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Dominique Théard

Extraits

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Littérature comparée

Mythopoétiques dantesques. Une étude intermédiale sur la France, l'Espagne et l'Italie (1766-1897)

Dès 1854, le poète et historien Jean-Dominique Fuss s'indigne de la "dantomanie" de ses contemporains et reproche aux "dantomanes" un manque de goût et de génie issu d'un excès d'admiration pour le Moyen-Age. L'idée que les appropriations dantesques dans la littérature et les beaux-arts des XVIIIe et XIXe siècles soient inférieures à celles de la (post)modernité a persisté jusqu'à nos jours. Le but de la présente étude est de réajuster l'opinion dominante de la critique en montrant la complexité, l'originalité et la valeur artistique des oeuvres canonisées et non-canonisées qui composent le corpus. Parmi les 'dantomanes' dévalorisés des XVIIIe et XIXe siècles se trouvent des personnalités aussi éminentes que Giacomo Leopardi, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Charles Baudelaire, Gustavo Adolfo Bécquer et Emilia Pardo Bazán, mais aussi des artistes, des écrivains et des écrivaines qu'il est temps de sortir de l'oubli, notamment Caterina Franceschi Ferrucci, Sofia Giacomelli, Julio Monreal, Vicente Colorado ou Henri Cantel. Leurs oeuvres sont souvent en avance sur leur temps, faisant ressortir des aspects de la Divine Comédie que la critique n'abordera qu'au XXIe siècle. L'analyse comparatiste et intermédiale permet non seulement de redécouvrir les mythopoétiques dantesques des XVIIIe et XIXe siècles, mais aussi de mieux comprendre les tensions et les apories de la Divine Comédie elle-même, montrant ainsi qu'il faut cesser de considérer les productions dantesques des XVIIIe et XIXe siècles comme de "mauvaises copies" de "l'original", et que la Divine Comédie et ses réappropriations s'éclairent de manière réciproque.

07/2021

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Rome

Histoire romaine. Tome 1, Des origines à Auguste

"Se pourrait-il qu'on soit assez indifférent pour refuser de s'intéresser à la question de savoir comment et grâce à quel gouvernement l'Etat romain a pu, chose sans précédent, étendre sa domination à presque toute la terre habitée et cela en moins de cinquante-trois ans ? On peut sans doute éprouver une curiosité pour d'autres spectacles et d'autres genres d'études, mais trouvera-t-on rien qui soit plus profitable que la connaissance de cette période ? " Deux millénaires plus tard, la grandeur de Rome continue de fasciner, tout comme le spectacle de la dégénérescence d'un régime "républicain" , dont on savait qu'il finirait par se dénaturer. Depuis le sillon tracé par Romulus jusqu'à l'assassinat de César et l'instauration du principat par son petit-neveu Auguste, quatre éminents spécialistes brossent la fresque de la fulgurante hégémonie établie par la civilisation romaine sur la Méditerranée. Le lecteur découvrira un monde différent de celui qu'on lui a longtemps présenté. Voici une nouvelle Histoire romaine. Dominique Briquel a été professeur de langue et de littérature romaines à l'université Paris-IV Sorbonne et directeur d'études à l'EPHE ; Giovanni Brizzi a été professeur à l'université de Bologne et professeur associé à l'université Paris-IV Sorbonne en 1993-1994 ; François Hinard (1941-2008) a été professeur de civilisations de l'Antiquité à l'université Paris-IV Sorbonne, directeur scientifique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, puis recteur de l'Académie de Reims ; Jean-Michel Roddaz est professeur émérite d'histoire romaine à l'université de Bordeaux-Montaigne.

10/2023

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Communication - Médias

Journalisme et post-vérité

Et si, finalement, l'information des journalistes paraissait ne plus être nécessaire ? Et si, finalement, le règne de la " com " l'avait emporté au profit de tous les bonimenteurs ? Cet Essentiel aborde cet enjeu à partir d'une entrée : le lien entre journalisme et " post-vérité "... Et si, finalement, l'information des journalistes paraissait ne plus être nécessaire ? Et si, finalement, le règne de la " com " l'avait emporté au profit de tous les bonimenteurs ? Cet Essentiel aborde cet enjeu à partir d'une entrée : le lien entre journalisme et " post-vérité ". Après Trump, après " l'opération spéciale " en Ukraine, avec le retour des propagandes militaires et la guerre informationnelle, comment comprendre et analyser le rapport du journalisme à la vérité ? Un événement est-il un fait ? Quels sont les nouveaux enjeux pour l'information et le traitement de l'actualité quand les publics alimentent, s'informent et parfois même manipulent les réseaux sociaux qu'utilisent aussi comme ressources les journalistes ? Pour répondre à ces questions, une série de textes inédits revient ici sur les mutations du journalisme et la question de son objectivité. Les événements du Capitole, le phénomène Raoult pendant la crise sanitaire, la puissance des GAFA, Fox News et le recours au fact checking et au debunking en témoignent. Comprendre le nouveau désordre informationnel et la place essentielle du journalisme dans nos sociétés constitue la colonne vertébrale de cet Essentiel. Auteurs : Pauline Amiel, Marc Bassoni, Camelia Beciu, Vincent Carlino, Elsa Fornero, Lucas Graves, Benoît Grevisse, Alexandre Joux, Stéphanie Lukasik, Nicolas Kaciaf, Jérémie Nicey, Karen Nuvoli, Michaël Oustinoff, Nathalie Pignard-Cheynel, Jacques Trenteseaux, Eric Valmir, Dominique Wolton.

09/2023

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Photographie

Catherine Deneuve. Portraits choisis

Sous la responsabilité d'Antoinette Fouque pour les éditions des femmes et de Jean-Pierre Lavoignat pour Studio Magazine Catherine Deneuve débute très jeune à l'écran, dans le sillage de sa soeur, Françoise Dorléac. En plus de cinquante ans de carrière, elle s'est imposée comme la plus célèbre représentante du cinéma français. De son impressionnante filmographie, on peut citer Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy, 1964 et 1967), La Chamade (André Cavalier, 1968), Tristana (Luis Bunuel, 1979), Le Dernier Métro (François Truffaut, 1980), Drôle d'endroit pour une rencontre (François Dupeyron, 1988), Hôtel des Amériques et Ma saison préférée (André Téchiné, 1981 et 1993), Mères et Filles (Julie Lopes-Curval, 2009). Ce livre est pour l'essentiel constitué de photos exposées au Pavillon des Arts, à Paris, en novembre 1990 à l'initiative de Studio Magazine dans le cadre du Mois de la Photo. Répondant au souhait de Catherine Deneuve, les photographes ont accepté de céder gracieusement leurs droits de reproduction et de publication afin que les bénéfices de ce livre soient intégralement reversés à l'association Arcat-Sida pour le développement de ses actions dans la lutte contre la maladie : information, recherche et action sociale. Photographies de : Richard Avedon, David Bailey, Raymond Darolle, Marie-Laure de Decker, Dityvon, Milton H. Greene, Pamela Hanson, Dominique Issermann, Just Jaeckin, Mikaël Jansson, Brigitte Lacombe, Jean-Jacques Lapeyronnie, Annie Leibovitz, Sam Levin, Peter Lindbergh, Barry McKinley, Harry Meerson, Sarah Moon, Helmut Newton, André Rau, Man Ray, Bettina Rheims, Marianne Rosenstiehl, Luc Roux, Jerry Schatzberg, Jean-Loup Sieff, Bert Stern, Studio Harcourt.

03/1993

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Arts et traditions populaires

Get Busy. Anthologie

Fanzine de rap, magazine de société, émission de web TV, quelle que soit sa forme, Get Busy a toujours été irrévérencieux, ironique et provocateur. Toujours sincères, les pages de Get Busy sont un patchwork improbable de candeur, d'acuité et de subversion bon-enfant. Visionnaire, courageux et souvent à contre-courant, Get Busy a un fil rouge : son ton ! Libre, impétueux, parfois arrogant et terriblement drôle, le style de Get Busy à fait de cet hydre à cinq têtes, de ce phénix médiatique, un objet de culte unique en son genre. Cette anthologie vient célébrer trente années de publications aussi sporadiques que mémorables à travers une série d'interviews à la saveur incomparable. ENTRETIENS AVEC : BENOIT POELVOORDE, ALBERT DUPONTEL, ALAIN CHABAT, THIERRY ARDISSON, JOSE BOVE, JACQUES VERGES, FREDERIC TADDEÏ, DAVID DUFRESNE, ERIC & RAMZY, JAMEL DEBBOUZE, DIEUDONNE, ANDRE POUSSE, DOMINIQUE ZARDI, HENRI COGAN, CHARLIE BAUER, FRANCOIS MARCANTONI, MARVIN HAGLER, LILIAN THURAM, MICHEL PLATINI, SOCRATES, JULIA CHANNEL, LAETITIA, JEAN-PIERRE ARMAND, MARC DORCEL, IAM, NTM, DEE NASTY, DJ MEHDI, CUT KILLER, DOC GYNECO, KENZY, PASSI & STOMY, MARY J. BLIGE, ICE CUBE, GANG STARR, BLACK MOON, HIJACK, MODE 2, SNOOP DOGG, KRS ONE, NAS, ET MEME... CASIMIR DE "L' ILE AUX ENFANTS" . Inclus : - Préface d'Alain Chabat - 42 entretiens exceptionnels - Entretien de Sear par Mouloud Achour (Clique TV) - Tribune du premier lecteur par Franck Annese (Society, So Foot...) - Documents inédits, photos originales, témoignages rares... Chronologie : - 1990 - 1995 / Get Busy, l'ultime fanzine - 12 numéros - 1998 - 2000 / Authentik, le magazine de NTM - 3 numéros - 2001 - 2003 / Get Busy, le magazine - 7 numéros - 2016 - 2018 / Get Busy Show, web TV - 17 épisodes - 2019 - 2021 / Get Busy - Clique TV, web TV - 20 épisodes

11/2021

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Poches Littérature internation

Souriez, s'il vous plaît. Une autobiographie inachevée

Jean Rhys, l'une des plus grandes romancières de son temps, est morte le 14 mai 1979, à près de quatre-vingt-dix ans. Elle travaillait depuis environ quatre ans à cet ouvrage autobiographique qui n'avançait qu'avec une extrême lenteur à cause de sa fragilité physique. Elle parvint à mener les quinze brefs chapitres décrivant son enfance au point où la perfectionniste qu'elle était pût les considérer comme achevés. Ils racontent son histoire jusqu'au moment où elle quitta l'île de la Dominique, aux Antilles, où elle était née, pour aller poursuivre ses études en Angleterre. Pendant la dernière année de sa vie, elle songeait quelquefois à la possibilité de publier ces chapitres indépendamment ; mais elle concluait toujours en espérant avoir le temps de réviser et de polir le reste de son travail, qu'elle avait déjà dicté dans une première version. Ce délai ne lui fut pas accordé. L'autobiographie inachevée fut publiée à titre posthume en incluant les passages non révisés dans leur état brut. Décision en grande partie motivée par le fait que, dans les chapitres non révisés, Jean Rhys raconte comment elle a commencé à écrire, ce qui est du plus haut intérêt pour tous ceux qui aiment et admirent son oeuvre, et ne peut être puisé à aucune autre source. Diana Athill, qui fut la conseillère littéraire de Jean Rhys et son amie, donne dans sa préface, écrite pour la première édition de l'autobiographie en 1979 et reprise ici, des détails supplémentaires sur la façon dont ce livre est né et présente une brève chronologie des principaux événements qui ont marqué la vie de Jean Rhys.

04/2014

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Religion

Le Père Antonin Jaussen, o.p. (1871-1962). Une passion pour l'Orient musulman

Comment ne pas être ébahi et admiratif devant la vie d'Antonin Jaussen ? Non seulement il a traversé le siècle qui va de la guerre de 1870 en France à la montée du nassérisme et du panarabisme au Proche-Orient, mais il en a vécu lui-même les épisodes les plus marquants. Né dans la montagne ardéchoise, issu d'un milieu modeste, il est un des premiers compagnons du père Lagrange au moment de la fondation de l'École biblique de Jérusalem et de la crise moderniste qui secoue l'Eglise catholique. Durant la Première Guerre mondiale, sa connaissance profonde de l'Orient lui vaut d'être appelé à servir comme officier de renseignements dans les troupes françaises du Levant à Port-Saïd, mais aussi auprès des Britanniques : cela le place au coeur des débats sur l'avenir de la région au moment où les puissances occidentales se partagent les dépouilles de l'Empire ottoman et lui vaut de fréquenter des personnages de légende comme Lawrence d'Arabie et l'émir Faysal. Les années 1920 le trouvent à nouveau en Palestine où il est témoin de la frustration des Arabes devant l'instauration du foyer juif imposé par les Britanniques après la déclaration Balfour de 1917. Au début des années 1930, à l'heure où beaucoup songent à la retraite, Jaussen part pour Le Caire où il use ses forces à bâtir une maison dominicaine qui deviendra en 1953 l'institut dominicain d'études orientales (IDEO). "L'Ordre de Saint-Dominique reprendra-t-il sa tradition musulmane ?" Telle fut la dernière hantise de celui pour qui l'Orient musulman a été la passion de toute une vie.

05/2012

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Actualité et médias

Tous candidats ! Le poids des petits dans la présidentielle 2007

En 2002, au lendemain du 21 avril, la France les a montrés du doigt... Si Jean-Marie Le Pen s'était qualifié pour le second tour de la présidentielle en éliminant Lionel Jospin, c'était à cause de l'émiettement des voix provoqué par ces petits candidats. Cinq ans après, alors que se prépare la bataille du printemps 2007, ils sont toujours là : à l'écart des écuries PS, UDF, UMP et FN, une trentaine d'hommes et de femmes font mine de briguer la succession de Jacques Chirac. Certains sous la bannière de partis solidement installés, comme Dominique Voynet (Verts), Philippe de Villiers (MPF) ou Arlette Laguiller (Lutte ouvrière). D'autres en francs-tireurs, comme Dieudonné ou Roland Castro... Certains disposent d'une forte médiatisation, comme José Bové ou Nicolas Hulot... D'autres sont totalement inconnus. Qui sont-ils ? Sont-ils là pour " défendre des idées ", comme chacun le jure ? Ou se lancent-ils pour passer à la télévision, bénéficier de l'aide financière de l'Etat, servir de locomotives en vue des législatives ? Leur présence revitalise-t-elle le débat ou est-elle le simple prétexte à un vote défouloir ? Pourquoi les grands partis les manipulent-ils ? Vont-ils cette fois encore faire basculer le rendez-vous qui s'annonce ? Grâce à des témoignages inédits et à des documents confidentiels, l'enquête de Frédéric-Joël Guilledoux décrypte un des aspects les plus méconnus de la vie politique française. Accompagnée des portraits des microprétendants 2007 et d'un rappel des élections de la Ve République, elle pénètre dans les coulisses des partis politiques et présente la course à l'Elysée sous un jour totalement nouveau.

10/2006

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Actualité et médias

Justice. Le ministère infernal

Trop people ou trop austère, théâtre de crises retentissantes ou chantier permanent de nouvelles réformes... le ministère de la Justice est décidément le ministère le plus risqué de la République. Mais comment fonctionne véritablement la place Vendôme? Comment peuvent cohabiter rigueurs judiciaires et exigences politiques? Comment se gèrent au quotidien les affaires, les magistrats, les prisons et surtout la crise de confiance qui frappe l'institution ? Quelle philosophie en retiennent ceux qui y sont passés? Les témoignages inédits de quinze gardes des Sceaux, des plus hauts magistrats français et d'hommes de l'ombre constituent les moments forts de cette enquête, une visite du ministère qui conduit dans les coulisses de la Justice et jusqu'à l'Elysée où l'actuel conseiller judiciaire de Nicolas Sarkozy, surnommé " le ministre bis ", s'exprime pour la première fois. Après leur plongée - toujours brutale - dans la machine Justice, les gardes des Sceaux se confient. Michèle Alliot-Marie s'amuse des différences avec la place Beauvau. Rachida Dati admet les tensions de son arrivée. Pascal Clément révèle des scènes vécues au plus fort de l'affaire Clearstream. Dominique Perben détaille ta crise d'Outreau vue du ministère. Marylise Lebranchu ainsi qu'Élisabeth Guigou racontent les réformes sacrifiées sur l'autel de la cohabitation et leurs découvertes poignantes de la prison. L'histoire retient encore l'hélicoptère envoyé vers l'Himalaya, le cauchemar de l'affaire Urba, les réformes mises en oeuvre par Robert Badinter, les chantiers lancés par Albin Chalandon ou les regrets de Pierre Arpaillange. Tous découvrent - et racontent - petits et grands secrets d'un ministère aussi infernal que passionnant.

10/2009

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Poches Littérature internation

Confession du pécheur justifié

Vous possédez la vérité ? Vous êtes l'élu du Seigneur, choisi et sauvé de toute éternité ? Prenez garde, l'étranger vêtu de noir qui vous ressemble comme un frère, vous encourage et vous protège, c'est le prince de ce monde, le démon qui règne sur les âmes en perdition. Le misérable héros de ce récit, enivré par la perfection de sa propre foi, va tuer en toute bonne conscience ceux qui sont à ses yeux des impies. Il ne comprendra pas pourquoi bientôt son protecteur l'abandonne, le jette au désespoir, et le pousse à se tuer lui-même. James Hogg, contemporain et ami de Walter Scott, auteur d'élégies et de chansons populaires, a composé il y a plus de deux cent soixante ans cette féroce et profonde parabole sur le fanatisme. Il l'a située à l'époque triomphante du presbytérianisme en Ecosse, après la victoire de Cromwell. Mais aucun récit n'est plus moderne dans sa structure et sa facture que ce roman en trois temps récit d'un chroniqueur, confession du héros, épilogue un siècle plus tard. Le souci bien écossais de la froide exactitude y va de pair avec l'extravagance des songes le démon se profile dans les brumes au-dessus d'Edimbourg, et ce sont les corbeaux et les corneilles qui annoncent au criminel l'approche de sa fin. Et comment donc a-t-il pu se pendre avec une corde de foin ? Ce chef-d'œuvre impitoyable, encore inconnu en France à la fin de la dernière guerre, a été proclamé, donné à traduire, et préfacé par André Gide. Dominique Aury

08/1987

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 161, février 2023 : Les finances locales 40 ans après les lois de décentralisation

SOMMAIRE - RFFP N° 161 - Février 2023 Editorial : Placer le citoyen au coeur du pouvoir financier public, par Michel Bouvier LES FINANCES LOCALES 40 ANS LES LOIS DE DECENTRALISATION Les finances locales et la décentralisation, destins liés ou croisés ? , par Alain Pariente Quel modèle de gouvernance financière locale pour demain ? , par Michel Bouvier Lever les malentendus persistants autour de la clause de compétence générale, par Matthieu Rouveyre Le rôle des nouvelles figures normatives dans l'évolution des rapports entre l'Etat et les collectivités territoriales, par Pascal Combeau La voie girondine, par Jean-Luc Gleyze Questions et dialogues, par Etienne Douat L'intercommunalité, levier de la transformation des finances locales ? , par Loïc Levoyer Les garanties en finances locales, par Matthieu Houser Mutation(s) de la fiscalité locale française : évidences ou incertitudes ? , par Aurélien Baudu Les CRC, acteurs renouvelés du contrôle local, par Danièle Lamarque L'adaptation de l'administration des finances à la décentralisation, par Michel Le Clainche Les enjeux financiers de la décentralisation des routes nationales suite à la loi "3DS" , par Jean-François Calmette CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE L'évaluation au chevet de l'action publique, par Gaëlle Roman et Quentin Baron CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE Performance macroéconomique et réformes de la gestion des finances publiques en Afrique sub-saharienne. Leçons tirées d'une analyse typologique basée sur les résultats PEFA, par Dominique Bouley, Gentiane Haesbroeck et Luc Leruth La contribution de la juridiction financière à la restauration de l'orthodoxie financière publique au Bénin, par Dr. Aymar Binassoua CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Gilbert Orsoni II. - Vient de paraître

02/2023

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Monographies

Hélène Marcoz, l'empreinte du temps

Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition Le regard d'Hélène dans les collections permanentes du Palais des Beaux-Arts de Lille. L'artiste cherche en photographie et en vidéo à tisser des liens entre regard, image, mémoire, lieu et temporalité. Dans chacune de ses photographies se décantent les impressions de plusieurs images, comme si chacune d'elles portait l'empreinte infime laissée par la précédente. La vidéo rejoue le même processus en l'inscrivant dans le mouvement. Avec Jean-Marie Dautel, attaché principal de conservation en photographie, Hélène Marcoz a imaginé de faire dialoguer ses oeuvres avec celles du musée, en portant une attention particulière à quelques grands genres de l'histoire de l'art, comme le paysage ou la nature morte. En parallèle, elle a réalisé au sein du musée une nouvelle série de photographies intitulée D'après. En questionnant les différences de temporalités entre la présence quasi immuable du tableau sur le mur du musée et le regard éphémère du visiteur qui le contemple, elle invite dans cette série à considérer le rapport intime à l'oeuvre, le temps passé, la proximité ou l'attitude physique. L'empreinte du visiteur sur le tableau nous amenant à nous interroger : qu'est-ce qu'une oeuvre sans un regard ? C'est aussi à cette question que répondent à leur façon les contributeurs de l'ouvrage (Liliana Albertazzi, Sonia Cheval-Floriant, Héloïse Conésa, Régis Cotentin, Jean-Marie Dautel, Dominique de Font-Réaulx et Héloïse Pocry), tous animés par leur connaissance intime de l'art photographique ou vidéo, qu'elle soit critique, théorique ou historique.

04/2021

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Histoire militaire

Souviens-toi

" Méfiez-vous de Varret ! " Dominique de Villepin a glissé un jour ce conseil avisé... Mieux que personne, il savait que le témoignage du général Varret pouvait être ravageur pour la politique française menée au Rwanda à l'époque du génocide. Aujourd'hui, Jean Varret sort du silence. Né en 1935 dans une famille de militaires, cet officier de caractère a passé quarante ans sous l'uniforme. Jeune para en Algérie, il a été envoyé au Gabon, en Centrafrique, au Tchad, parfait soldat de la France proclamée gendarme de l'Afrique ". Après avoir dirigé le Centre des hautes études militaires, il accède à l'état-major, le coeur de l'institution. François Mitterrand le nomme à la tête de la Coopération militaire. Mais, refusant d'assumer la dérive de l'Elysée au Rwanda, Jean Varret démissionne en 1993, un an avant le génocide. Il en paie le prix fort, avant d'être réhabilité par la commission Duclert, composée d'historiens chargés d'un rapport pour le président de la République, en 2021. Il est le seul parmi les officiers généraux et les hauts fonctionnaires à avoir sauvé l'honneur en tentant de s'opposer à une politique folle. " C'est parce que nous, militaires, n'avons pas vraiment appris à penser par nous-mêmes que nous avons été capables de nous perdre au Rwanda ", explique Jean Varret dans cet examen de conscience, à la fois personnel et collectif. Il passe ainsi le témoin aux générations suivantes pour qu'elles cultivent la lucidité et l'intelligence face aux événements. Ce livre d'entretiens a été mené par Laurent Larcher, journaliste à La Croix.

04/2023

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Penser l'écologie

Pour une écologie de rupture

Pour une écologie de rupture Cet ouvrage de la collection " Les partis pris de la fondation CopernicA " regroupe différents textes qui, à l'image de la diversité des engagements des militant·es de la fondation, multiplient les points d'entrée sur le thème de l'écologie : 1. réchauffement et dérèglement climatiques, destruction de la biodiversité, extractivisme ; 2. besoins et biens communs, rapports nature/culture ; 3. marchandisation généralisée des échanges, économie, finance ; 4. décroissance, démondialisation, libre échange, néocolonialisme, migrationsA ; 5. rapports de domination, démocratie, auto-organisation, souveraineté populaire, écoféminisme . Derrière les textes, un fil-à-plomb se fait jour. C'est l'analyse du capitalisme (sous toutes ses formes), du productivisme et de l'extractivisme comme moteurs essentiels de l'ère géologique dans laquelle nous sommes aujourd'huiA : l'anthropocène ; que beaucoup préfèrent d'ailleurs qualifier de capitalocène. Mais, un autre constat se dessine aussi : la nécessaire, l'urgente bifurcation écologique, obligatoire pour garder une Terre habitable pour tou·tes, va demander, générer de facto des basculements, d'ordre anthropologique, qui vont impacter toutes nos manières de faire Monde. Pour le meilleur comme pour le pire. Sommaire 1 - " Il est urgent de ne plus attendre " - Pascal Gassiot - En guise d'introduction 2 - " Ecologie : rompre avec le capitalisme, rebâtir de fond en comble " - Jean-Marie Harribey - Seul texte validé par le CA de Copernic 3 - " Pour une démocratie écologique " - Dominique Paturel et Patrick Farbiaz 4 - " L'affichage de la radicalité fait-il une orientation stratégique ? A " - Pierre Khalfa - 5 - " Décroissance subie ou décroissance choisie " - Martine Billard 6 - " De l'écoféminisme à l'écosocialisme : entre Gaïa et écopoiésisA " - Claude Calame

03/2024

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Froid, climatique

Le design énergétique des bâtiments. 2e édition

Concilier architecture, confort et performance énergétique, c'est possible ! L'énergétique des bâtiments est devenu un enjeu majeur ces dernières années. Et pourtant, son approche est encore trop souvent de type purement mécaniste. Ce livre présente un nouveau concept : le Design énergétique®. Il montre pourquoi les démarches analytiques et conventionnelles classiques sont vouées à l'échec face aux enjeux de notre époque. Il propose une autre voie, s'inspirant de la démarche scientifique de Goethe, qui s'est opposé en son temps à Newton (sorti vainqueur) sur l'étude de la lumière. Il s'agit d'un des rares ouvrages écrit par un ingénieur, mais destiné à être lu par tous les acteurs du bâtiment, des concepteurs aux utilisateurs. Cette volonté est l'expression même de ce que l'auteur considère comme la démarche d'avenir : loin de s'opposer aux lois de la thermique, il montre comment on peut les inscrire dans une approche humaniste et réaliste, en prise avec le terrain, parce que la vie s'invite dans les questions énergétiques. "Ce dont il s'agit, c'est donc de cesser de considérer le bâtiment seul comme l'objet d'étude, mais bien le couple usager/bâtiment dans son ensemble. Cela ne demande rien de moins que d'ajouter à un certain savoir-faire technique (en énergétique générale, en thermique des enveloppes et des humains, en conception de systèmes, etc.) un large volet de savoir-être". La préface de Dominique Gauzin-Müller, architecte reconnue, spécialiste de l'urbanisme et de l'architecture écoresponsables et la postface de Olivier Sidler, énergéticien, co-fondateur de l'association négaWatt sont autant de symboles de cet esprit d'ouverture.

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Ecrits sur l'art

Le Regard

Réédition d'un texte fondamental de l'histoire de l'art, Le Regard de Georges Salles. En 1939, alors qu'il est conservateur au département des arts asiatiques du Louvre, Georges Salles publie Le Regard (avec le sous-titre : La collection - Le musée - La fouille - Une journée - L'école). Il a 50 ans et travaille depuis dix-huit ans au Louvre. Il en connaît toutes les facettes puisqu'il s'est vu confier des missions de plus en plus importantes dans un musée en mutation. En une centaine de pages, il résume avec une grande clarté et une sensibilité teintée de nostalgie son rapport d'esthète à la collection. Une collection, celle du Louvre, qu'il voudrait universelle. En six chapitres, Georges Salles cherche à nous faire ressentir dans ce livre considéré comme essentiel par Walter Benjamin la valeur esthétique des choses, l'attrait de la forme et de la matière plus que le substrat savant qui l'entoure. Il parle du goût et rattache son propos à une histoire de l'oeuvre qui rejette toute surcharge de médiation. S'il ne nie pas le rôle éducatif du musée, il constate que " l'objet pour exister doit se laisser goûter ". La réédition de ce texte fondamental et depuis trop longtemps épuisé est publié avec un appareil critique de Françoise Mardrus, une préface de Muriel Pic, et illustré par l'artiste Jean-Michel Alberola qui a rendu significative la rencontre entre Walter Benjamin et Georges Salles à travers son oeuvre Cosmos 1939. Georges Salles/Walter Benjamin présentée en 2018 au Centre Dominique-Vivant Denon au Louvre.

04/2022

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Froid, climatique

Le design énergétique des bâtiments

L'énergétique des bâtiments est un enjeu majeur et continuera de l'être encore longtemps au regard des éléments mondiaux qui nous entourent. Pourtant, son approche est trop souvent de type purement mécaniste. Ce livre présente le concept du design énergétique. Il montre pourquoi les démarches technicistes et mécanistes classiques sont vouées à l'échec face aux enjeux de notre époque. Il propose une autre voie, que nous ferions bien d'emprunter. Il s'agit d'un des rares ouvrages écrit par un ingénieur, mais destiné à être lu par des architectes. Cette démarche est l'expression même de ce que l'auteur considère comme la démarche d'avenir : loin de s'opposer aux lois de la thermique, il montre comment on peut les inscrire dans une approche humaniste et réaliste, en prise avec le terrain, parce que la vie s'invite dans les questions énergétiques. "Ce dont il s'agit, c'est donc de cesser de considérer le bâtiment seul comme l'objet d'étude, mais bien le couple usager / bâtiment dans son ensemble. Cela ne demande rien de moins que d'ajouter à un certain savoir-faire technique (en énergétique, en thermique des enveloppes, en conception de systèmes, etc.) un large volet de savoir-être". La préface de l'architecte Dominique Gauzin-Mueller, architecte reconnue, spécialiste de l'urbanisme et de l'architecture écoresponsables et la postface de Olivier Sidler, énergéticien, co-fondateur de l'Association négaWatt sont autant de symboles de cet esprit d'ouverture. Les illustrations sont signées Camille Bissuel, sensible aux thèmes abordées et animé d'une démarche artistique propre, cohérente avec l'objectif et l'esprit de l'ouvrage.

03/2023

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Economie (essai)

La nouvelle économie du partage. Contribution à une économie de paix

"La nouvelle économie du partage" est une contribution à une économie de paix. Une paix pérenne ne peut en effet exister que si elle est fondée sur des sociétés justes qui s’organisent sur le principe de la coopération et du partage. Le livre a été rédigé à l’initiative et sous la coordination de Ghislain Le Ray, enseignant en économie, avec neuf de ses anciennes et anciens élèves du lycée Chateaubriand de Rennes en spécialité Sciences Economiques et Sociales. Comme le souligne Alain Caillé dans la préface : "ce travail n’est pas seulement un exercice scolaire ou académique, il est réellement utile. (...) Le résultat montre, en effet, que l’entreprise en valait la peine. Sur tous les sujets abordés, et ils sont nombreux, qu’il s’agisse par exemple de la réduction du temps de travail, de la question des biens communs, de l’accès à la monnaie ou du partage des revenus ou de la décision dans l’entreprise, on trouvera une information sérieuse, pesant à chaque fois le pour et le contre". S’appuyant sur des réflexions contemporaines, il intègre notamment l’interview d’une agrohydrologue, Chantal Gascuel-Odoux, sur la question des bassines et de l’économiste Jezabel Couppey-Soubeyran sur la possibilité d’un financement audacieux de la "grande bifurcation vers un modèle social et écologique". Il explore aussi de nouveaux thèmes développés par l’UNESCO comme le partage des connaissances. Il se veut une réflexion qui vient en écho et en cohérence aux travaux de la Chaire UNESCO pour une Culture de paix économique portée par Dominique Stiegel de l’EM Grenoble.

04/2024

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Théâtre - Essais

La Récolte N° 4/2022

Présentation de la revue La récolte La Récolte est une revue annuelle née en 2019, de l'envie de comités de lecture permanents de créer un outil collectif au service de la promotion et de la diffusion des écritures théâtrales d'aujourd'hui. Chaque année, La Récolte présente huit oeuvres récentes, inédites à l'édition, en larges extraits. Ces pièces sont intégrées dans un cahier critique et iconographique qui permet d'entrer plus intensément dans la démarche des auteurs et des autrices. Chaque numéro est également l'occasion d'une réflexion sur l'écriture théâtrale, portée par des auteurs et des autrices à l'écriture reconnue plus largement. Elles'adresse à un public curieux de découvrir les écritures d'aujourd'hui, par-delà les cercles de connaissance et d'expertise. Sommaire de La récolte n° 4 Ouverture : Confiée à Jean d'Amérique, jeune poète, dramaturge et performeur haïtien (Théâtrales, Actes-Sud, Cheyne éditeur) à la langue baroque et métaphorique qui traverse les genres littéraires. Ecriture / Enjeux : Réflexion sur l'écriture théâtrale par des auteurs et des autrices, confiée à Marion Aubert et Samuel Gallet. Marion Aubert est autrice d'une oeuvre théâtrale prolifique (Actes Sud) et nouvellement coresponsable du département écritures de l'ENSATT. Samuel Gallet est auteur (Espaces 34), metteur en scène et performeur. Il est aussi ancien coresponsable du département écritures de l'ENSATT. Les textes : Les Revenants de l'impossible amour - Faubert Bolivar L'Age tendre - George Brant (traduit de l'anglais par Dominique Hollier) La Viande - Anaïs de Clercq Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer - Héloïse Des Rivières Sirène - Adèle Gascuel Les Loyautés (3la Slam) - Marwane Lakhal Ornithorynques - Johanne Parent Ayrton - Pauline Picot

07/2022

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Histoire de l'art

Duels. L'art du combat

David contre Goliath, Athos contre d'Artagnan, Chirac contre Mitterrand, Federer contre Nadal ou encore Harry Potter contre Voldemort... depuis l'Egypte antique jusqu'à nos jours, de l'Orient à l'Occident, les hommes s'affrontent en duel dans la grande Histoire comme dans la fiction : c'est ainsi que, pour résoudre un différend, demander réparation ou simplement pour l'honneur, deux adversaires se rencontrent en combat singulier, mis en scène selon des règles très précises. Le duel est une forme de violence programmée, ritualisée, voire même chorégraphiée et légitimée : elle répond à un protocole, qui, selon les époques et les pays, a été plus ou moins autorisé. Pratiqué, toléré ou condamné, mais toujours valorisé, le duel est un véritable phénomène social, qui a su traverser les frontières et les âges. Féroce, flamboyant, grave ou spectaculaire, il reste aujourd'hui un mode de confrontation très présent dans les esprits, sous des formes différentes, dans l'univers de la politique, du sport, de l'art ou bien du jeu vidéo.

04/2024

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Histoire de la philosophie

100 Fiches de culture générale. Histoire de la pensée, 2e édition

Cette 6e édition actualisée et complétée propose de parcourir neufs moments clés de l'histoire de la pensée : L'héritage de la pensée grecque et latine ; Les apports du judaïsme, du christianisme et de l'islam à la pensée occidentale ; Les étapes de la constitution des sciences exactes et des sciences de l'homme ; L'essor technologique et l'idée de progrès ; La société, le droit et l'Etat modernes ; Les figures du moi et la question du sujet depuis la Renaissance ; Les Lumières et leur destin ; Quelques grands courants esthétiques et artistiques depuis la Renaissance ; Les courants de pensée contemporains. Pour chaque partie, des fiches claires et synthétiques présentent les auteurs " phares ", les courants de pensée ou les mouvements littéraires et artistiques les plus représentatifs, les notions et les concepts essentiels.

06/2024

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Beaux arts

Figures de l'art N° 37/2019 : Le savoir-rire de l'art

Des plaisanteries de Duchamp et de ses amis dadaïstes aux dernières facéties de Yue Minjun, Liu Bolin, Calle, Koons, Cattelan, etc., en passant par l'humour noir des fumistes ou surréalistes, l'art de ce dernier siècle n'a eu de cesse de se débarrasser de l'aura du sacré pour devenir léger, désinvolte, humoristique ou ironique avec le triomphe mondial du Pop Art Design dans les années soixante. Un nouveau prisme qui nous invite à penser que, des joutes en trompe-l'oeil de Zeuxis et Parrhasios aux caprichos de Vélasquez ou Goya en passant par les traits d'esprit — cosa mentale — des doux souris tout chargés de mystères de Léonard ou les peintures facétieuses du Tintoret, un habile savoir-faire-rire a toujours été le propre de l'art. C'est dans ce contexte en effet qu'un Daniel Arasse s'est mis à dénoncer "l'esprit de sérieux de ces gardiens de cimetière, qui se drapent dans la prétendue dignité de leur discipline et, au nom d'un triste savoir, veulent qu'on ne rie jamais devant une peinture", pour risquer une iconographie analytique jubilatoire habile à se mettre au diapason des poétiques rieuses ou risibles des oeuvres d'art. Et c'est dans cet esprit que les articles de Nicolas Boutan, Alice Cazaux, Dominique Etna Corbal, Cécile Croce, Alain Chareyre Méjan, Eliane Chiron, Avril Closset, Cécile Croce, Marine Crubilé, Mylène Duc, Eric Dicharry, Christian Globensky, Bernard Lafargue, Gérard Lahouati, Richard Leeman, Elisabeth Magne, Oscar Motta, Nicolas Nercam, Nicolas Nouhaud, Bertrand Prévost, Bertrand Rougé, Ronald Shusterman, Frédéric Sicard et Christophe Viart réunis par Bernard Lafargue et Bertrand Rougé dans ce numéro 37 de Figures de l'art, s'attachent à analyser les principaux tropes de la "vis comica et polemica" de l'art.

01/2020

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Montagne

Les prisonniers de l'inutile. Chamonix années 80

Toni Bernos a fait partie de cette tribu, ces touche-à-tout de la montagne qu'il désigne aujourd'hui comme « les prisonniers de l'inutile ». Dominique Radigue, Bruno Cormier, Martial Moïoli, Bruno Gouvy, Jean-Marc Boivin, Stephane Deweze, Karen Ruby, Benoît Chamoux, Ellika Sindeman, Romain Vogler, Patrick Vallençant, Éric Escoffier,et bien d'autres de ses camarades ont trouvé la mort à force de chercher à repousser les limites. Ils s'étaient lancés corps et âme dans une quête dont ils n'avaient appréhendé ni l'ampleur ni l'issue. Les conséquences furent-elles proportionnelles aux risques engagés ? « Je ne sais pas, écrit Toni Bernos, mais il ne reste plus grand monde pour témoigner ou me contredire. Chanceux, j'ai survécu à des accidents que, maintenant, je peux qualifier de "surréalistes". »Les Prisonniers de l'inutile est un récit d'aventures, une histoire de montagne, d'amitié et d'expériences uniques vécues dans la capitale mondiale de l'alpinisme. Il égrène quinze ans de souvenirs mêlant des joies et des désespoirs extrêmes qui ont conduit Toni Bernos à haïr ce massif du Mont-Blanc autant qu'il l'a adoré.L'intensité des aventures dont il est question n'a d'égale que la singularité de leurs héros. Elles se confondent avec les pages du magazine Vertical que quelques-uns d'entre eux avaient créé.Skieur, alpiniste et parapentiste, Toni Bernos a vécu sa passion de la neige et du rocher jusqu'à manquer se tuer lui aussi. Loin de Chamonix, il s'est construit une nouvelle vie avant d'accomplir son devoir de mémoire. C'est un livre plein d'énergie, de défis, de délires, d'humour et d'émotion qu'il dédie à ses compagnons disparus et à cette époque insensée.

02/2016

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Religion

L'option religieuse des mineurs et l'autorite parentale

Mgr René Séjourné. Né à Aviré, Maine-et-Loire, en 1930. Etudes secondaires à l'Institution libre de Combrée. Ordonné prêtre à Angers en 1955, Licencié en droit canonique de l'Université pontificale grégorienne de Rome en 1957. Aumônier au lycée Joachim du Bellay d'Angers de 1957 à 1967. Attaché à la Secrétairerie d'Etat, au Vatican, depuis 1967, assurant en même temps l'aumônerie de l'Institut pour jeunes filles Saint-Dominique de Rome, Docteur en droit canonique de l'Université grégorienne en 1971. De quelle manière l'initiative des parents peut-elle conditionner l'orientation religieuse de leurs enfants ? Jusqu'où peut intervenir leur autorité en ce domaine personnel ? Est-ce une question d'autorité ? D'autres qu'eux ont-ils des droits d'influence à faire valoir ? L'Eglise catholique encourage-t-elle la responsabilité de la conscience chez les jeunes, leur liberté religieuse ? Le baptême précoce est-il un handicap ou une condition favorable ? Autant de questions brûlantes, que l'auteur aborde avec maîtrise, dans cet ouvrage précis et documenté, en même temps qu'il dresse un inventaire minutieux des droits et devoirs de chacun. Les juristes y trouveront les solutions adoptées par la jurisprudence française pour régler lés conflits d'ordre religieux que leur présentent les familles. Les nouvelles dis, positions sur l'autorité parentale y sont largement commentées. Les prêtres et éducateurs chrétiens y chercheront comment aider la famille à remplir sa mission, et les jeunes à faire leur, fermement et librement, la foi reçue. Les parents surtout sont concernés par cette étude. Préoccupés, voire angoissés, par l'orientation religieuse que prennent leurs grands enfants, soucieux de leur donner leurs meilleures chances, ils saisiront mieux l'enjeu de ces questions de conscience, pour les aborder avec courage, sérénité, espérance.

04/1997

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Poésie

Effilage du sac de jute

René Char, comme aucun autre poète au XXe siècle, a mené avec les peintres une exploration commune. Avec Lettera amorosa, Poésie/Gallimard a déjà porté témoignage de ce mouvement unique, maîtrisé, de création à deux. Avec L’Effilement du sac de jute, c’est une semblable alchimie qui est à l’oeuvre. Ce que souligne très précisément Dominique de Villepin dans sa préface : « Le poème est l’amour réalisé du désir demeuré désir. Acte et surgissement dont témoigne cette oeuvre qui s’offre ici à nos mains. Prenons l’affirmation de René Char à la lettre. Ici, il n’y a pas d’un côté des poèmes, de l’autre des peintures. Il y a un poème. Un désir commun et partagé, une amitié d’esprit qui se serait, comme par accident, déposée sur ces pages. Il n’y a rien d’éparpillé, il n’y a pas d’encres coulées et bues par le papier épais. Il n’y a pas de créations en regard. Il n’y a qu’une seule chimère de formes et de sens agglomérés qu’il convient non de regarder, ni même de contempler, mais d’accueillir. Son être en effet l’attend. Dans la rencontre d’un autre désir demeuré désir, que le lecteur lui porte d’un oeil rond. Ici, le désir de peinture d’un poète a rencontré le désir de poème d’un peintre. Zao Wou-Ki et René Char s’y entretiennent. L’un et l’autre ont exprimé souvent ces quêtes complémentaires, René Char avec Georges Braque, avec Joan Miró, avec Giacometti, avec Vieira da Silva et Zao Wou-Ki avec Henri Michaux, avec Yves Bonnefoy, avec Roger Caillois, exemples parmi tant d’autres. Des étincelles splendides se sont constellées dès avant cette brassée de tisons éclatants ».

02/2011

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Développement durable-Ecologie

Tourisme durable et patrimoines. Une dialectique développementale ? (Europe-Caraïbe-Amériques-Afrique-Asie)

Ce nouvel ouvrage entend, dans la continuité des deux précédents (vol. 6 et 7), explorer les relations qui s'établissent entre, d'une part, les différentes formes d'un tourisme qualifié "d'alternatif" (tourisme solidaire, responsable, écotourisme, etc.) et, d'autre part, la recherche de durabilité et de viabilité d'un développement auquel elles peuvent contribuer, dans le respect et la valorisation des ressources patrimoniales naturelles et culturelles, matérielles et immatérielles. Il accueille dans ce propos de nouvelles contributions originales intéressant tour à tour l'Amérique latine et du Sud (Mexique, Guyane), l'Amérique du Nord (Canada), le Maghreb (Tunisie), l'Afrique Noire (Afrique du Sud, Namibie), l'Asie (Vietnam, Cambodge, Laos, Taddjikistan), la Caraïbe (Antilles françaises, Sainte-Lucie, Dominique) et l'Europe (France). Il s'agit là encore, dans des champs parfois nouveaux (tourisme spirituel et de mémoire, notamment), en approfondissant les recherches et en diversifiant plus encore les précédentes études, de mettre en évidence la dynamique et de tirer les enseignements du double constat des impacts socio- économiques du tourisme sur les composantes patrimoniales de l'environnement et, en sens inverse, de l'attrait déterminant des ressources d'un patrimoine dûment valorisé sur la demande et l'offre touristiques. La démarche, que l'on a voulue pluridisciplinaire pour en légitimer l'objet et en valoriser la portée, entend, à travers les thématiques et les enjeux politiques, économiques, juridiques, socio-culturels, etc., de la protection, de la conservation et de la mise en tourisme de ressources patrimoniales plus ou moins aisément (ré)appropriées par les populations locales et/ou les communautés autochtones, apporter une contribution constructive et opérationnelle à l'analyse de la relation dialectique déterminante entre tourisme et patrimoine.

11/2011

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Littérature française

La mort du Condor

Précédé de sa légende, le vieux guerrier Dominique Ponchardier fut un jour nommé par de Gaulle ambassadeur de France à La Paz, Bolivie. Diplomate peu conventionnel, pour un pays lui aussi hors du commun. C'est d'abord vivre dans une capitale qui s'échelonne entre 3 800 et 4 200 mètres d'altitude, ce qui pose quelques problèmes pour l'existence quotidienne. Et pourtant, tout de suite, ce fut le coup de foudre. Coup de foudre pour ce pays où l'on trouve aussi bien la jungle que des glaciers, et le fabuleux lac Titicaca. Coup de foudre pour ses habitants, fougueux mais sans rancune, charmants mais imprévisibles. L'ancien baroudeur devenu ambassadeur y découvrira des révolutions dont l'horaire est annoncé à l'avance par les journaux. Une vieille sorcière indienne qui lui fait voir des têtes volantes. Il devient l'ami de Barrientos et du colonel Zenteno, qui devait finir assassiné en plein Paris. Il croise d'énigmatiques anciens nazis, grands criminels de guerre. Il reçoit un jour la visite d'un étrange Argentin en qui il reconnaîtra plus tard Che Guevara. Car l'arrestation de Régis Debray et la mort romantique du Che se produisent pendant la mission de Ponchardier à La Paz. Sur cette histoire, l'auteur apporte de l'inédit. Il n'a cessé d'agir un seul jour, dans la coulisse, pour sauver la vie, infiniment menacée, du jeune Français tombé aux mains des troupes boliviennes. Ce livre est un témoignage vivant, truculent, souvent drôle, mais qui porte aussi la marque d'un homme habitué à affronter loyalement d'autres hommes, à jouer en toute connaissance de cause le jeu de la vie et de la mort.

11/1976

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Chiens

Billebaude N° 21, automne-hiver 2022 : Le chien

Le chien, meilleur ami de l'homme. Comment le chien est-il devenu le meilleur ami de l'homme ? Quelles ont été les étapes du rapprochement entre l'homme et le chien ? Compagnon de jeu, accessoire de mode, animal dressé pour toute sorte d'usages (chien d'aveugle, de traîneau, de garde, de sauvetage, de chasse...), le chien a réussi à se rendre indispensable dans toutes les sociétés, depuis la nuit des temps. Pour interroger cette place, ce numéro s'appuiera sur les travaux de nombreux chercheurs et chercheuses : Valérie Chansigaud, historienne ; Dominique Guillo, sociologue ; Charles Stépanoff, anthropologue ; Denis Vigne, archéologue et biologiste. Dans l'art aussi, le chien est roi. A travers plusieurs galeries de photographies et de peinture, ce numéro de Billebaude témoignera de l'intérêt des artistes pour nos fidèles compagnons. Nicolas Milanovic, conservateur en chef du musée du Louvre et commissaire de l'exposition " Les animaux du roi " au Château de Versailles commentera les représentations du chien à la cour du roi. Vincent Lecomte, docteur en sciences de l'art présentera les oeuvres photographiques de l'artiste taiwanais Tou Yun-Fei. Martin Bethenod, directeur général de la Bourse du Commerce, analysera les étonnants portraits anthropomorphiques de braques de Weimar par le photographe américain William Wegman. Comment imaginer un numéro sur le chien sans proposer un détour dans l'univers de la bande-dessinée ? Philippe Delisle, professeur d'histoire contemporaine, s'y attellera justement pour tirer les portraits des inoubliables Milou, Idéfix, Bill et Rantanplan. Et, pour parachever ce Billebaude 21, Anne Simon, directrice de recherche au CNRS, nourrira dans un dossier spécial une réflexion philosophique sur la figure du chien dans la littérature, avec des extraits choisis de Virginia Woolf, Romain Gary et Jack London. Bonne lecture !

11/2022

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Littérature étrangère

La forêt russe

Sa fille Apolline (Polia) a-t-elle raison de considérer Ivan Vikhrov, professeur de sylviculture, comme un homme très mal ? Non seulement parce qu'il a quitté sa femme, mais pour ce qui est dit de lui, de son passé trouble, dan les revues scientifiques. C'est là le fond humain de ce livre qui a traduit comme pas un l'atmosphère de suspicion où l'on vivait en U. R. S. S. aux temps staliniens, et ceci en ces temps mêmes. Les chemin de la vérité ne sont jamais simples, et ceux que doit emprunter Polia risquent de se perdre dans l'immense forêt russe, qui est le vrai héros du livre, le cadre énorme de l'action, symbole et réalité, expression à la fois d'une sorte d'amour charnel du pays et preuve de ce que tout ne peut sans doute pas se réduire aux idées courantes, aux jugements sommaires, aux préoccupations immédiates de la politique. Et de plus c'est le soir même de l'arrivée de Polia à Moscou, où elle vient chercher cette vérité, que les premières bombes hitlériennes tombent sur la ville... Cela ne se raconte pas. La traductrice de La Forêt russe, Dominique Arban, tient à ce qu'il soit dit que son travail, plutôt qu'une traduction du livre, en est une version française : l'extrême difficulté du langage, l'usage qu'y fait l'auteur à la fois de ses racines anciennes, du vocabulaire d'aujourd'hui et d'un lexique forestier dont l'ampleur lyrique est pratiquement sans équivalent possible, comme il est impossible de transplanter l'énorme espace forestier de Russie dans notre petit hexagone français, tout cela explique de la part de Madame Arban ce qui n'est pas simple modestie.

02/1966

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Littérature française

La fille du 4e

Paris, XIXe arr. Un modeste studio sous les toits. Une jeune femme seule avec son chat. Au quotidien, dans un atelier d'architecture, ses talents professionnels sont reconnus. Par contre, elle qui reste discrète sur elle-même n'apprécie guère les avances insistantes de son patron Miguel. Elles s'ajoutent à l'insistance d'une ancienne relation qui, l'ayant retrouvée après plusieurs années, vient la harceler jusqu'à la porte de son studio. Son passé à Lille, elle l'a fui et, pour le mettre définitivement hors d'état de lui nuire, elle a même troqué son prénom ambigu, Dominique, contre un autre qu'elle s'est choisi : Muriel. Seule une collègue, Bénédicte, avec laquelle va se nouer un lien privilégié, décèlera la blessure qu'elle endure depuis longtemps . Les évènements vont se bousculer et les relations se compliquer pour une fille en laquelle s'entremêlent l'adolescente attardée, la femme décidée, la professionnelle rigoureuse, l'amoureuse malgré elle, l'amie sincère... Un récit sans temps mort, ancré dans une multitude de petits faits et de dialogues vivants, qu' on a du mal à le quitter avant de l'avoir refermé sur la dernière page. La particularité de ce roman réside aussi dans le fait que l'auteur a choisi d'accompagner le lecteur et ses personnages, tout au long du récit. Il se permet de reconsidérer avec quelque distance, voire au second degré, toute cette histoire... Ce point de vue décalé, tour à tour bienveillant, amusé, autocritique, philosophe, ironique ou intrusif, s'insinue dans les bas de page. Le roman se suffit à lui-même. Cependant, le découvrir avec l'auteur penché au-dessus de votre épaule pour vous faire partager ses réflexions incongrues peut y ajouter du piment et une complicité amusante.

09/2019