Recherche

Bach

Extraits

ActuaLitté

Sports

Histoire secrète du sport

L'histoire du sport est faite de records, de stars, de médailles et de paillettes. C'est à sa face cachée que convie cette Histoire secrète du sport, celle des vestiaires, des coulisses, des ficelles qui actionnent les champions et leurs exploits. Les vaincus, les tricheurs et autres parias, sans qui le sport n'aurait pas toute sa saveur, sont ici enfin remis en lumière. Le sport célèbre les vainqueurs, leur sourire et leurs larmes, leurs performances et leur fortune. On en oublie le plus souvent les vaincus, les tricheurs et les hommes de l'ombre qui fabriquent le sport business : agents, dirigeants, entraîneurs, entrepreneurs, financiers, journalistes, bookmakers, dealers. Derrière les Mohamed Ali, les Eddy Merckx, les Pelé et autres Federer, cet ouvrage parcourt deux siècles d'histoire au contact de ces personnages occultes dont on parle peu mais qui ont eu plus d'influence que quiconque sur l'évolution de la pratique et de l'industrie sportives. Ainsi de Horst Dassler, ancien patron d'Adidas, inventeur du marketing sportif, faiseur de rois, d'argent et de champions. Son empire produisit tous les grands dirigeants du sport mondial, présidents du CIO (Juan Antonio Samaranch, Thomas Bach) ou de la FIFA (João Havelange, Sepp Blatter, tous deux déchus pour corruption). Ainsi également de ces médecins italiens qui, dès les années 1950, développèrent la science du dopage et gangrenèrent le cyclisme et bien d'autres disciplines. Ou encore d'Avery Brundage, président du CIO de 1952 à 1972, qui s'opposa ardemment au boycott des Jeux olympiques de Munich (1936) au nom de l'apolitisme du sport cher à Pierre de Coubertin, lui-même misogyne et raciste. Ce sont ces figures cachées dans les bureaux, dans les lobbies, dans les arcanes, mais aussi les oubliés, les parias, les sans-grades, les perdants sans qui le sport ne pourrait jamais célébrer les vainqueurs, que cet ouvrage fait sortir de l'ombre.

02/2019

ActuaLitté

Religion

La passion dans l'histoire et la musique. Du drame chrétien au drame juif

Les liens qui unissent l'histoire de la Passion à la musique occupent une place privilégiée tant au sein du christianisme que de la culture européenne. Sans doute, est-ce dû largement à quelques chefs-d'œuvre absolus : la Matthäuspassion de Bach, The Messiah de Haendel, voire le Parsifal de Wagner. Des milliers d'autres œuvres musicales (de Schütz à Penderecki, de Telemann à Tristan Murail) ont illustré et paraphrasé ainsi les images que la tradition attache à la mort de Jésus. Toute tradition religieuse attribue à l'origine la forme présente de ses croyances. La seule Passion que nous connaissions est celle, non de l'histoire, mais des textes qui reflètent, une ou deux générations après les faits, le sens retenu ou donné par les auteurs des évangiles synoptiques et leurs communautés. Ce qu'ils ont raconté s'est trouvé prolongé dans une interprétation johannique désignant de façon répétée "les Juifs" comme ennemis de Jésus. Avec Méliton de Sardes se trouve scellé le double drame, chrétien par la mort de Jésus sur la croix, juif par la malédiction attachée à l'accusation de déicide. L'exaltation du premier n'empêchera pas l'accomplissement du second avec toutes les conséquences que l'on sait. Quelle est la part de la musique dans les commémorations qu'en a faites la Semaine sainte au fil des siècles ? Treize chapitres en parcourent les différents aspects : la Passion selon les textes (I à IV), la Passion dans la liturgie (V), à la Renaissance et à l'âge baroque, catholique ou luthérienne (VI à IX), revue par Beethoven ou Wagner (X), enfin la difficile confrontation de cette tradition religieuse avec le siècle d'Auschwitz (XI). Même si la musique n'y tient pas un premier rôle, la Passion traitée comme un spectacle par le théâtre ou le cinéma avait sa place dans ce bilan car les avatars d'Oberammergau (XII) et de certains films (XIII) illustrent les difficultés de la renonciation aux enracinements séculaires.

04/2011

ActuaLitté

Musique, danse

Guide de la musique baroque

Longtemps considérée comme le domaine réservé du spécialiste, la musique baroque est l'objet depuis plusieurs années d'un engouement incroyable. Grâce au zèle déployé par de nombreux musicologues, relayés par une génération de jeunes interprètes enthousiastes familiarisés à la pratique des instruments anciens, ce vaste territoire musical, demeuré pendant près de deux siècles quasi totalement ignoré, ne cesse de révéler ses trésors, restés souvent enfouis à l'état de manuscrit dans les bibliothèques du monde entier. Une telle situation appelait un véritable outil d'exploration de cette prodigieuse période d'effervescence musicale qui s'étend de 1600 à 1750 (soit depuis la naissance de l'opéra à Florence jusqu'à la mort de Jean-Sébastien Bach), propre à satisfaire l'appétit de connaissances dans ce domaine d'un public grandissant. Comment et dans quel contexte social, historique et géographique la musique s'est pratiquée dans les pays européens (France, Italie, Europe du Nord et centrale, îles Britanniques, Pays-Bas, péninsule ibérique) et dans le Nouveau Monde ainsi que dans les grands centres musicaux de l'époque (Vienne, Berlin, Dresde, Leipzig, Londres, Versailles...) ? Quel fut l'itinéraire artistique des compositeurs, interprètes, facteurs d'instruments du moment ? Quelles formes et genres musicaux étaient alors en vigueur ? De quels instruments disposait-on ? Quels types de voix étaient sollicités ? Comment cette musique doit-elle être interprétée selon les pays d'origine ? Comment ornementer ? Pourquoi l'authenticité est-elle si ardemment recherchée et discutée de nos jours ? Articles, notices biographiques, chronologie détaillée tentent ici de manière concise de répondre à toutes ces interrogations faisant de cet ouvrage un véritable compagnon de route sur les chemins du baroque. Préface de Christopher Hogwood Julie Anne Sadie, musicologue, professeur à l'université Rochester de New York, spécialiste de la période baroque, s'est entourée d'une équipe d'universitaires anglo-saxons mondialement connus dans leur domaine, comme Michael Talbot, Nigel Rogers, David Fuller, Peter Holman et d'autres encore dont son mari, Stanley Sadie, connu pour être le directeur du New Grove Dictionary, la plus célèbre encyclopédie musicale au monde.

11/1995

ActuaLitté

Musique, danse

Le visage du Christ dans la musique des XIXe et XXe siècle

Dans un premier volume consacré à la musique baroque (paru en 1992), Jean-François Labie s'interrogeait sur les liens exista entre la musique et le contenu spirituel des œuvres majeures du répertoire religieux. Pratiquant une lecture théologique de musique, il mettait en évidence la façon dont les grands compositeurs de l'époque (Monteverdi, Bach, Haendel...) avaient célébré le visa du Christ. C'est une démarche semblable qu'il adopte ici, à ceci près que les temps ayant changé, les questions auxquelles se confrontent les musiciens ne sont plus du même ordre. Alors que, aux siècles précédents, les différends théologiques qui séparaient catholique et réformés se retrouvaient dans la musique, l'époque moderne apporte d'autres clivages : la marque imprimée par le christianisme sur les consciences individuelles aussi bien que sur les travaux et les jours de la société se fait moins profonde ; dans un monde qui se sécularise, la religion est amenée à jouer d'autres rôles. Jean-François Labie a choisi quelques compositeurs, étudiant leur œuvre et le message, affirmé ou diffus, qu'elle contient Beethoven et Schubert inaugurent le siècle en un double manifeste l'autonomie de l'artiste qui choisit le langage dans lequel s'exprimeront sa foi et sa prière. La pluralité des approches ainsi fondé on verra Liszt (qui va jusqu'à prendre les ordres mineurs) marque profondément l'évolution de la musique et de la religion de son temps ; un siècle plus tard, Messiaen fait œuvre de théologien. 1 Wagner s'attaque à Parsifal... Britten, en net retrait vis-à-vis d l'institution ecclésiastique, égrène dans une multitude d'œuvres des métaphores christiques aisément repérables. Une réflexion religieuse profonde se confronte inévitablement à la mort (différents traitements du Requiem sont présentés ici : Verdi e Berlioz, Fauré, Saint-Saëns et Duruflé, Brahms...) ; l'ouvrage s'achève sur l'évocation de l'Apocalypse par le compositeur contemporain.

03/2005

ActuaLitté

Massages

Automassages des mains et des pieds

L'automassage est un outil de bien-être simple, tout terrain et adapté à tous. C'est LA technique manuelle à intégrer sans plus attendre dans votre vie pour faire face aux désagréments du quotidien et prévenir les désordres physiques et émotionnels. A combiner avec les bienfaits des plantes et des bains de pieds grâce à ce guide pratique illustré. L'automassage des mains et des pieds est simple, gratuit et facile à apprendre. Il peut être pratiqué n'importe où, n'importe quand, à tout âge, et ne nécessite pas de tenue particulière ou de matériel spécifique. Il comprend des techniques graduelles pour s'adapter à chacun (intensité, amplitude, précision, temps...) et ne présente pas d'effets indésirables et peu de contre-indications. Au contraire, il recèle de nombreux bienfaits pour notre santé, comme la détente, la relaxation, le soulagement des douleurs et la prévention de certaines pathologies. Dans ce manuel, vous trouverez de très nombreux exercices illustrés d'automassages des mains et des pieds pour faire face aux petits désagréments du quotidien (stress, troubles digestifs, sommeil agités, douleurs articulaires, maux de tête...) et améliorer votre santé. Pour optimiser les automassages, vous trouverez des conseils issus de la naturopathie et de la phytothérapie, avec des guides d'usage et précautions d'emploi - huiles essentielles, huiles végétales et fleurs de Bach ont la particularité d'agir aussi bien sur le corps physique, émotionnel que psychique. Vous trouverez également des recettes d'onguents, baumes et crèmes à partir de plantes médicinales, et toutes les informations sur les accessoires, balles et rouleaux, pour décupler les effets de vos automassages. Enfin, inédit, une dernière partie est consacrée aux bains de pieds (pédiluve), technique simple et naturelle qui consiste à tremper ses pieds dans de l'eau de températures différentes et additionnée ou non de plantes, de gros sels ou de tout autre élément bénéfique. Parmi leurs nombreux bienfaits, ils peuvent contribuer à renforcer votre système immunitaire, soulager les douleurs, réguler la circulation sanguine, dissiper la fatigue, détoxifier, abaisser le niveau de stress et les états dépressifs...

03/2022

ActuaLitté

Chanson française

Gainsbourg, roman

La vie singulière de Lucien Ginsburg, dit Serge Gainsbourg, racontée par lui-même ? C'est le pari romanesque d'Eric Paridisi qui imagine, sans le trahir, l'autobiographie qu'aurait pu écrire " l'homme à la tête de chou "... Une exofiction plus vraie que nature. L'autobiographie que Gainsbourg n'a pas écrite " Je m'appelle Lucien Ginsburg et j'ai failli ne jamais voir le jour. [... ] Mon éveil artistique a été précoce. Une initiation à la beauté par la musique, de Bach à Cole Porter, un grand écart harmonique orchestré par mon père. Un pianiste complet dont la sensibilité ne s'exprimait qu'à travers une envolée de notes. La révolution bolchevique l'avait contraint à vendre ses talents place Pigalle, sur le marché des musiciens, dancings, brasseries, cabarets, mon père y passait ses nuits. Le jour, mes soeurs et moi ne pouvions éviter la leçon de piano. A quatre ans, cette profusion de touches noires et blanches me terrifiait, et lorsque j'en accrochais une, mon père me reprenait d'une voix tranchante. [... ] Mes parents n'étaient pas pratiquants, pas de synagogue, pas de shabbat, aucune fête religieuse, juste une carpe farcie pour la Pâque. Au menu, les zakouskis côtoyaient le jambon et les steaks cuits au beurre. Mes parents se considéraient comme français et républicains. Cependant, dès le début de l'Occupation, l'hystérie antisémite les avait relégués au rang de nuisibles. Désormais sans travail, mon père avait dû se résoudre à passer en zone libre. [... ] A l'école, un de mes professeurs déformait sciemment mon nom : Ginzbeurgue ! [... ] A Paris, les yellow stars se volatilisaient vers l'est. Après la guerre, je suis devenu Lucien Guimbard... " Lucien Ginsburg, dit Serge Gainsbourg, raconté par lui-même de son enfance à sa rupture avec Brigitte Bardot en 1968. Une prouesse littéraire, un magnifique hommage, à la fois juste et romanesque, dans le plus pur esprit de son modèle

02/2024

ActuaLitté

Musicologie

Le langage musical baroque. Eléments et structures, Edition revue et augmentée

Publié en 2014, ce livre est rapidement devenu une référence auprès des enseignants et étudiants de musique. Epuisé, il nous a donc semblé mériter une réédition. L'auteur examine ici un problème complexe et rarement abordé de l'évolution de la musique occidentale classique : comment est-on passé de la musique modale du Moyen Age et de la Renaissance, à la musique tonale de l'époque baroque, musique tonale qui reste majoritaire dans la culture occidentale ? Cette interrogation débouche sur toute une série de questions demeurées obscures et qui font de la période baroque l'aboutissement d'une véritable révolution du langage musical en même temps que sa stabilisation jusqu'à nos jours : pourquoi, parmi les multiples modes possibles au Moyen Age, n'en a-t-on retenu que deux : le mode majeur et le mode mineur ? Pourquoi certains accords reviennent-ils plus souvent que d'autres ; ou encore : pourquoi l'apparition du tempérament égal ? Pour ne citer que quelques aspects. Laurent Fichet retrace et analyse cette évolution en faisant appel aux principaux traités de l'époque, comme ceux de Mersenne et de Jean-Philippe Rameau, ainsi qu'aux théories plus récentes de musicologues comme Carl Dahlhaus, Jacques Chailley, Serge Gut, etc. De plus, il commente et reproduit au fil du texte plus d'une centaine d'extraits d'oeuvres de compositeurs, du XVe au XVIIIe siècle (Josquin des Prés, Pergolèse, Couperin, Bach, Mozart, etc.). Un dernier chapitre est consacré à la pérennité de la musique tonale dans la production musicale contemporaine, notamment à travers la pratique instrumentale ou dans la chanson de variétés. Agrégé de musique et docteur en musicologie, Laurent Fichet a été longtemps chargé de cours à l'université de Paris-Sorbonne tout en étant professeur dans divers collèges et lycées. Inspecteur d'académie depuis 2002, il est aujourd'hui directeur adjoint des services de l'Education nationale en Maine-et-Loire.

02/2024

ActuaLitté

Littérature étrangère

Zone sacrée

Claudia Nervo, grande vedette du cinéma mexicain, appartient à la race légendaire des monstres sacrés. Elle a mis son génie, sa volonté et sa passion à construire son personnage, qu'elle met en scène à chaque instant. Déesse, panthère, prêtresse de son propre culte, elle se veut sans mémoire, sans passé et sans avenir, acharnée à imposer l'une ou l'autre de ses images aux photographes, producteurs, acteurs et reporters qui hantent sa demeure d'un luxe fabuleux. A côté de Claudia parée de métal ou de fourrures, sa secrétaire en tailleur strict. Autour d'elle, de très jeunes filles, "sirènes" de la mythologie, qui lui doivent tout, portent les toilettes qu'elle a étrennées, imitent son maquillage, et servent à mettre en valeur sa beauté faite d'artifice, devant laquelle l'éclat même de la fraîcheur paraît fade. Pour Guillermo, le narrateur - son fils -, cette maison est la "zone sacrée" où convergent ses désirs, ses espoirs, ses rêves, ses souffrances les plus secrètes. La seule raison de vivre, la seule définition de Guillermo face au monde, c'est d'être le fils de Claudia Nervo à qui il porte une passion absolue, frisant l'inceste. Qu'il transforme son appartement en musée d'Art Nouveau, qu'il aménage sa chambre à l'image de celle de Sarah Bernhardt, qu'il torture ses chiens de race (cadeau de Claudia) en leur imposant des cantates de Bach à plein volume avant de les jeter sous les roues des voitures, qu'il passe des soirées solitaires à regarder de vieux films, il ne s'agit pour lui que d'évoquer, d'appeler, de repousser, de punir sa mère. Et s'il flirte avec Bela, l'une des "sirènes", peut-être n'est-ce que pour l'offrir en holocauste à sa mère, afin que celle-ci chasse la jeune fille et réagisse enfin à lui, fasse preuve de jalousie en lui coupant les vivres pendant quelques heures. Tout le reste n'est que souvenirs, évocations, rêves, fils ténus tissés autour de cette obsession de la mère, qui atteint son paroxysme lorsque, en l'absence de Claudia, Guillermo pénètre dans sa chambre aux mille glaces et revêt ses toilettes, ses perruques, sa folie peut-être.

06/1968

ActuaLitté

Poésie

La Troisième Main

En épigraphe de la note finale de son recueil, Michèle Finck a placé ce mot d'ordre de Rilke : "Faire des choses avec de l'angoisse." Comme Balbuciendo était placé sous le signe de la double épreuve d'une séparation et de la mort du père, La Troisième Main a été écrit dans des circonstances très particulières : "Ce livre, composé d'une suite de cent poèmes d'extase musicale, a été écrit dans le noir et la pénombre, après une opération de la cataracte. Comme si, en opérant les yeux, on avait ouvert quelque chose de plus profond : brèche dans l'écoute ; non pas poèmes sur la musique, mais poèmes à et avec la musique ; poésie et musique intensément mêlées, qui tournoient tout au bord du silence. Noir avec torche de musique." Sept parties jalonnent cet itinéraire nocturne à travers les grandes oeuvres musicales, des plus classiques aux plus contemporaines : Vers l'au-delà du son ; Musique, opus neige et feu ; Pianordalie ; Violoncelle psychopompe ; Musique devance l'adieu ; Golgotha d'une femme ; Musique heurte néant. Comment décrire la subtile alchimie qui transmute la musique entendue en poème, comme un précipité de quelques mots, nullement descriptifs ni impressionnistes, mais rendant la même chose autrement, par d'autres moyens qui ne sont plus les sons mais les mots, avec leur propre économie et leur rayonnement propre. Il s'agit de transcription comme telle ouverture d'opéra de Rossini ou tel symphonie de Beethoven a pu être transcrite pour piano solo par Lizst. Et l'étrange est que les noms des oeuvres et des interprètes deviennent eux-mêmes comme des éléments du texte. Citons le premier de ces poèmes-transcriptions, comme un coup d'archet : "Bach : Cantate lch habe genug. /Hans Hotter. Anthony Bernard. //Seigneur, c'est assez. Baryton descendu /Tout au fond des sons jusqu'à la douleur. /Tout au fond du silence jusqu'à l'amour. / La musique relie les vivants aux morts. / Elle est leur étreinte. Leur bouche-à-bouche." Ainsi chemine l'écriture en creusant sans cesse davantage, du Lamento d'Arianna de Monteverdi au Kat'a Kabanova de Janacek ; du Chevalier à la rose de Strauss à Sequenza Ill de Berio ; des Leçons de ténèbres de Couperin au Strange Fruit de Billie Holiday ; de la Lulu-Suite de Berg au Arsis et Thésis de Michaël Levinas.

01/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

Mensonges d'été

Bernhard Schlink nous propose dans ce recueil de nouvelles sept variations sur le thème du mensonge. Tout en illustrant des sujets de société très contemporains comme l’euthanasie ou les réseaux de prostitution, des thèmes plus classiques comme la jalousie, le conflit générationnel ou les regrets à la veille de la mort, l’auteur allemand scrute à chaque fois les fonctionnements du couple. Que ce soit le flûtiste modeste tombé amoureux d’une riche héritière ("Arrière-saison"), l’écrivain qui croit se protéger par des petits mensonges sans importance ("La nuit à Baden-Baden"), ou encore l’homme qui pense sauver son mariage en se coupant du monde ("La maison dans la forêt"), les héros de Schlink se distinguent souvent par une forme de lâcheté qui finit par les perdre. La nouvelle la plus dramatique du recueil est sans doute "L’inconnu dans la nuit" , où les non-dits dans un couple, qui doit surmonter le traumatisme dû à l’enlèvement de la femme pendant plus d’un an en Arabie Saoudite, auront des conséquences tragiques. Les trois dernières nouvelles ont en commun de mettre en scène des personnages plutôt âgés. Quand dans "Le dernier été" le personnage principal, atteint d’un cancer des os, souhaite recourir à l’euthanasie sans oser en parler à son épouse, le protagoniste de "Bach à l’île de Rügen" souhaite seulement se réconcilier avec son fils et lui parler de son couple, avant de mourir. La toute dernière nouvelle du recueil nous propose l’histoire d’une vieille dame qui parle à sa petite-fille des mensonges et des renoncements, et d’un fiancé abandonné… Bernhard Schlink possède un talent indéniable pour nous parler de ces situations en apparence banales qui posent néanmoins de vraies questions de morale. Sa capacité à esquisser des personnages incarnant des dilemmes et des interrogations d’ordre éthique, qui a fait le succès d’un livre comme Le liseur, se trouve ici condensé dans la forme courte et transposée dans des situations moins dramatiques et plus quotidiennes que dans ses romans. Mensonges d’été se situe néanmoins bien dans la continuité de l’oeuvre de Schlink. Le recueil a été un très grand succès dans les pays de langue allemande et devrait ravir son lectorat français tout autant.

06/2012

ActuaLitté

Musique, danse

ECRITS. Tome 2, Contrepoint à la ligne

Glenn Gould est à mon avis la personnalité la plus importante du monde musical actuel, non seulement en tant que pianiste, mais en tant que penseur du phénomène musical: compositeur, écrivain, sociologue, théoricien et prophète de nouveaux modes de communication, moraliste enfin. Aussi mon premier souci après sa mort, en octobre 1982, a-t-il été de mettre à la disposition du public français la totalité de ses écrits. Ce livre et celui qui l'a précédé - Le dernier puritain - contiennent à quelques très rares exceptions près, l'ensemble de la littérature gouldienne. Je me suis en effet efforcé d'y inclure tous les textes écrits à une époque ou une autre par Gould, quelle que soit leur destination (pochettes de disques, journaux ou périodiques, conférences). Mais je me suis aperçu en outre que dans certains cas il était possible d'y adjoindre quelques textes de scénarios radiophoniques, de films ou de télévision, à condition de les adapter aux nécessités de l'écrit, et parfois même de les monter par inserts à l'intérieur de textes déjà existants, auxquels ils pouvaient apporter un nouvel éclairage ou une nouvelle substance. Inutile de préciser que, ce faisant, j'ai eu le sentiment de me prêter à une procédure d'une nature foncièrement gouldienne, qui ma permis de recréer, à quelques années de distance, l'exaltation de ce que furent nos séances de travail en commun, et qui était également la seule méthode permettant d'offrir au lecteur le panorama le plus vaste possible de la pensée de Gould. Dans ce deuxième volume, j'ai choisi de regrouper ses écrits en six parties, consacrées à Bach, à Schoenberg, à ses essais critiques, à ses oeuvres personnelles tant musicales que radiophoniques, à ses analyses et à ses réflexions, dont un passionnant développement sur la musique en Union soviétique , parties que j'ai entrecoupées "d'interludes" morceaux pleins de fantaisie où Gould, avec le saisissant mélange de sérieux et d'humour qui le caractérise traite de l'esprit de compétition, des applaudissements au concert, de la musique d'avant-garde ou de la critique en général. J'ai pensé heureux de conclure ces deux tomes en musique, en publiant pour la première fois en France la partition intégrale de So you want to write a fugue, cette fugue fameuse écrite par Gould (paroles et musique) pour une émission de télévision, et largement diffusée ensuite par le disque.

11/1992

ActuaLitté

Musique, danse

Non, je ne regrette toujours rien

Promis à une carrière de musicien à la Garde Républicaine, Charles Dumont voit son destin bouleversé par sa rencontre avec Édith Piaf. En trois ans, il composera pour elle 40 titres - un record -, dont ses plus beaux succès : Non, je ne regrette rien, Mon Dieu, Les Amants, Les flonflons du bal, etc. Il s’inscrit ainsi en bonne place au Panthéon de la Chanson française.   La jeunesse, ce n'est pas une période de la vie, c'est un état d’esprit, une victoire du courage sur la timidité… De ses jeunes années passées à Cahors, puis à Toulouse dans une cité ouvrière, Charles Dumont conserve un tendre souvenir. Son père, attentif, veille discrètement et sait étonnamment entendre et écouter. Alors que Charles s’ennuie à l’école, il lui insuffle l’enthousiasme pour la vie, ce bien si précieux, sans jamais s'ériger en moralisateur. Quant à sa mère, elle voyait la vie en noir et ne s'est jamais remise du traumatisme de la Grande Guerre. À l'adolescence, Charles quitte le Sud-Ouest. Paris, la conquête du possible ! Malgré les découragements et une certaine détresse - un accident l’oblige à renoncer à jouer de la trompette, son instrument de prédilection -, sa bonne étoile brille, fidèle. Un jour, Charles Dumont entre par hasard dans l’église Saint-Ambroise. Premier rendez-vous avec la chance et ce ne sera pas le dernier. « Elle est ma meilleure alliée ». De son propre aveu, il n'avait pas foi en la musique, mais lorsqu'il a entendu cet aria de Bach, ce fut le choc. La révélation. « La musique est une inconnue divine et surnaturelle. Un cadeau du ciel ». Des cadeaux, le ciel lui en offrira d'autres... Après trois entrevues ratées avec Édith Piaf, le 5 octobre 1960, la rencontre, la vraie, se produit enfin. Cette rencontre-là est une naissance. Non, je ne regrette rien est la première chanson composée pour son amie et confidente qui a su lui redonner confiance en lui. À la mort de Piaf, le hasard - encore lui ! - met Sophie Makhno, directrice artistique chez CBS, sur sa route. Une nouvelle naissance s’accomplit. Elle lui écrira quelques standards, dont Ta cigarette après l'amour. « J’ai la chance d’avoir un bon dieu qui m’aime bien ». Heureux d’être de toutes les aventures, Charles Dumont cite avec malice le général MacArthur : « La jeunesse, ce n'est pas une période de la vie, c'est un état d’esprit, une victoire du courage sur la timidité… La jeunesse est un état d’esprit, une victoire du courage sur la timidité... »

01/2012

ActuaLitté

Littérature française

Trois jours et trois nuits

" Les écrivains ont aimé Lagrasse. Là-bas, ils ont trouvé des amis, des conseillers, des guides, des hommes simples surtout. Personne n'était là pour convaincre l'autre. Mais le pari n'était pas gagné d'avance ", écrit Nicolas Diat dans sa préface. Que s'est-il passé dans cette abbaye des Corbières, entre Carcassonne et Narbonne ? A l'ombre de bâtiments immenses dont la fondation remonte au VIIIe siècle, quarante-deux jeunes chanoines mènent une vie de prière placée sous l'égide de la Règle de saint Augustin. Pendant trois jours et trois nuits, quinze écrivains les ont rejoints pour partager leur quotidien. Office, étude, travail manuel, promenade, repas, ils ont eu le privilège d'être sans cesse avec eux. Voici les beaux récits de ces expériences inoubliables, pleines de péripéties et de surprises... " Les frères étaient bons avec moi. Ils venaient me parler. On s'asseyait dans les fauteuils et ils m'apprenaient des choses sur la pensée augustinienne que j'avais attendu quarante-neuf ans pour découvrir car - faisons des confessions - j'avais peu lu Augustin. En outre, longtemps je m'étais promené du côté de la Mongolie extérieure où l'on disait autrement ces choses-là (et par surcroît, dans une langue impossible). " Sylvain Tesson " Après avoir passé trois jours et trois nuits à Notre-Dame de Lagrasse où j'ai vécu, prié, mangé ou lavé la vaisselle avec les chanoines, je ne pouvais m'empêcher, au moment de partir, de faire le parallèle, aussi scabreux fût-il, entre eux et leur saint dont les écrits sont d'actualité comme jamais. Depuis son évêché d'Hippone, actuelle Annaba, au nord-est de l'Algérie, Augustin a vécu avec sérénité la chute de l'Empire romain en proie aux invasions barbares, symbolisée par le premier sac de Rome, oeuvre des Wisigoths en 410, avant ceux des Ostrogoths et des Vandales. " Franz-Olivier Giesbert " Je descends aux vêpres en pantalon et polo Lacoste blanc, par solidarité avec le look virginal des brothers. A ma connaissance, le dress code blanc est le seul et unique point commun entre Sainte-Marie de Lagrasse et le Nikki Beach de Saint-Tropez. Le chantre qui joue de l'orgue ressemble au Christ voilé de San Martino à Naples. Il a les yeux verts et interprète Bach comme Jimi Hendrix brûlait sa guitare électrique. " Frédéric Beigbeder Les auteurs de ce livre reversent leurs droits aux chanoines de Lagrasse pour la restauration de leur abbaye.

11/2021

ActuaLitté

Musique, danse

LES JOACHIM. Une famille de musiciens

Alors que la France et l'Allemagne s'entre-déchirent au cours de trois conflits meurtriers, une famille germanique d'origine juive, les Joachim, va, à la faveur du mariage d'un de ses membres avec une Française, incarner et exalter à travers trois générations d'interprètes le génie musical des deux pays. Au départ, il y a Joseph Joachim (1831-1907), un des violonistes les plus célèbres de son temps, ami de Mendelssohn, Liszt, Wagner, Schumann et Berlioz, mais surtout de Brahms, dont il crée le concerto pour violon. Son épouse, Amalia Weiss, chanteuse au contralto superbe, connaîtra également son heure de gloire dans l'interprétation d'oratorios et de lieder, s'illustrant aussi bien dans Brahms que dans Mahler. Mais la grâce française va soudainement faire irruption au sein de cette famille : Suzanne Chaigneau, charmante violoniste, fille d'un peintre de l'école de Barbizon, forme avec ses deux sœurs, Marguerite et Thérèse, un trio piano, violon, violoncelle qui séduit si bien Joseph Joachim, lors d'un de ses séjours parisiens, qu'il leur propose de venir jouer avec lui en privé devant Guillaume II. Elle épouse l'un de ses fils, mais bien vite, la guerre bouleverse la vie de ce couple franco-allemand. Contrainte de vivre en territoire ennemi, Suzanne Chaigneau-Joachim va tout à la fois consigner sa détresse dans un bouleversant journal et tromper son angoisse dans la musique : elle joue Bach mais aussi révèle au public allemand César Franck et Gabriel Fauré. A la mort de son mari, officier allemand miné par la tuberculose et les épreuves morales de la guerre, elle regagne la France avec sa toute petite fille, Irène Joachim. Celle-ci deviendra en pleine Seconde Guerre mondiale la Mélisande de légende dans le célèbre opéra de Debussy, immortalisée par le disque et devenue depuis modèle de toutes les interprètes du rôle. Elle réunit, la guerre achevée, les goûts français et allemand, honorant le répertoire des lieder, tout en défendant les couleurs de la jeune musique française du groupe des Six à Pierre Boulez. Péripéties multiples et rencontres avec les personnalités prestigieuses de l'époque, issues aussi bien de l'univers de la musique que de celui du cinéma ou de la littérature, tissent la trame de cette riche saga familiale dont les membres, engagés dans les combats politiques et artistiques, ont joué un rôle déterminant dans l'histoire de l'interprétation des chefs-d'œuvre du patrimoine musical franco-allemand.

09/1999

ActuaLitté

Sciences politiques

Pierre Naville. Biographie d'un révolutionnaire marxiste Tome 1, De la révolution surréaliste à la révolution prolétarienne, 1904-1939

Issu de la haute bourgeoise genevoise et parisienne, Pierre Naville s'engage très tôt dans l'action politique et révolutionnaire. Séduit parle surréalisme, codirecteur avec Benjamin Péret de La Révolution surréaliste, il invite ses nouveaux camarades à se consacrer avant tout à une tâche de démolition du système en place. Découvrant Marx, Hegel, la révolution d'Octobre, Lénine et Léon Trotsky, il rompt avec sa classe d'origine et se tourne vers le jeune Parti communiste naissant. Prenant en charge avec Marcel Fourrier la revue Clarté d'Henri Barbusse de 1926 à 1928, il en fait un outil d'éducation marxiste et pousse le groupe d'André Breton à venir servir la cause du prolétariat à ses côtés. Mesurant les limites doctrinales du communisme aux prises avec l'arbitraire stalinien, il apporte son soutien indéfectible à Léon Trotsky et devient le dirigeant officiel du mouvement oppositionnel en France de 1929 à 1939. Avec une poignée de militants, il alerte l'opinion sur la montée du nazisme en Allemagne, la réaction fasciste en France, démontre la faiblesse du Front populaire trop peu engagé à défendre les intérêts de la classe ouvrière et multiplie les critiques contre le pouvoir soviétique et son despotisme politique. Refusant de cautionner l'orientation préconisée par L. Trotsky d'un rapprochement avec le PSOP de Marceau Pivert, il est exclu de la IV° Internationale en septembre 1939. Prisonnier de guerre puis libéré en 1941, il s'applique durant l'Occupation à réexaminer sa position idéologique à la lumière d'un marxisme critique et moderniste. Sur le plan culturel, il consacre de nombreux ouvrages au behaviorisme, à la philosophie du baron d'Hol-bach et à l'orientation en milieu scolaire. Après 1945, il concilie recherche scientifique et engagement politique. Fondateur avec Georges Friedmann de la sociologie du travail, il met en lumière les formes d'exploitation qui s'abattent sur les salariés aux prises avec le marché libéral. Acteur reconnu de la Nouvelle gauche, tour à tour dirigeant du MSUD, du PSG, de l'UGS et du PSU, il redouble d'efforts pour rassembler les forces communistes et non communistes. Face à un capitalisme d'Etat hautement bureaucratisé, il se place à l'avant garde d'une pensée socialiste, visant à répondre aux aspirations des travailleurs confrontés à la toute puissance du libéralisme, par l'instauration d'une pratique autogestionnaire ambitieuse. Dans le cadre de son Nouveau Léviathan, il plaide sans relâche pour une transformation du mouvement communiste mettant fin à la dictature du parti unique en Union Soviétique afin de renouer avec un internationalisme respectueux des intérêts du peuple de l'Ouest comme de l'Est.

05/2017

ActuaLitté

Musicologie

Revue de musicologie Tome 107 N° 1 (2021)

Un grand amour de Beethoven. Parcours de Brigitte et Jean Massin Esteban Buch Pratiques de l'écoute en disposition de salon. Une enquête historique et empirique Emmanuel Reibel et Benoît Haug Notes et documents Le fonds de manuscrits musicaux de Maurice Ravel des Archives du Palais princier de Monaco Manuel Cornejo Nécrologie En souvenir d'Yves Gérard (1932-2020) Jean-Michel Nectoux, Achille Davy-Rigaux et Catherine Massip Daniel Heartz (1928-2019) Michel Noiray Comptes rendus Du bruit à la musique. Devenir organiste, M. Balthazar Lucille Lisack The Cambridge History of Music Criticism, dir. Chr. Dingle Katherine Ellis Bourdieu et la musique. Enjeux et perspectives, dir. P. Kaelblen, I. Kirchberg et A. Robert Isabelle Mayaud Les "bandes" de violons en Europe. Cinq siècles de transferts culturels. Des anciens ménétriers aux Tsiganes d'Europe centrale, L. Charles-Dominique Forence Gétreau London Voices, 1820-1840. Vocal performers, practices, histories, dir. R. Parker et S. Rutherford Edward Gillin Discordant Notes. Marginality and Social Control in Madrid, 1850-1930, S. Llano Aimée Boutin Une pluralité audible ? Mondes de musique en contact, dir. Talia Bachir-Loopuyt et A. Damon-Guillot Luc Charles-Dominique The Powers of Sound ans Song in Early Modern Paris, N. Hammond Leendert van der Miesen Sex, Death & Minuets. Anna Magdalena Bach and Her Musical Notebooks, N. Hammond W. Dean Sutcliffe The Cambridge History of Sixteenth-Century Music, dir. I. fenlon et R. Wistreich Richard Freedman The Cambridge Encyclopedia of Historical Performance in Music, dir. C. Lawson et R. Stowell Benoît Haug Operatic Geographies. The Place of Opera and the Opera House, dir. S. Aspden Mark Everist El músico como intellectual. Adolfo Salazar y la creación del discurso de la banguardia musical espanola (1914-1936), Fr. Parralejo Masa Stefan Etcharry Coquettes, Wives, and Widows. Gender Politics in French Baroque Opera and Theater, M. Ray Lola Salem Kunst, Spiel, Arbeit. Musikerleben in Deutschland, 1850 bis 1960, M. Rempe Alexander K. Rothe La création musicale à Montréal de 1996 à 2006 vue par ses institutions, A. Couture Gilles Demonet Sense and Sadness. Syriac chant in Aleppo, T. Jarjour Estelle Amy de la Bretèque Analytical Essays on Music by Women Composers. Secular and Sacred Music to 1900, dir. L. Parsons et B. Ravenscroft Susan Wollenberg Paul Dukas. Legacies of a French Musician, dir. H. J. Minors et L. Watson Cécile Quesney Decomposed. The Political Ecology of Music, K. Devine Gavin Williams Ruinas sonoras de la modernidad. La canción popular sefardí en la era post-tradicional, E. Seroussi, trad. et éd. S. Asensio Llamas Susana Weich-Shahak Journal d'un critique musical lyonnais (1907-1940), L. Vallas, intro. Ph. Roger et J. Dorival, éd. J. Dorival Yves Balmer La ricerca musicologica in Italia. Stato e prospettive, dir. A. Caroccia Giulia Gio

04/2021

ActuaLitté

Humour

Croquis d'Histoire

Michel Iturria est de retour avec un troisième album de dessins d'humour ! Il nous propose de revisiter l'Histoire de France et d'ailleurs à travers 80 dessins de la préhistoire à aujourd'hui, sans oublier quelques clins d'oeil à l'avenir ! Un 3em opus très réussi qui ravira les fans du coup de crayon de notre dessinateur made in Sud-Ouest préféré. Quand nous avons proposé une nouvelle collaboration à l'illustrateur Michel Iturria, celui-ci nous a répondu un grand OUI et avec une proposition de sujet très prometteuse : l'Histoire de France et d'ailleurs ! Comme vous le savez l'Histoire est un de nos sujets préféré aux éditions Cairn et nous sommes absolument fan du coup de crayon d'Iturria et de son univers ! Ce nouvel album, très attendu, est prévu pour septembre 2021 avec en tout 80 dessins allant de la préhistoire à aujourd'hui, en passant par le Moyen-âge, la Renaissance et les grandes périodes qui ont marqué l'Histoire de France mais aussi du monde en général. Des dessins qui posent des questions, qui amusent, qui dénoncent, qui sont aussi le reflet de l'admiration du dessinateur pour les grands personnages qui ont fait le monde d'Aujourd'hui. Un livre à offrir aux amateurs de dessins humoristiques, de caricatures et bien sûr à tous les lecteurs friands d'Histoire. 4e de couverture : Gamin, Iturria voulait devenir dessinateur d'humour et à l'école il aimait surtout l'Histoire. Un jour, c'est sûr, il allait se délecter à passer l'Histoire au tamis du dessin d'humour. Ferme partisan d'une histoire chronologique, il s'attache d'abord à percer quelques mystères de la préhistoire : saviez-vous que " l'inventeur " du feu s'appelait Jean- Fabrice Lataillade et qu'il était fortement déprimé ? que la cueillette des cèpes et autres girolles entraîna la découverte de la méthode expérimentale, de la science donc ? ... Plongeant dans les périodes obscures, Iturria va nous apprendre qu'Attila n'était pas forcément le mauvais bougre et qu'Ivan-le-Terrible pouvait se révéler, par certains côtés, un sympathique modéré à tendances socialisantes. Moyen Age oblige, il a gardé une affection particulière pour l'époque où " les Anglais vendangeaient l'Aquitaine " et explique pourquoi ils continuent obstinément à rouler à gauche ! Un peu plus loin, il éclaire d'un jour nouveau les rapports entre Louis XI et l'ostéopathie, et montre comment Napoléon, aspect ignoré de son oeuvre gigantesque, privilégiait le tourisme vert, ou bien encore comment les soucis matrimoniaux de Jean- Sébastien Bach ou de Karl Marx influencèrent leurs oeuvres respectives. Dans l'époque bouleversée que nous vivons, porteuse de mutations diverses, ces 80 dessins espiègles qui courent du paléolithique à la conquête de Mars, nous rappellent cette maxime gravée dans le marbre : " Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens. " ...en souriant... "

08/2021

ActuaLitté

Musique, danse

Voix intérieures. Avec 1 CD audio

Rarement pareille intériorité n'a été atteinte : la musique de Fauré se veut la voie pour atteindre la chair nue de l'émotion. Agé de 72 ans et en proie aux affres d'une surdité grandissante, Fauré aborde sa dernière période créatrice dans laquelle se distinguent ses deux sonates pour violoncelle et son trio, présenté ici dans sa rare première version avec clarinette. Sonate n°1 pour violoncelle et piano op. 109 (1917) Sonate n°2 pour violoncelle et piano op. 117 (1921) Trio pour clarinette, violoncelle et piano op. 120 (1922-23) Vocalise - Etude (1906) Mélodies transcrites pour violoncelle et piano : Clair de Lune - Prison Duo Thomas Duran - Nicolas Mallarte Si l'identité d'un groupe de musique de chambre doit se définir par une conception de répertoire et une curiosité certaine, alors le duo Thomas Duran - Nicolas Mallarte s'est construit, entre redécouvertes musicales et choix engagés une personnalité singulière. A travers leurs concerts et leurs recherches musicales s'est constitué un répertoire atypique mais personnel. Pendant ces quinze dernières années vont se côtoyer dans leurs programmes des pièces de Fauré, Vierne, Ropartz, Godard, Kunc, Chausson, Bridge, Britten mais aussi Beethoven, Schubert ou Bach. En témoignent leurs engagements aux Festivals de St-Geniez d'Olt, Nuits Musicales en Armagnac, Ristolas, Moments musicaux de Touraine, Abbaye de La Pré, Caceres (Espagne), Grand Théâtre de Bordeaux, Vierzon, espace Croix-Baragnon et Auditorium St-Pierre-des-Cuisines (Toulouse)... et la parution d'un premier disque chez Hortus, consacré aux compositeurs marqués par la Première Guerre Mondiale, La Naissance d'un monde nouveau (collection Les Musiciens & la Grande Guerre, vol. 5). Thomas Duran, violoncelle Membre de l'Orchestre de Paris depuis 2009, Thomas Duran est de ces musiciens que la passion de la musique a toujours nourri et porté. Son parcours brillant, ponctué de deux mentions TB à l'unanimité au CNSMDP (classes de Ph. Muller et P. L. Aimard), de diverses bourses et prix internationaux, de concerts sur instrument d'époque, de créations, d'enregistrements et de concerts au sein des Ensemble Contemporain, Alternance et Court-Circuit, l'a conduit à occuper dès l'âge de 23 ans la place de Premier violoncelle solo de l'Orchestre de l'Opéra de Bordeaux. Nicolas Mallarte, piano Attaché à une pratique musicale exigeante et diversifiée, Nicolas Mallarte accomplit des études brillantes et complètes au CNSMD de Paris : mention Très Bien au diplôme de Formation Supérieure, 1er prix de Piano, Musique de Chambre (unanimité), Harmonie (unanimité) et Contrepoint. A la suite des succès qu'il remporte dans différents concours internationaux, Pinerollo (2ème Prix), Parkhouse Awards de Londres (finaliste), Viotti (3ème Prix), il est invité à plusieurs rendez-vous musicaux majeurs de la scène musicale française : Cité de la Musique, Opéra Garnier, Théâtre des Champs-Elysées, Grand Théâtre de Bordeaux, Grange de Meslay, Rencontres musicales de la Prée... Il se produit également en Italie, Suisse, Grèce, Espagne, Allemagne, Autriche et aux Etats-Unis... Manuel Metzger, clarinette Diplômé du CNSMD de Lyon à l'unanimité (classe de Jacques Di Donato et Robert Bianciotto), titulaire du DE et du CA de clarinette, il est, depuis avril 2008, petite clarinette solo à l'Orchestre Philharmonique de Radio France.

07/2019

ActuaLitté

Théâtre - Pièces

La statue de temps

La délicatesse. C'est le mot qui me vient à l'esprit à la lecture des poèmes de Gaëtane de Lansalut. Délicatesse et simplicité. Un univers enveloppant bien que minimaliste. La beauté de l'instant saisi dans sa fugacité. L'harmonie des contraires, puisque la statue évoque l'objet lourdement ancré, tandis que le temps, fugace, est par essence volatile. Les mots de Gaëtane ouvrent nos yeux sur ce monde qui nous entoure, et que nous avons perdu l'habitude de contempler. Pas besoin de chichi : une miette de pain, des flocons de neige, le café du matin, la rosée, le soleil levant, le ciel bleu, un caillou, suffisent à éveiller l'intensité de nos sens. La statue de temps est à l'image de l'autrice : sensible et émouvante, drôle et profonde, idéaliste et réaliste tout à la fois. A travers les lignes se devine la quête de l'Absolu dans les moindres détails du quotidien. Mis en scène au théâtre de Nesle, les poèmes de Gaëtane, subtilement interprétés par la comédienne Bérengère Warluzel et accompagnés à la flûte par Julie Huguet, faisaient l'effet d'un temps comme suspendu. Dans son atmosphère clair obscur, dans son dépouillement, la scène ressemblait à une peinture de Georges de La Tour. Intimistes et vibrants, les tableaux de Gaëtane de Lansalut interrogent la vie en même temps qu'ils la célèbrent, avec amour. Virginie Larousse Rédactrice en chef du Monde des religions. Ce sont des poèmes de jeunesse bien souvent, écrits d'une traite sous une impérieuse inspiration qui me faisait prendre le stylo ou la plume (de l'ordinateur) sans attendre. Un trépignement à écrire. De jour, de nuit. Je me suis toujours demandé dans quel état il fallait être pour écrire. Pour être inspiré(e). Que devenait notre conscience ? Dans quel univers fallait-il être pour succomber aux délices des mots bien souvent au bord de l'intime si ce n'est aux marges de l'indicible. Il est apparu que le temps avait une valeur pondérale dans certains de mes textes. Faisant accroitre leur maturation. Puis un déclic. Des textes nés comme ça. Au fil de l'eau. Au fil du temps. Au gré des rencontres. Ce fut celle avec la flûtiste Julie Huguet au Japon, qui a cru en mes textes et les a proposés à la comédienne Bérengère Warluzel pour en faire un spectacle d'une heure au théâtre de Nesle, les jeudis des mois de février et mars 2019. Avec le soutien du metteur en scène Jean-Daniel Laval. Et un projet est né. Une statue de temps qui veut se promener dans les théâtres, les bibliothèques ou les librairies ou chez les gens, dans leur salon, au gré des rencontres là aussi. Poèmes en prose et morceaux de musique s'intercalent judicieusement pour narrer la vie, sous une forme plutôt introspective, sensible et imagée. Chacun pourra y retrouver le thème du temps qui passe, de la vie allègre qui se déroule inexorablement comme pourrait-on dire un voyage. Ce spectacle s'adresse à toutes et tous. Les poèmes nus peuvent aussi être agencés et mis en scène d'une autre manière, avec une autre musique. Ainsi y a-t-il eu une alliance complice de la musique de Johann Sebastian Bach à la flûte et du texte qui a pu émouvoir. Un spectacle à hauteur d'enfant, contemporain et classique à la fois, qui a eu l'ambition folle de nous faire nous réjouir. Car tout, au fond, est à faire avec amour. Gaëtane de Lansalut

04/2021

ActuaLitté

Philosophie du droit

Le droit saisi par l'art. Regards de juristes sur des oeuvres d'art

Un regard neuf sur le droit à travers 32 oeuvres d'art majeures. Et si notre formation juridique influençait nos émotions artistiques ? L'art peut, sans doute, interpeller de manière spécifique le coeur comme l'esprit du juriste. Chacun des contributeurs à l'ouvrage a choisi librement une oeuvre pour nous livrer ses émotions et ses réflexions de juriste, les partager avec le lecteur afin de mieux éveiller les siennes, favorisant un dialogue trop rare entre art et droit... Une reproduction de chaque oeuvre d'art illustre les propos des auteurs afin de favoriser cet échange. Table des matières Avant-propos, par Rémy Cabrillac Le Contrat de mariage de Mariano Alonso-Perez, par Christophe Blanchard / Droit civil / Régimes matrimoniaux Le Juriste de Giuseppe Arcimboldo : par Claire Bouglé-Le Roux / Culture juridique / Justice De Bach de Carl Seffner à Gould de Ruth Abernethy : par Yves Mayaud / Méthodologie / Raisonnement juridique Graffiti is a crime de Banksy : par Jean-Baptiste Seube / Droit pénal / Propriété intellectuelle La Nature se dévoilant d'Ernest Barrias : par Bénédicte Fauvarque-Cosson / Philosophie juridique / Nouvelles technologies Le Soir sur les terrasses (Maroc) de Jean-Joseph Benjamin-Constant : par Elise Charpentier et Simonne Pichette / Libertés fondamentales / Egalité homme-femme La Justice de l'empereur Otton III de Thierry Bouts : par Laurent Pfister / Histoire du droit / Droit à un procès équitable Le Sacrifice d'Isaac du Caravage : par François Ost / Philosophie du droit / Tiers La Nona Ora de Maurizio Cattelan : par Agnès Robin / Droit d'auteur / Liberté d'expression Statue équestre du Maréchal Lyautey de François-Victor Cogné : par Fouzzi Rehrousse / Droit comparé / Histoire du droit L'Origine du Monde de Gustave Courbet : par Valérie Malabat / Liberté d'expression / Nudité Homme-requin de Sossa Dede : par Christine Ferrari-Breeur / Droit international public / Restitution des prises de guerre Etude d'un noeud de ruban d'Edgar Degas : par Patricia Partyka / Droit de la propriété intellectuelle / Ouvre de l'esprit David de Donatello : par Anthony Crestini / Droit constitutionnel / Histoire du droit La Fée électricité de Raoul Dufy : par Charles-Edouard Bucher / Nouvelles technologies / Droit des biens Cheval sortant de l'écurie de Théodore Géricault : par Marine Ranouil / Enseignement juridique / Méthodologie Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa d'Antoine-Jean Gros : par Emmanuel Terrier / Droit de la santé / Gouvernance Sous la vague au large de Kanagawa d'Hokusai : par Blanche Sousi-Roubi / Nouvelles technologies / Droit de la propriété intellectuelle Dans l'arbre d'Alexandre Hollan : par Xavier Thunis / Droit des biens / Droit de l'environnement Jaune-Rouge-Bleu de Wassily Kandinsky : par Marie-Sophie Bondon / Justice / Déontologie Le Prêteur et sa Femme de Quentin Metsys : par Michel Vivant / Philosophie du droit / Droit de la propriété intellectuelle Deux femmes courant sur la plage de Pablo Picasso : par Camille Broyelle / Liberté d'expression / Nudité La Cueillette des pois de Camille Pissarro : par Laurence Mauger-Vielpeau / Spoliations de la Deuxième Guerre mondiale / Restitution d'oeuvre d'art Les Vertus cardinales et théologales de Raphaël : par Barbara Pozzo-Stanza / Introduction au droit / Sources du droit Le Boeuf écorché de Rembrandt : par Thierry Vignal / Statut de l'animal / Philosophie du droit Loth et ses filles de Pierre-Paul Rubens : par Laurent Saenko et Hervé Temime / Droit pénal / Inceste Carrefour à Sannois de Maurice Utrillo : par Gérard Sousi / Spoliations de la Deuxième Guerre mondiale / Restitution d'oeuvre d'art La Ronde des prisonniers de Vincent Van Gogh : par Rémy Cabrillac / Droit pénitentiaire / Histoire du droit La Femme à la balance de Johannes Vermeer : par Pauline Marcou / Droit des personnes / Liberté de conscience L'Intérieur du port de Marseille, vu du Pavillon de l'Horloge du Parc de Joseph Vernet : par Charlotte Broussy / Droit maritime / Dignité de la personne humaine Grande coiffe en plumes : par Marie Malaurie-Vignal / Droit de la propriété intellectuelle / Appropriation culturelle Agnus Dei de Francisco de Zurbarán : par Yolanda Bergel Sainz de Baranda / Bien culturel / Droit international public Index des notions juridiques Table des illustrations

10/2023