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Capucine

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Phytothérapie

Des plantes contre les infections : sinus, bronches, voies urinaires, peau, etc. Se soigner sans recours systématique aux antibiotiques

Les antibiotiques ont été très utiles, et le sont encore, pour le traitement de grandes maladies comme la tuberculose, la diphtérie et de nombreuses autres infections bactériennes. Mais, ils ont aussi été prescrits pour lutter contre des pathologies banales ou même des infections d'origine virale. Les bactéries ont dès lors développé des résistances et les antibiotiques n'arrivent plus guère à les détruire : le spectre d'une bactérie super-résistante crée de l'inquiétude ! Quelques plantes médicinales arrivent à vaincre diverses infections, mais ne peuvent pas se substituer aux antibiotiques pour le traitement de pathologies graves comme par exemple la pneumonie bactérienne. Parmi les infections respiratoires qui représentent environ 65% de l'ensemble des infections, il faut citer la bronchite qui est surtout d'origine virale. Les antibiotiques souvent administrés ne servent à rien alors qu'il existe des médicaments à base de plantes efficaces. C'est le cas des extraits du géranium du Cap, dont l'action antivirale est établie. Des médicaments à base de diverses associations de plantes, comme par exemple thym et lierre ou primevère et lierre peuvent aussi venir à bout des bronchites ou sinusites. Contre les infections urinaires (19% de l'ensemble des infections), le recours aux antibiotiques est la thérapie de choix. Mais ce sont souvent les bactéries responsables de ces infections qui développent des résistances. Un extrait de fleurs de capucine et de racines de raifort ne provoque pas de résistance et peut dans certains cas se substituer à un antibiotique classique. Le jus de canneberge (cranberry) et le mannose (un sucre naturel non assimilable) peuvent prévenir ou traiter les cystites. Pour les autres infections, on peut aussi faire appel aux plantes médicinales. A titre d'exemples, on peut citer l'huile essentielle de l'arbre à thé contre les infections gynécologiques et dermatologiques. Beaucoup d'autres plantes seront encore citées avec la manière de les employer, les doses à utiliser et les effets secondaires ou interactions médicamenteuses possibles. Les plantes médicinales ne remplacent pas les antibiotiques, mais leur utilisation judicieuse peut contribuer à baisser leur surconsommation

04/2021

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Romans historiques

L'ABYSSIN. Relation des extraordinaires voyages de Jean-Baptiste Poncet, ambassadeur du Négus auprès de Sa Majesté Louis XIV

A l'origine de ce livre, un fait historique : Louis XIV, le Roi-Soleil, est entré en relation avec le plus ténébreux, le plus mythique des grands souverains de l'Orient, le Négus. L'Abyssin est le roman de cette fabuleuse ambassade. Jean-Baptiste Poncet, jeune médecin des pachas du Caire, sera, par une extraordinaire réunion de circonstances, le héros de cette épopée baroque et poétique à travers les déserts d'Egypte et du Sinaï, les montagnes d'Abyssinie, de la cour du Roi des Rois à celle de Versailles et retour. L'aventure, l'amitié, l'amour, la découverte joignent leurs forces pour captiver le lecteur et lui faire faire le chemin à une allure palpitante. Mais qu'on y prenne garde : derrière sa simplicité, sa tendresse, son humour, ce roman d'aventures recèle une fable tragique. Jean-Baptiste est l'homme qui, ayant découvert un nouvel empire et sa civilisation, fera tout pour déjouer les tentatives de ceux qui veulent le convertir : les jésuites, les capucins et tant d'autres. Grâce à lui, l'Ethiopie échappera à toute conquête étrangère et gardera jusqu'à nos jours sa fierté et son mystère. Le voyage initiatique de Jean-Baptiste et d'Alix, sa compagne, l'histoire de leur amour constituent la trame de ce périple casanovien dans les marges du Grand Siècle, qui donne à penser ce que l'Occident aurait pu être s'il s'était contenté d'aller vers les autres, sans vouloir les conquérir. L'Abyssin, tout en empruntant sa langue à Diderot et son rythme à Dumas, est un roman bien actuel, une parabole sur la haine du fanatisme, la force de la liberté et la possibilité du bonheur.

11/1998

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Littérature française

Une petite robe d'organdi

Garance se réveille en cette fin d'été, elle vient d'avoir cinquante ans. Son esprit est un peu confus, elle a encore fait ce rêve étrange. Qu'importe, elle a rendez-vous avec son amie Edwige pour passer une belle journée à l'atelier de peinture chez Jeannine. Pourtant un petit épisode au cours de cette journée s'apprête à lui proférer un léger malaise ; une singulière sensation qu'elle ne peut décrire. Mais Garance n'est pas du genre à se laisser contrarier comme ça par des chimères. Il semble cependant que cet évènement ravive quelque chose d'imperceptible dans l'esprit de Garance : un voyage dans l'inconnu, un dédale flou qui l'amène vers le néant et la laisse sans réponse. Sans bien comprendre pourquoi, elle va accepter l'idée que lui suggère son amie Edwige : aller revisiter le fil de sa vie ; sa vie qui, jusqu'à ce petit déclic, lui offrait plutôt quiétude et sérénité. Cet anniversaire serait donc l'amorce d'un prodigieux chavirement... Corinne Cosserat-Delorme a passé une enfance tranquille entre les Yvelines, la Lorraine où habitaient ses grands-parents, les vacances d'hiver à la montagne et celles d'été à visiter la France. Après l'adolescence, elle obtint un premier emploi de secrétaire Boulevard des Capucines, qui lui permit de découvrir Paris. Par la suite, une fabuleuse expérience de vie en montagne lui fit aimer davantage la nature et ses paysages majestueux. Dotée d'un esprit rêveur, parfois imaginatif, aimant flâner au gré de ses envies, elle effectua quelques voyages enchanteurs qui accentuèrent son attirance pour l'art en général. Le mot liberté - qui pourrait caractériser son état d'esprit - la conduit de temps en temps à réaliser des rêves qu'elle croyait inaccessibles.

07/2022

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Histoire internationale

Rodolphe et Mayerling

Le 5 février 1889, Vienne, drapée dans le deuil, déploie le faste des grandes funérailles. La capitale de la monarchie austro-hongroises pleure l'héritier de la Couronne, l'archiduc Rodolphe, qui, brisé par une longue série d'échecs politiques et miné par une maladie qu'il croit mortelle, s'est donné la mort dans son pavillon de chasse de Mayerling. Dans un premier communiqué, la Cour a avancé une attaque d'apoplexie comme cause de la mort. Mais, deux jours plus tard, revenant sur cette version, elle fait savoir que le prince héritier s'est suicidé dans un moment d'égarement mental. La nuit précédente, le cadavre d'une jeune femme, la baronne Mary Vetsera, découvert aux côtés de Rodolphe, a été transporté, dans le plus grand secret, de Mayerling à Heiligenkreuz, à quelques kilomètres de là, où il a été inhumé, à la dérobée, dans le cimetière paroissial. Jusqu'à la fin de la Monarchie, la Cour gardera un silence total sur la présence de Mary Vetsera à Mayerling. L'admettre serait revenu à reconnaître l'adultère et à accréditer la thèse qui faisait de Rodolphe l'assassin de sa maîtresse. Conséquence du souci que la dynastie ne soit pas compromise dans un scandale, ces flottements et ces silences l'atteignent pourtant par un effet de boomerang. Ils nourrissent le soupçon que la Cour cherche à cacher des secrets plus terribles. Avant même la célébration des obsèques, des rumeurs commencent de circuler à Vienne, reprises par les milieux diplomatiques, colportées par la presse étrangère. Ainsi lorsque les lourdes portes de la crypte des Capucins, l'ultime demeure des Habsbourg, s'ouvrent sur la dépouille de Rodolphe, le mythe s'est déjà emparé de l'Histoire.

05/2008

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Littérature française

Une histoire des trente glorieuses

C'est l'histoire éternelle des pères et des fils, des familles magnifiques, compliquées, parfois défaites. C'est l'histoire de Christian, son père, qu'entreprend aujourd'hui Didier Pourquery ; et aussi le destin de leurs proches, d'une région à part - le Bordelais - et d'une époque. Avant d'être père, Christian est fils. Sa mère meurt très jeune, il est élevé par sa famille maternelle, et par un père rude et lointain. Très vite, Christian est mis en apprentissage et apprend un métier " moderne " : radio-électricien. Ce jeune homme est un héros des Trente Glorieuses, inventées et racontées par l'économiste Jean Fourastié, décennies inédites pleines d'espoir, de progrès et d'allant. Christian veut réussir. Son rêve est simple : accéder à la bourgeoisie. C'est une utopie programmée, qui lui teint le coeur et l'esprit, et aussi une lutte contre le destin et la mort, qui vient trop vite. Christian se marie jeune, devient technicien, informaticien, puis cadre, reprend ses études, lit des classiques et des livres de management : le voici chef d'entreprise. " Trente années de croissance pour le pays et pour mon père " , écrit son fils Didier. Avant que le père ne se tue au volant, filant vers un rendez-vous sur une Nationale, la nuit... " Du projet paternel initial, une famille sur plan, sans passé, un père, une mère, deux fils, il ne reste que moi, Odipe des années cinquante, pour raconter " . Avec pudeur et talent, et une grande liberté, Didier Pourquery se livre, hésite, raconte. Son frère difficile. Son grand-père aux halles des Capucins. Le parler bordeluche, ses voix et ses mots. Ce pays bientôt couvert de lignes téléphoniques, de grands ensembles, de rubans de bitume, et où ne cesse d'irradier le paysage doux et changeant de l'enfance.

10/2023

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Faits de société

Sectes et prophètes d'Afrique noire

Ce surprenant panorama des Églises " afro-chrétiennes " et des cultes syncrétistes éclaire d'un jour inattendu l'évolution du continent noir, dont l'auteur est l'un des spécialistes. Dona Béatrice, brûlée vive pour hérésie en 1706 en Angola sous domination portugaise à l'instigation de prêtres capucins; Nonggawuse la prophétesse, qui provoqua en 1857 une épouvantable famine en Afrique du Sud en prédisant le retour des ancêtres; Matsoua le syndicaliste " passe-muraille ", gaulliste de la première heure, mort en prison en 1942 à Brazzaville; Joseph Kony, le chef des assassins de l'Armée de résistance du Seigneur en Ouganda, amnistié en 2006. Tels sont quelques-uns des prophètes et prophétesses d'Afrique noire dont l'étonnant destin est largement méconnu au-dehors. L'auteur retrace encore l'histoire de Simon Kimbangu, emprisonné pendant vingt ans au Congo alors belge, celle d'Alice Lenshina, qui dirigeait en Zambie la secte des Lumpa décimée en 1964 par les forces de l'ordre, et celle d'Alice Lakvvena qui disait commander une armée imaginaire de cent quarante mille esprits. L'auteur évoque les centaines de membres de la secte des " Dix commandements de Dieu " brûlés vifs dans une église ougandaise en 2000, sur ordre d'un illuminé qui était aussi sans doute un escroc. II étudie le culte du prophète Harris, le Christ noir des lagunes, qui eut maille à partir avec l'administration coloniale française en 1913. II analyse la prolifération des Églises dites " sionistes " d'Afrique du Sud, qui s'abstinrent de lutter contre l'apartheid, et décrit, entre autres, la secte -très riche - des Chérubins et Séraphins du Nigeria et l'Église du christianisme céleste, florissante en République centrafricaine. Au total, ces pages saisissantes permettent de découvrir ce qu'on pourrait appeler la " face cachée " de la réalité africaine.

01/2007

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Histoire de la philosophie des

Les péripéties d'un primatologue

Ce livre est d'abord une suite de récits de voyages et de rencontres avec des animaux, écrit de façon très directe, avec un grand sens de l'anecdote significative. On découvre la compagnie des macaques, des capucins, des babouins, chimpanzés, gorilles, etc. , que le récit nous rend familiers comme des proches. Afrique, Inde, Asie : on parcourt la planète, on bivouaque avec Cédric Sueur et ses collègues, on est essoufflé avec lui quand il gravit les pentes du Népal sur les traces de la panthère des neiges. C'est un conteur de talent : pas une page où l'on s'ennuie. L'idée de culture animale a cessé d'être taboue aujourd'hui, mais on en reste souvent à quelques exemples canoniques. Sait-on que beaucoup d'animaux, des gorilles aux bisons, votent pour décider des déplacements ? Que les mécanismes de décision sont complexes, que les besoins des plus faibles peuvent être pris en compte et pèsent dans les choix ? Qu'ils savent soigner, par exemple ? Qu'ils sont capables d'échanger des services et des biens, entre eux et avec les humains, et même qu'ils savent négocier ? Que des groupes violents, comme les macaques, peuvent devenir tolérants sous certaines contraintes ? Que les orangs-outangs peuvent aimer dessiner et avoir des styles différents selon les individus ? Les travaux de grands primatologues (dont Diane Fossey, Jane Goodall et Biruté Galdikas) ont montré que, pour comprendre les comportements et les sociétés, on devait porter attention aux personnalités des grands singes et les considérer en quelque sorte comme des personnes, inspirant de nouvelles générations de chercheurs. Cédric Sueur en fait partie. Scientifique de premier plan, il a très vite travaillé avec les plus grands noms de la discipline.

03/2024

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Religion

Le P. Marie-Antoine de Lavaur au 1e pèlerinage en Terre Sainte 1882. Récits et témoignages de pèlerins

Il y avait eu, partis de terre de France, les glorieux croisés, et, tout au long des siècles, de petits groupes de voyageurs pèlerins. Le pèlerinage de 1882 en Terre Sainte renoue avec cette démarche, plus en croisés dont ils porteront la croix, qu'en voyageurs en mal d'évasion. Un projet soutenu par le Pape Léon XIII et les diocèses de France qui y enverront des représentants, prêtres et laïcs. Pour un pèlerinage populaire où, grâce aux dons collectés très importants, les participants appartiendront à toutes les couches sociales. Et un pèlerinage de pénitence dans l'exacte perspective du message de Lourdes, pour une France qui a connu en 1870 une défaite cinglante, la perte de l'Alsace-Lorraine et la Commune, et qui sort du traumatisme de l'expulsion de tous ses religieux. Parmi les pèlerins " invités ", de nombreux prêtres exilés. Au total, 1013 pèlerins dont 450 prêtres partaient sur les pas du Christ. Le Père Marie-Antoine, le très populaire "Saint de Toulouse" aux côtés du non moins emblématique Père François Picard, assomptionniste, qui organisa et dirigea le pèlerinage, en sera un des guides spirituels et le prédicateur par excellence de la Croix, mais aussi l'ami attentif et vigilant de tout pèlerin en détresse face à des conditions souvent pénibles. La variété et l'authenticité des témoignages, dessins compris, venant soutenir le récit de l'auteur, le Père Ernest-Marie de Beaulieu, capucin, biographe du Père Marie-Antoine et son contemporain, font de ce livre un document original à la lecture passionnante. Le 1er Pèlerinage de Pénitence en Terre Sainte, qui a duré 41 jours, porté par la prière de toute la France catholique, gardera longtemps une aura de courage, de foi, et d'espérance en un monde plus fraternel.

10/2012

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Faits de société

Mon Père, je vous pardonne. Survivre à une enfance brisée

Genève, le 10 juin 1959. Daniel Pittet est encore dans le ventre maternel quand son père tente d'assassiner sa mère. A sa naissance un mois plus tard, il est déjà un rescapé. Son enfance est chaotique, ses parents se séparent, Daniel et ses frères et sours sont ballottés de familles d'accueil en foyers. En 1968, à 9 ans, Daniel rencontre un prêtre capucin, Joël Allaz, qui, au sortir d'une messe, invite le garçon à le suivre dans son couvent. Le calvaire débute : durant quatre ans, deux fois par semaine, et chaque jour durant les vacances, Daniel est violé par ce prêtre manipulateur. Pris dans une boucle infernale, incapable de parler de ce dont il est victime, il est confronté au déni de ses proches (probablement au courant) et des frères du couvent. La voie de la guérison est longue, mais le soutien à l'âge adulte de ses proches et sa foi inébranlable le sauvent, lui permettant de s'insérer dans la vie professionnelle et de fonder une famille de six enfants. Daniel a gardé de son passé de nombreuses séquelles, psychologiques comme physiques. C'est une des forces de ce livre que de faire prendre conscience au lecteur des blessures profondes, non guéries après plusieurs décennies, dont souffrent ceux qui ont été abusés enfants. Il décide au début des années 2000 de dénoncer son violeur, réussit à faire reconnaître ses crimes par ce dernier, ainsi que par l'Eglise. Aujourd'hui, il veut prolonger sa lutte, pour lui et pour toutes les autres victimes de la pédophilie. Le témoignage bouleversant et plein de courage d'un homme debout, qui, malgré sa souffrance encore vive, a trouvé la force de pardonner à son bourreau.

02/2017

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Histoire de France

Lille, citadelle de la Contre-Réforme ? (1598-1668)

Lille, grande ville manufacturière et marchande des Pays-Bas espagnols, peuplée d'environ 45. 000 habitants vers 1640, est un observatoire privilégié pour suivre le cheminement et les multiples aspects d'une vigoureuse Contre-Réforme qui progressivement devient une réforme catholique authentique et profonde. Pendant les Troubles, à la différence de Tournai ou de Valenciennes, Lille était restée contrôlée par un Magistrat catholique et, dès 1579, elle est une des premières à se réconcilier avec le roi d'Espagne, sur la base de la reconnaissance du seul catholicisme. Des centaines de protestants sont bannis collectivement, d'autres sont contraints de se convertir, la sorcellerie y est traquée, l'instruction religieuse est obligatoire pour les enfants le dimanche, les curés sont invités à tenir un "liber animarum" sur le modèle borroméen pour contrôler l'orthodoxie de leurs paroissiens. La ville, agrandie, connaît une véritable "invasion conventuelle" . Religieux, notamment jésuites et capucins, et religieuses, appuyés par les évêques, les curés et le Magistrat de la cité entreprennent de convertir la population à un catholicisme régénéré et dynamique. Offices, confréries, processions, dévotions s'épanouissent. La messe est valorisée, la confession et la communion deviennent les sacrements de la conversion permanente. Les oeuvres de miséricordes et les fondations se multiplient : ce sont "les hautes eaux de la charité" . C'est aussi le temps de la mort chrétienne et des prières pour les pauvres trépassés. Cette "catholicisation" de la population a certes ses limites et est ébranlée par la guerre franco-espagnole (1635-1659) qui ravage la région. Mais elle a rarement atteint un tel degré dans l'histoire de la cité. Et le cas lillois témoigne du grand mouvement qui a fait appeler les Pays-Bas espagnols, "Pays-Bas catholiques" . Ce livre est la réédition de la thèse d'Etat d'Alain Lottin, publiée in-extenso, sources et notes comprises en 1984 aux Editions des beffrois à Dunkerque, et qui repose sur dix années de travail dans les archives et bibliothèques de Lille, Bruxelles, du Vatican, etc.

05/2013

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Littérature étrangère

A Berlin

Joseph Roth fut le grand chantre de la culture d'Europe centrale, le poète qui célébra l'Empire austro-hongrois et sa culture cosmopolite, tolérante et vouée à disparaître. Issu d'une famille juive de Galicie orientale, région des confins de l'Empire, il fut un journaliste visionnaire (Correspondant au Frankfurter Zeitung de 1923-1932) et un romancier de génie. En 1920, Roth, le correspondant allemand le plus réputé de son époque, arriva à Berlin. Ses articles influencèrent toute une génération d'écrivains, parmi lesquels Thomas Mann. Ces textes, traduits et réunis ici pour la première fois, se font l'écho des violents paroxysmes sociaux et politiques qui menaçaient sans cesse l'existence de cette fragile démocratie qu'était la République de Weimar. Roth s'aventura à Berlin jusqu'au cour de la cité, ce que ne fit aucun autre écrivain allemand de son temps, tenant la chronique de la vie qu'y menaient ses habitants oubliés, les infirmes de guerre, les immigrants juifs, les criminels, la faune qui hantait les bains publics, sans compter tous les cadavres anonymes qui remplissaient les morgues, et dépeignant aussi les aspects plus fantaisistes de la capitale, les jardins publics et l'industrie naissante du spectacle. Un des premiers à comprendre la menace nazie, Roth évoqua un paysage de banqueroute morale et de beauté débauchée, dressant au passage un remarquable portrait de la ville, à un moment critique de son histoire. Quand Hitler prit le pouvoir en Allemagne, il dut quitter son pays et il mourut à Paris, dans la misère. Dans ce recueil d'articles parus dans la presse des années 1920, Roth saisit et résume à lui seul l'Europe de ces temps incertains qui précédèrent le grand effondrement d'un continent et l'annihilation d'une civilisation. Joseph Roth (Brody, 1894-Paris, 1939) est l'auteur d'une ouvre romanesque et journalistique considérable. La Marche de Radetzky, La Crypte des capucins et Le Poids de la grâce lui ont valu une renommée mondiale.

08/2013

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Travail social

Dialogues en humanité. Un laboratoire citoyen pour prendre soin de chaque humain

Il y a 20 ans, sous l'impulsion visionnaire de quelques pionniers naissaient une initiative ouverte à tous : les Dialogues en humanité. Espace de réflexion sur ce qui fait obstacle à la résolution des grands problèmes auxquels l'humanité est confrontée, les Dialogues cultive la cohésion sociale et sociétale, la créativité, l'écoute bienveillante et le dialogue. Cet événement annuel a trouvé un écho croissant aussi bien au sein d'institutions de l'ONU que dans des quartiers populaires et essaimé dans une dizaine de pays. D'une centaine de personnes lors de la première édition, ce "festival citoyen" accueille désormais des participants par milliers. A l'occasion de la célébration des 20 ans des Dialogues, nous avons voulu consigner les temps forts de cette aventure humaine singulière, les souvenirs et surtout les réflexions et expériences de celles et ceux qui l'ont nourrie. Mais pas seulement ! Il s'agit aussi de fournir de quoi polliniser la société avec l'ADN des Dialogues. Car nous sommes face à des défis encore plus grands qu'il y a 20 ans, mais aussi riches des leçons tirées du parcours accompli. A l'heure où le monde est chaque jour plus injuste et plus violent, il est plus que jamais essentiel de traquer les raisons d'espérer, de ne laisser personne être submergé par un sentiment d'impuissance, de développer une culture du dialogue aux plans local, national et international, de favoriser et penser l'émergence d'actions concrètes cherchant à prendre soin de chaque humain, donc du vivant. C'est la raison d'être des Dialogues en humanité. A partir des contributions de 70 familiers des Dialogues, nous avons construit ce livre sur une double base : un récit et une réflexion prospective. Dans la première partie, nous invitons le lecteur à suivre les déambulations de la jeune Capucine dans le parc de la Tête d'or où se tient l'édition lyonnaise des Dialogues. Au fil de la journée, elle découvre les diverses facettes de cette formidable aventure. Dans la deuxième partie, nous avons donné la parole à plusieurs personnalités afin qu'elles tracent les grandes lignes d'une réflexion sur ce que les Dialogues doivent devenir afin d'être toujours plus pertinents et un levier de transformations sociétales (Patrick Viveret, Catherine Dolto, Jean Fabre, Hervé Chaygneaud Dupuy, Isabelle Delannoy, Christian Delorme, Siddhartha, Cyril Kretzschmar, Hugues Sibille, Carminda Mac Lorin, Dorothée Browaeys). La dernière partie de ce livre est un "mode d' emploi" succinct à l'attention de tous ceux qui aimeraient organiser des Dialogues.

06/2023

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Religion

Joseph de Cupertino. Giuseppe da Copertino. Giuseppe Maria Desa (1603-1663). Illettré, thaumaturge et théologien. Le saint qui s'envole devant le pape

La vie de Joseph de Cupertino est l'une des plus extraordinaires de l'hagiographie. Son procès de canonisation a été suivi par le pape Benoît XIV, célèbre pour sa modération et son érudition, ce qui suffit à garantir que l'Eglise a résolu toutes les questions relatives à ce cas aussi insolite. Les débuts de la vie de Joseph sont difficiles. Son père est si peu habile en affaires, que sa femme, pour se protéger du juge, doit se cacher dans une étable pour accoucher. Atteint d'une étrange maladie, Joseph est guéri par l'intercession de la Vierge. Il décide alors de consacrer sa vie à Dieu. A dix-sept ans, comme deux de ses oncles sont franciscains conventuels, il se présente dans leur ordre, mais il est refusé pour insuffisance intellectuelle. Les capucins l'acceptent ensuite comme frère convers ; cependant, s'il ne manque pas de piété, il est si maladroit et inapte aux études qu'ils doivent le congédier. Joseph devient quand même frère mineur conventuel, et il est ordonné prêtre, grâce à un concours de faits tout aussi incroyables que providentiels. Lors d'un voyage, ses charismes inquiètent un prélat qui le dénonce à l'inquisition, de sorte qu'il doit se présenter devant le Saint-Office de Naples. Plus tard, à Rome, son supérieur a la fâcheuse idée de le présenter au pape. Lorsque Joseph se prosterne devant lui, il entre en extase et s'envole jusqu'au plafond de la salle d'audience ! Quand Joseph a 36 ans, il est envoyé au couvent d'Assise où sa renommée de sainteté se répand. Après différentes affectations, le pape Alexandre VII le fait finalement conduire au couvent d'Osimo, où il vit ses six dernières années. Le récit de la vie de Joseph est passionnant, car sa sainteté évidente est ornée de charismes aussi nombreux que rares : outre ses lévitations, extases, vols et bilocations, il a le don de connaissance des coeurs et le don de prophétie. On lui attribue aussi un nombre important de miracles et de guérisons. L'ouvrage contient également un certain nombre de ses écrits, qui complètent le portrait humain et spirituel du grand saint italien.

01/2021

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Religion

Le Père Duparquet. Lettres et écrits Tome 4 (1877-février 1879) Début de l'exploration en Afrique australe - De Landana à Omaruru

Le père Charles Duparquet, spiritain, est l'un des grands missionnaires du XIXe siècle. Né en 1830, il a parcouru l'Afrique entre 1855 et 1888, date de sa mort. Il n'a cessé de raconter ses voyages ce sont des milliers de pages qu'on trouve aux archives spiritaines sur l'Afrique d'avant la colonisation. Le premier tome des écrits du père Duparquet (Karthala, 2012) contient les lettres et rapports écrits de 1852 au 2 janvier 1866. En 1865, Rome demande à la congrégation du Saint-Esprit de reprendre la mission du Congo abandonnée par les pères Capucins. Le second tome (Karthala, 2013) présente les écrits de 1866 à 1869 : essai d'installation en Angola et création d'un petit séminaire en Portugal. Le père Duparquet a compris que pour travailler dans les colonies portugaises, il faut des sujets portugais. Mais le gouvernement ne soutient pas son projet. Découragé, le père Duparquet accepte de partir en Afrique de l'Est. C'est le début du volume III, qui couvre la période de 1870 à 1876 (Karthala, 2014). Trois ans après l'"exil" de Bagamoyo, le père Duparquet crée la mission de Landana dans l'enclave de Cabinda qui, à l'époque, n'appartenait pas au Portugal. Il y applique les principes déjà développés par le père Libermann dans son rapport à Rome de 1846. C'est un grand succès, admiré par les officiers de la marine française mais aussi, plus tard, par les marins portugais. Mais le père pense toujours à évangéliser la partie sud de la mission, la Cimbébasie. Il passe l'année 1877 à s'efforcer de convaincre le Conseil général de sa nécessité. Il s'y attelle à partir de 1878. C'est le sujet de ce tome IV qui va de 1877 à février 1879. A cette date, le père Duparquet arrive à Omaruru où il pense installer la première mission de Cimbébasie. Les lettres de ce tome IV nous présentent d'abord la préparation de cette nouvelle mission puis les explorations de ce qui est maintenant l'Afrique du sud et la Namibie.

12/2017

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Religion

Le Père Duparquet. Lettres et écrits Tome 2 (1866-1869) Espoirs et échec de la mission en terre portugaise

Le père Charles Duparquet, spiritain, est l’un des grands missionnaires du xixe siècle. Né en 1830, il a parcouru l’Afrique entre 1855 et 1888, date de sa mort. Il n’a cessé de raconter ses voyages, ses rencontres, il a décrit les paysages visités: ce sont des centaines et des centaines de pages qu’on trouve éparpillées dans de nombreux casiers des archives spiritaines et qui décrivent l’Afrique d’avant la colonisation. Un premier volume des lettres et rapports du père Duparquet, paru en 2012, rassemble ses écrits de 1855 à 1865: on peut en trouver une présentation dans la revue Histoire et Missions Chrétiennes (N° 24, décembre 2012). Voici maintenant le second tome qui contient ses lettres et rapports – annotés – de 1866 à 1869. Le père Duparquet a obtenu l’autorisation de repartir au Congo et en Angola pour relancer les missions dans ces régions, autrefois évangélisées par les Capucins, mais abandonnées depuis plusieurs dizaines d’années. Il essaie de s’installer à Mossamédès, ville nouvelle à la frontière sud de l’Angola. D’autres spiritains s’installent à la frontière nord. Deux d’entre eux vont mourir à Loanda, la capitale de l’Angola. Duparquet, lui, considéré comme un espion du gouvernement français, est finalement expulsé d’Angola. Il comprend que pour ouvrir une mission dans une colonie portugaise, il faut des sujets portugais. Il se rend donc au Portugal et y ouvre un séminaire à Santarem. En même temps, il fait de nombreuses démarches auprès du gouvernement portugais. Il récolte de belles paroles mais n’obtient aucune autorisation. Ses lettres décrivent ses longues démarches. Découragé, le père Duparquet accepte alors d’aller provisoirement en Afrique de l’est. Le prochain volume (le troisième) rapportera les écrits de son «exil» à Bagamoyo et surtout la création de la mission de Landana (qui à l’époque était hors des possessions portugaises). Ce sera un franc succès. Gérard Vieira, spiritain, a exercé son apostolat en Guinée, de 1954 à 1967. Il a été expulsé de ce pays en même temps que les autres missionnaires européens. De 1967 à 1998, il occupe, au Sénégal, différentes fonctions, entre autres celle de supérieur principal du district spiritain (Sénégal, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie) jusqu’en 1998. Il est rappelé alors en France pour s’occuper des archives générales de la congrégation du Saint-Esprit.

10/2013

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Littérature française

La pute des Hérétiques

Au XVIIIe siècle, le protestantisme menace la tradition installée. Catholiques et protestants s'affrontent autour d'enjeux économiques et dynastiques. La Martinique n'est pas épargnée. L'appartenance religieuse et les habitudes culturelles sont régentées jusque dans les cases des esclaves. La duplicité est une conduite courante dont les résidents blancs donnent l'exemple. Les gouvernements successifs naviguent à vue sur des crêtes d'équivoque. En effet, les ordonnances de persécutions des hérétiques de 1685, même adoucies en 1724, ne peuvent s'appliquer dans l'île. Victime de pénuries, celle-ci est tributaire des commerçants, capitaines protestants ennemis de la religion du Roi de France. La Martinique est alors " punie " par la disette, les Anglais et les ravages des fourmis dans les plantations de canne. De plus, les capucins espagnols des ranchs d'Amérique refusent de vendre au gouvernement les bêtes de somme dont l'île a besoin. Quand l'industrie est en faillite, la religion est plus que jamais un espace de manipulation politique. Les curés maîtres de la conscience religieuse et de l'état civil luttent par tous les moyens, même non avouables, contre les évangiles secondaires et les idéologies sauvages. Certains nègres employés sur les navires de commerce, manipulés par un maître considéré comme hérétique par la religion dominante, deviennent à leur insu multiculturalistes. Dans ce bouillon de cultures où se côtoient catholiques, adeptes de la religion réformée, anglicans, musulmans et animistes, des destins se croisent. Parmi eux, le candide Joseph, nègre de Basse-Pointe et fervent catholique, se découvre protestant, dissimulateur puis blasphémateur. Emma, voluptueuse mulâtresse de la Trinité, devient sultane à Oran pour contrarier la puissante famille dont elle est issue. Camille, négresse esclave de l'habitation Beauséjour, se voit appelée à mettre au monde un nouveau Messie natif des Caraïbes. John, Irlandais capturé par les musulmans et esclave à Oran, retrouve le goût d'aimer auprès d'Elisa, mulâtresse victime de l'inceste institué dans certaines familles de planteurs... Ces personnages ne sont pas imaginaires. La trace de chacun affleure dans les documents d'époque. André Quion-Quion est journaliste grand reporter d'images à France Télévision en Martinique. Depuis 1984, la caméra est devenue son second instrument de l'écrit par l'image. Autodidacte, amateur d'archives, chercheur sur l'Histoire, la culture navale et les moeurs maritimes des Antilles du Sud, c'est aussi un historiographe rigoureux et passionné. Après deux ouvrages traitant du rôle civilisateur de l'océan Atlantique et de la mer des Caraïbes dans l'histoire de la Martinique, il nous livre ici son premier roman.

06/2020

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Religion

Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. Tome 2, L'Alsace de 1800 à 1962

L'Alsace, où les excès de la Révolution ont contribué à lier personnalité régionale et religion, a connu de 1800 à 1962 de nombreuses figures imprégnées de vie religieuse, Cette vitalité - l'expression "Alsace terre de foi" est demeurée courante - a été encouragée par l'évolution historique propre de la région ; la poussée démographique des campagnes a favorisé les vocations religieuses, la rupture de 1870 a valorisé le rôle des Eglises dans la défense de l'identité régionale, la coexistence des deux communautés, catholique et protestante, a stimulé la conscience confessionnelle (jusqu'en 1958 les élections, cantonales et législatives demeurent en fait dans les campagnes des recensements confessionnels). L'Alsace n'a pas connu la vague anticléricale et le facteur religieux a été associé après 1919 à sa spécificité, au point que le régime concordataire de 1802 y est toujours en vigueur pour les Eglises officielles : Eglise catholique, Eglise de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine, Eglise réformée d'Alsace et de Lorraine, système consistorial israélite. Le présent dictionnaire, réalisé par une soixantaine de collaborateurs, a tenté de tenir compte de la proportion numérique des trois confessions de ne pas privilégier de manière excessive les clercs et théologiens face aux laïcs et d'accorder au Haut-Rhin sa juste place. Certains thèmes ont pu être mieux représentés, grâce à des recherches récentes, ainsi sur le catholicisme politique et les missions, Celles-ci tiennent dans le diocèse de Strasbourg une place particulière avec plus de 3000 religieux envoyés dans tous les continents. A l'inverse, d'autres secteurs sont peu représentés, comme les ordres religieux féminins et les diaconesses, faute d'études, Quelques noms n'ont pu être retenus par suite d'un manque d'informations. Il a été tenu compte, outre des Alsaciens en activité dans la province, des Alsaciens qui ont exercé leurs talents outre-Vosges, à l'étranger ou dans les missions, et des immigrés installés dans la province. . Les 493 personnalités retenues se répartissent entre 306 catholiques (dont 249 clercs), 156 protestants (dont 67 pasteurs) et 31 juifs (dont 18 rabbins). Les femmes ne sont malheureusement que très peu représentées (I2 en tout). Chez les clercs, les réguliers sont fortement représentés avec 93 biographies : les congrégations les plus représentées sont les Spiritains (25), les Missions africaines (15), les Rédemptoristes (9), les Missions étrangères (6), les Jésuites (5), les Cisterciens (5), les Oblats (4) et les Capucins (4). La carte des lieux de naissance montre la disproportion entre les deux

01/1985

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Littérature érotique et sentim

Histoire merveilleuse et édifiante de Godemiché. Histoire de Suzon et des deux présidents à mortier ; Histoire du sage Pangloss

Nouvelles coquines d'un ex-abbé très turbulent. POUR UN PUBLIC AVERTI. L'origine du godemiché et son introduction dans une abbaye.L'innocente et chaste Suzon condamnée à la sentance pour adultère.Le sage Pangloss dont la passion est de cajoler les filles de son pays. Trois histoires différentes, ancrées dans le très érotique siècle des Lumières. Réhabilitation d'un recueil érotique et anticlérical.EXTRAITGodemiché, italien de naissance, naquit de parents catholiques, l'an premier de la création des voux monastiques ; de jeunes filles de quinze ans, à qui les lois ne laissaient pas la liberté de disposer de leur patrimoine, avaient-disposé, dès cet âge, de leur liberté, bien précieux sans lequel les autres sont sans substance. Ces innocentes avaient fait le marché de bonne heure, dans la crainte de faire des enfants ou d'être sollicitées par de beaux garçons, qui sollicitent toujours les filles à en faire. Les porte-collets de ce temps-là, plus froids que le porte-collets de ce temps-ci, avaient prêché et assuré à ces filles qu'un habit de bon goût offensait le ciel, qu'un vêtement ridicule et grotesque allait mieux à des vierges destinées par la création de l'argile du premier homme à jouir du bonheur éternel. Les haillons, qui rendent la vertu maussade, sont de très saintes choses. Un capucin habillé en satire, en égipan, est un objet très récréatif pour les anges. Ces indignes, mal vêtus dans ce monde, seront richement habillés là-haut où ils occuperont les premières loges. Leur crasse, leur vilaine barbe et leur vermine, placées à côté de l'agneau sans tache, jetteront un furieux éclat dans le paradis. L'incroyable et l'extraordinaire entrent aisément dans l'esprit des filles de quinze ans, parce que les filles de quinze ans sont très crédules.A PROPOS DE L'AUTEUR : Henri-Joseph Laurent, dit l'abbé Dulaurens, né le 27 mars 1719 à Douai et mort le 17 août 1793 à Marieborn, était un jésuite et écrivain français. Dès son plus jeune âge, il étudia les lettres et la théologie chez les Jésuites. Marginal, l'abbé Dulaurens fut constamment poursuivi pour ses libellés anticléricaux et contraires aux bonnes mours. On attribue à ce pamphlétaire de nombreux pseudonymes : Du Laurens, L'auteur du " Compère Matthieu ", Brise-Crosses, Laurent d'Henriville, Modeste-Tranquille Xan-Xung, L'abbé de Saint-Albin, J.-B. Dulaurens, G. J. Laurens, Frère Mirtile...A PROPOS DE LA COLLECTION : Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

02/2018

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Histoire et Philosophiesophie

Mémoires récréatifs, scientifiques et anecdotiques d'un physicien-aéronaute. Tome 1, La Fantasmagorie

Paris 1798 Je ne tardai point à m'installer dans l'ancien couvent des Capucines, sur la place Vendôme... Voyons comment ce genre si nouveau d'exhibition fut accueilli du public. L'apparition presque subite de ces ombres, de ces spectres, de ces habitants des sépulcres et des enfers mêmes, au milieu d'une population si légère, si étourdie, d'une imagination si mobile, firent un effet prodigieux. La salle ne désemplit pas, quoique le prix, des places fût fixé à trois et six livres. Les gens du monde accoururent les premiers, et, avides de toutes les émotions nouvelles, s'empressaient de se procurer ces distractions funèbres... Longtemps, de la Monarchie finissante aux troubles révolutionnaires, de l'Empire vainqueur aux années de la Restauration, E.G. Robertson promènera sa silhouette de savant et de montreur d'images à travers l'Europe. Voyageur incroyable, il le sera sur les routes mais aussi dans la pensée et par le regard. Physicien-aéronaute, il fréquente les milieux savants, lance des expériences qui touchent à l'ensemble des sciences expérimentales d'alors - la physique et l'optique, la chimie et la médecine, l'univers tourmenté du magnétisme. Au cœur de ces savoirs encore enthousiastes personne ne lui est inconnu ; à l'affût, il capte les découvertes, interroge, discute, modifie. Expert en mécanique, il utilise les idées de chacun, invente des machines à merveilles. Il s'en prend au monde des images qui deviennent sa passion, conçoit et met en œuvre la fantasmagorie dont lés scènes cocasses ou tragiques confondront les Cours, les Salons et l'ensemble des villes d'Europe. Au hasard du répertoire La Nonne sanglante, Nostradamus et Marie de Médicis, Louis XVI recollant sa tête, l'Apothéose d'Héloïse, le Tsar Paul l- et la métamorphose des bêtes... A chacune de ses randonnées, il s'éprend des paysages et des airs lors de ses exhibitions en ballon aérostatique. Constamment en éveil, il observe les contrées, ici la Russie ou le Danemark, là le Portugal ; note le détail des lieux, relève les coutumes et les mœurs. Il glane d'innombrables anecdotes pour une mise en tableau de ses contemporains. Il aime mener sa vie selon les promesses de son enfance, s'éprend d'une machine nouvelle dont il dessine les plans, s'offusque des violences, de la sottise et de la guerre partout présentes : il sait parler d'une amitié, de ses conversations peu banales, avec Galvani, Napoléon ou le tsar ; il nous confie ses déboires et les derniers moments de sa petite fille. Peu d 'angoisse, mais une folie certaine des objets ; pas de déception, mais la visite constante et troublante des simulacres. Ces Mémoires nous disent tout cela. Mélange nerveux de descriptions, d'imagination et d'humour, ils constituent un document inestimable sur ces années d'innovations et d'incertitudes. A l'orée du XIXe siècle, ils nous présentent un récit en images de ces temps-là et choisissent, à leur manière, d'en traduire l'impact et la gravité par des jeux d'ombres et des effets de couleur.

02/1985

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Beaux arts

Impression, soleil levant. L'histoire vraie du chef-d'oeuvre de Claude Monet

Impression, soleil levant, la toile qui a donné son nom à l'impressionnisme et qui est le fleuron des collections du musée Marmottan Monet, est l'une des peintures les plus célèbres au monde. Cette oeuvre n'a pourtant pas fait l'objet d'une étude approfondie jusqu'à ce jour. Dans le cadre du 80e anniversaire de l'ouverture du musée Marmottan au public et à l'occasion du 140e anniversaire de la première exposition d'Impression, soleil levant, le musée Marmottan Monet a choisi d'organiser la première exposition jamais dédiée à l'oeuvre fondatrice de l'impressionnisme. Autour d'Impression, soleil levant, l'ouvrage présente une sélection rigoureuse de 25 Monet, 55 Delacroix, Courbet, Boudin, Jongking, Turner, Morisot, Stevens, Renoir, Pissarro, Sisley, des photographies anciennes par Gustave Le Gray, Emile Letellier, ainsi qu'une vingtaine des documents d'époques dont beaucoup sont inédits. Les oeuvres proviennent des plus grands musées français et étrangers et de collections particulières. La bibliothèque nationale, la bibliothèque historique de la ville de Paris, les archives de la Seine, la bibliothèque et les archives du Havre se sont également activement associés au projet. L'ouvrage retrace l'histoire du tableau avec en premier lieu les origines de la création et la genèse d'Impression, soleil levant : les grands modèles tels Delacroix, Courbet, Boudin, Jongkind puis Turner que Monet découvre à Londres en 1870-1871. Est ensuite présenté un ensemble unique de vues du port du Havre, contemporaine d'Impression, soleil levant parmi lesquelles l'oeuvre exceptionnelle L'Avant-Port du Havre, effet de nuit de Monet, un rarissime nocturne. Trois autres vues du Grand Quai, des différents bassins du port peints par Monet entre 1872 et 1874 et six Boudin entre 1870 et 1892 sont également reproduits en regard de photographies, plans et documents anciens. Ces peintures et ces documents ont permis de mener la première étude iconographique d'Impression, soleil levant. Pour cela, il a fallu reconstituer le port du Havre en 1872, identifier précisément le lieu représenté par Monet : une vue ouverte de l'écluse des Transatlantiques, en déduire le moment de la journée représenté sur la toile et plus encore la date d'exécution du tableau. Cette étude combinant données topographiques, météorologiques, astronomiques - menée par des équipes française et américaine - a permis de confirmer définitivement que le tableau de Monet représente bien un soleil levant. En analysant notamment la position du soleil sur la toile, les horaires d'ouverture de l'écluse et celles des marées, et l'orientation du vent en 1872 et 1873, le 13 novembre 1872 apparaît comme la date d'exécution la plus probable. L'ouvrage s'intéresse ensuite à la première exposition impressionniste évoquée à travers deux chefs-d'oeuvre de Monet présentés aux côtés d'Impression, soleil levant en 1874 : Le Déjeuner (Städel Museum, Francfort-sur-Main) et Le Boulevard des Capucines (Nelson Atkins Museum, Kansas City). A peine exposée, l'Impression fut, achetée par Ernest Hoschedé, puis par Georges de Bellio : l'ouvrage présente dix-neuf peintures issues de ces deux seules collections où figura Impression, soleil levant (plusieurs Monet, Berthe Morisot, etc.). Il révèle ensuite une page tout à fait inconnue de l'histoire d'Impression, soleil levant en retraçant les circonstances de l'entrée du tableau dans les collections du musée Marmottan. L'ouvrage se termine autour de Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt (Paris, musée du Petit Palais) qui illustre la pérennité du thème chez Monet et des premiers ouvrages de l'après-guerre qui érigèrent Impression, soleil levant au rang d'oeuvre fondatrice de l'impressionnisme. Un symbole est né. Coédition avec le musée Marmottan Monet.

09/2014

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Religion

Le Père Duparquet. 3 volumes

Tome I Le père Charles Duparquet, missionnaire spiritain hors normes né en 1830, a parcouru l'Afrique entre 1855 et 1888, date de sa mort à Loango. Constamment en relation avec la maison mère des Spiritains, il a raconté ses voyages, ses découvertes, ses rencontres. Les nations européennes n'occupent alors qu'un certain nombre de comptoirs. Les lettres de Duparquet sont donc un témoignage direct et d'un intérêt exceptionnel sur l'Afrique d'autrefois. Duparquet a pour préoccupation essentielle la relance des missions dans les régions autrefois touchées par l'Evangile et la création pour cela d'un clergé indigène. Il suit en cela les directives du P. Libermann (1802-1852), fondateur en 1841 de la Société du Saint-Coeur de Marie, au service des Noirs, devenu en 1848 supérieur général de la Congrégation du Saint-Esprit. Ce premier volume concerne la partie préparatoire de la mission du père Duparquet, de 1852 à 1865. L'appel de l'Afrique le fait entrer chez les Spiritains et peu à peu cet appel se précise en faveur des pays touchés par l'influence portugaise. En 1855, il part au Gabon. Ses idées semblent trop neuves aux missionnaires plus anciens et il doit regagner la France. Le supérieur général le charge alors de la formation des futurs missionnaires. Ses lettres parlent de l'éducation de ces derniers, mais les plus longues sont consacrées à la description des côtes d'Afrique visitées par lui pendant ses voyages. Il étudie de près l'histoire des missions d'Afrique commencées au XVe siècle et abandonnées au début du XIXe siècle. A la suite de ses rapports la Sacrée Congrégation de la Propagande confie, en 1865, à la congrégation du Saint-Esprit la Préfecture apostolique du Congo portugais. Le père Duparquet part alors, pour la seconde fois, au Gabon. Là s'arrête ce premier volume. Il faudra bien trois ou quatre tomes supplémentaires pour mettre à la disposition du public l'ensemble de sa correspondance... Tome II Le père Charles Duparquet, spiritain, est l'un des grands missionnaires du xixe siècle. Né en 1830, il a parcouru l'Afrique entre 1855 et 1888, date de sa mort. Il n'a cessé de raconter ses voyages, ses rencontres, il a décrit les paysages visités : ce sont des centaines et des centaines de pages qu'on trouve éparpillées dans de nombreux casiers des archives spiritaines et qui décrivent l'Afrique d'avant la colonisation. Un premier volume des lettres et rapports du père Duparquet, paru en 2012, rassemble ses écrits de 1855 à 1865 : on peut en trouver une présentation dans la revue Histoire et Missions Chrétiennes (N° 24, décembre 2012). Voici maintenant le second tome qui contient ses lettres et rapports - annotés - de 1866 à 1869. Le père Duparquet a obtenu l'autorisation de repartir au Congo et en Angola pour relancer les missions dans ces régions, autrefois évangélisées par les Capucins, mais abandonnées depuis plusieurs dizaines d'années. Il essaie de s'installer à Mossamédès, ville nouvelle à la frontière sud de l'Angola. D'autres spiritains s'installent à la frontière nord. Deux d'entre eux vont mourir à Loanda, la capitale de l'Angola. Duparquet, lui, considéré comme un espion du gouvernement français, est finalement expulsé d'Angola. Il comprend que pour ouvrir une mission dans une colonie portugaise, il faut des sujets portugais. Il se rend donc au Portugal et y ouvre un séminaire à Santarem. En même temps, il fait de nombreuses démarches auprès du gouvernement portugais. Il récolte de belles paroles mais n'obtient aucune autorisation. Ses lettres décrivent ses longues démarches. Découragé, le père Duparquet accepte alors d'aller provisoirement en Afrique de l'est. Le prochain volume (le troisième) rapportera les écrits de son "exil" à Bagamoyo et surtout la création de la mission de Landana (qui à l'époque était hors des possessions portugaises). Ce sera un franc succès. Tome III 12 pages de cahier photos Ce troisième volume des écrits du père Duparquet présente un moment essentiel de la vie de ce missionnaire spiritain : il peut enfin mettre en pratique sa conception de la mission. Le premier volume (2012) racontait ses premiers contacts avec l'Afrique (écrits de 1855 à 1865). Le deuxième tome (2013) contient les écrits de 1866 à 1869 : le père Duparquet essaie de relancer la mission du Congo et de l'Angola à partir de Mossamédès, mais les autorités portugaises ont peur qu'un missionnaire français ne travaille pour la France. Comprenant la nécessité de mener l'évangélisation avec des sujets portugais, il quitte l'Afrique et crée un petit séminaire à Santarem au Portugal. Il rencontre les membres du gouvernement portugais pour obtenir l'autorisation de fonder un séminaire à Mossamédès. On lui fait beaucoup de promesses, jamais suivies d'effet. Rentré en France en 1869, Duparquet ne désire plus qu'un poste de professeur dans un des scolasticats spiritains. Mais le supérieur général l'envoie fonder un séminaire à Bagamoyo en Afrique de l'Est. C'est là que commence le troisième volume des écrits. L'"exil" à Bagamoyo est une période d'épreuve. Le petit séminaire est déjà commencé et les pères de Zanzibar n'ont pas été avertis de la venue du père Duparquet. Celui-ci se met tout de même au travail. Un cyclone détruit le séminaire. Le père avec les enfants est obligé d'aller à Zanzibar. Il y tombe très gravement malade et doit rentrer en France. Son idée est toujours de relancer la mission du Congo. Le Conseil général spiritain accepte en 1873 un nouvel essai, en dehors des possessions portugaises. Avec le père Carrie, le père Duparquet fonde la mission de Landana, dans l'enclave de Cabinda qui, à l'époque, n'appartenait pas au Portugal. Il y applique les principes déjà développés par le père François Libermann dans son rapport à Rome de 1846. C'est un grand succès, admiré par les officiers de la marine française mais aussi, plus tard, par les marins portugais. Gérard Vieira a exercé son apostolat en Guinée, de 1954 à 1967. Il a été expulsé de ce pays en même temps que les autres missionnaires européens. De 1967 à 1998, il occupe, au Sénégal, différentes fonctions, entre autres celle de supérieur du district spiritain (Sénégal, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie) jusqu'en 1998. Il est rappelé alors en France pour s'occuper des archives générales de la congrégation du Saint-Esprit.

07/2014