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Maurice Fauvel

Extraits

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XVIIIe siècle

Le Mouron Rouge Tome 5 : Sur la piste du Mouron Rouge

Une excellente saga historique, magnifiquement illustrée, à mettre entre toutes les mains des adolescents et des plus grands ! Aux heures les plus sombres de la Révolution, nous suivons avec angoisse la destinée de la famille du "citoyen" Croissy. Leur jeune fils est malade. Pour l'envoyer à la campagne, il faudrait à ses parents un permis de voyager qui paraît inaccessible. Sébastien de Croissy et sa femme ont une idée. Mais celle-ci est très risquée car ils ont en face d'eux des êtres sans scrupules... C'est le début de l'enchaînement implacable d'évènements dramatiques, à commencer par un meurtre horrible. Toute la maisonnée est menacée : Louise, qui doit s'enfuir avec son enfant, Maurice, l'associé et ami fidèle et surtout, la courageuse Josèphe, amie d'enfance de Louise. Josèphe est convaincue que seul le Mouron Rouge peut venir au secours de cette famille d'aristocrates. Face à l'incrédulité de tous, elle fait le voeu de contacter le Mouron Rouge, leur dernier recours. Pour les 11-15 ans. A propos de Baronne Orczy : Emma Orczy naît en Hongrie dans une famille de musiciens. Elle connaît une jeunesse brinuebalée à travers l'Europe qui la conduit à Londres où elle se marie et travaille comme traductrice et illustratrice. En 1903, elle crée avec son la pièce Le mouron rouge où un chevalier anglais receuille des aristocrates fuyant la révolution française. Retrouvez la collection complète : Le Mouron rouge -Tome 1 Le Mouron Rouge 2 - Le Serment Le Mouron rouge 3 - L'insaisissable Le Mouron rouge 4 - L'échec Le Mouron rouge 5 - A la rescousse Le Mouron rouge 6 - Sur la piste du Mouron Rouge

06/2021

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Littérature française

Une jeunesse parisienne. De Courcelles à Guermantes

Fille de Maurice Hottinguer, célèbre banquier protestant, et de Blanche de Maupéou, Suzanne Hottinguer (1908-1997) passe son enfance dans l'hôtel particulier familial du 18 rue de Courcelles à Paris. Erigée à l'ombre de Saint-Philippe-du-Roule pour Alexandre Sanson-Davillier, régent de la Banque de France, cette grande demeure est reprise, par succession, par la mère de Suzanne, l'année de sa naissance. C'est donc dans ce quartier prisé par l'aristocratie à la fin du XIXe siècle que cette petite fille curieuse, cultivée et attentionnée, habite jusqu'à son mariage en 1931 avec François Vernes, d'une autre famille de banquiers de la haute société protestante. Suzanne Hottinguer fait revivre avec finesse la vie privilégiée d'une jeune fille du monde. Elle évoque avec bienveillance sa famille très unie, ses frères et soeurs, ses nombreux cousins, ses vacances chez ses grands-parents, ses proches amies, comme les princesses Irina et Natalie Paley, et le Tout-Paris reçu chez ses parents. Lorsque ces derniers achètent le magnifique et célèbre château de Guermantes (Seine-et Marne) en 1920, ils restaurent avec goût cette merveilleuse propriété qui devient le terrain de jeu des enfants et une exploitation agricole modèle. Avec beaucoup de charme, Suzanne Hottinguer dépeint ces années heureuses entre la Première guerre mondiale -vue à travers ses yeux de petite fille- et l'Occupation durant laquelle, avec sa mère bien aimée, elle fait de leur propriété un refuge pour famille, amis, voisins et fermiers. Elle meurt en 1997, sans descendance mais entourée de l'affection de ses neveux Hottinguer, Bethmann et Margerie. Tableaux généalogiques et index.

06/2024

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Histoire de France

Ces excellents français. Une famille juive sous l'Occupation

A l'origine, une boîte. Retrouvée dans un tiroir familial, elle contient une centaine de cartes postales enfantines datées de la Seconde Guerre mondiale, d'apparence guillerettes, mais qui laissent entrevoir les déménagements, les séparations, la nourriture qui fait défaut, la peur, le bruit des armes. Puis une envie, un besoin irrépressible de remonter le temps pour recomposer la vie du petit Jean-Paul, de ses parents Lise et Poldi, de cette famille juive d'origine étrangère qui s'imaginait faire partie de ces "excellents Français" que chantait Maurice Chevalier en 1939. Avocate comme son père et son grand-père, héros de cette histoire, Anne Wachsmann mène durant plusieurs années une enquête minutieuse pour comprendre comment sa famille a réussi à survivre, comme tant d'autres familles juives françaises, aux persécutions du régime de Vichy et des nazis. Cette recherche, semée d'embûches et de fausses pistes, la porte de Strasbourg à Agen, de la Suisse à l'Allier, en passant par Auschwitz, Marseille ou Grenoble. Elle convoque les écrits de nombreux historiens et les témoignages d'écrivains sur la vie des Juifs sous l'Occupation (Georges Perec, Patrick Modiano, Anne Sinclair...), compulse les archives, enquête dans sa famille élargie. Avec une écriture précise, fluide et documentée, elle fait revivre le quotidien de cette famille qui a résisté aux lois antisémites avec l'aide de héros anonymes, grâce à une capacité d'adaptation insoupçonnée, à des choix de chaque instant, à une grande part de chance et, surtout, grâce a l'amour sans faille qui transparaît dans des cartes postales toujours légères et colorées échangées entre un père et son petit garçon durant ces années noires.

10/2020

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Histoire de France

Oeuvres. Tome 8, Défense Républicaine et participation ministérielle (1899-1902)

Ce volume couvre les années 1899-1902, soit la majeure partie de la législature durant laquelle Jean Jaurès ne siège pas au Parlement. Son activité n'a pas pour autant perdu en intensité, ni pris un tour plus modéré, au moment où son engagement pour Dreyfus s'élargit et se transforme en soutien au gouvernement de Défense républicaine et en combat pour l'unité socialiste. Au contraire : il lutte sur deux fronts, contre la droite et contre ceux des socialistes qui ne croient guère aux conquêtes légales et progressives, par l'action gouvernementale et la voie parlementaire. L'énergie de Jaurès ne s'absorbe pas tout entière dans la direction de la Petite République ni dans des articles d'actualité politique. Jaurès retrouve le temps de la recherche, des lectures et de la réflexion théoriques et historiques. Elles le ramènent vers les deux grandes sources d'inspiration que sont alors pour tout socialiste la Révolution française et l'ouvre de Karl Marx. De ce travail inlassable naissent deux grandes oeuvres, l'Histoire socialiste de la Révolution française et les Etudes socialistes (on trouvera ici la réédition complète de ce dernier ouvrage). La relation entre socialisme et démocratie, la question de la propriété, le dialogue avec la social-démocratie allemande : il n'est aucun des sujets abordés qui ne trouve un écho dans les débats de notre temps. L'édition, la présentation et l'annotation de ce volume sont dues à Maurice Agulhon, professeur honoraire au Collège de France, président d'honneur de la Société d'études jaurésiennes, et à Jean-François Chanet, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, vice-président de la Société d'études jaurésiennes.

09/2013

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Littérature étrangère

Lolita

" Ainsi donc, aucun de nous deux n'est en vie au moment où le lecteur ouvre ce livre. Mais tant que le sang continue de battre dans cette main qui tient la plume, tu appartiens autant que moi à la bienheureuse matière, et je puis encore t'interpeller d'ici jusqu'en Alaska. Sois fidèle à ton Dick. Ne laisse aucun autre type te toucher. N'adresse pas la parole aux inconnus. J'espère que tu aimeras ton bébé. J'espère que ce sera un garçon. J'espère que ton mari d'opérette te traitera toujours bien, parce que autrement mon spectre viendra s'en prendre à lui, comme une fumée noire, comme un colosse dément, pour le déchiqueter jusqu'au moindre nerf. Et ne prends pas C. Q. en pitié. Il fallait choisir entre lui et H. H., et il était indispensable que H. H. survive au moins quelques mois de plus pour te faire vivre à jamais dans l'esprit des générations futures. Je pense aux aurochs et aux anges, au secret des pigments immuables, aux sonnets prophétiques, au refuge de l'art. Telle est la seule immortalité que toi et moi puissions partager, ma Lolita. " Cette nouvelle traduction de Lolita - plus de quarante ans après sa première publication en France - donne enfin au lecteur français la possibilité d'apprécier pleinement toute la puissance et la subtilité du chef-d'œuvre inoubliable de Nabokov. Maurice Couturier, ancien professeur de littérature anglaise et américaine contemporaine, traducteur de Nabokov depuis de longues années, mais aussi de David Lodge, est professeur émérite de l'université de Nice.

05/2001

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Théâtre

Correspondance et théâtre

Genèse d'une pièce, mise en scène, création, interprétation - autant de sujets qui n'ont jamais été systématiquement étudiés jusque-là en lien avec les correspondances. Pourtant, tous ceux qui l'ont un tant soit peu pratiqué le savent : le théâtre est avant tout un art coopératif. Il était donc naturel que les lettres y trouvent leur compte. Après une première partie réservée à Beaumarchais, le fondateur de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, six articles présentent des cas particuliers d'échanges entre auteurs, coauteurs, acteurs et actrices, qui ont en commun d'avoir eu une incidence directe sur la composition d'une pièce ou sur sa représentation. Huit études montrent ensuite par l'exemple l'apport irremplaçable des lettres sur le théâtre écrites par des dramaturges, des actrices ou encore d'autres artistes, dans la connaissance et dans l'écriture de l'histoire littéraire, et plus largement de l'histoire des arts, des idées et des moeurs. Une dernière partie est consacrée aux rôles et aux fonctions des lettres dans les pièces. Gageons qu'une nouvelle branche des études épistolaires, à l'intersection des études théâtrales, naîtra de la vingtaine d'auteurs ici représentés, répartis sur trois siècles : Beaumarchais, Marmontel, Ducis, Marivaux, Hugo, Vigny, Flaubert, Bouilhet, Les Goncourt, Dumas fils, Zola, Busnach, Victorien Sardou, Émile Bergerat, Catulle Mendès, Alain-Fournier, Maurice Emmanuel, Maeterlinck, Cocteau... Leurs correspondances, souvent inédites, étudiées par leurs meilleurs spécialistes, apportent déjà la preuve qu'elles ont un rôle à jouer, le premier, sur la scène comme en dehors, dans l'histoire du théâtre et de ceux qui l'ont fait.

03/2012

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Critique littéraire

Bertran de Born, seigneur et troubadour. Trobada tenue à Hautefort les 26 et 27 juin 2009

Actes de la Trobada de Hautefort en 2009. A lire et déguster, ces approches croisées du mystère ou mestier à l'oeuvre en Bertran de Born compteront dans la littérature à lui dédiée par leurs avancées dans l'histoire et la personnalité du troubadour (Jean-Pierre Thuillat, William Paden, Jean-François Gareyte) et par le développement des thèmes empruntés à Dante par Stefano Asperti - salus, venus, virtus. Ils sont traités sous l'angle de la guerre (Jean-Marie Sarpoulet), de l'amour (Katy Bernard, Peter Ricketts) et de la vertu d'exercitatio du corps et de l'esprit (Walter Meliga, Gérard Gouiran, Dominique Billy). Reste à prêter l'oreille au trobar accompli de Bertran, grâce aux interprétations musicales inédites proposées en CD audio par Olivier Payrat, Michel Haze, Mick Rochard et Maurice Moncozet (Troba Vox ISRC FR-38X10). SOMMAIRE : Introduction à la Trobada par Jean Gagnayre ; Le sen de Bertran de Born, par Walter Meliga ; La transmission de Hautefort des Lastours aux Born : une révision, par Jean-Pierre Thuillat ; Le morcellement du corps de la dame : de Bertran de Born au Roman de Flamenca, par Katy Bernard ; Bertran de Born : des divertissements au "divertissement" , par Gérard Gouiran ; Bertran de Born et la fin'amor, par Peter Ricketts ; Hautefort, berceau du Trobar ? par Jean-Fr. Gareyte ; Imaginer Bertran de Born... par William Paden ; La guerre dans le Roland occitan, la Chanson de la croisade albigeoise et les poésies de Bertran de Born, par Jean-Marie Sarpoulet, ; Ben grans avoleza intra, C'est une bien grande bassesse qui encrasse les ongles d'Aemar, par Dominique Billy ; Conclusions de la Trobada par Marie-Françoise Notz.

01/2010

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Critique littéraire

André Malraux, ministre de l'irrationnel

Comment un génie littéraire, Prix Goncourt à trente ans, devient-il un homme politique et cherche-t-il à construire le ministère des Affaires culturelles à partir des Beaux-Arts ? Comment un compagnon de route des communistes devient-il le plus ardent défenseur du gaullisme ? Pourquoi un ministre inconditionnel s'affirme-t-il comme le modèle du gaulliste irrationnel ? Ces questions trouvent ici des réponses sans complaisance au-delà du récit des rapports passionnés de Charles de Gaulle et de son ami. On y retrouve aussi des crises historiques : la torture en Algérie avant l'indépendance, les attentats de l'Organisation de l'armée secrète, la censure avec les batailles pour le film La Religieuse et la pièce Les Paravents, les départs de France du musicien Pierre Boulez et du danseur Maurice Béjart, l'affaire de la Cinémathèque et l'occupation de l'Odéon en 1968. Ce livre prouve la vérité du portrait de Malraux dressé par le président Kennedy : en lui la politique et l'art, la vie de l'action et la vie de la pensée, le monde des événements et le monde de l'imaginaire sont un. II fait également voir Malraux au quotidien car l'époux tourmenté, chevalier servant de La Joconde, fut également un père séparé de la jeunesse par la mort de ses deux fils. Alors qu'on vient de fêter les cinquante ans du ministère de la Culture, on saisit ici ses difficultés en voyant les problèmes de sa création, les hautes missions que lui fixa Malraux, sa volonté de promouvoir une civilisation mondiale fraternelle et son grand objectif : non pas instruire mais faire aimer.

05/2010

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Critique littéraire

Nouveaux Cahiers François Mauriac N° 24

Nouveaux Cahiers François Mauriac N° 24 (2016) LES CHEMINS DE LA CREATION "L'ART N'EST QUE L'OMBRE DES CHOSES A VENIR" Avant-propos, par Caroline Casseville Comment se débarrasser de Thérèse. Remarques sur la création romanesque chez François Mauriac, par Jacques Monférier Le laboratoire d'écriture mauriacien dans le manuscrit de La Fin de la nuit, par Pier Luigi Pinelli Des revues au recueil : Dramaturges de François Mauriac, par Elisabeth Le Corre . Mauriac pédagogue du droit dans Le Noeud de vipères, par Yann Delbrel Le fils témoin de la création du père, Le Temps immobile de Claude Mauriac, par Caroline Casseville Une école des Lettres dans les années 1930, Audiberti et ses mentors, par Jeanyves Guérin Cocteau et la création, variations autour de "la poésie de théâtre" , par Marie Cléren Ecrire signifie-t-il témoigner ou se faire comprendre ? Ferdinand Peroutka face à la postérité, par Marcela Pou ová Définir sa propre position au sein du champ littéraire : Marguerite Yourcenar et le roman historique, par Nicolas Di Méo Modiano : itinéraire d'un héritier des "années sombres" , par Jean Touzot L'écriture de la réconciliation dans l'oeuvre de Sylvie Germain, par Václava Bakesová L'écriture et ses ruses. Lecture de Chevrotine, roman d'Eric Fottorino, par Claude Lesbats La traduction comme découverte des chemins de la création, par Pavla Dole alová INEDIT Lettre de François Mauriac à sa mère, Claire Mauriac, présentation par Caroline Casseville VARIA Mauriac et Mitterrand, François de Guyenne et François de Saintonge, par Jean-Yves Perrot Maurice Barrès et François Mauriac, lecteurs de Blaise Pascal, par Fenghua Jin Publications 2015 L'année Mauriac 2015

04/2018

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Décoration

Paul Follot. Un artiste décorateur parisien

Paul Fallot (1877-1941) est un artiste décorateur en son temps adulé, aux cotés des Ruhlmann, Legrain, Bagge... II dessine aussi bien des bijoux que des meubles, de la vaisselle, des tapis, des objets de décoration, des luminaires, des damas, des papiers peints, des vitraux ou encore des ferronneries. Chantre de l'Art Nouveau, il contribue à l'invention du style 1910 et triomphe à l'Exposition des Arts décoratifs de 1925. En 1922, il prend la direction de Pomone, l'atelier d'art du Bon Marché, puis, de 1927 à 1930, celle de la section française de la firme de décoration britannique Waring & Gillow installée sur les Champs-Elysées. A travers ces magasins qui s'adressent à un plus large public que sa seule pratique privée, Follot exerce une influence décisive sur le goût de l'époque et fait rêver la France qui se meuble. A Paris, ses oeuvres sont conservées au Musée d'Orsay et au Musée des Arts décoratifs. Sa maison-atelier de la rue Victor Schoelcher, occupée depuis 2018 par l'Institut Giacometti et accessible au public, a conservé une large part de son décor originel. Léopold Diego Sanchez nous invite à entrer dans l'intimité de l'artiste et donne de la chair à l'histoire des arts décoratifs. Il évoque la relation du décorateur ensemblier avec Ida, une artiste allemande qu'il épouse en 1907, son courage dans les tranchées, son enseignement, les relations avec ses clients, entre autres avec le poète Paul Géraldy, le peintre Henry Caro-Delvaille, l'écrivain Claude Farrère, encore avec ses confrères et néanmoins amis, parmi lesquels Edgar Brandt, Maurice Dufrène, Jean Dunand, et la famille Poiret.

11/2020

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Beaux arts

Antonio de La Gandara. Gentilhomme-peintre de la Belle Epoque (1861-1917)

Né d'un père mexicain et d'une mère anglaise, Antonio de La Gandara suit les cours de l'Ecole des beaux-arts et rejoint les classes de Gérôme et de Cabanel en 1878 à l'âge de 16 ans. En 1882, il expose au Salon des Artistes Français où il reçoit sa première médaille. C'est en 1885 qu'il fait la connaissance du comte Robert de Montesquiou et de son ami Gabriel Yturri. Séduit par les oeuvres de l'artiste, inspirées de celles de Goya, Ribot et Vélasquez, Robert de Montesquiou s'active à faire connaître le jeune peintre auprès de l'aristocratie dont il devient un des artistes favoris. Peintre mondain couvert d'honneurs, La Gandara est un familier de la comtesse de Noailles, d'Anatole France, d'Henri de Régnier, de Gabriele D'Annunzio, de Maurice Barrès, mais aussi de Debussy, Saint-Saëns et Satie. Grâce à son frère Edouard, membre de la troupe de Sarah Bernhardt, il pénètre l'intimité du monde du théâtre et de l'Opéra, dont il fréquente les "étoiles". Ce sont ces différentes figures qui peuplent son oeuvre, au point d'en faire un témoignage exceptionnel de la vie artistique et mondaine de la toute fin du XIXe siècle, le monde de Marcel Proust, qu'il a également croisé. S'il est un témoin privilégié de la Belle Epoque, le talent de La Gandara s'exprime aussi dans les nombreuses représentations de jardins, notamment du parc de Versailles, dont il aime représenter les statues et les allées, se délassant ainsi de longues séances de pose avec une clientèle parfois capricieuse.

11/2018

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Linguistique

Phénoménologie du langage

" Dans la communication prononcée en 1951 au colloque international de phénoménologie de Bruxelles, Maurice Merleau-Ponty renvoie à un élève de Husserl, Hendrik Pos, pour qui la phénoménologie du langage est conçue "comme retour au sujet parlant, à mon contact avec la langue que je parle". Retour au "langage comme mien", dit encore Merleau-Ponty, qui met ainsi le parlant en évidence, comme Aristote et Benveniste avant lui, d'où cet axe auquel je me réfère : Aristote, Benveniste et Merleau-Ponty. Aristote place à l'origine du langage la voix qui traduit les affects (et dans un second temps la pensée), puis l'écriture qui relaie la voix. Benveniste ne dit pas autrement. Ainsi s'établit la relation constituante entre la phusis et le logos. Du côté de la phusis, ce que Husserl nomme "l'incarnation linguistique" et Benveniste "l'inscription" de l'expérience humaine dans le langage : "Elle est là, inhérente à la forme qui la transmet". Il revient à l'énonciation, ajoute Benveniste, de la "faire jaillir". On comprend pourquoi Pos insiste sur le "contact" avec la langue et ce que l'on peut attendre de cette proximité. Quant au logos, il traduit ce que la phusis lui donne. Cette répartition des fonctions a été notée par le philosophe Cassirer, relais précieux entre Aristote et Benveniste. Phusis et logos - dit encore Merleau-Ponty - forment une unité, "une jonction", qui apparaît chez Aristote non pas comme accidentelle mais comme nécessaire. Elle permet deux manières de dire que transcrivent, selon moi, les prédicats somatiques et les prédicats cognitifs. C'est ce champ que j'ai voulu explorer et dont mes recherches témoignent. "

04/2022

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Littérature française

Monsieur Lecoq Volume II

Monsieur Lecoq est un roman policier écrit par Emile Gaboriau et paru sous forme de feuilleton dans Le Petit Journal du 27 mai 1868 au 3 décembre 1868. Il paraît en deux volumes chez l'éditeur Dentu en 1869. L'inspecteur Lecoq est le héros de ce roman policier qui succède à L'Affaire Lerouge, au Crime d'Orcival, au Dossier n° 113 et aux Esclaves de Paris. Principaux personnages Le suspect Mai : homme mystérieux et mutique. Les enquêteurs Monsieur Lecoq : héros du roman. Il travaille en tant qu'agent de la Sûreté pour la Préfecture de police. Malgré son jeune âge, il réussit à résoudre le mystère du meurtre de La Poivrière aidé du père Tabaret et du père Absinthe. Père Tabaret, dit Tirauclair : enquêteur amateur. Il est le maître de Lecoq à qui il a transmis sa méthode inductive et qui lui a appris à se méfier de la vraisemblance. Il a notamment résolu L'Affaire Lerouge. Gévrol : chef de la Sûreté. En tant que supérieur hiérarchique de Lecoq. Père Absinthe : simple agent de la Sûreté. Malgré son manque d'esprit critique, il se montre fidèle à Lecoq et l'aide dans ses démarches. Maurice d'Escorval : juge d'instruction à l'origine chargé de l'affaire du meurtre de La Poivrière. Fils du baron d'Escorval condamné à mort par le père de Martial de Sairmeuse et mari de Marie-Anne Lacheneur, il prétexte s'être cassé la jambe pour ne pas avoir à juger celui qui est pourtant son ennemi. M. Segmuller : juge d'instruction qui reprend l'enquête laissée par le juge d'Escorval.

01/2023

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Manga guides et revues

AnimeLand N° 242

Un numéro 3 étoiles qui célèbre des personnalités majeures de l'animation et du manga, en premier lieu la légende Rintarô à qui nous consacrons notre couverture. Formé par Osamu Tezuka, réalisateur de séries cultes (Albator en premier lieu), il nous a consacré un temps conséquent pour évoquer tant sa carrière que son regard sur le monde des anime. A ses côtés, découvrez Ryôichi Ikegami, maître du dessin sensuel et mangaka culte, dessinateur de Crying Freeman et de Sanctuary, entre autres, célébré au dernier festival d'Angoulême aux côtés de Junji Itô, génie du manga horrifique, qui nous parle de ses inspirations et de son oeuvre fascinante. Egalement un témoignage unique de l'intérieur du choeur des concerts du compositeur des films de Miyazaki, Joe Hisaishi, leur préparation, les défis qui sont lancés aux différents interprètes et bien sûr l'émotion de participer à une telle aventure. Nous saluons également la jeune scène manga avec un focus sur la talentueuse Akane Torikai. Enfin nous donnons notamment la parole au producteur scénariste français Sylvain dos Santos, un talent à suivre absolument ! Comme à l'accoutumée, AnimeLand propose une sélection de mangas, Ikkyû, Kujo l'implacable, Gannibal, Gourmet détective... et d'anime et de productions animées, de The Bad Batch à Maurice le chat fabuleux, de Spy x Family à Pinocchio version Del Toro, de Gundam au Problème à 3 corps version chinoise... Pour conclure, nous revenons sur la trajectoire du Studio Ghibli, si proche et si loin à la fois, mais on y reviendra très bientôt en profondeur - d'ici là bonne lecture pour ce copieux numéro de printemps !

03/2023

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Littérature française

Monsieur Lecoq Volume I

Monsieur Lecoq est un roman policier écrit par Emile Gaboriau et paru sous forme de feuilleton dans Le Petit Journal du 27 mai 1868 au 3 décembre 1868. Il paraît en deux volumes chez l'éditeur Dentu en 1869. L'inspecteur Lecoq est le héros de ce roman policier qui succède à L'Affaire Lerouge, au Crime d'Orcival, au Dossier n° 113 et aux Esclaves de Paris. Principaux personnages Le suspect Mai : homme mystérieux et mutique. Les enquêteurs Monsieur Lecoq : héros du roman. Il travaille en tant qu'agent de la Sûreté pour la Préfecture de police. Malgré son jeune âge, il réussit à résoudre le mystère du meurtre de La Poivrière aidé du père Tabaret et du père Absinthe. Père Tabaret, dit Tirauclair : enquêteur amateur. Il est le maître de Lecoq à qui il a transmis sa méthode inductive et qui lui a appris à se méfier de la vraisemblance. Il a notamment résolu L'Affaire Lerouge. Gévrol : chef de la Sûreté. En tant que supérieur hiérarchique de Lecoq. Père Absinthe : simple agent de la Sûreté. Malgré son manque d'esprit critique, il se montre fidèle à Lecoq et l'aide dans ses démarches. Maurice d'Escorval : juge d'instruction à l'origine chargé de l'affaire du meurtre de La Poivrière. Fils du baron d'Escorval condamné à mort par le père de Martial de Sairmeuse et mari de Marie-Anne Lacheneur, il prétexte s'être cassé la jambe pour ne pas avoir à juger celui qui est pourtant son ennemi. M. Segmuller : juge d'instruction qui reprend l'enquête laissée par le juge d'Escorval.

01/2023

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Faits de société

Le ghetto

Un avertissement m'a été donné : " Personne, ici, n'a envie que vous écriviez un livre sur nous ! Je sais très bien ce que vous allez dire : la ville des riches. Mais ça va mal finir ! Vous savez ce qu'il se passe quand les pauvres réalisent combien les riches sont riches ? Eh bien, ils font la révolution ! " Ici, c'est Marnes-la-Coquette. Le simple nom de cette petite commune évoque presque à lui seul toute la singularité de l'endroit : voici un lieu aussi charmant que protégé. Vivre là, c'est avoir le sentiment d'être à 500 kilomètres de Paris, alors même que moins de 10 kilomètres séparent ce village de la tour Eiffel. Le temps, ainsi que l'urbanisation galopante des banlieues franciliennes, n'ont étrangement pas eu prise sur ce petit territoire. Raconter Marnes-la-Coquette, c'est donc évidemment parler d'argent puisque cette commune, d'après la direction générale des impôts, est la plus riche de France. C'est aussi évoquer les célébrités venues vivre là, de Maurice Chevalier à Johnny Hallyday, de Jean Marais à Jacques Séguéla. C'est dépeindre deux France. Celle d'hier, la villageoise, bénie par les Trente Glorieuses qui rendaient la vie de Marnes-la-Coquette facile et joyeuse. Et celle d'aujourd'hui, où des élites globalisées, fraîchement installées, ferment leurs maisons à double tour et abandonnent toute allégeance à un territoire. Marnes-la-Coquette est un petit morceau de France, celui dont on parle peu : cet îlot de l'archipel français où les plus fortunés ont choisi de faire sécession.

04/2021

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Art mural, graffitis, tags

Street Art au-delà des murs. Les génies de l'art urbain

Après le succès de Street Art et Graffiti, Claire Champenois nous donne un nouveau beau livre consacré aux plus grands artistes français adeptes du Street Art. Un ouvrage qui présente les oeuvres les plus emblématiques de ces génies de l'art urbain et détaille leur processus artistique. Le street art s'exprime aussi bien au-delà des murs (écoles, mairies, piscines, galeries, hôpitaux, prisons ...) que sur des fresques urbaines monumentales. Les oeuvres ont désormais l'honneur d'être présentées dans les musées, de Paris à New York, en passant par Lisbonne, Berlin, Rio de Janeiro, etc. Alëxone, C215, Combo, Lady K, Lek, Mademoiselle Maurice, Olivia de Bona, Sun7, Popay, Tanc et douze autres génies de l'art urbain, présents dans ce livre, marquent le plus grand mouvement artistique de l'histoire. Ce livre part à la rencontre de ces acteurs majeurs de l'art du XXIe siècle. Il dévoile les aspirations, les influences, les thèmes, les matériaux, les styles, les techniques et les supports qui les inspirent pour les pousser à l'effort, à la nécessité et, à la joie de peindre. Jalonné de leurs images disséminées à travers le monde, il donne l'occasion de découvrir la verve créatrice d'artistes les plus en vue du moment. Il rend hommage à leur talent, met en lumière la diversité des oeuvres, offre la chance de suivre leur chemin créatif sensible et généreux, permet de saisir le mystère qui agite la main et le corps, suspend le temps, afin de toucher leur âme du bout des doigts. Entrez dans les coulisses de l'énigmatique inspiration.

12/2021

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Littérature française

Les mots de maud

Tour à tour écrivain public, "ânègreâ" pour des auteurs connus et faiseur de romandegares à succès inspirés par ses errances nocturnes parmi les clochards, Jean-Baptiste s'est retiré à Saint-Idesbald, petite station balnéaire de la côte belge. Il se remémore sa gloire littéraire, mais aussi ses ateliers d'écriture et les milliers de lettres et discours qu'il a composés pour d'autres. Les souvenirs de son enfance solitaire l'assaillentâ : mère très tôt décédée, père veuf et dépressif ne s'adressant à lui que par dictons interposés et mots qu'il lui faisait chercher dans le dictionnaire. La demande formulée par Maud, une inconnue en fin de vie, de collaborer à un livre ultime éveille la mélancolie de celui qui déplore tous ces mots qu'il a galvaudés. Elle met le "âfaiseur de livresâ" face à "âla pire des fautes professionnellesâ : l'émotionâ" . Jean Jauniaux publie des nouvelles, de la poésie et des romans. Ses livres ont été traduits en italien, ukrainien, espagnol et roumain. Egalement journaliste littéraire, il rédige des chroniques dans différents journaux et revues (Le Monde, Ulenspiegel, La Revue générale...). Il a été pendant plus d'une décennie le rédacteur en chef de la revue littéraire Marginales. Homme de radio, il pratique l' "âécriture sonoreâ" dans des interviews mises en ligne sur ses différents sites (L'ivresse des livres, edmondmorrel. be...). Il est engagé dans la défense de la liberté d'expression et la préservation du patrimoine littéraire, et à ce titre président de la Fondation Maurice Carême, président honoraire de PEN Club Belgique et diplômé d'honneur de l'Académie des écrivains ukrainiens.

11/2023

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Développement durable-Ecologie

Animaux : halte à l'hécatombe ! Extinction de la biodiversité

Halte à l'hécatombe ou l'extermination de la biodiversité. La 6e extinction de masse des animaux et des végétaux dont l'homme est responsable, met en danger l'écosystème et si l'environnement est menacé, l'homme par voie de conséquence est en danger. La démographie humaine en 200 ans a été multipliée par presque 8, en 1820, il y avait 1 milliard d'individus sur terre et en 2020, presque 8 milliards aux dépens des autres espèces vivantes, nous ne reverrons ni le Tigre de Tasmanie, ni le Dodo de l'Ile Maurice. Peut-on encore arrêter l'érosion de la biodiversité ou retarder ses effets ? Alors l'homme a-t-il oublié que tous les êtres vivants sont "sensibles" et dignes d'être défendus ? La loi de 2015 reconnaît en France que les animaux sont des "êtres doués de sensibilité" . Qu'en est-il des lois protégeant les animaux ? Sont-elles appliquées et suffisantes ? "Zoopolis" cité où l'animal serait libre, non exploité et tué par les hommes , cette nouvelle politique nous inviterait peut-être à mieux régler nos rapports avec les animaux comme l'ont préconisé Will Kymlicka et Sue Donaldson. Pourquoi plutôt ne pas reconnaître le talent de Pigcasso, cette truie sauvée d'un abattoir en Afrique du sud et qui expose des toiles de style expressionniste abstrait, qui sont vendues et dont les bénéfices sont reversés à des associations de protection animale ? On sait combien les porcs sont intelligents et sensibles, pourquoi les torturer encore dans des exploitations sordides desquelles ils ne sortent que pour se rendre à l'abattoir.

11/2020

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Critique littéraire

Dans la peau de Patrick Modiano

Tout commence en 1968, lorsque Patrick Modiano, à la parution de son premier roman La Place de l’étoile, s’invente une date de naissance : 1947 au lieu de 1945. Il mettra près de dix ans pour rétablir son état civil, et plus de quarante pour s’en expliquer...Étonnant Modiano, toujours entre fiction et réalité. Lors de son entrée sur la scène littéraire, il entremêle sa date de naissance et celle de son frère disparu, une façon de rendre à celui-ci un hommage discret. Dans ses livres, surtout, il ne cesse de « vaporiser » des éléments réels, liés pour beaucoup à la période de l’Occupation qui l’obsède. Les gestapistes de la rue Lauriston, le duo Bonny-Lafont et surtout le mystérieux Eddy Pagnon, hantent ainsi ses textes, du premier au dernier roman.Au fil des ans, cependant, Modiano avance. On le décrit prisonnier des brumes des années 1940, le voici qui rédige un scénario sur Mesrine avec Michel Audiard ! Lui qui se présente comme le fils « d’un juif et d’une Flamande » porte sur ses parents un regard nouveau : le père équivoque et déchu des premiers textes est lentement réhabilité, pendant que la mère actrice se retrouve la cible tardive d’attaques frontales. En parallèle, il se construit une famille de papier où se croisent Maurice Sachs, Emmanuel Berl, Raymond Queneau, Georges Perec, Dora Bruder, Serge Klarsfeld, mais aussi Françoise Hardy et Catherine Deneuve.En se glissant dans la peau de l’écrivain, Denis Cosnard mène à travers les textes une enquête passionnante pour aller au-delà du mythe Modiano.

01/2011

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Alpinisme, escalade

Ma voie. De la résistance au grand alpinisme

Le parcours exceptionnel d'un pionnier de l'escalade ! Serge Coupé, ce Chambérien pionnier de l'escalade dans les massifs de la Chartreuse, du Vercors, de l'Oisans, de l'Himalaya, est un monument de l'alpinisme d'après-guerre. Il a pris le temps d'écrire, et de bien écrire, nous laissant un témoignage magistral sur son engagement dans la Résistance, puis sa participation active au grand alpinisme au temps des secours à dos d'homme. Vingt ans d'ascensions dans le style de l'époque - sans hélicoptère, sans téléphone portable, sans professionnels du sauvetage -, un alpinisme terriblement concret face à l'accident, le secours, la mort. Les grands noms de l'alpinisme - Louis Lachenal, Lionel Terray, Gaston Rébuffat, Guido Magnone, Maurice Herzog, etc. -, Serge Coupé les a tous connus. Honnête et humble, il présente ces grandes personnalités au fil du récit sous un éclairage un peu différent, plus réaliste. Virtuose du rocher et alpiniste rapide, Serge Coupé a porté l'escalade au plus haut niveau dans les années d'après-guerre. Très actif, il a répété toutes les grandes voies de l'Oisans et a tracé plus d'une vingtaine de voies nouvelles dans le calcaire des Préalpes. En mai 1955, en compagnie de Couzy, Terray, Magnone, Franco et d'autres grands alpinistes, il réussit l'ascension du Makalu (8 463 m), le cinquième 8000, un sommet encore vierge, une des plus belles réussites de l'himalayisme français. En 1957, rassasié d'aventures, il met un terme à sa carrière d'alpiniste pour se consacrer à sa famille et à son travail à l'office H. L. M. de Chambéry.

03/2024

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Littérature française

Nouvelle Vague, roman

Agnès Varda, Louis Malle, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol, Eric Rohmer... Ils sont tous là, les réalisateurs, scénaristes, acteurs, producteurs, personnes réelles devenus personnages du roman de Patrick Roegiers : le plus beau casting imaginable, mis en scène par l'auteur dans ce "cinéroman" virtuose qui estompe avec malice les frontières entre le réel et l'imaginaire, l'écriture et l'écran, les mots et les images. A travers une bonne quinzaine de films dont l'auteur dévoile ici les coulisses, on découvre les conceptions du cinéma qu'ils défendent et les partis pris esthétiques qu'ils incarnent. A chacun son monde. La Nouvelle Vague a eu ses exégètes et ses laudateurs (autant que ses détracteurs), mais elle attendait son grand "filmroman" . Le voici. On n'a jamais rien écrit de plus passionné, enlevé, inventif, savant et ludique sur la Nouvelle Vague et sa vaste mouvance des années 1960, 1970 et 1980 : on rit, on s'attendrit, on s'étonne, on applaudit à ce tour de force. De Rivette à Pialat, Sautet et Resnais (on déborde ici le lit de la Nouvelle Vague proprement dit), des Cahiers du cinémaà l'orée des années 2000, c'est toute une époque qui ressurgit avec des figures que l'on croyait familières mais que l'on regarde sous un jour nouveau. "On connait la chanson" , direz-vous ? Eh bien non, on ne la connait pas : jamais plus vous ne verrez du même oeil Jean Seberg ou Brigitte Bardot, Belmondo et Gabin, Maurice Ronet, Michel Bouquet et Stéphane Audran, Jean-Pierre Léaud ou Delphine Seyrig, Michel Piccoli ou Michael Lonsdale, Romy Schneider, Sami Frey, Yves Montand, André Dussollier, Jean-Pierre Bacri...

04/2023

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Monographies

José Quiroga. Peintre de l'imaginaire

Né en 1930 à Paris, José Quiroga fut peintre, dessinateur et décorateur de théâtre. Son travail et son parcours furent marqués par des rencontres et des collaborations avec des metteurs en scène tels que Nicolas Bataille, Jean Bollery. Sa rencontre avec le décorateur Christian Bérard fut déterminante, elle lui donna le goût de l'art et du théâtre. Né en 1930 à Paris, d'une mère française et d'un père bolivien, José Quiroga fut peintre, dessinateur et décorateur de théâtre. Son travail et son parcours furent marqués par des rencontres et des collaborations avec des metteurs en scène tels que Nicolas Bataille, Maurice Jacquemont, Henri Ronse et Jean Bollery. Sa rencontre avec le décorateur Christian Bérard fut déterminante, elle lui donna le goût de l'art et du théâtre. En éditant un premier volume intitulé José Quiroga, décorateur de théâtre, les Editions du Regard ont mis en lumière une activité artistique essentielle de Quiroga, mais qui n'a jamais été dissociée d'une autre tout aussi essentielle, plus secrète, plus intime, plus libre, celle de l'artiste peintre, et d'un peintre qui aime à rêver d'ailleurs, ce que révèlent les dessins et les gouaches. Suivant un processus d'assimilation et de métamorphose où l'on reconnaît l'un des motifs obsessifs de l'oeuvre de Quiroga dans le paysage qui l'entoure, l'absorbe, et dans lequel elle semble se diffuser comme par capillarité. Ce réseau, ne serait-il pas une réponse possible à notre énigme initiale comme suivie par la pointe d'un sismographe, la méticuleuse finesse de la plume, la douce minéralité des gouaches ?

05/2023

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Histoire de France

Les combattants du 18 juin. Tome 4, Le cessez-le-feu

L'abondance et la qualité de la documentation _ officielle et privée _ retrouvée par Roger Bruge ont permis à l'auteur des Combattants du 18 juin d'ajouter un nouveau volume à son extraordinaire "saga" du soldat de 39-40 dont le succès est toujours aussi vif depuis la parution, en 1973, de Faites sauter la ligne Maginot ! Dans ce nouveau livre, Le cessez-le-feu, quatrième tome des Combattants du 18 juin, l'auteur entre dans la phase terminale du drame vécu par les combattants qui, selon le mot de l'un d'entre eux, vont être "rendus" par certains de leurs généraux et envoyés en captivité, sans jamais avoir été informés des pourparlers au cours desquels les Allemands décidèrent de leur sort. Les derniers combats livrés par les légionnaires du 11e Etranger, les tirailleurs du 9e Marocains et surtout par les coloniaux des 6e et 3e DIC sont aussi âpres et sanglants qu'au mois de mai et Roger Bruge les fait revivre d'une plume sobre, sans effets littéraires, s'appuyant toujours sur des documents et des témoignages irréfutables. Il décrit ensuite pour la première fois les conditions dans lesquelles les 68. 000 hommes du groupement Dubuisson, encerclés au sud de Toul, ont fait l'objet d'une capitulation sans conditions. Dans le même style à la fois vivant et sans concessions, il raconte la réddition de la 1ere DIC et celle des débris du 21e corps et du corps colonial encerclés sur la colline de Sion chère à Maurice Barrès. Un travail considérable dont tous les spécialistes s'accordent à reconnaître la qualité et le caractère unique.

10/1998

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Philosophie

Modernité et anti-humanisme. Les combats philosophiques de George Lukacs

Ce livre rassemble des articles dont la rédaction s'étend sur plus de trois décennies. Il esquisse les linéaments d'une philosophie de la démocratie radicale, centrée sur la figure du penseur hongrois Georg Lukács (1885-1971). A travers une critique rigoureuse des tendances antihumanistes du XXe siècle - et notamment des systèmes conceptuels développés par Martin Heidegger et Carl Schmitt -, Lukács a rappelé dès les années 1930 les exigences d'une pensée européenne responsable, désireuse à la fois d'assumer ses origines révolutionnaires et de tirer les conséquences des grandes catastrophes politiques du XXe siècle. Dans son oeuvre propre, Lukács pose les fondements philosophiques d'une pensée de l'égalité et de l'inclusion qui, sans rien perdre du mordant critique de sa matrice marxiste, s'efforce d'articuler les différents niveaux de manifestation d'une rationalité plurielle. La tâche ultime de la philosophie ne doit pas être de séparer, d'opposer et de discriminer, mais de retrouver dans la théorie de la connaissance, l'expérience quotidienne, la création artistique, l'instauration institutionnelle, l'unité d'un projet humain. Lukács revient ainsi au premier plan du combat pour une modernité ouverte et sans mépris, pour une véritable culture de l'égalité dans la démocratie.

11/2019

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Droit

Penser le droit à partir de la rationalité ou de la moralité ? La philosophie du droit

Penser la réalité humaine à la lumière d'une ontologie juridique exige le discernement du phénomène du droit. La vie privée et la vie publique s'interpénètrent pour donner sens au vécu des citoyens. Ce vécu, dans les sociétés modernes, se caractérise par une revendication d'autonomie autoréférentielle. La réflexion critique de la philosophie sur le droit permet d'envisager l'accomplissement d'une modernité juridique à déconstruire dans ses catégories constitutives de légitimité, de légalité et de liberté. Ainsi, l'ossature du positivisme juridique s'élabore à partir de la matrice d'une rationalité juridique subjective, propice à l'institutionnalisation du cadre normatif et politique d'une démocratie citoyenne. Le processus d'autonomisation de l'homme renvoie à une effectuation de l'universalité du droit, articulé autour du devenir-autre du monde selon deux voies divergentes : le rationalisme s'inscrit dans une perspective de purification onto-épistémique du droit et le marxisme s'inscrit au contraire dans une négation du droit et de la morale au nom du social. Le droit et le pouvoir sont désormais mutilés par une moralité de la socialisation et l'objectivité de la raison dans lesquelles la réalisation de l'homme s'est empêtrée.

05/2019

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Critique littéraire

Double feinte. Territoire des fictions secondes

Dans son acception courante, le mot " fiction " renvoie à deux champs sémantiques bien distincts. L'un définit un espace de représentation avec sa réserve de figures équilibrées, construites sur des situations, des événements dont le modèle vraisemblable correspond à ce qu'on nomme communément la " réalité ". Par ailleurs, le registre du fictif caractérise un manque, un déficit ontologique au coeur de notre expérience du réel : est fictif ce qui n'existe pas. On peut faire résonner cette absence de consistance avec la notion d'" imaginaire " et l'on notera avec raison qu'il existe des points de rencontre entre ces deux champs. C'est à cette zone commune que l'auteur de Double feinte — Territoire des fictions secondes s'attache en choisissant de courtes séquences qui montrent des actions fictives incrustées comme des pierres précieuses à l'intérieur d'oeuvres fictionnelles. Par exemple : boire un verre sans verre, jouer aux cartes sans cartes, etc. Ces gestes exécutés pour de faux sont issus de l'histoire de l'art lointaine ou rapprochée : du monde de l'image (photo, cinéma) et de l'écrit (littérature, théâtre) considéré dans ses relation avec la théâtralité, matrice de tous les simulacres, lieu privilégié du " comme si ".

05/2019

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Critique littéraire

Refugié de nulle part

"Il faut du temps pour que le réfugié apprenne l'exil, mais je n'étais réfugié de nulle part. D'où m'avait-on expulsé ? De quelle matrice ? Fils du vide, il me fallait ouvrir une porte sans chambranle, sans mur, sans demeure. Il me fallait inventer la vie." Amnésique à la suie de la guerre, le petit Jean-Paul Baron va tenter, au delà de la révolte, de retrouver son enfance durant toute une vie perçue comme un roman foisonnant. Rejetant sa mère qu'il ne reconnaît pas, il se réfugie dans le giron de la littérature, signe des poèmes d'émeute sous le nom de Danielle Sarréra. La mort prématuré du père le projette dans le milieu inconnu du matériel textile et le mène dans une Asie mystérieuse. Il n'aura pas le choix, il sera baron dans les affaires et Frédérick Tristan dans l'écriture. Le Laos, Le Vietnam et la Chine notamment nourrissent l'imaginaire de l'écrivain tout comme ses séjours en Europe de l'Est. Dans cette destinée dense en rencontres surgissent les ombres d'André Breton, de Jacques Prévert, Georges Perec, François Augiéras, Gaston Bachelard, Roland Barthes, Henry Corbin, Mircea Eliade, Emmanuel Lévinas et de beaucoup d'autres.

09/2010

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Histoire de France

14-18, retrouver la Guerre

Tandis que disparaissent les derniers combattants, la Grande Guerre nous revient, dans une tout autre lumière, comme la matrice d'où sont sortis tous les désastres du XXe siècle. Romans, films, recueils de lettres et documents, collections d'objets, sites historiques : une curiosité nouvelle s'exprime de la part des jeunes générations pour ce qui apparaît comme l'énigme d'un suicide collectif de l'Europe. Du côté historien, c'est une équipe internationale réunie autour d'une expérience de terrain, l'Historial de la Grande Guerre de Péronne, dans la Somme. Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker s'en font ici les interprètes et les porte-parole. Il ne s'agit plus de savoir, comme autrefois, qui porte la responsabilité de la guerre ou comment se sont déroulées les opérations, mais d'explorer une culture de la violence, d'analyser un nationalisme de croisade, de mesurer la profondeur d'un deuil peut-être non terminé. Il s'opère aujourd'hui sur la guerre de 14 le même type de subversion du regard que sur la Révolution française dix ans plus tôt. Le phénomène mérite attention : en peu d'années, deux des plus gros massifs de l'histoire nationale auront connu ainsi un basculement comparable et, dans des conditions différentes, un renouvellement du même ordre.

04/2000

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Droit

Histoire des institutions publiques de la France. Des origines franques à la Révolution, 2e édition

Cet ouvrage propose un tableau synthétique de l'histoire des institutions publiques de l'" ancienne France ". De la fondation du royaume des Francs, par Clovis, à la Révolution de 1789, sont ainsi analysées la genèse et la croissance de l'Etat royal. Après avoir rappelé les traits essentiels des institutions de l'Empire romain, matrice et modèle des institutions du royaume, les auteurs présentent successivement : les institutions de l'époque franque (premières imitations du modèle romain) ; les institutions de la France médiévale (éclipse et renouveau du modèle romain), les institutions de la France moderne (le dépassement du modèle romain). Chacune des trois parties s'ouvre par un chapitre préliminaire résumant à grands traits l'histoire politique de l'époque concernée. Par souci de clarté, chaque partie est ensuite subdivisée selon un plan chronologique. Pour chaque période sont présentés : la conception du pouvoir, l'organisation et le rôle de l'administration, l'organisation de l'Eglise et ses rapports avec la royauté. Conçu en priorité pour les étudiants des facultés de droit, cet ouvrage s'adresse aussi à tous ceux qui recherchent une présentation synthétique de l'histoire des institutions publiques de l'ancienne France : étudiants en histoire, en science politique, candidats aux concours de la fonction publique, etc.

01/2014