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Gérard Brett

Extraits

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Littérature française

Quatre années au cambodge

« Que s'est-il passé réellement ? Il ne peut s'agir d'une banale dispute entre promeneurs du dimanche. Ce serait invraisemblable. Ou alors il y a eu provocation et querelle grave. Je suggère à François d'envoyer ses propres enquêteurs sur place. En attendant, nous réfléchissons. Agression visant l'Ambassade de France à travers l'un de ses membres pris au hasard ? Possible. Si cette hypothèse est juste, c'est très grave. Agression beaucoup plus personnelle visant bel et bien Gérard et personne d'autre ? Très vraisemblable aussi. Mais il faut chercher les motifs. Le simple vol de voiture me semble à exclure vu la façon dont se sont passées les choses. D'ailleurs, il paraît qu'elle est réduite à l'état d'épave. Le colonel Prat devrait envoyer quelqu'un la récupérer dans la matinée. Il ne pourrait s'agir que de querelles personnelles, questions d'argent, de femmes... Mais s'il a des petits secrets peu avouables, il ne les racontera pas ! Reste naturellement la solution du rapport entre ses activités d'agent des services secrets français et cette tentative d'assassinat. Tout cela sent le souffre ! » 1991, la France s'apprête à rouvrir son ambassade à Phnom-Penh. L'auteur qui vient d'épouser son compagnon, nommé Attaché de Défense, arrive dans l'ex Kampuchéa. Services secrets, prise d'otages, meurtres... Elle sera le témoin privilégié du microcosme diplomatique et des intrigues tortueuses d'un État aussi corrompu que dangereux. Ses « Quatre années au Cambodge » seront une aventure tour à tour passionnante et effrayante, où l'inattendu côtoiera les désillusions, la fascination, la répulsion. Immersif et instructif, un témoignage rare et sans langue de bois.

10/2014

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Animaux, nature

Nos chasses africaines. cinquante ans de safari Congo, Tchad, Soudan, Cameroun

Arrivé à Brazzaville en 1957, Pierre Caravati fut tout de suite passionné par la grande chasse. Après avoir guidé quelques amis, il en fait son métier au Congo, en Centrafrique, au Tchad, au Gabon, au Soudan et en Tanzanie. Au soir d'une vie riche en souvenirs, il fait revivre 50 ans de chasse et de brousse. On croise ainsi de grands chasseurs (dont le président Giscard d'Estaing et le duc d'Orléans) et de quelques figures majeures de guides: Henri Eyt-Dessus, Omer Pessègue, Franck Maës, Christian de Tudert, Michel Coatmellec, Gérard Pasanisi, François d'Elbée, Luis-Pedro de Sa é Mello, Michel Fusil ou Tony Sánchez-Ariño. Nombreuses photos en couleurs. Extrait "Au petit matin, il ne fait pas encore jour, nous prenons le petit déjeuner dans le boukarou face au Faro. Les hippopotames qui viennent des gagnages, rentrent dans l'eau et s'interpellent bruyamment. Cela fait dix jours que nous cherchons les élands sans résultat. "Le troisième jour nous avons croisé la piste de deux mâles vers 7h du matin. Le terrain relativement mou marquait parfaitement, les traces étaient de la fin de la nuit. Deux à trois heures de retard sur un terrain facile, c'était faisable. Nous pistons le plus rapidement possible, Barbé et Bouba, les pisteurs, devant, Jean-Louis et Antoine les chasseurs, derrière. Les baguettes des pisteurs tendues vers les traces montrent la direction des élands. Ils marchent rapidement, ne mangent pas, la savane arbustive est fraîchement brûlée. Vers 10h, nous atteignons une zone vallonnée, brûlée depuis le début de la saison sèche et les arbustes offrent aux élands de belles repousses fraîches. Les élands ont ralenti, cueillant de-ci de-là des feuilles et des bourgeons, cassant avec leurs cornes de grosses branches pour atteindre quelques feuilles certainement meilleures que les autres. La sève suinte encore, nous approchons."

04/2018

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Economie

“Sim, nós podemos !”, « On peut y arriver ! » - L’aventure d’une entreprise textile au Portugal

La littérature abonde - et ce n'est que justice - sur l'épopée de l'industrie textile dans le Nord de la France et tout particulièrement à Lille-Roubaix-Tourcoing dont les populations en ont vécu pendant plus d'un siècle. Ouvrages historiques, rapports économiques et sociaux, biographies, autobiographies, monographies, essais, "beaux livres" fournissent une source inépuisable de données. Sans oublier les romans de Maxence Van der Meersch et de Victor Hugo pour ne citer que les plus célèbres. Des musées - dont certains en projet - permettent de voir, d'entendre, de toucher, de "sentir" même, ce que fut cette industrie dans toutes ses dimensions : techniques, économiques, sociales, politiques, urbanistiques, humaines. On y découvre des machines, des ateliers, des matières. Des photos, des films, des archives télévisuelles rendent témoignages de ce que fut ce monde, ses femmes, ses enfants et ses hommes. Gérard Tiberghien en fut un acteur de premier plan. Issu de la famille "PJT" (Paul et Jean Tiberghien) on lui confia, au début des années soixante-dix, la mission de créer puis de diriger une entreprise de filature et de tissage au Portugal. Ainsi naquit Fiandeira dans la région de Braga au nord d'un pays encore pauvre à l'époque et en pleine ébullition de la "Révolution des oeillets" du 24 avril 1974. Le récit de cette aventure, de ses origines, de ses péripéties, de ses succès et de ses échecs ajoute un témoignage à la mémoire collective du textile, sous un angle particulier. On y découvre l'action d'un patron habité par la volonté de donner une dimension sociale à l'activité économique ; d'un chef d'entreprise pour qui il n'est de richesse utile et valable que si elle émane et retourne à l'humain.

10/2018

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Littérature française

Le miroir brisé de mon enfance

Dans cet ouvrage, l'auteur nous livre ses souvenirs d'enfance, avec émotion et tendresse. Vous plongerez avec curiosité et enthousiasme dans le récit de vie des petits et grands bonheurs de l'enfance. Patili, cet attachant petit garçon, vous entraîne dans le quotidien d'une famille nombreuse des années 50. Voyagez avec lui par-delà la Méditerranée, partagez les joies des jeux, les peines des disputes et les rires de l'enfance. Gérard, Christian, Guy, Marcel, Pépé stylos, sans oublier Pompon le chien adoré, sauront vous faire partager les ardeurs et gaietés de la jeunesse. Un moment d'évasion et de rires au milieu des cours de récréation, les bonheurs et les tourments d'une fratrie et d'une famille que la vie n'aura pas épargnée. Du soleil de Dakar au Sénégal, en passant par Fédala au Maroc et par Alger au plus fort de la guerre d'Algérie, Patili nous amènera dans la grisaille de la Lorraine pour nous dépeindre avec beaucoup d'émotion et de tendresse la vie de ses grands-parents. Un roman plein de tendresse et d'humour, empreint de l'amour inconditionnel d'une mère omniprésente. Il réchauffe nos coeurs et bouleverse nos âmes d'adultes. Apportant un regard sans complaisance à travers ses yeux d'enfant sur le monde qui l'entoure, l'auteur dépeint à la pointe de sa plume les êtres qui lui sont les plus chers ainsi que les couleurs de son temps. Par cet hymne à l'amour familial et aux valeurs oubliées, voir grandir Patili amène une véritable réflexion sur notre société et l'évolution des moeurs. Cet ouvrage est avant tout un formidable message d'amour adressé par un petit garçon à sa maman disparue trop tôt. Un roman autobiographique, beau et triste à la fois, qui ne laissera personne indifférent.

07/2018

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Faits de société

Les secrets de l'affaire Yann Piat

Députée du Var, Yann Piat est assassinée en 1994. Seule élue du Front National dans une Assemblée nationale passée à gauche après la victoire de François Mitterrand en 1988. Cette chronique d'un assassinat retrace le destin d'une femme fragile et ambitieuse, fausse candide et vraie battante, engagée dans un combat perdu d'avance contre les combines et les mafias. Yann Piat a débarqué comme un chien dans un jeu de quilles au pays des boîtes de nuit et des casinos. La députée claque la porte du FN à la fin de 1988, révoltée par la sortie de Jean-Marie Le Pen sur "Durafour crématoire". Rejoint l'UDF. Tient tête au parrain politique du département, le sénateur UDF Maurice Arreckx, ami du truand Jean-Louis Fargette. Claude Ardid fait revivre l'extrême tension de la campagne législative de 1993. Investie par l'UDF, la liste de Yann Piat est concurrencée par celle de Joseph Sercia, homme lige d'un Arreckx passé maître dans l'art du double jeu. Insultes, intimidations physiques : tous les moyens sont bons pour faire taire la députée va-t-en-guerre, qui l'emporte de haute lutte sur son rival. Et d'annoncer son intention de briguer la mairie de Hyères. L'ambition de trop. Qui a commandité l'assassinat de Yann Piat, abattue dans sa voiture par deux hommes à moto alors qu'elle regagnait son domicile ? L'exécution a été ordonnée par Gérard Finale, patron du bar "Le Macama", petit escroc longtemps proche de Fargette. Ses hommes de main ont avoué et ont été condamnés à de lourdes peines. Reste un doute : et si, au-dessus de Finale, d'autres intérêts, plus puissants et plus politiques, avaient eux aussi contribué à actionner la gâchette des tueurs ?

08/2016

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Linguistique

Autobiographies de chercheur.se.s, lecteur.ice.s, scripteur.ice.s

Dès la fin des années 1990, une génération de didacticiens de la littérature, soucieux de la subjectivité des élèves entreprend d'interroger l'expérience vécue des lecteurs, experts ou apprentis. Depuis l'intérêt porté aux auto-biographies de lecteurs de Pierre Dumayet, Annie François, Agnès Desarthe... , l'objectif est de dépasser les postures prescriptives afin de cerner les processus en jeu dans le rapport du lecteur aux textes littéraires. Cette ambition portée en premier lieu par Gérard Langlade, Annie Rouxel, Marie-José Fourtanier, Jean-François Massol, ne cède rien aux exigences de la recherche en littérature. On note d'ailleurs qu'au gré des décennies d'engagement en didactique, chacun de ces chercheurs s'est fortement impliqué en littérature : Jean-François Massol est reconnu en tant que spécialiste de Roger Martin du Gard, Annie Rouxel a notam-ment travaillé sur Gide, sur l'Oulipo, Marie-José Fourtanier sur les littératures francophones... Mais ces pionniers en didactique de la littérature n'oublient jamais leur but : contribuer au renouvellement de l'enseignement du français, déverrouiller les prati-ques sclérosantes, interpeller la créativité des élèves et des enseignants, défendre les Lettres et les arts partout où leur transmission passerait pour secondaire ou désuète. Aussi, le volume que nous entreprenons dans une tonalité ouvertement amicale, ne se cantonne pas à sa fonction d'hommage : il tente de contribuer à une connais-sance toujours accrue des rouages de la lecture, de l'écriture et de la didactique de la littérature dans une démarche empirique et l'expérience du faire. Nous proposons aux contributeurs qui se reconnaissent dans les travaux menés depuis Grenoble, Toulouse, Rennes, ou qui ont partagé une partie du chemin, de s'emparer à leur manière, non sans plaisir, du protocole des autobiographies de lecteur, de scripteur auquel nous ajoutons celui de chercheur.

02/2022

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Thèmes photo

Photos graphiques

"Je suis entré dans l'univers de l'imprimerie, un peu par hasard, peu de temps après avoir effectué ma formation à l'Ecole supérieure de journalisme de Lille. Il est vrai que la production des journaux m'intéressait et que les cours proposés sur les technologies graphiques pendant mes années d'études, dispensés, entre autres, par Gérard Ooghe, directeur technique de l'éditeur parisien Fernand Nathan et par Michel Logié, rédacteur en chef technique du quotidien lillois La Voix du Nord, m'avaient alors ouvert aux différents procédés de fabrication de l'imprimé. En entrant, jeune journaliste, à Caractère, le magazine professionnel de référence de la filière graphique, fondé en 1949 par Maximilien Vox, animé alors par Caroline Aubry et édité par la Compagnie française d'éditions, je ne faisais donc pas un saut dans un monde totalement étranger, riche de ses différents métiers, de ses codes et de son jargon. Ainsi, pendant 50?ans d'activité, j'ai été le témoin des multiples événements, qui ont ponctué la vie de la filière graphique en France comme à l'étranger, et accumulé quelques dizaines de milliers d'images - en noir et blanc et en couleur - que je redécouvre grâce aux technologies de la numérisation. Dans les pages qui suivent, je vous propose donc de partager un souvenir illustré, sur une première période de 30?ans. Sérieux, curieux, légers, mes choix sont forcément subjectifs et très divers. Ils correspondent à des rencontres, à des voyages, à des actualités... Les plus jeunes relèveront l'anecdote. Les professionnels les plus anciens reconnaîtront ceux ou celles qui ont marqué de leur empreinte et de leur personnalité la vie de l'imprimerie, si riche et injustement méconnue... "

11/2022

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Critique Poésie

«Transparence du regard adéquat». Mélanges en l'honneur de Bertrand Marchal

Pour décrire la lecture, et même la lecture de textes poétiques ardus, Mallarmé parlait d'une "transparence du regard adéquat" . Cette transparence, nombreux sont ceux qui l'ont ressentie en entendant Bertrand Marchal lire les textes de Mallarmé. Ses cours, ses éditions et ses essais ont rendu transparent ce qui pouvait paraître hermétique. Cette intelligence des textes, mise au service des étudiants, des chercheurs et de tous les amateurs de littérature, est le don qu'il a fait à ses élèves et à ses lecteurs - une communauté présente dans le monde entier. Ce volume entend le remercier et rendre hommage à son oeuvre d'éditeur et de critique. Le mot de "lecture" est celui que Bertrand Marchal a choisi pour le titre de son premier ouvrage publié, Lecture de Mallarmé, marquant par sa modestie et son honnêteté intellectuelle. Puisse son exemple être suivi par ce recueil d'articles en offrant des lectures respectueuses de la lettre et de l'esprit, des lectures qui, loin de faire valoir le critique, l'effacent au profit des oeuvres. Avec les contributions de : Joseph Acquisto - Sophie Basch - Philippe Beck - Ramla Bédoui - Barbara Bohac - Eric Bordas - Régine Borderie - Michel Brix - Gabrielle Chamarat - Dominique Combe - Antoine Compagnon - Benoît de Cornulier - Michel Deguy - Béatrice Didier - Pascal Durand - Romain Enriquez - Aurélie Foglia - Georges Forestier - Yann Frémy - André Guyaux - Jean-Marc Hovasse - Jean-Nicolas Illouz - Romain Jalabert - Michel Jarrety - Filip Kekus - Juliette Kirscher - Kensuke Kumagai - Patrick Labarthe - Sylvain Ledda - Frank Lestringant - Dominique Millet-Gérard - Yumi Murakami - Michel Murat - Steve Murphy - Florence Naugrette - Roger Pearson - Nathalie Preiss - Eléonore Reverzy - Thierry Roger - Henri Scepi - Andrea Schellino - Thomas Schlesser - Julien Schuh - Evanghélia Stead - Jean-Luc Steinmetz - Jérôme Thélot - Alain Vaillant - Hélène Védrine - Vincent Vivès - Seth Whidden - Fériel Younsi.

01/2023

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Linguistique

Revue générale n° 2021/3. Dossier / Vingt ans après

Avec les contributions de Jean-Baptiste Baronian, Annick Cizel, Bruno Colmant, Marc Danval, Jean-François Delahaut, Guy Delhasse, Luc Dellisse, Francis Delpérée, Renaud Denuit, Jean De Ruyt, Simon Desplanque, Christopher Gérard, Marion Jacques, Jean Lacroix, Alexandre Lansmans, Philippe Leuckx, Michel Liégeois, Sylvie Lindeperg, Jean-Pol Masson, Christophe Meurée, Kimberly Orinx, Frédéric Saenen, Laetitia Spetschinsky, Tanguy Struye de Swielande, Aymeric Terlinden, Louise Van Brabant, Dorothée Vandamme, Tanguy de Wilde d'Estmael Avec des pages inédites du journal de Philippe Muray Le 11 septembre 2001, toutes les heures locales du globe se sont alignées sur le méridien de New York. La "ville debout" que décrivait jadis Céline devenait le terminus du voyage au bout de la nuit entamé par une poignée de fanatiques obnubilés par la haine. Les tours s'effondrent, la poussière envahit les avenues environnantes, entre l'Hudson et l'Atlantique. Soixante minutes qui ébranlent l'Occident, une onde de choc planétaire. Les images déferlent, ressassées à l'infini, puis c'est la sidération. Les valeurs, boursières et plus encore morales, accusent le coup. La mise à bas du mur de Berlin avait sonné la fin de la Guerre froide ; celle du World Trade Center amorce le tracé d'un nouvel Axe du Bien et du Mal. Notre dossier pose la question : que reste-t-il aujourd'hui du Nine-Eleven, comme on dit là-bas ? Quels ont été ses effets à long terme, dans des domaines tels que la géopolitique, l'économie, les arts, mais aussi sur nos destinées particulières, nos consciences, notre vision de l'existence, notre sens de la civilisation ? Si à l'époque l'expression Ground Zero a pu être la traduction de tabula rasa, elle était peut-être aussi synonyme de "refondation" . Qu'en est-il vingt ans après ?

09/2021

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Compositeurs

Que la musique commence !

Grand compositeur, mélodiste inspiré et chef d'orchestre devenu "culte", Vladimir Cosma est l'auteur des musiques des plus grands succès du cinéma français. Reconnu et recompensé dans le monde entier, il se livre pour la première fois sur son incroyable et unique carrière. Grand compositeur, mélodiste inspiré et chef d'orchestre devenu " culte ", Vladimir Cosma évoque sa vie à travers les anecdotes inédites des plus grands succès du cinéma français : Le Grand Blond avec une chaussure noire, La Boum, Les Aventures de Rabbi Jacob, Diva, L'As des as, La Chèvre, Le Père Noël est une ordure, La Gloire de mon père, L'Aile ou la Cuisse, le Dîner de cons, Un éléphant ça trompe énormément... Des " partitions en images " selon son expression, qui continuent leur vie grâce aux concerts symphoniques qu'il dirige dans le monde entier. Après avoir passé son enfance et son adolescence en Roumanie, Vladimir Cosma arrive en France à 22 ans, au début des années 1960, avec pour seules " armes " son violon et de gros cahiers de partitions remplis de notes, de rythmes et de mélodies. Par un heureux concours de circonstances, le jeune compositeur fait la connaissance d'Yves Robert, qui lui confie sa première musique de film pour Alexandre le Bienheureux. Cette rencontre marque, non seulement le début d'une amitié indéfectible, mais aussi celui d'une carrière exceptionnelle. Soixante ans plus tard, le nom de Vladimir Cosma est associé aux plus grands réalisateurs : Gérard Oury, Francis Veber, Claude Zidi, Claude Pinoteau, Jean-Jacques Beineix, Jean-Pierre Mocky, Ettore Scola, Yves Boisset, Edouard Molinaro... D'une plume directe et passionnée, Vladimir Cosma se livre pour la première fois sur son incroyable destin de créateur dont le credo est simple : " La bonne musique de films, c'est la bonne musique tout court. Elle se doit d'être à la fois populaire et savante. "

10/2022

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Divers

Everything Tome 1

Une nouvelle forme de roman graphique à la croisée de Twin Peaks et Leftovers . Depuis le Michigan des années quatre-vingt, voici l'histoire de EVERYTHING. EVERYTHING est ce nouveau centre commercial flambant neuf dont les rayons regorgent de tout ce dont vous pouvez rêver. Mais, il pourrait en retour vous enlever ce dont vous avez besoin... des choses aussi insignifiantes que votre santé mentale... Ou votre vie. Des adolescents capricieux aux femmes au foyer esseulées jusqu'aux responsables municipaux ambitieux, la majorité des habitants de Holland sont enchantés par l'ouverture de EVERYTHING dirigé par son étrangement parfaite directrice, Shirley. L'excitation de l'ouverture se transforme rapidement en frénésie, et lorsque la consommation se transforme en obsession, que des incendies infernaux aléatoires se produisent, que des explosions violentes et des troubles psychiques impromptus commencent à envahir la population, des habitants comme Lori, jeune femme dépressive et Rick le vendeur de Hi-Fi commencent à soupçonner que EVERYTHING pourrait en être la cause. Quel pouvoir infâme s'est emparé de Holland, du Michigan et de ses habitants ? Qui ou quoi est-il exactement en charge de ce centre commercial... et quels plans insidieux se cachent dans ses rayonnages ? EVERYTHING, une histoire étrange et fantastique sur la quête du " vrai " bonheur. " Une bulle d'énergie et d'inventivité. " Jeff Lemire (Sweet Tooth, Black Hammer...) " Hautement recommandé pour les fans de Twin Peaks. " Christian Ward (Invisible Kingdom, Black Bolt...) " Un livre merveilleusement bizarre, humain et inquiétant sur le vrai bonheur. " Gerard Way (Umbrella Academy) " Everything rampe sous votre peau et demeure avec vous longtemps après l'avoir terminé... Croyez-moi, vous ne vous voulez pas rater ce livre. " James Tynion IV (Department Of Truth, Something Is Killing The Children)

04/2022

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Latin - Littérature

Ainsi parlait Pétrarque. Dits et maximes de vie, Edition bilingue français-latin

" Peut-être aurez-vous entendu parler de moi, même si je doute qu'un nom aussi mince, aussi obscur, voyage loin dans l'espace et le temps. " C'est ainsi que Pétrarque s'adresse à la postérité dans sa dernière Lettre de la vieillesse. Sept siècles après, son oeuvre connaît un regain d'intérêt considérable. C'est ainsi qu'ont été publiées récemment l'intégralité des Lettres familières (6 vol., 2002-2015) et des Lettres de la vieillesse (5 vol., à la traduction desquels a participé Antoine de Rosny, 2002-2013). Quant au fameux Canzoniere, plusieurs traductions en été données aux Belles Lettres (2009) ou chez Gallimard (2018). L'oeuvre de Pétrarque est l'une des plus vastes de la Renaissance italienne. On connaît le poète amoureux, mais on ignore le moraliste ; on connaît l'écrivain italien, mais on oublie l'oeuvre latine ; on prend pour argent comptant le mythe qu'il s'est lui-même construit (très moderne en cela ! ) et on néglige les textes. En réalité, a-t-il bien effectué l'ascension du mont Ventoux en compagnie de son frère Gérard ? Est-ce bien en l'église Sainte-Claire d'Avignon qu'il a eu la vision merveilleuse de Laure de Noves ? A-t-il vraiment reçu la couronne de lauriers sur le Capitole ? Nulle vérité définitive chez Pétrarque, qui retouche inlassablement ses oeuvres, à la manière du Montaigne des Essais. Son existence entière est placée sous le signe de l'exil et de l'errance. Pas d'écrivain plus cosmopolite que lui. Pas d'écrivain plus tourmenté par un amour impossible. Les fragments ici présentés permettent de restituer l'unité de cet ensemble indissociable : à côté des poèmes, traités, pamphlets, dialogues et lettres.

10/2021

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Littérature française (poches)

La nuit de Mougins

Un soir d'été, Olivier, le narrateur, et sa femme Denise sont installés sur la terrasse de leur maison à Mougins, en compagnie de quelques intimes, Robert, Georges et surtout Védrennes, un comédien. Celui-ci raconte dans quelles circonstances il vient d'être amené à assister à l'agonie de son père dont il était séparé depuis plusieurs années et qu'il a retrouvé, seul, à l'hôpital de Strasbourg. Un trou se creuse aussitôt dans la nuit chaude, révélant une première perspective : le récit de ces trois jours passés au chevet du mourant, avec qui Védrennes est tenté de s'identifier, confronté tour à tour aux souvenirs de son enfance heureuse, puis au présent qu'il est en train de vivre : une rencontre avec un jeune garçon, surnommé Arken, aussi fuyant et mystérieux que cette Candie, découverte et aimée, au hasard d'une excursion sur les bords du Rhin. Mais après avoir ouvert ces brèches successives dans le temps, l'auteur nous ramène à la surface : la nuit de Mougins, séparée de toutes les autres nuits du monde, évoluant avec une majestueuse sérénité vers son terme, nourrie du chant des cigales et du parfum des fleurs, et peuplée d'ombres attentives qui sont devenues, elles aussi, des souvenirs. A plusieurs reprises ainsi, Roger Vrigny réussit à opérer, grâce à de savantes métamorphoses de plans, une sorte de trajet entre la vie et la mort. Petit à petit, nous entrons dans un univers sans retour possible. Nous sommes pris. Nous sommes doucement, douloureusement envoûtés. Il y a dans ce roman très plein, malgré la fluidité de l'écriture, une maîtrise poétique rappelant parfois Gérard de Nerval. Le volume refermé, peut commencer le véritable itinéraire mental auquel a voulu nous convier l'auteur : celui d'un homme qui a peut-être inventé sa vie pour en mieux connaître la réalité désespérée.

04/1974

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Imagerie médicale

Imagerie rhumatologique. Affections générales

Imagerie Rhumatologique - Affections Générales intègre les dernières connaissances et présente une iconographie radiologique riche incluant les techniques d'imagerie les plus récentes de toutes les maladies générales de l'appareil musculosquelettique de l'adulte, des plus fréquentes aux plus rares. Le texte a été rédigé de façon à trouver le meilleur équilibre entre le caractère complet des informations et un texte concis, de lecture aisée, immédiatement intelligible grâce à un découpage et une présentation du texte originale. Les images radiologiques sont fléchées et annotées chaque fois que nécessaire. Le livre s'adresse à tous les médecins et chirurgiens qui prennent en charge les affections musculosquelettiques. Il intègre, à côté de l'imagerie, toutes les autres connaissances essentielles, étiologiques, cliniques, biologiques, anatomopathologiques et thérapeutiques. La présentation permet de consulter les chapitres de deux façons, approfondie ou rapide par la lecture des segments du texte en caractères gras et des figures annotées. Ce livre fait partie de la nouvelle collection "Références en Imagerie musculosquelettique" dirigée par Jean-Denis Laredo et éditée par Sauramps Médical. Cette collection couvrira progressivement toutes les affections musculosquelettiques et l'ensemble des segments et articulations. Elle fait suite à une première édition en 5 volumes parue entre 2013 et 2016 dirigée par Jean-Denis Laredo, Marc Wybier, David Petrover et Gérard Morvan. Les objectifs dans l'élaboration de cette nouvelle édition ont été : - D'actualiser les connaissances - D'enrichir le nombre et la qualité iconographique - D'insister sur l'imagerie mais aussi de résumer les connaissances essentielles, étiologiques, cliniques, biologiques, anatomo-pathologiques et thérapeutiques - De permettre de consulter les chapitres de deux façons, approfondie ou rapide par la lecture des seules informations essentielles en caractères gras et des figures.

10/2023

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Littérature française

Les ailes du pandore : une histoire d hommes et de voilures tournantes. le dessous des cartes

Une somme, des sommets... Entre les histoires de zèle (excès...) des Pandores et l'Histoire, avec un grand H, des Ailes de la Gendarmerie, le colonel Roger Drouin a choisi. La voie aérienne naturellement, celle des hauteurs et même des sommets, en l'occurrence, pour cette somme incomparable d'informations, de savoirs, de souvenirs, de récits, d'anecdotes, de dialogues sur la saga, des origines à nos jours, des hélicoptères Bleus dans la deuxième moitié du XXe siècle. Du vécu à " En veux-tu ? En voilà ! ", des rideaux levés sur les coulisses des Forces Aériennes de la Gendarmerie et de leurs commandements successifs, des rivalités internes ou publiques entre les avionneux et les hélicoptéristes, des plus grands épisodes connus des Bell 47 aux EC 135 puis 145, en passant par les exploits quotidiens ou exceptionnels des Alouette II et III, nous vivons, ou revivons pour certains d'entre nous, comme en direct grâce à cet incroyable replay, les plus belles aventures et les plus riches heures de nos ailes Bleues. Un parfum prenant (heure bleue ? ) de nostalgie dynamique dans ce véritable roman, épique et distrayant à la fois, qui remet en scène les plus illustres des personnages qui l'ont écrit et construit et les plus modestes des mécaniciens et des pistards sans lesquels, pas plus aujourd'hui qu'hier, les Bleus ne décolleraient pas. Le colonel Drouin rembobine pour nous tous les films qu'il a vécus et souvent tournés lui-même. Son regard perspicace et aiguisé, non dénué de critiques positives mais plein d'un humour constant, fait décoller le lecteur en l'entraînant sur mille et une missions aussi passionnantes que peuvent l'être les plus propices de nos heures de vol. Ô temps, ne suspends surtout pas ton vol, et laisse-nous savourer les rapides délices de chacune de ces pages mémorables. Gérard DAVID

12/2023

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Droit

Transparence, démocratie et gouvernance citoyenne

Le principe de transparence exerce un immense pouvoir de séduction sur les esprits. Notion d'origine anglo-saxonne, solidement développée aux États-Unis dès le XIXe siècle et placée aux fondements de l'Union européenne par le Traité de Maastricht, la transparence a envahi les sphères de la politique, du droit, de l'économie, des finances et des médias. L'apparition des nouvelles technologies n'a fait qu'accélérer le mouvement, faisant naître l'espoir d'une nouvelle forme de gouvernement fondée sur une véritable gouvernance citoyenne qui propulsera la démocratie dans un nouvel âge. Mais cet idéal est-il réaliste ? Quelles limites les impératifs de sécurité nationale, de protection de la vie privée ou les contraintes de la gestion publique font-elles peser sur lui ? À quel niveau, local, régional ou national, trouve-t-il ses meilleures chances de réalisation ? Quelles conséquences financières entraîne-t-il ? C'est à ces interrogations que des intervenants venus d'Europe, d'Afrique, d'Amérique du Nord et d'Amérique latine ont répondues lors du premier colloque international du Centre de droit public comparé (CDPC) de l'université Panthéon-Assas, tenu en mai 2014. Les interventions, consignées dans cet ouvrage, permettent de prendre la mesure des exigences de la transparence et des aspirations à la gouvernance citoyenne qu'elle engendre dans les démocraties contemporaines au sein des différents champs du droit public (droit constitutionnel, droit des libertés, droit administratif et finances publiques) et aux différents niveaux de gouvernement (local, national et européen). Avec les contributions de Renaud Bourget, Carolina Cerda-Guzman, Christina E. Wells, Marta Franch i Saguer, Anne Gazier, Gilles J. Guglielmi, Daniel Mockle, Carlos Molina, Gérard Pekassa Ndam, Christophe Sinnassamy, Jacques Ziller et Élisabeth Zoller.

10/2014

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Théâtre

La vie, je l'agrandis avec mon stylo. L'engagement : écrits de jeunes et réflexions

" Jeunesse " et " engagement ", deux mots que l'imaginaire collectif a longtemps associés : le jeune âge comme berceau de la révolte. Depuis la prétendue fin de l'histoire, ces deux notions se fuiraient, se tourneraient le dos ? Le Théâtre du Pélican, dirigé par le metteur en scène Jean-Claude Gal à Clermont-Ferrand, a souhaité organiser cette confrontation de concepts par le détour du théâtre et de l'écriture. Ainsi, un vaste chantier concernant quatre cents enfants, adolescents et jeunes adultes a été mis en place entre 2009 et 2012, accueillant en résidence cinq auteurs de théâtre pour animer des ateliers d'accompagnement à l'écriture et écrire un texte théâtral personnel sur les thèmes liés à l'engagement : Michel Azama, Jean-Pierre Cannet, Françoise du Chaxel, Lise Martin et Dominique Richard. Dans La vie, je l'agrandis avec mon stylo, sous la direction du poète et dramaturge Jean-Pierre Siméon, un florilège des productions de ces jeunes a été sélectionné, au côté d'extraits des pièces produites par les auteurs et de leurs consignes d'écriture. L'auteure de bande dessinée Gabrielle Piquet a également suivi ces travaux : on retrouvera ainsi son reportage graphique dans le concret des ateliers, ne s'interdisant pas d'effectuer des embardées dans l'imaginaire. Et pour redonner des couleurs au vocable " collectif ", penseurs, écrivains, poètes, metteurs en scène, psychologue et enseignants réfléchissent à l'émancipation possible de cette jeunesse par la pratique et la rencontre artistiques : Edgar Morin, Claude Ber, Gérard Noiret, Michel Séonnet, Christian Duchange, Geneviève Lefaure, Christine Leprince et Isabelle Galtier. A la fois report d'expérience humaine, artistique et pédagogique et boîte à outils théoriques et pratiques, cet ouvrage vise le double geste politique et poétique du partenariat et de la découverte.

05/2012

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Droit

QUI EST LE JUGE ? Pour en finir avec le tribunal de l'Histoire

Un mal hante l'époque : la manie compulsive de juger. Tout le monde semble vouloir juger tout le monde, comme si cette escalade judiciaire était de nature à pallier l'obscurcissement de la politique et l'affaissement du civisme. Pourtant, qu'il s'agisse des grands procès pour crime contre l'humanité ou de l'expérience des tribunaux pénaux internationaux, le jugement sonne faux. Sa justice manque de justesse. Des événements récents à fort retentissement médiatique permettent de prendre la mesure du problème. L'affaire Pinochet : à quelles conditions l'humanité peut-elle devenir source de droit et comment juger les dictateurs ? Les procès pour crime contre l'humanité : quel usage en faire, quand sa définition évolue tant ? Le procès Papon : comment, cinquante ans après, démêler les faits, distinguer les responsabilités individuelles de celles de l'Etat ? La table ronde des historiens organisée par le journal Libération pour soumettre à l'examen les accusations de Gérard Chauvy contre Lucie et Raymond Aubrac : peut-on éviter que l'expertise historique dégénère en instruction ? Ce malaise n'est pas seulement celui du droit, il est tout autant celui de l'histoire : plutôt que d'accepter la fragile incertitude du jugement humain, la tentation reste forte en effet d'en appeler à de vieux fétiches majuscules, l'Histoire ou l'Humanité, de glisser du jugement historique toujours en appel au tribunal définitif de l'Histoire. Contre cette tentation, je me suis efforcé tout au long de ce livre de définir les conditions politiques d'un juste exercice du jugement en matière historique, où mémoire, deuil et oubli contribuent chacun à sa façon à l'institution d'une société consciente et responsable. D. B.

03/1999

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Romans de terroir

Le sanglier de la forêt de Lonnes. Esquisse du comté de Savoie à la fin du XIVe siècle

Jacques Replat (Chambéry, 1807-Annecy, 1866) fut un des auteurs les plus en vue dans la Savoie du XIXe siècle ; très apprécié de ses contemporains, il publia plusieurs romans gothiques - se déroulant au Moyen Age et teintés de fantastique -, des poèmes également d'inspiration médiévale ou romantique, et des récits de promenades oniriques, mêlant l'humour, la vision, le souvenir et l'histoire. Le Sanglier de la forêt de Lonnes, publié en 1840, évoque le dernier duel judiciaire du comté de Savoie, en 1397 : il eut lieu à Bourg-en-Bresse entre le chevalier-poète Othon de Grandson et son rival Gérard d'Estavayé. Il en explore les sources - la mort suspecte du Comte Rouge Amédée VII à Thonon, l'amour de Catherine d'Estavayé pour Othon -, et prend pour symbole du mal qui rongeait la Savoie le grand sanglier qui hantait les forêts du Chablais et dont la malédiction devait être fatale aux temps héroïques : car avec la mort du Comte Rouge et celle du chevalier-trouvère, c'est toute une époque qui s'en va, avec ses valeurs, ses rêves, ses illusions, ses fantasmes - lesquels ne sont d'ailleurs pas dénués de force sur les événements : derrière leur voile, des forces mystérieuses sont à l'oeuvre. Poète et historien à la fois, Jacques Replat a dans ce roman recréé avec succès une période qui continue de susciter une forme de nostalgie : la Savoie féodale semble avoir touché au monde du rêve, comme un écho de la mythologie arthurienne alors si prisée en Europe. Evocation poignante, que celle du Sanglier de la forêt de Lonnes, et si typique de la littérature du Buon Governo (1815-1848) : on voulait renouer avec les vieilles racines, enfouies dans la brume des temps gothiques.

04/2015

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Histoire et Philosophiesophie

L’afrique, berceau des jeux et sports. L’afrique, berceau des jeux et sports

Contrairement aux idées reçues, la notion de jeux olympiques ou de jeux sportifs internationaux est une invention africaine et non grecque. D'après l'historien grec Hérodote, l'Afrique est l'initiatrice de la culture de la fête et les Grecs auraient poursuivi la tradition. Si Iphitos, roi d'Elide organisa en -776 les premiers jeux en Europe sous l'impulsion d'une femme oracle africaine, c'est en -3000 que l'Afrique inventa cette notion de jeux olympiques avec l'organisation par le roi DEN de la Vème dynastie kamite d'une grande compétition dont la discipline centrale fut le triathlon (course à pied, tir à l'arc, haltérophilie). Par ailleurs, c'est à Djémé ou Médinet Abou (Djémè signifie la paix), sous Ramessou III vers -1200 que nous trouvons la plus ancienne attestation d'une compétition sportive internationale. Les athlètes de tous les pays alliés de Kemet, à savoir Nubiens, Libyens, Assyriens, etc furent invités en Afrique (à Thèbes) pour ces jeux sportifs. "Huit siècles avant Platon, 3200 ans avant notre époque (en 1198 ou 1180 avant l'ère occidentale) une compétition d'escrime s'est déroulée en Egypte et les parois sculptées d'un temple de Médinet Habou en portent toujours le souvenir... Chaque épreuve était contrôlée par un jury... " , écrit Gérard Six, maître d'armes, président de la commission du patrimoine et des honneurs de la Fédération française d'escrime. De nombreux autres jeux et sports tels les dominos, la lutte, le hockey sur gazon, la boxe, le bowling, le jeu d'échecs, le javelot, le jeu des petits chevaux, le dé, le marathon, la natation, les jeux de balles, la gymnastique acrobatique, l'équitation, le judo ou encore le yoga sont aussi des inventions africaines. Cet ouvrage est largement inspiré des travaux du flamboyant chercheur kalala Omotunde de l'Institut Anyjart.

05/2020

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Sciences historiques

Le Pré Saint-Gervais. Chroniques citoyennes (1904-2004)

Au début du XXe siècle, le Pré Saint-Gervais, commune urbaine aux allures villageoises, appartient au département de la Seine. Elle est devenue la plus petite agglomération de la ceinture parisienne au cours de son existence. Ces chroniques citoyennes présentent une galerie de portraits d'habitants aux histoires singulières et d'élus engagés qui ont construit la ville d'aujourd'hui. Vivante cité ouvrière, le Pré Saint-Gervais abrite des industries qui fabriquent des automobiles, des bicyclettes et des pianos. Proches de la Villette, nombre d'artisans gervaisiens trouvent leurs matières premières aux abattoirs. La Butte du Chapeau-Rouge, lieu mythique de rassemblements ouvriers et contestataires, gervaisienne jusqu'en 1930, reçoit Jean Jaurès qui y prononce, en 1913, ses discours contre la guerre et la loi des trois ans, allongeant la durée du service militaire. Une utopie sociale se réalise, menée par Jean-Baptiste Sémanaz puis par son successeur Eugène Boistard. L'habitat insalubre, la santé et l'éducation sont au coeur des préoccupations de ces équipes socialistes innovantes. Elles mettent en place l'Université Populaire Gervaisienne, association qui propose à une population adulte des formations techniques et une initiation aux arts. Cette dernière permet à tous les citoyens d'accéder au sport à travers l'Education Physique Populaire Gervaisienne. Issue de ce laboratoire du socialisme municipal traversé par la guerre de 14-18, la cité-jardins et ses équipements transforment la ville de fond en comble en apportant modernité et progrès social. La Seconde Guerre mondiale et ses conséquences ralentissent cependant cette mutation. Les Trente Glorieuses et la poussée démographique locale relancent le processus d'évolution de la ville sous les mandats des maires Edmond Pépin et Fernand Blanluet. Enfin, l'Union de la Gauche marque un tournant politique riche de grandes heures avec ses maires Marcel Debarge, Claude Bartolone et Gérard Cosme.

11/2014

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Récits de voyage

Promenade à Xian

Anne Philipe est revenue en Chine. C'était la quatrième fois. Elle y avait vécu un an en 1946, avant la Révolution. En 1948, elle avait traversé en caravane le Sin Kiang, jusqu'à l'Inde. En 1957, au moment des "Cent Fleurs", elle y était retournée avec Gérard Philipe. Elle l'a visitée de nouveau, au mois de mai 1980. Cette fois elle a découvert la Chine d'après la Révolution culturelle, d'après Mao, d'après Chou En-lai. Attentive aux êtres, mais aussi aux paysages, aux oeuvres d'art, attachée au présent et sensible au passé, elle a préféré le journal quotidien à toute autre forme de récit. Elle transmet ainsi de la façon la plus immédiate ce qu'elle a vu et entendu. Souvent, elle s'en rendait compte, ses interlocuteurs lui récitaient une leçon. Mais parfois ils parlaient à coeur ouvert. Et, sans cesse, la voyageuse française passait de l'admiration à l'inquiétude. Parmi les mille petits faits qu'Anne Philipe a rapportés et livre à notre imagination : des gens qui font la queue pour acheter Monte-Cristo, d'Alexandre Dumas ; les chauffeurs de taxi qui, entre deux courses, suivent les leçons d'anglais à la radio ; les fouilles et la forêt des stèles, à Xian ; les mauvais garçons de Shangai qui vendent des montres suisses à la sauvette ; le silence des campagnes où il n'y a plus d'oiseaux ; et pas davantage de chats ou de chiens, sauf celui du prince Sihanouk. Enfin, c'est un témoignage infiniment précieux et terrible que ce que racontent à Anne Philipe des amis d'autrefois, des acteurs et écrivains rescapés de la Révolution culturelle. Modeste mais précise, bienveillante mais lucide, Anne Philipe, en fin de compte, nous apprend beaucoup.

09/1980

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Histoire internationale

Les exclus en Europe. 1830-1930, [actes du colloque, Paris VIII, 22-24 janvier 1998

En Europe, les années 1830 à 1930, marquées par l'industrialisation, l'urbanisation et la démocratisation, modifièrent considérablement le statut et le sort des individus rejetés de la société. Pauvres et vagabonds, migrants et chômeurs, vieillards et handicapés, mais aussi femmes, criminels, déviants ou marginaux, constituèrent des bataillons d'exclus. L'étude de cette période pose la question de la validité de la notion d'exclusion. Que recouvre ce terme utilisé par la sociologie depuis une vingtaine d'années ? Est-il opératoire pour des historiens qui cherchent à rendre compte de la diversité des trajectoires des rejetés de la société ? Les auteurs de cet ouvrage, chercheurs parmi les meilleurs spécialistes internationaux, nous dévoilent les procédures par lesquelles les sociétés européennes ont relégué des millions d'individus. Cet ouvrage est issu du Colloque international de Paris qui s'est tenu sous l'égide de la Commission européenne, du Comité d'Histoire de la Sécurité sociale et de la MIRE (Mission de Recherche au Ministère du Travail et des Affaires sociales). Les différents chapitres de ce livre regroupent les contributions d'André GUESLIN, de Dominique KALIFA Philippe ARTIÈRES, Henriette ASSÉO, Robert CASTEL, Christophe CHARLE, Evelyne COHEN, Pamela COX, Sophie DELAPORTE, Bernard DELPAL, Bernard DESMARS, Régine DHOQUOIS, Michel DREYFUS, Vincent DUCLERT, Bruno DUMONS, Nicole EDELMAN, Joao FATELA, Julie FETIE, Vinzia FIORINO, Elisabeth GAUDIN, Jacques GIRAULT, Angela GROPPI, Marie-Claire HOOCK-DEMARLE, Olivier IHL, Martine KALUSZYNSKI, Claude LIAUZU, Jean-Noël LUC, Maria MALATESTA, Yannick MAREC, Jean-Clément MARTIN, Catherine MAURER, Gérard NOIRIEL, Didier NOURRISSON, Gilles PÉCOUT, Christine PIETTE, Michel PORRET, Antoine PROST, Pascale QUINCY-LEFEBVRE, Madeleine REBÉRIOUX, Ann-Louise SHAPIRO, Jean-Claude SCHMITT, Étienne THÉVENIN, Christian TOPALOV, Nicolas VEYSSET, Nadine VIVIER, Stuart WOOLF, Jean-Jacques YVOREL.

03/1999

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Philosophie

Sept études sur Eric Weil

L'oeuvre philosophique d'Eric Weil (1904-1977) est l'une des plus importantes de la seconde moitié du XXe siècle. Oeuvre systématique qui repense l'héritage de la philosophie en fonction du problème radicalement moderne que pose le choix de la violence absolue - dont la réalité hitlérienne est l'exemple -, la Logique de la philosophie (1950) est prolongée par une Philosophie politique (1956), une Philosophie morale (1961), qui explicitent le même problème dans les domaines déterminés de la réalité politique et de la vie morale, et elle se double de la lecture philosophique des philosophes -Hegel et l'Etat (1950), Problèmes kantiens (1963), 2è édition augmentée, 1970) - et de nombreuses études dont quelques-unes sont réunies dans Essais et conférences (1970-71). Co-fondateur de Critique, Eric Weil fut professeur aux Université de Lille (1956-68) et de Nice (1968-74). Un premier colloque sur la pensée d'Eric Weil s'est tenu à l'Ecole Normale Supérieure de Pise, les 7 et 8 novembre 1979. A l'initiative de notre Centre et des Archives de Philosophie, un second colloque aura lieu les 21 et 22 mai 1982, à Chantilly, qui portera sur l'actualité d'Eric Weil. Les membres de l'équipe qui a fondée en 1979 à l'UER de Philosophie de Lille III le Centre Eric Weil ont, pour la plupart, suivi l'enseignement de Weil à Lille et participé à son séminaire dont aujourd'hui, cinq ans après la mort du philosophe, ils entendent encore la leçon. Ces Sept Etudes sur Eric Weil, présentées et discutées lors de rencontres régulières et amicales, prennent la suite de leurs contributions au numéro spécial de 1970 des Archives de Philosophie, au colloque de Pise de 1979, aux Cahiers philosophiques de 1981/82. Ont collaboré à cet ouvrage : Gérard AlmalehAlbert BaraquinLucien BescondMireille DepadtGilbert KirscherJean QuillienJean-François Robinet

01/1982

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Histoire de France

Bloqués dans l'enfer Meuse-Argonne. Septembre-octobre 2018 : les Américains arrêtés au nord-ouest de Verdun

Les amateurs de conflits contemporains connaissent bien les difficultés rencontrées par l'armée américaine lors de la Seconde Guerre mondiale dans " I'enfer vert " du bocage normand à l'issue du débarquement du 6 juin 1944. Malgré leur écrasante supériorité en moyens matériels, les GI's avaient peiné à progresser lors de la bataille des haies au mois de juin et de juillet 1944 avant de rompre le front allemand avec l'opération Cobra. Mais combien de passionnés d'histoire se rappellent que lors de la guerre précédente, les Sammies ou Doughboys, " aînés " des GI's, avaient eux aussi connu d'immenses difficultés, durant l'automne 1918 pour percer les lignes d'une armée allemande qui pourtant n'était plus alors que l'ombre d'elle-même ? Si les noms La Haye-du-Puits ou Saint-Lô résonnent encore dans les esprits, qui se souvient des combats acharnés pour la hauteur boisée du Montrebeau, du village de Cierges, du bois des Ogons, pour ne citer qu'eux, menés en septembre et octobre 1918 ? Qui peut deviner, sur le terrain, que les environs immédiats du cimetière militaire de Romagne-sous-Montfaucon, la plus grande nécropole américaine d'Europe avec plus de 14 000 corps, ont été l'enjeu de furieux combats pour la possession de la Kriemhild-Stellung, baptisée ligne Hindenburg par les Alliés ? Dans cet ouvrage, Yves Buffetaut et Nicolas Czubak reviennent à hauteur d'hommes sur la plus importante et difficile bataille menée par l'armée américaine durant la Première Guerre mondiale avec le souci d'y apporter un regard germano-américain. Le récit des événements, appuyé par plus de 150 photos d'époque, est complété par des textes de Quentin Gérard présentant les uniformes des combattants des différentes armées en présence.

10/2018

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Cinéma

Mes chères filles, je vais vous raconter...

En France, quand on évoque la famille Bruni Tedeschi, on pense d'abord à Carla, mannequin, chanteuse, ancienne Première dame, et à sa soeur aînée Valeria, actrice et réalisatrice. Et puis, on se souvient du très beau film autobiographique de Valeria, Un château en Italie, et le visage de Marisa, sa mère, nous revient en mémoire : ses yeux bleus de chat, son grand sourire, son port de tête et ses gestes gracieux. Marisa Bruni Tedeschi n'est pourtant pas qu'une mère - c'est une femme incroyablement indépendante qui a traversé le siècle et qui, aujourd'hui, s'adresse à ses filles pour leur raconter sa vie, ses secrets, ses joies et ses peines ; sa jeunesse en Italie pendant la guerre, la mort de son père, la rencontre avec son mari Alberto, leur exil en France, ses grandes histoires d'amour et sa passion pour le piano. Avec une incroyable générosité, et beaucoup de fantaisie, elle nous fait voyager : on est dans les coulisses des grands festivals de musique de Venise et de Spoletto ; on écoute les conversations des bonnes ; on passe à table avec la Reine d'Angleterre lors du voyage présidentiel de 2008 ; on visite tous les recoins du château de Castagneto ; on fume le cigare avec Nicolas Sarkozy au Cap Nègre ; on assiste à un dîner d'affaires avec Gérard Depardieu et John Travolta... Dans une galerie de portraits incroyablement vivants, elle nous présente ses amis les plus fidèles - musiciens, artistes, médecins, antiquaires - et, avec pudeur et tendresse, parle de ses filles - leur jeunesse, leurs relations, leurs carrières. Et dans des chapitres bouleversants, Marisa nous raconte les grands drames de sa vie : la perte de son mari et, dix ans plus tard, celle de son fils, à qui elle dédie ce livre.

05/2016

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Critique littéraire

Regards sur la vie et l'oeuvre de Louis Bertrand

C'est contre la malédiction de l'oubli que s'inscrivait ce colloque commémorant le 50e anniversaire du décès de ce grand écrivain français que fut Louis Bertrand (1866-1941), auteur original et puissant, Lorrain d'origine, Normalien des plus brillants, devenu successeur de Maurice Barrès sous la Coupole, mais aujourd'hui si injustement méconnu. Et pourtant ! Découvrant l'Algérie comme jeune professeur en 1891, il en fera une de ses principales sources d'inspiration, devenant avec ses romans "africains" (Le Sang des races, 1899, Pépète le bien-aimé, 904) le fondateur de "l'Algérianisme" dont Albert Camus sera plus tard le plus célèbre représentant (rapports de Marcel Cordier et Marc Baroli). Face à l'Islam (dont il pressent la menace) l'importance universelle des religions sur les civilisations s'impose à lui. Le passé romain et chrétien de l'Afrique du Nord découvert dans l'éblouissement et le catholicisme retrouvé dans la ferveur, lui inspireront un superbe Saint Augustin (1913) au succès considérable et Sanguis Martyrum (1918), l'histoire des premiers martyrs chrétiens d'Afrique du Nord (contributions de Gérard Blandin et des abbés Jean Bayot et Alain Lorans). Son éclatant Louis XIV (1923) suscitera de nombreux successeurs (intervention de François Bluche). Il s'intéressera aussi à l'Espagne, avec Philippe II (1929), Histoire d'Espagne (1932) et surtout Sainte Thérèse (d'Avila) aux tirages impressionnants (1927). Remarquable romancier de moeurs, il peut, avec Mademoiselle de Jessincourt (1911) légitimement rivaliser avec Madame Bovary de Flaubert dont il se veut le disciple fidèle (contribution du professeur Alain Lanavère). Guidé par les spécialistes les plus qualifiés (au premier rang desquels son irremplaçable biographe L.-A. Maugendre), on découvrira des aspects aussi passionnants qu'inattendus sur la vie et l'oeuvre de l'auteur auxquelles une première partie du volume introduit (texte de Daniel Heck).

06/2015

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Poésie

Ainsi parlait Saint-Pol-Roux. Dits et maximes de vie

Saint Pol-Roux occupe dans la littérature française une place à part : il est l'héritier direct du romantisme ; il est le fondateur, avec quelques amis, du symbolisme ; enfin il a été salué par les surréalistes comme leur grand précurseur. Bien au-delà de ces mouvements, le génie visionnaire qui éclate dans ses "oeuvres futures" en font l'un des théoriciens les plus hardis de son temps. Mais tout autant que son oeuvre, c'est la personnalité rayonnante du "Mage de Camaret" qui a fasciné ses contemporains et qui donne aujourd'hui encore à ses textes une saveur inimitable : "Saint-Pol-Roux, écrit Max Jacob, aura été le dernier de ceux pour lesquels la Poésie c'est aussi une vie d'apôtre, de Saint, la grandeur des vues, la sublimité des préoccupations, la bonté, la haute honnêteté". Et le surréaliste Eluard n'est pas moins élogieux : "Quand nous le lisons, tout tremblants, enchantés et les yeux pleins de larmes devant cette beauté si nouvelle et candide, cette beauté qui sourit irrésistiblement à l'homme et aux quatre éléments, un nom nous vient aux lèvres qui nous fait ses enfants : Saint-Pol-Roux le Divin". Une grande partie des manuscrits de Saint-Pol-Roux a été détruite par l'occupant nazi. Ces pages, dispersées sur la lande et recueillies par des Camaretois, ont été pieusement conservées par Divine, sa fille. Au fur et à mesure des années, ces textes ont été publiés en 23 volumes par Gérard Macé, Alistair Whyte et Jacques Goorma. Le travail d'édition se poursuit aujourd'hui. Ce petit volume de la collection Ainsi parlait est donc un moyen précieux pour découvrir d'une manière synthétique une oeuvre majeure.

03/2022

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Histoire internationale

Cuba : une utopie cauchemardesque. Derrière le mythe, un demi-siècle de tyrannie castriste

Le voyage de François Hollande à La Havane et sa jubilation à parader avec Fidel Castro rappellent la fascination de la gauche française pour la " belle révolution " . Le président a oublié sa tribune de 2003, où il définissait le régime castriste comme un " pouvoir personnel, voire familial " avec " l'arsenal complet d'une dictature " . Le passage du pouvoir de Fidel à Raùl Castro, à partir de 2006, est venu parfaire la tyrannie dynastique. Bien avant Hollande, nombreux sont ceux qui ont chanté le LiderMâximo. Déçus par le communisme à la soviétique, ils trouvent à Cuba une révolution fraternelle, sensuelle et joyeuse. Même si la réalité n'a rien à voir avec cette image, car dès la prise du pouvoir, le nouveau régime fusille à tout va, les prisons se remplissent d'opposants, sans que le processus démocratique annoncé ne voie le jour. Pourtant cinéastes, acteurs, musiciens, sportifs, animateurs télé et quantité de célébrités avaliseront les fables de la révolution cubaine ; de Gérard Philipe à Jean-Paul Sartre, de Jack Lang à Jean-Luc Mélenchon, de Diego Maradona à Laurent Ruquier... Rares sont ceux qui aux charmes tropicaux ont préféré la vérité, qui ont dénoncé les emprisonnements, les jugements iniques, la chasse aux homosexuels, la censure, le rationnement, la misère, qui ont aidé les exilés, qui ont alerté sur les milliers de fugitifs, les balseros, noyés ou mitraillés par les garde-côtes. Aujourd'hui Barack Obama parle de lever l'embargo américain, sans avoir obtenu, en échange, le moindre gain démocratique. La normalisation des relations diplomatiques a eu pour premier effet le retour du glamour et des top-models... Le but visé ne serait-il pas de faire de Cuba une destination touristique privilégiée, un paradis sexuel, en somme, mais toujours communiste ?

10/2015

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Sciences cognitives

Rêve et cognition. Explorations cognitives des processus de conception

Cet ouvrage rassemble des travaux qui illustrent les voies que prend aujourd'hui l'émergence des sciences de la cognition dans le domaine de l'art. On y trouvera un ensemble de recherches où sont abordées des questions comme l'analyse et la description des processus de conception, par exemple dans le cas de l'architecture, mais aussi de la musique et de la danse. Sur ce socle empirique sont abordés les problèmes que soulève la représentation formelle de ces structures et de ces processus, formalisation qui n'est parfois qu'une étape indispensable à la mise en oeuvre de systèmes informatiques pour participer au processus de création. Une "coopération" homme-machine qui est elle-même l'un des défis que lancent aujourd'hui les technologies cognitives. Ont collaboré à la réalisation de cet ouvrage : Philippe Boudon, Florence Buratto, Jean-Pierre Chupin, Nigel Cross, Philippe Deshayes, Pierre Fernandez, Philippe Joly, Jean-Charles Lebahar, Michel Léglise, Sabine Porada, Roger Pouivet, Jean-Luc Soubie, Gérard Sabah, Guy Théraulaz, Willemien Visser, John A. Waterworth. Mario Borillo est Directeur de Recherche Emérite au CNRS. Il poursuit à l'Institut de Recherches en Informatique de Toulouse (Université Paul Sabatier) des travaux sur la sémantique de l'espace et du temps, avec une attention particulière pour le rôle du langage comme fil conducteur dans une approche cognitive du processus de création de formes. Il a publié Informatique pour les sciences de l'homme (Mardaga, 1986). Jean-Pierre Goulette, architecte et informaticien, enseigne les nouvelles technologies à l'Ecole d'Architecture de Toulouse où il dirige le Laboratoire d'Informatique Appliquée à l'Architecture (Li2a). Ses travaux portent sur la sémantique formelle du vocabulaire de l'architecture et sur l'architecture virtuelle.

04/2022