4e de couverture destinée à être remaniée.) Il faut bien que les rêves aient une fin, n'est-ce pas ? Trois Géants endormis rêvent l'île d'Oestant et ses habitants, du plus grand roi au dernier des paysans. Ils rêvent de batailles et de musique, d'amour et de récoltes, de courage et de trahisons, de châteaux et de chasses, leur sommeil veillé par d'immortels serviteurs. Dans l'un des royaumes de l'île, les princes Hugon et Bran se rendent chez leur voisin, soupçonnant les prémices d'une guerre visant les terres de leur père. L'empoisonnement d'un de leurs soldats la déclenchera, malgré les dénégations du roi ennemi et de sa fille Sile, princesse au caractère d'acier. Hugon, l'aîné aussi brillant que colérique, et son cadet Bran, amoureux des femmes et de musique, se préparent pour les combats tandis qu'au loin, sur les côtes, paraît une mystérieuse brume noire qui s'avance. Mais la guerre ne prend pas la tournure attendue, le néant menace et des Immortels - ceux qui veillent les Géants -, errent étrangement dans les royaumes des hommes. Entre complots et batailles, au son des cors et des épées, des cris d'amour et de haine, Hugon, Bran, Sile et bien d'autres chevaucheront du château de Mayeul jusqu'aux rives de l'océan, des menhirs d'obsidienne aux plaines herbeuses de l'île ; vivront, mourront peut-être, dans une danse terrible d'amour et de mort. Sous l'oeil des Immortels.

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Histoire des idées politiques

Le grand remplacement au fil des siècles

Quelles sont les origines intellectuelles de ce mythe politique qui fait le bonheur des nouvelles droites nationalistes ? Depuis son irruption dans le langage politique français au début des années 2010, "le Grand Remplacement", présenté comme l'objet d'un constat ou comme une théorie, traduit avant tout une grande peur idéologisée qui est apparue au cours de la seconde moitié du XIXe siècle sous la plume de divers auteurs : la peur de la fin d'un monde. Le thème du déclin de l'Occident est ainsi revenu à l'ordre du jour. Telle est la thèse de ce nouveau livre de Pierre-André Taguieff, archéologie passionnante d'une vision mythique des causes de nos malheurs. Si la croyance au "Grand Remplacement" est devenue populaire, c'est parce qu'elle n'a cessé d'être alimentée par les réels problèmes d'intégration posés par une immigration d'origine non européenne, ainsi que par la peur légitime du terrorisme djihadiste. Le déni persistant du malaise global qui en résulte ne fait que provoquer une radicalisation des révoltes contre le "Système". Las ? ! On ne répond pas sérieusement à un mythe aussi mobilisateur par une utopie comme celle de la "créolisation du monde", avancée par les nouveaux idéologues gauchistes. Pierre-André Taguieff rappelle qu'il s'agit de chercher des solutions aux vrais problèmes, en se tenant à égale distance de l'angélisme aveugle des adeptes du "politiquement correct" et du catastrophisme des nationalistes exaltés, qui dénoncent à grands cris l'"immigration-invasion".

11/2022

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Littérature française

Corps de ferme

"Quand on prend leur veau, les vaches chargent. Même si elles n'ont plus de cornes. Elles courent comme des génisses, sans la joie. Leur plainte envahit l'air froid. Traverse les prés. Frappe les carreaux de la ferme. S'insinue dans les oreilles. Elle devient un bourdonnement qui empêche de penser à autre chose. Qu'à cette mère qui appelle son veau". Tandis qu'ils oeuvrent à leur survie, rien n'échappe aux animaux de la ferme. L'inquiétude de l'éleveur acculé par les échéanciers, les batailles des fils à mesure qu'ils grandissent, les pas de la femme, plus lourds que d'ordinaire. La vache, la chienne, le chat sont les vigies d'un monde rythmé par la vie et la mort. Leur ronde silencieuse ne connaît pas le contretemps. Mais dans cette ferme une tragédie a cours et personne n'en devine rien. Parce que les hommes sont aveugles, les bêtes vont témoigner. Avec ce huis clos à ciel ouvert, où les cris des bêtes se mêlent aux secrets des hommes, Agnès de Clairville s'attache à renverser le regard. Qu'ont à nous dire les animaux sur notre rapport à la naissance et à la filiation ? Ici, l'animalité commande tout et les mots bousculent, jusqu'à l'inattendu. A propos de l'autrice Agnès de Clairville est née en Normandie et vit aujourd'hui à Marseille. Scientifique de formation, elle a d'abord travaillé la photographie avant de se dédier à l'écriture. Corps de ferme est son deuxième roman.

01/2024

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Sciences politiques

Les nouveaux Parrains de Marseille

La nuit tombe sur la cité Bassens. Ce 2 avril 2016, l'alimentation générale a gardé ses portes ouvertes, pour retransmettre le classico du football espagnol, FC Barcelone-Real Madrid. Les cris des supporters résonnent encore quand des rafales d'armes automatiques déchirent la nuit. Il est 22 heures, le match n'est pas achevé mais trois hommes viennent de rendre leur dernier souffle, portant à dix le nombre de victimes de règlements de compte à Marseille depuis janvier. En dépit des promesses politiques, des coups de filets anti-drogue, des opérations mains propres dans les collectivités, de l'arrestation en 2010 de Bernard Barresi et des frères Bengler, les criminels les plus redoutés de la ville, les démons de Marseille s'agitent encore. Et la cité ploie sous ce qu'il convient bien d'appeler une emprise mafieuse. Les anciens Parrains n'ont pas disparu. Ils ont seulement laissé grandir une nouvelle génération, que les pouvoirs publics n'ont pas voulu voir venir. Le Milieu a changé de têtes, il n'a pas changé de système. Trafic de drogues, rackets, armes, blanchiment, mainmise sur les marchés et les emplois publics. Des mêmes outils pour un objectif identique : dominer la ville, ses capitaux, sa politique. Dans cette enquête magistrale, Xavier Monnier revient sur un siècle d'emprise mafieuse. Des anciens au nouveaux Parrains, de Gaston Deferre aux Campanella, en passant par les nourrices des quartiers Nord, ce livre est une preuve terrifiante du pouvoir parallèle qui domine Marseille, face auquel l'Etat brille par son impuissance et son aveuglement.

09/2016

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Aventure

Le Dieu-Fauve

Remontez jusqu'à l'ère lointaine du Déluge, celle qu'évoquent à demi-mots tous les textes anciens de l'humanité... En ces temps de famine, Sans-Voix, un jeune singe orphelin, cherche à prouver sa valeur à son clan d'adoption en chassant le "longue-gueule", un vieil alligator blessé et vicieux. Manger ou être mangé : le cycle immuable de la nature. Mais en osant s'aventurer au coeur des terres interdites, celles des humains, Sans-Voix sera confronté au plus cruel des destins : voir les siens massacrés sous ses yeux avant d'être capturé puis dressé dans les arènes de l'Empire afin de devenir un "Dieu-Fauve", un guerrier sacré façonné pour la violence et l'art du combat. Mais ces longues années de souffrance auront surtout fait grandir en lui une brûlante obsession : se venger de ses bourreaux, quel qu'en soit le prix. Récit de bruit et de fureur, empreint d'une poésie sauvage, Le Dieu-Fauve dresse le portrait d'une civilisation soudainement confrontée à la perspective de sa disparition. Mettant les nerfs à vif, cet album donne à voir et à ressentir la violence de la nature, la chaleur étouffante, le bourdonnement des insectes, les cris de rage et les larmes de désespoir des protagonistes, croquant avec force le ballet incessant qui fait s'entrelacer la vie et la mort, le règne animal et l'humanité. Car, au fond, qui est le réel héros de cette histoire ? L'homme ou... l'animal ?

04/2024

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Humour

100 questions (pas si cons) pour les jeunes papas

Ai-je le droit d'utiliser la grossesse de ma femme pour ne pas aller à un certain nombre de soirées reloues ? Est-ce que les enfants des autres ont vraiment fait leurs nuits en rentrant de la maternité ou est-ce que tous nos potes sont des gros mythos ? Puis-je faire semblant de dormir pour ne pas me lever la nuit quand mon bébé pleure ? Devenir parent, c'est découvrir un nouveau monde : des cris, des couches, de la bave (ouais, ça fait rêver). Et qui dit nouveau monde dit 100 000 questions qui nous assaillent. Dans ce livre, Laurent Moreau nous prouve qu'il n'y a aucune question con (ou presque) concernant la paternité et l'éducation. Tous ceux qui sont passés par là vous le diront : écoutez-le, il a (à beaucoup de choses près) raison ! Le livre indispensable pour faire de vous "le meilleur papa au monde" (ou pas) ! Laurent Moreau est un spécialiste autoproclamé de la petite enfance (ses enfants se portent très bien ! ). Il distille ses conseils dans le monde entier, au Japon notamment. Ou, du moins, il ne devrait pas tarder à le faire. Il est aussi et surtout le père de près de 40 000 listes et l'un des fondateurs de Topito. com, un site incontournable du web français. Auteur du best-seller Guide de survie du jeune papa (Leduc humour), il trie, liste et classe tous les sujets qui lui passent par la tête depuis six ans. Oui c'est ça, comme un parfait psychopathe.

06/2024