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Séverine Lepape, Damien Berné

Extraits

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Droit

Introduction à l'art de la plaidoirie. Verba volant, 4e édition

Cicéron aimait dire que si l'on naît poète, on devient orateur. L'art oratoire peut en effet s'apprendre sur la base de techniques anciennes et éprouvées. Pour s'adapter aux nouveaux défis du siècle, les avocats, comme les hommes politiques, doivent en connaître l'histoire, en cerner l'utilité et en acquérir les bases tant sur le fond que sur la forme. Tel est l'objet de cet ouvrage destiné principalement à la formation des élèves-avocats, des étudiants en droit, des jeunes juristes et professionnels du droit et de celles et ceux qui sont amenés à prendre la parole en public ou intégrer le barreau, qu'ils exercent au judiciaire ou en matière de conseil. Ce guide pratique a été conçu, non comme un manuel, mais comme une aide à l'apprentissage de l'art de la plaidoirie, comme une introduction à la matière et à toute la littérature existant depuis des siècles sur l'art oratoire, la rhétorique, l'éloquence et la plaidoirie. La quatrième édition de l'ouvrage est à jour de la loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, dite loi Macron, fait référence aux derniers ouvrages sur le sujet et a bénéficié de l'adjonction de nombreuses nouvelles anecdotes. Avec de multiples exemples et explications judiciaires, l'auteur nous plonge dans l'histoire millénaire de la plaidoirie, en cerne les limites juridiques avant de livrer au lecteur les conseils, astuces ou trucs des grands avocats et orateurs, dont les plus médiatiques, pour élaborer, prononcer ou improviser une plaidoirie.

01/2019

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Littérature française

Ma vie transformiste

" Transformiste : être fabuleux qui change à volonté d'apparence et d'identité. Exemples : caméléon, acteur, agent secret, Frégoli. " Diane et Philippine passaient des vacances paisibles, peut-être un peu trop paisibles, au Bénin (Afrique de l'ouest), le pays d'origine de Philippine. Lorsque celle-ci disparaît, sans explications, Diane part à sa recherche, dans la ville de Cotonou d'abord, puis à la frontière togolaise, ensuite au Ghana et pour finir au Nigeria. Mais dans ces régions dont elle ignore les règles, chacune des pistes qu'elle emprunte pour retrouver son amie semble la conduire vers une Philippine inconnue. Son amie disparue est-elle une " ashawo ", courtisane d'un nouveau genre, comme Tobie et Annita, deux femmes éblouies par l'Occident et en quête d'amour sentimental ? La compagne d'un trafiquant d'organes ? Cette " fille du fleuve " née en pays Ibo et marquée d'un signe maléfique ? Ou encore celle que Diane croyait connaître à Paris, la sage épouse d'un conservateur d'art africain ? L'aventure de Diane - racontée par elle-même - prend alors la forme d'un roman-album qui assemble épisodes sensuels, initiatiques ou rocambolesques en un vaste tableau, dont toutes les parties, tous les détails finissent par donner le sentiment d'être perçus simultanément. Par sa décontraction, son goût des métamorphoses et ses procédés " transformistes ", mais aussi par l'ivresse narrative très particulière qu'il dégage, ce livre n'est pas sans évoquer les manipulations musicales des pionniers de la world music David Byrne et Brian Eno, ou le style du peintre Jean-Michel Basquiat.

05/2001

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Histoire de France

Foch

Il y a cent ans, les bugles sonnaient le cessez-le-feu et la fin de la Grande Guerre. Les Alliés étaient vainqueurs et un homme, en France, incarnait la victoire : le maréchal Foch (1851-1929). Puisant comme toujours aux meilleures sources, l'auteur a entrepris de reprendre l'une après l'autre les étapes de la carrière du maréchal en tentant de démêler le mythe de la réalité. Ce long et passionnant travail de tri lui a permis de dégager un portrait balancé, loin des poncifs et de l'hagiographie. Les enseignements de Foch à l'Ecole de guerre — qui apparaissent avoir programmé la défaite de 1914 plus que prévu la victoire de 1918 —, sa conduite de la bataille, son limogeage et son retour en grâce, sa nomination au commandement suprême en 1918 sont ici examinés, de même que la vie de celui que le général de Gaulle qualifiait de "chef immortel", un chef hautain, borné, confus autant que fédérateur, clairvoyant et inspirant, qui à lui seul a porté quatre ans durant l'espoir inextinguible de la victoire. Jean-Christophe Notin se penche également, de manière inédite et approfondie, sur l'influence qu'il a exercée pendant mais aussi après la conférence de la Paix où son obstination menaça de couper la France du reste de ses alliés. Unanimement saluée par la critique et plébiscitée par le public, cette biographie d'exception, qui a reçu le prix Louis-Marin, a été revue et augmentée d'une introduction inédite.

10/2018

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Pédagogie

Enseigner la lecture littéraire dans une perspective d'éducation interculturelle

Notre société est pluriculturelle. Pas seulement en raison des mouvements migratoires. En raison également de la variété des identités culturelles des autochtones. L'Ecole ne peut rester aveugle à cette diversité : une éducation interculturelle est désormais indispensable. Une éducation qui rende capable de comprendre et d'éviter, autant que possible, le heurt des cultures. Dans le respect de toutes celles-ci, mais dans un respect qui a pour cran d'arrêt les lois et les principes de notre démocratie. La formation littéraire dispensée dans le cadre du cours de français est particulièrement propice à intégrer des contenus concourant à l'éducation interculturelle. A la condition de prendre une distance salubre envers les impératifs d'une évaluation radicalement objective. A la condition de privilégier la réflexion des élèves sur des situations conflictuelles dont l'issue n'est pas à chercher du côté d'une dichotomie manichéenne. A la condition encore de ne pas instrumentaliser la littérature, mais de la donner à penser comme une redescription artistique de vécus individuels. C'est ce que nous avons cherché à faire à travers l'étude d'une douzaine de romans contemporains qui thématisent le heurt des cultures. Ecrits ou traduits en français, aujourd'hui tous disponibles en édition de poche, ces romans font l'objet d'une présentation qui cerne la problématique en question. Nous proposons ensuite des questionnaires assortis de suggestions de réponses susceptibles d'aider celles et ceux qui, comme nous, voient l'urgence d'une formation littéraire dans une perspective d'éducation intercuturelle. (Jean-Louis Dumortier et Christine Bister)

03/2019

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Littérature française

L'affaire Rey/Maupin. La gamine

Pour des raisons de sécurité, je ne peux me présenter comme j'aimerais le faire... J'ai servi mon Pays en y mettant toute mon énergie, toutes mes forces. Entre enthousiasme et écoeurement. J'ai aussi protégé certaines personnalités venues de mondes très différents, au péril de ma vie. J'ai enfin, sous la direction de services secrets étrangers, accompagné, quelques fois, de hauts dignitaires jusqu'à leur dernière demeure... Mais quelles qu'aient été mes missions, j'ai toujours eu une passion pour l'écriture. Sauf que personne ne m'y a encouragé. Jamais ! ... D'aucuns pensent sûrement que mon "métier" a fait de moi un homme insensible et froid, ils se trompent lourdement. Je suis tout le contraire. Je me berce toujours d'illusions, de rêves et de projets. Mes textes, mes chansons, sont le reflet de mon âme, de cette chaleur qu'est la mienne quand je serre chacun de mes ouvrages dans mes bras. Comme s'il s'agissait d'un enfant. Je cultive cette dichotomie entre la raison et la passion dans le seul but de découvrir la vérité. La mienne et aussi celle des autres, de tout homme qui se cherche. Quelque part, l'écrivain est un flic, un flic sentimental qui traque l'information jusqu'à satisfaire sa curiosité. Rien n'est simple, rien n'est écrit d'avance, la liberté se sculpte avec le temps. Faut-il encore le prendre pour lui donner toute son importance. Le repos d'une vie est à ce prix...

06/2020

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Romans de terroir

L'or des pins

Le bruit d'une déflagration ébranle le silence de la forêt et se répand jusqu'au coeur de Callune. Dans ce village, à l'écart du monde, qui voit sa jeunesse s'exiler vers les lumières des cités, le progrès s'annonce à coup d'explosions à la dynamite. Et si le pétrole tant attendu jaillissait du ventre de cette lande réputée inhospitalière ? Et si cet or noir réussissait non seulement à modifier sa physionomie, niais également à l'enrichir, constituant une manne providentielle pour les habitants ? Abel et Eugénie Marensin oscillent entre espoir et doute. Ils savent que le progrès s'impose aujourd'hui comme une nécessité. Mais cette forêt, la plus vaste et la plus belle d'Europe, va être sacrifiée pour des profits hasardeux alors que les pins représentent encore une source de revenus. La fièvre s'empare de tous les villageois. Même le curé incite ses fidèles, lors de la messe des Rameaux, à acheter des actions de la société pétrolière ! Au pays de l'or jaune, suintant sous l'écorce des résineux, et de l'or noir, puisé dans les strates de la terre, deux mondes apprendront à se côtoyer sans pour autant s'affronter. Sur fond de coutumes locales, une galerie de personnages authentiques souffrent et s'aiment au rythme des drames qui se jouent sous les conifères et de l'histoire d'amour d'Emilie Marensin qui provoquera un séisme aussi violent que celui engendré par l'extraction du pétrole. Après avoir bercé tant de rêves, la forêt saura-t-elle consoler les chagrins ?

05/2013

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Littérature française

Sérénissime

Mai 1935-mai 1936... Dans l'île Saint-Louis. De l'autre côté de la Seine, très loin, la vie s'agite, s'affole, l'actualité, la politique, les années sombres qui approchent. Dans l'île, quatre amis font des projets : un imprimeur, affairé autour de sa vieille presse à bras au fond d'une cour, quai d'Anjou ; un esthète du quai de Bourbon ; un étudiant à l'Ecole du Louvre qui, dans sa chambre du quai de Béthune, prépare une thèse sur Canova ; une jeune libraire qui travaille à l'enseigne de "L'Encrier", rue des Deux-Ponts. Leur ambition : vivre loin de l'Histoire et de ses inquiétudes. Mieux, ils déclarent soudain l'indépendance de l'île Saint-Louis en fondant un journal, une luxueuse fantaisie bibliographique : Le Télégraphe. Bientôt, ils entreprennent de rédiger une constitution de l'île sur le modèle de la République de Venise. La moindre des choses, à l'évidence, quand on aspire soi-même à une vie... sérénissime. Les saisons passent, les numéros du Télégraphe se succèdent, l'île fête son autonomie, les quatre amis et bien d'autres " Ludovisiens " se rencontrent, s'aiment, se disputent, se réconcilient. Mais peut-on vivre loin du continent, bercé par une forme de bonheur léthargique ? " Sérénissime "... S'agit-il d'une chronique villageoise, d'une saga, d'une histoire d'amour aussi, du vieux rêve insulaire d'un total isolement ? Je me pose la question. Mais peut-être suffirait-il de parler d'un roman dans l'île Saint-Louis. Tout simplement. F. V.

12/1990

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Histoire de France

Charles VIII. Le vouloir et la destinée

" Aujourd'hui qu'il a quitté le monde, notre espérance s'est évanouie. Nous n'en conservons qu'une étincelle. " Voilà bien le mot qui convient pour désigner le souvenir d'un homme devenu roi à treize ans - à la mort de Louis XI en 1483 - et mort accidentellement à vingt-huit. On l'a prétendu borné, capricieux, dépourvu de maturité politique. Pourtant, la façon dont il a obtenu le rattachement de la Bretagne à la France fut un chef-d'œuvre d'habileté et de tact, et les divers traités qu'il a signés avec les Grands assurèrent la paix intérieure au royaume. Son grand dessein - conquérir Naples pour, de là, organiser le " grand passage " et recouvrer la Terre sainte - fut certes une erreur, tout comme fut coupable sa négligence pour les affaires financières. Mais il se tira plutôt bien de l'entreprise italienne et donna à cette occasion à la France l'une de ses grandes victoires militaires (Fornoue) ; quant à la réforme du clergé, il venait d'en apercevoir la nécessité lorsqu'il fut fauché par la mort. Etait-il donc si facile d'y voir clair en ce monde si perturbé du tournant du XVIe siècle ? Louis XII et François Ier firent-ils mieux que Charles VIII, surent-ils méditer ses erreurs, résister au mirage italien et réorganisèrent-ils l'Eglise ? Rien, évidemment, ne nous permet d'affirmer que Charles VIII eût pu accorder sa destinée à son vouloir s'il avait vécu, mais tout nous incite à lui laisser le bénéfice du doute...

06/1995

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Histoire de France

Napoléon et Sarzane. Les origines italiennes des Bonaparte

Les premiers ancêtres de Napoléon Ier ? Des Italiens. Émigrés de Florence, suite aux guerres entre Guelfes et Gibelins, les Bonaparte ou Buonaparte (littéralement, " ceux qui sont du bon parti, du bon côté ") s'installent à Sarzane, à l'extrême nord de la Toscane. Nous sommes à la fin du XIIe siècle. À Sarzane, fortifiée par Laurent le Magnifique, les Bonaparte vont vite occuper d'importantes charges, au point de se lier familialement avec le pape Nicolas V, le fondateur de la Bibliothèque Vaticane, lui aussi originaire de la ville. Joseph Bonaparte, l'aîné - ou le " généalogiste " comme l'appellera son frère Napoléon -, mènera plus tard l'enquête, trouvera des preuves : ce n'est qu'à la fin du XIVe siècle que les ancêtres de l'Empereur se sont implantés en Corse. Sarzanais de souche, Federico Galantini ne se borne pas ici à raconter cette aventure généalogique, presque inconnue du public. Preuves à l'appui (elles sont toutes réunies dans l'ouvrage), il nous explique les dessous du Concordat de 1801, dont le premier artisan est encore un Sarzanais, le cardinal Spina. Sarzane, où se dresse encore aujourd'hui la maison-tour des Bonaparte, est aussi le théâtre de la mort romantique de Charlotte, nièce de Napoléon, confidente de Leopardi mais impossible amour du peintre Léopold Robert qui s'égorgea pour elle, à Venise... Napoléon et Sarzane met pour la première fois en lumière la " sarzanité " de ces Bonaparte qui ont changé l'Europe. La préface de l'italianiste Bertrand Levergeois en souligne toute l'importance.

09/2004

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Littérature française

Fragments de mémoires désenchantées

"A Aurore j'écrivis : "De ma vie, tu n'as connu que les reflets changeants. Les courants profonds qui la portent et la traversent, tu les ignores. Les grilles d'analyse que tu as longtemps posées au travers de ma route n'étaient que des obstacles inutiles. J'ai toujours pensé que ton obstination à vouloir juger les autres était une façon d'échapper à tes gouffres... " Je rédigeai cette lettre dans la colère d'un soir d'été, installé à la table de la terrasse, bercé par le craquètement des cigales. La même année, la nuit du réveillon de la Saint-Sylvestre, Aurore se jetait du pont des Mouettes. Le lieu et la date qu'elle avait choisis pour mourir n'étaient pas le fruit du hasard. Notre histoire d'amour avait commencé un 31 décembre au cours d'une fête chez des amis communs. La passerelle qui reliait les anciennes mines d'étain au bois des étangs et sur laquelle les mouettes venaient se poser parfois avait été le repaire privilégié de mon enfance. Ce geste m'était donc adressé. Il me fallut bien des années pour en maîtriser la portée. Le temps de me perdre et d'oublier, d'abandonner les certitudes et les évidences. Un long chemin peuplé d'ombres et de fantômes perdus dans une farandole dérisoire". Ainsi débute ce roman du désenchantement qui évoque un bonheur possible avant l'arrivée des premières déceptions, la fin des amitiés, l'amour qui se heurte aux pièges du quotidien.

11/2015

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Sciences historiques

L'Hygiène dans la République. La santé publique en France, ou l'utopie contrariée, 1870-1918

" Je défends la France contre les épidémies avec mon porte-plume. " Pareil propos ne va pas sans écorner le mythe de l'Etat jacobin, ni sans mettre en lumière la différence de traitement réservé à l'école et à la santé, deux des valeurs cardinales de la République. Timide, voire hostile, le parlement n'aura jamais consenti qu'à des lois facultativement obligatoires. De crainte de s'aliéner les sympathies électorales, il ne s'extorque en 1902 notre grande charte sanitaire que pour en confier l'exécution à ceux-là même qui ont intérêt à ne pas agir, les maires. Cause malheureuse que celle de la santé publique : " un préfet aui n'ose pas, un maire qui ne veut pas, un hygiéniste qui ne peut pas. " Aventure piquante au pays du grand Napoléon... L'intrusion de l'expert menaçant de détraquer l'administration des notables, le gouvernement se borne à recueillir des renseignements et à donner des avis. Abandonnée à la discrétion des assemblées locales, l'hygiène pâtit également de la fâcheuse attitude du corps médical. Quant à l'opinion, elle paraît moins en proie à la peur qu'au doute et n'attend de la prétendue " révolution pastorienne " que des remèdes et des soins. France pastorisée ? Ce mot rend un son étrange au cours de la Grande guerre, immense épisode de la tuberculose. La santé publique obéit en France à une logique discontinue procédant par une suite d'élans et de pannes, par à-coups exogènes. Logique que les Trente Glorieuses viendront accélérer sans rompre avec son caractère déséquilibré.

11/1996

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Littérature française

Récits de campagne et de chasse

Qu'elle soit à tir, à courre ou au vol, la chasse a toujours fait partie de notre patrimoine et de notre imaginaire ; elle a rythmé et rythme toujours le calendrier de l'antique civilisation campagnarde dont nous sommes issus. Or, s'il est un territoire giboyeux de la littérature plutôt délaissé depuis quelque temps, c'est bien celui des chasseurs-conteurs : un univers qu'on aurait tort de croire réservé aux seuls maniaques de la gâchette et autres tartarins. À travers le vaste panorama de cette bibliothèque portative, Jérôme et Valentine del Moral, libraires épicuriens, n'ont eu qu'un seul souci : le plaisir du lecteur. De la fin du XVIe siècle à la Première Guerre mondiale, on retrouvera donc tous les grands veneurs du genre, Elzéar Blaze ou le marquis de Foudras, quelques évadés de la littérature générale, Alexandre Dumas, Maupassant ou Jules Renard, mais aussi un certain nombre de bons fusils plus ou moins inattendus comme Jules Verne ou cet étonnant braconnier Labruyerre qui se fit garde-chasse en nous livrant les secrets de son ancien métier. A la fin de la promenade, un dictionnaire cynégétique érudit et buissonnier vient heureusement compléter le tableau en nous initiant aux arcanes d'un savoir subtil et précis. Jusqu'à aujourd'hui, la chasse a su rester la clef d'un véritable art de vivre à la française. Elle demeure un carrefour où la communion avec la nature, l'amitié et la gastronomie font bon ménage. Alors, par saint Hubert, bonne lecture ! ANTOINE DE MEAUX

11/2005

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Critique littéraire

Dominique de Roux. Le provocateur (1935-1977)

"Le premier devoir pour un écrivain dans un monde en mutation, c'est la provocation. La provocation, c'est la remise en marche. " Homme de tous les extrêmes, Dominique de Roux reste, vingt-huit ans après sa disparition, l'un des acteurs les plus subversifs et aventureux de la littérature contemporaine. Romancier, pamphlétaire, journaliste, éditeur et directeur de revues, il a suivi de front, en quarante ans de vie, des itinéraires multiples, mêlant engagements publics et activités occultes au nom d'un seul combat: la défense du " parti de l'être " contre celui du " néant ", de l'" esprit vivant " contre la "lettre morte". Créateur en 1961 des Cahiers de l'Herne, il milite pour la reconnaissance d'auteurs proscrits ou ignorés, tels Céline, Ezra Pound ou Ungaretti, et contribue à révéler pleinement Jorge Luis Borges, Henri Michaux, Pierre Jean Jouve et Witold Gombrowicz. Hanté par le déclin de l'Occident et en quête d'un nouvel âge d'or, il se lance, au nom de l'" Internationale gaulliste", dans une aventure politique qui le conduit à s'impliquer dans la révolution portugaise de 1974 et dans la guérilla angolaise, aux côtés de Jonas Savimbi. En s'appuyant sur quantité de documents inédits, notamment les journaux intimes et plus d'un millier de lettres adressées par Dominique de Roux aux femmes qui ont compté dans sa vie, Jean-Luc Barré révèle un écrivain majeur, un témoin singulier de son époque, dont les intuitions trouvent aujourd'hui une surprenante actualité.

03/2005

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Esotérisme

La conspiration des Pôles. Un voyage vers le centre de la Terre

Et si Jules Verne avait raison ! Si son récit "Voyage au centre de la Terre" n'était que l'aboutissement merveilleusement maquillé d'une connaissance interdite ? Se pourrait-il qu'il représente ainsi le dernier ouvrage de son oeuvre à se transformer lui aussi, et très bientôt, en une réalité manifeste ? De très anciennes croyances l'affirment : la Terre est creuse et habitée par d'anciens peuples dont certains, pouvant être des géants, très avancés d'un point de vue spirituel. Ils seraient les gardiens d'une connaissance universelle qu'ils sauront mettre à disposition des hommes dès lors que ceux-ci auront suffisamment retrouvé la sagesse et la conscience de leurs origines. Rares sont les textes décrivant ce monde inconnu, rares sont les téméraires ayant pu y pénétrer et encore plus rares ceux ayant pu en témoigner. Les Pôles de la planète en seraient les entrées idéales. Mais tous ceux qui parlèrent un jour ont été oubliés, mais plus que cela, ils furent dénigrés puis réduits au silence. Alors sortons dès à présent du mutisme et d'un mythe lâchement imposé. Le moment est venu d'un nouvel élan vers une connaissance occultée, l'heure est venue de redonner la parole aux sages, aux pionniers, aux explorateurs, aux hommes vrais qui expérimentèrent cet autre continent si merveilleusement réel mais si souvent insaisissable, l'Agartha. Certainement le livre le plus complet jamais écrit sur ce sujet insolite, bénéficiant de larges et nombreux articles de presse, de cartes, de documents et de témoignages inédits.

03/2020

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Critique littéraire

Le reporter et ses fictions. Poétique historique d'un imaginaire

D'un bout à l'autre de la Troisième République, la presse française connaît une profonde mutation qui correspond à l'avènement d'un nouvel acteur journalistique, le reporter, et d'un nouveau genre, le reportage. Peu à peu, le reporter, petit ou grand, l'interviewer, puis l' "envoyé spécial" se fraient un chemin au sein des rédactions, bouleversent la hiérarchie traditionnelle auparavant dominée par le chroniqueur, s'imposent à la "une" des quotidiens. Un nouveau protocole d'écriture et de nouvelles pratiques journalistiques s'inventent, plaçant en leur coeur l'enquête et la mise en scène du journaliste, ému et exposé dans son corps. A ces mutations répondent des scénarios, des récits, des fictions de grande diffusion qui font du reporter un héros de premier plan au sein de la culture médiatique. Des personnages de Jules Verne aux enquêtes de Joseph Kessel, en passant par les photographies, les interviews et les souvenirs de reporters, cet ouvrage retrace l'histoire et les poétiques d'un imaginaire de l'enquête journalistique, interroge les lieux de son émergence et les conditions de son triomphe dans l'entre-deux-guerres. Entre sensationnalisme et engagement, quête d'exotisme et dénonciation des maux sociaux, rigueur et invention, comment le reporter en vient-il à incarner, pendant près de soixante-dix années, une forme d'idéal démocratique ? Explorer ce questionnement met en lumière la manière dont la société, la culture médiatique et les acteurs journalistiques ont pensé, à ses origines, le rôle du journalisme d'information.

02/2018

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Policiers

Attends-moi au ciel

Quand Piedad de la Viuda, une femme séduisante et dévote au seuil de la cinquantaine, s'éveille ce lundi-là, elle ignore que sa vie va basculer à jamais. Un mois plus tôt, Benito, son époux, dont le succès dans les affaires doit tout à la fortune de sa belle-famille, est décédé dans un accident de voiture. Fille de paysans enrichis, Piedad a vécu une existence oisive, marquée par la piété héritée de sa mère, les aphorismes de son père et les boléros qui ont bercé son enfance. Brusquement, elle s'aperçoit que son mari n'était pas celui qu'elle croyait : des années durant il a détourné de grosses sommes, et s'apprêtait à s'enfuir avec sa jeune maîtresse. Et sa mort ne serait pas accidentelle. Ebranlée par ces révélations, Piedad se donne pour mission de sauver l'entreprise familiale, lourdement endettée, et de récupérer la centaine de millions d'euros cachée par Benito, aidée en cela par les messages, truffés d'allusions bibliques, que lui a laissés ce dernier avant sa mort. Encore faut-il pouvoir les déchiffrer... et échapper à ceux qui entendent eux aussi mettre la main sur cet argent. Pour découvrir la vérité, sauver son patrimoine, et sa peau ! Piedad la bigote va devoir s'aventurer dans les bas-fonds madrilènes. Et devenir, en l'espace d'une folle semaine, une femme fatale et une meurtrière. Avec Attends-moi au ciel, Carlos Salem signe un nouveau polar déjanté, sensuel et burlesque. Pas très catholique.

04/2017

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Science-fiction

Les gaspilleurs

"La différence qu'il y a entre une réforme et une révolution, Bill ? Les uns veulent replâtrer la libre entreprise pour qu'elle devienne plus efficace. Les autres veulent en voir la fin et ériger un nouveau système socio- économique. Ceux-ci sont nos ennemis. Aussi longtemps que nos beaux parleurs ne s'intéressent qu'aux réformes, ils ne constituent pas un vrai danger. C'est quand ils commencent à parler révolution que notre service doit agir." Paul Kosloff est l'un des meilleurs agents secrets au service des Etats-Unis. Sa réputation et son efficacité sont aussi grandes que sa soif d'en découdre avec le Grand Ennemi communiste. La Guerre froide bat son plein mais la perception du jeu a changé : désormais, il est évident que le capitalisme à l'américaine et l'économie centralisée à la soviétique ont beaucoup en commun. Aussi, doit-on calmer les ardeurs du fameux Kosloff... On lui confie alors une mission d'importance nationale : infiltrer un groupe de radicaux gauchisants prêts à tout pour abattre le modèle américain ! Dans les faits, l'espion à l'esprit borné va se confronter à une vision du monde qui va ébranler ses convictions... et bien plus si affinités. Les Gaspilleurs (The Throwaway Age) - publiée en 1967 dans la revue Worlds of Tomorrow - offre quelques pages d'une lucidité confondante sur les impasses du modèle de société productiviste et consumériste qui l'a emporté à cette époque, et sur les valeurs idéologiques, politiques et éthiques à bout de souffle qu'il véhicule.

03/2015

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Poésie

Comme une neige d'avril

Cette nouvelle suite à la fois lucide et maîtrisée de Jean-Marie Corbusier, lequel n'en est pas à ses premières armes dans sa recherche d'approfondissement de la parole poétique, tente d'accéder, au travers de l'image de la neige, à ces prismes diffus de la langue témoin des choses du monde rencontrées, toute chose sans borne comme le poème et que happe le mot : neige comme motif qui affirme et dissimule tout à la fois. Car ce monde recouvert de neige à perte de vue / ici ou ailleurs indistincts exige pour être dit ces mots justes, pour reprendre un fragment de l'un des poèmes. Cette volonté de dire juste traverse tout le livre. Trouver les mots justes pour en capter le sens, c'est vouloir dire au plus près possible ce monde hors de soi et dans lequel on se trouve projeté ; et, en quelque sorte, chercher à le voir autrement, mettre à vif tous tout ce qu'incarnent ces fragments de monde qui s'offrent à la vue se dissimulant sous le blanc de la neige. Ce nouveau livre se construit autour d'un déroulé de la parole où chaque poème, chaque fragment, cherche à exprimer ce qui fait l'essence de la poésie : à la fois le silence sur lequel elle repose, son étrangeté dans la recherche de ses formes expressives et la nécessité d'explorer de nouvelles voies langagières pour atteindre cette originalité en sa puissance de célébration. Ce livre est dès lors un refus affirmé de logiques programmatiques préétablies.

03/2022

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Beaux arts

Vallotton est inadmissible

Un livre vibrant, qui rend justice à Félix Vallotton, un peintre inclassable dont les toiles font l'objet d'une importante exposition au Grand Palais d'octobre 2013 à janvier 2014. Le nom de Vallotton, le plus souvent, "dit quelque chose" mais sa peinture est assez méconnue. Félix Vallotton est né à Lausanne en 1865 et mort à Paris en 1925. Naturalisé français sans renoncer à être suisse, il demeure fondamentalement en exil, en exil dans le territoire mais aussi dans la peinture. S'il est d'abord apparenté aux nabis, s'il a été l'ami de Vuillard, il est surtout le seul de son espèce, inclassable, inqualifiable, inadmissible. A l'exemple de Cézanne qu'il admire, et même si sa peinture n'a rien à voir avec la sienne - il n'est pas un suiveur, on l'aura compris -, il ne se contente jamais, il travaille avec acharnement, il refuse que ses tableaux soient séduisants. On dit de sa peinture qu'elle est froide, en réalité elle n'est jamais neutre : elle est violente, parfois même cruelle, ses nus par exemple font grincer des dents. Lui-même est un rebelle, anarchiste, dreyfusard de la première heure, mais là encore il est irrécupérable. Son mariage avec une grande bourgeoise, fille de marchands d'art, lui valut d'être qualifié de traître par ses amis. La peinture de Vallotton ne raconte pas des histoires, ne berce pas d'illusions, ne jette pas des paillettes aux yeux. Mais dans le noir, on se sent épaulé par elle.

09/2013

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Faits de société

La fin du déni

"J'ai connu l'inceste paternel dès l'âge de mes 8 ans. A partir de ce jour, ma vie a été brisée, et c'est après de longues années de thérapie, accompagnées de séance d'EMDR, que je revis actuellement. L'apprentissage et la pratique de la respiration, de la méditation, de la pleine conscience, de la relaxation, de la sophrologie, du yoga et du Thaïchi ont également été un précieux appui. Mon recueil parle des conséquences catastrophique de l'inceste ; fuite dans les drogues, les surdoses médicamenteuses, les scarifications, les tentatives de suicide, le schéma de répétition par mon mariage, et une terrible anorexie... Mes lignes relatent ma première et si dure hospitalisation lors de ma première anorexie. Aujourd'hui guérie, je voudrais dire aussi combien ma foi, mes sorties dans le parc, la contemplation, la musique et, bien sûr, l'écriture, n'ont jamais cessé de me donner espoir et de me relever. Pendant quarante-cinq ans, j'ai vécu dans le déni et, comme beaucoup de victimes d'inceste le font, j'ai adulé mon père. Je souhaite que mes nouvelles lignes annulent et corrigent ce que je pensais avant, et rétablissent la vérité. Je voudrais aussi redonner espoir, et la même joie dans laquelle je vis aujourd'hui, à toutes les personnes ayant vécu ce traumatisme. Derrière les nuages, il y a toujours un rayon de soleil qui nous berce, une brise légère qui caresse notre visage, le chant des oiseaux qui égaie notre journée, un sourire échangé et la splendeur des cieux qui réchauffe le coeur."

02/2021

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Littérature étrangère

Mentir à perdre haleine. Toute la vérité sur les incroyables mensonges et le fabuleux destin de James Hogue, l'imposteur de l'Ivy League

"Il existait autant d'histoires à son sujet que de personnes pour les raconter. Cela tenait au fait qu'il préférait laisser parler les autres à sa place. Ses proches eux-mêmes peinaient à discerner le vrai du faux ; leur imagination prenait parfois le dessus, au point que les détails les plus élémentaires de sa biographie feraient toujours débat de longues années après son départ de la ville. Il était originaire du Wyoming, ou bien du Kansas. Il avait fait ses études à l'Université du Texas, ou du Wyoming, ou de Stanford, ou de Princeton, et obtenu un master en génie biomédical, ou en chimie, ou en ingénierie mécanique, ou en géologie. Ce n'étaient là que des rumeurs, mais toutes comportaient un fond de vérité, dessinant les contours d'une vie qui susciterait la perplexité générale à Telluride. Chacun se demanderait comment et pourquoi on avait pu les berner de la sorte." James Hogue est un personnage caméléon. Ce coureur de fond s'est inventé au fur et à mesure de son existence de multiples identités. David Samuels nous livre un portrait éclaté qui rend hommage à la complexité du personnage, notamment par le témoignage de victimes flouées ou trompées par ce menteur hors du commun. En s'immergeant dans son histoire trouble et touchante, l'auteur finit lui-même par s'interroger sur la mince frontière qui le sépare de Hogue : et si nous étions tous potentiellement des menteurs, qui n'oseraient simplement pas sauter le pas ?

05/2015

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Histoire urbaine

Nantes. Histoires de rues

Beau livre et dictionnaire des rues de Nantes Stéphane Pajot a retrouvé non seulement les origines des noms des principales rues, avenues et places de Nantes, mais, en bon journaliste, il a su les faire parler. Il nous offre mille anecdotes, nous présente mille personnages et mille événements heureux ou tragiques qui restent attachés à ces lieux si connus des Nantais. Histoire et petite histoire, en images souvent inédites, se conjuguent pour stimuler notre mémoire et transmettre un prestigieux patrimoine. Ce livre, dans la lignée des beaux-livres de mémoire précédents mais plus dense et plus épais, est conçu de façon originale pour associer à la fois un dictionnaire des noms de rues, leur histoire et un livre d'images et d'anecdotes mises en exergue, qui se feuillette sans ordre précis pour le simple plaisir de découvrir des faits et des personnages oubliés ou méconnus. Chacun possède sa ou ses rues de prédilection où il est né, a vécu, a connu quelqu'un... rues qu'il retrouvera avec bonheur dans ce beau-livre essentiel qui constituera un usuel incontournable de toute bonne bibliothèque pendant longtemps. Si vous ne le saviez pas, découvrez-le dans le livre : - Stanislas Baudry, le Nantais qui inventa l'omnibus se tira une balle dans la tête ! - Louise Antonini, pour aller se battre, se déguisait en homme. - Robert Fulton, inventeur du bateau à vapeur, inspira le Nautilus à Jules Verne. - La duchesse de Berry se cacha dans une cheminée, rue Mathelin Rodier, près du château. - Monsieur de Crais-Billon écrivit un roman licencieux : Le Sopha.

11/2022

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Poésie

Transformations

Les contes de fées des frères Grimm réécrits par Anne Sexton avec espièglerie et humour noir. Loin du manichéisme ou de l'édulcoration de la violence prônée par Disney, Anne Sexton relit de manière personnelle et très intime "Blanche-Neige", "Rumpelstikskin", "Raiponce", "Les douze princesses qui dansent", "Le prince grenouille", le fameux "Petit chaperon rouge" et d'autres contes qui ont bercé notre enfance. Les archétypes collectifs et la vie singulière d'Anne Sexton s'y entremêlent dans une narration très transgressive. Justesse et esprit face à la douleur psychologique sont au coeur de ce recueil qui a déjà touché des milliers de lecteurs aux Etats-Unis. Ecrit en 1971, "Transformations" n'a pas perdu une once de son actualité et de sa pertinence pour questionner nos représentations sociales et imaginaires. Après la publication de "Tu vis ou tu meurs" en 2021 et de "Transformations" en 2023, les éditions des femmes-Antoinette Fouque poursuivront leur travail éditorial autour de l'oeuvre d'Anne Sexton en publiant trois nouveaux recueils en 2024. "Celle qui parle dans ce contexte/est une sorcière d'âge moyen, moi – cheveux emmêlés sur mes grands bras,/visage dans un livre/et bouche béante,/prête à vous conter une ou deux histoires./Je suis venue vous raviver la mémoire,/tous autant que vous êtes –/Alice, Samuel, Kurt, Eleanor,/Jane, Brian, Maryel–/vous tous, approchez donc./Alice,/à cinquante-six ans, te souviens-tu ? /Te souviens-tu lorsqu'enfant/on te faisait la lecture ? " A.S.

05/2023

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Autres collections (6 à 9 ans)

Monsieur Charmeur et le Dragon et autres contes extraordinaires. Tome 2

Pour ce tome 2 tout aussi incroyable, retrouvez vos personnages préférés et leurs amis imaginaires : Monsieur Charmeur et son Dragon, devenu grand ; mais aussi Miss Adorable et sa Tour Magique, toujours aussi malicieuse ; et enfin Monsieur Casse-cou et sa Maison Magique, accompagnés de leur éternel nain de jardin... Suivez-les dans la suite de leurs rebondissements, qui entraînent le jeune lecteur dans un monde imaginaire où l'enfant du quotidien devient un héros intrépide vivant des aventures magiques. Les protagonistes grandissent chaque jour un peu plus en se confrontant au réel terne des adultes, mais heureusement ils conservent à tout instant leur innocence et leur capacité à s'émerveiller. Des histoires que l'auteure a d'abord écrites pour ses petits-enfants, et qui s'adressent à tous les enfants avec un ton décomplexé et pédagogique. Frances Williams est née au Pays de Galles, où elle passe les premières années de sa vie. Après une Licence de Français à l'Université de Manchester, elle débarque en France pour continuer ses études, puis s'y installe définitivement. Après une carrière dans l'enseignement supérieur, en Amérique du Sud, en Espagne et en France, l'auteure termine son parcours comme professeure des universités avec un Doctorat d'Etat en poche. Elle a publié plusieurs livres académiques ainsi que des articles dans diverses revues littéraires. L'écriture ayant toujours jalonné sa vie, et désormais à la retraite, elle poursuit cette ambition en écrivant à présent pour son arrière-petite-fille.

03/2023

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Faits de société

Urgence sanitaire

"La gravité d'une épidémie, et le Covid n'y échappe pas, n'est pas seulement liée à la maladie mais à l'état de la société et des hommes. A ce titre, l'épidémie de Covid survient en France au mauvais moment, prenant tout le monde par surprise alors qu'elle avait débuté trois mois auparavant à Wuhan, en Chine. Elle est le révélateur de l'état de paupérisation de notre système de santé, notamment en matière de prévention, et de l'aveuglement des hommes de pouvoir, gens de cour familiers des ors de la République. Elle s'inscrit dans l'ère de l'immédiateté véhiculée par certains médias, et est gérée par des politiques qui utiliseront des méthodes médiévales pour circonvenir une épidémie moderne". E. C. En première ligne dans la lutte contre le Covid-19, le professeur Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, ne se borne pas à livrer son propre témoignage sur le combat qu'il a mené avec ses équipes. En homme libre et sans langue de bois, il brosse un tableau édifiant de la situation sanitaire de notre pays, de ses urgences et de ses capacités réelles à faire face à un rebond ou à une persistance durable de l'épidémie comme à l'apparition d'une nouvelle pandémie. Tirant les leçons de cette crise, il plaide pour un nouveau mode de développement, plus social, solidaire et écologique, la seule manière à ses yeux de nous tourner vers l'avenir sereinement.

10/2020

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Poésie

Trois cailloux au fossé. Métamorphies

"toujours l'enfant, moitié nu, disparu vers l'étang ou le long d'un ruisseau d'amont au crépuscule des crossopes d'été. dans une petite boîte de laiton au couvercle du bleu ciel des tabacs, il montre à sa mère des portefaix bigarrés, lui explique que celui-ci est de telle rigole, celui-là de la berge douce s'avançant dans le sous-bois, ou encore tel autre là où les clématites jettent une arche d'où l'eau apaisée sort fleurie - il rapporte chacun là où il l'a trouvé". Au fil du récit poétique, Pierre Gondran dit Remoux dévoile progressivement le sens de ce qu'il nomme ses "morphies" et "métamorphies" : la dérive d'un homme vers une compagnie profonde avec le végétal et une animalité réelle. Ce cheminement débute par ses herborisations toute personnelles, enfantines, et ne se résoudra qu'en abandonnant les ultimes traces de peu qui faisaient encore de lui un humain. Pour cet ingénieur agronome, se perdre et se trouver procède d'une même respiration salvatrice : la nécessité de se déstructurer pour atteindre un sens, "[se] perdre dans les bois, et [s]'y trouver bien tout à la fois" . Mais il ne s'agit pas d'un abandon, d'un renoncement : végétaux et animaux sont nommés de façon extrêmement précise, savante (on est vraiment avec lui dans la nature, brute, palpable). Dans un élan authentique, vital, inévitable, Pierre Gondran dit Remoux nous emmène sans détours vers la forêt, l'eau, la tourbière, la fin, le début. On le suit sans résistance, avec plaisir.

01/2023

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Littérature française

La trilogie de l'Autre Rive Troisième époque : Ici-bas

Après L'Autre rive, qui remporta en 2007 le Grand Prix de l'Imaginaire, et A cause de l'éternite, Ici-bas vient clore la trilogie de l'univers parallèle mythologique et insolite créé par Georges-Olivier Châteaureynaud en 2000 pages, 90 personnages et une décennie d'écriture. De nos jours, à Ecorcheville-sur-Styx, que hantent centaures, sphinges, et autres minotaures échoués sur la berge, l'esclavage n'a toujours pas été aboli, et trois grandes familles, les Propinquor, les Esteral et les Bussettin se disputent et se partagent le pouvoir. Tandis que la bonne société s'apprête à fêter par un grand bal mondain les vingt ans d'Angelina Farewell, égérie mutante de la jeunesse dorée, les eaux du Ciel se mêlent à celles du Styx et menacent d'engloutir la cité. La République alarmée envoie un Haut-Commissaire prendre sur place la mesure de la situation. Accueilli par le maire Coriandre Bussettin, ce super-préfet volant découvre que certaines créatures d'essence divine vivent intégrées à la population. C'est le cas du Pr Bifrons, psychiatre directeur de l'Institut Ouranos, et d'un trio de modistes à l'enseigne de Lachésis Fashion... Peut-être aussi d'étranges métis, hybrides ou mutants apparus au sein de la jeunesse locale, tels Angelina Farewell et Biquet Bogue, dont les parents dissimulent jalousement le front cornu et les pieds fourchus. Est-ce une apocalypse ou une nouvelle ère qui s'annonce ainsi, et qui commencerait à Ecorcheville-sur-Styx, au bord de ce fleuve nourricier de l'imaginaire occidental ?

10/2023

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Autres éditeurs (A à E)

Les aventures de Super Linette : Linette au pays des roses

Découvre les aventures de Super Linette et ses pouvoirs magiques ! Le plus grand bonheur de Théo est la petite jardinière qu'il cultive sur le rebord de sa fenêtre, perchée au milieu d'une cité où tout est gris. Quand l'hiver arrive, les fleurs fanent et les couleurs s'éteignent. Dans un nuage de brume apparaît une militante écolo vraiment pas comme les autres : Super Linette en personne, bien décidée à raviver ce monde terne. Son collier de perles fait des miracles et les portes du Pays des Roses s'ouvrent grandes pour Théo. Un lieu magique aux mille secrets... Une belle ode à l'écologie, comme pour prouver aux enfants que rien en ce monde n'est impossible... Une jolie collection d'albums illustrés pour parler des problèmes du quotidien et de thématiques importantes de manière extravagante et magique. Avec plus de 75 ans de carrière cinématographique et scénique, marquée par de très nombreux engagements humanitaires, Line Renaud est l'une des personnalités les plus présentes dans le paysage médiatique français. Elle a toujours eu à coeur d'accompagner et d'aider les enfants dans leur vie quotidienne, de les faire rêver. Elle a même pour ambition de " publier quatre albums par an jusqu'à [ses] 100 ans ". David Lelait-Helo est un auteur accompli aux multiples casquettes : biographe, écrivain, enseignant, journaliste, chroniqueur, présentateur... En 2018, il publie avec son amie Line Renaud un livre illustré publié aux éditions La Martinière : Line Renaud, Mes années Las Vegas.

04/2021

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Littérature française

Saïgon Hilton

Au café Saïgon, on rencontre M. Wui, le patron alcoolique sympa : Boudu, un vieillard frustré : Barberousse la grande canne, un septuagénaire barbu atrabilaire, consommateur d'insultes incendiaires envers les touristes : "Rentrez chez vous. Foutez le camp, on n'a pas besoin de vous ici" On croise aussi, Balrauss, un nostalgique de Berlin et de sa famille disparue : Sacha, un homme entre deux âges qui peine à voir le monde autrement qu'avant 1975 : Bertie, baptisé Gnarly Clarinette, un Australien sympa et mégalo : Binh Xian, inspecteur de police surnommé Hareng, accompagné de son clown gradé, Chien de garde : M. Gilbert, huissier retraité de l'ambassade de France, et son ami Juillet, métis méprisé par la police : Tao, la Ballerine, l'androgyne, l'ami éclairé de Sacha, et sa cousine, Lê Thu, la bombe, le canon que les Chinois, les Japonais, vampirisent. Il y a aussi : Anh Dào, dit Fleur de cerisier, serveuse au café Saïgon : Linh, délicieuse croqueuse de touristes : Ada, quadragénaire Italienne excentrique un peu folle : Les bush made in Australia, quatre jeunes femmes en chapeau feutre, chamboulées par l'ambiance inattendue des lieux : un groupe de Chinoises fluettes, Comtesses, Vicomtesses, dans la trentaine, le genre chien de concours, élevées fourrures zibelines. Dans l'espace clos du café Saïgon, cerné par la circulation bruyante et les gaz d'échappement, se construisent des amitiés, des idylles silencieuses, parfois tapageuses, impudiques. L'essentiel des rapports humains se retrouve sur ce bout de territoire, sous la surveillance discrète du propriétaire, M. Vui.

11/2023

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Littérature française

Un aviateur de quinze ans. Tome I

- Voyons, petite mère, ne pleure pas... Est-ce que c'est la santé de Blanchette qui t'inquiète ? - Non, mon Francis, non... Blanchette va mieux, le médecin a même dit qu'elle pourrait bientôt se lever... mais il faut encore des soins... surtout des médicaments... et... Mme Dormeuil n'acheva pas... et fondit en larmes. - Alors... si Blanchette est sauvée, pourquoi te lamenter, maman ? - Mon Francis... Je vais te dire... Oui, il faut que tu saches tout. Depuis la mort de ton pauvre père, les quelques économies que nous avions pu réaliser, se sont épuisées... J'ai pourtant été bien économe, mais la vie est si chère... et aujourd'hui... non seulement il ne nous reste plus rien, mais encore, nous devons un terme, et le propriétaire menace de nous expulser... - Nous expulser, dis-tu... fit le jeune garçon avec un froncement de sourcil, nous jeter à la rue, en plein hiver, par ce temps... Non, il ne fera pas cela... - Il le fera, mon enfant... Il nous expulsera comme il a expulsé les gens du cinquième, il y a deux mois de cela. Francis demeura silencieux, couvant sa mère d'un regard attendri... Il se rappelait en effet l'expulsion des locataires du cinquième, les Renault, de pauvres gens qui peinaient du matin au soir, sans arriver à gagner leur vie... Il revoyait leur pauvre mobilier étalé dans la rue, sous la pluie, et la mère Renault, une vieille femme de soixante-quinze ans, assise sur une borne, avec ses deux petits- enfants à ses côtés...

01/2023