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Dominique Estragnat

Extraits

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 161, février 2023 : Les finances locales 40 ans après les lois de décentralisation

SOMMAIRE - RFFP N° 161 - Février 2023 Editorial : Placer le citoyen au coeur du pouvoir financier public, par Michel Bouvier LES FINANCES LOCALES 40 ANS LES LOIS DE DECENTRALISATION Les finances locales et la décentralisation, destins liés ou croisés ? , par Alain Pariente Quel modèle de gouvernance financière locale pour demain ? , par Michel Bouvier Lever les malentendus persistants autour de la clause de compétence générale, par Matthieu Rouveyre Le rôle des nouvelles figures normatives dans l'évolution des rapports entre l'Etat et les collectivités territoriales, par Pascal Combeau La voie girondine, par Jean-Luc Gleyze Questions et dialogues, par Etienne Douat L'intercommunalité, levier de la transformation des finances locales ? , par Loïc Levoyer Les garanties en finances locales, par Matthieu Houser Mutation(s) de la fiscalité locale française : évidences ou incertitudes ? , par Aurélien Baudu Les CRC, acteurs renouvelés du contrôle local, par Danièle Lamarque L'adaptation de l'administration des finances à la décentralisation, par Michel Le Clainche Les enjeux financiers de la décentralisation des routes nationales suite à la loi "3DS" , par Jean-François Calmette CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE L'évaluation au chevet de l'action publique, par Gaëlle Roman et Quentin Baron CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE Performance macroéconomique et réformes de la gestion des finances publiques en Afrique sub-saharienne. Leçons tirées d'une analyse typologique basée sur les résultats PEFA, par Dominique Bouley, Gentiane Haesbroeck et Luc Leruth La contribution de la juridiction financière à la restauration de l'orthodoxie financière publique au Bénin, par Dr. Aymar Binassoua CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Gilbert Orsoni II. - Vient de paraître

02/2023

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Monographies

Hélène Marcoz, l'empreinte du temps

Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition Le regard d'Hélène dans les collections permanentes du Palais des Beaux-Arts de Lille. L'artiste cherche en photographie et en vidéo à tisser des liens entre regard, image, mémoire, lieu et temporalité. Dans chacune de ses photographies se décantent les impressions de plusieurs images, comme si chacune d'elles portait l'empreinte infime laissée par la précédente. La vidéo rejoue le même processus en l'inscrivant dans le mouvement. Avec Jean-Marie Dautel, attaché principal de conservation en photographie, Hélène Marcoz a imaginé de faire dialoguer ses oeuvres avec celles du musée, en portant une attention particulière à quelques grands genres de l'histoire de l'art, comme le paysage ou la nature morte. En parallèle, elle a réalisé au sein du musée une nouvelle série de photographies intitulée D'après. En questionnant les différences de temporalités entre la présence quasi immuable du tableau sur le mur du musée et le regard éphémère du visiteur qui le contemple, elle invite dans cette série à considérer le rapport intime à l'oeuvre, le temps passé, la proximité ou l'attitude physique. L'empreinte du visiteur sur le tableau nous amenant à nous interroger : qu'est-ce qu'une oeuvre sans un regard ? C'est aussi à cette question que répondent à leur façon les contributeurs de l'ouvrage (Liliana Albertazzi, Sonia Cheval-Floriant, Héloïse Conésa, Régis Cotentin, Jean-Marie Dautel, Dominique de Font-Réaulx et Héloïse Pocry), tous animés par leur connaissance intime de l'art photographique ou vidéo, qu'elle soit critique, théorique ou historique.

04/2021

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Histoire militaire

Souviens-toi

" Méfiez-vous de Varret ! " Dominique de Villepin a glissé un jour ce conseil avisé... Mieux que personne, il savait que le témoignage du général Varret pouvait être ravageur pour la politique française menée au Rwanda à l'époque du génocide. Aujourd'hui, Jean Varret sort du silence. Né en 1935 dans une famille de militaires, cet officier de caractère a passé quarante ans sous l'uniforme. Jeune para en Algérie, il a été envoyé au Gabon, en Centrafrique, au Tchad, parfait soldat de la France proclamée gendarme de l'Afrique ". Après avoir dirigé le Centre des hautes études militaires, il accède à l'état-major, le coeur de l'institution. François Mitterrand le nomme à la tête de la Coopération militaire. Mais, refusant d'assumer la dérive de l'Elysée au Rwanda, Jean Varret démissionne en 1993, un an avant le génocide. Il en paie le prix fort, avant d'être réhabilité par la commission Duclert, composée d'historiens chargés d'un rapport pour le président de la République, en 2021. Il est le seul parmi les officiers généraux et les hauts fonctionnaires à avoir sauvé l'honneur en tentant de s'opposer à une politique folle. " C'est parce que nous, militaires, n'avons pas vraiment appris à penser par nous-mêmes que nous avons été capables de nous perdre au Rwanda ", explique Jean Varret dans cet examen de conscience, à la fois personnel et collectif. Il passe ainsi le témoin aux générations suivantes pour qu'elles cultivent la lucidité et l'intelligence face aux événements. Ce livre d'entretiens a été mené par Laurent Larcher, journaliste à La Croix.

04/2023

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Penser l'écologie

Pour une écologie de rupture

Pour une écologie de rupture Cet ouvrage de la collection " Les partis pris de la fondation CopernicA " regroupe différents textes qui, à l'image de la diversité des engagements des militant·es de la fondation, multiplient les points d'entrée sur le thème de l'écologie : 1. réchauffement et dérèglement climatiques, destruction de la biodiversité, extractivisme ; 2. besoins et biens communs, rapports nature/culture ; 3. marchandisation généralisée des échanges, économie, finance ; 4. décroissance, démondialisation, libre échange, néocolonialisme, migrationsA ; 5. rapports de domination, démocratie, auto-organisation, souveraineté populaire, écoféminisme . Derrière les textes, un fil-à-plomb se fait jour. C'est l'analyse du capitalisme (sous toutes ses formes), du productivisme et de l'extractivisme comme moteurs essentiels de l'ère géologique dans laquelle nous sommes aujourd'huiA : l'anthropocène ; que beaucoup préfèrent d'ailleurs qualifier de capitalocène. Mais, un autre constat se dessine aussi : la nécessaire, l'urgente bifurcation écologique, obligatoire pour garder une Terre habitable pour tou·tes, va demander, générer de facto des basculements, d'ordre anthropologique, qui vont impacter toutes nos manières de faire Monde. Pour le meilleur comme pour le pire. Sommaire 1 - " Il est urgent de ne plus attendre " - Pascal Gassiot - En guise d'introduction 2 - " Ecologie : rompre avec le capitalisme, rebâtir de fond en comble " - Jean-Marie Harribey - Seul texte validé par le CA de Copernic 3 - " Pour une démocratie écologique " - Dominique Paturel et Patrick Farbiaz 4 - " L'affichage de la radicalité fait-il une orientation stratégique ? A " - Pierre Khalfa - 5 - " Décroissance subie ou décroissance choisie " - Martine Billard 6 - " De l'écoféminisme à l'écosocialisme : entre Gaïa et écopoiésisA " - Claude Calame

03/2024

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Froid, climatique

Le design énergétique des bâtiments. 2e édition

Concilier architecture, confort et performance énergétique, c'est possible ! L'énergétique des bâtiments est devenu un enjeu majeur ces dernières années. Et pourtant, son approche est encore trop souvent de type purement mécaniste. Ce livre présente un nouveau concept : le Design énergétique®. Il montre pourquoi les démarches analytiques et conventionnelles classiques sont vouées à l'échec face aux enjeux de notre époque. Il propose une autre voie, s'inspirant de la démarche scientifique de Goethe, qui s'est opposé en son temps à Newton (sorti vainqueur) sur l'étude de la lumière. Il s'agit d'un des rares ouvrages écrit par un ingénieur, mais destiné à être lu par tous les acteurs du bâtiment, des concepteurs aux utilisateurs. Cette volonté est l'expression même de ce que l'auteur considère comme la démarche d'avenir : loin de s'opposer aux lois de la thermique, il montre comment on peut les inscrire dans une approche humaniste et réaliste, en prise avec le terrain, parce que la vie s'invite dans les questions énergétiques. "Ce dont il s'agit, c'est donc de cesser de considérer le bâtiment seul comme l'objet d'étude, mais bien le couple usager/bâtiment dans son ensemble. Cela ne demande rien de moins que d'ajouter à un certain savoir-faire technique (en énergétique générale, en thermique des enveloppes et des humains, en conception de systèmes, etc.) un large volet de savoir-être". La préface de Dominique Gauzin-Müller, architecte reconnue, spécialiste de l'urbanisme et de l'architecture écoresponsables et la postface de Olivier Sidler, énergéticien, co-fondateur de l'association négaWatt sont autant de symboles de cet esprit d'ouverture.

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Ecrits sur l'art

Le Regard

Réédition d'un texte fondamental de l'histoire de l'art, Le Regard de Georges Salles. En 1939, alors qu'il est conservateur au département des arts asiatiques du Louvre, Georges Salles publie Le Regard (avec le sous-titre : La collection - Le musée - La fouille - Une journée - L'école). Il a 50 ans et travaille depuis dix-huit ans au Louvre. Il en connaît toutes les facettes puisqu'il s'est vu confier des missions de plus en plus importantes dans un musée en mutation. En une centaine de pages, il résume avec une grande clarté et une sensibilité teintée de nostalgie son rapport d'esthète à la collection. Une collection, celle du Louvre, qu'il voudrait universelle. En six chapitres, Georges Salles cherche à nous faire ressentir dans ce livre considéré comme essentiel par Walter Benjamin la valeur esthétique des choses, l'attrait de la forme et de la matière plus que le substrat savant qui l'entoure. Il parle du goût et rattache son propos à une histoire de l'oeuvre qui rejette toute surcharge de médiation. S'il ne nie pas le rôle éducatif du musée, il constate que " l'objet pour exister doit se laisser goûter ". La réédition de ce texte fondamental et depuis trop longtemps épuisé est publié avec un appareil critique de Françoise Mardrus, une préface de Muriel Pic, et illustré par l'artiste Jean-Michel Alberola qui a rendu significative la rencontre entre Walter Benjamin et Georges Salles à travers son oeuvre Cosmos 1939. Georges Salles/Walter Benjamin présentée en 2018 au Centre Dominique-Vivant Denon au Louvre.

04/2022

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Froid, climatique

Le design énergétique des bâtiments

L'énergétique des bâtiments est un enjeu majeur et continuera de l'être encore longtemps au regard des éléments mondiaux qui nous entourent. Pourtant, son approche est trop souvent de type purement mécaniste. Ce livre présente le concept du design énergétique. Il montre pourquoi les démarches technicistes et mécanistes classiques sont vouées à l'échec face aux enjeux de notre époque. Il propose une autre voie, que nous ferions bien d'emprunter. Il s'agit d'un des rares ouvrages écrit par un ingénieur, mais destiné à être lu par des architectes. Cette démarche est l'expression même de ce que l'auteur considère comme la démarche d'avenir : loin de s'opposer aux lois de la thermique, il montre comment on peut les inscrire dans une approche humaniste et réaliste, en prise avec le terrain, parce que la vie s'invite dans les questions énergétiques. "Ce dont il s'agit, c'est donc de cesser de considérer le bâtiment seul comme l'objet d'étude, mais bien le couple usager / bâtiment dans son ensemble. Cela ne demande rien de moins que d'ajouter à un certain savoir-faire technique (en énergétique, en thermique des enveloppes, en conception de systèmes, etc.) un large volet de savoir-être". La préface de l'architecte Dominique Gauzin-Mueller, architecte reconnue, spécialiste de l'urbanisme et de l'architecture écoresponsables et la postface de Olivier Sidler, énergéticien, co-fondateur de l'Association négaWatt sont autant de symboles de cet esprit d'ouverture. Les illustrations sont signées Camille Bissuel, sensible aux thèmes abordées et animé d'une démarche artistique propre, cohérente avec l'objectif et l'esprit de l'ouvrage.

03/2023

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Economie (essai)

La nouvelle économie du partage. Contribution à une économie de paix

"La nouvelle économie du partage" est une contribution à une économie de paix. Une paix pérenne ne peut en effet exister que si elle est fondée sur des sociétés justes qui s’organisent sur le principe de la coopération et du partage. Le livre a été rédigé à l’initiative et sous la coordination de Ghislain Le Ray, enseignant en économie, avec neuf de ses anciennes et anciens élèves du lycée Chateaubriand de Rennes en spécialité Sciences Economiques et Sociales. Comme le souligne Alain Caillé dans la préface : "ce travail n’est pas seulement un exercice scolaire ou académique, il est réellement utile. (...) Le résultat montre, en effet, que l’entreprise en valait la peine. Sur tous les sujets abordés, et ils sont nombreux, qu’il s’agisse par exemple de la réduction du temps de travail, de la question des biens communs, de l’accès à la monnaie ou du partage des revenus ou de la décision dans l’entreprise, on trouvera une information sérieuse, pesant à chaque fois le pour et le contre". S’appuyant sur des réflexions contemporaines, il intègre notamment l’interview d’une agrohydrologue, Chantal Gascuel-Odoux, sur la question des bassines et de l’économiste Jezabel Couppey-Soubeyran sur la possibilité d’un financement audacieux de la "grande bifurcation vers un modèle social et écologique". Il explore aussi de nouveaux thèmes développés par l’UNESCO comme le partage des connaissances. Il se veut une réflexion qui vient en écho et en cohérence aux travaux de la Chaire UNESCO pour une Culture de paix économique portée par Dominique Stiegel de l’EM Grenoble.

04/2024

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Théâtre - Essais

La Récolte N° 4/2022

Présentation de la revue La récolte La Récolte est une revue annuelle née en 2019, de l'envie de comités de lecture permanents de créer un outil collectif au service de la promotion et de la diffusion des écritures théâtrales d'aujourd'hui. Chaque année, La Récolte présente huit oeuvres récentes, inédites à l'édition, en larges extraits. Ces pièces sont intégrées dans un cahier critique et iconographique qui permet d'entrer plus intensément dans la démarche des auteurs et des autrices. Chaque numéro est également l'occasion d'une réflexion sur l'écriture théâtrale, portée par des auteurs et des autrices à l'écriture reconnue plus largement. Elles'adresse à un public curieux de découvrir les écritures d'aujourd'hui, par-delà les cercles de connaissance et d'expertise. Sommaire de La récolte n° 4 Ouverture : Confiée à Jean d'Amérique, jeune poète, dramaturge et performeur haïtien (Théâtrales, Actes-Sud, Cheyne éditeur) à la langue baroque et métaphorique qui traverse les genres littéraires. Ecriture / Enjeux : Réflexion sur l'écriture théâtrale par des auteurs et des autrices, confiée à Marion Aubert et Samuel Gallet. Marion Aubert est autrice d'une oeuvre théâtrale prolifique (Actes Sud) et nouvellement coresponsable du département écritures de l'ENSATT. Samuel Gallet est auteur (Espaces 34), metteur en scène et performeur. Il est aussi ancien coresponsable du département écritures de l'ENSATT. Les textes : Les Revenants de l'impossible amour - Faubert Bolivar L'Age tendre - George Brant (traduit de l'anglais par Dominique Hollier) La Viande - Anaïs de Clercq Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer - Héloïse Des Rivières Sirène - Adèle Gascuel Les Loyautés (3la Slam) - Marwane Lakhal Ornithorynques - Johanne Parent Ayrton - Pauline Picot

07/2022

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Histoire de l'art

Duels. L'art du combat

David contre Goliath, Athos contre d'Artagnan, Chirac contre Mitterrand, Federer contre Nadal ou encore Harry Potter contre Voldemort... depuis l'Egypte antique jusqu'à nos jours, de l'Orient à l'Occident, les hommes s'affrontent en duel dans la grande Histoire comme dans la fiction : c'est ainsi que, pour résoudre un différend, demander réparation ou simplement pour l'honneur, deux adversaires se rencontrent en combat singulier, mis en scène selon des règles très précises. Le duel est une forme de violence programmée, ritualisée, voire même chorégraphiée et légitimée : elle répond à un protocole, qui, selon les époques et les pays, a été plus ou moins autorisé. Pratiqué, toléré ou condamné, mais toujours valorisé, le duel est un véritable phénomène social, qui a su traverser les frontières et les âges. Féroce, flamboyant, grave ou spectaculaire, il reste aujourd'hui un mode de confrontation très présent dans les esprits, sous des formes différentes, dans l'univers de la politique, du sport, de l'art ou bien du jeu vidéo.

04/2024

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Histoire de la philosophie

100 Fiches de culture générale. Histoire de la pensée, 2e édition

Cette 6e édition actualisée et complétée propose de parcourir neufs moments clés de l'histoire de la pensée : L'héritage de la pensée grecque et latine ; Les apports du judaïsme, du christianisme et de l'islam à la pensée occidentale ; Les étapes de la constitution des sciences exactes et des sciences de l'homme ; L'essor technologique et l'idée de progrès ; La société, le droit et l'Etat modernes ; Les figures du moi et la question du sujet depuis la Renaissance ; Les Lumières et leur destin ; Quelques grands courants esthétiques et artistiques depuis la Renaissance ; Les courants de pensée contemporains. Pour chaque partie, des fiches claires et synthétiques présentent les auteurs " phares ", les courants de pensée ou les mouvements littéraires et artistiques les plus représentatifs, les notions et les concepts essentiels.

06/2024

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Beaux arts

Figures de l'art N° 37/2019 : Le savoir-rire de l'art

Des plaisanteries de Duchamp et de ses amis dadaïstes aux dernières facéties de Yue Minjun, Liu Bolin, Calle, Koons, Cattelan, etc., en passant par l'humour noir des fumistes ou surréalistes, l'art de ce dernier siècle n'a eu de cesse de se débarrasser de l'aura du sacré pour devenir léger, désinvolte, humoristique ou ironique avec le triomphe mondial du Pop Art Design dans les années soixante. Un nouveau prisme qui nous invite à penser que, des joutes en trompe-l'oeil de Zeuxis et Parrhasios aux caprichos de Vélasquez ou Goya en passant par les traits d'esprit — cosa mentale — des doux souris tout chargés de mystères de Léonard ou les peintures facétieuses du Tintoret, un habile savoir-faire-rire a toujours été le propre de l'art. C'est dans ce contexte en effet qu'un Daniel Arasse s'est mis à dénoncer "l'esprit de sérieux de ces gardiens de cimetière, qui se drapent dans la prétendue dignité de leur discipline et, au nom d'un triste savoir, veulent qu'on ne rie jamais devant une peinture", pour risquer une iconographie analytique jubilatoire habile à se mettre au diapason des poétiques rieuses ou risibles des oeuvres d'art. Et c'est dans cet esprit que les articles de Nicolas Boutan, Alice Cazaux, Dominique Etna Corbal, Cécile Croce, Alain Chareyre Méjan, Eliane Chiron, Avril Closset, Cécile Croce, Marine Crubilé, Mylène Duc, Eric Dicharry, Christian Globensky, Bernard Lafargue, Gérard Lahouati, Richard Leeman, Elisabeth Magne, Oscar Motta, Nicolas Nercam, Nicolas Nouhaud, Bertrand Prévost, Bertrand Rougé, Ronald Shusterman, Frédéric Sicard et Christophe Viart réunis par Bernard Lafargue et Bertrand Rougé dans ce numéro 37 de Figures de l'art, s'attachent à analyser les principaux tropes de la "vis comica et polemica" de l'art.

01/2020

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Montagne

Les prisonniers de l'inutile. Chamonix années 80

Toni Bernos a fait partie de cette tribu, ces touche-à-tout de la montagne qu'il désigne aujourd'hui comme « les prisonniers de l'inutile ». Dominique Radigue, Bruno Cormier, Martial Moïoli, Bruno Gouvy, Jean-Marc Boivin, Stephane Deweze, Karen Ruby, Benoît Chamoux, Ellika Sindeman, Romain Vogler, Patrick Vallençant, Éric Escoffier,et bien d'autres de ses camarades ont trouvé la mort à force de chercher à repousser les limites. Ils s'étaient lancés corps et âme dans une quête dont ils n'avaient appréhendé ni l'ampleur ni l'issue. Les conséquences furent-elles proportionnelles aux risques engagés ? « Je ne sais pas, écrit Toni Bernos, mais il ne reste plus grand monde pour témoigner ou me contredire. Chanceux, j'ai survécu à des accidents que, maintenant, je peux qualifier de "surréalistes". »Les Prisonniers de l'inutile est un récit d'aventures, une histoire de montagne, d'amitié et d'expériences uniques vécues dans la capitale mondiale de l'alpinisme. Il égrène quinze ans de souvenirs mêlant des joies et des désespoirs extrêmes qui ont conduit Toni Bernos à haïr ce massif du Mont-Blanc autant qu'il l'a adoré.L'intensité des aventures dont il est question n'a d'égale que la singularité de leurs héros. Elles se confondent avec les pages du magazine Vertical que quelques-uns d'entre eux avaient créé.Skieur, alpiniste et parapentiste, Toni Bernos a vécu sa passion de la neige et du rocher jusqu'à manquer se tuer lui aussi. Loin de Chamonix, il s'est construit une nouvelle vie avant d'accomplir son devoir de mémoire. C'est un livre plein d'énergie, de défis, de délires, d'humour et d'émotion qu'il dédie à ses compagnons disparus et à cette époque insensée.

02/2016

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Religion

L'option religieuse des mineurs et l'autorite parentale

Mgr René Séjourné. Né à Aviré, Maine-et-Loire, en 1930. Etudes secondaires à l'Institution libre de Combrée. Ordonné prêtre à Angers en 1955, Licencié en droit canonique de l'Université pontificale grégorienne de Rome en 1957. Aumônier au lycée Joachim du Bellay d'Angers de 1957 à 1967. Attaché à la Secrétairerie d'Etat, au Vatican, depuis 1967, assurant en même temps l'aumônerie de l'Institut pour jeunes filles Saint-Dominique de Rome, Docteur en droit canonique de l'Université grégorienne en 1971. De quelle manière l'initiative des parents peut-elle conditionner l'orientation religieuse de leurs enfants ? Jusqu'où peut intervenir leur autorité en ce domaine personnel ? Est-ce une question d'autorité ? D'autres qu'eux ont-ils des droits d'influence à faire valoir ? L'Eglise catholique encourage-t-elle la responsabilité de la conscience chez les jeunes, leur liberté religieuse ? Le baptême précoce est-il un handicap ou une condition favorable ? Autant de questions brûlantes, que l'auteur aborde avec maîtrise, dans cet ouvrage précis et documenté, en même temps qu'il dresse un inventaire minutieux des droits et devoirs de chacun. Les juristes y trouveront les solutions adoptées par la jurisprudence française pour régler lés conflits d'ordre religieux que leur présentent les familles. Les nouvelles dis, positions sur l'autorité parentale y sont largement commentées. Les prêtres et éducateurs chrétiens y chercheront comment aider la famille à remplir sa mission, et les jeunes à faire leur, fermement et librement, la foi reçue. Les parents surtout sont concernés par cette étude. Préoccupés, voire angoissés, par l'orientation religieuse que prennent leurs grands enfants, soucieux de leur donner leurs meilleures chances, ils saisiront mieux l'enjeu de ces questions de conscience, pour les aborder avec courage, sérénité, espérance.

04/1997

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Poésie

Effilage du sac de jute

René Char, comme aucun autre poète au XXe siècle, a mené avec les peintres une exploration commune. Avec Lettera amorosa, Poésie/Gallimard a déjà porté témoignage de ce mouvement unique, maîtrisé, de création à deux. Avec L’Effilement du sac de jute, c’est une semblable alchimie qui est à l’oeuvre. Ce que souligne très précisément Dominique de Villepin dans sa préface : « Le poème est l’amour réalisé du désir demeuré désir. Acte et surgissement dont témoigne cette oeuvre qui s’offre ici à nos mains. Prenons l’affirmation de René Char à la lettre. Ici, il n’y a pas d’un côté des poèmes, de l’autre des peintures. Il y a un poème. Un désir commun et partagé, une amitié d’esprit qui se serait, comme par accident, déposée sur ces pages. Il n’y a rien d’éparpillé, il n’y a pas d’encres coulées et bues par le papier épais. Il n’y a pas de créations en regard. Il n’y a qu’une seule chimère de formes et de sens agglomérés qu’il convient non de regarder, ni même de contempler, mais d’accueillir. Son être en effet l’attend. Dans la rencontre d’un autre désir demeuré désir, que le lecteur lui porte d’un oeil rond. Ici, le désir de peinture d’un poète a rencontré le désir de poème d’un peintre. Zao Wou-Ki et René Char s’y entretiennent. L’un et l’autre ont exprimé souvent ces quêtes complémentaires, René Char avec Georges Braque, avec Joan Miró, avec Giacometti, avec Vieira da Silva et Zao Wou-Ki avec Henri Michaux, avec Yves Bonnefoy, avec Roger Caillois, exemples parmi tant d’autres. Des étincelles splendides se sont constellées dès avant cette brassée de tisons éclatants ».

02/2011

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Développement durable-Ecologie

Tourisme durable et patrimoines. Une dialectique développementale ? (Europe-Caraïbe-Amériques-Afrique-Asie)

Ce nouvel ouvrage entend, dans la continuité des deux précédents (vol. 6 et 7), explorer les relations qui s'établissent entre, d'une part, les différentes formes d'un tourisme qualifié "d'alternatif" (tourisme solidaire, responsable, écotourisme, etc.) et, d'autre part, la recherche de durabilité et de viabilité d'un développement auquel elles peuvent contribuer, dans le respect et la valorisation des ressources patrimoniales naturelles et culturelles, matérielles et immatérielles. Il accueille dans ce propos de nouvelles contributions originales intéressant tour à tour l'Amérique latine et du Sud (Mexique, Guyane), l'Amérique du Nord (Canada), le Maghreb (Tunisie), l'Afrique Noire (Afrique du Sud, Namibie), l'Asie (Vietnam, Cambodge, Laos, Taddjikistan), la Caraïbe (Antilles françaises, Sainte-Lucie, Dominique) et l'Europe (France). Il s'agit là encore, dans des champs parfois nouveaux (tourisme spirituel et de mémoire, notamment), en approfondissant les recherches et en diversifiant plus encore les précédentes études, de mettre en évidence la dynamique et de tirer les enseignements du double constat des impacts socio- économiques du tourisme sur les composantes patrimoniales de l'environnement et, en sens inverse, de l'attrait déterminant des ressources d'un patrimoine dûment valorisé sur la demande et l'offre touristiques. La démarche, que l'on a voulue pluridisciplinaire pour en légitimer l'objet et en valoriser la portée, entend, à travers les thématiques et les enjeux politiques, économiques, juridiques, socio-culturels, etc., de la protection, de la conservation et de la mise en tourisme de ressources patrimoniales plus ou moins aisément (ré)appropriées par les populations locales et/ou les communautés autochtones, apporter une contribution constructive et opérationnelle à l'analyse de la relation dialectique déterminante entre tourisme et patrimoine.

11/2011

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Littérature française

La mort du Condor

Précédé de sa légende, le vieux guerrier Dominique Ponchardier fut un jour nommé par de Gaulle ambassadeur de France à La Paz, Bolivie. Diplomate peu conventionnel, pour un pays lui aussi hors du commun. C'est d'abord vivre dans une capitale qui s'échelonne entre 3 800 et 4 200 mètres d'altitude, ce qui pose quelques problèmes pour l'existence quotidienne. Et pourtant, tout de suite, ce fut le coup de foudre. Coup de foudre pour ce pays où l'on trouve aussi bien la jungle que des glaciers, et le fabuleux lac Titicaca. Coup de foudre pour ses habitants, fougueux mais sans rancune, charmants mais imprévisibles. L'ancien baroudeur devenu ambassadeur y découvrira des révolutions dont l'horaire est annoncé à l'avance par les journaux. Une vieille sorcière indienne qui lui fait voir des têtes volantes. Il devient l'ami de Barrientos et du colonel Zenteno, qui devait finir assassiné en plein Paris. Il croise d'énigmatiques anciens nazis, grands criminels de guerre. Il reçoit un jour la visite d'un étrange Argentin en qui il reconnaîtra plus tard Che Guevara. Car l'arrestation de Régis Debray et la mort romantique du Che se produisent pendant la mission de Ponchardier à La Paz. Sur cette histoire, l'auteur apporte de l'inédit. Il n'a cessé d'agir un seul jour, dans la coulisse, pour sauver la vie, infiniment menacée, du jeune Français tombé aux mains des troupes boliviennes. Ce livre est un témoignage vivant, truculent, souvent drôle, mais qui porte aussi la marque d'un homme habitué à affronter loyalement d'autres hommes, à jouer en toute connaissance de cause le jeu de la vie et de la mort.

11/1976

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Chiens

Billebaude N° 21, automne-hiver 2022 : Le chien

Le chien, meilleur ami de l'homme. Comment le chien est-il devenu le meilleur ami de l'homme ? Quelles ont été les étapes du rapprochement entre l'homme et le chien ? Compagnon de jeu, accessoire de mode, animal dressé pour toute sorte d'usages (chien d'aveugle, de traîneau, de garde, de sauvetage, de chasse...), le chien a réussi à se rendre indispensable dans toutes les sociétés, depuis la nuit des temps. Pour interroger cette place, ce numéro s'appuiera sur les travaux de nombreux chercheurs et chercheuses : Valérie Chansigaud, historienne ; Dominique Guillo, sociologue ; Charles Stépanoff, anthropologue ; Denis Vigne, archéologue et biologiste. Dans l'art aussi, le chien est roi. A travers plusieurs galeries de photographies et de peinture, ce numéro de Billebaude témoignera de l'intérêt des artistes pour nos fidèles compagnons. Nicolas Milanovic, conservateur en chef du musée du Louvre et commissaire de l'exposition " Les animaux du roi " au Château de Versailles commentera les représentations du chien à la cour du roi. Vincent Lecomte, docteur en sciences de l'art présentera les oeuvres photographiques de l'artiste taiwanais Tou Yun-Fei. Martin Bethenod, directeur général de la Bourse du Commerce, analysera les étonnants portraits anthropomorphiques de braques de Weimar par le photographe américain William Wegman. Comment imaginer un numéro sur le chien sans proposer un détour dans l'univers de la bande-dessinée ? Philippe Delisle, professeur d'histoire contemporaine, s'y attellera justement pour tirer les portraits des inoubliables Milou, Idéfix, Bill et Rantanplan. Et, pour parachever ce Billebaude 21, Anne Simon, directrice de recherche au CNRS, nourrira dans un dossier spécial une réflexion philosophique sur la figure du chien dans la littérature, avec des extraits choisis de Virginia Woolf, Romain Gary et Jack London. Bonne lecture !

11/2022

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Littérature étrangère

La forêt russe

Sa fille Apolline (Polia) a-t-elle raison de considérer Ivan Vikhrov, professeur de sylviculture, comme un homme très mal ? Non seulement parce qu'il a quitté sa femme, mais pour ce qui est dit de lui, de son passé trouble, dan les revues scientifiques. C'est là le fond humain de ce livre qui a traduit comme pas un l'atmosphère de suspicion où l'on vivait en U. R. S. S. aux temps staliniens, et ceci en ces temps mêmes. Les chemin de la vérité ne sont jamais simples, et ceux que doit emprunter Polia risquent de se perdre dans l'immense forêt russe, qui est le vrai héros du livre, le cadre énorme de l'action, symbole et réalité, expression à la fois d'une sorte d'amour charnel du pays et preuve de ce que tout ne peut sans doute pas se réduire aux idées courantes, aux jugements sommaires, aux préoccupations immédiates de la politique. Et de plus c'est le soir même de l'arrivée de Polia à Moscou, où elle vient chercher cette vérité, que les premières bombes hitlériennes tombent sur la ville... Cela ne se raconte pas. La traductrice de La Forêt russe, Dominique Arban, tient à ce qu'il soit dit que son travail, plutôt qu'une traduction du livre, en est une version française : l'extrême difficulté du langage, l'usage qu'y fait l'auteur à la fois de ses racines anciennes, du vocabulaire d'aujourd'hui et d'un lexique forestier dont l'ampleur lyrique est pratiquement sans équivalent possible, comme il est impossible de transplanter l'énorme espace forestier de Russie dans notre petit hexagone français, tout cela explique de la part de Madame Arban ce qui n'est pas simple modestie.

02/1966

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Littérature française

La fille du 4e

Paris, XIXe arr. Un modeste studio sous les toits. Une jeune femme seule avec son chat. Au quotidien, dans un atelier d'architecture, ses talents professionnels sont reconnus. Par contre, elle qui reste discrète sur elle-même n'apprécie guère les avances insistantes de son patron Miguel. Elles s'ajoutent à l'insistance d'une ancienne relation qui, l'ayant retrouvée après plusieurs années, vient la harceler jusqu'à la porte de son studio. Son passé à Lille, elle l'a fui et, pour le mettre définitivement hors d'état de lui nuire, elle a même troqué son prénom ambigu, Dominique, contre un autre qu'elle s'est choisi : Muriel. Seule une collègue, Bénédicte, avec laquelle va se nouer un lien privilégié, décèlera la blessure qu'elle endure depuis longtemps . Les évènements vont se bousculer et les relations se compliquer pour une fille en laquelle s'entremêlent l'adolescente attardée, la femme décidée, la professionnelle rigoureuse, l'amoureuse malgré elle, l'amie sincère... Un récit sans temps mort, ancré dans une multitude de petits faits et de dialogues vivants, qu' on a du mal à le quitter avant de l'avoir refermé sur la dernière page. La particularité de ce roman réside aussi dans le fait que l'auteur a choisi d'accompagner le lecteur et ses personnages, tout au long du récit. Il se permet de reconsidérer avec quelque distance, voire au second degré, toute cette histoire... Ce point de vue décalé, tour à tour bienveillant, amusé, autocritique, philosophe, ironique ou intrusif, s'insinue dans les bas de page. Le roman se suffit à lui-même. Cependant, le découvrir avec l'auteur penché au-dessus de votre épaule pour vous faire partager ses réflexions incongrues peut y ajouter du piment et une complicité amusante.

09/2019

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Monographies et entretiens

Le désir d'être inutile. Souvenirs et réflexions

L'unique ouvrage autobiographique du créateur de Corto Maltese. L'homme qui a donné naissance à la légende de Corto Maltese est devenu à son tour une légende. Dans ce livre, peu de temps avant sa mort, il explorait les mystères de sa vie. Curieux mélange d'ascendances franco-anglaises, judéoespagnoles et turques, Hugo Pratt naît vénitien et s'éveille à la vie en Ethiopie où il découvre le fascisme et l'amour, apprend à dessiner et à détester le colonialisme. Dans Venise libérée, il côtoie et endosse tous les uniformes, ennemis comme alliés. A vingt-trois ans, il s'embarque pour Buenos Aires, partageant son temps entre la bande dessinée, les voyages et les extravagances mondaines. Il crée environ sept mille planches dessinées, de L'As de pique à Corto Maltese, personnage culte depuis les années 1970. De bordées en aventures, il fait plusieurs fois le tour de la planète, après Rimbaud, Stevenson, Jack London et tant d'autres amis connus et inconnus. " Ma vie a commencé bien avant que je ne vienne au monde, et j'imagine qu'elle se poursuivra sans moi longtemps après ", écrit-il. L'autre voyage est intérieur. Expert en kabbale, initié au vaudou, découvreur de l'étrange en six ou sept langues apprises et parlées et près de vingt mille livres lus et collectionnés, Hugo Pratt est le mystérieux gentilhomme de Venise que l'on rencontre dans ce livre avec ses soeurs noires, ses cousins indiens, ses femmes, ses personnages, ses copains et la mort... Cette nouvelle édition, définitive, paraît trente ans après la première édition, en 1991. Elle est augmentée d'une introduction inédite et contient le chapitre dans lequel Dominique Petitfaux retrace les quatre dernières années de la vie de Hugo Pratt.

01/2022

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Romans de terroir

Les fontaines de Lugdunum

" Tu n'as pas pu maîtriser les eaux qui t'ont amené ici, mais les eaux tu maîtriseras sur le mont des Corbeaux. Eole apaisé te conduira à celle que tu espères... mais la langue embrouillée t'en éloignera. Le premier jour des calendes de mars t'apportera ce que tu n'attendais pas... et aussi ce que tu souhaites, lorsque Lachésis aura renoué le fil... " Tel fut l'oracle de la Pythie que Publius entendit dans son antre de Cumes. Il avait espéré être rassuré à propos d'Annia dont il était amoureux, et qui le laissait dans l'incertitude. Mais la prédiction ne fit qu'augmenter sa perplexité. Pourtant, au fil des jours, il en devinera peu à peu le sens, lorsqu'il se retrouvera en Gaulle, chargé par l'empereur Claude de la construction du troisième aqueduc de Lugdunum. Il sera accompagné dans son exil par Lyson, son ancien précepteur, et Pylos, un jeune esclave grec, brillant mathématicien. Si Publius se désespère loin d'Annia qui ne répond plus à ses lettres, et si l'avancée de la construction de l'aqueduc s'avère plus difficile que prévu, les desseins des dieux, pour autant, resteront imprévisibles... Après le grand succès de son livre La Dame de Pérouges, écoulé à plus de 40. 000 exemplaires, le lyonnais Alain Larchier signe avec Les fontaines de Lugdunum un magnifique roman historique qui nous plonge dans l'Antique Lugdunum, à l'époque de l'empereur Claude et des grandes constructions. Ce roman, qui est une réédition, est enrichi d'une préface de Monsieur Jean-Dominique Durand, Adjoint au Maire de Lyon. Il bénéficie également d'un avant-propos de Jean Burdy, membre de l'Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Lyon Belles lettres de Lyon et spécialiste des aqueducs romains.

10/2018

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Préhistoire

Gallia Préhistoire N° 61

Cinq occupations du Paléolithique moyen du Début Glaciaire weichselien : le gisement de Soindres (Yvelines). Stratigraphie et industries lithiques Five Middle Palaeolithic occupations from the Early Weichselian glacial : the Soindres deposit (Yvelines). Stratigraphy and lithic industries Jean-Luc Locht, Christine Chaussé 5 Le site paléolithique de Roc-en-Pail (Chalonnes-sur-Loire, Maine-et-Loire). Etat des connaissances 150 ans après sa découverte The Palaeolithic site of Roc-en-Pail (Chalonnes-sur-Loire, Maine-et-Loire). State of knowledge 150 years after the discovery of the site Sylvain Soriano, Nelson Ahmed-Delacroix, Aurélia Borvon, Benoît Chevrier, Eva David, Mélina Dessoles, Jean-Marc Elalouf, Jean-Philippe Faivre, Philippe Forré, Guillaume Guérin, Christelle Lahaye, Loïc Lebreton, Vincent Lhomme, Marine Massoulié, Benoît Mellier, Jérôme Primault, Michel Rasse, Noémie Sévêque, Dominique Todisco, José Utge, Christine Verna, Bénédicte Voeltzel 55 Approche relationnelle des assemblages lithiques, en suivant la pointe de la Font-Robert A relational approach to the analysis of lithic assemblages, following Font-Robert style projectile points Damien Pesesse 87 Les coquilles marines de la nécropole mésolithique de La Vergne (Saint-Jean-d'Angély, Charente-Maritime, France). De leur collecte à la mise en scène des corps humains The seashells from the Mesolithic necropolis of La Vergne (Saint-Jean-d'Angély, Charente-Maritime, France). From collection to staging human corpses Luc Laporte, Catherine Dupont, Yves Gruet, Patrice Courtaud, Henri Duday, Laurent Quesnel, Jean-Yves Lefeuvre, Flavien Bambagioni, Vincent Miailhe, Karine Robin 133 Achenheim : un habitat fortifié du dernier tiers du Ve millénaire (groupe de Bruebach-Oberbergen) en Basse-Alsace Achenheim : a fortified settlement from the last third of the fifth millennium (Bruebach-Oberbergen group) in Lower Alsace Philippe Lefranc, Jehanne Affolter, Rose-Marie Arbogast, Fanny Chenal, Florent Jodry, Michel Mauvilly, Elisa Rollinger, Nathalie Schneider 227

02/2022

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Sociologie

Les Occidents des mondes arabes et musulmans. Afrique du Nord, XIXe-XXIe siècles

Ni les mondes arabes et musulmans ni les mondes occidentaux ne constituent des totalités intemporelles et immuables, des blocs monolithiques et irréductibles. Ces deux espaces historiques aux délimitations fluctuantes entretiennent en outre, depuis des siècles, d'innombrables relations, si bien que leur histoire se présente comme une série continue d'échanges multiples et réciproques au sein d'un continuum-monde de plus en plus globalisé. Dans cette trame commune, l'expédition d'Egypte et la rencontre des inondes arabes et musulmans avec la "modernité" européenne au début du XIXe siècle ouvrirent une nouvelle séquence. Les influences européennes dans les domaines économiques, politiques, techniques, culturels et scientifiques s'imposèrent progressivement et furent très souvent discutées. Cet ouvrage pluridisciplinaire, réunissant des chercheurs maghrébins et européens et croisant études littéraires, sciences humaines et sciences sociales, porte sur les différentes manières dont les acteurs des mondes musulmans d'Afrique du nord ont perçu, expliqué, construit, voire "créé" "l'Occident" depuis ce moment décisif. Les contributions des différents auteurs permettent de comprendre à quel point ces discours et perceptions ne sont pas univoques, les " occidentalismes " des mondes arabes et musulmans variant selon les contextes historiques, géographiques et sociopolitiques, mais aussi selon le genre des acteurs, leurs conceptions idéologiques, leurs parcours de vie individuels et l'importance de leurs interactions avec les mondes occidentaux. En décrivant la diversité des modes de perception et d'explication des mondes occidentaux depuis les mondes arabes et musulmans, au travers de l'analyse de textes et de données produites par des enquêtes de terrain au long court, cet ouvrage collectif est aussi une critique de la sombre vision huntingtonienne du "Choc des civilisations". Avec les contributions de Ridha Boulaâbi, Thomas Brisson, Dominique Casajus, Maxime Del Fiol, Touriya Fili-Tullon, Richard Jacquemond, Daniel Lançon, Claire Cécile Mitatre, Sonia Zlitni-Fitouri, Josephine van den Bent, Lidwien van de Wijngaert et de Robbert Woltering.

05/2018

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Contes et nouvelles

Vengeances de femmes

Patrick Gofman, qui affecte de passer pour un misogyne éclairé, ne déteste pas en rajouter en allant puiser, dans l'Histoire, les faits divers, la mythologie, la littérature, ses propres aventures, des historiettes (comme on disait au Grand Siècle) où la femme n'a pas été - et n'est toujours pas... - la meilleure amie de l'homme. Elles peuvent s'appeler Némésis, Diane, Médée, Lucrèce. Ou, plus prosaïquement, Henriette, Gabrielle, Pepita, Clémentine. Elles peuvent être passées à la postérité. Ou n'avoir eu qu'un instant de "gloire" en page intérieure d'un journal local. Mais ce sont des caractères. Des sales caractères, mais des caractères. Vengeances de femmes est une anthologie. Une fleur. Une sélection des meilleures, c'est-à-dire des pires vengeances de femmes. 50 vacheries choisies dans l'Histoire, la mythologie, les faits divers et la littérature. 50 recettes pour accommoder le connard au sang. L'idée ? Elle traîne depuis longtemps dans les magazines. Mais elle appartient d'origine à une femme, Dominique R. , journaleuse et maman, qui l'a donnée à un homme, Patrick Gofman, pour son bien, sûrement. Auparavant, elle l'avait envoyé gifler un banquier, à Neuilly. Le financier fit trois tours dans ses mocassins en croco, articula les excuses exigées, puis il dit au savetier en rangers, d'un air de pitié : "Ne croyez donc pas toujours les femmes sur parole, mon ami". Vous l'avez compris : ce misogyne impénitent est, en fait, un grand admirateur des femmes. Et Marc Laudelout, animateur du Bulletin célinien n'a pas tort qui écrit : "Le talent de Gofman consist[e] à conter ces historiettes, où l'ironie le dispute à la cruauté, sur un ton parfaitement désinvolte".

10/2021

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Chanson française

HF. Thiéfaine. Animal en quarantaine

Auteur d'une oeuvre inclassable en marge des médias, adoré d'un public d'inconditionnels, Hubert-Félix Thiéfaine s'est confié à Sébastien Bataille, journaliste musical. Ce livre raconte la carrière et l'univers poétique du " dernier monstre sacrément poétique de la chanson rock française ". Hubert Félix Thiéfaine a célébré ses quarante années de tribulations discographiques en compagnie d'un public transgénérationnel toujours fidèle, remplissant à cette occasion les Zénith de France et les grands festivals (avec en point d'orgue un troisième Bercy) dans l'habituelle indifférence des médias mainstream. Une popularité jamais démentie qui s'est bâtie par la seule grâce de ses chansons à la poésie incandescente et au romantisme crépusculaire, résonnant au plus profond de l'inconscient collectif, loin des passions tristes d'une société " fondamentalement épuisée " (comme il la décrivait dès 1978). Derrière l'artiste culte, loup solitaire catalyseur de légendes urbaines, se cache un mélancolique hypersensible, aux clairs-obscurs saisis sur le vif dans cette biographie riche en anecdotes inédites. L'Animal en quarantaine, du nom de son single de 1993 prenant aujourd'hui un sens génétiquement modifié par la crise sanitaire, entre donc dans sa quarantaine discographique, avec un nouvel album événement : Géographie du vide ! L'occasion de découvrir (ou redécouvrir) son parcours atypique dans cet ouvrage où il se montre tour à tour mordant et émouvant, drôle et érudit, indomptable surtout. Ses centaines de milliers de fans ne s'y trompent pas, qui voient dans son oeuvre l'un des derniers bastions de liberté, de rêverie indocile et d'autorisation de délirer sans attestation gouvernementale. A découvrir également dans le livre, préfacé par Dominique A, une interview bluesymentale de CharlElie Couture, un cahier photos illustrant les balises-clefs du Jurassien depuis ses débuts en cabaret, et bien d'autres suppléments de vérité et de vie électrique !

10/2021

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Ouvrages généraux

Une histoire sociale du Nouveau Monde

En 1503 apparaît pour la première fois l'expression "Nouveau Monde" dans une lettre attribuée au navigateur florentin Amerigo Vespucci. Elle désigne les Amériques que les Espagnols puis les Portugais ont entrepris d'explorer et coloniser depuis 1492. Désormais, ces territoires constituent bien des mondes "nouveaux" , tant pour les Européens qui choisirent de s'établir outre-Atlantique que pour les Africains transportés de force et les Amérindiens confrontés à ces migrations. C'est à la construction de sociétés multiethniques d'un type inédit que la situation coloniale donna naissance, souvent dans la violence. En articulant les points de vue des trois populations en contact, l'approche comparatiste de cet essai collectif pose un regard neuf sur l'histoire sociale de l'ensemble des Amériques à la période moderne. Le dialogue entre des historiographies nationales qui d'ordinaire s'ignorent permet de dépasser l'opposition sociopolitique entre Amérique du Nord et Amérique latine, tout en révélant la centralité de la Grande Caraïbe. Trois perspectives sont mobilisées - hémisphérique, atlantique et impériale - qui mettent au jour autant de facettes des mêmes dynamiques sociales : migrations et mobilités, travail, marchés, territoire et propriété, famille(s), religions, droit et justice, ordre social. Ce livre démontre ainsi la spécificité de l'impérialisme et du colonialisme d'Ancien Régime, étroitement associé à la traite des esclaves et à l'esclavage et, plus largement, la singularité de l'histoire d'un monde atlantique qui sert de laboratoire social à la première globalisation. Avec des textes de : António de Almeida Mendes, Auge Argouse, Pedro Cardim, Charlotte de Castelnau L'Estoile, Vincent Cousseau, Manuel Covo, Cláudia Damasceno Fonseca, Jean Hébrard, Marie Houllemare, Aliocha Maldavsky, Federica Morelli, Dominique Rogers, François Joseph Ruggiu, Jean-Frédéric Schaub et Cécile Vidal.

10/2021

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Biographies

D'un Céline l'autre. Edition revue et augmentée

Journaux intimes, Mémoires, correspondances... Ces témoignages sur Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), issus des sources les plus diverses, sont pour un tiers totalement inédits. Ils composent, en filigrane, une biographie kaléidoscopique de l'écrivain depuis son enfance jusqu'à sa mort, en passant par la révélation, dans les années 1930, du génial Voyage au bout de la nuit, sans occulter la période de l'Occupation et de l'exil au Danemark. Intellectuels, artistes, résistants ou collabos, patients et maîtresses, tous ont leur opinion à son sujet. L'historien Jacques Benoist-Méchin est fasciné par la "force éruptive" qui se dégage de Céline. Gen Paul, le peintre de Montmartre, excédé par ses "vacheries", voit en lui un "monstre". Elizabeth Craig, une de ses muses emblématiques, proteste, au contraire, de son "immense tendresse". Le lieutenant allemand Gerhard Heller, qui le rencontre pendant l'Occupation, est subjugué par sa puissance visionnaire, qui capte l'"envers démoniaque" du monde. Et il n'est pas le seul. Mais l'antisémitisme fanatique de Céline indigne aussi beaucoup de ses admirateurs. Ernst Jünger dénonce chez lui "la monstrueuse puissance du nihilisme". L'écrivain et résistant Roger Vailland voudrait littéralement en finir avec lui. Mais comment abattre l'auteur de Voyage au bout de la nuit ? L'actrice Françoise Fabian, qui le rencontre à Meudon, sa dernière retraite, témoigne d'un homme vivant dans le plus grand dénuement, enfin "sans masque". Aux lecteurs de juger sur pièces celui qui est, avec Marcel Proust, l'écrivain français le plus important du XXe siècle. Soixante ans après sa mort, la fascination à son égard reste intacte et les controverses qu'il continue de susciter font toujours de Céline un "impardonnable", selon la formule admirative de Dominique de Roux.

05/2021

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Communication - Médias

Hermès 91 - La marche

Directeur de la publication Dominique Wolton Numéro coordonné par Vincent Liquète et David Le Breton et supervisé par Thierry Paquot Hermès aux sandales ailées est le dieu des voyageurs, des bergers, des commerçants, des voleurs et des orateurs. A l'occasion de cette quatre-vingt-onzième livraison d'Hermès, nous l'avons fait marcheur et transformé en guide pour la composition de ce sommaire. La marche est davantage qu'une fonction physiologique, anatomique ou musculaire, c'est la révélation de l'Autre. Et cette découverte de l'altérité, participe de la communication. Dire que l'être humain est relationnel, c'est dire qu'il va vers autrui pour construire une relation, relation qu'il ne cesse, sa vie durant, de lier, relier, délier et pour se faire, il marche. La marche ne consiste pas seulement à mettre un pied devant l'autre. Elle vise à satisfaire notre curiosité et à combler notre besoin de liberté. La curiosité de la découverte du monde et de soi-même (ses forces et ses limites), lors de randonnées, d'excursions, de déambulations, de flâneries... La liberté, avec les manifestations de rue, les pèlerinages, les processions et autres modalités collectives pour partager un même objectif, un même transport qui facilite l'unité d'un groupe. Mais la marche est parfois tragique, forcée et porteuse de la violence faite à l'Autre, jusqu'aux marches de la mort. Ainsi la marche est multiple, complexe et cette diversité de formes confirme sa grande importance pour faire société et analyser diverses composantes de la communication sociale. Elle révèle parfois même des situations d'incommunication voire d'acommunication au sein des sociétés et groupes d'individus. C'est ce que montrent les quarante contributions ici réunies qui fournissent la matière d'un original vade-mecum pour le marcheur contemporain. Vincent Liquète et David Le Breton Automne 2023

10/2023

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Langues régionales

Droits et politiques linguistiques dans la Caraïbe et dans l’océan Indien

Chacun des numéros de Kréolistika rassemble des contributions de chercheurs et d'experts en linguistique de renom. En cela, cette revue de référence, publiée par le Crillash (université des Antilles) constitue une ressource essentielle pour comprendre les complexités de la glottopolitique en milieux créolophones et mesurer les obstacles, les progrès et les reculs qui caractérisent ces espaces linguistiques en constante mutation. Dans la Caraïbe, où la diglossie est omniprésente, langues dominantes et créoles se côtoient dans un équilibre fragile. En Haïti, la présence importante des créolophones unilingues incite à des changements dans l'éducation et la politique linguistique. A l'opposé, dans les territoires franco- et anglo-créolophones tels que la Guadeloupe, la Martinique, la Dominique et Sainte-Lucie, les politiques linguistiques sont plus récentes et moins définies, mais elles n'en sont pas moins importantes pour l'avenir des créoles dans ces régions. Dans l'océan Indien, Les Seychelles ressortent comme un modèle, avec une langue créole co-officielle et intégrée dans l'éducation dès la maternelle. A La Réunion, la création d'un Office de la Langue Créole et l'existence de cours de linguistique créole à l'université témoignent d'un changement progressif. A l'île Maurice, où la majorité parle le créole, le contexte est compliqué par des questions ethniques et des discriminations qui affectent la langue et ses locuteurs. Destinée aux chercheurs, étudiants et professionnels des sciences humaines, en particulier ceux spécialisés en linguistique et en études créoles, cette édition propose des points de vue rigoureux et nuancés, propres à enrichir la compréhension des enjeux et des dynamiques linguistiques en pays créolophone. Comme à l'accoutumée, ce numéro s'appuie sur des travaux de recherche approfondis et des analyses critiques de spécialistes du domaine pour offrir un éclairage sur chacun des contextes.

10/2023