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Yvan Makaya

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Notariat

Impact de la réforme du droit des biens sur la pratique notariale

DROIT BELGE Emphytéose, superficie, usufruit : autant de droits réels concernés par la réforme ! La loi du 4 février 2020, portant sur le livre 3 du Code civil intitulé "Les biens", a été publiée au Moniteur belge du 17 mars 2020. Elle entrera en vigueur le premier jour du dix-huitième mois qui suit celui de sa publication, soit le 1er septembre 2021. Les règles nouvelles en matière de publicité foncière, intégrées au nouveau Code civil, entreront en vigueur un peu plus tard. Cette réforme de grande ampleur du droit des biens peut, à elle seule, alimenter le contenu de nombreux ouvrages. Dès lors, il n'y a que certains aspects concernant directement la pratique notariale qui ont été retenus ici. Pascale Lecocq présente d'abord le cadre général de la réforme. Nicolas Bernard nous propose ensuite l'étude et l'examen de deux droits réels immobiliers qui sont de plus en plus souvent utilisés dans la pratique : l'emphytéose et la superficie. Le droit réel qui a sans doute été le plus impacté par la réforme est l'usufruit. Alain-Charles Van Gysel et Vincent Wyart nous expliquent quelles sont les conséquences de ces modifications et comment les notaires devront à l'avenir conseiller tant les usufruitiers que les nus-propriétaires. Jean-François Romain traite ensuite des incursions du droit des biens dans le droit des obligations. C'est un sujet qui s'avère intéressant pour les notaires en charge de rédiger les actes relatifs à ces obligations qui portent des droits réels immobiliers. Enfin, Laurent Barnich nous explique quels sont les nouveaux actes transcrits dans les registres de la documentation patrimoniale. Il commente également le nouveau régime des mentions marginales. Au vu de l'importance des changements, l'intérêt de cet ouvrage pour la pratique notariale et plus généralement pour tous les juristes n'est pas à démontrer.

05/2021

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Histoire de l'art

Quand l'art fait des histoires

La cinquantaine de textes qui constitue ce recueil aborde l'histoire de l'art des XIXe et XXe siècles de façon différente selon qu'il s'agit d'analyser une oeuvre en visant la précision documentaire d'une iconographie (L'Evasion de Manet, Cirque de Seurat) ou de présenter un travail exposé parfois pour la première fois (Baselitz, Das Negativ). L'approche critique et l'analyse historique font ainsi partie d'une expérience au cours de laquelle l'idée de l'art moderne représentée par Manet, Degas, Berthe Morisot, Caillebotte, Seurat s'est trouvée confrontée après Picasso ou Pollock, à une nouvelle génération d'artistes, en Italie et en Allemagne. Ce qui ne va pas sans interroger les modalités du jugement, la fonction du style, la teneur même de l'interprétation quand il s'agit de Penck, Immendorff, Lüpertz ou Polke. Quelques textes abordent un état de la pensée (Kessler et Gide, Henri Focillon, Michael Werner) ; d'autres formulent un jugement d'ensemble (Lucian Freud, Francis Picabia, Edward Hopper) ; certains proposent des rapprochements (Nadar en double, Aberrations contemporaines, Kirkeby-Delacroix, A New Spirit in Painting). En fonction d'une diversité et d'une différence qui lui sont fondamentalement adressées, le discours sur l'art est à l'épreuve d'une compréhension qui a pour objet de se prêter à l'histoire sans pour autant s'y confondre. "Quand l'art fait des histoires" invite à considérer le rôle d'un artiste qui fait l'histoire. Il le fait en s'exposant au sens le plus large du terme comme ont pu le faire Van Gogh ou Rouault, Manet ou Cézanne avant eux. Aucun préalable doctrinal ne s'impose. Pour que l'histoire continue, il faut des histoires. Des histoires plus que jamais discontinues.

12/2021

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Littérature française

La vie de bastringue

Andy Sulak et Yunus Amazit sont inséparables. Andy dit le narvalo, ne connaît que sa mère et Yunus, le Turc, aide son père dans son kebab à l'arrière-salle érotique. Issus d'une cité de mauvaise réputation, sans avenir car exclus très tôt de l'école, ces deux-là sont devenus cadres chez les dealers du quartier. De déambulation éthylique en voyage épique de réapprovisionnement, on s'attache à leurs pas, à leur dialogue dynamique et plein d'humour et à leur personnalité : Andy, taciturne et décidé ; Yunus, aussi prolixe qu'anxieux. Tout irait bien si Custer, le crâne rasé qui en veut à leur hégémonie sur les cités n'était sorti de prison. Tout irait bien si Martinoire, le flic, n'apparaissait quand on s'y attend le moins. Tout irait bien si la question de l'avenir ne commençait à les tarauder. Avec un peu de chance, cet avenir pourrait bien prendre forme grâce à l'étrange possibilité qu'apporte Henri Van Decastel, riche héritier déprimé. Rêver d'une autre vie est un piège fatal dans ces cités vides de perspectives. Il faudrait pouvoir s'adapter à un autre monde. L'affection de Yunus pour son père et le sentiment amoureux d'Andy pour Gina seront-ils assez forts pour les retenir au bord du gouffre ? D'une plume alerte et avec un art consommé du dialogue, Simon Lancelevé file la trace de ses héros. Mélange d'expressions de banlieue et d'expressions typiques du Nord, sa langue est vive et tonique, pleine de trouvailles surprenantes et drôles. Elle tient le lecteur en haleine. A travers ce style humoristique, l'histoire d'Andy et Yunus, sonne terriblement vraie et suscite l'empathie. Comme des petits frères égarés dans un monde trop froid pour eux.

12/2014

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Manga

Fullmetal Alchemist Tomes 14-15 : Volume 7

Avec son subtil mélange d'action, d'humour, de suspense et de tragédie Fullmetal Alchemist est le titre incontournable pour toute mangathèque ! La lutte contre les homonculi s'intensifie ! Après un combat sans merci, Edward et Lin se sont fait avalés par Gluttony. Ils découvrent dans son gigantesque estomac de nombreux éléments concernant le complot organisé par les homonculi et la véritable apparence de Envy. Ils arrivent à s'extraire de la panse du monstre, mais tombent nez à nez avec un mystérieux personnage qui ressemble trait pour trait à Van Hohenheim. De son côté, le colonel Roy Mustang se fait prendre à son propre piège en tentant de compromettre le président King Bradley. Nos héros sont en mauvaise posture ! Vont-ils réussir à sortir indemnes de ce bourbier ? Central City est, plus que jamais, le centre d'un obscur complot aux ramifications dépassant l'imagination de nos protagonistes. Le colonel Mustang voit son unité démantelée tandis qu'Edward et Alphonse doivent faire face à l'énigmatique géniteur des homonculi. Ce dernier réussi à rallier Lin à sa cause, le prince de Xing succombant aux pouvoirs de la pierre philosophale. Bien décidé à percer les mystères qui s'amoncèlent, Edward se rend chez Riza Hawkeye où le lieutenant va lui relater les terribles chroniques de la guerre d'Ishbal. Un flashback passionnant au coeur de ce conflit primordial pour mieux appréhender les luttes de pouvoir qui agitent Amestris ! - Prix de la nouveauté du Prix culturel Osamu Tezuka en 2011 - Elu " Manga Ultime, celui à ne pas louper s'il ne fallait en lire qu'un " et 2e " Manga qui éveille votre âme d'aventurier " - Mangaverstival - 2010 - Elu meilleur shônen par les internautes - manga-news. com - 2009 - Prix du meilleur manga - Polymanga - 2009 - Elu meilleur shônen - AnimeLand - 2007 - Prix Shôgakukan catégorie shônen - 2003

09/2013

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Mer

40 ans à la barre. Les carnets d'un marin journaliste

Depuis quarante ans, il navigue avec les plus grands, participe aux événements maritimes incontournables, s'intéresse aux dernières relèves de phares... Quarante ans d'une passion immodérée pour la mer que Bernard Rubinstein partage avec nous dans ce livre exceptionnel. Bernard Rubinstein aime naviguer. Une passion illustrée dans de nombreux reportages pour lesquels il a embarqué avec les grands noms de la voile : Eric Tabarly bien sûr, avec qui il participe à la première course autour du monde en 1973, mais également Alain Colas, Olivier de Kersauson, Titouan Lamazou, Mike Birch, Loïck Peyron, Philippe Poupon, Armel Le Cléac'h, Jean-Luc Van Den Heede, Pierre Follenfant, Alain Gautier, Michel Desjoyeaux, Franck Cammas... Observateur privilégié d'une plaisance en perpétuelle mutation, il a toujours été présent au départ des plus grandes courses. A Plymouth, pour la mythique Transat en solitaire, à Saint-Malo pour le départ de la Route du Rhum ou encore aux Sables-d'Olonne pour le départ et l'arrivée du Vendée Globe. Mais le marin journaliste n'a pas limité ses reportages au seul monde de la course. Il a aussi connu des tempêtes à bord de l'Abeille-Flandre, vécu huit jours dans le phare de Cordouan, participé aux dernières relèves des phares de la mer d'Iroise, régaté sur la célèbre bisquine de Cancale, navigué à Venise devant la place Saint-Marc. Ce tableau serait incomplet sans évoquer son goût pour le patrimoine maritime, l'occasion d'articles sur la dernière clouterie française ou le dernier des maîtres voiliers de tradition, Jean-Pierre Burgaud. Point de nostalgie ici. Rubi - son surnom dans le monde de la voile - nous embarque dans le sillage de ses souvenirs. Pour mieux transmettre, partager.

09/2019

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Musique, danse

Label Angèle

Il y a fort à parier qu'en 2020, de nombreuses petites "Angèle" voient le jour. A l'image d'une Brigitte Bardot dont le prénom fut donné à de nombreux bébés dans les années 60, la chanteuse Angèle Van Laeken connaît un début de carrière fulgurant. En trois ans, elle est passée d'Instagrameuse à phénomène de mode, puis icône. Ses clips en forme de courts métrages sont admirés par des millions de fans, son dernier album, "Brol", s'est vendu à 750 000 exemplaires (plus grosse vente de disques en France en 2019 ! ) et sa tournée "Brol Tour" a fait le plein jusqu'à l'AccorHotels Arena en février. On l'a vue se produire sur scène avec MC Solaar, elle apparaît sur l'album de Damso et participe à de grands festivals d'été. Sauf en cette année 2020 où, pour cause de confinement, elle a dû se contenter de faire de la musique de chez elle, comme lors du concert Together at home organisé par Lady Gaga où elle a été la seule chanteuse à se produire uniquement en français. Fille et soeur de chanteurs et musiciens (ses parents Laurent Bibot et Marka, son frère Roméo Elvis), la jeune Belge née en 1995 connaît même un succès phénoménal outre-Atlantique. Pianiste émérite, elle sait tout faire. La preuve puisqu'on parle déjà d'elle au cinéma dans le prochain film de Leos Carax, Annette, aux côtés de Marion Cotillard et Adam Driver. Et ce n'est pas tout, puisque Angèle est aussi une auteure-compositrice-interprète complète, douée, libre et engagée... et pas que sur Instagram (bientôt 3 millions d'abonnés), grâce notamment à sa chanson Balance ton quoi considérée comme un hymne féministe pour toute la jeune génération. Parallèlement, elle est également la marraine particulièrement impliquée d'une association luttant contre le cancer pédiatrique.

07/2020

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Sports

2 CV Un fabuleux destin

Bleu, blanc, rouge, béret basque, baguette de pain et 2 CV ! Objet-culte et symbole de la France : les virées entre copains, la liberté, les petits chemins de campagne et la deuche jaune de la Poste qui apporte les bonnes nouvelles, celle du pâtissier qui livre la pièce montée pour le mariage ou la 2 CV verte dont on sort la banquette pour un dimanche au bord de l’eau... Cet ouvrage n’a pas la prétention de disséquer ce phénomène sociologique d’aujourd’hui : nous avons choisi de montrer, par des documents inédits ou rarement reproduits, cette drôle de petite Citroën. Par des cartes postales, souvenirs du passage du Gois ou de la frontière espagnole au Perthus, des randonnées et des aventures aux quatre coins du monde, des courses de pop-cross démentielles, des jouets et modèles réduits par centaine, elle est partout la deuche. Dans les BD, les Dupond la conduisent, et puis au cinéma, avec au volant Brigitte Bardot, Jean-Paul Belmondo, Bourvil, Alain Delon, De Funès, et même Roger Moore, agent 007 ! Fernand Raynaud raconte la 2 CV de sa sœur et ce n’est pas triste ! Un illustrateur breton fait voyager en Armorique dans une 2 CV rouge sa créature, Mam’Goudig. Des peintres et des sculpteurs l'ont également représentée et nous l’avons même introduite dans les tableaux la Maison Jaune de Van Gogh, le dimanche à l’Ile de la Grande-Jatte de Seurat ou même dans une fresque égyptienne. Et puis, dans un joyeux bazar, des 2 CV porte-clés, cendriers, tirelire en porcelaine, des fèves, des images et une deuche en chocolat ... Dans ce livre, illustré de plus de 650 images, l’auteur raconte l’épopée, qui n’est toujours pas achevée, de cette auto increvable et si sympathique !

02/2012

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Philosophie

La doctrine des moeurs

Piraterie éditoriale ou métamorphose d'un trésor iconographique, voici qu'en 1646 paraît chez le libraire et graveur Pierre Daret une Doctrine des moeurs tirée de la philosophie des Stoïques représentée en cent tableaux et expliquée en cent discours qui vient de loin : des Flandres, exactement. Car les " cent tableaux " annoncés par son titre se contentent de reproduire à l'identique les planches d'un des livres illustrés les plus célèbres du XVIle siècle flamand : les Quinti Horatii Flacci emblemata (1607) du peintre anversois Otto Van Veen. Flairant un beau coup éditorial, Daret les a fait compléter par des images nouvelles dues à Eustache Le Sueur et Charles Errard, en chargeant un romancier à succès, Marin de Gomberville, d'expliquer le tout " en cent discours ". L'astucieux commentateur a réorganisé l'ouvrage emblématique en un " livre-galerie " dans l'esprit de l'ancien Philostrate, destiné au jeune Louis XIV métamorphosé en destinataire privilégié de cette école des images d'esprit stoïcien. Ouvrage de luxe, volume d'apparat déguisé en promenade de méditation morale, ce défilé d'images, de citations et de commentaires chargés d'édifier l'âme et de la guider aux carrefours de sa destinée humaine ajoute sa pierre à la muraille que la France de la raison lucide et de la monarchie solaire dresse contre les ténèbres de la mélancolie enveloppant l'Europe baroque de son manteau ombreux. Entre les lumineux Principes de la philosophie de Descartes (1644-1647) et le sombre Paradis perdu de Milton (1667), La Doctrine des moeurs (1646) illustre de ses images pondérées, ordonnées et architecturées la réaction française à l'angoisse d'un monde qui va sortir pantelant de la guerre de Trente ans en 1648.

06/2010

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Faits de société

A vous de jouer ! Enquête tragi-comique sur les jeux-concours

Chaque année, 20 000 jeux-concours sont organisés en France. Ils sont partout : dans les journaux, les magasins, sur les stands ou sur Internet. Gratuits, sans obligation d'achat, accessibles à tous. Sophistiqués ou débilitants, ils peuvent vous faire gagner une voiture ou quatre fourchettes collector, un chèque mirobolant ou votre poids en pâtes. Les auteures de ce livre, quant à elles, gagnèrent un jour un tour du monde en envoyant une carte postale à Sony... et un tablier de cuisine Van Houten. Les jeux-concours représentent le triomphe du monde des Choses. Un monde où tout est " de rêve " sauf les rêves eux-mêmes. Un monde où l'on s'acharne à décrocher un puzzle Winnie ou une paire de tongs. Un monde désopilant où des grands-mères remportent un entraînement de cosmonaute ukrainien. Un monde où l'on gagne une semaine de ski... sans skis. Un monde de passionnés aussi, réunis en clubs, à l'affût de la bonne réponse. Mais les jeux-concours ne rapportent pas qu'aux joueurs. Au contraire. Leurs organisateurs, conseillés par des agences de marketing, y investissent des dizaines de millions d'euros par an. Ce sont de véritables guerres de position qui font rage : sur Internet, le nouvel Eldorado des marques, dans le secret des bandes passantes des sociétés tentent de transformer les joueurs en " prospects ", et les prospects en clients. Car les jeux-concours c'est aussi ça : un dispositif supplémentaire dans la gestion de ce grand cheptel bêlant, nous. Ce livre est un voyage (de rêve) au pays du tirage au sort et de la question subsidiaire, une plongée dans l'univers du marketing et de la publicité moderne, la description d'une des formes ultimes de l'asservissement à la société de consommation et, c'est à craindre, une incitation à s'y soumettre.

09/2006

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Sciences historiques

Ils nous l'ont raconté

La compagnie "Les Héritiers" s'est fait l'interprète de paysans, marins-pêcheurs, mineurs, commerçants, instituteurs, artistes, sportifs, villageois ou citadins qui nous offrent leur histoire en partage. La transmission du métier, autrefois, "c'était automatique" , de gré ou de force. A l'usine, les enfants étaient embauchés avec le même métier que leurs parents. Ce que les parents faisaient, les enfants étaient capables de le faire. "Fils, petit-fils, arrière petit-fils de" . Parfois, le destin, la vie ou l'histoire se sont cependant mêlés de contrarier les vocations. Quelques-uns ont pu, ont su, choisir une voie différente, parfois en tâtonnant longtemps ou en suivant des chemins détournés. Ce thème de la transmission entre en résonance avec le parcours personnel et la recherche artistique de Jean-Claude Rousseau, metteur en scène de la compagnie. Dans ces tranches de vie, chacun peut se reconnaître, voire s'identifier, et suivre les changements survenus au cours des cinquante ou soixante dernières années. Ces récits du quotidien mettent en valeur le patrimoine humain du Nord de la France. "Au travers de spectacles, de vidéos et d'expositions, la compagnie "Les Héritiers" a réalisé une fresque authentique des années d'avant la deuxième guerre mondiale jusqu'au XXIème siècle. Elle a donné la parole à des anonymes, peu habitués à s'exprimer en public, qui sont devenus de véritables personnages. De l'Auxilois au Pays fréventin, en passant par Etaples, Lucheux, les Vertes Vallées, Beauval, Saint-Pol-sur-Ternoise et Pernes-en-Artois, des dizaines et des dizaines d'hommes et de femmes ont raconté. Les représentations ont connu un vif succès auprès des habitants de la région. Mais le théâtre est éphémère. C'est pourquoi la compagnie a choisi de publier une partie des témoignages recueillis". Agnès Van Gheluwe, Présidente de la Compagnie

09/2014

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Critique littéraire

Antonin Artaud, ce désespéré qui vous parle. Essais

En 1946, Antonin Artaud sort de l'asile de Rodez. Des amis, Arthur Adamov et Marthe Robert entre autres, s'entremettent pour lui trouver un hébergement en milieu médical, proche de Paris. Une jeune interne en psychiatrie, Paule Thévenin, âgée de vingt-trois ans, rend visite au docteur Delmas qui a une maison de santé à lvry et avait soigné Roger Gilbert-Lecomte et la fille de Joyce. Il accepte de loger Artaud dans un bâtiment à l'écart où il pourra écrire en toute liberté. Artaud, qui a l'habitude de dicter ses textes une fois rédigés, demande à Paule Thévenin de les taper à la machine. Il lui dicte différents textes, dont le célèbre Van Gogh le suicidé de la société. Artaud meurt en 1948. Après diverses difficultés de mise en route les éditions Gallimard confient l'édition des Ouvres complètes à Paule Thévenin, seule capable de déchiffrer l'énorme somme des manuscrits et d'en établir une copie conforme à la lettre et à l'esprit de l'auteur du Pèse-nerfs. C'est le début de l'une des plus étonnantes aventures de l'édition contemporaine : Paule Thévenin y consacrera sa vie, son énergie, son talent de scribe et d'exégète en publiant, à ce jour, une trentaine de volumes, des premiers poèmes aux Cahiers de Rodez et aux Cahiers du retour à Paris. A l'édifice, énorme et flamboyant, des textes, s'ajoutera, en 1986, l'ensemble des Dessins et Portraits, qu'elle présentera en collaboration avec Jacques Derrida. Le présent livre rassemble les écrits de Paule Thévenin consacrés à Artaud, préfaces, commentaires de textes, élucidations, recherches généalogiques, entretiens, récits anecdotiques. Travaux incessants, exercices de fidélité esthétique autant que de l'admiration familière, ces essais ont accompagné le travail de l'édition des Ouvres complètes comme témoin, comme une lumière.

02/1993

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Critique littéraire

Sémantique, codes, traductions. Quelques essais sur la sémantique des langues formelles et des langues naturelles

La sémantique prend connaissance des lois structurales, comme le faisaient avant elle la phonologie et la syntaxe. Mais les structures qu'elle étudie ont pour caractéristique d'être fuyantes et labiles, riches d'ailleurs de conditions entrecroisées. C'est pourquoi, en adoptant le point de vue exact des sciences, elle reste singulière par sa recherche et par la manière dont l'analyse doit s'y conjuguer avec l'interprétation. La complexité de ses approches est encore accrue par la diversité des informations qu'elle doit recueillir, venant de la logique, de la linguistique, de la théorie mathématique des modèles, de la sociologie et de l'histoire. Le Centre de Recherches sur l'analyse et la théorie des savoirs (section sémantique) de l'Université de Lille III a mis en discussion certains de ces problèmes qui touchent à la fois aux méthodes d'analyse et à la théorie des signes. Il a invité des spécialistes qui leur ont apporté leur compétence et il a fixé quelques unes des idées qui ressortaient de cet échange. Ainsi des questions ont été posées, concernant le régime des sigles, la typologie des références et des codes, l'incidence des champs catégoriaux sur le discours. Derrière ces questions théoriques se profilait la question politique des traductions, c'est-à-dire du transport des significations dans des langues différemment codées. Ces interrogations sont présentes dans les textes que nous avons transmis en symposion, elles apparaissent traitées à part ou jointes dans le corps des mêmes articles. Nous publions ce cahier en formant l'espoir que les lecteurs pourront tirer parti de la diversité des thèmes et des voies d'approfondissement qui s'annoncent à travers eux. Ont collaboré à cet ouvrage : D. Cahen-Van de VeldeB. HarrisonN. MouloudA. NicolasG. StahlJ. -M. Zemb

01/1979

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Littérature étrangère

Compassion

La vie sourit à Frank van Luijn, du moins de son point de vue : à bientôt quarante ans, séduisant, séducteur, célibataire endurci, sans soucis d'argent, il a tout pour être heureux. Ou presque : las de tant de liaisons éphémères, il est à la recherche d'une relation durable. Cette fois, il s'inscrit sur un site de rencontres, un de ces réseaux "d'élite" réservés aux personnes ayant fait des études supérieures. Vite déçu, il est sur le point de renoncer lorsqu'il s'arrête sur le regard profond, le visage lumineux d'une jeune femme, d'autant que l'autoportrait qu'elle a posté sur ce site est exempt des lieux communs d'usage. De fait, la personnalité de Jessica, mélange de réserve et de spontanéité désarmante, attire, attache et captive Frank immédiatement. Dès les premiers instants d'intimité du couple, elle révèle néanmoins une fragilité, une fêlure. Frank l'homme à femmes se fait fort de la désinhiber, mais découvre avec étonnement que Jessica reste de marbre ou simule entre ses bras. Et lui, où est passé son désir ? Et où est le bonheur ? Frank ne peut concevoir d'amour sans érotisme : il veut rompre au plus vite. Comment faire pour ne pas briser Jessica ? Cet homme pour qui tout est toujours sous contrôle fait de leur relation un étrange compte à rebours ; mais qu'a-t-il compris de Jessica, de leur histoire, et de lui-même ? Critique des moeurs amoureuses à l'ère digitale, de la primauté de l'apparence et de l'obsession du corps, ce livre d'une précision tranchante est aussi une interrogation douloureuse, classique mais indépassable : est-il possible à l'amant de connaître l'objet de son amour ?

04/2018

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Littérature étrangère

Août, octobre / Mort d'un cheval

Ce livre réunit deux courts textes d'Andrés Barba. Dans Août, octobre, la tension de l'adolescence de Tomás atteint son paroxysme lorsqu'il retourne, avec sa famille, dans le petit village où il a l'habitude de passer l'été. Là, les évènements s'enchaînent avec une force irrépressible à la suite de sa découverte soudaine de la sexualité et de la violence, de la mort et de la transgression. Lorsqu'il se regarde dans le miroir, Tomás voit quelqu'un dont les pensées ont toujours un temps de retard sur les actions, particulièrement quand une situation inconfortable l'oblige à faire des choses qu'il ne se pardonnera jamais. C'est le moment où il réalise qu'il doit affronter la seule personne en mesure de le juger, et lui pardonner. Août, octobre est l'un de ces rares romans qui ont le courage et la capacité de comprendre cet âge violent, ambigu et vulnérable qu'on appelle " l'adolescence ". Andrés Barba résout l'histoire grâce à une maîtrise psychologique qui a fait de lui l'un des plus grands auteurs de sa génération. Un mélange explosif qui allie Le Bel Eté de Cesare Pavese et le personnage d'Elephant de Gus Van Sant. Dans Mort d'un cheval, un professeur et son étudiante, qui entretiennent une relation ambiguë, se rendent chez des amis à la campagne pour le weekend. Alors qu'ils sont sur le point d'arriver, ils se retrouvent sur les lieux d'un accident de la route dans lequel un cheval a été mortellement blessé. Les deux amants tentent d'apporter leur aide, ce qui mènera à leurs premiers désaccords mais également à leur premier vrai moment de tendresse. Grâce à l'analyse des douces tensions qui définissent les rencontres amoureuses, Andrés Barba décrit l'atmosphère fragile entre deux personnes.

03/2018

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Comics

Rai Tome 2 : 4001 AD

Cent ans dans le futur, Père, l'intelligence artificielle qui dirige le Japon, devient conscient. Pour protéger ses frontières, il prend la décision drastique de propulser le pays dans l'espace, où son peuple pourra s'épanouir isolé d'une planète surpeuplée et polluée. Au fil des siècles, orbitant autour d'une Terre de plus en plus instable, le Néo-Japon devient une société modèle, basée sur un idéal de paix, de prospérité... et sur le contrôle total de Père. Mille ans dans le futur, Père créé le premier Rai, conçu pour protéger le Néo-Japon contre toute menace. Pendant des siècles, chaque nouveau Rai va assurer seul l'ordre et la justice... et servir Père aveuglément. Aujourd'hui, à l'aube de l'an 4001, le dernier Rai s'apprête à découvrir la vérité sur ses origines et le sinistre secret au coeur de l'existence même de Père : pour que le Néo-Japon prospère, la Terre doit mourir. Parce qu'il a osé défier son maître pour la première fois depuis mille ans, le gardien solitaire du Néo-Japon se voit chassé du domaine qu'il protégeait auparavant. Exilé, Rai parcourt une Terre ravagée dont il ne sait rien. Il part à la recherche de héros comme lui, les légendes survivantes de cette planète brisée. Son objectif : monter une rébellion capable de faire chuter la civilisation la plus avancée de l'histoire... et son dirigeant despotique. Pour la conclusion de sa saga cyber-punk, Matt Kindt (Ninjak, Divinity) retrouve l'artiste visionnaire Clayton Crain (Ghost Rider) et CAFU (Unity). Plongez également au coeur du 41e siècle avec quatre récits réalisés par de prestigieux auteurs, dont Jeff Lemire (Bloodshot Reborn), Doug Braithwaite (Book of Death), Fred Van Lente (Ivar), Tomàs Giorello (Conan), Jody Houser (Faith) et bien d'autres.

07/2017

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Histoire internationale

Joseph Roth, journaliste. Une anthologie (1919-1926)

Avant d'être célébré comme écrivain, Joseph Roth fut un journaliste vedette de la presse écrite. Reportages de guerre, articles politiques ou chroniques judiciaires, les textes sélectionnés dans cette anthologie entretiennent une étroite correspondance avec son oeuvre littéraire. Ils empruntent volontiers aux codes de la nouvelle et, dans le même style acéré, certains personnages ont directement inspiré leurs homologues romanesques. La littérature n'est jamais loin, mais l'intention est celle d'un témoin direct : il s'agit de " dessiner le visage du temps " , de rendre compte d'une époque et de la dénoncer. Au fil des articles présentés dans l'ordre chronologique, on chemine avec Roth à travers les régions ébranlées par la défaite de 1918 : guerre russo-polonaise, troubles politiques en Hongrie, en Silésie, en Rhénanie. S'il affiche un parti pris, c'est celui des républiques, d'Autriche puis de Weimar, contre les tentations autoritaires. C'est aussi celui des victimes, des réfugiés, des déplacés, des expulsés, en particulier des juifs de l'Est menacés par l'antisémitisme. On découvre un Roth engagé qui mène par l'écriture un combat de plus en plus désabusé contre le nationalisme identitaire et la violence xénophobe. Il assiste au procès des assassins du ministre Rathenau, à celui de Hitler après le putsch raté de 1923. Il scrute les faits divers, les affaires de moeurs, comme des révélateurs de leur temps. Exercice obligé pour les journalistes de langue allemande, son récit de voyage en URSS, intégralement traduit, témoigne d'un regard singulier. Roth s'y montre sans illusion sur l'Union soviétique juste avant la terreur stalinienne mais aussi curieux et impressionné, non sans réserves, par l'effort de modernisation de la Russie. Sélection, traduction et commentaire de Hugues Van Besien.

09/2016

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Science-fiction

Clavium

Septembre 2001… Effondrement des grandes jumelles new-yorkaises. Décembre 2004… Ravage des côtes indonésiennes par une géante gueule d'eau. Janvier 2010… Spasmes monstres au coeur des fragiles terres haïtiennes. Février 2017… Un des joyaux montréalais est englouti par le Saint-Laurent. Toutes ces fatalités, une jeune femme issue du milieu des arts bruxellois les a annoncées : Landy Van de Walt, extra-lucide et notoire manieuse de pinceaux, a, parmi une série de quatorze toiles, cabalistiquement entrevu ces funestes événements. Aujourd'hui, à la lisière de ses tiges velues, quelque chose d'encore plus dévastateur de tout ce qui fut peint, se dessine graduellement… Un terrible cataclysme prêt à annihiler non pas une minime fraction de la race humaine, mais bien la totalité ! Afin d'éviter cette déchirure, Landy devra unir ses efforts à ceux de sa soeur archéologue, Andréa Santerre, ainsi qu'à un déchu du ciel à la recherche de la rédemption ; un dénommé Saël. Dans leur quête, le trio disparate devra expressément retrouver de précieux artefacts : deux clés façonnées à même les clous ayant servi à supplicier celui que l'on nomme le Gardien des portes. Cela, avant que le Prince des ténèbres, qui toujours imprégné du désir d'assimiler son ancienne demeure, ne vienne y déposer ses tranchantes serres. Toutefois, tapie derrière un opaque linceul, une entité davantage obscure que l'obscurité, davantage perverse que la perversion, entend bien mettre des bâtons dans les roues de tous les protagonistes. De Liège, jusqu'au coeur des collines d'Entiché, en passant par Paris et Rome, une sombre et périlleuse aventure qui vous transportera dans le ventre de l'horreur et du fantastique… Au coeur d'un thriller religieux !

11/2016

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Sciences politiques

Les services secrets indiens et pakistanais : des frères ennemis

Le 2 mai 2011, l'élimination d'Oussama ben Laden dans une zone contrôlée par l'armée pakistanaise médiatise les débats sur le rapport ambigu de l'ISI au terrorisme international. Le premier service de renseignement du pays focalise les accusations de double jeu. C'est un organe puissant qui est mis en lumière, pour certains un véritable " Etat dans l'Etat " . Depuis sa création en 1948, l'Inter-Services Intelligence évolue dans un environnement géopolitique instable. Engagé dans une guerre d'influence avec l'Inde sur plusieurs fronts (Cachemire, Pendjab, également Népal et Bangladesh), il est à l'oeuvre sur tous les points chauds de la région. En 1979, il devient un acteur central du " grand jeu " afghan, soutien des moudjahidine en lutte contre l'occupant soviétique, et concentre dès lors de multiples prérogatives. Service civil en réalité inféodé à l'armée, chargé du renseignement extérieur mais doté d'une branche " politique " , l'ISI cultive le mélange des genres, dans un pays où rares sont les gouvernants qui quittent le pouvoir par la voie constitutionnelle. Impliqué dans des affaires de corruption et de trafics en tous genres, il est également soupçonné de manipulations électorales, de participations aux coups d'Etat militaires et d'assassinats politiques. Ce livre dresse un bilan complet et réaliste de soixante-dix ans de renseignement, étayé par de nombreuses informations de première main. Politologue et historien, Hein Kiessling a vécu au Pakistan de 1989 à 2002 et a rencontré plusieurs membres de l'élite politique et militaire. Ses voyages en Asie centrale, en Inde, en Chine et dans les autres pays de la région lui ont permis d'approfondir ses investigations. Traduction : Hugues Van Besien

03/2015

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Littérature française

Les petits personnages

Les petits personnages, figures quasi anonymes, qui donnent vie à ce recueil sont ceux que l'on voit dans un tableau dont l'objet principal est un paysage. Marie Sizun décide de leur insuffler un nouveau souffle de vie, leur inventant à chacun une histoire, des sentiments, des regrets ou des espoirs, bref, d'en faire les personnages principaux de ces trente-trois nouvelles. Les petits personnages qui donnent vie à ce recueil de nouvelles (ou de courts textes) sont ceux que l'on voit, minuscules, secondaires, presque inutiles, dans un tableau dont l'objet principal est un paysage. Figures quasi anonymes dont la présence ne se justifie que par le désir du peintre de donner vie à un décor figé ou d'exprimer le contraste entre leur petitesse et la vastitude du lieu où ils se trouvent. Marie Sizun décide de leur insuffler un nouveau souffle de vie, leur inventant à chacun une histoire, des sentiments, des regrets ou des espoirs, bref, d'en faire les personnages principaux de ces trente-trois nouvelles qui déclinent tout l'univers romanesque de l'auteur. Une femme qui se hâte sur une plage, un enfant solitaire qui joue dans un jardin, un couple au bord de la rupture, des amoureux, une adolescente qui rêve de liberté, tous ces petits personnages s'échappent de la toile pour aller vers leur destin. Le choix des peintures est très large mais reflète au plus juste la sensibilité de Marie Sizun. Des Très riches heures du Duc de Berry à Moser ou Ensor, de Fragonard à Van Gogh, de Vallotton à Monet, Marquet ou Turner, elle réussit chaque fois à trouver le ton juste et la parfaite adéquation entre ce que l'on voit et ce que l'on entend. Racontant la peinture, ou plutôt la prolongeant en imagination, elle nous donne à la voir autrement.

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Pères de l'Eglise

Connaissance des Pères de l'Eglise N° 168 : Les commentaires à l'évangile de Jean

Les Pères de l'Eglise sont de grands commentateurs de l'Ecriture. Ils en dégagent l'essentiel de leur théologie. L'Evangile de Jean leur apporte beaucoup. Aussi consacrons-nous un second numéro (après le no 166) à leurs commentaires en raison même de leur richesse. Si les Pères Apostoliques n'ont pas directement commenté l'Evangile de Jean, ils n'y ont pas moins trouvé les grands axes de leur théologie, tant en ce qui concerne l'Incarnation que l'eucharistie, la charité, l'unité... . , comme le montre Eleftherios Anyfantakis. En revanche, Origène et Augustin ont proposé un commentaire suivi de l'Evangile de Jean. François-Dominique Charles situe ce commentaire dans l'oeuvre d'Origène, puis centre son étude sur le commentaire origénien de Jean 4, résolument allégorique. Jean Devriendt s'attache pour sa part à un point important du commentaire augustinien de l'Evangile de Jean : celui de Jean 14, axé sur l'inhabitation trinitaire, un thème central pour la spiritualité, qui a été repris et développé par maître Eckhart dans son Commentaire de l'Evangile de Jean, comme l'explique Jean-Claude Lagarrigue. D'une autre manière, sans avoir fait de commentaire complet de l'Evangile de Jean, Grégoire de Nysse, que présente Michel van Parys, en reprend l'essentiel dans sa XVe Homélie sur le Cantique qu'il met en lien avec Jean 17 pour montrer que "la Gloire ou l'Esprit Saint, demeure sur la nature humaine de Jésus et l'humanité déifié du Sauveur la communique à tout le genre humain" , ce qui nous amène à voir qu'à partir de différents angles d'approche les Pères de l'Eglise donnent à l'Evangile de Jean une place fondamentale, en particulier pour la théologie trinitaire et la divinisation.

12/2022

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Indépendants

Condescendance

Entre fulgurances des lignes, magmas plastiques et gestes spontanés, Con-descendance met en exergue cinq années de désorganisation, de travail de sape et de valorisation du rien. En accompagnant ses figures hallucinées d'une philosophie du muscle et d'une critique des éléments offerts dans la lecture quotidienne du monde, Silio Durt révèle l'univers de l'en-deçà, les strates inavouables qui émanent des exactions de chacun et de l'accumulation des informations quotidiennes. Les névroses sociétales sont détournés afin de mettre en lumière, dans un flux généreux, une esthétique agressive ; une pensée en mouvement placée au service des êtres désaxés. Enfin, un bestiaire provocateur et enragé sort de l'atelier pour se faire l'avatar du Mongol Jovial. Cohérent en ce qu'il a de plus violent, les moyens d'arriver à cette joyeuse décontenance sont multiples : de la tâche à la purulence des lignes, du monochrome sériel aux couleurs dégoulinantes. Silio Durt crée une ode au désordre, fluctue entre les schèmes classiques du beau et du bien ; il donne à voir un monde engagé où tout est à réinventer sous le rythme frénétique de la crise et de la décroissance. A. Spiegeler Con-descendance reprend toute une série de portraits réalisés par Silio Durt entre 2015 et 2020. Il s'agit d'une série de portraits d'enfants souriants à l'objectif du photographe scolaire, l'image parfaite de l'enfant sage, propre, en bonne santé, tel qu'on le montre encadré sur le buffet de la grand-mère, aux amis de la famille ou sur un réseau social. A ces image proprettes, Durt sur-imprime ces mots violents qu'ils ont tous entendus et qui, fatalement, les marquent et les poursuivent. Face à ces portraits, l'écrivain Vån TTX a placé des textes en rapport avec la violence des dessins.

10/2022

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Science-fiction

Les Socialistes au Pouvoir

Nous sommes à la fin du XIXe siècle et la Démocratie devient "sociale" . Joseph Martin, un Français moyen pétri d'idées socialistes nous conte l'aventure de l'arrivée tant attendue de ce régime, et ses péripéties concrètes vécues par lui-même et sa famille. Mais la belle aventure finira-t-elle comme il l'espère, et tant d'autres avec lui l'avaient espéré ? Au fil du récit, nous voilà pris par la promesse ; elle est belle, on y croit, on veut y croire. Tableau après tableau, la logique implacable pourtant se déroule, qui conduit à un tout autre type de rêve, au cauchemar. Dans cette dystopie d'avant l'heure, l'auteur reprend point par point l'argumentaire de la société de pure égalité, porté par les Bebel et autres, pour le mettre en scène dans la vie quotidienne de la famille Martin. L'écriture est celle de tous les jours, mais Hippolyte Verly a su y glisser la dose d'ironie qui garde son récit au-dessus du tragique des événements. Cette capacité à prendre la doctrine socialiste au mot, avec recul et lucidité, contribue largement à la richesse de la lecture. Y contribue également beaucoup l'actualité du propos et de l'analyse. Ouvrir "Les Socialistes au Pouvoir" dans la France des grèves chroniques et de l'égalitarisme omniprésent ne peut qu'interpeller le lecteur sur la similitude. C'est précisément notre motivation à publier ce texte oublié que d'aider à entrevoir un avenir bien trop probable, tout en tirant plaisir à sourire du ridicule des scènes. L'auteur préfère sourire, suivons-le ! Hippolyte Verly (1838-1916) fut journaliste, patron de presse et homme politique. Très populaire de son vivant, il s'oppose à "La Sociale" . Auteur prolixe, il écrivait aussi en tant que Van Ryvel et Etienne Durand.

01/2023

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Poésie

Le langage et le puits. Poèmes courts complets 1983-1989

Cette édition rassemblé l'intégralité des 250 poèmes courts écrits par Hai Zi entre 1983 et 1989, du mythique "Cuivre asiatique" qui lui offre une première reconnaissance, jusqu'à "Au printemps, dix Haizi" , composé 12 jours avant sa mort, dans lequel il se voit comme un "enfant de la nuit, baigné dans l'hiver, épris de la mort" . Enfant des campagnes qu'il connaît intimement, la ruralité est un cadre récurrent de ses poèmes. Partout, les champs de blés, les images de la terre, des sols humides, et l'amour comparé aux arbres en fleurs, s'infiltrent dans ses vers. Parfois joueurs, parfois mélancoliques, ses poèmes touchent une veine sensible pour la population chinoise qui a si longtemps dépendu de l'agriculture pour assurer sa survie. Mais il est aussi influencé par la littérature contemporaine, et son oeuvre est hantée par les figures de Van Gogh, Rimbaud, Baudelaire, Kafka... Les poèmes de Hai Zi sont écrits dans un langage direct, immédiat, débarrassé des ornementations, tout en saisissant la résonnance profonde entre l'homme et la nature. A la suite d'une déception sentimentale, Haizi réalise qu'il existe un fossé infranchissable entre les mondes ruraux et urbains, qui va au-delà des considérations géographiques. Sa poésie se fait plus poignante et désolée, plus intime, plus sombre. A la fois enfant rentrant chez lui après avoir égaré sa joie dans la montagne et homme exilé dans la ville, loin de son village, il ressent la perte d'identité, la perte du foyer, la perte de l'amour, et semble ne plus appartenir à aucun des deux mondes. Malgré son suicide, lire les poèmes de Haizi nous rappelle paradoxalement les merveilles de l'existence, notre lien à la terre, au sol, au pays et nous emporte dans des paysages lointains et insoupçonnés, au fond de nous-mêmes, entre douceur et clarté.

04/2022

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Sciences historiques

Les arbres, témoins de l'histoire

Si l'on tonnait le travail photographique de Richard Melloul avec ses portraits de très nombreuses personnalités, c'est cette fois-ci aux arbres qu'il offre son regard. Alors que son métier l'a amené à Auschwitz, en Pologne, Richard Melloul se met à observer cet arbre planté à l'entrée du tristement célèbre camp n°1, toujours là des décennies après la Shoah. Et le photographe de méditer : "Vieux parfois de plusieurs siècles, combien sont-ils à travers le monde, ces témoins passifs de l'Histoire ? Qu'ont-ils vu ? Que pourraient-ils raconter ? Quels secrets conservent-ils dans leur longévité ? " Dès lors, au cours de ses voyages, Richard Melloul n'a de cesse de photographier ces arbres témoins d'événements grandioses ou bouleversants. Voici un livre dans lequel les photographies et les mots se rencontrent et s'éclairent pour nous conter l'aventure pleine de sensibilité d'une trentaine d'arbres à travers le monde : les oliviers du Christ à Jérusalem ; le sophora de Marie-Antoinette à Versailles ; l'arbre qui a vu tomber John Lennon aux abords de Central Park ; le marronnier qui a permis à Anne Frank de garder espoir, à Amsterdam, alors qu'elle fuyait les persécutions nazies ; le figuier au pied duquel Bouddha a atteint l'éveil, en Inde ; les arbres qui ont inspiré Monet, Renoir ou encore Van Gogh ; l'arbre-refuge de Nelson Mandela dans son village natal d'Afrique du Sud ; le sombre platane sur lequel Albert Camus a trouvé la mort ; le Gingko biloba qui a survécu à l'explosion de la bombe atomique à Hiroshima ; ou encore ce conifère qui marque la frontière au-delà de laquelle plus aucune vie n'est possible, plus rien ne pousse... Une ode à ces arbres qui restent, immuables, dans la tourmente et la folle équipée des hommes.

10/2019

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Autres troubles du comportemen

Symptôme et subjectivité

A bien des égards, la pratique médicale commence par et dans la mise en crise de ce sujet parfaitement autonome dont elle ne cesse pour autant de requérir en même temps, et peut-être plus que jamais, le consentement libre et éclairé. En lieu et place de ce sujet introuvable se présente plutôt une subjectivité souffrant d'un ou de plusieurs symptômes, et qui par là-même s'en trouve affectée. Au coeur du paradoxe de cette subjectivité-patiente se trouve ainsi le symptôme, ce fait clinique qui est l'objet premier de l'attention médicale puisque toute étiologie part de lui, mais qui n'en demeure pas moins un vécu irréductiblement subjectif. Par lui, quelque chose de la subjectivité du patient se donne à entendre, a fortiori dans les cliniques psychiatrique et psychanalytique. Cet ouvrage collectif se propose d'interroger le statut paradoxal du symptôme en le réinscrivant d'emblée dans cette ambivalence par laquelle s'y nouent pour le meilleur et pour le pire la nécessité subjective et la nécessité médicale. Il réunit ainsi un ensemble de contributions de psychologues, psychiatres, psychanalystes, philosophes et épistémologues (Marion Bourbon, Jean-Pierre Cléro, Alain Ehrenberg, Philippe Cabestan, Emmanuelle Tron, Natalie Depraz, Thomas Fuchs, Etienne Bimbenet, Nicolas Guérin, Kim Sang Ong Van Cung, Frédéric Le Blay, Valéry Laurand). Tous questionnent le statut du symptôme du côté des sujets qui le vivent et des cliniciens qui se trouvent confrontés avec lui à un fait qui ne peut être réduit à une objectivation nosographique qu'au prix d'une dimension fondamentale du soin. Ils montrent combien le statut du symptôme, qui est au coeur de la réorganisation actuelle des politiques de santé mentale, n'engage rien moins que la place que la clinique accorde à la vie psychique et, avec elle, aux subjectivités.

01/2022

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Littérature française

Oeuvres

Ce volume contient, dans un ordre chronologique : tous les grands livres d'Artaud : Correspondance avec Jacques Rivière, L'Ombilic des Limbes, le Pèse-Nerfs, Fragments d'un Journal d'Enfer, L'Art et la Mort, Héliogabale ou l'Anarchiste couronné, Le Théâtre et son Double, Les Cenci, Messages révolutionnaires, Les Tarahumaras, Les Nouvelles Révélations de l'Etre, Artaud le Mômo, Ci-Gît précédé de La Culture indienne, Suppôts et Supplications, Van Gogh le suicidé de la société, Pour en finir avec le jugement de dieu. Un très large choix de scénarios et de textes divers, dont de nombreux introuvables ou inédits : " Dix ans que le langage est parti... ", " Le corps humain ", " Aliéner l'acteur ", " Le théâtre et la science ", " Lettre contre la Cabbale ", " Le visage humain ", " L'histoire vraie de Jésus-christ ", " Paris-Varsovie ", "Pourquoi suis-je malade... ", " Il y a dans la magie... ". Plus de 200 lettres dont certaines inédites. Une abondante iconographie : Élie Lascaux, André Masson, Jean de Bosschère, Balthus, Man Ray... et de très nombreuses reproductions des dessins d'Artaud, de ses manuscrits et de ses cahiers. " Moi je réponds que nous sommes tous en état épouvantable d'hypotension, nous n'avons pas un atome à perdre sans risquer d'en revenir immédiatement au squelette, alors que la vie est une incroyable prolifération, l'atome éclos en pond un autre, lequel en fait immédiatement éclater un autre. Le corps humain est un champ de guerre où il serait bon que nous revenions. C'est maintenant le néant, maintenant la mort, maintenant la putréfaction, maintenant la résurrection. Attendre je ne sais pas quelle apocalypse d'au-delà, l'éclatement de quel au-delà pour se décider à reprendre les choses est une crapuleuse plaisanterie. C'est maintenant qu'il faut reprendre vie. " Artaud, 1946.

09/2004

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Critique littéraire

Correspondance 1903-1946

Les quelque deux cents lettres ici rassemblées retracent plus de quarante ans d'une amitié à la fois complexe et indéfectible, la nature inquiète et ardente de chacun des deux amis trouvant auprès de l'autre une écoute critique et affectueuse. Ce qui les avait rapprochés tenait autant de la compréhension intellectuelle que dé la complicité affective : s'il avait fallu un compte rendu pénétrant de L'Immoraliste pour attirer l'attention de Gide sur Aline Mayrisch, c'est l'entremise de celle qui était pour l'un et l'autre leur meilleure amie, Maria Van Rysselberghe, qui devait sceller leur alliance. Ces deux fils rouges courent ainsi tout au long de cette correspondance, entremêlant le public et l'intime, la parution des Caves du Vatican ou de Corydon comme la naissance de Catherine, l'enfant dont Gide est le père et Aline Mayrisch la marraine. La position de celle-ci, luxembourgeoise et bilingue, contribua particulièrement à rendre cette amitié féconde. Elle joua ainsi, avant la Grande Guerre, un rôle de passeur entre Gide et la littérature allemande, l'aidant à traduire Rilke, contrôlant à son tour la traduction des Caves. Mais c'est surtout au lendemain de la guerre que son rôle va s'affirmer : à Colpach, où se croisent intellectuels et politiques français et allemands, où les dirigeants de La NRF viennent réfléchir à l'avenir de l'Europe, Gide multiplie les séjours, s'installe même à demeure, le temps de participer à des jeux d'adolescents, tout en travaillant aux Faux-Monnayeurs. C'est précisément dans les six années de cette intense fréquentation que se place la moitié de leur échange épistolaire. Cette correspondance, qui rappelle aujourd'hui l'importance du rôle tenu par Aline Maytisch, constitue aussi, pour la connaissance de Gide, un précieux complément aux Cahiers de la Petite Dame.

06/2003

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XVIIIe siècle

Louis XV et Madame de Pompadour

La marquise de Pompadour est née Jeanne-Antoinette Poisson, en 1721. Issue d’une famille de la bourgeoise montante liée au monde de la finance, elle est dotée de toutes les qualités rendant une femme admirable à cette époque. Son père ayant été contraint de s’exiler, elle est élevée par sa mère, sous la protection du fermier général Lenormant de Tournehem. Ce dernier lui offre une éducation particulièrement soignée, qui lui donne le goût des arts et des lettres. En 1741, elle est mariée à Guillaume Lenormant, neveu de son protecteur. Très vite, l’esprit brillant et la beauté de la jeune femme la rendent très populaire au sein de la société parisienne. Elle fréquente les salons et côtoie des intellectuels renommés tels que Voltaire ou Crébillon père. Remarquée par le roi Louis XV en 1745, elle devient sa maîtresse officielle et s’installe à Versailles dans un appartement au-dessus du sien. Louis XV lui offre le domaine de Pompadour, la favorite devient marquise et est officiellement présentée à la Cour. Mais les origines bourgeoises et non nobles lui attirent rapidement les critiques des milieux aristocratiques. Pourtant, elle parvient à faire nommer son frère, le marquis de Marigny, surintendant des Bâtiments du roi. À la Cour, elle s’efforce de distraire le roi, influe quelque peu sur la politique, notamment en ce qui concerne son entourage, et offre sa protection aux artistes, penseurs et écrivains (Boucher, La Tour, Van Loo, Rousseau, Voltaire, Diderot, d’Alembert...). La passion avec le roi se prolongera quelques années, mais au bout de cinq ans, elle s’éteindra peu à peu pour laisser place à l’amitié. Épuisée par une vie très active, elle s’éteint le 15 avril 1764, à l’âge de 42 ans.

10/2011

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Revues

Bataille Leiris Einstein. Le moment documents (avril 1929-avril 1931)

Pour Georges Bataille, Michel Leiris et Carl Einstein, le "moment" de la revue Documents représente un véritable tournant. C'est le plus grand moment dans leur vie d'écrivain. Pilotée par le trio Bataille Leiris Einstein, la revue Documents surgit à Paris en avril 1929, tel un surgeon inavoué du surréalisme. Deux années durant paraîtront quinze livraisons de ce magazine illustré affichant comme objets : "Doctrines" "Archéologie" , "Beaux-Arts" , "Ethnographie" et "Variétés" . La revue se veut le recueil actuel et actualisé des documents les plus caractéristiques et les plus authentiques, en somme l'Encyclopédie du XXe siècle. Ce formidable projet se démarque des revues concurrentes comme La Révolution surréaliste de Breton, Cahiers d'art de Zervos, Variétés de Van Hecke ou Bifur de Ribemont-Dessaignes. Les trois principaux animateurs de la revue Documents, financée par Georges Wildenstein, directeur de La Gazette des Beaux-Arts, sont Georges Bataille qui vient de publier Histoire de l'oeil sous le manteau, le poète Michel Leiris qui s'est éloigné du groupe surréaliste, et leur aîné l'Allemand Carl Einstein qui a publié en 1913 Bébuquin ou les dilettantes du miracle (un récit qui annonce Dada) et en 1915 un ouvrage pionnier sur l'art africain. La revue Documents se veut un fait documentaire total, se rêve même une revue de variétés de music-hall. Loin de juxtaposer des documents provenant de disciplines cloisonnées, loin de s'en tenir à l'habituelle subordination de l'image au texte, la revue du trio Bataille-Leiris-Einstein accorde à la photo, au dessin, à l'image ou à la reproduction, le privilège d'être la matière la plus originelle ou le résidu le plus original des manifestations humaines. La revue la plus déshabillée du monde nous parle et nous aguiche dans l'enchaînement et le fou rire de ses matériaux et de ses travaux documentaires.

03/2022

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Romans historiques

La tulipe d'or

A travers l'histoire de la belle Francesca Visser et de ses soeurs, c'est toute la Hollande du XVIIe siècle qui revit. Intrigues, mêlées diplomatiques, passions dévastatrices... Un roman d'amour et aventures, placé sous le signe de l'art de Vermeer. Une histoire d'amour dans l'univers du peintre Vermeer Le père de Francesca est un peintre connu d'Amsterdam... ainsi qu'un joueur invétéré. Ses paris inconsidérés plongent la famille dans la crise. Par chance, grâce à l'enseignement qu'elle a reçu dans l'atelier de son père, Francesca peut partir étudier auprès de Johannes Vermeer, le maître de Delft. Mais, une fois arrivée auprès du célèbre peintre, elle découvre les règles instaurées par son père : elle doit notamment renoncer à son amitié avec Pieter van Doorne, un marchand de tulipes ! Alors que le talent de Francesca éclot, la " folie de la tulipe " gagne le pays et, bientôt, des fortunes considérables se construisent sur cette culture. Ce qui aurait dû être une bénédiction pour Pieter révèle l'ampleur de la trahison du père de Francesca. Alors que les deux amants comprennent l'origine des obstacles semés sur leur route, le père de la jeune femme est déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour qu'elle se soumette à l'avenir que sa famille a tracé pour elle. A travers l'histoire de la belle Francesca Visser et de ses soeurs, c'est toute la Hollande du XVIIe siècle qui revit. Intrigues, mêlées diplomatiques, passions dévastatrices... Un roman d'amour et aventures, placé sous le signe de l'art. Première édition, Presses de la Cité, 1993. " Une narration riche et d'une grande profondeur. " Goodreads

09/2023