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Caro Logan

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Gestion des conflits

Dénouer les conflits par la communication nonviolente

Marshall Rosenberg a inventé et développé la Communication NonViolente (CNV) grâce, entre autres, à une méditation approfondie des épreuves qui ont jalonné son existence. Il s'appuie dans sa démarche sur l'approche de l'écoute active centrée sur la personne développée par Carl Rogers. A l'âge de neuf ans, il subissait les vexations de ses petits camarades ; bien que blessé profondément, il avait aussi observé combien son oncle irradiait de joie, même lorsqu'il consacrait son temps à aider sa mère en fin de vie. Le mystère de ces deux sortes d'êtres humains l'a taraudé toute sa vie. Père de famille, il testait déjà les premiers principes de la CNV, qu'il utiliserait plus tard pour développer des écoles-girafes et pour devenir médiateur au sein de conflits internationaux graves (Israël/Palestine, Rwanda, etc.). Rédigé par une journaliste, également médiatrice et formatrice en CNV, ce livre est un long entretien au cours duquel Marshall Rosenberg parle de sa philosophie, aborde les relations amoureuses ou l'éducation des enfants, nous livre le secret de son incroyable énergie et nous invite à nous engager pour un monde plus vrai et plus humain. Pour ceux qui connaissent déjà la CNV, cet ouvrage apportera des éclairages nouveaux sur l'homme Rosenberg. Pour ceux qui la découvrent, il leur donnera envie d'en savoir plus, car la CNV peut révolutionner nos relations et transformer notre société – elle est d'ailleurs déjà en train de le faire ! Marshall B. Rosenberg (1934 ? -? 2015) a été le fondateur et le directeur des services éducatifs du Centre pour la Communication NonViolente. Il a parcouru le monde pour promouvoir la paix et proposer des moyens d'entente pacifique. Il est notamment l'auteur de Les mots sont des fenêtres (ou des murs), Nous arriverons à nous entendre ! , Les bases spirituelles de la Communication NonViolente et Enseigner avec bienveillance, tous parus aux Editions Jouvence.

02/2023

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Psychanalyse

Cahiers jungiens de psychanalyse n°156 : Contagion / Contamination - Automne-Hiver 2022-2023

Les thèmes de la contagion et de la contamination ont été fortement constellés par la pandémie du Covid 19. Les deux expressions, que Jung utilise dans les champs langagier, transférentiel et archétypique, qualifient des phénomènes intérieurs et extérieurs, où règnent l'indifférenciation aveugle, la confusion et la transmission inconsciente. Ce Cahier les aborde dans un double registre, collectif et individuel ; la contagion dans et par le collectif d'un côté, qu'elle soit en lien avec les représentations liées à la pandémie ou en rapport avec les guerres actuelles (Syrie, Ukraine) et à leur destructivité ; la contamination de l'autre, par l'activation de contenus inconscients chez un individu ou entre individus. Jung la désigne tour à tour comme infection psychique, participation mystique, bain transférentiel ou commune inconscience. Les auteurs de ce Cahier s'attachent à esquisser des voies de dégagement de ce qui apparaît comme un élément constitutif du psychisme. Toutes misent sur les capacités de conscience de l'individu et sur le travail psychique porteur d'un potentiel transformateur et libérateur. Editorial - Véronique Beldent, Laurence Lacour, Christian Marnette, Samira Richer-Villar Images de rêve autour de la maladie et la guérison - Aniela Jaffé, Carl Gustav Jung Autour du Phénix - Véronique Beldent Contagion dans un foyer pour demandeurs d'asile et dans un pays d'accueil : perspective de la psychologie analytique, application thérapeutique dans le cas clinique d'un enfant syrien - Maria Giovanna Bianchi Paranoïa : La folie qui fait l'histoire - Préface à l'édition française - Luigi Zoja La guerre des symboles - Dmytro Zaleski Fragments d'une "rêverie photographique" , ombres portées du transfert - Ingrid Berckmans La contamination et Marguerite Duras - Christiane Fonseca Portfolio - Maryse Dardaillon Mon expérience du début de la pandémie de COVID-19 en Italie - Antonio Karim Lanfranchi Plaie mobile n'est pas un jeu d'enfant - Carole Mercier Coronavirus : l'activation d'archétypes du mal provoque-t-elle un excès de souffrance psychologique ? - Nancy van den Berg-Cook Rêver la pandémie - Delphine Renard Hommage à Denyse Lyard - Brigitte Allain Dupré Bloc-notes - Delphine Renard Revue des revues - Laurence Lacour

12/2022

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Rallyes et courses

Tentative de reconstitution d'un Paris-Dakar

Le titre de cet ouvrage est ambigu. A l'été 1955, date où l'auteur rejoignait Dakar en auto-stop, l'épreuve mécanique à travers le Sahara n'existait pas ! Cette "Tentative" porte en filigrane le récit métaphorique du passage de l'enfance à l'adolescence... Continuité d'une enfance chaotique poursuivie par une adolescence fiévreusement aventureuse... Ces récits d'incroyables vagabondages a` travers la France, l'Angleterre, l'Italie, l'Espagne, le Maghreb, la Mauritanie, le Sénégal, sont les jalons du chemin accompli pour se soustraire à la tutelle d'un père incapable de l'aider à se construire... Etre adolescent dans les années cinquante n'était pas plus facile qu'aujourd'hui, à ceci près que les loisirs étaient rares, les billets d'avion hors de prix et qu'il fallait attendre vingt et un ans pour être majeur... N'aimant ni les sports collectifs, ni le système scolaire, ni la vie en famille, restait le voyage, en solitaire... Voyager, au sens fort du mot, faire la route, par n'importe quel moyen... Et tous furent bons, auto-stop, kayak, cargo, radeau, vélo-porteur, skis... L'ouvrage est le fruit d'un travail de remémoration adossé à une chronologie confirmée par le témoignage photographique. Il débute par un survol de la vie à Neuilly-sur-Seine dans les années quarante puis déroule plus de deux ans d'intenses pérégrinations (1953-1954) en Europe et au Maghreb. Il s'achève à l'été 1955. A cette date, bien que son empire colonial fît déjà entendre d'inquiétants craquements, la France était engagée en Algérie dans une dernière guerre. La narration des déplacements au Maghreb, au Sahara et au Sénégal dévoilera à petites touches l'emprise de la colonisation sur les esprits et les territoires. Né en 1936, l'auteur explore ces années charnières à quatre-vingts ans passés, sans complaisance mais non sans tendresse. Ultime tentative d'élucidation des effets de l'histoire familiale sur sa propre destinée ou comment, au crépuscule de son existence, se débarrasser des fantômes de l'enfance ...

10/2022

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Sociologie du travail

Professionnaliser l'intime. Le travail à domicile : réalité et complexité

" L'auteure de cet ouvrage est une curieuse de la vie. Elle nous emmène là où nous n'aurions pas pensé aller. Nous découvrons celles qui sont dans une maison qui n'est pas à elles, dans une famille qui n'est pas la leur, à aimer un enfant qui n'est pas le leur mais qu'elles aiment comme le leur. Cette situation crée un sujet vaste, complexe et bien souvent ambigu qui est présenté avec humanité et de réelles références culturelles. Nous sommes entre le don de soi et le domestique, entre le banal et l'essentiel. Une déclinaison de différents termes essentiel concernant "la femme à la maison" et ses différentes fonctions nous situent les fondamentaux de cette situation. Une recherche sur les activités féminine d'éducation, de care, d'entretien de la maison, d'ingéniosité demandée à la femme pour assumer les différentes dimensions de ses fonctions de "maîtresse" nous invite à découvrir une rétrospéctive sociologique de la femme au foyer. Nous apprenons l'histoire des nourrices, entre la mythologie et certaines fictions issues de la littérature enfantine ou des romans qui furent portés au cinéma ? ; combien les nourrices furent et sont encore importantes ! Mais ce sont les témoignages de ces femmes-assistantes parentales qui sont l'essentiel de cet ouvrage. L'auteure leur laisse la parole. Chacune nous entraine au coeur du sujet : l'amour inconditionnel pour un enfant qui n'est pas le sien. Ces multiples témoignages au coeur d'un réseau familial, où ce sont elles qui font les tâches invisibles, expriment un réel choix de leur part. L'ensemble de cet ouvrage est illustré, mettant en relief la diversité des situations qui donnent place aux enfants. L'auteure n'est pas une rêveuse Elle fait des propositions pratiques, reprenant un des termes de son titre : la professionnalisation. " Extrait de la préface de Bernadette Moussy

01/2023

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Vins et savoirs

Si tu veux la paix, prépare le vin. Eloge de la Bourgogne

"Si vis pacem, para vinum" Ces quelques mots figurent dans le Traité d'Arras de 1482. Comment clore une guerre qui met l'Europe à feu et à sang ? En scellant l'amitié nouvelle non pas au fer du tonneau, mais dans un partage civilisé, poétique et puissant. Cadeau fait aux rois et aux reines, transporté en carriole jusqu'à la table des empires réconciliées. Et aujourd'hui en cargo ou par avion... Que l'histoire du vin et de la terre soit aussi puissante que l'histoire des hommes cruels ou malhabiles. Tel est le projet de Laure Gasparotto, nous conter cette terre de passage, de commerce et de rivalité : la Bourgogne. La région qui a inventé le vin, scientifiquement, artistiquement, dans le secret des monastères cistercien, mêlant influences méditerranéennes et continentales. Car depuis le onzième siècle, c'est bien ici qu'ont été développés tous les savoirs, dont sont nés des grands crus aujourd'hui légendaires... et inaccessibles : Romanée-Conti, Corton Charlemagne, Bâtard Montrachet, Charmes Chambertin, Clos de Vougeot. La Bourgogne est un don de la vigne et ses fruits des trésors, élevés par des artisans de la terre et du végétal, des passionnés discrets, qui perpétuent le geste ancestral du vigneron contre les grandes transformations du monde. Ce vignoble classé au patrimoine mondial de l'Unesco, tant décrit par la littérature, ouvert et pourtant bien caché, ne vaut que par sa façon de l'aborder : pieds dans la terre, mains à l'oeuvre, palais à l'affût. Laure Gasparotto, bourguignonne d'adoption et passionnée de vin, nous raconte admirablement son horizon, ses histoires, ses grandes figures comme Lalou Bize Leroy ou Aubert de Vilaine. Ces pages sont l'éloge joyeux et vivant d'un rapport avec le monde : ouverte mais consciente de son histoire, jamais rincée ou appauvrie par une mondialisation galopante comme d'autres régions de vin : la Bourgogne c'est la France.

04/2023

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Littérature anglo-saxonne

Du sens, de la vie. Autobiographie

Mary Oppen (1908-1990) était l'épouse de George Oppen (dont l'oeuvre est également publiée chez Corti), célèbre poète américain dit "objectiviste", du nom du groupe en réalité assez flou qu'il forma avec deux autres poètes, Louis Zukofsky et Charles Reznikoff, rejoint par un quatrième mousquetaire nommé Carl Rakosi. Mary fut à la fois une activiste, une photographe, une poète et une auteure. Elle rencontra George Oppen en 1926 alors qu'ils étaient tous deux étudiants. C'est le coup de foudre entre ces deux jeunes gens qui aspirent à s'affranchir de leur milieu respectif : Mary, d'origine chrétienne, rêve depuis le plus jeune âge de s'échapper des petites villes où l'on n'ambitionne pas de s'élever culturellement ni de partir à la découverte du vaste monde ; George, lui, cherche se libérer d'une famille juive qui entend lui dicter un mode de vie dont il ne veut pas. Dès lors, Mary et George partageront tout — et disons-le — l'oeuvre de Mary Oppen n'est pas celle d'une femme effacée qui serait restée dans l'ombre de son grand homme. De tous points de vue, George et Mary seront complices jusqu'au bout. Cela nous vaut le beau récit d'une équipée sur un petit voilier, partant de Détroit, pour rejoindre le cours de l'Hudson via le canal de l'Erié, jusqu'à New York. Puis ce sera le séjour en France (1929-1932), au Beausset, dans le Var, région qu'ils parcourent dans un cabriolet auquel est attelé le fringant Pom-Pon, et où ils créeront, en association avec Louis Zukofsky, resté aux Etats-Unis, une petite maison d'édition. To Publishers. Puis, à leur retour aux Etats-Unis, ce sera l'engagement dans les rangs communistes et un intense activisme dans des combats sociaux. Cela leur vaudra, d'ailleurs, d'être surveillés sans relâche et les poussera à s'exiler au Mexique (1950-1958).

05/2021

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Histoire régionale

Noms de lieux du département des Vosges

Le département des Vosges évoque d’abord dans tous les esprits la chaîne de montagnes qui lui a donné son nom. La ligne bleue des Vosges rappelle non seulement un des aspects topographiques du département mais aussi des souvenirs historiques car le département a subi les ravages des deux guerres mondiales. Les bombardements de villes comme Saint-Dié, Charmes, Rambervillers, Raon-l’Étape, Épinal sont encore dans toutes les mémoires des Lorrains. Heureusement d’autres noms, bien connus de tous les Français, évoquent des souvenirs plus agréables : Gérardmer, « la perle des Vosges », station de sports d’hiver, mais aussi haut lieu du cinéma fantastique, dont le festival est désormais universellement connu, les stations thermales de Vittel, Contrexéville, Plombières, Bains-les-Bains ont su se moderniser et attirer d’autres publics que les curistes de naguère. Le site gallo-romain de Grand, à l’écart des grandes voies antiques, à la limite des territoires des Leuques et des Lingons n’a pas encore livré tous ses secrets et à quelques kilomètres, Domrémy, village natal de Jeanne d’Arc, est un lieu de pèlerinage très fréquenté et cher aux Lorrains. Si certains noms de lieux nous parlent encore, d’autres sont difficilement compréhensibles et parfois énigmatiques. La toponymie a pour but d’essayer d’expliquer le sens de ces noms propres qui ont été d’abord des noms communs pour beaucoup, mais, par suite de l’évolution des langues, des réfections de toutes sortes, fruits de l’essai d’interprétation d’un scribe, pour leur donner un sens, ces noms sont devenus incompréhensibles : ils sont parfois tellement défigurés que leur sens originel n’apparaît plus...

12/2023

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Art du XXe siècle

Bacon. Eclats d'une vie

Il fallait oser illustrer la vie et l'oeuvre de Bacon dans un roman graphique... pari réussi pour Manel et Maubert ! Plus grand peintre (figuratif ? ) de son temps, excentrique, autodidacte, amoureux de la grande peinture, profondément lettré, voyageur, joueur, noctambule, alcoolique, provocateur et autodestructeur, Francis Bacon n'est pas seulement un génie, c'est un personnage fascinant. Il a déjà fait l'objet de nombreuses monographies, livres d'entretiens, textes biographiques... Jusqu'à présent cependant, aucun ouvrage n'avait affiché le projet audacieux de raconter sa vie et son oeuvre par le texte et par des images (qui n'étaient pas les siennes). C'est chose faite aujourd'hui avec ce Bacon, éclats de vie, oeuvre de deux passionnés du peintre, dont Franck Maubert qui en est le spécialiste reconnu. Dans un livre dont la maquette et l'apparence rappelleront le Monsieur Proust illustré par le même Stéphane Manel, on parcourra la biographie et les grands thèmes de l'oeuvre de Bacon (à noter qu'en changeant de sujet Stéphane Manel change aussi son approche stylistique et sa palette de couleurs). De l'enfance irlandaise aux errances nocturnes parisiennes ou londoniennes des derniers temps, des casinos de Monte Carlo aux bars enfumés de Tanger, en passant par les paysages splendides de l'Afrique du Sud et les ateliers désordonnés du peintre, toute une vie défile : la famille, les premiers pas dans l'art, comme décorateur, les amants (George Dyer, Isabelle Rawsthorne), les amis (Peter Beard, Lucian Freud, Michel Leiris) mais aussi les secrets de fabrication des grands chefs d'oeuvre (Crucifixions, papes, portraits, autoportraits), les singularités du créateur (le cri, la bouche, le corps, les couleurs, la viande), le rapport aux grands " maîtres ", contemporains ou non (Picasso, Van Gogh, Monet, Velasquez, Munch, Giacometti, David Hockney, Walter Sickert, Giacometti, l'école de Londres) et à la littérature... De la sorte, c'est aussi à une balade artistique et pop au coeur du XXe siècle que nous convient Stéphane Manel et Franck Maubert.

10/2023

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Notions

De la Liberté. Quatre chants sur le soin et la contrainte

"Pourquoi ne pas accepter que la longue et glorieuse carrière de la liberté touche à sa fin, que notre obsession continuelle à son égard reflète plutôt une pulsion de mort ? 'Ta liberté me tue ! ' proclamaient les pancartes des manifestants pendant la pandémie ; 'Ta santé n'est pas plus importante que ma liberté ! ' s'égosillaient en retour les militants anti-masques. ", dès l'ouverture de son nouvel essai, Maggie Nelson souligne cette contradiction au centre de tous les débats actuels entre le soin (care) et la liberté. Quelle notion plus caractéristique des oppositions à l'oeuvre dans nos sociétés, un idéal revendiqué comme un cri de ralliement, par des camps que tout oppose ? La liberté reste-t-elle la clé de notre autonomie, de notre justice, de notre bien-être, ou représente-t-elle la fin d'une étoile qui a trop longtemps brillé ? L'obsession collective pour la notion de liberté est-elle toujours synonyme d'émancipation ou d'un nihilisme de plus en plus profond (ou les deux) ? Comment expliquer que la liberté soit désormais ainsi l'étendard du populisme et du puritanisme ? Dans son nouvel essai, De la liberté, Maggie Nelson examine le concept de liberté en faisant ressortir toute sa complexité. Elle nous offre, en s'appuyant sur un vaste corpus, de la théorie critique à la culture populaire, une manière de penser et d'interroger notre propre liberté. Dans la lignée des Argonautes et de son écriture à la fois réflexive et intime, nous retrouvons toute la singularité de celle qui est devenue, au fil des années, une icône de la pensée. Elle convoque et déconstruit les débats du monde de l'art, l'héritage complexe de la libération sexuelle, les douloureux paradoxes de l'attrait du désespoir face au changement climatique. De la liberté confronte le lecteur à ses propres contradictions, ses rapports à la dépendance et à l'interrelation, à son désir de liberté et à la nécessité du soin.

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Art mural, graffitis, tags

Tokyo Graffiti

Les graffeurs new-yorkais qui se sont fait les dents en peignant des trains dans les années 70 et 80 ont transposé l'art de la rue Old Skool sur un support plus permanent et plus facile à collectionner dans ce livre, en utilisant des cartes de transport en commun, plutôt que des wagons de métro, comme toiles. GHOST, T-KID, QUIK, REVOLT, BLADE, SHAME125, COPE2, SKEME et d'autres ont décoré des cartes MTA ordinaires de 23 32 pouces avec leurs propres tags et graphismes, rappelant l'apogée du graffiti dans les trains new-yorkais. Seize sections, une pour chaque auteur, présentent un total de plus de 100 cartes, ainsi que de brèves déclarations sur l'évolution artistique et le style des peintres. Tel un "piece book" dynamique ou un carnet de croquis, cette collection est un échantillon exclusif des traits et tags caractéristiques des peintres sous forme portable. En fait, de nombreux artistes présentés ici ont utilisé l'art des cartes de métro comme tremplin pour passer du genre éphémère du marquage des trains à la plate-forme plus solide du circuit international des galeries d'art. New York graffiti writers who cut their teeth painting trains in the '70s and '80s transfer Old Skool street art to a more permanent, collectible medium in this book, using transit maps, instead of subway cars, as canvases. GHOST, T-KID, QUIK, REVOLT, BLADE, SHAME125, COPE2, SKEME, and others decorated ordinary 23" 32" MTA maps with their personal tags and graphics -echoing the heyday of New York train graffiti. Sixteen sections, one for each writer, feature a total of more than 100 maps, as well as brief statements about the painters artistic evolution and style. Like a dynamic "piece book, " or sketchbook, this collection is an exclusive sampling of the painters signature strokes and tags in portable form. In fact, many of the artists featured here have used subway-map art as a springboard from the fleeting genre of train-tagging to the sturdier platform of the international art gallery circuit.

10/2023

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Musicologie

Le langage musical baroque. Eléments et structures, Edition revue et augmentée

Publié en 2014, ce livre est rapidement devenu une référence auprès des enseignants et étudiants de musique. Epuisé, il nous a donc semblé mériter une réédition. L'auteur examine ici un problème complexe et rarement abordé de l'évolution de la musique occidentale classique : comment est-on passé de la musique modale du Moyen Age et de la Renaissance, à la musique tonale de l'époque baroque, musique tonale qui reste majoritaire dans la culture occidentale ? Cette interrogation débouche sur toute une série de questions demeurées obscures et qui font de la période baroque l'aboutissement d'une véritable révolution du langage musical en même temps que sa stabilisation jusqu'à nos jours : pourquoi, parmi les multiples modes possibles au Moyen Age, n'en a-t-on retenu que deux : le mode majeur et le mode mineur ? Pourquoi certains accords reviennent-ils plus souvent que d'autres ; ou encore : pourquoi l'apparition du tempérament égal ? Pour ne citer que quelques aspects. Laurent Fichet retrace et analyse cette évolution en faisant appel aux principaux traités de l'époque, comme ceux de Mersenne et de Jean-Philippe Rameau, ainsi qu'aux théories plus récentes de musicologues comme Carl Dahlhaus, Jacques Chailley, Serge Gut, etc. De plus, il commente et reproduit au fil du texte plus d'une centaine d'extraits d'oeuvres de compositeurs, du XVe au XVIIIe siècle (Josquin des Prés, Pergolèse, Couperin, Bach, Mozart, etc.). Un dernier chapitre est consacré à la pérennité de la musique tonale dans la production musicale contemporaine, notamment à travers la pratique instrumentale ou dans la chanson de variétés. Agrégé de musique et docteur en musicologie, Laurent Fichet a été longtemps chargé de cours à l'université de Paris-Sorbonne tout en étant professeur dans divers collèges et lycées. Inspecteur d'académie depuis 2002, il est aujourd'hui directeur adjoint des services de l'Education nationale en Maine-et-Loire.

02/2024

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Sciences historiques

Barbier Dauphin : une industrie du terroir provençal. Histoire d'une conserverie en Pays d'Aix-en-Provence (1869-1987)

"Barbier Dauphin, le fin du fin..." le slogan en vogue dans les années 1950- 1960 fleure bon une France encore rurale dans ses aspirations et son imaginaire, même si depuis le XIXe siècle l'urbanisation n'a cessé de gagner du terrain, grignotant inexorablement le monde paysan. L'histoire de Barbier Dauphin s'inscrit dans ce contexte d'une France à double facette qui au cours des deux derniers siècles a pris le chemin d'une modernisation de son tissu socio-économique tout en demeurant attachée à ses assises rurales. En effet, l'entreprise a fondé sa croissance sur des produits alimentaires apprêtés et plus tard cuisinés aux saveurs culinaires traditionnelles, celles du terroir. Pour autant, ses marchés sont ceux du monde urbain où le temps des ménagères est maintenant compté, où les femmes entrent progressivement dans la vie professionnelle. Acteur de la modernité, Barbier Dauphin leur propose ainsi de s'émanciper des contraintes du quotidien pour mieux libérer leur force de travail ; "Barbier Dauphin libère la femme ! " suggèreront plus tard les accroches publicitaires. Pour cela, la conserverie n'aura de cesse d'élargir sa gamme de produits : boîtes de tomate, concentrée ou entière, conserves de légumes en tout genre, confitures et douceurs... Puis, avec le temps et les exigences du progrès, les préparations deviennent de plus en plus élaborées : plats cuisinés, soupes toutes prêtes des plus variées, sauces en boîtes, pâtes farcies... Cette modernité alimentaire ne rime pas encore avec "mal bouffe" ; c'est un autre aspect majeur de l'aventure Barbier Dauphin. Comme l'évoque son credo "le fin du fin", l'entreprise joue durablement la carte de la qualité, celle de produits frais, simples, issus d'un territoire généreux. Ambassadrice des saveurs provençales, elle se confond ainsi avec le terroir qui l'a vu naître. En effet, Barbier Dauphin est par excellence une industrie d'un terroir ; elle s'y est nourrie et en retour a façonné ce monde rural, ses territoires et ses populations. De Lambesc à Meyrargues, ce livre retrace l'aventure d'une entreprise dont le destin se confond avec l'histoire de la conservation et de la préparation des aliments, de la diffusion des produits culinaires provençaux, de l'évolution des goûts alimentaires... C'est aussi une histoire des hommes - chefs d'entreprise, contremaîtres, ouvriers, habitants du village de Meyrargues en Pays d'Aix-en-Provence - qui ont participé à cette aventure et dont la mémoire demeure encore aujourd'hui vivace, pleine de souvenirs d'une époque où la vie s'organisait autour et au rythme de l'usine.

02/2008

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Sociologie

Questionner l'effondrement. Reconfigurations théoriques et nouvelles pratiques

L'idée d'effondrement, médiatisée par la collapsologie comme destin probable de nos sociétés face aux crises écologiques, fait l'objet de multiples critiques alors même que les illustrations récentes d'effondrements en cours, de l'épidémie de Covid-19 aux mégafeux, ne cessent de se multiplier. Devant ce paradoxe, les auteurs réunis ici prennent au sérieux l'hypothèse d'un coup d'arrêt majeur de nos dynamiques socio-économiques et politiques, tout en montrant que le rythme des effondrements se révèle variable selon les territoires. A partir d'enquêtes de terrain plurielles, ils examinent également la façon dont se mobilisent des acteurs, au Nord et au Sud, militants engagés ou citoyens discrets, pour tenter d'y faire face. L'ouvrage souligne l'impérieuse nécessité pour les sciences sociales de renouveler leurs approches des questions écologiques et esquisse les premiers jalons d'un paradigme de l'effondrement.

03/2022

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Essais

Cinéma et droit d'auteur. Réflexions historiques et juridiques sur la paternité du réalisateur, 2e édition

Loin de la vision de l'auteur de cinéma promue par la Nouvelle Vague, le présent ouvrage interroge la paternité des films sur le plan juridique. Partant d'études de cas courant de l'entre-deux-guerres jusqu'au temps présent, des visées comparatives sont ainsi proposées sur l'identité professionnelle du réalisateur. Instaurant un dialogue entre juristes et historiens du film, ce travail vient combler un manque dans la recherche et la réflexion sur ce domaine. A ce titre, il pourra répondre aux besoins tant des universitaires que des professionnels du cinéma et du droit.

12/2023

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Sociologie

L'Amorce N° 1/2024

L'Amorce est la principale revue francophone consacrée à l'étude du spécisme : la discrimination selon l'espèce. Animée par un collectif de philosophes, sociologues, intellectuelles et activistes, elle s'efforce d'analyser les enjeux sociaux, culturels et politiques contemporains dans une perspective antispéciste. Ce premier numéro papier de la revue s'ouvre avec la Déclaration de Montréal sur l'exploitation animale, un texte signé par plus de 500 philosophes dénonçant le traitement des animaux comme des choses ou des marchandises. Il contient aussi des articles de fond, des recensions de livres, des ripostes, des entrevues et une lettre ouverte. Loin des sentiers battus, ces pages proposent un concentré d'analyses pointues et d'idées radicales pour connaître, comprendre et combattre une violence inouïe, largement ignorée.

04/2024

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Religion

La Prophétie du Lion, tome 1

La Prophétie du Lion est le premier tome de la Saga '' Les Guerriers de l'Atlas '', qui narre les aventures de la fratrie Ben Bari Les cinq fils du clan Ben Bari vivaient en paix au milieu de leur famille, quand la mort de leur grand-père, Caïd en titre, vient bouleverser le cours de leur si paisible existence. Du jour au lendemain, ils doivent quitter la chaleur de leur foyer, poursuivis par 'Youssef Le Borgne', fils du Vizir 'Tahar Ben Kedab'. Le 'taleb Salah', guide spirituel de la tribu réunifiée de l'Atlas, leur révèle l'existence de la Prophétie du Lion, qui les concernerait directement. De la passion, des combats épiques, des scènes d'amour en terre d'Islam, de la trahison ... L'intrigue menée sur un rythme haletant, va vous guider au coeur du Maroc du onzième siècle, au pays des légendes, des exorcismes, des Djinns, des visions prophétiques, la vallée de l'Atlas, Marrakech et ses alentours ... Cette fable décrit les rouages d'une société guerrière où les valeurs chevaleresques, le respect, le courage, l'amour de la connaissance, étaient les traits principaux des guerriers de l'Atlas, sortis de leur montagne, dans un grondement de tonnerre, pour fonder un vaste Empire, qui fit date dans l'histoire de l'Humanité. Et, si l'islam n'était qu'amour ? Ce roman présente et vulgarise, une vision humaniste de l'Islam, ouverte sur le monde, loin des caricatures actuelles. Et, si l'islam que l'on présente comme une religion guerrière, n'était, au fond, qu'un message d'amour, dévoyé, à dessein, par certains ? Découvrez une galerie de personnages qui pratiquent une foi éclairée, qui gardent une distanciation par rapport aux écrits. La tribu de l'Atlas se réunit sous la bannière de la Justice, Dieu ne pouvant être ni l'otage, ni l'alibi d'aucun combat ici-bas, car le grand Allah sacralise la vie ; il n'est qu'amour infini. Le slogan unificateur des guerriers de l'Atlas est : " la foi, éclairée par l'intelligence " (emprunté par l'auteur à la Bible, St-Paul) Dans ce roman, les femmes ont un rôle déterminant. Elles participent aux côtés des hommes à la bataille pour abattre la tyrannie du Vizir, ne sont pas cantonnées dans des missions ou tâches subalternes : telle est la véritable place de la femme dans l'islam. Découvrez les scènes d'amour à l'oriental, les déclarations poétiques : " Quand la femme de l'Atlas sourit, c'est l'arc-en-ciel qui fleurit " (Marwan Ben Bari, élu de la prophétie) " La véritable gloire, ce n'est pas de remporter mille victoires ; mais savoir résister à la violence, lorsque notre coeur réclame vengeance '' (Skander Ben Bari, élu de la Prophétie)

04/2019

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Histoire internationale

Ma très grande mélancolie arabe. Un siècle au Proche-Orient

Dans ce livre, il y a des ruines et des martyrs, des vestiges, des temples, des sanctuaires, des portiques, il y a des tombes, des cercueils, des mausolées, des cimetières, des épitaphes. Il y a des sépultures mythiques et des fosses communes. Il y a des résistants tués, des révoltés abattus, des leaders assassinés, des enfants massacrés, des nationalistes pendus. Il y a des prophètes, des dieux, des vierges, des archanges, il y a des victimes et des assassins. Il y a aussi des citadelles, des basiliques, des mosquées, des dômes, des minarets, des miradors, des barbelés, des carcasses d'hôtels, de cinémas, des camps et des prisons. Et des détenus, des captifs, des séquestrés, des torturés. Il y a des condamnés à mort. Il y a des miliciens et des dictateurs, des fidayins et des moudjahidins, une infirmière kamikaze, une miss Univers et un prince rouge, des émirs, des sultans, des pachas, des califes, des patriarches et des poètes. Il y a le style, la flamme, la passion, l'idéal, la cause. Il y a Septembre noir et la bataille de Karbala, la corniche de Beyrouth et le discours d'Alexandrie, la tête de Jean-Baptiste et celle de l'imam Hussein, la fiancée de Naplouse et l'artificier de la Casbah, la prisonnière de Khiam et la dactylo d'Alger, les Boeing de la Pan Am et l'automobile du roi d'Irak, le minaret de Jésus et le rocher de Mahomet. Il y a aussi un imam disparu, un cheikh caché et un mufti éliminé. Il y a des keffiehs, des treillis, des lunettes noires, des turbans, des sahariennes, des drapeaux, des journaux, des slogans. Il y a des rois déchus, des présidents pendus, des colonels égorgés, des régents mutilés, des journalistes éliminés. Des shahs d'Iran et des rois du Hejaz, des sultans fatimides, des monarques hachémites, des khédives et des astres de l'Orient. Il y a des jacarandas, des palmiers, des grenadiers, des frangipaniers et des lauriers en fleurs. Il y a la plume, le mot, le verbe, l'éloquence, il y a le discours et le slogan, l'étendard et le combat, et il y a des attentats, des processions, des funérailles, des cortèges, des pleurs. Et aussi des colonnes, des chapiteaux, des gisants, des sarcophages. Des tombeaux phéniciens, des nécropoles romaines, des pyramides égyptiennes. Il y a des blasts d'explosions. Il y a du sang, des soupirs, des larmes, de la poussière, de la fumée, des bris de verre, des décombres, la désolation, l'exil, l'agonie, la tragédie, le deuil. Des couronnes, des fleurs, des rubans, des chants, des youyous. C'est une danse macabre. Il y a un siècle au Proche-Orient.

10/2017

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Montagne

Derrière la montagne. La face cachée du tableau

Rencontre au sommet entre la bande dessinée et la peinture de montagne : les cadavres exquis des dessinateurs d'aujourd'hui redonnent vie aux oeuvres alpines des grands peintres classiques. La montagne a largement inspiré les peintres des XIXe et XXe siècles, et si leurs oeuvres continuent de nous impressionner, elles ont également trouvé un écho chez des artistes majeurs d'aujourd'hui. Derrière la montagne - La face cachée du tableau propose une synthèse de deux univers passions de la maison Glénat : vingt-sept dessinateurs ont "interprété" vingt-huit tableaux appartenant au Fonds Glénat, à des collectionneurs privés ou aux grands musées alpins. Selon leur fantaisie, leurs références, leurs préoccupations, ils se sont approprié l'envers du décor et ont imaginé ce qui s'est passé avant, pendant, après la scène représentée. Que la montagne leur soit familière ou étrangère, ils ont retrouvé les thèmes traditionnels de son imagier : alpinistes en péril, avalanches, troupeaux et bestiaire fantastique, tempêtes et ciels radieux, refuges et chaumières pittoresques, torrents et glaciers et les ont abordés souvent avec humour, parfois avec pessimisme, toujours avec délectation. Les peintres d'hier à l'honneur sont Charles BERTIER, Eugène Victor BOURGEOIS, Edouard BRUN, Gustave DORE, Emile GODCHAUX, Laurent GUETAL, Jean Baptiste Louis GUY, Ernest Victor HAREUX, Paul HELBRONNER, Johan Barthold JONGKIND, Johann WILHELM, Julius KÖHNHOLZ, Karl-Joseph KUWASSEG, Peter Vilhelm Carl KYHN, Gabriel LOPPE, Mathias Gabriel LORY, Bénédict MASSON, Alexis Nicolas NOËL, Diodore RAHOULT, Hippolyte RAVANEL, François Edme RICOIS. Quant aux dessinateurs contemporains s'étant prêté au jeu : ALFRED, Olivier BALEZ, Fred BERNARD, BOUCQ, BUCHE, CHABOUTE, Glen CHAPRON, COSEY, Nicolas DEBON, Jean-Yves DELITTE, DROUIN, ESPE, David EVRARD, Amélie FLECHAIS, KERAMIDAS, Malo KERFRIDEN, Timothé LE BOUCHER, LOUSTAL, MISS PRICKLY, Mélissa MORIN, PHILAN, Jean-Marc ROCHETTE, Olivier SUPIOT, Didier TARQUIN, TEBO, Ronan TOULHOAT et Olivier VATINE. Il en résulte de ces dialogues artistiques vingt-huit diptyques, pour une soixantaine d'oeuvres au total, présentés au couvent Sainte-Cécile à Grenoble dans une exposition conçue par par le Fonds Glénat pour le patrimoine et la création, à découvrir du 6 décembre 2019 au 14 mars 2020.

12/2019

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Cinéma

Maurice Mariaud. Itinéraire d'un cinéaste des Buttes-Chaumont au Portugal (1912-1929), avec 1 DVD

Maurice Mariaud (1875-1958) a été acteur de théâtre puis de cinéma avant de devenir scénariste et metteur en scène chez Gaumont avant la Première Guerre mondiale. Travaillant ensuite pour les plus grandes sociétés de production durant une vingtaine d'années en France et au Portugal, il a signé une quarantaine de films et joué dans une quinzaine d'autres — sans compter les siens. Celui en qui Delluc voyait l'un des espoirs du cinéma français eut pourtant sa carrière interrompue par le parlant après une seule expérience sonore. Il travailla alors pour la radio, la scène et la chanson jusque dans les années 1950. Ignoré des historiens, oublié des archivistes, la plupart de ses films semblaient disparus ou égarés quand on s'est progressivement mis à redécouvrir une oeuvre passant de la comédie au drame, mêlant la morale et la féérie, brossant de puissants paysages comme de délicates scènes intimistes, mariant les vues en plein air documentaires à des mises en scène qui ne craignent ni l'émotion ni l'humour, ni le fantastique. Les restaurations en cours de la douzaine de titres retrouvés de Mariaud révèlent une oeuvre marquée au sceau de l'esthétique Gaumont, où la maîtrise de la lumière et de la profondeur de champ, le goût pour le gros-plan dramatique et un jeu retenu l'inscrivent dans la famille mal connue de ses contemporains Louis Feuillade, Léonce Perret, Albert Capellani, Georges-Henri Lacroix, Henri Fescourt que l'émergence de "l'Avant-garde française" a injustement rejetée dans l'ombre. Ce livre est la première monographie consacrée à ce cinéaste dont l'oeuvre est désormais appréhendable par les documents qui en ont gardé la trace, réunis ici, par un état des lieux exhaustif qui en est dressé et par quelques-uns des films conservés. En effet un double DVD fait partie de cet ouvrage avec quatre titres restaurés par le Service des archives du film du CNC échelonnés entre 1919 (Quand la raison s'en va), 1922 (O Fado), 1924 (Mon Oncle), 1929 (le Secret du Cargo), ouvrant à d'ultérieures restaurations et rétrospectives qui élargiront encore la connaissance par les films de ce cinéaste.

01/2019

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Histoire de France

La Suède & Les Lumières. Lettres de France d'un ambassadeur à son Roi

Gustav Philip, comte de Creutz (1731-1785), a 35 ans lorsqu'il est nommé ambassadeur de Suède en France par le futur Gustave III de Suède. Il occupera cette fonction pendant dix- sept ans, se dépensant, et dépensant, sans compter pour mener à bien sa mission et représenter dignement son roi. Poète réputé, diplomate habile, honnête homme épris d'art et de musique, il devient rapidement une personnalité fort appréciée, une de celles qui "donnent le ton" et que l'on reçoit partout. Il fréquente les salons à la mode, connaît fort bien les philosophes, est très lié avec le cercle de Choiseul et courtise Madame du Barry, ce qui lui attire l'estime de Louis XV. Il tient table ouverte en son hôtel de Bonnac, joue aux échecs avec Marie-Antoinette et c'est lui qui présente le séduisant Axel von Fersen à la jeune reine. De son ambassade, le comte de Creutz laisse une correspondance en français aussi importante en qualité qu'en volume. Ces lettres, adressées en premier lieu à Gustave III mais aussi à Cari Fredrik et à Ulric Scheffer, retracent avec verve et minutie dix-sept an-nées de la petite et de la grande Histoire, des intrigues de Versailles à la guerre d'Indépendance américaine. Tout naturellement, la mission diplomatique de Creutz occupe dans cette correspondance une place importante, mais aussi la culture et les moeurs françaises. Gustave III, francophile passionné, souhaite être tenu informé de tout ce qui se déroule à la cour de France, dans les salons et dans la république des Lettres. Si Creutz dresse des portraits remarquables de la famille royale et de la Cour, il ne laisse rien non plus ignorer à son roi des questions protocolaires, des détails parisiens, des caprices de la mode. Il exécute de même avec zèle les mille et une tâches que Gustave III lui confie. Il envoie en Suède des tableaux, des tapis, des meubles, des gravures, de l'argenterie, des bijoux, des caisses de vin ou encore les nouveautés littéraires. Creutz donne ainsi de la culture française et des relations franco-suédoises une image tout à la fois complexe et vivante. Sa correspondance fait de lui le témoin irremplaçable de l'Ancien Régime.

01/2012

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Littérature française

Mes écarts ou ma tête en liberté

Personnage singulier entre tous, le Prince de Ligne plane comme une figure légendaire à l'écart et au-dessus du siècle des Lumières. Son génie entre en incandescence dans le temps même que ce siècle disparaît. Ayant attendu les vingt dernières années de sa longue vie pour devenir l'auteur des trente-quatre volumes que constitue son oeuvre, le Prince de Ligne dépose au milieu d'une époque qui n'est plus la sienne, au début du XIXe siècle, la puissante synthèse d'un monde tout juste révolu. Aristocrate né à Bruxelles en 1735 dans l'une des plus anciennes familles du Hainaut, il se doit à la carrière militaire et diplomatique, ce qui l'envoie partout en Europe et lui permet de cultiver un goût naturel pour le détachement : car il ne sera l'esclave d'aucune idéologie en un temps où prendre parti est une obligation autant qu'un divertissement. A l'agitation d'un siècle qui aboutit à la Révolution le Prince accorde une réconciliation dans un style, une attitude et un sourire dont aucun de ses prédécesseurs ne sut trouver l'apaisante tonalité. Emblème de son esprit, de sa sagesse comme de ses sentiments, l'ouvrage qui réunit ses maximes, Mes Ecarts, et qui est aussi éloquemment intitulé Ma tête en liberté, regroupe la somme de ses pensées et dresse le portrait d'une âme autant que le système d'un esprit. Souvent publiés par bribes alors qu'on n'a jamais vraiment pu les lire depuis leur première parution, les Ecarts sont ici édités en entier. Le Prince de Ligne est l'ultime grand moraliste de langue française : Ma tête en liberté porte à son dernier mot le génie d'une tradition inaugurée par La Rochefoucauld. Mélange " sentimentaire " d'un militaire paradoxalement empli de préciosité, d'un rêveur alliant métaphysique et fantaisie, Ma tête en liberté est l'oeuvre d'un auteur classique dont la pensée veut se constituer à l'écart de ce qu'il a vu et qu'il a connu, dont il a tiré une éthique de la hauteur de goût et une morale de l'élégance sans implication. Maxence Caron.

10/2016

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Photographie

Lionel Kazan photographe. Edition bilingue français-anglais

Photographe d'origine russe, né en 1930, Lionel Kazan se fait très vite un nom dans le milieu de la mode des années cinquante et soixante grâce à ses clichés réalisés pour Elle - magazine pour lequel il signera pas moins de 92 couvertures de 1953 à 1965 -, Nouveau Fémina, Vogue, Harper's Bazaar, Glamour, Marie-Claire... Il côtoie les plus grands photographes de mode de ces glorieuses années d'après guerre : Irving Penn, Richard Avedon, Cecil Beaton, Jean-Loup Sieff, Guy Bourdin. Il laisse d'innombrables trésors, que sa fi lle a récemment découvert dans de grandes boîtes Easten Kodak et qu'elle nous fait à son tour partager ici : des photographies inédites de Brigitte Bardot, des portraits de la toute jeune Catherine Deneuve à ses débuts, d'un Fernandel inattendu. Il a ainsi, à la faveur de son travail, photographié les plus grandes vedettes de ces années-là de Roger Vadim à Ingrid Bergman, de Coco Chanel à Yves Saint Laurent. L'ouvrage est une invitation à retraverser deux décennies à travers l'oeil d'un photographe : une peinture de l'atmosphère socio-culturelle, des styles vestimentaires, des icônes mais aussi des coulisses d'un métier, entre shooting et studios. Chronologique, le livre dévoile aussi l'intimité d'un homme. Sa fille, Alexandra Kazan, a selon ses propres mots cherché à " reconstituer son parcours, aller sur ses traces, remonter le temps. " On découvre ceux qui ont croisé sa route : Marc Allégret, qui lui offrira son premier appareil photo à l'âge de douze ans, Hélène Lazareff, Alex Liberman... On écoute ceux qui ont participé au monde de la mode de cette époque : mannequins comme Bettina Graziani ou celle qui deviendra sa femme, Pia Rossilli, rédacteurs de magazines comme Claude Brouet ou Marie- Thérèse des Cars, photographes et amis, comme Gilles Bensimon ou Jean-François Clair, publicitaires comme Jean Feldman. Alternant documents d'archives, planches-contacts, tirages, reproductions de pages et couvertures de presse, l'ouvrage se termine sur les Swinging Sixties et les folles nuits au New Jimmy's admirablement rendus aussi sous la plume de Marc Desgrandchamps.

04/2016

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Poésie

Paris poésie

Paris est mon coeur. Paris est ma ville. Paris est la cité de mes rêves. Paris est le lieu de ma liberté. Ses poètes me rendent fou. Tous ceux qui l'ont aimé. Tous ceux qui le traversent en flâneurs, en rêveurs, ... en poètes. Moi aussi je le traverse en poète. J'imite Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, surtout Apollinaire, mon principal point de repère. Je vois Paris comme s'il était mon camarade. Je m'y promène aussi avec Victor Hugo, Francis Carco, Paul Eluard, Louis Aragon. Mon amour pour Paris n'est jamais un amour malheureux. C'est toujours un amour dans la joie, dans la vie, sous le ciel changeant, en suivant les arabesques des nuages et l'eau attirante de la Seine. L'histoire de la ville me passionne. Je la lis partout, dans les palais, les monuments, les petites et grands habitations, la Seine, les ponts qui m'enchantent, les arbres qui dansent, les jardins, les platebandes. Chaque pierre est comme un diamant. Je me promène à toutes les heures. Je dois fleurer, aimer, m'inonder, boire l'air de Paris, m'enivrer de ses odeurs, les bonnes et les mauvaises. Partout un vent de jeunesse, d'énergie, de foi, de dialogue. Le trio liberté-égalité-fraternité n'est pas rhétorique. C'est moi, c'est Paris, c'est le rêve. La poésie de Paris est mon élixir et mon baume. A Paris je guéris, chaque fois que j'y arrive. Oh le ciel de Paris ! Oh la Seine ! Oh ses bibliothèques, mes lieux ! Oh les couchers de soleil ! Oh les aubes qui prennent mon coeur. A chaque balade, c'est un recueillement, un rêve, un voyage, un départ à l'infini. Le Pont Mirabeau, le Pont des Arts, le Pont Neuf et le Pont Saint-Michel m'indiquent le chemin ailé. Je les peins, je les aime, je les traverse en avant et en arrière, je m'envole par leurs arcades. Paris est pour moi une chanson, une symphonie, une musique, une femme que j'aime. Je le regarde comme un paradis, j'ausculte sa voix, je le lis comme un livre de sagesse.

11/2022

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Musique, danse

L'univers musical de Chopin

Retracer dans quel mon de ont évolué la pensée, l'activité créatrice, la réception de Chopin, compositeur, pianiste et improvisateur, retrouver ce qui a nourri et enrichi son inspiration, c'est tenter d'approcher ce qui fait la singularité de sa personnalité artistique et de son génie musical. Recourant au seul médium du piano, Chopin n'a-t-il pas inventé un univers sonore entièrement neuf, ancré dans Bach, Mozart et le folklore polonais, et qui n'appartient qu'à lui ? Devant cet art du toucher que requiert sa musique et la subtilité rythmique qu'elle recèle, comment ne pas s'interroger sur les affinités qui le relient à ces deux princes du clavier que furent, avant et après lui, Couperin et Debussy ? On sait la passion qu'il éprouva pour l'art vocal, et plus particulièrement le bel canto bellinien, mais s'est-on penché sur ses sentiments à l'égard de l'orchestre symphonique berliozien et sur ceux, à l'inverse, de l'auteur de la Symphonie fantastique vis-à-vis de sa création ? Ces diverses inclinations ou antipathies en matière de goûts musicaux irriguent ce cycle emblématique de toute sa production pianistique que sont les Préludes, revisités ici d'un point de vue esthétique et analytique. Lieu de " visions fugitives ", ils inaugurent, sous la référence à J. S. Bach, une esthétique du fragment à grande échelle qui a frappé ses contemporains les plus clairvoyants, de George Sand à Baudelaire. Cette originalité du génie musical de Chopin, on va la retrouver jusque dans ses concerts parisiens, où la personnalité intimiste de l'interprète se distingue de celle si spectaculaire de ses collègues et rivaux les plus célèbres, le cadre du salon de l'un s'opposant à l'estrade des autres. Si des affinités électives avec son jeune élève, Carl Filtsch, ont pu lui donner l'illusion éphémère de se voir prolonger dans le rôle poétique du virtuose adolescent de génie, la mort prématurée de celui-ci à quinze ans a malheureusement dissipé ce reflet, sur l'image duquel s'achève ce parcours si riche de nouveaux aperçus sur un univers musical dont on n'aura jamais fini d'explorer les arcanes.

11/2000

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Critique littéraire

Lettres à une dame d'Amérique, Mina Curtiss

Cette édition est à lire comme la suite d'autres correspondances déjà publiées dans la même collection, notamment Saint-John Perse et ses amis américains, Courrier d'exil édité en 2001 par Carol Rigolot. Son intérêt particulier est de nous ouvrir la porte sur la dernière partie de la vie et de l'œuvre du poète, celle du retour si longtemps différé en France, de son installation aux Vigneaux dans la presqu'île de Giens, mais aussi de son mariage, du prix Nobel et, parallèlement, de Chronique, Chanté par celle qui fut là, Chant pour un équinoxe, Nocturne et Sécheresse. Ces lettres, de 1951 à 1973, nous apportent comme toujours leur brassée d'informations biographiques et psychologiques, mais la chance a voulu que la destinataire, Mina Curtiss, ne soit pas seulement une riche mécène. A travers son portrait en creux, nous nous attachons à cette femme musicologue, écrivain, voyageuse, collectionneuse de manuscrits et de tableaux, d'une patience et d'une générosité sans faille à l'égard d'un Léger séducteur et avare de lui-même. Grâce à elle, la statue s'humanise, une relation s'invente sous nos yeux et s'organise autour de tout un monde partagé, réseau amical, lieux familiers, complicité au sujet d'une grille de fer forgé, de chats ou d'un opéra de Mozart. Pour elle qui a su l'entraîner vers des films d'épouvante ou des westerns à New York, Léger devient parfois affectueux, touchant, dans son retour vers l'enfance antillaise, ou drôle. Mais il a semblé bon aussi de faire lire ces lettres en regard de celles adressées dans la " Pléiade " à Mrs Henry Tomlinson Curtiss, pour, à travers quelques exemples, tenter de comprendre les enjeux et la portée de cette entreprise inédite de réécriture, elle aussi réalisée aux Vigneaux. On trouvera aussi en annexe un document d'importance, une correspondance conservée par Mina (on peut donc supposer qu'elle en fut l'instigatrice) qui marque le début d'une campagne américaine en vue de l'attribution du prix Nobel de littérature à Saint-John Perse.

11/2003

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Opéra

Émile Cossira. Ténor de l'Opéra de Paris

Cet ouvrage est l'agenda reconstitué d'un ténor de l'Opéra de Paris qui connut une carrière exceptionnellement longue et brillante durant la Belle Epoque. Par son contenu, ce livre se veut également un morceau d'anthologie de l'art lyrique de ce temps considéré comme celui d'une vie agréable et légère. Emile Cossira (Jean-Emile Coussirat, dit...) est né à Orthez (Basses-Pyrénées) le 2 octobre 1854 et mort subitement au cours d'une tournée de représentation d'opérette française à Québec (Canada) le 1er février 1923. Doué d'un organe remarquable dès son plus jeune âge, sa vie d'artiste lyrique débute comme un véritable conte de fée. D'abord pensionnaire de la salle Favart puis de l'Opéra Garnier, il fut l'un des premiers ténors français qui abordèrent les grands rôles wagnériens : Lohengrin, les Maîtres chanteurs de Nuremberg, Tristan et Yseult, Tannhäuser... Ce ne fut pas son seul titre de gloire. Ténor au très large répertoire, il créa, entre autres : L'Ascanio de Saint-Saëns à l'Opéra Garnier (1890), Tristan et Yseult de Richard Wagner au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles (1894), le Duc de Ferrare de Georges Marty et l'Iphigénie en Tauride de Christophe Gluck au Théâtre-Lyrique de la Renaissance (1899). Ce colosse du bel canto aura pour partenaires les plus grandes cantatrices de l'époque et triomphera sur toutes les grandes scènes lyriques internationales : Londres, New York, Milan, Barcelone, Bruxelles, Monte-Carlo, Saint-Pétersbourg, Kiev, le Caire, etc. L'artiste possédait une voix au timbre harmonieux, étendue, qu'il conduisait avec maîtrise. Physionomie franche, nature exubérante, esprit vif, d'humeur un peu batailleuse, mais bon enfant, Cossira possédait un coeur d'or. Il ne refusait jamais à prêter sa merveilleuse voix dans nombre de galas de bienfaisance. En dépit d'une présence permanente à l'affiche des premières scènes françaises et internationales, la réputation du ténor s'éteignit brutalement à la lecture de son épitaphe. Si l'histoire semble ne pas avoir retenu son nom, l'art lyrique français qu'il a dignement servi, peut le compter parmi ses gloires.

11/2022

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Réussite personnelle

Révélations. Pour une nouvelle réalité

A priori non-découverte par les érudits, les scientifiques, les religions, le monde... Une communication permanente entre l'humain et l'univers Nous avons su, certes, inventer les langues pour échanger entre humains. Mais nous ne savons toujours pas comment l'Univers (la Création, la Nature) nous enseigne chaque jour d'une manière très précise, en fonction de nos choix et notre poids d'âme, pour notre évolution sur Terre. Aujourd'hui, en 2021, vous sont enfin révélées dans cet ouvrage toutes les clés pour accéder au grand mystère de l'Univers que nous recherchons tous depuis des milliers d'années. Tout cela va bien au-delà de la simple relation de cause à effet expliquée et démontrée par les scientifiques. Il y a en effet le facteur "espace-temps" (Einstein) à considérer et à intégrer. Nous savons maintenant que tout est composé d'atomes (l'eau, l'air, le feu, le gaz, l'humain, les objets...) qui sont des cellules vivantes interreliées et communes à tout ce qui Est. Depuis 1800 nous savons également au niveau scientifique, que la pensée agit sur la matière. Ghandi l'aurait déjà dit : "Fais attention à tes pensées = tes paroles = ton caractère = tes actions = ta destinée" . C'est donc nous qui créons en bien ou en mal, en fonction de nos comportements et de nos croyances qui se manifestent par ce que Carl Gustav Jung a appelé la synchronicité. En réalité, la Création matérialise pour chacun et à différents niveaux notre équilibre ou notre disharmonie, par le biais d'aides ou de problèmes soit matériels, soit physiques ou soit psychologiques. Le bonheur de chacun n'a strictement rien à voir avec la chance, le hasard, l'intellect, l'argent, le pouvoir... mais est lié à des lois universelles, cosmiques c'est ce qu'on appelle l'omniscience. Voici donc aujourd'hui, cette incroyable découverte, l'explication très simple, accessible à tous, de la lecture du langage symbolique universelle de la Création qui va se répandre dans le monde entier. Lisez maintenant l'histoire véridique d'une personne à la fois ordinaire et exceptionnellement unique, comme vous, et qui dévoile pour vous les clés de la Connaissance, de la Vérité apprises au cours de ses 60 années de vie.

07/2021

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 3, 1950-1959

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent - et à l'occasion, impertinent ! - de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 3 : 1950-1959 Le cinéma français des années 50 n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur. Coincé entre un âge d'or qui s'est prolongé jusqu'à la fin des années 40 et l'avènement de la modernité des années 60, la décennie 50 a vite été taxée de conformisme ; une période de "Qualité française" - formule péjorative des Cahiers du cinéma - qui voit tout de même naître des oeuvres aussi importantes que La Beauté du diable (René Clair), Le Plaisir (Max Ophüls), Casque d'or (Jacques Becker) ou La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara), on se contenterait de moins ! Surtout, avec la démocratisation de la couleur (French Cancan, magnifique hommage de Jean Renoir à son père), l'émergence d'un nouveau polar (Touchez pas au grisbi, Du rififi chez les hommes), l'avènement de nouvelles actrices plus en phase avec leur époque (Martine Carol, Jeanne Moreau, Anouk Aimée et bien sûr Brigitte Bardot), le cinéma français entame déjà sa mue. Et si en 1959 sortent les premiers films de la Nouvelle Vague (Le Beau Serge de Claude Chabrol et Les Quatre Cents Coups de François Truffaut), toute la décennie aura témoigné préalablement d'une aspiration à la modernité : de Louis Malle (Ascenseur pour l'échafaud, Les Amants) à Alain Resnais (Nuit et Brouillard, Hiroshima mon amour) en passant par Jean-Pierre Melville (Deux Hommes à Manhattan) et Henri-Georges Clouzot (Le Mystère Picasso). Une histoire du cinéma français vous invite ainsi à plonger dans les années 50, une décennie aussi riche que variée. 190 photos NB et couleur

11/2021

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Réussite personnelle

Rêver encore. Des pistes pour se réinventer en ces temps extraordinaires

Et si, comme toute crise, la pandémie mondiale était l'occasion de repenser notre manière de vivre et de reprendre sa vie en main ? Le nouveau Elsa Punset est ce livre-déclic : des réflexions et des pistes concrètes pour se projeter dans le changement, se réinventer et retrouver ce qui fait le sel de notre existence et l'essence de notre humanité. Changer quelque chose à sa vie... Depuis le début de la crise du Covid, nombreux sont ceux pour qui c'est devenu un besoin, une envie, parfois un fantasme ou une rengaine. Depuis un an, tout a changé : notre façon de travailler, d'entrer en contact avec les autres et d'appréhender le monde qui nous entoure. La pandémie nous aura fait prendre conscience de ce qui est essentiel : notre capacité à nous connecter, à créer et à rêver, à prendre soin et à profiter, à s'émerveiller et à se sentir vivant. En cela, elle nous offre, au-delà d'une expérience traumatique, l'opportunité de réévaluer ce qui est réellement important pour nous, et de reprendre notre vie en main. Dans ces pages inspirantes, Elsa Punset nous invite à réfléchir à la manière dont nous pouvons transformer nos vies - et avec elles le monde. Elle nous livre des outils concrets pour initier ces changements personnels et collectifs, gérer son anxiété, intégrer à sa vie quotidienne nos rêves, nos désirs, ce qui nous rend réellement heureux, et se réinventer avec le monde qui nous attend. Un livre résolument optimiste, qui ouvre de nouveaux horizons et porte une belle promesse, à la mesure de ces temps extraordinaires : retrouver le meilleur de notre humanité - forte, libre et nomade ! Une réflexion sur les enseignements de la crise, autour de 4 thèmes : se reconnecter à ses rêves et à son enfant intérieur ; vivre au rythme de la nature et du vivant ; cultiver la pensée positive et l'optimisme ; prendre soin de soi et des autres (notion de care) Des pistes concrètes (outils, rituels et méditations guidées) pour impulser le changement : le tableau des rêves, les mains dans la terre, le film de ma vie, méditation de la montagne, trouver sa tribu, exprimer son humanité à travers un écran...

10/2021

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Architecture

Stream N° 5 : Nouvelles intelligences. Edition bilingue français-anglais

CONTEXTE : DE L'URBANOCENE A LA VILLE-METABOLISME - Stream 03 analysait les évolutions de l'urbanisation globale et le changement de paradigme de l'ère anthropocène. - Stream 04 étudiait les scénarios de réponse à l'Anthropocène selon une nouvelle relation de l'homme au vivant et un renforcement du modèle de la ville-métabolisme. - Stream 05 poursuit cette réflexion en explorant les avancées de la connaissance des intelligences naturelles, les progrès des intelligences technologiques et les expérimentations d'intelligence sociale pour agir collectivement sur la ville de demain. LES QUESTIONS - Une meilleure connaissance du vivant permet-elle de repenser la place et le rôle de la nature en ville ? - Comment les artistes influent-ils sur notre rapport à la Terre et nos systèmes de représentation ? - L'IA et le big data révolutionnent-ils la conception et la fabrique de la ville ? - Comment créer les conditions d'une intelligence collective pour aborder la complexité urbaine ? LES INTERVENANTS - Une quarantaine d'intervenants de toute discipline et nationalité pour une approche riche et pluridisciplinaire des enjeux. - Des chercheurs des plus grandes institutions, comme Pascal Picq, Michel Lussault ou Kent Larson. - Des artistes et critiques d'art de premier plan, comme Tomás Saraceno, Nicolas Bourriaud ou Thijs Biersteker. - Des philosophes au coeur des grands débats contemporains, comme Emanuele Coccia, Sandra Laugier ou Cynthia Fleury. - Des praticiens reconnus par de nombreux prix, comme Andrew Freear, Jeffrey Raven ou Antoine Fenoglio... LES PISTES DEVELOPPEES - De nouveaux récits dépassant la vision anthropocentrée et le principe de séparation de la modernité occidentale, au profit d'une pensée inclusive. - La mobilisation d'une pluralité d'intelligences complémentaires, naturelles, technologiques et sociales, selon une vision systémique. - De nouvelles cohabitations urbaines avec le vivant. - Des approches encadrées de l'intelligence artificielle, à rebours du pur solutionnisme technologique de la smart city. - Un renforcement de la place du care pour répondre aux enjeux sociaux de la fabrique de la ville. - Des approches pluridisciplinaires selon des protocoles d'expérimentation et de soin. - Des initiatives participatives pour mobiliser les communautés. - De nouvelles échelles de gouvernance pour favoriser l'expérimentation urbaine. - Un changement de paradigme du progrès, qui passe des logiques productivistes de l'extraction à des logiques d'interrelation, d'interdépendance, d'attention et de faire avec.

10/2021