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Jason Schreier

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Humour

Glossaire complètement pas sérieux du vol libre

GLOSSAIRE COMPLETEMENT PAS SERIEUX DU VOL LIBRE Par Noël Carle et Jean-Paul Budillon Ce glossaire du vol libre a la prétention d'expliquer, d'analyser, de soupeser et de nettoyer 171 mots parapentesques. On trouvera ici, les vocables les plus utilisés par ces intrépides et baroques libéristes. Loin d'être un outil pédagogique de premier ordre destiné à la formation des pilotes, cet opus a été pensé et écrit pour se fendre la pêche. En ces temps troublés, une pincée de dérision ne peut nous faire de mal. Quelques exemples de définitions jetées en vrac : - Ciel : Terrain de sport azoté à défaut d'être gazonné. - Barbules : Fin filaments de condensation qui indiquent à coup sûr qu'on ne va pas tarder à disparaitre dans un coton bien dense si on continue d'enrouler comme un con. - Deltaplane : Dinosaure volant ayant survécu à l'impact d'une météorite, il y a 65 millions d'années. - Dégueulante : Ramassis de molécules d'air complètement barrées qui attirent le parapente vers le plafond du sol. En bonus : des anecdotes désopilantes de parapentes et deltas. LES AUTEURS : Noël Carle est enseignant sur l'île de la Réunion. Passionné d'histoire et d'aviation, il est pilote breveté de vol à voile et de parapente. Il gère depuis quelques années la commission compétition au sein de la ligue de vol libre de la Réunion. Jean Paul Budillon enseigne à l'université de Grenoble quand il découvre en 1979 le deltaplane puis le parapente moins d'une décénie plus tard. Devenu accro à toutes les facettes du vol libre, il y mèle aussitôt sa passion du dessin. Depuis, il collabore à tous les magazines de vol libre en Europe, au Japon et même en Amérique latine. En France on retrouve régulièrement son trait dans la revue Parapente Mag et Vol Passion, le magazine officiel de la FFVL.

10/2021

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Divers

A l'heure où les dieux dorment encore

Entre carnet de route et journal intime, Cosey nous invite à partager ses voyages, ses pensées et le secret de son atelier... à l'heure où les dieux dorment encore. Depuis ses débuts dans le journal Tintin en 1975 avec la création de son personnage Jonathan, Cosey n'a cessé de voyager et de partager ses découvertes. Il introduit dans la bande dessinée franco-belge la réalité des pays que traverse son héros : paysages, coutumes, situation politique... De ses voyages, l'auteur a rapporté d'innombrables carnets. Ce sont à la fois des outils de travail, des repérages pour les albums à venir et des aide-mémoires pour noter au vol une pensée, un rève, un souvenir. En complément de ces carnets, Cosey réalise sur le vif des dessins plus poussés : aquarelles, crayon ou encre de chine au pinceau pour restituer, mieux qu'avec une photo, la lumière d'une montagne, les couleurs d'une cérémonie ou le désordre d'une scène de rue. Dans ces documents inédits, Cosey s'interroge sur le dessin, la couleur, la musique, la représentationdu réel et nos vies intérieures. Avec érudition et humour, le dessinateur nous fait entrer dans son panthéon personnel : Hokusaï, Rembrandt, Hergé, C. G. Jung, les Stones, Krichna et les Schtroumpfs (qui partagent la couleur bleue et l'art de la flûte ! ), et de nombreux anonymes, compagnons de voyage ou fantômes du passé. En Inde, au Tibet, au Japon, en Grèce, en Espagne et bien sûr dans les Alpes Vaudoises, Cosey a notéet dessiné tout ce qui a pu le surprendre, l'amuser... tout ce qui a nourri son travail d'artiste. Le texte et le dessin dialoguent en toute liberté, et offrent au lecteur le plaisir de découvrir, en même temps que la matière première des albums, une facette complètement inconnue d'un grand dessinateur.

11/2021

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Philosophie

Karl Löwith et la philosophie. Une sobre inquiétude

Karl Löwith (1897-1973) reste en France un auteur peu connu. Cet ouvrage vise à remédier à cette lacune. Fondé sur une riche documentation, comprenant notamment les lettres échangées avec les grandes figures philosophiques du XXe siècle, il se présente comme une biographie intellectuelle de l'auteur de De Hegel à Nietzsche et du diptyque Max Weber et Karl Marx. Löwith fut le premier élève de Heidegger, avec lequel, dès ses années d'études, il noua un dialogue critique destiné à se prolonger jusqu'à sa mort. Il fut contraint par l'antisémitisme nazi à un long exil en Italie, au Japon et aux Etats-Unis. A son retour en Allemagne, il devint l'un des critiques les plus pertinents de son ancien maître, dont le ralliement au nazisme avait définitivement révélé les aspects les plus inacceptables de sa pensée. Critique de la modernité, Löwith est un penseur sceptique qui s'interroge sur le sens de la philosophie après la mort de Hegel et sur la responsabilité de la philosophie dans le mal qui a dévasté le XXe siècle. Il place sur le banc des accusés l'un des mythes fondateurs de la pensée philosophique et politique moderne, selon lequel l'homme est maître et possesseur de son propre destin. Adversaire de la "pensée historique", il ne saurait cependant être tenu pour un néoconservateur soucieux de rétablir l'ordre des valeurs menacé par l'historicisme moderne. Dans sa quête d'une extériorité à l'histoire, il s'efforce de saisir "dans ses justes proportions" notre rapport au monde, contre toute représentation illusoire de la réalité. Se tenant à distance de toute confiance excessive dans la philosophie, toujours portée par un désir de maîtrise, comme de toute "pensée faible", il pratique une philosophie qui se déploie dans l'élément de l'inquiétude et du doute.

05/2013

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Cuisine asiatique

Cuisines d'Asie. Mes 100 recettes gourmandes et inratables

Les 100 recettes gourmandes et inratables pour apprendre à cuisiner asiatique au quotidienMorgane vous invite à voyager à travers les pays d'Asie qui inspirent quotidiennement sa cuisine. Chine, Laos, Thaïlande, Vietnam, Cambodge, Japon, Corée... Les 100 recettes qu'elle vous propose, d'origine variée, ne seront bientôt plus un secret pour vous. Des plats que vous prenez habituellement à emporter, aux bols, en passant par des recettes faciles ou encore des mets qui vous paraissent irréalisables à la maison (plus pour longtemps ! ) mais aussi des douceurs, Morganevous propose un large choix de repas à cuisiner et manger en solo ou en famille. Pas-à-pas, conseils et astuces, ce livre est un véritable puits dans lequel vous plonger pour apprendre petit à petit les essentiels de la cuisine asiatique. Les dizaines d'années derrière les fourneaux ont aiguisé les talents de Morgane pour une cuisine toujours plus délicieuse, qu'elle prépare au quotidien pour sa famille. Sa chaîne YouTube, qu'elle alimente depuis 7 ans, lui a permis de développer un ton didactique et pédagogue qui rend la cuisine la plus sophistiquée simple et accessible pour tous. A ses côtés, développez de nouvelles habitudes en cuisine, pour manger asiatique au quotidien. Bientôt, vous n'aurez plus besoin de ce livre pour régaler vos proches ! Au menu : chips aux crevettes, kimchi, gyoza au poulet, nem nuons, pad thaï, porc laqué char siu, salade de chou blanc, soupe miso, yakitoris boeuf-fromage et bien d'autres, ainsi que des recettes de base à utiliser dans de nombreuses préparations ! Cooking with Morgane, c'est la chaîne YouTube de Morgane Ramirez, mère de famille originaire de Chine et du Laos. Passionnée de cuisine (particulièrement d'Asie, où elle a grandi), elle y partage à ses 600 000 abonnés, chaque semaine, des recettes accessibles et familiales. Rendez-vous au prochain plat fait maison !

10/2023

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Récits de mer

En mer de Chine. Le voyage de L'Alcmène. Station de Chine (1843-1845)

En s'appuyant sur le journal de bord d'un grand ancêtre, le chirurgien de Marine Jean-René Bolloré, l'auteur nous entraîne à bord des bâtiments français de la Station de Chine. Au XIXe siècle, les grandes puissances, Grande-Bretagne et France en tête, mais aussi Japon, Russie, Etats-Unis, renforcent leurs liens commerciaux, mais aussi scientifiques, diplomatiques et même religieux, avec l'Empire du milieu. Celui-ci a été vaincu dans la Première Guerre de l'Opium et doit alors s'ouvrir à l'Occident. Les Britanniques obtiennent, les premiers, des concessions, les Français sont à la recherche de points d'appui. Des personnages hauts en couleur, souvent nobles, mais parfois plus humbles, habités par le sens du devoir, du progrès, de l'aventure, de l'ambition, se croisent dans des jeux d'influence. De Manille à Macao, sous le soleil ou la tempête, l'exotisme frappe les passagers de cette expédition au long cours. La vapeur s'étend, mais la voile vit ses grandes heures. La vie à bord des navires, de toutes patries, obéit à des règles strictes, pleines de panache et de tradition, même entre ennemis. Et quand le vent tombe, la rame fait aussi bien l'affaire... L'érudition - maritime, culturelle, artistique, historique - déployée dans ce livre en forme de récit de voyage est prodigieuse. Et pourtant si naturellement amenée, escale après escale, grâce à une écriture romancée, dialoguée, de correspondances avec la famille restée en Bretagne... Une plongée dans une époque pionnière qui se fait distrayante et rêveuse aussi, bercée par le roulis de l'Alcmène, les yeux remplis des merveilles de la Chine et des côtes adjacentes. Comme ce minuscule royaume oublié du Ryukyu, aux moeurs singulières, qui vit là ses dernières heures d'indépendance.

11/2021

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Indépendants

Fièvres nocturnes

Artiste faisant l'objet d'un véritable culte, Toshio Saeki est l'inventeur d'un style unique, dans un domaine qu'il a totalement transformé, l'ero guro - qu'on peut traduire par "scènes érotico-grotesques". Ce genre, dont on attribue la paternité à l'écrivain Edogawa Ranpo, trouve sa source aux origines du dessin japonais classique, nourrissant de monstres et de scènes cauchemardesques de nombreuses estampes à travers le temps. Saeki, en déclinant les motifs traditionnels et en les mêlant à ses propres obsessions, a fait écho aux angoisses de sa génération, la jeunesse des années 1970, qui a cru pouvoir s'affranchir des conventions d'une société paternaliste avant de connaître la désillusion. La société humaine, sa violence et ses tares sont le support de scènes dont la cruauté provoque l'effroi ou le rire, poussant dans ses retranchements la mécanique du fantasme. Le sado-masochisme ne recouvre ici aucune réalité, puisant dans l'onirisme une forme de poésie macabre. Stimulé par la censure qui sévit au Japon - il est prohibé de montrer les sexes - Saeki fait de l'interdit une contrainte artistique et déporte vers l'absurde et l'onirisme le plus vieux sujet du monde. Son style précis, qui rappelle aux européens la fameuse "ligne claire" d'Hergé et Joost Swarte, reste étrange pour le lecteur japonais comme pour le lecteur occidental, chacun trouvant dans ce trait à la simplicité parfaite une forme d'exotisme inédit. Cette perception ne s'explique que par l'originalité absolue d'un imagier extravagant, sorti tout droit de la plume d'un artiste qui a consacré sa vie à tracer au plus près "ce qui se déroule dans sa tête lorsqu'il ferme les yeux".

06/2022

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Eveil de la foi

François Xavier. La conquête des âmes

En 1516, François de Jassu, âgé de 10 ans, assiste au démantèlement du château familial, situé à Xavier, en Navarre. Ce jour reste gravé dans son esprit, et il se promet de restaurer l'honneur de sa famille ! A 19 ans, il quitte son pays pour étudier à Paris, où il espère "briller" et prendre sa revanche. Mais sa "colocation" avec Pierre Favre et Ignace de Loyola, noyau de la future Compagnie de Jésus, le fait renoncer à ses ambitions : il décide de s'engager corps et âme à la suite du Christ. Fougueux, impatient, il brûle de porter aux extrémités de la terre le message évangélique et de "sauver" les âmes. Avec pour seul bagage une vieille soutane et quelques livres, François, sous l'impulsion du roi du Portugal qui cherche des missionnaires, part à Goa en 1541, pour dix ans de périples en Extrême-Orient. Inlassablement, faisant preuve d'une étonnante capacité d'adaptation au contact de cultures inconnues, il prêche, baptise, confesse, soigne et accompagne tous ceux qui croisent sa route, incarnant parfaitement la prière d'Ignace de Loyola, reprise par les scouts du monde entier : "Seigneur, apprenez-nous à être généreux. "... Un roman d'aventures enlevé et passionnant qui permet de découvrir la personnalité ardente et fraternelle de saint François Xavier (1506-1552), apôtre des Indes et du Japon. Préface de Charles Delhez, sj AUTEUR Claire Astolfi, diplômée d'histoire et de sciences politiques, membre de la communauté du Chemin Neuf, a publié de nombreux ouvrages pour la jeunesse, dont, chez Salvator, Ignace de Loyola, l'appel du Roi (Grand Prix jeunesse du Salon du livre et des médias chrétiens de Dijon, 2019) et Jean-Paul II, au-delà des murs (2020).

05/2021

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Architecture

Michi La Voie. 54 nouvelles stations du Tokaïdo

Le Tokaido, la route de la mer de l'Est, est l'une des cinq routes majeures du Japon. Elle puise ses racines à l'époque Heian (794-1195) et constitue toujours l'axe principal qui relie Tokyo à Kyoto. Les caractères qui composent le mot Tokaido (tô/higashi, est - kai/umi, mer - dô/michi, voie/route) et plus particulièrement le dernier, michi, que l'on peut traduire par "la voie" , "la route" , permettent d'en saisir le sens profond qui va bien au-delà de son acception la plus littérale. Ce terme michi induit l'idée d'un parcours de vie, d'un apprentissage spirituel ; il est devenu la clé de voûte de ce projet, un concept de travail. Ses différents sens se matérialisent en une multitude de voies de création inscrites autour d'une seule et même ligne, le Tokaido. Artistes-voyageurs, Eléonore Levieux et Vincent Rauel ont suivi ce tracé historique à pied et en train, afin de déceler les traces visibles dans le paysage contemporain des 56 stations représentées par Hiroshige, éminent peintre japonais, au xixe siècle. De ce jeu de piste territorial, ils ont ramené une documentation riche et conséquente qui leur a permis de réaliser un travail graphique et cartographique illustrant chaque étape de cette route japonaise fondatrice. L'ensemble des dessins correspondant aux 56 stations de la route historique du Tokaido a été réalisé avec des outils traditionnels. Chacune des vues modernes a été produite avec un pinceau unique, un bâton d'encre, une pierre à encre, le tout exécuté sur papier washi. En résulte ce carnet de voyage, entre immersion historique sur le Tokaido et balade graphique à travers tout l'esthétique japonaise.

10/2021

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Jeux

Immersion N° 7, mai 2023 : Adolescences japonaises

Persuadés que le jeu vidéo sera l'art majeur du XXIème siècle, Immersion a l'ambition de faire émerger une vraie pensée critique sur le sujet. Histoire de l'art, sociologie, philosophie : chacun de nos articles est une proposition intellectuelle et graphique à part entière. A l'occasion de ce numéro 7, nous avons complètement repensé la revue afin de proposer à nos lecteurs et lectrices une expérience plus innovante. Une nouvelle maquette qui replace l'imagerie vidéoludique au coeur de la création contemporaine et numérique. Chez Immersion, nous sommes mus par la volonté de ne pas nous contenter de célébrer le jeu vidéo, mais de le questionner et d'en déconstruire les représentations. Pour cela, nous nous attachons à explorer les grands enjeux socioculturels et esthétiques qui traversent la création vidéoludique, au sein d'une revue à la fois accessible et d'une grande rigueur intellectuelle. Publication de référence sur le sujet, Immersion est un objet unique dans le paysage éditorial européen qui s'adresse donc autant aux passionnés qu'à celles et ceux qui souhaitent découvrir comment les jeux vidéo influencent la société et les pratiques artistiques contemporaines. Au sommaire : - Victor Moisan - Un monde sans adultes - Pierre Lovati - J-RPG et système éducatif - Julie le Baron - Interview avec Dan Salvato, créateur de Doki Doki Literature Club - Carin Klonowski et Alix Desaubliaux - Teenagers with baggage - Angelo Careri - Touhou, les fleurs de feu - Clémence Leleu - Interview avec Agnès Giard, anthropologue spécialiste du Japon - Guillaume Grandjean - Pokémon, l'enfant et la mort - Jérôme Dittmar - Haruka, grandir à l'ombre de Yakuzas - Angelo Careri - Interview avec Christophe Galati, créateur de Save me Mr Tako - Virginie Nebbia - Shin Megami Tensei, le voyage intérieur Portraits : Shigesato Itoi, Junko Kawano, Ikumi Nakamura

05/2023

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Généralités

Le Thé : son histoire, sa culture et son rôle hygiénique

C'est dans la famille des camellias que les botanistes rangent la plante originaire de la Chine appelée tcha dans le Céleste-Empire, tsjaa au Japon, tea en Angleterre, et thé en France. Trois plantes exotiques fournissent la base des principales boissons alimentaires et aromatiques introduites aujourd'hui dans le régime habituel des nations. Depuis l'époque où l'usage de ces boissons s'est établi, toutes n'ont pas rencontré une faveur égale. Pour des causes que nous chercherons à expliquer, c'est tantôt l'une, tantôt l'autre, qui a dominé dans la consommation générale ; chacune de ces boissons salutaires n'en concourt pas moins pour sa part à développer le bienfaisant usage du sucre et à diminuer le dangereux abus des liqueurs et préparations alcooliques. On sait déjà comment on obtient du périsperme ou noyau d'une petite cerise aigrelette cueillie sur un arbrisseau originaire d'Arabie le produit remarquable connu sous le nom de café ; on sait aussi comment d'un fruit beaucoup plus volumineux on extrait les nombreuses amandes qui constituent le cacao. On prépare la boisson connue sous le nom de thé avec des produits en apparence bien différents, avec les feuilles d'un arbrisseau qui, dans certaines circonstances favorables de culture, atteint presque les proportions d'un arbre de moyenne grandeur. La culture de l'arbre à thé, la dessiccation et l'exportation des précieuses feuilles d'où l'on tire le breuvage si recherché en Chine et dans l'Europe du nord, le rôle alimentaire de la plante aromatique, marquent l'ordre et les divisions naturelles d'une étude dont le but principal serait de rechercher l'influence que peut exercer l'usage du thé sur l'hygiène et la salubrité publique.

03/2023

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Littérature étrangère

Les Américains à Vicence et autres nouvelles. 1952-1965

Bien qu'il ait été publié après la mort de Goffredo Parise, ce livre est l'aboutissement d'un projet de l'auteur : rassembler autour du récit "Les Américains à Vicence" – où l'arrivée des troupes de la SETAF prend l'aspect, cocasse et menaçant, d'une invasion d'extraterrestres – une constellation d'autres nouvelles plus ou moins de la même époque. Des nouvelles peuplées de personnages allègrement excentriques, dans lesquelles on retrouve aussi le Parise magique et surréaliste de L'Enfant mort et les comètes, "les yeux exposés aux premières impressions du monde comme devant une brise printanière, tiède et funèbre – écarquillés devant la vanité inconsolable qui se cache derrière n'importe quel mystère". Il suffit de penser aux visqueux et vicieux don Claudio, dont la soutane sent "l'encens, la crème après-rasage et une odeur que j'avais sentie près des cages des singes, pendant la foire" ; à Adelina, dont la vie s'étiole lentement dans le collège des Addolorate, entre de merveilleuses broderies et des "patiences" ; à Cleofe, qui erre dans la ville vêtue de joyeux haillons en offrant de la poudre urticante, des papillons en papier japon et de fausses taches d'encre ; à Teo, qui brûle d'amour pour une femme à laquelle il n'a jamais adressé la parole et qu'il finira par épouser, désormais vieille, pour l'abandonner peu de temps après – bref, à tous les tours que le destin peut jouer dans les petites villes de province. Des histoires à la fois tragiques et grotesques que Parise, pour reprendre encore les mots de Cesare Garboli, "fait surgir de la page d'une main légère, avec le rire de l'éternel enfant".

11/2019

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Cinéma

Le cinéma en mouvements depuis la Nouvelle Vague

Depuis la Nouvelle Vague française, le cinéma mondial a été traversé de mouvements - agitateurs d'un art en perpétuelle évolution - qui sont analysés ici dans leur réalité éparse et hétérogène. Ils expriment des partis pris formels nouveaux, liés parfois au contexte politique mondial. C'est le cas des cinémas nationaux des pays de l'Est et du tiers-monde dans les années 1960. Ils se développent à la même époque au sein de certaines cinématographies pour y créer des territoires dissidents, face à des productions nationales à bout de souffle, à l'initiative des cinéastes de ces pays : Alexander Kluge et Edgar Reitz en Allemagne, Nagisa Oshima au Japon, génération des chestidesiatniki en URSS ou de la Nouvelle sensibilité en Israël. Ils font parfois écho à des mouvements antérieurs (Cinema Nuovo pour la Post-Retomada brésilienne récemment), se regroupent autour de manifestes explicites (Zanzibar, Dogma 95) ou d'intérêts esthétiques et économiques communs (Diagonale), ou se forment à l'occasion d'un contexte social et politique spécifique (cinéma politique italien des années 1970, cinéma beur et phénomène du "film sexuel" en France). Ils constituent autant d'essais, qu'il a semblé utile de réunir ici pour mieux percevoir les différentes trajectoires d'un Septième Art qui n'en finit pas de se renouveler. La liste n'est certes pas exhaustive, et l'examen de chacun des mouvements pourra être approfondi, mais il apparaît clairement que, plus que d'un modèle global d'influence, c'est bien d'une série d'hypothèses cinématographiques diverses et quelquefois partielles que le cinéma mondial se trouve aujourd'hui enrichi. Une attention particulière est portée dans la dernière partie de cet ouvrage à l'après-Nouvelle Vague en France, à travers deux tables rondes qui donnent la parole aux cinéastes des groupes Zanzibar et Diagonale.

08/2019

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Histoire internationale

L'Asie orientale. Du milieu du 19e siècle à nos jours, 2e édition revue et augmentée

Quelques-unes des clés essentielles pour comprendre l'Asie orientale d'aujourd'hui se trouvent dans son passé, et notamment son passé le plus proche. En un siècle et demi, la Chine, le Japon, la Corée et les pays de la péninsule indochinoise, ont connu la domination étrangère sous des formes et à des degrés divers, les révolutions et les conflits internes, les luttes émancipatrices. Tour à tour, et parfois en même temps, objets de convoitises, conquérants, victimes et acteurs de la guerre froide, partie prenante enfin des grands bouleversements économiques mondiaux, ces États, que réunit et oppose à la fois un nationalisme plus vivace que jamais, ont ainsi traversé 150 ans de violences et de développement, de désastre et de richesse naissante ou triomphante. Ils nous confrontent à quelques-unes des grandes interrogations de ce début de XXIe siècle. La survie, en Chine, du dernier grand régime socialiste de la planète, n'est pas la moindre : elle prend visage d'énigme si l'on entend ignorer l'évolution propre de la société chinoise, de la chute de l'empire à la disparition de Deng Xiaoping. De même pour ces points de tension que sont les Corées, la péninsule indochinoise ou le détroit de Taiwan : comment les comprendre sans prendre en compte les tenants et aboutissants de la Guerre de 1950, de la chute du Guomindang, des guerres d'Indochine ou du Viêt-nam ? Et dans un autre ordre d'idées, comment éclairer les fluctuations de l'économie japonaise et les déchirures de la société nippone, si on ne les rapporte pas à une plus longue durée ? S'il est une zone du globe où par excellence, le présent éclaire le passé, c'est bien l'Asie orientale. Mais l'inverse est plus que jamais vérifié.

08/2014

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Ethnologie

Les mille et une frontières de l'Iran. Quand les voyages forment la nation

L'orientalisme et l'idéologie nationaliste ont laissé dans l'ombre les relations pluriséculaires nouées par l'Iran avec le reste du Moyen-Orient, mais aussi et surtout avec le Caucase, l'Asie centrale, le sous-continent indien et l'Extrême-Orient. Il en est découlé une perception distordue de l'histoire du pays. Depuis une quarantaine d'années, l'exil politique, l'expatriation économique, la généralisation du commerce transfrontalier, les pratiques de pèlerinage, l'engagement internationaliste dans différents conflits de la région ont conféré une importance accrue à l'institution de la frontière. D'autant que l'Iran est devenu un pays d'immigration et de refuge, accueillant sur son sol plusieurs millions d'Afghans et d'Irakiens. En outre, la frontière géographique et politique met en jeu d'autres frontières, entre les genres, entre le public et le privé, entre la légalité et l'illégalité, entre le religieux et le profane. Fariba Adelkhah se livre à une anthropologie des pratiques sociales du voyage en privilégiant l'étude des réseaux financiers et commerciaux transfrontaliers à l'échelle du Grand Khorassan et du golfe Persique, de l'expatriation au Japon, de la diaspora irano-californienne, de l'immigration afghane en Iran, des pèlerinages sur les lieux saints de Syrie et d'Arabie, des rêves de départ et de retour qui habitent le corps social. Au fil d'une observation participante s'étalant sur une dizaine d'années, elle apporte un éclairage neuf sur l'économie politique du néolibéralisme en République islamique, sur la participation sociale des femmes, sur la conscience nationale et religieuse - en bref sur ce qu'être Iranien (et Iranienne) veut dire, au jour le jour, et sur l'ambivalence des appartenances ou des identités. Quand les voyages forment la nation...

05/2012

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Critique littéraire

Le savant et le citoyen. Lettres de Sylvain Lévi à Jean-Richard Bloch et à Jacques Bigart, secrétaire de l'Alliance israélite universelle, 1904-1934

Indianiste de réputation internationale, spécialiste du bouddhisme, Sylvain Lévi (1863-1935) occupa la chaire de langue et littérature sanscrites au Collège de France de 1894 à sa mort. Il fut un universitaire engagé, fidèle aux principes de la Révolution française et le défenseur intransigeant des droits civils et politiques des juifs, conformément à la doctrine de l'Alliance israélite universelle qu'il présida à partir de 1920. Grand voyageur, il a entretenu une importante correspondance avec de nombreuses personnalités du monde politique et scientifique de son temps, ainsi qu'avec les membres de sa famille. Les lettres de cette édition ont été adressées par Sylvain Lévi à son neveu, l'écrivain Jean-Richard Bloch, ainsi qu'à Jacques Bigart, secrétaire de l'Alliance israélite universelle. Malheureusement, en raison du pillage de ses domiciles par les nazis, seules les lettres de Sylvain Lévi ont été conservées. Elles abordent des problèmes politiques, éthiques et scientifiques ainsi que des préoccupations personnelles dans lesquelles le savant exprime ses colères, maltraite ses rivaux, et propose une vision très idéalisée du franco-judaïsme. Elles témoignent aussi de la vigueur de ses sentiments patriotiques au moment de la Grande Guerre. À travers des descriptions colorées et de piquantes anecdotes, elles illustrent la vie studieuse d'un orientaliste représentant la France à l'étranger et nous renseignent sur l'œuvre de l'Alliance israélite universelle, le sionisme, le déclin de la colonisation britannique en Inde, l'ouverture du Népal à la modernité, les convulsions de la Chine et le Japon des derniers empereurs. La personnalité de Sylvain Lévi apparaît ainsi sous un regard nouveau qui permet de nuancer les positions très dogmatiques qu'il avait adoptées à l'égard des forces politiques apparues sur la scène internationale au début du XXe siècle.

03/2010

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Histoire internationale

Wall Street re-berlingue l'Afrique

" - (...) cela nous renvoie à l'essentiel du problème : QUI VA PAYER et COMMENT. Il est évident que la CRISE EST MONDIALE, qu'elle affecte fondamentalement notre économie et pour longtemps notre mode de vie. Aucun des pays européens ne peut y faire face seul, pas plus que la Maison Europe d'ailleurs. Pas plus le Japon que nos alliés en Asie, pas plus le Brésil, et pas les Etats-Unis qui sont venus ici nous réclamer de l'aide. Alors qui d'autre ? Sûrement pas l'Inde ou la Chine, ces deux ogres qui attendent la prochaine occasion pour nous sauter à la gorge (...) Que faire alors ? - Nos propres spécialistes doivent étudier l'impasse américaine, se réunir avec les autres pays pour mettre comptes sur table et partager équitablement le secours à apporter à Wall Street, avec les conditions qui s'imposent. (...) La seule solution : l'unité de l'Occident. Il n'est plus question de nous déchirer pour des marchés de broutille, il nous faut survivre tout simplement. Evoquer Berlin 1885 n'est pas une mauvaise idée à l'heure où la Chine et l'Inde festoient à notre place en Afrique. Ce Continent est vierge d'entreprise humaine, comparé aux autres. La concertation et l'union Europe-Amérique du Nord est LA SEULE SOLUTION pour faire reculer nos concurrents asiatiques et nous rendre notre énergie passée. (...) Nous allons travailler en étroite collaboration avec les Chefs d'Etat africains, élus ou non. " Rétablir d'urgence Wall Street, l'antre de la finance internationale ; lui donner en pâture l'Afrique " re-Berlinguée "-3e Millénaire ; " sécuriser " le monde de l'après " 11-Septembre " : telle est la triple mission que le Président des Etats-Unis a confiée à l'agent CIA1 Larry qui va y mettre tout son savoir-faire.

05/2010

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Religion

Terre pure, Zen et autorité. La dispute de l'ère Jôô et la réfutation du Mémorandum sur des contradictions de la foi par Ryônyo du Honganji

La Dispute de l'ère Jôô naît au milieu du XVIIe siècle japonais comme une querelle scolastique tournant, notamment, autour de l'interprétation de la Terre pure : ce domaine du Buddha Amida existe-t-il réellement à l'ouest de notre univers ou ne se trouve-t-il pas plutôt dans le coeur même du pratiquant, comme le soutient le Zen ? Réglée à travers la Réfutation publiée à cette occasion par Ryônyo, le 13e patriarche du Honganji, la querelle doctrinale se doubla d'une crise institutionnelle entre ce temple et le Kôshôji, sa principale dépendance. D'abord interne à l'Ecole véritable de la Terre pure (Jôdo-Shinshù), la Dispute de l'ère Jôô fut finalement tranchée par les autorités shôgunales en faveur du Honganji, qui devint un rouage capital dans la politique de surveillance de la vie religieuse du Japon pour les deux siècles à venir. Ce livre aborde la Dispute de l'ère Jôô sous une double perspective doctrinale et historique à partir des sources originales, tout en offrant la première traduction occidentale de la Réfutation de Ryônyo. Il retrace ainsi la genèse d'une véritable scolastique au sein du Jôdo-Shinshô, ainsi que le développement de l'interprétation immanentiste de la Terre Pure depuis la Chine du VIIe siècle. Il tente aussi de débrouiller les tenants et aboutissants du conflit né entre le Honganji et le Kôshôji, dont les moindres ne sont pas les liens familiaux étroits entre ces deux temples, l'aristocratie impériale et la nouvelle oligarchie shôgunale. Au final, le lecteur découvrira que l'Ecole véritable de la Terre pure se présentait au XVIIe siècle comme une école sophistiquée, tant sur le plan doctrinal qu'institutionnel, loin du cliché occidental qui veut faire d'elle un bouddhisme vulgaire en l'opposant à l'élitisme du fameux " "Zen des samouraïs".

12/2007

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Littérature française

Nous aurons toujours Paris

Quelques mots singuliers entendus enfant dans la conversation ses grands, quelques cartes figurant les monuments d'une cité mythique, un livre qui tombe d'un rebord de table et s'ouvre à la page du 2 mai 1950, une villa blanche qui vous rappelle l'Afrique, et un vieux poste de radio, et revoilà la légende du Rosebud, le souvenir qui imprègne le présent et dont le parfum ne se dissipe jamais, et qui aide, transforme l'avenir en un jardin vivable, comme Bogart trouve la force de quitter Ingrid Bergman en lui disant, pendant que l'avion mouline du brouillard sur la piste, We'll always have Paris. " Et c'est ainsi, dans Casablanca, que les deux amants réussissent à continuer à vivre, à se séparer s'il le faut et à suivre chacun son propre chemin, en se souvenant de leur idylle dans le Paris d'avant l'occupation allemande. En puisant dans cette réserve de lumière. Avec ce livre entièrement dédié à un sentiment, celui du " merveilleux ", à sa naissance et son cours à travers la vie d'un homme - la sienne - l'auteur nous invite à le suivre dans son propre puits de lumière. Nous aurons toujours Paris est conçu sous forme de boucle, et c'est dans le perpétuel aller-retour entre les rêveries de l'enfant, ses projections et leur prolongeaient à l'âge adulte, dans leur décalage, souvent, que se glisse le merveilleux, que se construisent la vie et l'œuvre, avec leurs impasses, fausses pistes, déceptions et surprises. Il n'est donc pas, ou très peu, question de Paris dans ces pages. Mais plutôt de pérégrinations et de rencontres : du Japon à l'Afrique, et de julien Gracq à Ismail Kadaré ou Albert Cossery, quand ce n'est pas l'ombre du toujours énigmatique B. Traven.

02/2009

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Ethnologie

Traditions en devenir. Coutumes et croyances d'Europe et d'Asie face au monde moderne

Tradition, transmission, transformation : si loin qu'elles remontent dans le passé, les traditions ne cessent de subir des changements qui les ouvrent sur le présent. Ces transformations, liées à l'histoire générale, aux échanges, au passage de l'oral à l'écrit une île de l'archipel japonais des Ryûkyû en fournit ici un exemple - ne sont pas moins dignes d'étude que la continuité d'une mémoire parfois millénaire. On verra comment des rituels de l'ours, communs à certaines régions des Pyrénées et de la Sibérie. trouvent des échos chez Rabelais, aussi bien que dans des coutumes propres à certains cantons de la Dordogne. On y trouvera l'origine d'Arlequin, dont l'Hellequin de la Chasse des morts est un autre avatar, transitant du récit populaire à la littérature savante. On se demandera pourquoi, au carnaval d'Arpajon, on brûle encore l'effigie d'un "triste sire Binot". et de quel fond lointain peut sortir le cheval Bayard, dont le sabot s'est incrusté à travers les territoires belges et français. Si ces manifestations d'antiques traditions font souvent figure, en Occident, de coutumes "folkloriques" limitées, il n'en va pas de même dans les cultures d'Asie. La geste de Rama, en Inde, la personnalité semilégendaire de Confucius, en Chine, continuent à soulever les passions, à susciter selon les cas l'enthousiasme. la dévotion, ou l'hostilité de populations entières, en rapport avec la politique du moment. Les nouveau médias - bande dessinée chinoise, dessins animés japonais - jouent leur partie dans cette transmission, comme dans le grand jeu idéologique. Car les traditions vivantes. en devenir, se révèlent ambivalentes. Un sentiment aussi positif que l'amour de la nature au Japon peut donner lieu à de douteuses déclarations nationalistes, aussi bien qu'aux films d'un Miyazaki, dont le message atteint à l'universel.

12/2014

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Histoire internationale

Impressions de Chine. L'Europe et l'englobement du monde (XVIe-XVIIe siècle)

L'arrivée des missionnaires européens en Chine dans la seconde moitié du XVIe siècle est un jalon essentiel de la "première mondialisation", cet élargissement de l'horizon européen à l'échelle du monde. C'est aussi à ce moment-là que la Chine s'installe dans l'imaginaire et les savoirs occidentaux. Avec Impressions de Chine, Antonella Romano livre une étude passionnante et inédite sur la façon dont les sciences européennes se sont confrontées aux savoirs chinois à l'heure où s'impose un "nouvel ordre du monde". Passionnante, parce que l'auteur suit dans leurs pérégrinations les protagonistes de cette rencontre entre deux mondes au fil de leurs pérégrinations en Asie et en Europe, décryptant attentivement leurs écrits. Inédite, parce qu'elle renouvelle l'analyse dans le cadre d'une histoire globale, qui éclaire l'interdépendance nouvelle entre les quatre parties du monde alors à l'oeuvre sous l'impulsion de projets impériaux concurrents (Espagne, Portugal, papauté). Le livre d'Antonella Romano est donc un tour de force en ceci qu'il revisite entièrement un thème essentiel de l'historiographie, la "rencontre" entre l'Europe et la Chine au début de l'époque moderne, grâce à un travail méticuleux et une connaissance approfondie des sources savantes et religieuses. Directrice d'études à l'EHESS, Antonella Romano dirige le Centre Alexandre Koyré pour l'histoire des sciences et des techniques. Elle est spécialiste d'histoire des mathématiques et des savoirs jésuites. Elle a notamment publié La contre-réforme mathématique. Constitution et diffusion d'une culture mathématique jésuite à la Renaissance (1540-1640) (Rome, Ecole française de Rome, 1999) et Rome et la science moderne entre Renaissance et Lumières (Rome, Ecole française de Rome, 2008).

09/2016

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Littérature française

Le chat de Mara

Alcide Mara, nom de plume de Pierre Louyot, a publié plusieurs ouvrages, notamment un recueil de poèmes, « Boire les miroirs », à l'Arpenteur chez Gallimard et « Tout n'est pas rose », un texte illustré par Jean-Marie Queneau aux Éditions de la Goulotte. Il a choisi de se donner la mort fin 2012. Le Collège de Pataphysique vient de faire paraître à titre posthume son livre d'aphorismes : « Notes d'un oisif ». Peut-on sauver celui que l'on aime, son propre enfant ? Comment coexister en littérature sans entamer la relation filiale ? Comment se souvenir sans édulcorer ce qui fut et sans s'enfermer dans la douleur ? Sous quelle forme maintenir avec le disparu un lien qui s'est noué et développé loin de la France, en Europe centrale et orientale, en Russie soviétique et, plus tard, au Japon? Est-ce qu'une telle relation peut évoluer ? A-t-elle un avenir ? Autant de questions que se pose Michel Louyot dans le récit qu'il dédie à son fils. Lent travail de remémoration, démarche tâtonnante que tente d'exprimer une écriture discontinue, morcelée. Lorsqu'il a rejoint à la mi-octobre 1967 en 2CV Citroën son poste de Lecteur à l'Université A.I.Cuza de Iassy dans le nord-est de la Roumanie, Michel Louyot ne se doutait pas que sa carrière aventureuse se poursuivrait jusqu'en 1989 à travers l'ensemble des "Pays de l'Est". Il fut notamment Attaché culturel à Moscou durant la Perestroïka et Conseiller culturel à Prague. Mais c'est en Roumanie, au contact de la population de cette lointaine province moldave, que l'auteur de la "Petite Planète" s'initia aux mécanismes du système totalitaire et aux moyens de le contourner, de ruser avec lui, sinon de le défier.

09/2014

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Littérature étrangère

Au Lotus d'Or. Histoires de courtisanes

Sous le nom démodé de "courtisane", il va être ici question de la gisaeng (prononcer guissainn' avec un petit g escamoté à la fin), terme qui n'est pas familier à la majorité des lecteurs. Pour le dire en un mot, il s'agit d'une particularité de la culture coréenne qui évoque par beaucoup de côtés la geisha japonaise, mieux connue chez nous puisque son image est apparue dès 1887, sous le nom de gueïcha, dans un roman de Pierre Loti qui eut son heure de gloire, Madame Chrysanthème, et puisque le personnage a été en outre rendu célébrissime par l'opéra de Puccini Madame Butterfly en 1904. La principale différence est que le Japon traditionnaliste s'efforce de conserver une réalité à laquelle la Corée, brutalement contrainte au modernisme, semble avoir renoncé depuis le début de notre XXIe siècle, de sorte que les histoires qu'on va lire mettent en scène sur un mode romanesque autant que romancé ce qu'il faut au minimum tenir pour une espèce en voie de disparition. A vrai dire, le qualificatif "romancé" appelle tout de suite une précision : la romancière coréenne Lee Hyun-su a fait une longue enquête, tant dans les livres que dans les vestiges de la réalité, pour connaître à fond le milieu et les personnages qu'elle allait mettre en scène dans un récit original constitué d'un mélange d'intrigues purement fictives. Si bien qu'on peut tenir ces "nouvelles histoires de gisaengs" - tel est le titre coréen - pour une reconstitution assez vraisemblable de ce que fut partout en Corée un groupe social dont le modèle remonte aux anciennes cours royales. Car les gisaengs étaient à l'origine préposées au divertissement de ce que nous appelons les mandarins, c'est-à-dire les ministres et hauts fonctionnaires sur lesquels reposait l'administration des régimes monarchiques d'Etrême-Orient.

10/2015

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Histoire internationale

Le IIIe Reich et le monde

La conquête de " l'espace vital ", voire la domination, avec l'aide de certaines puissances, du monde entier, tel était le rêve fou d'Hitler, objectif final du IIIe Reich dès que le Führer eut consolidé son pouvoir personnel. Pourquoi ce rêve était-il irréalisable, comment l'Allemagne nazie parvint-elle néanmoins à obtenir des succès ? Quels enseignements l'Europe en a-t-elle tirés ? Charles Bloch dans une analyse fine, souvent percutante et toujours objective, étudie du point de vue de la politique étrangère comment le IIIe Reich, héritier d'une longue tradition nationaliste, a d'abord joui d'un consensus quasi général en Allemagne autour de l'abolition du Traité de Versailles, puis usa de l'aide indirecte que lui apporta l'Angleterre jusqu'en 1939 pour atteindre ses trois objectifs : la chute du bolchevisme, l'anéantissement des Juifs et l'asservissement de la France. Si la politique de Londres rendit possible les succès d'Hitler jusqu'à la conflagration, c'est Hitler lui-même, avec Ribbentrop, qui créa l'antagonisme anglo-allemand vouant ainsi son " programme " à l'échec. En forgeant l'unité des peuples contre lui, en commettant des fautes stratégiques et politiques lors de la campagne de Russie, en limitant sa vision militaire à l'Europe, il commit trois erreurs capitales. En effet, le manque de coordination avec le Japon excluait la possibilité - si toutefois elle existait - de faire front à l'Amérique et à ses immenses ressources. 1945 est une profonde rupture dans l'histoire de l'Allemagne. La plupart des principaux acteurs de l'impérialisme allemand ont été définitivement brisés, la mentalité a profondément évolué et la réconciliation franco-allemande est un des résultats les plus spectaculaires de la seconde guerre mondiale.

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Littérature étrangère

Le Maître ou le Tournoi de go

Yasunari Kawabata, le grand romancier japonais, prix Nobel de littérature en 1968, nous donne ici son oeuvre la plus dépouillée - celle qui lui tenait le plus à coeur. En racontant un tournoi de go, qui se déroula réellement en 1938 et qui est resté célèbre dans les annales de cet art, il analyse avec une minutie passionnée le drame d'un vieux lutteur qui succombe. Car, sous le couvert d'un cérémonial quasi liturgique, dans le cadre séduisant d'une auberge de campagne japonaise, le vieux Maître, le héros jusqu'alors invaincu de tant d'autres "rencontres", mène son dernier combat. En face de lui, un adversaire plus jeune, qui représente une autre sensibilité, un autre monde. Le Japon ancien affronte le nouveau, la tradition se défend contre le changement. Sans que nul élève la voix, mais dans un climat d'une tension parfois insoutenable, le vieil homme va tomber sous les coups d'une puissante presse affairiste, des ambitions de la génération montante, et des intrigues de son entourage. En contre-point, l'auteur, ce merveilleux poète qui était aussi un habile joueur de go, commente les coups de cette partie pour laquelle même les non-initiés se passionneront et qui devient, sous sa plume, un jeu de vie et de mort. On songe au Hermann Hesse du Jeu des perles de verre, ou au Nabokov de La Défense Loujine. Comme eux, mais de la manière unique qui est celle des conteurs orientaux, Kawabata sait évoquer les pouvoirs d'un haut divertissement de l'esprit, et en manier les symboles. Ainsi parvient-il, sans effort apparent, à exprimer la réalité la plus vaste. "Il suffit d'une branche d'arbre bien peinte", a-t-il dit en citant le peintre chinois Chin Nung, "pour qu'on entende le bruit du vent".

06/1982

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Psychologie, psychanalyse

LE MOUVEMENT PSYCHANALYTIQUE REVUE DES REVUES FREUDIENNES VOLUME 1 NUMERO 1 1998

Les textes de Freud qui troublèrent le monde, ceux qui changèrent la psychanalyse, furent d'abord des articles parus dans des revues. C'est dire que l'histoire de la psychanalyse ne peut être ni écrite ni comprise sans prendre en considération les publications périodiques. Les revues ont joué un rôle prépondérant dans le développement du mouvement psychanalytique, non seulement comme lien entre la production et la communication des connaissances, mais aussi comme mise en œuvre d'un immense chantier de retraitement des transferts. Depuis quelques décennies, l'édition des revues freudiennes tente de suivre les vicissitudes des associations psychanalytiques, voire de s'en affranchir. Le caractère exponentiel des publications périodiques a passé le seuil au-delà duquel la diversité devient dispersion pour une communauté de travail. Aussi cette nouvelle revue répond-elle à une nécessité du temps. Son projet éditorial est l'exploitation du patrimoine scientifique des revues freudiennes. Il ne vise pas seulement à améliorer la diffusion de leurs travaux. Il veut aussi en faire une lecture continue et remettre l'histoire en mouvement. La création de cette revue est une contribution à l'étude du nouveau en psychanalyse et des conditions de sa diffusion. Ce premier numéro fait l'inventaire de 100 ans de revues de psychanalyse, rouvre les revues historiques de la psychanalyse, dont une, méconnue jusqu'ici, (Die) Psychoanalytische Bewegung, informe sur l'actualité des revues, accueille Le Coq Héron. Il recense également les traductions d'articles dans les revues francophones, présente l'introduction de la psychanalyse au Japon à travers un entretien avec le Dr Suzuki Kunifumi et les revues étudiées dans ce pays. Une mise en perspective sur les rapports entre les changements dans la psychanalyse -théoriques, institutionnels, terminologiques - avec les politiques éditoriales des publications périodiques, est la toile de fonds de ce numéro inaugural.

09/1998

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Autres langues

Brève histoire du roman chinois

Luxun (Lu Hsün, 1881-1936), par son talent d'écrivain autant que par son inflexible rigueur morale, domine de sa stature considérable toute la littérature chinoise de la première moitié du XXe siècle. Elaboré à partir de cours professés dans les années vingt à l'université de Pékin, voici le premier, et magistral, essai sur l'histoire de la littérature de fiction en Chine : genre des plus vastes, dont le développement et les ramifications sont étudiés ici depuis les anciens mythes et légendes, en passant par les historiettes fantastiques des Six Dynasties, les nouvelles et contes en prose classique des Tang, jusqu'aux récits, histoires et contes en langue vulgaire des époques Song et Yuan et aux grands romans des Ming et des Qing. Ecrit en langue classique, cet ouvrage, que son auteur considérait avec une mélancolique humilité comme un simple jalon pour de futurs chercheurs, devint rapidement un classique auquel tous les spécialistes continuent à se référer. Cela tient sans doute au fait qu'il fut pensé et rédigé de l'intérieur par un écrivain aussi perspicace qu'exigeant, par un pionnier, qui consacra des années de sa vie à étudier ou à traduire les œuvres d'autrui, et qui fut lui-même grand découvreur et " repêcheur d'épaves " de la littérature des siècles passés. Aussi Luxun, servi par une culture et une mémoire confondantes, n'eut-il qu'à suivre son instinct et son goût, et son livre est-il une passionnante mise en perspective des richesses vivantes, vers ou proses, classiques ou populaires, d'un patrimoine immense ! Indispensable aux étudiants, ce livre, dont l'attrait est encore accru par des extraits abondants et variés de différentes époques, est traduit pour la première fois en français.

10/1993

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Ethnologie

Riz et civilisation

Manger se dit " manger le riz " en vietnamien, japonais, santali, laotien ou siamois. Plus de quinze cents millions d'hommes doivent au riz leur pitance quotidienne. Du Haut-Laos à Madagascar, de la Basse Casamance à la Chine ou au Japon, la riziculture inondée impose, à l'encontre des autres agricultures céréalières, des paysages visiblement voulus par l'homme. D'aucuns ont parlé de " civilisation du riz ", attribuant au riz et aux contraintes de l'irrigation l'efflorescence de l'esprit d'association, du respect des obligations communes, et, - pourquoi pas -, de pouvoirs centralisateurs aptes à encadrer des multitudes sur de vastes étendues. Mais, rappelle Pierre Gourou avec l'érudition qui est la sienne, de hautes civilisations asiatiques sont nées hors des rizicultures et des peuples aux encadrements sans ambition impériale ont su cultiver de bonnes rizières. La riziculture inondée est une des techniques qui forment une civilisation - elle n'est pas à soi seule une civilisation. Pierre Gourou révèle combien cette technique identique se conjugue selon les civilisations sur le mode de la diversité : diversité des densités humaines, modifications des pratiques culturales, foisonnements des croyances, des rites et des interdits. De ce merveilleux voyage pour l'essentiel dans l'Asie des moussons auquel nous convie la plume belle et sûre de Pierre Gourou, le lecteur revient ébloui par l'extraordinaire richesse des civilisations rizicoles. Mais il est également ramené à plus de modestie : animé du même souci que Pierre Gourou, - qui sait le lui faire partager -, de voir et de comprendre les paysages à partir des techniques de production et d'encadrement des peuples qui les firent, le lecteur découvre que le monde n'est pas un système dont il peut prétendre avoir la clé, mais un foisonnement de questions toujours renouvelées.

05/2000

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Histoire internationale

Histoire de l'Empire mongol

L'histoire de l'Empire mongol est bien l'épopée la plus prodigieuse et sans doute la plus inexplicable que le monde ait connue. Comment, à la suite de Gengis Khan et de ses successeurs, quelques dizaines de milliers de cavaliers nomades purent-ils installer en trois quarts de siècle un empire sur des terres de grandes civilisations ? Après avoir fait l'unité de ce qui allait devenir la Mongolie, ces peuples de la haute Asie imaginèrent d'établir une monarchie universelle. Pour y parvenir, ils se lancèrent à la conquête du monde, faisant trembler l'Orient et l'Occident. On les vit mener campagne en Sibérie, en Chine, en Corée, en Indochine, en Birmanie, en Iran, en Irak, en Asie Mineure, en Russie, en Pologne, en Hongrie, dans les Balkans. Ils tentèrent même des débarquements au Japon et en Indonésie, et cherchèrent à nouer des relations avec les papes, les rois de France et d'Angleterre. S'ils ne réussirent pas à dominer tous les peuples, leur empire n'en fut pas moins démesuré. Plus stupéfiants encore que leurs succès militaires, les Mongols surent rallier à eux les populations asservies si bien que celles-ci devaient garder de la pax Mongolorum un souvenir presque égal à celui de la pax Romana. Le fracas des armes ne doit pas faire oublier que les Mongols édifièrent les bases d'une civilisation remarquable par sa tolérance religieuse, son sens de l'administration, son souci de promouvoir le commerce et de mettre en relation des cultures jusque-là séparées. Dès la fin du XIIIe siècle et surtout au XVe siècle, il y eut tant en Chine qu'au Proche-Orient un renouveau culturel et un formidable brassage de populations : jamais autant de gens n'avaient traversé l'Asie.

06/1995

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Gestion

Gestion des ressources humaines. Typologies et comparaisons internationales, 3e édition

La présente édition de Gestion des ressources humaines a été revue, actualisée et resserrée. Tout et te concentrant sur l'essentiel des modèles et en conservant l'angle contextuel de la GRH, elle oriente l'étude vers le fil directeur de l'analyse de ses "systèmes". L'ouvrage présente l'évolution historique du concept et expose différents modèles théoriques de la GRH, en expliquant ses fonctions (recrutement, formation, organisation du travail, rémunération, évaluation). Les auteurs s'intéressent aux stratégies d'entreprises et au travail en équipe. Ils font appel aux modèles internationaux pour illustrer la diversité, mais aussi la cohérence d'ensembles des pratiques dans cinq pays : les Etats-Unis, le Japon, l'Allemagne, la Suède et le Canada. L'ouvrage montre comment ces pratiques se situent dans leur contexte historique et contemporain. Des études de cas du secteur automobile de chaque pays permettent de comprendre la variété des pratiques de GRH dans un secteur. Des concepts nouveaux sont ainsi situés dans leur contexte national, puis étudiés dans leur application internationale : le juste-à-temps, le Ringi, le Kaizen, les cercles de qualité, la réingénierie, etc. L'ouvrage met en relief la diversité des approches mais aussi l'importance des acteurs sociaux et de l'environnement de l'entreprise pour expliquer les systèmes de GRH. Il traite enfin des relations existant entre la GRH et la performance des organisations, ainsi que de la transférabilité des pratiques d'un pays à l'autre. Cette nouvelle édition établit des liens entre les approches théoriques et les réalités de gestion dans des contextes qui parfois se ressemblent, parfois non, et qui génèrent des pratiques de GRH fondamentalement différentes. Elle intéressera tant les gestionnaires et les conseillers de ressources humaines que les syndicalistes et les employés confrontés à de nouvelles approches.

04/2019

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Religion

Vie et destin des tout premiers chrétiens

Pour les amis du Christ et pour tous ceux qui s'intéressent à ses proches, les révélations faites à l'ancienne petite bergère allemande devenue religieuse augustinienne, Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) sont une source d'informations considérable, même si elle n'a fréquenté l'école primaire que quatre mois. Voulez-vous en apprendre davantage sur la vie et le destin de Véronique ? De Barthélemy ? De Sainte-Anne, la mère de Marie ? De Sidoine, l'aveugle-né qui avait été guéri par Jésus et qui est venu évangéliser la Provence romaine avec Lazare, ses soeurs Marthe et Marie-Madeleine, leurs deux servantes ainsi que Maximin ? Voulez-vous mieux connaître la vie des trois frères, tous trois apôtres, Jude-Thaddée, Simon-le-Cananéen et Jacques le Mineur ? Désirez-vous en savoir plus sur les deux frères tous deux apôtres, Jacques le Majeur et Jean l'évangéliste ? Sur la vie de deux autres apôtres, frères également, André et Pierre ? Voulez-vous en apprendre davantage sur les dernières années de la vie de Marie à Ephèse ? Voulez-vous découvrir deux prophéties déjà réalisées et une prophétie non encore réalisée de St Thomas concernant le Japon ? Aimeriez-vous découvrir la reconstitution du visage de Marie-Madeleine, patronne de la Provence, à partir de ses restes conservés à la Basilique de St Maximin la Sainte-Baume ? Lisez "Vie et Destin des tout premiers chrétiens", le dernier ouvrage de Jacques Atlan, auteur des trois premiers volumes de l'Evangile provençal, publiés en février 2014, en mars 2015 et en mars 2017 aux Presses du Midi. Le cinéma ne tardera pas à s'apercevoir qu'il y a, dans tous ces ouvrages, la matière visualisable pour un grand nombre de films.

03/2018