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Monographies

Jan Van Imschoot. La présentation des absents, Edition bilingue français-anglais

Comment parler d'art ? Ou plutôt, peut-on parler d'art ? Et l'art peut-il parler littérature ? Catalogue d'exposition à la galerie Templon, parution fin octobre 2021, sur l'artiste Jan Van Imschoot. 64 pages 23 x 30 cm. Depuis ses débuts, le peintre belge Jan Van Imschoot confronte langage pictural et langage verbal en explorant les multiples strates de signification laissées par les grands peintres occidentaux dans leurs oeuvres. Avec La présentation des absents, nouvelle série de tableaux de Jan van Imschoot exposée à la galerie Templon en novembre 2021, l'artiste belge " anarcho baroque " poursuit ses recherches sur la signification du langage pictural en détournant l'oeuvre de l'un de ses prédécesseurs. Après avoir exploré les natures mortes de l'Ecole du Nord du XVIIe siècle dans Le bouillon d'onze heures, Van Imschoot prolonge l'immersion dans ce genre avec par exemple des toiles comme La vision féérique. Toutefois, c'est le travail de Manet qu'il a cherché avant tout à appréhender dans cette deuxième série. Comme il le dit, il " confronte l'infini de [son] imagination aux libertés que prend Manet avec l'histoire de l'art ". Cette rencontre conduit à une mise en abyme vertigineuse. L'échange des bêtises fait référence au Déjeuner sur l'herbe de Manet, lui-même écho à Suzanne et les Vieillards du Tintoret. Van Imschoot apporte son propre regard en multipliant les clins d'oeil et références érotiques, historiques ou religieuses, dans une fantaisie symbolique magnifiée par une maîtrise des lumières et des couleurs digne des plus grands Flamands. " Le rapport qu'entretiennent la langue et l'image reste un territoire ouvert ; les mots y rencontrent leurs propres limites, alors que l'art, tel un oiseau, le survole en toute liberté. ", conclut l'artiste. Le beau livre édité par la galerie Templon laisse tout loisir au lecteur d'explorer cette liberté dans tous ses détails.

11/2021

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Littérature hébraïque

Sur les rives de Tibériade. Poèmes épars suivis de lettres et articles

L'oeuvre poétique de Rachel (1890-1931), qui lui vaut d'être considérée aujourd'hui comme une fondatrice de la littérature hébraïque moderne, est avant tout constituée de trois livres : Regain (1927), De loin (1930) et Nébo (posthume, 1932). Après avoir publié ces trois recueils en édition bilingue (Regain, 2006 ; De loin, suivi de Nébo, 2013), les éditions Arfuyen proposent sous le titre Sur les rives de Tibériade l'ensemble des poèmes épars et articles laissés par Rachel ainsi qu'un choix de lettres, traduits et présentés par Bernard Grasset. " Sur les rives de Tibériade ", tel est le titre du tout premier article de Rachel, écrit en russe à Odessa en 1919, alors qu'apparaissait déjà la maladie qui devait l'emporter : " Ce n'est pas seulement un paysage, le lac de Tibériade, écrit-elle, ni un fragment de nature — le destin d'un peuple s'allie d son nom. Avec des yeux sans nombre il nous regarde des profondeurs de notre passé, avec mille lèvres il parle au canin " Jusqu'à ses derniers jours, Tibériade demeurera pour celle que l'on appelait " l'oiseau-chanteur de Kinnéret " un véritable havre mystique. Les 30 poèmes épars ici présentés en édition bilingue sont suivis de quatre lettres écrites de France, alors qu'elle suivait des études d'agronomie à Toulouse, ainsi que de trois poèmes épistolaires. Publiés entre 1919 et 1930, les 21 articles de Rachel s'intéressent aussi bien à la culture hébraïque qu'à la littérature française, russe ou italienne. Dans son dernier texte, Rachel, reprenant à son compte la réflexion de Maeterlinck, s'interroge sur l'arrogance destructrice de l'humanité : " Est-ce qu'une quelconque supériorité dans l'activité cérébrale change quoi que ce soit aux lois de l'univers et aux lois de l'éternité? En vérité, en face de celles-ci nous sommes petits comme des fourmis. "

10/2021

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Acteurs

Audrey. Les années 60

Audrey Hepburn, icône de charme, de beauté et d'élégance des années 60, ne cesse de fasciner et d'inspirer presque 30 ans après sa disparition. La réédition de ce livre collector est l'occasion de redécouvrir le parcours de cette actrice inoubliable, aussi légendaire qu'insaisissable. Un recueil de plus de 200 photos, pour la plupart inédites ou peu connues, émaillé de citations, remarques et commentaires des meilleurs amis de la star, et de son entourage professionnel : les plus grands photographes et stylistes, de grands acteurs aux côtés lesquels elle a joué, et Audrey elle-même. Alors que le monde entier n'avait de yeux que pour les sulfureuses stars du glamour hollywoodien, la brindille qui, dans les années '50, avait conquis le public par ses yeux de chat et son allure d'oiseau, sa personnalité spontanée et pleine de fantaisie, s'est métamorphosée, au cours de la décennie qui a suivi, en diva sophistiquée et terriblement tendance. Les années '60 ont en effet été, pour elle la période la plus faste. Une décennie pendant laquelle son style, son charme et son élégance innés ont fait de la " drôle de frimousse " une icône et l'une des stars sans doute la plus imitée dans le monde, tout en continuant à s'intéresser aux enfants défavorisés dans le monde et à s'investir plus tard aux côtés de l'Unicef. Selon elle, le plus grand rôle de sa carrière. Ce livre révèle également certaines pépites, comme des clichés pris lors des tournages sur les plateaux de Diamants sur canapé, Charade, My Fair Lady, Comment voler un million de dollars, Voyage à deux... , mais aussi des images prises au cours de séances photos de mode réalisées pour Vogue. Audrey, les années '60 est un véritable écrin qui nous présente la beauté intemporelle de l'actrice et nous révèle une star qui ne ressemblait à aucune autre star.

10/2021

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Littérature française

L'épervier de l'aspre - La roue

Dans un coin perdu des Cévennes vit un berger, Téhaut. Comme un ermite, il habite dans une cahute avec son chien, se nourrit du lait de ses brebis, des légumes de son jardin, du gibier qu'il braconne et il a aussi quelques connaissances chamaniques. Jérôme, un trader vit à Paris dans le fracas de la ville, son seul but est de gagner de l'argent, toujours plus d'argent pour afficher sa réussite. Comment ces deux antipodes feraient-ils pour se rencontrer, comment ces pile-face pourraient-ils se parler, comment ces deux planètes séparées par des années-lumière arriveraient-elles à se comprendre. Et pourtant le hasard fait son oeuvre. Téhaut dans sa cahute explique à Jérôme : Tu vois petit oiseau de la ville, Vous autres, vous croyez qu'un arbre c'est un morceau de bois. Mais non ! Un arbre ça vit, un arbre ça a du sang, un arbre c'est heureux, il frétille à la pluie, il souffre quand il fait trop sec, il cherche son eau dans le ventre de la terre, parce que la terre, elle a plein de sang dans ses veines, elle est pleine de chaleur là-dessous, elle a un coeur la terre. Non ! Jérôme ne sera plus jamais comme avant, surtout, depuis que Téhaut lui a appris à voler dans l'esprit de l'épervier. A son retour à Paris il n'a plus qu'une seule chose en tête : retrouver les Cévennes et tout ce monde un peu fou que lui a fait découvrir Téhaut. Mais saura-t-il trouver le bon chemin dans son esprit. Lui qui ne vivait que pour l'argent et par l'argent les questions s'entrechoquent dans sa tête se mêlent, s'enroulent, et tournent comme un manège qui s'emballe. L'homme est-il une exception de la nature ou une erreur ? Quel chemin va-t-il prendre ? Saura-t-il marcher sur la bonne sente devant la multitude des routes qui lui sont offertes.

06/2018

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Héraldique

L'esprit de la girouette

II est un art : issu du Moyen Age qui fleurit sur nos toits et qui se joue du vent, du temps et des hommes : c'est l'art de la girouette. Du penon du chevalier qui, à l'assaut d'un mur d'enceinte s'était hissé sur le chemin de ronde et s'y était maintenu, aux oeuvres récentes d'un Gilioli ou d'un Calder, s'égrène une longue histoire que JeanFrançois et Jacques Petit et leurs équipes souhaitent vous faire découvrir. Dans un style alerte, attrayant, émaillé de pensées neuves et dé découvertes précieuses, Daniel Couturier, membre de l'Union française des experts en oeuvres d'art et spécialiste des objets qui tournent au vent, vous entraîne dans une chasse passionnante à ces petits chefsd'oeuvre qui se profilent sur notre ciel d'Europe. La diversité des thèmes retenus par les " artistes "souvent de simples forgerons ou des paysans habiles, a fait de la girouette un élément important de notre patrimoine d'art populaire. Quelques musées en ont parfois préservé certaines en France et à l'étranger, des collectionneurs en ont rassemblé. Il manquait un ouvrage précis et documenté : le voici. C'est un album de 176 pages, illustré de plus de 200 dessins au trait, en noir et blanc et en couleurs dus au talent d'Hélène Dubois-Aubin et de Nicolas Jolivot et divisé en chapitres au titre évocateur : L'aventure est dans le ciel Suivons la direction du vent Epis et toitures Histoire de la girouette Le coq, un oiseau de haute situation Quelques girouettes singulières : celles de la marine et des grandes épopées La girouette dans le monde héraldique Contes et légendes Et si on parlait d'expertise ? La girouette dans la littérature Les girouettes américaines Girouettes et modernité (qui retrace l'histoire d'une collection unique au monde, présentant 68 sculptures des artistes contemporains les plus connus).

12/2023

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Théâtre

Théâtre-bouffe

" Tout le monde sait que les comédies ne sont faites que pour être jouées et je ne conseille de lire celles-ci qu'aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu du théâtre. " Molière. Résumé de Transit : Un huis clos surréaliste. Un aéroport de province piège des passagers en partance pour une île paradisiaque. Durant cette escale interminable, les voyageurs acculés finissent par craquer... Partiront-ils un jour vers l'avenir meilleur qui leur a été promis ? Résumé de Bambille, le surineur de Romorantin : Le monde carcéral a ses codes, mais la nouvelle Alcatraz est l'emprisonnement de l'individu par l'image, celle de l'assassin. Louis Bambille est accusé d'avoir égorgé toute une famille de Romorantin. La presse s'en empare. Il devient un monstre fascinant. Il est adulé, choyé, aimé, adoré. Tout l'entourage le pousse à avouer ce merveilleux crime. Mais Louis Bambille nie... Résumé de L, Comme, oiseau : C'est l'histoire d'un homme né avec une aile à la place de son bras droit. Il va traverser le siècle le plus noir, celui qui a engendré deux guerres mondiales et deux formes terribles de totalitarisme. Peut-être est-il né pour délivrer un message à l'humanité ? On ne sait pas, mais on constate que tout le monde veut se l'approprier, fasciné par cette anomalie... naturelle. Résumé de Le primerissimo : Le Primerissimo" est un hommage que l'auteur rend au théâtre itinérant italien qu'il a connu au cours de ses études au pays de Pirandello. Une compagnie où, sauf un Belge, tout le monde est membre de la même famille. Le chef (il Capo) est un la grande vedette. Une sorte de soleil. Le Primerissimo" se veut une comédie où l'amour, la haine; la trahison, la fierté forment un melting-pot. Seul sentiment commun: la passion pour le théâtre. ?? ?? ?? ?? 1

06/2011

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Littérature française

Aujourd'hui je dors

Qu'y a-t-il dans le livre d'un écrivain qui dit "Aujourd'hui je dors" ? Des rêves ? Il n'y en a pas un seul. Sans doute parce qu'il ne dort que d'un oeil. Qu'il veille, comme les bêtes. Le livre commence par se demander ce qu'il est, ce qu'il va faire de cette veille prolongée. Les choses viennent d'elles-mêmes : qu'est-ce qu'un albatros ? Un drôle d'oiseau ; à quoi sert la ponctuation ? A vivre ; qui est Frank Venaille ? Un poète. Des choses passent devant l'oeil de celui qui veille, il leur saute dessus et, leur réglant leur compte, nous les place sous un nouveau jour. C'est Voltaire par exemple qui joue au chat et à la souris avec un certain Palissot : n'est-ce pas un jeu d'aujourd'hui ? Mais si mais si. C'est Sangatte dont bien des journalistes ont parlé : la poésie s'en mêle et dit ce que c'est que Sangatte. Car voici ce qu'il y a dans le livre, presque tous les genres, de l'anecdote au roman en vers, du cut-up au couteau à pain au ciselage d'un vers de dix-sept pieds, de la liste à n'en plus finir à la notation brève ; tous les tons, ou presque, de l'humour grinçant à l'humeur noire, de l'amusement léger à une vague de tristesse ; il y a même une chanson d'amour que le lecteur pourra mettre en musique s'il veut. Ce qu'il n'y a pas, c'est une histoire. Dominique Meens ne raconte pas d'histoires, ne se raconte pas d'histoires. Il a d'ailleurs un ton quelque peu comminatoire parfois, du genre "ne me faites pas d'histoires hein !" Ce pourrait d'ailleurs être une bonne introduction, un premier exercice, pour ceux qui redouteraient de lire des livres sans histoires. Parce qu'en vrai, il y en a une, celle d'un écrivain qui ne dort que d'un oeil.

11/2003

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Nature et plein air

Vivre la nature avec les enfants. Un programme de découvertes

Joseph Cornell sait créer des activités à travers lesquelles l'enfant entre directement en contact avec la nature, se laisse toucher par sa beauté et son mystère. Il donne aux parents, enseignants et animateurs des outils non conventionnels pour se sentir à l'aise avec une approche sensorielle, où l'essentiel n'est pas d'enseigner mais de partager, n'est pas de faire jouer mais de " jouer avec ". Il amène les enfants à créer un lien profond avec la nature et leur fait découvrir peu à peu comment elle fonctionne. La compétence de Joseph Cornell et son enthousiasme débordant pour la grandeur de la nature communiquent au lecteur ce même sens d'émerveillement. Les jeux simples peuvent être pratiqués dans diverses situations, à la ville comme à la campagne. Chaque page de cet ouvrage richement illustré invite à se servir de la nature pour stimuler une expérience intérieure joyeuse et énergique. " Depuis les origines de l'humanité c'est la totalité de notre personne qui est en relation avec la nature, et c'est en nous plaçant dans la nature, avec tous nos sens ouverts et nos émotions que nous pouvons vraiment la connaître, en faire l'expérience. " Philippe Roch 3 types de jeux : -Des jeux introspectifs permettant de comprendre les systèmes écologiques -Des jeux sensoriels accordant les sens des enfants et le monde naturel - Des jeux amusants " La beauté inexprimable d'une fleur... la grâce d'un oiseau en plein vol... le souffle du vent dans les arbres : à un moment ou un autre de la vie, la nature vous a touché. " Joseph Bharat Cornell est l'un des plus éminents éducateurs à l'éveil à la nature. Il a fondé la Sharing Nature Foundation en 1979. Dans le monde entier, des dizaines de milliers de personnes ont suivi les stages et ateliers qu'il anime. Ses nombreux ouvrages ont une large influence aux Etats-Unis et sont traduits dans plus de quinze langues.

02/2023

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Littérature française

Le fond de l'encrier

Après Ecrit dans le vent, puis De rien, c'est-à-dire de tout, voilà que notre "promeneur du temps qui passe", notre "sourcier des enchantements du quotidien" nous revient avec un troisième opus : Le Fond de l'encrier. Ce titre un peu crépusculaire indiquerait-il une manière de dernier acte, de mot de la fin, de testament ? Oui et non. Ce volume, comme les deux précédents, est d'abord une chronique douce-amère du temps qui passe : la grâce de l'instant fugace pressenti dans l'envol de l'oiseau ; le chat immobile derrière la vitre, comme un arrêt sur image ; un regard de femme pris au vol dans la rue ; un souvenir enfoui qui remonte à la lisière d'un rêve ; un livre, une musique qui rendent au jour sa douce clarté ; les êtres chers que la mort a éloignés et dont l'auteur laisse apercevoir la silhouette un peu floue au bout d'une phrase... Mais en même temps que cette présence au monde attentive à la douceur des choses, une tonalité plus sombre laisse entendre çà et là une sorte de plainte : "Plus je me rapproche de ma fin, plus je détisse les illusions que je m'étais créées, au profit de la réalité dont je n'ai presque plus peur." Et en effet, au fil des pages, c'est à une leçon de sagesse et de dépouillement que l'auteur nous convie. On le voit se débarrasser peu à peu de tout le superflu qui encombrait son corps et son esprit, déposer sans se retourner les bagages inutiles, se libérer des habitudes, des savoirs, des convictions, des idées auxquels il a cessé de croire. Reste alors l'essentiel, les choses qui durent, qui font battre le coeur, qui continuent à nous dire, à mi-voix, que la vie est une fête... J'allais oublier les chats, toujours présents dans un coin du tableau. Raymond Delley

04/2022

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Multi-matières

Les cycles de vie Montessori. Avec 1 feutre effaçable 2 couleurs

Le livre-ardoise Montessori Les cycles de vie permet à votre enfant d'enrichir les connaissances de votre enfant sur le fonctionnement de la nature et développer sa curiosité pour les animaux. Le support entièrement effaçable est adapté aux enfants dès 3 ans : pratique et ludique, l'ardoise est idéale pour développer la motricité de l'enfant et enrichir son vocabulaire. Les cycles de vie, le livre-ardoise éveille l'intérêt des enfants dès l'âge de 3 ans. En mettant en application la pédagogie Montessori, il permet une découverte du cycle de vie des animaux au travers de l'exemple du poisson, de la grenouille, de la tortue, du cheval, de l'oiseau et du papillon. Chaque double-page est consacrée à un animal et propose de découvrir le cycle de vie suivant plusieurs étapes : 1) J'observe le cycle de vie et je le suis avec mon doigt 2) J'apprends le nom de chaque étape du cycle et je le relie au bon endroit 3) Je reconnais les étapes et je réalisé des activités avec le feutre effaçable (dessiner, relier, identifier le nom, ...). 4) J'efface et je n'ai pas peur de me tromper, je recommence autant de fois que je veux. En plus du tracé, cette ardoise permet de développer d'autres apprentissages tels que : Nommer et associer différents éléments d'un cycle de vie Visualiser la graphie des mots Savoir reproduire un modèle Compléter un dessin et laisser libre cours à sa créativité Stimuler sa capacité de mémorisation Se Sensibiliser à la protection de l'environnement La pédagogie conçue par Maria Montessori au début du XXe siècle place l'enfant au coeur de son apprentissage en favorisant son autonomie et le développement de sa créativité. L'acquisition des premières notions s'effectue de façon active, dans un contexte rassurant et bienveillant pour l'enfant qui progresse à son rythme, sans avoir peur de se tromper. Avec son support effaçable, le livre-ardoise est un support sensoriel et ludique idéalement adapté à la pédagogie Montessori.

05/2021

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Photographie

Compétence Photo N°78 : L'exposition - Lightroom

Le Numéro 78 de Compétence Photo fait la part belle à un sujet déterminant en photographie : l'exposition (26 pages). Maîtriser l'exposition d'une photo constitue un enjeu à la fois technique et créatif. Technique, parce que cela implique d'optimiser le paramétrage du matériel, mais aussi de moduler au mieux l'éclairage. Créatif, car jouer avec l'exposition est le moyen de décider de la manière dont la scène se présente au spectateur. Ce guide pratique conséquent s'articule ainsi autour de trois problématiques pratiques : la maîtrise de la technique, la manière de déjouer les nombreux pièges et enfin des idées pour gagner en créativité et ainsi jouer avec l'exposition. Ce numéro consacre un second dossier à la prise de vue, et plus particulièrement à capture d'images de vos animaux favoris : chien, chat, cheval, hamster, oiseaux, etc. (16 pages) Que diriez-vous de tenter de réaliser une séance de pose fignolée pour réaliser la photo que vous aurez envie de montrer, d'agrandir, d'exposer au mur ou d'offrir ? Ce guide pratique vous accompagne dans la réalisation de prises de vue réussies, en intérieur comme en extérieur. Côté pratique logicielle, Compétence Photo vous propose un copieux cahier d'exercices pour parfaire votre maîtrise de Lightroom (28 pages). S'adressant aux photographes de tous niveaux y compris aux débutants avec Lightroom, nous avons choisi de dérouler la chronologie du développement d'un Raw – ou de la retouche d'un Jpeg – au travers de 10 exercices thématiques dotés de 12 tutoriels afin de mettre en pratique les outils et les concepts décryptés. Les nouveautés des dernières versions sont signalées dans le texte courant. Pour les inconditionnels de la suite Nik Collection, nous publions par ailleurs un second dossier pratique (14 pages) consacré à la nouvelle version 3.0 de la suite de l'éditeur DxO. Côté Bricolage, nous vous accompagnons dans la confection de fonds photo personnalisés. Vos images réalisées en studio gagneront ainsi en singularité car vous serez le seul à disposer de tels fonds ! Egalement au sommaire : la rubrique Droit vous livre dix astuces pour lancer votre activité en tant que photographe. Ce dossier se présente en deux volets. Le premier volet, consacré au statut d'artisan photographe, est publié dans ce numéro. Découvrez également la série Re-cycle de Marion Saupin, la photographe soutenue par la rédaction de Compétence Photo pour les Zooms 2020 organisés chaque année par le Salon de la Photo. Enfin, Compétence Photo soutient les Prix HiP du livre de photographie francophone et vous propose ses coups de coeur parmi les premiers ouvrages reçus pour concourir à l'édition 2020. Bonne lecture !

11/2020

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Critique

Jusqu'à ce qu'ils me disent. Lectures 2015-2020

Ce livre est un recueil de notes de lecture publiées entre 2007 et 2020. Elles concernent une trentaine d'oeuvres d'écrivains européens, pour l'essentiel, français, anglais, allemand, suisse et russe (d'Emily Brontë à Muriel Pic). Si Shoshana Rappaport y évoque bien certaines affinités électives (Woolf, Plath, Tchekhov), l'absence de Marina Tsvétaïeva, qu'elle avait évoquée fraternellement dans un précédent volume, suffit à faire comprendre que ce recueil ne prétend en aucune façon à dresser un panorama exhaustif de ses goûts en littérature. En revanche, d'une lecture à l'autre - de la redécouverte enthousiaste des vers du Kamasutra au plaisir de lire les lettres de Beckett, Boussole, de Mathias Enard ou la Chronique des sentiments, d'Alexander Kluge - ce recueil ouvert aux quatre vents des sensations complète le portrait d'une lectrice sensible, au plus haut degré, à la matière émotive du langage. Les notes sont réparties entre quatre chapitres : "Demain, qui sait, nous serons libres" , "Un autre usage du monde" , "Fixer la beauté" , "Tout près des oiseaux" , qui chacun renvoie, plus ou moins, à une dimension du réel : amoureuse, géographique, esthétique, spirituelle. Ce qu'écrit Shoshana Rappaport de l'oeuvre de J. -B. Pontalis révèle peut-être ce qui la retient dans ses lectures, et qu'elle voudrait mettre au jour : "entre le portrait d'un autre et un autoportrait, parler ''davantage à travers soi que de soi''. Au préalable, chercher à saisir l'état intermédiaire, tel entrelacs indistinct, où surgit une parole livrée au monde lorsqu'elle n'est pas entravée". Au fil des notes ("vicissitudes de la lecture, errance") surgissent des interrogations qui lui sont essentielles. Chez Shoshana Rappaport, l'art de la lecture est une autre façon de faire retour sur soi : "Peut-on dire non à sa propre vie ? " , "Une femme peut-elle ou non renouer avec un ancien amant ? " , "Le plaisir s'enseigne-t-il ? " , "Comment parvenir à se ''décentrer'' sans se délester de ce que l'on est, partant de ce que l'on deviendra, rencontre faite ? " , "De quoi (s') est-on éloigné ? De quoi vit-on séparé ? " , "En quoi la lecture dite ''littéraire'' est-elle cathartique ? " A ces questions délicates, qu'on se formule aux heures de souffrance, la lectrice oppose toujours une protestation de vitalité : "Amants soyez inventifs" , conseille-t-elle à son lecteur. Dédié à sa fille, ce livre peut se lire comme une déclaration d'amour à la vie sous toutes ses formes. Reprenant à son compte une notion d'Hélène Merlin-Kajman, l'auteur se propose de "de défendre, non pas un patrimoine littéraire, non pas un corpus prescrit, mais une zone privilégiée, une zone à défendre (ZAD), dans laquelle les échanges peuvent et doivent avoir lieu, espace ouvert, nécessaire, sans lequel il n'y a pas de littérature".

11/2022

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Sciences historiques

Les Baux en Provence. Notice historique sur la ville et sur la Maison des Baux

A la fin du Xe siècle, Pons le Jeune, seigneur des Baux, tenait un rang distingué parmi les puissants de Provence qui avaient profité de l'apathie de Raoul, roi d'Arles, pour s'émanciper et fortifier leurs domaines. La puissance de sa dynastie s'agrandit ensuite par son alliance avec des maisons souveraines. Lorsque la Provence se couvrit de troupes armées au XIIe siècle, tout ce que ces contrées méridionales comptaient d'illustres familles se rangea sous la bannière de Barcelone ou sous la comète à seize rayons d'argent en champ de gueule, blason de la maison princière des Baux. Cette guerre augmenta l'importance des Baux. Les populations environnantes se groupèrent autour du château, pour se protéger mais aussi pour partager ses privilèges. Il en résulta une grande bourgade qui prit bientôt le titre de ville et s'entoura de remparts. Les princes de Baux devinrent alors une puissance formidable. Ils étaient maîtres de soixante-dix-neuf villes, bourgs ou châteaux qui furent appelés les Places baussenques et qui étaient libres de tout péage ou impôt. Leur nombre aurait pu être augmenté si, dit-on, la famille n'avait pas attribué à la combinaison des chiffres 7 et 9 une influence magique. Les souvenirs de guerre ne sont cependant pas les seuls qui s'éveillent au nom des Baux. Les troubadours venus d'Espagne et d'outre-mer étaient accueillis et fêtés à leur cour ; ils s'en retournaient comblés de présents et magnifiquement vêtus. Certains connurent un destin particulier. Fouquet, surnommé de Marseille, poète provençal, se rendit agréable à Bérald, prince des Baux et s'éprit de son épouse, Adélasie, pour laquelle il chanta de fort belles choses sans toutefois se déclarer. A la mort de la belle et de tous les princes qui l'avaient protégé, il se fit moine de l'ordre de Cîteaux et devint archevêque de Toulouse. Un autre poète, Guilhem de Cabestan, s'éprit de Bérangère des Baux à qui il inspira une passion si vive qu'elle lui administra un philtre d'amour qui le fit tomber en convulsion. Le troubadour, guéri de son amour, adressa ses hommages à Tricline Carbonnelle, dame de Roussillon. Le mari, brutal et jaloux, prit ombrage de cette passion partagée et fit servir au dîner de son épouse le coeur de l'amant qu'il avait tué de ses propres mains. Les belles lettres et les études scientifiques étaient également cultivées dans la maison des Baux, par Béral, seigneur de Marseille. Sa lecture de nombreux livres arabes sur l'astrologie le rendit superstitieux : il mourut à la suite de l'émotion que lui causa l'apparition d'oiseaux noirs alors qu'il dînait.

09/2014

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Histoire ancienne

Les Phéniciens. "L'antique royaume de la pourpre"

Une des entreprises les plus impressionnantes de l'histoire humaine. Que l'on y réfléchisse. Les membres d'un peuple ridiculement peu nombreux, possesseurs d'un microscopique lambeau du littoral méditerranéen, perché dans ce qui ressemblait assez à des nids d'oiseaux de mer sur les falaises et les rochers, se lancèrent dans des expéditions auxquelles pas un de leurs voisins n'aurait songé. A bord de bateaux gros comme des coquilles de noix, ils cinglèrent au large sur des eaux dont les deux millions et demi de kilomètres carrés leur étaient plus inconnus que la surface de la lune pour nous. Ils ne savaient ni où cette mer finirait, ni quelle était sa profondeur, ni quels dangers elle recélait. S'ils considéraient l'univers _ ce qui est probable _ comme un oeuf ouvert, ils devaient craindre d'arriver à un moment donné à la limite de la terre et ce qui pouvait les attendre là, ils n'en avaient aucune idée. Pourtant, ils ont fait voile vers le grand large. Qu'est-ce qui les poussait donc à affronter de tels périls ? L'appât du gain ? Il paraît inconcevable que tout un peuple se fût engagé à fond pour ce seul but. Il devait s'y ajouter autre chose : humeur vagabonde héritée des Bédouins, goût de la découverte, de l'aventure, du risque. Quels qu'aient été les bénéfices rapportés aux marchands par ces expéditions, ceux qui les entreprenaient étaient certainement plus que de simples commerçants. Ces hommes devaient avoir le désir ardent de s'accomplir et de s'affirmer. C'est pourquoi il convient de considérer l'exploration de la Méditerranée comme une oeuvre culturelle de grande valeur, même si aucun Homère sémitique ne s'est trouvé là pour la chanter. Reporter et journaliste de télévision, Gerhard Herm a retrouvé et suivi les traces des Phéniciens. De nombreux spécialistes confirment sa thèse : les hommes du Liban n'étaient pas seulement des filous et des imposteurs, comme il est écrit dans l'Odyssée. Déjà pour les habitants du bassin méditerranéen, ce peuple microscopique, ou plutôt ces peuples hétéroclites constituaient une énigme : comment étaient-ils parvenus à faire de la Phénicie la première puissance commerciale de l'époque en dominant tout l'Est de la Méditerranée ? Comment avaient-ils pu accumuler dans leurs comptoirs autant de richesses ? Un peuple uniquement voué au commerce, ne s'appuyant que sur sa supériorité maritime n'aurait jamais pu aller si haut. Ce n'est pas un hasard, si, même pour leurs ennemis, " Made in Phenicia " était un label de qualité... Raconter la formation, l'essor phénoménal puis le déclin de ce petit peuple, c'est raconter une des entreprises les plus extraordinaires de l'histoire humaine.

11/1996

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Poésie

Encore une Fois

Dans "Encore une fois", tout commence par le désir de quelqu'un de précis, de connu. L'aimante décrit l'être aimé avec des termes qui évoquent le contact, le toucher, le baiser ; elle s'adresse à l'homme qu'elle aime de toutes les façons possibles. L'essentiel de cet événement se déroule la nuit puisque c'est un moment sans contrôle, sans mensonge. Toutes mes émotions sont mon chemin, puisqu'elle c'est moi... Il faudra bien que tu le saches un jour. Alors j'avance avec mes rêves sur le chemin des pierres, là où certains partent en pèlerinage. Il y a tellement de puissance du spirituel au charnel. Alors les oiseaux me surprennent en train de chanter. Ce temps là, c'est la note bleue de Chopin. L'instant qui transcende tout cet amour : je sais que tu m'aimes sinon je ne t'aimerais pas autant... Et c'est dans la mémoire de ces nuits que je recherche le temps perdu à ne pas avoir dit oui quand tu m'attendais et me voulais dans tes bras. Aujourd'hui je te demande pardon, car tu es mon premier matin. Tu es un roi, tu es une merveille. A côté de toi, le soleil s'efface et tu deviens à toi seul les rayons de lumière et de chaleur. Lorsque je te vois, j'entends le chant de la terre, et l'harmonie, le calme montent en moi comme une jouissance. Merci. Ces instants là je peux te les raconter... Il était une fois la lumière, il était une fois ta vie qui s'est juxtaposée à la mienne. Il était une fois le respect, il était une fois D. et moi, il y aura encore une fois toute l'éternité : absolument rien ne nous séparera, et notre amour sera raconté aux enfants comme un nouveau conte de fées. En t'aimant, je grandis, je découvre la force. C'est tout de toi qui pénètre en moi en t'apprivoisant du bout des doigts : tu ne marches pas, tu danses, tu ne parles pas, tu chantes, tu ne vis pas tu exultes. Cette allégresse, cette gaieté, ta force s'enroule autour de toi comme le lierre à un chêne, et pourtant tu n'as rien demandé... , c'est encore une fois l'oeuvre de la licorne. Je demande autour de moi d'où vient le vent contre ton armure, et pourquoi te raconte-t'il tous les secrets de l'immensité. Je n'ai qu'à me coucher au pied de ta voix et... je suis heureuse. Puisque tu es lumière, douceur et intelligence et je t'aime.

06/2020

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Littérature étrangère

Ada ou l'Ardeur. Chronique familiale

Le Château d'Ardis - les Ardeurs et les Arbres d'Ardis -, voilà le leitmotiv qui revient en vagues perlées dans Ada, vaste et délicieuse chronique, dont la plus grande partie a pour décor une Amérique à la clarté de rêve - car nos souvenirs d'enfance ne sont-ils pas comparables aux caravelles voguant vers la Vinelande, qu'encerclent indolemment les blancs oiseaux des rêves ? Le protagoniste, héritier de l'une de nos plus illustres et plus opulentes familles, est le Dr Van Veen, fils du baron "Démon" Veen, mémorable personnalité de Reno et de Manhattan. La fin d'une époque extraordinaire coïncide avec la non moins extraordinaire enfance de Van. Il n'est rien dans la littérature mondiale, sauf peut-être les réminiscences du comte Tolstoï, qui puisse le disputer en allégresse pure, innocence arcadienne, avec les chapitres de ce livre qui traitent d'Ardis. Dans cette fabuleuse propriété de campagne de l'oncle de Van, Daniel Veen, grand amateur d'art, un ardent amour d'enfance va naître et se développer en une série de scènes fascinantes entre Van et la jolie Ada, une gamine vraiment exceptionnelle, fille de Marina, l'épouse entichée de théâtre de Daniel. Le fait que leurs relations ne sont pas qu'un dangereux cousinage, mais présentent un aspect défendu par la loi, est suggéré dès les premières pages. Malgré les nombreuses complications de l'intrigue et de la psychologie, le récit va bon train. Avant même que nous ayons le temps de souffler et de contempler tranquillement le nouveau décor au milieu duquel le tapis magique de l'auteur nous a "versés", une autre charmante créature, Lucette Veen, sueur cadette d'Aria, s'emballe pour Van, notre noceur irrésistible. La destinée tragique de Lucette représente un des highlights de ce délicieux livre. Le reste de l'histoire de Van a pour sujet - présenté d'une manière franche et colorée - sa longue aventure amoureuse avec Ada. Leur roman est interrompu par son mariage dans l'Arizona avec un éleveur de bétail dont l'ancêtre fabuleux découvrit l'Amérique du Nord. Le mari meurt, les amants sont réunis. Ils passent leur vieillesse à voyager ensemble et à séjourner dans les nombreuses villas, chacune plus belle que l'autre, que Van a érigées un peu partout dans l'hémisphère occidental. La délicatesse du détail pittoresque n'est pas le moindre des ornements de la présente chronique : une galerie treillissée ; un plafond peint ; un joli jouet échoué parmi les myosotis d'un ruisseau ; des papillons et des orchis papilionacés en marge du roman ; un lointain voile vu d'un perron de marbre ; une daine héraldique qui tourne la tête vers nous dans le parc ancestral ; et bien des choses encore.

12/1991

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Poésie

Habiter bouche bée

Une fenêtre ouvre ce livre et en accompagne le cours, tout au long des cinq variations qui le composent ; ou le mettent à jour. Fenêtre d'une salle de classe ouverte sur la cour de récréation, d'où parviennent les voix du dehors, les cris, les hautes branches des arbres dans l'ouverture. Entre engourdissement et brusques échos monte ici le sentiment de présence au monde, au langage des autres et à la sensation "d'être en multitude" reprise au poète américain George Oppen. Fenêtre-cadre, qui ouvre sur les lieux de partage des jeux et des souvenirs, des images et des oiseaux, des mouvements de l'eucalyptus dans le jardin. Cette idée d'habiter par le langage et la sonorité, d'habiter aussi bien le temps que les esapces porte cet Habiter bouche bée, qui en étudie la desquamation dans la mémoire à travers les écorces détachées des arbres. Fenêtre numérique d'une image en fond d'écran qui, à force de réactiver le présent par l'observation de ses détails - le jour, le jardin, la terrasse, la chaise, le pin - se fait aussi fond d'écran d'une vie. Le regard dérive de point en point, réinvente un mouvement à partir d'une image immobile, en recrée la fluidité temporelle par la fluidité du langage. L'homme est pour Yann Miralles une "interface" , "incrustée d'images de paroles" , c'est-à-dire un support sensible aux stimulations du monde dont l'auteur oeuvre à rendre sa profusion de voix familières, d'odeurs de vacances, de châteaux de sable sur la plage et de nuits d'été. Geste d'une épopée intime que chacun traverse de façon réversible et une façon d'habiter "indéfiniment" les instants. Livre porteur de "tas de trajets possibles" , qui porte la nécessité d'être présent à sa propre vie, par "association, surimpression, palimpseste" , mouvements chers à l'auteur qui laisse dans ses livres toujours une place au surgissement du réel. Réel comme barrage d'abord, barrage d'hommes et de femmes aux ronds-points, et cette fenêtre de voiture que l'on hésite à fermer au passage. Sorti de la fluidité des images intimes on achoppe sur le réel, la dimension collective du monde, l'histoire qui nous traverse, à laquelle on appartient et dans laquelle on doit malgré tout avancer bouche bée, le corps devenant en fin de course plus qu'une interface, un "carrefour" . Yann Miralles s'essaie ici à une parole glissée dans le flot du monde, qui essaie de "parler avec tout ça" : les images, les souvenirs, les mots, les arbres, les cris, le coeur, et tout ce qui reste hors champ, la vie même, "la vie qu'on ne voit pas et qui donne des yeux" .

03/2023

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Monographies

Max Ernst. Mondes magiques, mondes libérés

Catalogue officiel de l'exposition Max Ernst à l'Hôtel de Caumont du 4 mai au 8 octobre 2023. Artiste érudit et prodigieux expérimentateur, Max Ernst traverse le siècle des avant-gardes avec une insatiable soif de création et laisse derrière lui une oeuvre complexe et très personnelle. Artiste associé au groupe dada et au surréalisme, il suit un itinéraire personnel en se détachant des modalités du groupe et réalise des oeuvres visionnaires et pleines de lucidité. A travers près de 120 oeuvres, ce catalogue revient sur les traces de ce génie créateur en tant que personnalité libre et singulière, et met notamment à l'honneur le lien étroit qu'il entretient avec la nature, le jeu, la magie et la liberté. Si la portée de son oeuvre reste encore méconnue du grand public, l'extravagance et la polysémie de la production de Max Ernst sont impressionnantes. Né en Allemagne, il crée en 1919 une communauté dada à Cologne avant de rejoindre Paris où il participe dès le départ au développement du surréalisme d'André Breton. Il crée de nombreux collages et invente de nouvelles techniques, comme le frottage. Après avoir été interné au début de la seconde guerre mondiale non loin de l'Hôtel de Caumont (au Camp des Milles d'Aix- en-Provence), Max Ernst fuit la France et se réfugie aux Etats-Unis. Il rentrera en France en 1953 et continuera de travailler intensément la peinture, le dessin, la sculpture et l'orfèvrerie. Max Ernst n'aura eu de cesse de se réinventer tout au long de sa carrière. Son oeuvre est nourrie de philosophie, de psychanalyse, de science, d'alchimie, de l'histoire de l'art, de littérature et de poésie. Ce catalogue se concentre sur les grands thèmes des mondes créés par Max Ernst en illustrant la récurrence des thématiques qui traversent son oeuvre, notamment celle liée aux quatre éléments - l'eau, l'air, la terre et le feu - qui, selon la tradition philosophique ancienne et l'alchimie, composent l'ensemble de la matière du monde naturel. L'univers de l'artiste déconcerte et étonne. Grand intellectuel et artiste humaniste - au sens néo-Renaissance du terme -, il défie continuellement la perception en combinant la logique et l'harmonie formelle avec des énigmes insondables, tandis que l'onirisme et le fantastique coexistent pour créer des paysages aux mystères impénétrables. Forêts de pierres, animaux chimères, masques incarnés ou oiseaux anthropomorphes, la beauté énigmatique et parfois même ironique des oeuvres de Max Ernst nous plongera dans l'extravagance de ses mondes, magiques et libérés. Cette exposition bénéficiera notamment de prêts exceptionnels du Centre Pompidou, de la Tate, du Guggenheim Venise, du Musée Cantini, du Max Ernst Museum de Brühl et de nombreux collectionneurs privés souhaitant garder leur anonymat.

05/2023

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Science-fiction

Indéfectibles gardiens. 3 récits fantastorrifiques

Ils se présentent dans leurs existences, ces guides, gardiens inconditionnels de leurs âmes, pour veiller sur eux dans le dédale obscur de leur labyrinthique chemin de vie. Voyageur ailé frêle et délicat, halo de lumière salvateur au milieu des flots, parent dévoué et protecteur... Tous se montrent sous leur meilleur jour, prétextant leurs nobles et valeureuses intentions. Mais sont-ils vraiment si bienveillants ? Les offrandes de la mésange noire : Depuis qu'il envisage de troquer un quotidien chronophage pour une meilleure qualité de vie au coeur de la campagne, plus rien ne va au sein de cette famille en crise. Si Yoann est obnubilé par ce nouveau projet, Naëlle est hantée par des cauchemars récurrents en rapport avec l'atypique demeure médiévale qu'ils convoitent pour leur future maison d'hôtes. Noy se rend donc seul au "Domaine de la mésange noire" pour fuir quelque temps les tensions conjugales. Accueilli par un sinistre agent immobilier, le jeune homme est rapidement distrait par un curieux petit volatile qui s'amuse à le taquiner dès son arrivée. Son chant est bien doux et son offrande plutôt insolite. Mais sous ses airs candides, l'oiseau pourrait bien cacher des intentions moins innocentes... Là où personne ne l'entendait : L'illustre phare du vieux port n'est plus aveugle. Le cyclope des mers vient d'émettre son précieux halo alors que le colosse de pierre est en ruine depuis près d'un siècle. Ninie, la jeune serveuse d'un petit troquet, semble être la seule à avoir remarqué ce "signe de vie dans le noir". Si elle peut le voir, est-elle, en revanche, préparée à l'entendre ? La thérapeutique KERMER : Les Kermer ont de quoi être fiers. Leurs avancées neuroscientifiques ont permis de mettre au point une thérapeutique révolutionnaire qui a conduit à la guérison de certaines psychoses. Pourtant, Edric Kermer est rongé par la culpabilité. Ce soir-là, il se rend au centre de recherches pour y retrouver Xavier, neurologue et ami de longue date de la famille. Il a des choses à lui confesser. L'ambitieuse expérience a connu quelques déconvenues que son clan s'est bien gardé de dévoiler. Si tout semble pourtant sous contrôle, un dérapage peut en cacher d'autres...

03/2020

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Littérature française

Carnet de notes Canard à bec tâcheté

Anas poecilorhyncha : Le canard à bec tacheté est un oiseau d'eau douce qui vit au Pakistan et en Inde. Il habite de préférence dans des zones humides de taille moyenne, lacs ou marécages, abrités sous la végétation. Certains individus ont des comportements migratoires. De la taille d'un colvert, ce canard se distingue par son miroir (bande spéculaire sur les ailes) vert bordé de blanc, ainsi que son bec noir à la pointe jaune et aux taches rouge-orangé. Anas poecilorhyncha : The Indian spot-billed duck is a freshwater bird that lives in Pakistan and India. It preferably inhabits medium-sized wetlands, lakes or swamps, sheltered under the vegetation. Some individuals are migratory. The size of a mallard, the duck recognizable for its green and white-trimmed speculum (speckled band on the wings), as well as its black beak with yellow tip and red-orange spots. Le général Thomas Hardwicke (1756-1835) est un soldat et naturaliste anglais affecté en Inde entre 1777 et 1823. Il se consacre sur place à la recherche de spécimens d'espèces locales encore inconnues en Europe, qui seront ensuite dessinés par des artistes indiens. A son retour en Angleterre, Hardwicke avait rassemblé 4 500 illustrations, dont 202 qui seront sélectionnées par lui-même et son collaborateur J. E. Gray pour être publiées sous le titre Illustrations of Indian Zoology. Le livre a été publié entre 1830 et 1835 et ne contient que des illustrations, Hardwicke étant décédé avant la production de la partie textuelle. Major-General Thomas Hardwicke (1756-1835) was an English soldier and naturalist who was poste in India from 1777 to 1823. Aside from his military activities, he devoted himself to looking for specimens of local species which he afterwards asked Indian artists to draw and from which many were unknown until then. When he returned to England, Hardwicke had gathered 4, 500 illustrations, from which 202 were chosen by him and his collaborator J. E. Gray to be published under the title Illustrations of Indian Zoology. The book was published between 1830 and 1835 and contains only illustrations, Hardwicke having died before the textual part was produced. ?

11/2019

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Animaux, nature

Carnet Animal aquatique - Aigrette garze. Edition bilingue français-anglais

Ardea orientalis : L'aigrette garzette est un oiseau parfois migrateur que l'on rencontre en Europe du Sud, sur tout le pourtour méditerranéen, en Afrique, ainsi que dans tout le sud-est asiatique. Vivant en colonie, l'aigrette habite aussi bien les zones humides côtières aux eaux peu profondes, avec une prédilection pour les eaux saumâtres, que les lacs, les cours d'eau ou les marais. Blanche avec un bec noir légèrement gris bleuté, elle porte sur la nuque deux longues plumes fines - les "aigrettes" - en période nuptiale. Ardea orientalis : The Little Egret is a sometimes migratory bird found in Southern Europe, all around the Mediterranean rim, in Africa, as well as in all of Southeast Asia. Living in colonies, the egret inhabits coastal wetlands with shallow water, with a preference for brackish water, such as lakes, streams or marshes. White with a black slightly bluish grey beak, on its nape it has two long thin feathers - the "egrets" - during the breeding season". Le général Thomas Hardwicke (1756-1835) est un soldat et naturaliste anglais affecté en Inde entre 1777 et 1823. Il se consacre sur place à la recherche de spécimens d'espèces locales encore inconnues en Europe, qui seront ensuite dessinés par des artistes indiens. A son retour en Angleterre, Hardwicke avait rassemblé 4 500 illustrations, dont 202 qui seront sélectionnées par lui-même et son collaborateur J. E. Gray pour être publiées sous le titre Illustrations of Indian Zoology. Le livre a été publié entre 1830 et 1835 et ne contient que des illustrations, Hardwicke étant décédé avant la production de la partie textuelle. Major-General Thomas Hardwicke (1756-1835) was an English soldier and naturalist who was poste in India from 1777 to 1823. Aside from his military activities, he devoted himself to looking for specimens of local species which he afterwards asked Indian artists to draw and from which many were unknown until then. When he returned to England, Hardwicke had gathered 4, 500 illustrations, from which 202 were chosen by him and his collaborator J. E. Gray to be published under the title Illustrations of Indian Zoology. The book was published between 1830 and 1835 and contains only illustrations, Hardwicke having died before the textual part was produced. ?

11/2019

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Poésie

Théorie de l'émerveil

"Le nom d'Adeline Baldacchino a surgi comme un météore avec une première publication en 1999, à l'âge de dix-sept ans. Vingt ans plus tard, Adeline Baldacchino n'a pas démérité de son engagement poétique, qu'elle porte avec une fougue, un enthousiasme contagieux. Et cet enthousiasme, nous le retrouvons au sein de Théorie de l'émerveil, qui est, à ce jour, son livre le plus ambitieux en poésie. "Je suis l'Emerveillée", écrivait-elle déjà en mars 2000, dans un poème. Cet ensemble inédit, à l'exception de quelques poèmes qui ont paru en revues ou livres d'artistes, s'étale sur treize années, de 2006 à 2019 ; treize années d'écriture, mais avant tout du Vivre dans les veines du monde. La poète nous dit dans sa préface : "La théorie de l'émerveil est une leçon d'émerveillement déverrouillé : non pas seulement que l'émerveil rime avec les merveilles, mais aussi, que l'on entende l'invention derrière l'évidence. (..) Qu'il me suffise de dire que je crois moins désormais aux vertus de l'automatisme hermétique, plus à celles de la simplicité partageuse. (...) Tous ces textes, pourtant, depuis les premiers que je relis avec un brin d'incrédulité sans toujours y reconnaître mon reflet, disent la même ferveur - pour la vie, pour les êtres qu'elle charrie sans toujours les bien traiter, pour la poésie qui tente de traduire l'imperceptible, du silence fulgurant de l'amour aux brisures de l'absence définitive." Théorie de l'émerveil est un livre de la poésie vécue ! Une poésie vécue qui ne fait pas fi de la dimension onirique : "J'ai des poèmes plein la gorge - des atolls comme des larmes blanches de cire fondue sur le fond plus vaste de la nuit, sondages enfouis du rive, piaillements d'oiseau foudroyé, jetées de la jouissance possible, tendre le bâton pour se faire aimer." Il y a que cette poète croit et a toujours cru au lyrisme, à l'émotion brute qui submerge un corps et un texte en même temps : "jusqu'au coeur d'un combat que je crois indéfectiblement social et politique, affectif et sensuel, autant que mystique et littéraire." Christophe Dauphin.

09/2019

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Livres 3 ans et +

Des Animaux et des Poètes. Poèmes en chansons, avec 1 CD audio

1 Le Petit Coq Jacques Poterat 3'35 Chanté par Bourvil, musique Guy Lafarge 2 Un Chat de Paris Marcel Saint Martin 2'51 Chanté par Les 3 Ménestrels, musique Janine Bertille 3 La Sauterelle Robert Desnos 0'51 Chanté par Anne et Gilles, musique René Mechin 4 L'Abeille et le Papillon Maurice Pon 2'30 Chanté par Henri Salvador musique Henri Salvador 5 Deux escargots qui vont à l'enterrement Jacques Prévert 2'46 Chanté par Cora Vaucaire, musique Joseph Kosma 6 La Cigale et la Fourmi Jean de la Fontaine 2'21 Chanté par Charles Trénet, musique Charles Trénet 7 Les Corbeaux Arthur Rimbaud 2'00 Chanté par Léo Ferré, musique Léo Ferré 8 La Cane de Jeanne Georges Brassens 1'29 Chanté par Georges Brassens, musique Georges Brassens 9 Le Petit Ours Félix Leclerc 3'35 Chanté par Félix Leclerc, musique Félix Leclerc 10 Les Grenouilles Steve Waring 4'04 Chanté par Steve Waring, musique Steve Waring 11 L'Ode aux grenouilles Alain Raemackers 1'34 Chanté par Fabien Robert, musique Fabien Robert 12 Le Petit Cheval Paul Fort 2'17 Chanté par Georges Brassens, musique Georges Brassens 13 Martha la mule Léo Ferré 2'24 Chanté par Léo Ferré, musique Léo Ferré 14 La Fourmi Robert Desnos 1'04 Chanté par Juliette Gréco, musique Joseph Kosma 15 La Chanson des Crapauds Alain Raemackers 3'34 Chanté par Fabien Robert, musique Fabien Robert 16 La Chanson de l'Ours Charles Trénet 2'47 Chanté par Charles Trénet, musique Charles Trénet 17 La Pêche à la Baleine Jacques Prévert 3'54 Chanté par Les Frères Jacques, musique Joseph Kosma 18 La Baleine bleue Steve Waring 2'39 Chanté par Steve Waring, musique Steve Waring 19 Les Hiboux Charles Baudelaire 2'54 Chanté par Léo Ferré, musique Léo Ferré 20 Les Animaux ont des ennuis Jacques Prévert 1'57 Chanté par Agnès Capri, musique Christiane Verger 21 Le Caniche et l'Oiseau Nathan Korb 2'00 Chanté par Francis Lemarque, musique Dany Dor 22 La Belle Abeille Jacques Poterat 3'18 Chanté par Bourvil, musique Guy Lafarge

11/2020

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Tourisme étranger

Des églises et des hommes. Futuna

Le petit territoire français de Wallis et Futuna est constitué de deux îles relativement proches l'une de l'autre puisque distantes de deux cent vingt-cinq kilomètres seulement à vol d'oiseau, mais d'aspect très différent. Wallis est en effet dépourvue de relief et entourée d'un somptueux lagon parsemé d'îlots paradisiaques. Futuna, tout au contraire, est une île montagneuse et austère sur les côtes noirâtres de laquelle les vagues de l'océan Pacifique viennent battre avec une inlassable fureur. Situées dans le Pacifique central, à proximité de la ligne internationale de changement de date, ces deux territoires évangélisés en 1837 par les pères missionnaires de la Société de Marie présentent en revanche un point commun, à savoir une stupéfiante profusion d'édifices religieux, tous voués au culte catholique, qui couvrent une gamme allant de l'humble oratoire à la cathédrale, en passant par des églises et surtout des chapelles en nombre si vertigineux que le visiteur non averti en est en général ébahi ! L'invention architecturale ne connaît pratiquement ici aucune limite dans ce domaine de l'art sacré et elle se double souvent de surprenantes hardiesses dans celui de la décoration, en particulier des couleurs. Un recensement exhaustif, photos, données historiques et anecdotes à l'appui, de ces monuments restait à faire. C'est à cette tâche que Philippe Godard, historien de l'Océanie, s'est attelé. Suivons le dans son pieux périple à travers ces miniatures de royaumes qui ont longtemps fait et font encore, dans une certaine mesure, figure de théocraties. Edifices en blocs de lave, vertigineux parfois, admirables sculptures (christs en croix, lutrins, pietàs, mises au tombeau, piètements d'autels) en bois précieux locaux, omniprésence d'un somptueux décor végétal, fulgurances des couleurs propres aux "mers du sud", noblesse et beauté des types humains... Ces livres qui retracent une forme de pèlerinage où le sacré se mêle au profane et qui abordent par touches successives les thèmes annexes les plus variés (paysages, gent aviaire. vie marine, botanique, géologie) constituent à la fois une réconfortante plongée au coeur d'un bastion de la chrétienté et une invitation au voyage loin des sentiers battus, dans un des tout derniers petits paradis océaniens.

03/2018

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Religion

Les 15 cantiques des montées. Des psaumes pour nos chemins d'église

Ce livre, qui est un commentaire des 15 Psaumes graduels – psaumes de pèlerinage vers Jérusalem – s'inscrit dans la suite de mes livres sur la liturgie, notamment La saveur des Psaumes, où l'exégèse, la spiritualité et la vie ecclésiale se conjuguent pour faire goûter ces prières anciennes et nouvelles. Les Psaumes graduels chantent, recherchent et goûtent la paix, même dans des situations difficiles ou conflictuelles. Certains sont de vrais petits joyaux, comme celui qui chante Jérusalem, Cité de la paix (121) ou celui qui montre un enfant tout confiant dans les bras de sa mère. Les yeux levés vers le ciel (130), l'image de l'oiseau qui se libère du filet (123), la grâce des enfants et les joies de la famille (126 et 127) sont délicatement évoqués dans une progressive montée vers le Temple où est donnée la paix (133) et où l'on est doux de vivre ensemble entre frères (132). Ces chants avancent, avec des hauts et des bas, passant de situations de détresses à des expériences de paix divine, du 119e au 133e : 15 psaumes qui nous font monter ensemble vers la Maison du Seigneur, où l'on veille jour et nuit. 15 chants, comme trois fois la Loi (les 5 livres du Pentateuque), inscrite dans le concret de nos vies ; 15 psaumes, comme la dîme des 150 Psaumes du livre des Louanges. 15 psaumes pour la paix et l'unité, pour entraîner les chercheurs de Dieu à la suite du Christ dans son élan vers le Père infiniment bon Suite à l'Exhortation apostolique du pape François sur La Joie de l'amour (Amoris laetitia), je voulais écrire en effet pour mon diocèse de Toulouse un commentaire sur le chapelet de psaumes que l'on appelle " graduels ", chants qui rythmaient la route des Juifs vers Jérusalem pour les trois pèlerinages annuels et qui marquaient aussi l'arrivée dans la Ville sainte (Ps 119 à 133). J'ai pensé qu'ils pouvaient aussi donner du jour et de la joie à notre marche diocésaine à la suite du Christ, pour entraîner vers Dieu " les hommes qu'il aime ", comme chantent les anges aux bergers la nuit de Noël.

12/2020

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Lecture 6-9 ans

Mange-moi

Alia est grosse, elle ne peut pas s'empêcher de manger tout ce que sa maman lui prépare, tout et plus encore. Elle a peur de s'envoler si son estomac n'est pas lourd. Un jour, ses copains à l'école se moquent d'elle, la traitent de grosse et de moche. Ils veulent lui voler son goûter. Alia décide de se sauver très loin pour leur montrer de quoi elle est capable. Elle court et elle s'arrête quand elle entend un bruit de mastication. Elle voit devant elle la moitié de l'horizon qui disparaît. Alia ne comprend pas. A son réveil elle voit un drôle de bonhomme. C'est un ogre, mais un ogre particulier qui a décidé, lui, de ne plus jamais dévorer d'enfants. Il lui raconte que certains enfants gobés tout crus ont trouvé refuge dans son estomac. Alia trouve que le ventre d'un ogre est une cachette réjouissante. Elle demande à l'ogre de la manger. L'ogre refuse et lui raconte sa vie. Il maigrit à vue d'oeil. Pourtant, il serait faux de croire qu'il ne mange rien. Il tire sur la ligne de l'horizon et tout vient à lui. Il avale de la beauté mais cela ne le nourrit pas. Alia aime cet ogre. Elle s'installe dans son ventre où il lui offre un désert étoilé, son dernier repas de la veille. Ils voyagent jusqu'en Chine. Un oiseau dévoré par hasard par l'ogre explique que celui-ci est "anogrexique" et qu'il va mourir : la seule façon de l'aider, pour Alia, est de partir dans le monde des dévorants et trouver le moyen de sauver l'ogre. Elle rencontre tour à tour un personnage qui se nourrit de la mémoire des autres, un personnage qui mange du temps, une sorte de cyclope qui dévore les hommes des yeux - il dévore du même coup leur chagrin - et enfin, une femme qui mange des livres. Et au bout de ce chemin, c'est Alia qui est devenue une autre.

03/1999

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Contes et nouvelles

Contes percherons - histoires de veillees, 1

Le nom de Philippe de Chennevières-Pointel (1820-1899), alias Jean de Falaise, ne dit plus grand-chose aux lecteurs d'aujourd'hui. Il parle davantage aux gens du crû, qui savent à quels lieux ces noms sont rattachés. Pourtant, le jeune Baudelaire l'évoquait déjà, alors que lui-même n'était qu'un inconnu ("Le corsaire-satan" , 1845)... S'il faut résumer le personnage à sa biographie officielle, nous dirons qu'il est originaire de Falaise (Calvados, Normandie). Inspecteur des musées de province (1852), puis directeur des Beaux-Arts (1874), le marquis de Chennevières-Pointel entreprit la publication des Archives de l'art français (1851) et forma le projet d'un Inventaire général des richesses d'art de la France. C'est bien limitatif, au regard de l'oeuvre littéraire qu'il laisse derrière lui, et la collecte des contes et récits régionaux qu'il offrit à la postérité. Amoureux des terroirs et de leur patrimoine culturel, cet homme contribua beaucoup à la transmission des traditions et folklores des provinces françaises, sous de multiples pseudonymes comme Jean de Falaise ou M. de Santin. Avec ces 22 contes et récits des veillées, c'est à un voyage dans le temps - pas si loin - au coeur nos campagnes percheronnes qu'il nous convie ici, pour notre plus grand plaisir... PROLOGUE L'ENFANT PERDU GUILLAUME SANS PEUR LA FOIRE DE LA BRIERE LES CAPRICES DE MANETTE LE PETIT SABOTIER LES OUFS DE PAQUES MARIE LA PETITE BERGERE LE FILS DU GENDARME L'ENFANT CHANGE EN NOURRICE LES BONS CHEVAUX DU PERCHE L'OISEAU POMME D'API LA FIN DU MONDE CE QUE PENSAIT DES CONTES D'ENFANTS M. LE CURE DE MARCILLY, LE SOIR DU COMICE DE BELLESME DE LA RENCONTRE QUE FIRENT TROIS BOURGEOIS DE BELLESME COMMENT LE GARS SIMON DEVINT CHIRURGIEN MAJOR DE LA REINE DE PRUSSE TIRATAI L'AVENTURE DU GARDE GENERAL COMMENT LE RAMONEUR ET LE MAITRE PEINTRE DU CHATEAU DE MAUVES RACONTERENT LEURS VOYAGES A LA DUCHESSE D'ALENCON LE VICOMTE DE BABIOLE A MI-CHEMIN DES ANTIPODES BIBLIOGRAPHIE DE L'AUTEUR

04/2023

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Poésie

Croyons à l'aube de la saison froide

Quel que soit leur âge, il n'est pas rare que des Iranien. ne. s connaissent par coeur des vers de Forough Farrokhzâd. Sa poésie, émaillée d'allusions à sa vie amoureuse mouvementée, à ses aventures ouvertement vécues, échappe heureusement à la mise en scène complaisante du scandale à laquelle aimaient la rabaisser certains de ses contemporains. Croyons à l'aube de la saison froide est le dernier recueil de Forough Farrokhzâd. Publié de manière posthume en 1974, après la mort accidentelle de la poète iranienne en 1967, ce recueil inachevé commence par un long poème qui lui donne son titre. Il met en scène "une femme seule" , hantée par son passé, regardant devant elle cette autre saison de sa vie qui s'annonce. Elle évoque ce réel qui toujours lui échappe, ces relations courtoises et distantes qui ne font que souligner sa solitude. Le "seul et unique ami" , déjà au coeur de son précédent recueil, reste une figure ambivalente, tantôt source de joie et d'espoir pour celle qui l'appelle, tantôt cet adversaire qui la retient "au fond d'un océan" . Les souvenirs d'enfance, chargés de désirs et ponctués parfois de gifles, sont aussi présents dans ces poèmes. Ils sont aussi l'occasion pour Forough Farrokhzâd de se moquer de ses parents, de ses frères et soeurs, de leur comportement égocentrique, autoritaire ou nihiliste, se sentant étrangère à ce qui les préoccupe. Elle préfère contempler ce jardin à la beauté fragile, qui hélas se meurt, tout comme se meurt ce "lien vivant et lumineux / entre nous et l'oiseau" . La poète lutte pour demeurer "l'intime du soleil" , contemplant la lignée sanglante de fleurs à qui elle doit la vie, tiraillée sans cesse par des émotions contradictoires. Cette tension est devenue ici plus douloureuse que celle qui traverse déjà son précédent recueil Une autre naissance (1964) paru aux éditions Héros-Limite en 2021. Le cycle Croyons à l'aube de la saison froide est accompagné par une série d'extraits d'entretiens radiophoniques. Ces enregistrements datant de 1964 ont paru en 1997 à Téhéran, sous le titre Conversations avec Forough Farrokhzâd : Quatre entretiens.

04/2023

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Poésie

Toi

Parmi la profusion du monde il y a des temps et des lieux sacrés : le kotel et le temps des licornes, tout ce qui petit à petit pierre par pierre m'a offert la liberté. J'ai grandi dans un monde ni bleu, ni rose ; un monde bleu marine comme le ciel et la mer et c'est parce que j'ai fait des rencontres extraordinaires d'un Booz hugolique et biblique que j'ai découvert le soleil dans mes nuits... le baiser et l'amour de Ruth pour Booz ; il s'agit probablement de transferts et de contre transferts, soit en rendant cette rencontre plus facile (transfert positif) soit en la brouillant (transfert négatif) et tout mon esprit s'est ouvert, sa conscience et son inconscient. Inconsciemment je redécouvre mon père, je rêve de vivre par et dans simplement l'air, oui j'aurais voulu être un oiseau pour vivre du haut du ciel, la victoire de David. Consciemment je découvre la chanson orientale, et tout se transforme en apprentissage. Tout mon être devient sa lumière, ou ses sanglots bleus. Certains jours se fixent dans le temps : lundi 22 juillet 2001. Ce jour là je suis entrée en intimité avec l'eau et je ne savais pas trop si je devais être d'eau et / ou de feu. A cet instant là c'est la vision idéale du roi de mon coeur, et il m'aura fallu presque vingt ans pour que cette perception idéale devienne toi, mon amour, mon ange et mon coeur et que je découvre sous ses nuits de galop la vraie vie. Dans ce recueil de poésie, vous trouverez un extrait bref de ma thèse où j'évoque ce qu'est pour moi "la vraie vie" au sens rimbaldien. La poésie, son écriture et le mode de vie qu'elle propose embellir le laid, monter au sommet le sublime, est le meilleur moyen d'écriture de la vraie vie, car comme le disait Arthur Rimbaud "le poète est voyant" qui définit ainsi son oeuvre et son programme poétique. Toi, oui toi puisque pour Rimbaud "je est un autre" dans sa lettre à Georges Izambard.

05/2020

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Tourisme étranger

Des églises et des hommes. Wallis

Le petit territoire français de Wallis et Futuna est constitué de deux îles relativement proches l'une de l'autre puisque distantes de deux cent vingt-cinq kilomètres seulement à vol d'oiseau, mais d'aspect très différent. Wallis est en effet dépourvue de relief et entourée d'un somptueux lagon parsemé d'îlots paradisiaques. Futuna, tout au contraire, est une île montagneuse et austère sur les côtes noirâtres de laquelle les vagues de l'océan Pacifique viennent battre avec une inlassable fureur. Situées dans le Pacifique central, à proximité de la ligne internationale de changement de date, ces deux territoires évangélisés en 1837 par les pères missionnaires de la Société de Marie présentent en revanche un point commun, à savoir une stupéfiante profusion d'édifices religieux, tous voués au culte catholique, qui couvrent une gamme allant de l'humble oratoire à la cathédrale, en passant par des églises et surtout des chapelles en nombre si vertigineux que le visiteur non averti en est en général ébahi ! L'invention architecturale ne connaît pratiquement ici aucune limite dans ce domaine de l'art sacré et elle se double souvent de surprenantes hardiesses dans celui de la décoration, en particulier des couleurs. Un recensement exhaustif, photos, données historiques et anecdotes à l'appui, de ces monuments restait à faire. C'est à cette tâche que Philippe Godard, historien de l'Océanie, s'est attelé. Suivons le dans son pieux périple à travers ces miniatures de royaumes qui ont longtemps fait et font encore, dans une certaine mesure, figure de théocraties. Edifices en blocs de lave, vertigineux parfois, admirables sculptures (christs en croix, lutrins, pietàs, mises au tombeau, piètements d'autels) en bois précieux locaux, omniprésence d'un somptueux décor végétal, fulgurances des couleurs propres aux "mers du sud", noblesse et beauté des types humains... Ces livres qui retracent une forme de pèlerinage où le sacré se mêle au profane et qui abordent par touches successives les thèmes annexes les plus variés (paysages, gent aviaire. vie marine, botanique, géologie) constituent à la fois une réconfortante plongée au coeur d'un bastion de la chrétienté et une invitation au voyage loin des sentiers battus, dans un des tout derniers petits paradis océaniens.

03/2018