Recherche

Roberto Bracco

Extraits

ActuaLitté

Autres éditeurs (U à Z)

Qui a avalé Alfred ?

Des jeux à faire avec un crayon : énigmes, codages, mots cachés... Avec les solutions à la fin du livre. Des jeux à deux : le petit bac, la bataille navale... Des activités de bricolage à faire avec de la colle et des ciseaux : un pantin robot, un mobile... Des recettes de cuisine : chouchous, muffins aux myrtilles... Des coloriages... Un grand livre de 300 pages pour ne jamais s'ennuyer !

05/2023

ActuaLitté

Littérature Espagnole

Les détectives sauvages. Oeuvres complètes, Tome 5

" Mon roman comporte autant de lectures qu'il contient de voix. Il peut se lire comme une agonie. Mais aussi comme un jeu. " Roberto Bolano " J'ai su alors, avec humilité, avec perplexité, dans un élan de mexicanité absolue, que nous étions gouvernés par le hasard et qu'au cours de cette tempête nous serions tous noyés, et j'ai su que seuls les plus rusés, pas moi à coup sûr, allaient se maintenir à flot un peu plus longtemps. " En 1975, Juan García Madero abandonne ses études pour se consacrer à la poésie. Il plonge dans les bas-fonds de Mexico et fait la rencontre d'Ulises Lima et Arturo Belano, chefs de file des réal-viscéralistes, un groupe de poètes avant-gardistes. Accompagnés d'une prostituée nommée Lupe, les trois hommes se lancent à la recherche de la poétesse mythique Cesárea Tinajero, dont la trace se perd dans le désert... Parviendront-ils à la retrouver ? De Barcelone à Paris, d'Israël à la Californie, Roberto Bolano nous offre l'épopée lyrique d'hommes en quête de la vraie vie, " le voyage infini de gens qui furent jeunes et désespérés mais ne s'ennuyèrent jamais ", selon Enrique Vila-Matas. Comparé par la critique internationale aux oeuvres majeures de Cortázar, de Borges et de Kerouac, Les Détectives sauvages marque le début d'une nouvelle ère dans la littérature latino-américaine. Traduit de l'espagnol (Chili) par Robert Amutio.

11/2021

ActuaLitté

Littérature française

Une dernière fois la nuit

C'est la dernière nuit d'un homme, qui a trouvé refuge dans une maison tombant en ruines, sur le plateau d'Assy dans les Alpes. Il est arrivé d'Italie et son corps peine à respirer. Il s'essouffle et s'asphyxie. Sa toux vient de loin, de l'enfance, où se déclarent les premières crises d'asthme. Dans ce récit aussi sensuel que poétique, le narrateur, le temps d'une nuit, se souvient. Des années d'adolescence et des séjours dans les centres thermaux, des maisons de repos, au bord des lacs du Nord de l'Italie. Il se souvient aussi de la maison natale de Bracca, village lombard exposé à l'humidité, du père, émigré du sud, qui abat des arbres, et de la mère qui apporte dans la forêt le repas de midi. Il y a aussi l'oncle tant aimé, qui quitte les bois de Bracca pour le port et la ville de Trieste, ville de tous les fantasmes, puis émigre vers l'Amérique, permettant à ceux qui restent de rêver d'un ailleurs comme d'une consolation. Une dernière fois la nuit est un livre des routes, des chemins, des lieux, des paysages, de la fuite possible. Mais il est avant tout un livre du corps. Le corps traversé par les crises d'asthme, les vertiges, les fièvres, les bronches qui suffoquent, le rythme cardiaque qui s'accélère, l'ivresse et l'angoisse. Le corps caressé par la lumière et la mer, l'Adriatique toujours tiède, qui agit comme un baume, allège les douleurs, permet aux poumons de se calmer. Le corps de Simona, la première femme aimée, et la révélation du corps des femmes de Trieste, dans la violence et la beauté du désir.

02/2013

ActuaLitté

Romans policiers

Le dernier coron

Antoine, enfant des corons, a une enfance malheureuse. Il n'a pas de signes particuliers, presque la gueule d'une ébauche de portrait-robot. Alors il s'invente une vie de caïd, se raconte des histoires, pour épater ses copains Bensaïd et Lulu, encore plus paumés que lui dans cette région sinistrée. Mais de bluffs en bobards, il finit par entraîner ses potes dans un vrai braco, qui tourne mal. Deux morts. Antoine prend la fuite, cache le butin et se fait finalement arrêter bêtement. Trente ans d'incarcération. A sa sortie, il est bien décidé à revenir à Saint-Martin-en-Gohelle et à remettre la main sur le magot.

10/2023

ActuaLitté

Littérature Espagnole

Appels téléphoniques et autres histoires

"Que reste-t-il, que faire, où aller ? C'est pour le savoir qu'il faut lire Bolano. Chacun de ses textes est une descente dans cet abîme : notre monde". Mohamed Mbougar Sarr, Le Point Une ancienne star du porno agonisante se remémore son premier amour. Un écrivain sans talent sauve des hommes de lettres de la déportation. Un adolescent se lie d'amitié avec un potentiel tueur. Un engagé espagnol découvre sous la torture que l'art peut sauver. Un vieil écrivain argentin survit de concours littéraires. Quatorze récits et fragments de vies qui nous rappellent combien l'humain est fragile et mystérieux. Né en 1953 au Chili, Roberto Bolano s'installe en Espagne en 1978. Considéré comme un écrivain majeur, il est l'auteur des romans cultes Les Détectives Sauvages et 2666. Il meurt en 2003. Traduit de l'espagnol (Chili) par Robert Amutio

04/2024

ActuaLitté

Littérature française

Un Balcon sur le Tage

Alberto a tenu une promesse à son père étant jeune...

ActuaLitté

Sciences politiques

Batailles et principes pour une politique communiste

En août 1979, il y a plus de quarante ans, Casella écrit " L'imposture écologique " pour établir quelques points de repère face au succès des idéologies qui commençaient à se propager. Il fait référence à Marx et Engels quand ils affirment que la société bourgeoise, par son caractère intrinsèque, déséquilibre le rapport naturel entre l'activité de l'homme et la terre. Pour cette raison, affirme Casella, " se limiter à voir le saccage de la terre que le développement du capitalisme porte avec lui signifie ne pas comprendre la réalité, penser à un développement capitaliste "respectueux de la nature" signifie créer des illusions pour soi et pour les autres, c'est faire l'apologie du capitalisme tel qu'il est réellement ". La solution ne peut être que dans le communisme. Casella poursuit : " C'est entre les mains de la révolution prolétarienne que réside la possibilité d'accomplir le saut historique, de passer du chaos de la production pour la production à la production selon un plan, élaboré avec la conscience scientifique de vivre au "sein de la nature". " Tel est l'horizon des batailles et principes pour une politique communiste, en particulier la bataille pour l'autonomie et l'unité de classe des travailleurs contre toute idéologie bourgeoise, contre toute division nationale, ethnique et religieuse. Marx écrit dans La Sainte famille que " si l'homme est formé par les circonstances, il faut former les circonstances humainement ", parce que " ce qui importe, c'est que l'intérêt privé de l'homme se confonde avec l'intérêt humain ". Le capitalisme n'est pas la société qui peut faire coïncider l'intérêt privé et l'intérêt humain. C'est une société qui ne peut pas apporter de réponse aux grands besoins et aux grandes questions sur la condition humaine et sur la vie. Nous vivons le paradoxe de métropoles impérialistes mûres, où la richesse et le bien-être sont accompagnés de " l'hiver démographique ", avec des berceaux de plus en plus vides. La conception communiste n'est pas une perspective individuelle, mais celle du genre humain tout entier. Etre communiste signifie lutter pour la " civilisation de la vie ", signifie lutter pour unifier notre espèce qui est, encore aujourd'hui, divisée en classes. C'est une bataille pluri-générationnelle qui regarde vers l'avenir.

01/2020

ActuaLitté

Poésie

Les chiens romantiques. Poèmes 1980-1998

Parallèlement à son oeuvre de fiction, plus connue en France, Roberto Bolaño n'a jamais cessé d'écrire de la poésie, en vers et en prose, à la fois anti-poèmes et des textes narratifs qu'il réalisait conjointement. Les Chiens romantiques se présentent donc comme une sorte d'anthologie de la poésie de Bolaño depuis son arrivée en Espagne jusqu'à la fin des années 90. C'est un livre qui s'écrit à partir des exils successifs de Bolaño : celui du Chili, jeune adolescent, du deuxième exil du Chili, jeune adulte chassé par Pinochet, et enfin l'exil du Mexique. La poésie naît de ces territoires qui se sont dérobés et qui permettent au poète, à l'homme (quelle différence, demanderaient ses amis " infrarréalistes ", les " réalviscéralistes " mexicains des Détectives sauvages) d'avoir (de) la liberté et d'écrire dans les formes qu'il invente sans cesse. Les lecteurs reconnaîtront la nature ou la construction autobiographique de ce recueil. Bolaño a pu écrire à propos de la poésie qu'elle est ce que le miroir nous renvoie (...) de notre travail : des jeunes gens ridicules et mal habillés, des poètes mendiants, de vieux détectives latino-américains qui se perdent dans une enquête vaine et dangereuse. Comme dans Trois, apparaissent soudain les paysages, les personnages, les hantises de ses fictions, le désert de Sonora, ces détectives et ces assassins, l'amitié, l'amour perdu, la beauté éphémère et la mort, comme dans le dernier poème, dans la division " San Roberto de Troya "

03/2012

ActuaLitté

Droit

LA DISTINCTION JURIDIQUE ENTRE LES PERSONNES ET LES CHOSES. A l'épreuve des procréations artificielles

Depuis 1978, année de la naissance du premier enfant conçu in vitro, les juristes sont directement interpellés par la société, qui leur pose des questions difficiles et parfois insolubles autout de la légitimité de nouvelles techniques de procréation : Peut-on produire l'homme dans les laboratoires ? Qu'est-ce que l'embryon in vitro : une personne, une chose, un être intermédiaire ? Peut-on congeler ? A-t-on le droit d'employer des gamètes de tiers anonymes ? L'enfant qui en est issu a-t-il le droit de connaître l'identité de son père génétique ? Peut-on avoir recours à une femme pour lui faire porter un enfant et le livrer ensuite au couple demandeur ? Dans quelle mesure l'homme personne ne devient-il pas homme-chose lorsqu'il est directement concerné par les nouvelles techniques ent tant qu'embryon, donneur anonyme de gamètes ou mère porteuse ? Ces questions touchent au plus intime de ce qu'est l'homme, de sa dignité et du sens même de la procréation. Il s'agit, au fond, de rappeler la distinction entre les personnes et les choses comme étant essentielle à tout système juridique respectueux des droits de l'homme. Les pays de l'Europe qui ont légiféré dans ce domaine, tels que la France, se trouvent profondément divisés quant à l'attitude à prendre à l'égard de l'embryon et des techniques de procréation. Cet ouvrage vise à compléter l'analyse éthico-juridique des techniques de procréation assistée avec une étude comparative des législations européennes les plus récentes.

07/1996

ActuaLitté

Poésie

Fragments verticaux

Ecrire est une tâche profondément circonspecte, fervemment intime, quasiment furtive. Peut-être devrait-on se cacher pour écrire. Un jour les oiseaux finiront, mais il restera toujours un épouvantail. Peut-être un vol restera aussi. La poésie est un sable si sensible qu'il enregistre l'âge de notre ombre. Combien nous aimerions une porte que personne n'aurait à ouvrir. Afin de saisir vraiment une chose, il faudrait y déboucher de tous les côtés à la fois. L"unique rédemption du parcours est de ne pas arriver. Pour trouver un paradis, il faut avoir été expulsé d'un autre paradis. En revanche, pour rencontrer un enfer, aucun préalable n'est requis.

12/1993

ActuaLitté

Critique littéraire

Théorie(s) de l'ecphrasis . Entre antiquité et première modernité

L'ouvrage entend éclairer les enjeux de l'ecphrasis telle qu'elle était pratiquée sous l'Ancien Régime. Après avoir repéré les traits constitutifs du discours descriptif dans la réflexion rhétorique gréco-latine, l'étude en montre la réception chez les théoriciens du XVIIe siècle.

05/2019

ActuaLitté

Poésie

Poésie et réalité

"La poésie sera toujours proche de l'amour. C'est un thème illimité et qui muait à jamais comme s'il était inaugural. Sans doute ressemble-t-il en cela à l'amour même : tout amour est le premier." (...) "Art de l'impossible, la poésie est une recherche constante de l'autre côté des choses, du caché, de l'envers, du non-apparent, de ce qui semblait ne pas être." (...) "La poésie est beaucoup plus qu'un genre littéraire ou qu'une formule ludique : c'est la parole de l'homme convertie en création et menée à son extrémité, là où le mot de Nietzsche acquiert une force à donner le frisson : Dis ta parole et brise-toi. Oui, je crois que la poésie, finalement, consiste en cela : créer et se briser. Est-il une autre manière de résoudre l'énigme d'être et de ne pas être ? " R. J.

12/1987

ActuaLitté

Lecture 9-12 ans

Les Footballissimes Tome 8 : Le cirque du feu

C'est bientôt la Saint Jean et toute l'équipe se prépare à célébrer comme il se doit le début de l'été ! Cette semaine ne va pas être de tout repos pour le Solo Alto Football club... en commençant par le match le plus attendu de la saison : celui des enfants contre les parents ! En attendant l'affrontement, on n'a qu'une envie : aller voir le Cirque du feu, qui vient de s'installer en ville ! Mais voilà que des incendies se déclenchent un peu partout à Sevilla la Chica... Quand tout le monde s'inquiète, nous, les Footballissimes, on décide de mener l'enquête !

03/2018

ActuaLitté

Economie

Principes et modèles de l'économie urbaine

Pourquoi la ville ? A quelle rationalité économique sous-jacente obéissent les structures urbaines ? Comment s'organisent et se développent les activités résidentielles et productives dans la ville ? Telles sont les questions auxquelles l'auteur essaie de répondre dans cet ouvrage. Dans la première partie sont présentés les cinq principes théoriques de l'économie urbaine : le principe d'agglomération, d'accessibilité, d'interaction, de hiérarchie et de compétitivité. La deuxième partie du livre approfondit les modèles théoriques élaborés sur ces principes et la théorie de la rente foncière ; la troisième partie enfin analyse la dynamique structurelle de la ville et les processus d'innovation et de changement. L'ouvrage est essentiellement didactique : son but est de contribuer à une culture commune sur les fondements de l'économie spatiale en privilégiant la présentation géométrique des modèles et en réduisant leur description analytique formelle au minimum indispensable. Seule la troisième partie utilise des instruments analytiques plus avancés, comme les équations différentielles, le modèle proie-prédateur, les modèles d'auto-organisation et la théorie des catastrophes, tout en s'appuyant sur de nombreuses illustrations géométriques.

08/1996

ActuaLitté

BD tout public

Baldazzini. Edition français-anglais-italien

N'y a-t-il rien de plus excitant que de pénétrer à l'intérieur de l'atelier d'un artiste qui consacre son art à l'érotisme ? C'est ce que nous permet de découvrir ce sketch-book de Roberto Baldazzini, rendu encore plus fascinant lorsque l'on connaît et que l'on a suivi toute l'évolution du parcours artistique de cet auteur reconnu et consacré comme un des grands maîtres du genre.

11/2017

ActuaLitté

Poches Littérature internation

La ruine de Kasch

La légende de la ruine de kasch est l'histoire d'un royaume d'Afrique dont le roi était tué lorsque les astres formaient certaines configurations dans le ciel. Un jour se présenta un étranger, nommé Far-li-mas. Il faisait des récits extraordinaires qui envoûtaient tant son auditoire que les prêtres oubliaient de contempler le ciel. L'arrivée de ce conteur marqua la fin d'une ère sacrificielle : la ruine du royaume de Kasch. Mais bientôt le nouvel ordre lui-même, où était aboli le meurtre rituel du roi, allait connaître son déclin. A travers cette légende, Roberto Calasso pose la question de la légitimité du pouvoir, de la tyrannie et du sacrifice. Talleyrand, témoin privilégié de l'Histoire, guide le lecteur dans des lieux réels ou symboliques : la cour de Versailles, l'Inde des Véda, l'abbaye de Port-Royal, les galeries libertines du Palais Royal. Il a pour compagnons Marie-Antoinette, Bentham, Goethe, Fénelon, Baudelaire, Chateaubriand, un bâtard de Louis XV, Sainte-Beuve et d'innombrables autres comparses. Une étonnante vision de l'Histoire, à la fois érudite et poétique.

03/2002

ActuaLitté

Philosophie

Communauté, immunité, biopolitique. Repenser les termes de la politique

Les communautés politiques contemporaines sont désormais de plus en plus renfermées sur elles-mêmes : la place centrale donnée à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme dans les programmes de gouvernement, la question des vaccins, les manipulations biotechnologiques du corps humain ainsi que les guerres préventives témoignent d'un souci général et presque obsessionnel de l'auto-immunisation. Dans cet essai de philosophie politique Roberto Esposito remonte aux origines théoriques et historiques d'une idée d'Etat "immunitaire", c'est-à-dire d'une communauté qu'il fallait protéger contre toute agression ou ennemi extérieur, jusqu'au paradoxe effrayant des médecins des camps nazis qui produisaient la mort. Il faut donc éviter que celles qu'on appelle les "bio-politiques" deviennent plutôt des "thana-topolitiques", terme qu'Esposito forge pour décrire des systèmes d'immunisation qui se retournent contre les populations. En réfutant ce paradigme immunitaire, Esposito reconduit le terme "communauté" à sa racine étymologique latine de "munus", c'est-à-dire de don à l'autre : un environnement où l'instabilité, l'ouverture et l'exposition permanente à autrui sont des éléments constitutifs, à gérer par une approche politique nouvelle et non mortifère.

02/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Ca change quoi

Le G8 de Gênes, en juillet 2001. Une grande manifestation altermondialiste se déroule au moment même. La manifestation dégénère : d’abord des bagarres, des pillages, puis pendant les heurts avec la police, un jeune manifestant est tué d’un coup de pistolet par un carabinier. Le lendemain, sans justification, la police fait irruption dans l’école Diaz, où est installé le « media center » des altermondialistes, avec leur rédaction, leur radio, leur centre d’information. Quatre-vingt-dix-sept personnes de toutes nationalités sont matraquées, certaines finissent à l’hôpital, d’autres sont embarquées, torturées puis libérées au bout de plusieurs jours. Le narrateur de Ça change quoi, un journaliste, était à Gênes pendant ces journées ; il a suivi le cortège des manifestations, assisté aux bagarres. Il rapporte ses rencontres – Elisa – ses réminiscences, dans l'image d'Angela, la femme qu'il vient de quitter. Au début du livre, des années après le G8, le narrateur prend le train pour revenir à Gênes. Pour se remémorer les événements, les émotions de l’époque, pour comprendre ce que le temps a déposé en lui, il s’enferme dans la chambre d'un hôtel et se « repasse le film » du G8, grâce tout ce que peut offrir la technologie de l’information du XXIe siècle; Ça change quoi est aussi le roman d’un événement – le G8 de Gênes – où les nouvelles formes de communication de masse se sont affirmées pour la première fois. Ça change quoi est une image de notre temps, avec ses mouvements de masse, sa violence politique, ses innombrables clivages, sa technologie de l’information, et les passions impuissantes des individus.

04/2010

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le chasseur céleste

Il fut une époque où, si l'on rencontrait d'autres êtres, on ne savait pas avec certitude s'il s'agissait d'animaux ou de dieux ou de seigneurs d'une certaine espèce ou de démons ou d'aïeux. Ou simplement d'hommes. Un jour, qui dura plusieurs milliers d'années, Homo fit quelque chose que nul autre n'avait encore jamais tenté. Il commença à imiter ces animaux qui le poursuivaient : les prédateurs. Et il devint chasseur. Ce fut un long processus, bouleversant et irrésistible, qui laissa des traces et des cicatrices dans les rites et dans les mythes, ainsi que dans les comportements, se mêlant avec quelque chose qui, dans l'ancienne Grèce, fut appelé "le divin", tò theîon, différent mais présupposé par le sacré et par le saint et précédant même les dieux. De nombreuses cultures, éloignées dans l'espace et dans le temps, associèrent quelques-uns de ces événements, dramatiques et érotiques, à une zone du ciel, entre Sirius et Orion : le lieu du Chasseur Céleste. Ses histoires sont tissées dans ce livre et se déploient dans de multiples directions, du Paléolithique à la machine de Turing, en passant par l'ancienne Grèce et l'Egypte et en explorant les connexions latentes à l'intérieur d'un même territoire impossible à circonscrire : l'esprit. Le Chasseur Céleste est la huitième partie d'une oeuvre en cours commencée avec La ruine de Kasch (Du monde entier, 1987).

11/2020

ActuaLitté

Littérature étrangère

La folie qui vient des Nymphes

Avant de vouer un culte à la raison, les Grecs se sont enthousiasmés pour la notion de possession. Lié aux affres de la passion, ce phénomène de " folie divine " revêt diverses formes et génère la pensée même, la poésie, la divination. Roberto Calasso se penche sur l'histoire secrète de cette notion, méprisée et attaquée par les Modernes. Il rappelle qu'elle doit son origine à la figure de la Nymphe, instigatrice de la première possession, la possession érotique, qui touche non seulement les hommes mais aussi les dieux. Il redonne du sens à ces êtres délicats et sibyllins, fascinants et terribles. Dans cet essai d'une grande modernité, d'autres oeuvres affluent, recoupant le thème de la possession, parmi lesquelles Lolita de Vladimir Nabokov, Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock, ou encore Gilda de Charles Vidor.

09/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Un petit roman Lumpen

Dans ce court roman, Roberto Bolaño abandonne les territoires qui ont marqué son parcours et son imaginaire personnel pour se déplacer vers la ville de Rome. C'est le décor où plusieurs personnages excessifs déambulent, tendus entre l'inquiétude et la folie. Après la mort soudaine de ses parents dans un accident de voiture, Bianca, la jeune protagoniste, commence en effet une véritable descente aux enfers, côtoyant la délinquance et le mal. Elle se rappelle sa vie avec son frère, tous deux adolescents au moment de la mort brutale de leurs parents. Livrés à eux-mêmes, ils abandonnent rapidement leurs études et vont essayer de survivre : Bianca, la narratrice, travaille dans un salon de coiffure, son jeune frère se fait engager dans un gymnase où il fait la connaissance de deux individus étranges, le Bolognais et le Libyen. Ces derniers finissent par proposer à la jeune fille de se prostituer à un ancien acteur de péplums, Maciste, afin de pouvoir le voler. De la même manière que le titre du roman est un écho ironique aux trois petits romans bourgeois de l'écrivain chilien José Donoso, Rome et son passé, ici rappelé par le personnage de Maciste, héros de péplum, ancienne figure du nationalisme et du fascisme italien, n'apparaissent que sous leurs aspects les plus défaits. Il n'y a plus rien d'épique, Maciste est aveugle, sa gloire n'est même plus un souvenir et il n'apparaît que parce que les deux personnages indifférenciés - le Libyen et le Bolognais - veulent le voler (est-il vraiment riche, le lecteur en doute). Bolaño recycle donc cette fin de l'épopée, du grand récit (de carton pâte), se rappelle sans doute de la prostituée fellinienne qui erre dans les Nuits de Cabiria, affirmant une nouvelle fois que l'expérience de la difficile frontière entre le bien et le mal est faite par les personnages à la marge, pasoliniens pour rester en Italie, pris entre la terreur à la solitude extrême et l'impérieuse nécessité de l'affection, comme le dit Patricia Espinosa. Le titre modeste et ironique de Petit roman lumpen ne doit pas tromper le lecteur : nous sommes bien face à une œuvre, la dernière publiée du vivant de l'auteur, où, une fois de plus, sont rassemblés des personnages touchants, luttant pour leur survie, cherchant l'amour, en équilibre au bord d'un abîme.

03/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Fidélité à l'éclair

Chaque poème a quelque chose de l'éclair. Je ne dirais pas que le poème " est " un éclair, mais qu'il y a en lui un éclair. Tel est le point de départ, il implique une exigence, mais il est très difficile d'être fidèle à un éclair, de faire en sorte que le poème s'organise, croisse comme un organisme autour de cet éclair, cette petite illumination initiale. Très difficile qu'ensuite ne vienne pas s'y ajouter tout ce qui relève du caprice, de la virtuosité de celui qui connaît le langage. Non : il faut que les choses naissent comme naît un organisme, comme elles naissent dans un organisme ; que chaque cellule en laisse passer une autre, que chaque mot, chaque silence soient à l'origine d'un autre mot, d'un autre silence, qu'ils engendrent ce cycle, cette unité qu'est aussi un poème. R. J.

11/2001

ActuaLitté

Policiers

Le but du jeu

Ex-terreur des tribunaux, Ana Tramel n'exerce plus son métier d'avocate et végète dans sa vie professionnelle et sentimentale. Accro aux tranquillisants, elle a aussi tendance à forcer sur la bouteille et à ramener chez elle de jeunes inconnus rencontrés dans les bars. Le jour où son frère Ale l'appelle au secours, accusé d'avoir assassiné le directeur du plus grand casino d'Espagne, elle reprend du service et décide de se refaire une santé. Flanquée d'un vieil enquêteur, deux blancs-becs pas encore inscrits au barreau, une secrétaire volubile, une blonde explosive polonaise et son amie de toujours, elle remonte un cabinet dans son appartement pour attaquer un des pontes du milieu du jeu. Grande gueule attachante, Ana sait recevoir les coups mais aussi en donner, et, dans le combat entre David et Goliath qu'elle vient de déclencher, le bluff est de mise des deux côtés. Le But du jeu est une plongée vertigineuse dans l'univers des addictions en tout genre, les violences faites aux femmes et les rouages de la machine judiciaire.

05/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le rose Tiepolo

Toute sa vie, Tiepolo aura peint sur commande pour les églises et les palais, couvrant de fresques jusqu'aux vastes plafonds de la Résidence de Würzburg ou du palais royal de Madrid. Dans son oeuvre s'anime toute la vie d'une époque - le dix-huitième siècle - qui l'admira sans se préoccuper de le comprendre. Il ne fut que plus facile à Tiepolo de lui échapper, et de livrer son secret à ses seules gravures, trente-trois Capricci et Scherzi. Chacune est comme le chapitre d'un roman noir, éblouissant et muet, peuplé de personnages hétéroclites et déconcertants : éphèbes épanouis et Orientaux ésotériques, Satyres et Satyresses, hiboux et serpents - et même Polichinelle et la Mort. De page en page, nous les retrouvons côtoyant Vénus, le Temps ou Moïse, Armide ou la cohorte des anges, Cléopâtre ou Béatrice de Bourgogne : une foule bigarrée, une troupe de bohémiens itinérants, cette " tribu prophétique aux prunelles ardentes " dont parle Baudelaire. Plus qu'un brillant intermède dans l'histoire de la peinture, l'art de Tiepolo fut une manière à travers laquelle les formes se manifestèrent, un certain style dans le déploiement de leur défi. Ses figures révèlent une fluidité sans effort ni obstacle. Toutes accédaient au ciel sans oublier la terre, incarnant une dernière fois la vertu suprême de la civilisation italienne : la sprezzatura. Nul mieux que Tiepolo ne sut donner à voir ce que Nietzsche appelait " l'Olympe de l'apparence ". Après La ruine de Kasch (1987), Les noces de Cadmos et Harmonie (1991), Ka (2000) et K. (2005), Le rose Tiepolo se présente comme le cinquième volet d'une oeuvre en devenir, dont les différents moments, fortement articulés entre eux, élaborent les matières les plus diverses, sans qu'aucun ne puisse être assigné à un genre établi. Le présent ouvrage, entre récit et essai, est enrichi de plus de quatre-vingts illustrations faisant contrepoint au texte, et réalise une véritable osmose entre l'image et le mot.

05/2009

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'ardeur

Quelque chose d'immensément loin de notre présent est apparu il y a plus de trois mille ans dans l'Inde du Nord : le Veda, un "savoir" qui englobait tout en lui, depuis les grains de sable jusqu'aux confins de l'univers. Cette distance transparaît dans la manière de vivre chaque geste, chaque parole, chaque entreprise. Les hommes védiques accordaient une attention adamantine à l'esprit qui les soutenait et qui ne pouvait être disjoint de l' "ardeur" à partir de laquelle, pensaient-ils, le monde s'était développé. L'instant prenait sens dans sa relation avec un invisible qui débordait de présences divines. Ce fut une expérimentation de la pensée si extrême qu'elle aurait pu disparaître sans laisser aucune trace de son passage sur la "terre où erre en liberté l'antilope noire" (c'est ainsi que l'on définissait le lieu de la loi). Et pourtant cette pensée, un enchevêtrement d'hymnes énigmatiques, d'actes rituels, d'histoires de dieux et de fulgurations métaphysiques, a l'indubitable capacité d'éclairer d'une lumière rasante, distincte de toute autre, les événements élémentaires qui appartiennent à l'expérience de tout un chacun, aujourd'hui et partout, à commencer par le simple fait d'être conscient. Elle entre ainsi en collision avec nombre de ce que l'on considère désormais comme des certitudes acquises. Ce livre raconte comment, à travers les "cent chemins" auxquels fait allusion le titre d'une oeuvre démesurée et capitale du Veda, le Satapatha Brahma, on peut retrouver ce qui sous nos yeux en passant par ce qui est le plus loin de nous.

10/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

Dino, ou l'ombre des souvenirs

Dino se penche sur les souvenirs liés à l'enfance en créant l'étonnement de la mémoire sélective... En même temps, il pénètre et révèle les méandres d'une vie, ainsi que les ressources imprévisibles de la destinée de tout un chacun. Confronté au doute suite au comportement illusoire des adultes, il veut croire au bonheur possible au travers des désordres familiaux dont il a été le témoin. L'entente du couple suscite chez lui l'obsession, et tout au long de cet ouvrage il nous entraîne sur le parcours d'autres personnages...

06/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

Ruine de Kasch

La légende de la ruine de Kasch est l'histoire d'un royaume d'Afrique dont le roi était tué lorsque les astres formaient certaines configurations dans le ciel. Un jour se présenta un étranger, nommé Far-li-mas. Il faisait des récits extraordinaires qui envoûtaient tant son auditoire que les prêtres oubliaient de contempler le ciel. L'arrivée de ce conteur marqua la fin d'une ère sacrificielle : la ruine du royaume de Kasch. Mais bientôt le nouvel ordre lui-même, où était aboli le meurtre rituel du roi, allait connaître son déclin. A travers cette légende, Roberto Calasso pose la question de la légitimité du pouvoir, de la tyrannie et du sacrifice. Talleyrand, témoin privilégié de l'Histoire, guide le lecteur dans des lieux réels ou symboliques : la cour de Versailles, l'Inde des Véda, l'abbaye de Port-Royal, les galeries libertines du Palais-Royal. Il a pour compagnons Marie-Antoinette, Bentham, Goethe, Fénelon, Baudelaire, Chateaubriand, un bâtard de Louis XV, Sainte-Beuve et d'innombrables autres comparses. Une étonnante vision de l'Histoire, à la fois érudite et poétique.

03/1987

ActuaLitté

Littérature étrangère

Ka

«Qui est Ka ?» se demande l'immense oiseau Garu ? plongé dans les frondaisons de l'arbre Rauhi. Ka est le nom secret de Prajapati, le Géniteur, auquel les trente-trois dieux et les hommes innombrables doivent leur origine, mais Ka signifie aussi «Qui ?», et c'est la dernière question que l'on pose, quand toutes les autres ont été posées. Cependant, beaucoup d'éons devront d'abord s'écouler, beaucoup de mondes surgir et s'évanouir, en une suite de tourbillons dont l'oeil est Ka lui-même. C'est ainsi qu'apparaissent les Deva, qui se battent contre ces autres dieux, les Asura, pour conquérir le suc enivrant du soma ; les Sept Voyants ; Siva, Brahma, Vi, avec leurs histoires entrecroisées, se réfléchissant d'une ère à l'autre ; le jeune Ka et son cortège érotique de gardiennes de troupeaux, les gopi ; Ka dans son âge mûr, qui gouverne les destinées de la guerre funeste du Mahabharata ; et enfin, au beau milieu de notre âge, s'avance un prince qui abandonne la maison de son père et découvre un chemin de la libération qui n'avait jamais été foulé auparavant : le Bouddha. Dans l'esprit s'accomplit ce qui a commencé dans l'esprit. Pour répondre à la dernière question il faut traverser toutes les histoires. Et pour traverser toutes les histoires il faut se demander, comme il est arrivé à Garu ? qui est celui qui les accueille silencieusement : Ka.

03/2000

ActuaLitté

Littérature étrangère

La littérature et les dieux

" Celui qui écrit sur la tablette est absorbé, comme s'il ne voyait rien autour de lui. Et peut-être ne voit-il rien. Il ne sait peut-être pas ce qui l'entoure. Il suffit du style qui grave les lettres pour capter son attention. La tête qui navigue sur les eaux chante et saigne. Chaque vibration de la parole présuppose quelque chose de violent, un palaion pénthos, un " deuil ancien ". Un meurtre ? Un sacrifice ? Ce n'est pas clair, mais la parole ne cessera jamais de le raconter. Apollon empoigne sa lance de laurier. En tendant l'autre bras, il indique quelque chose: impose-t-il ? défend-il ? protège-t-il ? Nous ne le saurons jamais. Mais ce bras tendu, comme dans l'Apollon du Maître d'Olympie, axe immobile au centre du tourbillon, embrasse et soutient la scène entière - et toute littérature. "

03/2002

ActuaLitté

Romans historiques

Saga tsigane Première époque : Pâni et le peuple sans frontières

Cet ouvrage est un événement sociologique autant que littéraire. Pour la première fois un Tsigane se penche sur le passé de son peuple, avec le regard d'un romancier attentif à son histoire. Avec une ampleur qui projette d'embrasser tout son exode depuis son départ de l'Inde, dix siècles d'une longue marche qui l'a dispersé sur les cinq continents. Il s'agit d'aventures épiques dans l'Inde des maharadjas, autour de l'an mille, date de la première grande migration tsigane. Parce que c'est aussi l'époque de l'invasion musulmane par les troupes de Ghaznî, contre qui les intrépides rajputs, lointains ancêtres des Tsiganes, défendront chèrement leur liberté. La petite Pâni qui a connu des jours paisibles parmi les siens, dans la Tribu des Rivières, va se trouver bien malgré elle au centre de conflits destructeurs. Son paradis devenu un enfer où survivre tient du miracle lui donnera pourtant la possibilité de connaître d'autres cieux plus cléments mais pour un temps seulement... Outre les recherches qu'il évoque, l'auteur a nourri son imagination de BD et de films très proches par leur magnificence des épopées traditionnelles indiennes. Son style innovant en est marqué. Il use de procédés graphiques sur lesquels la littérature hésite encore, procédés qui s'y prêtent d'autant que le personnage principal est une fillette aux aventures extraordinaires, dont le parcours initiatique permet de frôler le jeu de rôles interactif. Le lecteur est véritablement transporté en Inde dans un campement de nomades et vivra en direct, aux côtés des personnages, leurs aventures. Non seulement il partagera leur quotidien mais il y participera. Comment ? On le découvre au fil des pages... Suspense, amour, émotions, tapissent des scènes grandioses. Un roman au thème apparemment très ciblé mais qui reste donc grand public : " J'ai voulu simplement faire un roman qui, je le souhaite, sera distrayant. " Dans le climat actuel de rejet d'un peuple qui a tant souffert, il est bon de rappeler sa culture profonde, même à travers un divertissement.

03/2010