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Anibal

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Psychiatrie

L'habitation du schizophrène

Habiter est le propre de l'humain et seul l'être humain habite. Contrairement à l'animal, l'homme a conscience de son existence et par là-même, il devient présent au monde. C'est-à-dire qu'il appréhende son devenir à partir d'un présent bien défini. Cette appréhension est d'autant plus efficace lorsque l'homme parvient à structurer l'espace autour de lui. La structuration du corps et de l'espace qui l'entoure lui permettent de construire un chez-soi où il pourra abandonner ses défenses et redevenir lui-même. Le chez-soi est alors un lieu où il se sent bien. L'homme y dépose son intimité. Le chez-soi est un lieu centré où l'homme se recentre, loin du tumulte de la vie quotidienne. L'habitat est un édifice garant de la stabilité de l'être. La schizophrénie est une pathologie psychiatrique qui induit un trouble primaire du sens de soi. Les symptômes positifs, négatifs et de dissociation, ainsi que les troubles cognitifs qui la caractérisent, font de cette maladie une pathologie de l'habiter. Habiter, au sens d'être au monde, devient difficile, et le schizophrène semble déshabiter le monde. Comment aider les personnes qui présentent une schizophrénie à réinvestir leur corps et leur habitat, pour leur permettre de mieux appréhender le monde ? Quels sont les moyens mis en oeuvre ? A travers une approche phénoménologique, l'habitation du schizophrène invite à comprendre le monde tel qu'il est, habité par autant d'êtres différents dans le monde.

11/2023

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Sciences de la vie

Le monde vivant

Microscopique ou gigantesque, végétal ou animal, parfois difficile à comprendre ou à toucher, beau, troublant, souvent incompris : il nous entoure, nous accompagne, nous fascine, et pourtant nous le méconnaissons : c'est le monde vivant. Pour qui s'y intéresse avec la connaissance scientifique, avec le regard et la plume de Bruno David, président du Muséum national d'Histoire naturelle, et de son complice Guillaume Lecointre, professeur au Muséum, c'est une plongée extraordinaire - comme une brève encyclopédie, malicieuse et profonde. Eléphants arrivés d'Asie pendant la révolution française. Salamandre dont Maupertuis expérimenta la légende "à l'épreuve du feu" . Pauvre Dodo à mauvaise chair. Blob qui double de taille tous les jours, et qui s'endort pour échapper à la lumière ou la sécheresse. Rose de quarante millions d'années. Escargots aimé du Tsar mais caché sous la mousse. Espadon belliqueux et à température si variable. Sans oublier le chat, "potté" ou "philosophe de comptoir" , l'abeille tisserande ou charpentière... Ni le gui, la mandragore, le pommier, le pistachier : une végétation proche et inconnue, que nous pouvons enfin comprendre et aimer. Reprenant ses chroniques passionnantes de France Culture, Bruno David ne nous parle pas patrimoine : une partie de cette magnifique diversité est menacée. En compagnie de Guillaume Lecointre, il nous parle de vie, d'évolution, mais aussi des femmes et des hommes, pacha d'Egypte ou roi inspiré, naturaliste célèbre ou aventurier de génie. C'est l'histoire du monde et la nôtre, qui devrait être connue et aimée de tout citoyen-lecteur.

05/2022

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Mammifères

Sur la piste du cerf. Dans le massif des vosges

Depuis 1963, soit depuis soixante ans, Michel Gissy ne lâche pas la piste du cerf. Du temps presque héroïque des pellicules argentiques jusqu'à notre époque des appareils numériques, le photographe naturaliste immortalise l'animal qui incarne en majesté la faune sauvage des Vosges. Année après année, cette passion de l'image est attisée par le défi d'illustrer toutes les facettes de la vie d'une espèce qui se dérobe obstinément aux voyeurs. Certes le cerf baisse un peu la garde au moment du brame automnal, qui voit maints curieux débouler en forêt. Et l'auteur se laisse lui aussi emporter par cette ambiance sauvage. Mais quand s'éteignent les échos du brame et que les trublions quittent les bois, Michel Gissy ne raccroche pas son téléobjectif. Tout au contraire, il prend racine dans les coulées de l'emblématique hôte de la montagne. Avec pour ambition de rendre un hommage photographique complet au cerf, ce mal aimé des sylviculteurs. Pour illustrer ce dix-septième ouvrage l'auteur a sélectionné des images inédites de son impressionnant fonds photographique. Les clichés en noir & blanc n'y sont pas légion. Les dia-positives guère plus, malgré des décennies de suivi obstiné du cerf. Car il a suffi de quelques années de technique numérique pour que Michel Gissy enrichisse ses archives de documents irréalisables auparavant. La maitrise technique, la découverte de milieux propices et la complaisance d'acteurs du terrain ont aussi contribué à mieux pénétrer dans le quotidien de Cervus elaphus. " Fantôme des bois " est ainsi un témoignage d'une vie de " faunographe".

04/2024

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Animaux, nature

Zèbres Zinzins (Premium, hochwertiger DIN A2 Wandkalender 2021, Kunstdruck in Hochglanz). Portraits du Zèbre des Plaines ou de Burchell (Equus quagga), un des animaux sauvages les plus populaires au monde. (Calendrier mensuel, 14 Pages )

Ses rayures noires et blanches font du zèbre un animal exceptionnel parmi tous ceux qui peuplent l'Afrique. Le zèbre est un thème de prédilection dans l'art africain, les films d'animaton et les contes traditionnels. Le photographe primé, Chris Hellier, nous offre une douzaine de photos du Zèbre des Plaines (Equus quagga), un des animaux sauvage les plus populaires au monde. Les calendriers Calvendo sont des produits haut de gamme - avec ces plus qui font la différence : nos calendriers présentent bien toute l'année grâce à leur papier de qualité supérieure et leur reliure à spirales pour une manipulation des pages plus aisée et une tenue parfaitement droite contre le mur. Un film plastique transparent protège la couverture de ces calendriers toujours plus solides, qui se déclinent désormais en cinq langues. Offrez-vous un calendrier Calvendo qui reste beau tout au long de l'année. Ce calendrier à succès a été réédité cette année avec les mêmes images et une grille calendaire mise à jour. PREMIUM-LINIE mit Kunstdrucken im Hochglanzformat in Museumsqualität. Stabile Rückwand mit 2 innovativen Einstecktaschen für eine optimale Präsentation an der Wand EINZELFERTIGUNG mit hochwertigen Materialien in Deutschland (Made in Germany) Damit die Papierbogen glatt an der Wand hängen hat dieser hochwertige Kalender innovative Einstecktaschen. Sie schützen die großen Blätter vor Luftfeuchte-Effekten. Papier ist ein natürliches Material. Die Fasern reagieren auf Raumklimaschwankungen. Die Einsteckecken sollten daher nicht entfernt werden. Ce calendrier réussi a été réédité cette année avec les mêmes images et le calendrier mis à jour.

04/2020

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Littérature française

De la propriété

L'esprit du Temps alimente aujourd'hui le débat avec cet ouvrage et propose au lecteur une vision différente de la propriété privée et de son poids dans le processus civilisationnel. "Qui a pu faire que la propriété, instinct naturel de l'homme, de l'enfant, de l'animal, but unique, récompense indispensable du travail, fût mise en question ? " Cet essai date de 1848 - année qui voit la naissance de la IIe république, et l'affrontement entre théoriciens de la remise en cause de la propriété et les économistes libéraux qui prennent sa défense. Le texte de Thiers peut être considéré comme l'antithèse du "Qu'est ce que la propriété ? " de Proudhon - ouvrage déjà publié à l'Esprit du Temps dans la même collection - ; en effet, Adolphe Thiers affronte la théorie "communiste" du célèbre anarchiste. A la propriété c'est le vol, Thiers oppose donc la propriété comme fondement de toute société. La propriété serait à l'origine de la prospérité et des autres libertés, son caractère universel la rendant nécessaire au développement des sociétés, avant toute autre réalité économique . Le débat, près de deux siècles plus tard, n'est toujours pas clos. Adolphe Thiers, historien, journaliste, philosophe homme politique, républicain, bourreau de la Commune et second président de la République française, est un acteur incontournable du XIXe siècle. Violemment opposé aux révolutionnaires de 1848, comme aux communards ou aux socialistes du milieu du XIXe siècle, il est à l'origine, sans conteste, du "parti de l'ordre" dans l'espace politique français moderne.

03/2022

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Littérature française

La force décuplée des perdants

Bienvenue à Carsonville : ses brasseries, ses montagnes, son lac, son tournoi de tennis annuel. Dans cet écrin que personne n'imaginerait quitter, les ambitieux font la course à la réussite et aux faux-semblants. Jeff Cannon n'est pas de cette écurie gagnante. Ancienne gloire du hockey reconvertie en plombier dilettante, il semble s'intéresser plus à la vie de ses copains qu'à la sienne. Pour oublier la femme qu'il aime, il dessine, de son balcon, le tableau parfait de sa ville, jusqu'au plus infime détail. Nuisible parmi les prédateurs, et bientôt remercié par ses patrons, Jeff compte les trains qu'il n'a pas osé prendre. Mais il se pourrait que cet animal sans pedigree, qui s'est toujours défié des voies rectilignes, se décide à trouver un second souffle. Dans la lignée de Sous le compost et de La Science de l'esquive, Nicolas Maleski restitue le monde et ses contemporains, sous l'oeil, tantôt caustique, tantôt tendre, de son héros à contre-emploi, qui n'aspire qu'à desserrer le collier de sa laisse. Etonnante comédie humaine ancrée dans un paysage à mi-chemin entre le Grand Ouest américain et la douceur helvète. C'est noir, drôle et impeccablement lucide. A propos de l'auteur Nicolas Maleski a publié Sous le compost en 2017 et a été finaliste du Grand Prix RTL/LiRE. La Science de l'esquive a paru en janvier 2020. La Force décuplée des perdants est son troisième roman.

08/2021

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Documentaires jeunesse

Moi et le monde. Une histoire infographique

L'école, c'est partout pareil ? Et Noël, tout le monde le fête de la même façon ? Avec l'histoire de Louise, on voyage à travers la planète pour comprendre toutes les cultures du monde. Des informations simples à assimiler dans une aventure visuelle et amusante ! " Coucou, je m'appelle Louise. Je vis à Paris avec mes parents, mon petit frère et mon chien. J'adore m'amuser avec mes amis, faire du sport et partir en vacances. Bien entendu, je vais aussi à l'école. " En partant du quotidien de Louise, une petite française, ce livre explore les modes de vie d'enfants de toutes les cultures. Beaucoup d'enfants ont un animal domestique, mais chaque pays a ses préférences ! Même chose pour le type de petit déjeuner, les destinations touristiques favorites ou bien les jeux de cours de récré. D'un pays à l'autre, les enfants sont un peu pareils et un peu différents. Quand un petit Français passe près de 7 heures à lire chaque semaine, les Indiens lisent plus de 10 heures et les Japonais à peine 4 heures. Et quand il s'agit de faire du sport, presque tout le monde est d'accord : on fait de la natation ou du football ! La famille, l'école, l'habitat, les vacances, les loisirs, la nourriture, et même les mois de naissance : tous les aspects du quotidien sont comparés. L'histoire de Louise permet au lecteur de se projeter avec facilité dans chaque double page thématique. Les illustrations hautes en couleurs de Joana Casals accompagnent avec humour et simplicité les infographies.

10/2019

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BD tout public

Le dernier refuge

Les animaux aussi ont droit à la dignité Cause animale. Corentin est employé au Cimetière central, dont il est plus précisément responsable du secteur où les animaux sont inhumés. Le lieu est d'ailleurs baptisé communément le Cimetière des chiens. Il faut dire que Corentin a un don avec les animaux. Il n'hésite pas à s'occuper de tous les chiens et chats errants du quartier, faisant du cimetière le dernier refuge pour les morts comme pour les vivants. Mais alors que la guerre approche et menace la ville, le directeur du cimetière se voit contraint de fermer le Cimetière des chiens, réquisitionné par l'armée pour une raison des plus funestes... Si les humains pourront toujours reposer en paix, où vont donc bien pouvoir aller leurs meilleurs amis ? Fondée en 1845, la Société Protectrice des Animaux est la première association française à oeuvrer dans le domaine de la protection animale. Publié en partenariat avec elle, cet album de BD est une manière tendre et sensible d'évoquer les relations entre l'homme et l'animal et l'ensemble des valeurs qui animent la SPA depuis toujours. LA SOCIETE PROTECTRICE DES ANIMAUX - Première association de protection animale, créée en 1845 et déclarée d'utilité publique en 1860 - 62 refuges et Maisons SPA, dont un Grand Refuge pour accueillir les équidés, ainsi que 12 dispensaires en France - 650 salariés, 4 000 bénévoles dont 700 délégués enquêteurs - En 2018 : 38 129 animaux adoptés, plus de 100 000 animaux soignés, près de 11 000 enquêtes menées pour lutter contre la maltraitance - Agréée depuis 2016 par le Comité de la Charte du "Don en Confiance"

06/2019

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Loisirs et jeux

Color me. Guillaume Dégé

Inspiré par la vogue récente pour les cahiers de coloriages mais aussi déçu par la qualité souvent médiocre des dessins proposés, Semiose éditions a eu l'envie de faire appel à des artistes confirmés pour dessiner spécialement des motifs à colorier pour les enfants – et les grands enfants, évidemment ! Chaque dessin est une création originale et véhicule une histoire, un trait d'esprit, dans un goût partagé pour l'humour, l'absurde et l'imaginaire. La valeur pédagogique du coloriage n'est plus à démontrer : en exprimant leur libre talent pour la couleur, les enfants observent et se familiarisent avec la manière dont un dessin est construit. Ces albums " color me " s'inscrivent dans la plus pure tradition du cahier de coloriage : petit format (A5), pelliculage brillant de la couverture sur papier cartonné, dessin en ligne claire. La série a débuté en octobre 2016 et s'enrichit régulièrement de nouveaux albums. Guillaume Dégé s'empare malicieusement de la consigne donnée aux artistes de " color me " de ne couvrir que la page de droite, pour persuader le lecteur que l'action se situe en page de gauche. Le hors-champ obsède l'image par son absence, l'imagination phantasme l'avant ou l'après de ces saynètes. Ici on ne voit qu'un bras qui dépasse dans l'image, là un objet lancé dans une flaque – par qui, par quoi ? –, ici encore la tête ou bien la croupe d'un animal. Interprétation onirique ou loufoque du réel, les dessins de Dégé se donnent toujours comme des haïkus ciselés dans l'épaisseur d'un monde parallèle et instable.

06/2019

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Sciences historiques

La Chasse sous l'Ancien Régime

De Charles VIII à Louis XVI, les chasses aristocratiques ont été associées à un style de vie et à un style de pouvoir. Faucons jetés sur leur proie, meutes excitées par les trompes, cavalcades à travers les bois de Chambord ou de Versailles, autant d'images qui évoquent un temps où les chasses royales prenaient les allures d'une démonstration politique. Cette liturgie spectaculaire remonte au XIVe siècle, quand la chasse fut interdite à la majorité des roturiers. Toutefois, ce n'est qu'à partir des guerres de Religion que le cérémonial se fait plus contraignant, tandis que l'absolutisme se renforce. Chasser est alors un privilège, mais ce privilège oblige, car il s'appuie sur des hiérarchies que la noblesse proclame inscrites dans la nature. Au fil des siècles, les règles du " noble déduit " se multiplient, précisées par les traités qui définissent aussi bien le gibier digne ou non d'être chassé que les façons de poursuivre l'animal. La chasse devient confrontation réglée avec la sauvagerie, mise à l'épreuve, individuelle et collective, et les rites qui l'entourent une forme d'éducation où le jeune noble apprend à donner à ses pairs les preuves de son identité. Or les chasseurs d'Ancien Régime, en déjouant les ruses du gibier, n'apprenaient-ils pas aussi à se déjouer des rôles qui la société leur assignait ? La chasse sous l'Ancien Régime ne peut être réduite à un code strict. Fauconniers et veneurs mais aussi braconniers de ces trois siècles ne partageaient-ils pas la même passion ? Leurs plaisirs sont encore en partie les nôtres.

09/1996

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Pléiades

Le roman de Renart

Du Roman de Renart, ensemble de récits (les « branches ») composés aux XIIe et XIIIe siècles, la Pléiade propose, principalement d'après un manuscrit inédit, une édition intégrale et bilingue (ancien français / français moderne). À l'origine de ces récits, une faute inexpiable, le viol par Renart de l'épouse d'Isengrin. Au centre, le goupil, universel trompeur. Autour de lui, des animaux qui jouent aux hommes : sans rien perdre de leur animalité, le loup Isengrin, le chat Tibert, le cerf Brichemer, barons du roi Noble, usurpent les dignités et le langage humains. Leurs valeurs ? l'intérêt, le désir, la volonté de puissance : les mours du temps et les travers des hommes trouvent dans le travestissement animal un miroir sans pitié. Ce qui les pousse à agir ? la faim. C'est parce qu'il faut manger que Renart se lance dans des aventures violentes, dont la puissance comique ne fait pas oublier l'extrême cruauté. Cruauté des situations, des gestes, des sentiments, cruauté des gabs, ces paroles lancées aux vaincus. Car le Roman de Renart est aussi le roman de la parole. Instrument de la ruse, arme des faibles (sans elle, un renard ne saurait vaincre un loup), la parole, ici, ne se soucie pas de vérité. Elle méconnaît les repères habituels du bien et du mal. Elle permet à qui la maîtrise - et nul ne la maîtrise mieux que Renart - de nier l'évidence, de triompher de la force et d'échapper toujours au châtiment. Les malheureux qui reçoivent les nombreuses « confessions » du goupil en savent quelque chose : écouter Renart, c'est, déjà, être sa victime.

05/1998

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Médecine vétérinaire

Normes techniques de l’OIE pour la fabrication et le contrôle de la qualité des vaccins vétérinaires

L'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) a pour objectifs la prévention et le contrôle des maladies animales, y compris les zoonoses, la promotion de la sécurité sanitaire du commerce international des animaux et de leurs produits et l'amélioration des services de santé animale et de bien-être animal dans le monde entier. Pour atteindre ces objectifs de santé animale à l'échelle internationale, divers moyens sont utilisés, notamment un travail de collaboration pour l'élaboration et la publication de normes techniques relatives à la fabrication et au contrôle qualité des vaccins vétérinaires.
Le présent outil de référence intitulé Normes techniques de l'OIE pour la fabrication et le contrôle de la qualité des vaccins vétérinaires ; est une compilation des chapitres du Manuel des tests de diagnostic et des vaccins pour les animaux terrestres (Manuel terrestre) et du Code. sanitaire pour les animaux terrestres (Code terrestre) de l'OIE traitant spécifiquement des vaccins. Il a pour vocation de constituer une référence technique que les fabricants de vaccins et les responsables en charge de la réglementation relative aux vaccins pourront toujours avoir à portée de main, afin de promouvoir et d'appliquer partout dans le monde des normes de qualité, de sécurité sanitaire et d'efficacité des vaccins vétérinaires fondées sur la science.
Nous espérons que cette référence sera utile aux fabricants de vaccins et aux responsables chargés de la réglementation dans tous les Pays membres de l'OIE et qu'elle contribuera à optimiser la qualité et la disponibilité des vaccins vétérinaires nécessaires à la prévention et au contrôle des maladies animales.

01/2019

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Histoire de France

La France de la Renaissance

Si l’on vous dit XVIe siècle, vous pensez immédiatement à la Renaissance, à Chambord, et à Léonard de Vinci. Peut-être aussi à Catherine de Médicis, aux guerres de Religion et à Saint- Barthélemy. Mais, que savons-nous sur les origines de la fraise et sur l’invention de la braguette qu’arbore si fièrement François Ier sur ses portraits ? Sur le langage peu châtié et fort imagé qu’on pouvait entendre de la cour à la rue? Sur les massacres de villageois pratiquant le culte vaudois dans le sud de la France ? Sur la légende d’une Anne de Bretagne, reine de France, chaussée de sabots, noble paysanne qui serait restée fière de sa terre et de sa culture ? Sur les origines de la cédille et sur les différents traitements inventés pour combattre une nouvelle maladie : la syphilis. Enfin, comment un animal aussi ridicule que le coq a-t-il été préféré à tous les autres pour servir de faire-valoir à une nation ? En abordant le XVIe siècle par des entrées aussi variées qu’inattendues, mêlant le culturel, le militaire, le politique et le religieux, dosant savamment l’anecdote croustillante, les événements majeurs et la recherche historiographique la plus pointue, ce Dictionnaire de curiosités nous offre un kaléidoscope haut en couleur, qui restitue la complexité et la richesse d’une époque majeure de l’histoire de France. Didier Le Fur vous invite à partager avec lui une balade. Une balade qui n’omet bien entendu pas les moments et les personnages historiques majeurs, mais qui donnera toujours la préférence aux chemins buissonniers, légers, drôles, insolites et surprenants.

10/2011

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Littérature française

Dans la route

Des travaux sont engagés, pendant un long été, sur une route départementale, pour y aménager un rond-point. La narratrice y assiste en voisine, dans ce lieu-dit appelé Fontaine-de- Jarrier, un hameau où tout le monde se connaît. Il y a Sasso, vieux râleur malheureux, et la Thomas, veuve, née en Tunisie mais d’origine italienne, ou encore la veuve V, déjà partie depuis longtemps mais dont les traces perdurent. Il y a aussi Reine, celle qui tient le restaurant un peu plus loin, et Gaby, à la fois midinette et romantique. Mais il y a surtout la route, lieu de passage autrefois bien fréquenté, dans cet endroit frontalier, près de Nice, longtemps tiraillé entre la France et le Royaume de Sardaigne, et dont l’histoire est riche en anecdotes, comme celle de ces brigands qui voulurent détrousser quelques nobles dans leur diligence, se faisant bientôt rattraper par la police et condamnés à mourir dans des conditions atroces. Une route aujourd’hui encore mortelle, quand on y roule à tombeau ouvert. Une route où se sont déposés tant de pas et de destins, avec son lot de contrebandiers, de révolutionnaires et de paysans, les accidentés célèbres ou anonymes, les ouvriers qui creusent en 1782 sur ordre du roi et ceux du chantier actuel avec leurs énormes machines qui ont toutes un prénom comme on nomme un animal domestique. Les saisons s’abattent sur cette forêt de signes, feux provisoires, tracés jaunes, panneaux de signalisation jusqu’à ce que l’asphalte luisant soit étalé : le récit peut se terminer, le calme le calme est revenu.

02/2012

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Romans de terroir

La Malebête

Nous sommes dans le pays du Gévaudan où le héros croise sur le marché du petit village de Monistrol d'Allier une jeune femme qui le regarde d'une manière étrange. Il rêve alors qu'il est lié avec cette inconnue. Et que s'il est venu ici, c'est parce qu'il doit la délivrer d'une malédiction qui règne encore dans cette région reculée où subsistent des peurs millénaires. Entre rêve et réalité, au travers de ces paysages grandioses, il va douloureusement chercher cette jeune femme qu'il l'a peut-être déjà connue et aimée dans le passé. Il va trouver ses certitudes au contact de l'Allier, la rivière la plus sauvage de France, avec laquelle il se découvre des liens qui vont eux aussi au delà du réel. Cette épopée de l'autre côté du miroir, va également le faire plonger au coeur de la plus terrible des malédictions, celle ci bien réelle, qui a frappé la région voici deux siècles et demi, lorque la fameuse "Bête" du Gévaudan a terrorisé toute la région pendant quatre ans, de 1763 à 1767, en tuant plus de deux cent personnes. Va-t-il rêver ou réellement risquer sa vie pour arracher muse des griffes d'un mystérieux éleveur de faucons, et de "chiens de guerre", qui semble avoir un lien étroit avec la " Malebête ", l'animal maléfique du Gévaudan ? Et trouvera-t-il ici la nouvelle vie qu'il a toujours désiré sans s'en rendre compte, en même temps qu'il découvrira enfin la vérité sur cette Bête du gévaudan, que personne ne connait encore aujourd'hui avec certitude ?

03/2017

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Psychologie, psychanalyse

FEMMES QUI COURENT AVEC LES LOUPS. Histoires et mythes de l'archétype de la Femme Sauvage

Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d'un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la nature sauvage, comme l'animal sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin qu'elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde. Pourtant, si éloignées que nous soyons de la Femme Sauvage, notre nature instinctuelle, nous sentons sa présence. Nous la rencontrons dans nos rêves, dans notre psyché. Nous entendons son appel. C'est à nous d'y répondre, de retourner vers elle dont nous avons, au fond de nous, mêmes, tant envie et tant besoin. De par sa double tradition de psychanalyste et de conteuse, Clarissa Pinkola Estés nous aide à entreprendre la démarche grâce a cet ouvrage unique, parcouru par le souffle d'une immense générosité. A travers les "fouilles psycho-archéologiques" des ruines de l'inconscient féminin qu'elle effectue depuis plus de vingt ans, elle nous montre la route en faisant appel aux mythes universels et aux contes de toutes les cultures, de la Vierge Marie à Vénus, de Barbe Bleue à la Petite Marchande d'allumettes. La femme qui récupère sa nature sauvage est comme les loups. Elle court, danse, hurle avec eux. Elle est débordante de vitalité, de créativité, bien dans son corps, vibrante d'âme, donneuse de vie. Il ne tient qu'à nous d'être cette femme-là.

05/2003

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Développement durable-Ecologie

Il était une bergère

Peut-on vivre d'un élevage à taille humaine ? Que nous dit le métier d'éleveur de notre relation au monde animal ? Quel est l'impact des modes d'attribution des subventions et de la politique des quotas ? Comment résister à l'industrialisation de l'agriculture ? Alors que la pratique même de l'élevage est aujourd'hui contestée, Stéphanie Maubé, éleveuse militante qui défend une agriculture à hauteur d'homme pour une alimentation de qualité, apporte sa contribution au débat. Son histoire est hors du commun. Parisienne née sur l'île de la Cité, elle menait carrière dans l'audiovisuel et le graphisme jusqu'à sa rencontre avec un éleveur de moutons dans le Cotentin. Une révolution ! A trente ans, elle décide d'une reconversion radicale. Aujourd'hui, elle produit des agneaux de grande qualité, valorisés dans la filière haut de gamme d'une poignée de restaurateurs et de bouchers. Mais rien n'est facile pour cette néopaysanne. Afin d'équilibrer financièrement son exploitation, il lui faudrait trois cents brebis. Elle en a cent. Elle compense par des activités annexes : production de plantes aromatiques et création d'une marque collective pour valoriser la laine normande. Journaliste et écrivain, Yves Deloison l'a suivie dans son travail quotidien, dans ses questionnements, dans ses échanges avec d'autres agriculteurs et des personnalités telles que Jocelyne Porcher, spécialiste de la relation de travail avec les animaux, ou Stéphane Travert, ancien ministre de l'Agriculture et député de la Manche. Il fait émerger la parole iconoclaste d'une bergère se battant contre vents et marées pour l'avenir d'un métier qui reste en accord avec ses valeurs.

02/2020

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Sciences historiques

La fin du cheval

La fin du cheval n'est évidemment pas celle du cheval comme espèce, mais celle du cheval comme "moteur". Lorsqu'en 1899, Pierre Giffard publie La Fin du cheval, essai historique et polémique illustré par Albert Robida, cela s'inscrit dans un moment où s'impose une bascule technique, économique et sociale quasi définitive dans l'univers industriel de la fin du XIXe siècle : la perte de toute légitimité accordée à la traction animale comme mode de transport. La locomotive, la bicyclette et l'automobile invalident alors inexorablement l'équidé qui, même dans les campagnes, entame un irrésistible déclin. Aussi, Pierre Giffard cultive la nostalgie de cet univers fait de sensations, d'attentes, de gestes ou de désirs grâce auxquels l'homme et l'animal allaient l'amble dans la quotidienneté du déplacement. A sa façon, l'auteur se soumet à la loi du progrès, et la fin du cheval permet ainsi de dessiner et imaginer les locomotions du futur. Placé au coeur de passions politiques, sous couvert de promotions concurrentes du sport cycliste et automobile, objet de la vindicte du Comte de Dion, le père de la marque automobile célèbre, et d'Henri Desgrange, l'inventeur du Tour de France, cet ouvrage, jamais réédité, était devenu introuvable. Souvent cité, plus rarement lu, La Fin du cheval vaut également par les illustrations, tout à la fois nostalgiques et visionnaires, d'Albert Robida. Dès lors, une réédition commentée, reprenant scrupuleusement et le texte de Pierre Giffard, et les illustrations d'Albert Robida, s'imposait pour prendre enfin la pleine mesure d'un ouvrage dont l'enjeu va bien au-delà d'une simple chronique par défaut du progrès.

12/2015

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Ethnologie

Initiations et sociétés secrètes au Cameroun. Essai sur la religion beti

La Nuit, telle est l'appellation paradoxale que les anciens Beti du Cameroun donnaient aux moments les plus mystérieux de leurs rituels et au champ d'action de leurs sorciers. A partir des vestiges existants et des témoignages des vieillards, l'auteur s'efforce de retrouver l'architecture d'une antique religion africaine où s'imbriquaient - avec les croyances en un Dieu cosmique lointain et en un démiurge plus proche, garant de la morale - le respect de "forces" diverses, telles le ciel et la terre, le soleil et la lune, la foudre et le nombre neuf, l'action des ancêtres ou la crainte de l'animal évou qui habite les entrailles des hommes en leur donnant les pouvoirs de la sorcellerie cannibale. Les interdits, les talismans, les connaissances médicales, la divination, les rites de passage pour la naissance, l'adolescence ou le deuil, permettaient de se protéger de ces forces ou de se les asservir. A part la citadelle constituée par la croyance en la sorcellerie, ces pratiques se sont effondrées avec la modernisation rapide du Cameroun méridional. Mais la vision du monde sous-jacente, riche de sa poétique originale et de sa rationalité propre, influe encore aujourd'hui sur la vie quotidienne et même sur la conception locale des religions contemporaines. Cet ouvrage constitue le second de la série Minlaaba, d'un nom du village, centre de l'enquête. Le premier volume, intitulé Les Seigneurs de la Forêt, traitait des traditions historiques et de l'organisation sociale des anciens Beti. Le troisième abordera le problème complexe de leur conversion massive au christianisme en l'espace de trente ans.

11/1985

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Philosophie

Enfance obscure

Dans le droit fil de Naissances et de La petite Chartreuse, Pierre Péju poursuit une méditation sur l’enfance au fil de laquelle se dégage la notion d’« Enfantin », qui permet de comprendre comment les impressions de nos premiers jours hantent notre vie adulte, non pas comme des souvenirs mais comme des blocs perceptifs, des clartés et des ombres. Ces impressions originelles sont la clef de notre singularité, de notre style, et de ce que Bergson appelait « la courbure de notre âme ». Accueillir l’Enfantin n’a rien de nostalgique. C’est au contraire une incitation à prendre des initiatives, à créer, ou à trouver une écriture restituant la saveur des premières fois. Alternance de récits intimes et de lectures d’écrivains (Nabokov, Sarraute, Leiris, Kafka) ou de penseurs (Bachelard, Sartre, Walter Benjamin, Lévi-Strauss, Deleuze), Enfance Obscure reprend quelques questions profondes que la modernité a soulevé, en « découvrant » et en valorisant l’enfance. Quels liens notre imaginaire tisse-t-il entre les enfants et les morts ? D’où vient la familiarité de l’enfant avec l’animal ou le monstrueux ? Qu’est-ce que la haine des enfants ? Pourquoi faut-il des grandes personnes ? Comment la philosophie a-t-elle considéré l’enfance ? Quelle part d’enfance est nécessaire à toute création artistique ? Revenir à l’enfant que nous fûmes donne accès à toute l’enfance, nous permet de retrouver l’enfant étranger, ou l’enfant anonyme, que nous avons été aussi et d’en accepter l’énigme définitive. Car toutes les enfances communiquent : des passages secrets relient les plus lointaines aux plus actuelles.

09/2011

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Cuisine

Eloge de la boulette : une histoire de boulettes, du néolithique à nos jours

Non. La boulette sous toutes ses formes n'a point pour origine uniquement la cuisine des pauvres même si, dans les pays européens au nord de la Méditerranée, elle en fait souvent partie. Si la boulette dans l'Occident européen opulent et bien mangeant de notre époque est devenue le cache-misère des bas morceaux, elle fut, et elle est encore, l'héritière d'une des plus dignes traditions culinaires. Voici en trois grands chapitres, L'Eloge de la boulette. Dans un survol de l'histoire de la nourriture, du néolithique à nos jours, l'auteur se penche tout d'abord sur l'origine d'un mets dont les débuts témoignent certainement d'un moment de raffinement dans la confection de plats cuisinés, car comment déguiser les chairs mortes de l'animal et n'en garder que sa forme réincarnée en mets séduisants ? Du Penjab au pourtour méditerranéen, en effleurant la Chine, le Moyen Orient, et de l'Empire romain au Moyen Age, on découvre partout, et dans toutes les époques, sauf dans l'Europe-Atlantique qui les a négligées à partir du XVIIIe siècle, des civilisations à boulettes. Quant à la boulette juive, objet de la deuxième partie, son histoire est singulière, elle a traversé les siècles pour s'inscrire dans une tradition quasi biblique. Enfin, voici le bœuf américain, symbole de richesse, après des siècles de disettes et de misère. C'est le bœuf démocratique, le bœuf à satiété, métamorphosé en hamburger, celui qu'on attrape à un comptoir, sans cérémonie, avec des frites et du Ketchup, le rêve d'abondance devenu réalité.

02/2001

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Sciences historiques

Femme détestée, femme célebrée. Misogynie et féminisme en France du XVIe au XIXe siècle

En marge d'une littérature classique et d'une philosophie des Lumières à son apogée, les 17e et 18e siècles cachent des obsessions pétries de haine et de peur. C'est l'âge d'or des grands misogynes, laïques ou ecclésiastiques, qui ne s'embarrassent guère d'états d'âme. La femme serait un "animal" hideux et malfaisant capable de provoquer la perte de l'homme par la magie de son seul regard. Tous les moyens seront bons pour la brider. Ces phobies ont inspiré un discours et des pastorales de la haine d'une truculence parfois pathétique. Ils perdurent jusqu'au 20e siècle à travers les mises en garde de certains religieux traditionalistes et connaissent, aujourd'hui même, un spectaculaire renouveau avec l'essor de l'islamisme. Or, dès le 16e siècle, des féministes, hommes et femmes confondus, déclenchent la "guerre des sexes" en exaltant la perfection des femmes ou en les sublimant à travers des textes peu connus ou inconnus pour la plupart. Ce livre, qui en donne de nombreux extraits, éclaire d'un jour nouveau les figures de Marguerite de Navarre, Louise Labé, Madame de Lafayette, Olympe de Gouges, Condorcet qui se battent sous les étendards du féminisme aux côtés d'auteur(e)s qui, pour être moins connu(e)s, n'en donnent pas moins du fil à retordre aux misogynes de stricte obédience. Au 19e siècle, la bonne "gestion" bourgeoise de la femme impose un féminisme paternaliste et rationaliste qui encense la femme pour la mieux soumettre. Toujours d'actualité, ce nouvel ordre a sa Bible : le Code civil.

04/2019

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Littérature française

Le rire triomphant des perdants

S'il faut coûte que coûte ranger ce texte dans un genre littéraire préexistant, (et il paraît qu'il le faut), nous dirons qu'il s'agit ici de Critique littéraire, mais sous réserve d'en inverser les termes. Nous parlerons plutôt de Littérature critique. Et Littérature critique de quoi ?? Critique de la bêtise propre au gros animal d'aujourd'hui, au sens même où l'entendait Platon en son temps. La littérature, en effet, a toujours eu pour vocation première de combattre la souveraine bêtise de la bête sociale, l'oppression qu'elle exerce, sa tyrannie sans cesse croissante, de la dénoncer hautement, sans relâche, quotidiennement. Quand le journal de bord de quiconque s'en remet à la littérature pour tenter de survivre à l'omnipotence de la bête sociale, à la barbarie généralisée qui en est l'expression flagrante et qui est bien loin de se limiter à celle que l'on désigne ordinairement sous ce mot, ne saurait nécessairement être qu'un journal de guerre. Pour mener cette guerre, pour soutenir ce siège, l'auteur fait appel aux voix des plus grands de ceux qui par le passé ont eu à mener cette même guerre, à soutenir ce même siège, auxquelles il ne craint pas de mêler la sienne, aussi faible et dérisoire soit-elle ?; mais encore, face à une société pathétique qui n'a plus pour valeurs que celles de l'arrivisme et du consumérisme, et pour idéal que celui d'une ploutocratie, fait-il en premier lieu appel à ce rire insolent, paradoxalement triomphant, des perdants, des vaincus, des laissés pour compte du système et des exclus de toujours. G.H.

11/2016

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Mer

Océanomania

L'anémone magnifique, le poisson porc-épic, le requin lutin ou le mérou brun : un pop-up comme une plongée incroyable sous la surface des océans. Un documentaire animé sur la biodiversité du monde aquatique Quatre grandes doubles avec rabats mettent en scène et en volume une quarantaine d'animaux marins dans leur environnement. Le lecteur part à la découverte de l'océan Atlantique et de ses habitants : l'espadon, le thon rouge, l'anguille européenne ou encore le poisson volant. Il se rend en mer Méditerranée pour y observer le requin peau bleue ou le globicéphale noir avant de nager au coeur du Pacifique et de sa barrière de corail aux couleurs rougeoyantes. Il aura aussi l'occasion de descendre dans les profondeurs pour visiter les abysses et sa faune fascinante, parfois bioluminescente : la baudroie abyssale de Johnson, la méduse Atolla, la chimère monstrueuse... Tout en voguant, de page en page, le lecteur en apprend plus sur les animaux et la flore qui se côtoient sous la surface de l'eau. Sur le rabat de chaque planche se trouve une introduction thématique sur le milieu aquatique, une notice sur chaque animal pour présenter ses particularités et un texte focus muni d'une carte, pour en savoir plus. Un trésor de fabrication aux volets et rabats qui se déploient pour une aventure plus vraie que nature Le pop-up se prête à des grandes scènes servies par la douce palette aux couleurs et textures chatoyantes de Charlotte Molas. Un bel hommage à la richesse de la biodiversité des fonds marins réalisé par Joanna Prime une biologiste spécialisée en mammifères marins.

11/2022

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Thèmes photo

Seconde Chance. Vivre Faune Alfort

Plongez au coeur d'un an de reportage photographique au sein de l'association Faune Alfort et de ses centres de soins pour la faune sauvage pour sensibiliser à la cause animale et à la souffrance qu'endurent les animaux à cause de l'impact de l'Homme sur leur environnement. SECONDE CHANCE - Vivre Faune Alfort est un projet né de l'ambition de mettre en lumière, grâce à la photographie, le dévouement incroyable des dirigeants, des soignants, des bénévoles, des volontaires du service civique et des étudiants auprès des animaux en détresse. Ils vivent pour "réparer" les maux causés par l'Homme et se donnent de tout leur coeur pour venir en aide à ces animaux dont le quotidien est devenu celui d'une prison que l'esprit du sauvage a depuis longtemps déserté, le privant de sa quiétude. Parce qu'ils sont le coeur de Faune Alfort, vivent pour donner une seconde chance à tous ces animaux perdus, nous souhaitons leur rendre également hommage. Les animaux non-humains font partie de ce tissu vivant où chacun a une utilité. Le spécisme détruit des milliards de vies innocentes alors que chaque être vivant a sa place sur notre Terre. Prendre en compte le bien-être animal dans son quotidien, c'est permettre que moins d'animaux arrivent dans les centres de soins, tous tellement attentionnés pour leurs pensionnaires mais manquant cruellement de moyens humains, financiers et matériels. Nous espérons que ce livre photos participera à l'éveil des consciences et à l'avancée des projets en faveur de la cause animale. Chacun a un rôle à jouer !

11/2022

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Histoire de France

Le mur de Lisa Pomnenka

" Le corbeau, dont les aides-cuisiniers s'occupaient comme d'un animal de compagnie, était le seul oiseau du camp. Les merles, les étourneaux et même les vulgaires moineaux mouraient sur la clôture électrique et le ciel au-dessus des blocks était vide, désert. Il est étrange et anormal de vivre dans un monde sans oiseaux et Lisa Pomnenka peignait leurs ombres ailées dans son ciel. Elle les peignait aussi à la cime des bouleaux. Les oiseaux aux gorges bleues, jaunes et rouges étaient perchés là et les enfants les montraient du doigt en apprenant leur nom", Otto B Kraus. "Le Mur de Lisa Pomnenka transpose en fiction une histoire dont l'auteur fut le témoin et l'acteur : celle d'un groupe d'enfants et de jeunes adultes juifs qui, envoyés de Theresienstadt dans le "camp des familles" de Birkenau en décembre 1943, vécurent six mois dans le "block des enfants". Là, au coeur du leurre qu'était ce camp-vitrine, une activité culturelle se poursuivit en dépit de la perspective de la mort, que les enfants avaient comprise. Ce roman raconte les efforts des éducateurs pour les en protéger, et se protéger eux-mêmes. Au-delà de leurs projections sionistes ou marxistes, et d'une révolte avortée, il raconte la survie de l'espoir quelle que fût "sa couleur ou sa forme": il dit qu'une foi étrange dans le présent, aidée des forces de l'art et de l'humour, fit parfois de cette "communauté forcée" une espèce de famille, et cherche la parole poétique dans l'enfance la plus altérée", Catherine Coquio.

03/2013

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Autres

Pascal et la proposition chrétienne

"Alors qu'il est repoussé à la périphérie de la vie européenne, le christianisme en reste le centre agissant. Nous sommes gouvernés par ce que nous fuyons. Difficile d'imaginer situation plus dommageable. Ayant séparé Dieu du reste de notre vie, nous sommes devenus incapables d'aborder la question la plus haute et la plus urgente que l'animal rationnel puisse se poser. Comment ressaisir l'unité et la vie, le sens et l'urgence de cette question de Dieu ? C'est au mitan du XVIIe siècle que la décision a été prise de construire l'Etat souverain. Et c'est à ce moment que fut repensée par Blaise Pascal ce que j'appelle la proposition chrétienne, entendant par là l'ensemble lié des dogmes ou mystères chrétiens offerts à la considération de notre entendement et au consentement de notre volonté. " Proposition " n'a pas ici qu'un sens logique ou notionnel, mais pratique et actif : il s'agit d'un acte dont l'auteur est Dieu dans son Eglise. L'oeuvre de Pascal est l'objet d'une très riche tradition critique. J'ai, pour ma part, seulement cherché l'aide et l'appui de cet auteur pour retrouver les termes exacts, et ressaisir la gravité et l'urgence de la question chrétienne - celle de la foi chrétienne, de la possibilité de la foi chrétienne. Y a-t-il quelque détour ou artifice à employer la force de plus fort que soi pour poser la question la plus personnelle ? C'est en tout cas cette question qui est l'objet de ce livre". P. M.

10/2022

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Thèmes photo

Des oiseaux

Au printemps 2020, alors que le pays est confiné pendant plusieurs semaines, les oiseaux redécouvrent des villes silencieuses, vidées de l'activité humaine et de ses nuisances. Enfermé dans son appartement parisien, en haut d'un immeuble de la rue Voltaire, Christophe Maout décide de photographier les oiseaux qu'il voit furtivement passer au loin lorsqu'il sort sur son balcon. Pour mieux les identifier, il utilise une technique simple et bien connue des amateurs : la jumelle. Il plaque alors l'objectif de son appareil photo sur l'oeilleton de celle-ci et s'approche au plus près des volatiles pour les photographier. Variant les moments de la journée, les orientations du soleil et les espèces d'oiseaux, le photographe renoue avec la tradition ornithologique de l'observation, tout en ajoutant un geste artistique dans le cadrage et la couleur. Nous plongeons alors dans le noir de l'appareil et notre oeil est focalisé, grâce au cercle de la jumelle, sur cette petite tache noire, sur ce petit accent circonflexe inversé, qui nous indique la présence de l'animal. Maout nous transporte dans un univers de légèreté, alternant les points de vue, allant du ciel au immeubles, avec comme seuls repères visuels les nuages et l'horizon. Ce 12e titre de la collection Des oiseaux célèbre cette liberté magnifique qui n'appartient qu'aux oiseaux et qui nous fait lever les yeux au ciel pour les regarder. Christophe Maout réussi à faire de la ville un théâtre dans lequel nous connaissons tous les acteurs : ces oiseaux qui vivent avec nous au quotidien. Il nous aura fallu attendre d'être enfermé pour apprendre à les regarder de nouveau.

06/2022

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Animaux, nature

Le chien, de vous à lui ! Tome 2. Comprendre et éduquer son chien ; La méthode salivaire ; Réglementations et obligations

Fort de ses connaissances et de son expérience acquise au long de son parcours professionnel et de sa pratique quotidienne, Eric a mis au point sa Méthode Eric Tramson© par la communication salivaire. Cette technique d'éducation canine est totalement nouvelle et originale et elle remporte désormais un large suffrage aussi bien auprès des particuliers que des professionnels, en France comme à l'étranger. Elle est unique au monde et sans violence envers le chien. Il a voulu la partager avec vous au travers cet ouvrage en deux tomes intitulé "?Le chien, de vous à lui ! ?" qui s'adresse à tous. Et parce que "?nul n'est censé ignorer la loi?", Eric a tenu à consacrer un chapitre à la législation en vigueur en France et dans quelques pays européens concernant les chiens et les professions animalières. De nombreux vides ou anomalies y persistant encore actuellement, il propose plusieurs solutions pour remédier à cet état des choses. "Le chien, de vous à lui ! – Tome?2" évoque également, étayé par de nombreux témoignages de propriétaires comme de vétérinaires, les cas particuliers de chiens dits mordeurs ou agressifs auprès desquels l'expert canin est intervenu, appliquant sa méthode salivaire avec succès, et qui, grâce à lui, ont pu échapper à l'euthanasie. En apportant aux particuliers et aux professionnels toutes les informations qui leur sont nécessaires sinon indispensables, cet ouvrage très complet a pour objectif de leur donner confiance, d'améliorer leur relation avec le chien et d'apporter protection et bien-être à cet animal, afin que soient évitées certaines erreurs fatales dues souvent à de multiples méconnaissances.

12/2019

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Spiritisme

Compagnons pour toujours. La vie insoupçonnée des animaux... ici et dans l'au-delà !

Grâce à sa médiumnité, Marie-Chantal Martineau rencontre de nombreuses personnes vivant un deuil et pour qui elle reçoit des communications avec les décédés ou les "envolés" comme elle aime les appeler. Lors de ses communications avec l'au-delà, Marie-Chantal a observé régulièrement la présence rassurante et souvent enjouée d'animaux de compagnie. Reliés à la personne disparue, ces animaux sont eux-mêmes dans l'au-delà mais parfois aussi encore présents sur terre. Amoureuse des animaux et sensibilisée à tout ce qui les concerne, Marie-Chantal a compilé dans le présent ouvrage quelques-unes des anecdotes qu'elle et les personnes qui la consultent ont vécues en rapport avec les animaux. Dans son style personnel si apprécié de ses lecteurs, Marie-Chantal nous fait part de ses observations par rapport à la vie insoupçonnée des animaux et nous fournit des enseignements judicieux sur différents aspects de leur présence dans nos vies. Elle nous parle de la mission des animaux, de leur survie après la mort, de leurs perceptions psychiques, des communications et des messages qu'ils ont pour nous. On découvre l'amour inconditionnel dont ils font preuve à notre égard et le rôle de thérapeutes qu'ils peuvent adopter pour soulager nos maux et nos détresses. Touchant et réconfortant, Compagnons pour toujours est un ouvrage parsemé de nombreuses anecdotes véridiques qui rendent la lecture fort agréable. Il saura rejoindre et toucher les lecteurs vivant ou ayant vécu avec un animal de compagnie. La vie insoupçonnée des animaux nous est dévoilée dans ce magnifique et vibrant ouvrage de Marie-Chantal Martineau.

09/2023