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Hôtel Mahrajane

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Critique littéraire

Les précieuses ou comment l'esprit vint aux femmes

Molière a immortalisé les précieuses en les ridiculisant. Et si, pour nous faire rire, il nous avait trompés ? Si, au lieu de caricaturer des précieuses, il s'était moqué de ce qu'il y avait de plus moderne dans les façons de penser de ses contemporains ? Réunis dans ce qu'on n'appelait pas encore des salons, dames et cavaliers osent remettre en cause les rapports à la lecture et à l'écriture traditionnellement établis par les savants de profession. Mieux encore, ces mondains osent contester le dogme établi de l'infériorité du sexe féminin, et revendiquer son droit à la liberté sentimentale et même conjugale. Ils affirment que les femmes aussi ont le droit d'accéder à la vie de l'esprit, à une culture moderne, dont elles seront juges et parties. Quand paraissent Les Précieuses ridicules, cela fait près d'un siècle que ces idées révolutionnaires font leur chemin, notamment depuis l'hôtel de Rambouillet. Le ridicule jeté sur les précieuses a permis de Masquer, voire d'entraver, cette évolution capitale. Le livre de Roger Duchêne, qui analyse tout ce qu'on a dit des précieuses avant 1659, montre la naissance d'un mythe ambigu, auquel Molière a ôté ce qu'il avait de positif pour en faire le sujet d'une farce parfaitement réussie, qui l'imposera enfin, lui et sa troupe, aux médias de son temps. Imitateur et rival de Molière, Somaize, qui a fait des précieuses son fonds de commerce, a brouillé définitivement les pistes en prétendant en écrire le " Dictionnaire " qu'on trouvera dans l'important Dossier qui réunit pour la première fois les textes qui ont entouré cette étonnante supercherie littéraire.

09/2001

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Littérature française

Le Syndic. Une folle histoire des européens

Sur avenue Atlantique, au n° 2 il y a le bâtiment UE 28, juste face la Maison Blanche, au n° 1. Il y a aussi l'Eglise au n° 4... Dans le bâtiment UE 28 habitent les Lhommes, les Von und Zu Viel, les Sterling, les Alpen avec leur hôtel particulier, les Van der Union, les Polder, les Forzza, le Dr Holding, les Puigdement de Asturias, les Azulejo, les Helas, les Bourgs, les Habsz... etc. L'immeuble est organisé par un règlement de copropriété assez compliqué. La vie dans cet immeuble fait un peu penser à une grande Union qui rassemblerait plusieurs pays qui ont le projet d'aller dans même sens, mais qui, comme nos occupants de l'immeuble sont vite rattrapés par leurs intérêts particuliers au détriment de l'intérêt collectif. Par la parabole du syndic de copropriété, cet "essai romanesque" nous parle du projet européen qui a vu des Etats se regrouper en une association d'intérêts, bien décidés à ne plus régler leurs désaccords par les armes. 75 ans plus tard, nous sommes dans une grande famille dans laquelle il n'est pas si facile de passer Noël ensemble. Le chef de famille n'existe pas et Bruxelles doit endosser ce rôle sans avoir de légitimité parentale... un peu comme un président de syndic ! En filigrane de ce drôle d'immeuble, c'est la fabuleuse histoire des Zeuropéens qui nous est comptée. Consultant européen, Gonzague Dejouany a écrit cette saga des 28 familles, toutes membres de l'Union européenne pour crier son attachement à ce continent et à la construction européenne, un jardin en perpétuel chantier.

06/2019

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Littérature étrangère

La fille avec une robe à pois

Durant l'été pluvieux de 1968, Rose quitte Kentish Town, dans la banlieue de Londres, pour se rendre aux Etats-Unis. Dans sa valise, elle a pris une robe à pois mais aucun billet de retour. Elle doit rejoindre là-bas un homme qu'elle connaît sous le nom de Washington Harold. Il est prévu que ces deux-là unissent leurs forces pour retrouver le docteur Wheeler, un homme à la personnalité aussi charismatique qu'insaisissable - oracle, gourou, sauveur d'âmes et sans doute charlatan ; Rose considère qu'il l'a bel et bien sauvée d'une enfance abominable tandis que Harold nourrit contre lui une rancune silencieuse et tenace. Alors qu'ils traquent leur proie à travers l'Amérique à bord d'un camping-car, ce couple étrange et mal assorti - Rose, enfant abîmée de cette Angleterre grise de l'après-guerre, et Harold, individu nerveux, obsessionnel, habité - croise toute une armée d'acolytes de Wheeler, soldats dépenaillés de la contre-culture, tournant et virant au gré de courants dangereux, ballottés par la colère et la dissidence obscure. L'assassinat de Martin Luther King est tout récent (avril) et une folie banale s'épanouit dans les réunions spiritualistes. La candidature démocrate de Robert Kennedy, dont la campagne présidentielle doit atteindre son apogée à l'Ambassador Hotel de Los Angeles au début du mois de juin, paraît représenter l'unique espoir de la nation. Le pèlerinage de Rose et Harold est comme un miroir de cette campagne. Sauf que Robert Kennedy trouvera la mort à ce moment-là et que, quelque part dans les ténèbres infinies de l'Amérique, le docteur Wheeler est aux aguets.

04/2012

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Littérature étrangère

Eva dort

Mille trois cent quatre-vingt-dix-sept kilomètres. Eva voyage en train depuis son Tyrol du Sud natal jusqu'en Calabre pour rendre visite à Vito, disparu de sa vie trop tôt et depuis trop longtemps, que la maladie menace d'emporter. Durant ce trajet du nord au sud de l'Italie, de sa région frontalière et germanophone au Sud profond, c'est toute son enfance et l'histoire de sa mère Gerda qui défilent dans sa tête. Celle-ci est si belle, si libre, une fille-mère parvenue à mener une prestigieuse carrière de chef cuisinière dans un grand hôtel de montagne et qui rencontre Vito, sous-officier des carabiniers en garnison dans ce coin de la péninsule agité par un mouvement indépendantiste. Eva se remémore aussi le destin du Haut-Adige, passé en 1919 de l'Empire austro-hongrois défait à l'Italie, que Mussolini essaya d'italianiser de force et qui par la volonté d'un homme, Silvius Magnago, obtint de Rome un statut d'autonomie mettant fin aux actions terroristes et évitant une probable guerre civile. Si sa région a finalement connu la paix et la prospérité, Eva, héritière innocente d'un amour impossible, a dû grandir sans Vito qu'elle veut à présent retrouver avant qu'il ne soit trop tard. Inoubliable fresque historique et familiale, Eva dort brosse le portrait d'une mère exceptionnelle et, à travers l'histoire du Tyrol du Sud, celui de toute la nation italienne à l'unité encore fragile. Kilomètre après kilomètre, le récit nous entraîne vers la rencontre du présent et du passé en un double voyage bouleversant.

02/2012

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Littérature étrangère

Bayoun ou le voyage en Chine

Huit individus - sept hommes et une femme -, tous de nationalité suisse, sont invités officiellement à un voyage à travers la Chine par une organisation culturelle. La délégation comprend un écrivain célèbre, Samuel Rütter, un ancien directeur de l'industrie chimique, deux spécialistes des relations avec le Tiers-Monde, l'épouse fortement névrosée d'un homme d'affaires, un libraire qui souffre de son insignifiance, un psychologue à l'esprit subtil jusqu'à la perversité, qui est aussi le narrateur. Mais on ne saurait oublier le chef de la délégation, Hugo Stappung, agronome de renom, auteur d'ouvrages qui font autorité sur l'agriculture chinoise, personnage remuant et insupportable. N'a-t-il pas eu l'audace de pénétrer, en dépit de toutes les mises en garde, dans une zone interdite ?... Une enquête s'ouvre. Mais un matin, le chef de la délégation est trouvé mort dans sa chambre d'hôtel. De ce moment la suspicion règne au sein du groupe, de même que chez les Chinois. Qui est responsable de cette mort que rien ne laissait prévoir, que rien n'explique ? La thèse du suicide arrangerait tout le monde mais elle ne peut être retenue. Le mystère ne s'éclaircira qu'après une série de confrontations, qui mettront en lumière la personnalité profonde des protagonistes. Adolf Muschg fait preuve dans ce roman de sa virtuosité habituelle dans le récit et l'analyse psychologique. Il nous montre la Chine d'après Mao et la Révolution culturelle. Derrière elle se dessine une civilisation plurimillénaire, sur laquelle les événements passent comme des nuées. Tel est le sens du mot chinois bayoun, nuage blanc.

12/1984

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Littérature française

Un mot sur Irène

Une femme nue est découverte morte dans un hôtel new-yorkais, une poupée gonflable à ses côtés. Qui était-elle avant ce séjour fatal aux Etats-Unis, où elle était venue donner une importante conférence sur les gender studies ? Retour sur la vie d'Irène Montès, universitaire renommée, auteure de best-sellers mondiaux et sorte de gourou pour de nombreuses étudiantes qu'elle a pris l'habitude de recevoir dans sa chambre. Bien que son goût pour les femmes soit de notoriété publique, Irène a un mari, Léon. Un homme qu'elle aime sincèrement, qui fut son mentor et qui partage sa vie depuis trente ans. C'est à travers ses yeux que cette histoire nous est contée. Mandarin répondant aux canons de la bourgeoisie, Léon est en campagne pour la présidence de la Sorbonne. Mais derrière cette apparente réussite sociale se cache une frustration profonde. Dévirilisé par le succès de sa femme, comme par sa sexualité qui lui échappe, hanté par un livre dont il doit taire le sujet et qu'il ne parvient pas écrire - par ses échecs en tant qu'homme et écrivain -, Léon, perdu entre ses fantasmes inassouvis et une perception de la réalité de plus en plus instable, bascule progressivement dans la folie. Jusqu'à ce que s'achève en apothéose sa descente aux enfers dans la ville de New York, Babylone des temps modernes où menace un cyclone nommé... Irène ! Avec ce remarquable premier roman, Anne Akrich nous offre un thriller psychologique porté par une écriture vibrante et un érotisme crépusculaire, qui fouille les arcanes du couple dans ses replis les plus intimes.

08/2015

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Faits de société

Je tape la manche. Une vie dans la rue

Jean-Marie Roughol a passé plus de vingt ans dans la rue. Un soir, alors qu'il "tape la manche", il propose à un cycliste de surveiller son vélo. Ce cycliste, c'est Jean-Louis Debré. De leur rencontre et de celles qui suivront naîtra, entre le SDF et le président du Conseil constitutionnel, une singulière relation de confiance. Au point que, avec l'aide de Jean-Louis Debré, Jean-Marie Roughol a accepté d'écrire son histoire. C'est un témoignage sans fard et sans complaisance que livre ce "môme de la cloche" de 47 ans. Du XIXe arrondissement de son enfance aux trottoirs de la très chic rue Marbeuf, Jean-Marie Roughol déroule les années de galère : la jeunesse chaotique, les premières "tapes", les amitiés, les amours et les enfants abandonnés ou quittés... De squats en bouches de métro, de parcs en chambres d'hôtel miteuses, on plonge avec lui dans le quotidien âpre des marginaux, parmi les êtres humains qu'on choisit le plus souvent de ne pas voir, au coeur de la violence, de la peur, du dénuement mais également de la débrouille, de la solidarité et des copains... Jean-Marie raconte aussi l'univers de la mendicité. "Taquiner" ou "attendre le pèlerin" s'apparente à un véritable métier qui s'exerce sur un marché dicté par ses propres lois, sa concurrence... où il faut savoir conquérir et protéger son territoire. S'il dépeint un monde dur, terrible et en pleine mutation, il reconnaît que le jour où il n'aura plus la force et qu'il devra abandonner la rue, elle lui manquera, c'est certain.

10/2015

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Littérature française

La limousine noire

B. , un jeune homme à l'air absent, débarque un matin dans la gare de T. Il traverse la ville - celle de sa naissance - comme un étranger et se rend à la poste où il obtient un paquet laissé en instance à son nom. Il en sort un cahier vert dactylographié dont il entreprend et poursuit la lecture, tantôt installé comme un vagabond dans un square ou un café, tantôt à l'hôtel Terminus où une femme mystérieuse lui a retenu une chambre. Cette femme n'est autre que la comédienne Isabelle, narratrice du Cahier vert ; elle y raconte sa liaison d'avant la guerre avec B. - qu'elle nomme d'abord Blüher, puis Bluant -, leurs retrouvailles dans cette petite ville de T. , des années plus tard. Le roman d'une certaine Jeanne Limousin qu'ils ont lu (avec passion) ensemble autrefois est un peu le miroir de leur histoire. B. interrompt parfois sa lecture pour vivre en direct la fiction d'Isabelle, retrouvée, pour une saison à T. parmi sa troupe de théâtre. La comédienne veut avant tout aider le jeune homme à surmonter sa traumatisante angoisse provoquée par un père qui fut accusé d'avoir "donné" un réseau de résistants dans la région. Ainsi, comme un personnage qui se libérerait de la tutelle de son auteur, le "héros" pourrait-il reconquérir sa propre identité. Mais qui est ce B. , ce Blüher, ce Bluant dont les actes et les pensées obéissent aux froides "manigances" d'un cauchemar éveillé ? N'est-ce pas le triple visage d'un seul homme qui se perd dans les dédales de sa propre personnalité avec la lucidité tendue d'un film d'épouvante ?

09/1979

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Cuisine

Ma vie, une affaire de cuisine

Ambassadeur de la cuisine de la mer, taquinant le turbot, la sole et le requin, promoteur des coquillages et des crustacés, hissé au firmament de la gastronomie française à la force des casseroles, Jacques Le Divellec domine en maître queux l'esplanade des Invalides à Paris. A l'occasion de ses soixante-dix ans, le chef a accepté de raconter sa vie. Et quelle vie ! Du grand-père, né en 1848 sous Louis-Philippe, à la mère, cordon bleu fin et délicat, qui fait du poisson sa spécialité, et au père, bistrotier dans les Halles, Jacques a de qui tenir. On le suit à l'école hôtelière, au Grand Véfour aux côtés de Raymond Oliver, dans l'hôtel particulier du maréchal Juin, puis à La Rochelle, sur les terres familiales, des bords de la Seine aux rives des mers du Sud : une existence qui ne manque ni de piquant, ni d'émotion, où l'humour le dispute à la grivoiserie, où les papilles sont toujours en éveil, d'un homard à la presse à un foie gras aux langoustines... La table du Grand Jacques est celle des voyages et des anecdotes, où se bousculent Fernand Raynaud, Johnny Hallyday, Rostropovitch et Robert Mitchum, ou encore François Mitterrand, Edouard Balladur et Bernard Tapie. Tout ici est affaire de gourmandise, de fourneaux, de tours de main, de recettes distillées au coin des confessions. Mais cette " affaire de cuisine " est surtout une leçon de vie, qui nous parle d'un temps où l'acharnement au travail, la passion du savoir transmis, la force de la sagesse populaire conféraient à la perfection artisanale la puissance et la beauté du grand art.

09/2002

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Littérature française

La nuit de San Remo

Janvier 1967, Festival de San Remo. Ce pourrait être une simple idylle entre Dalida, déjà une star, et ce ténébreux à la voix troublante quand il chante « Ciao, amore, ciao ». Sauf qu’on trouve Luigi Tenco mort d'une balle dans la tête, dans sa chambre de l'Hôtel Savoy. Un suicide d'après les enquê-teurs. Mais on n'a jamais retrouvé trace du projectile. Pour-quoi avoir ramené la dépouille de Tenco de la morgue au Savoy où les policiers l'avaient redéposé dans sa chambre et dans son propre sang "comme ils l'avaient trouvé », sur le dos, au pied de son lit ? Dalida a-t-elle assisté à la scène macabre ? Etaient-ils vraiment amants ? Ou les acteurs con-sentants d'une « picture story » orchestrée par la presse ? Pourquoi Dalida quitte-t-elle San Remo dans la nuit, au terme d'un interrogatoire sommaire ? Que craignait-elle ? Comment expliquer son absence aux obsèques de Tenco dont elle avait porté le deuil en France? Et que faisait sur les lieux son ancien mari et impresario, Lucien Morisse qui se suicidera trois ans plus tard, à Paris, avec un Walther PPK, une arme identique à celle de Tenco ? Fallait-il y voir un signe ?Des années plus tard, le narrateur interroge les lieux et les rares témoins de cette tragédie qui le renvoie à l'Italie puritaine des années soixante. Mais surtout à ses propres fan-tômes ? « Qu’est-ce que la gloire ? Sinon l’autre face de la persécution ? »Un roman-vrai. Des destins qui s'entrecroisent. Et Dalida, à contre-jour de sa légende.

02/2012

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Littérature française

Nouveau nouveau recueil. Tome 1

1940-1975 Première et seconde méditations nocturnes. D'un carnet ocre . "... Du vent !". Le beurre. Nioque de l'Avant-Printemps. L'oeuf. Des étrangetés naturelles. Errare divinum est. Proême du petit réveil. L'opinion changée quant aux fleurs. Préface à un Bestiaire. L'âne. Proême du 10 décembre 1959. Noté au Tertre, le 12 décembre 1959. Voici pourquoi j'ai vécu. Nouvelles pochades en prose. 1967-1984 "Eppur, si mu ove !". Pour Marcel Spada. Son nom seul aujourd'hui. Pour Max Bense. Ecrits récents. With and to Hemi Maldiney Cheer up ! Plutôt rien que pas assez. Le petit oiseau qui sortira de la chambre noire sera fusillé. Notes pour mon Picasso-Draeger. Envoi à Henri Maldiney d'un extrait de mon travail sur "La Table". Voici déjà quelques hâtifs croquis pour un "portrait complet" de Denis Roche. Petite machine d'assertions pour aider à l'élévation à son rang de notre Gabriel Audisio. Avant-propos. L'Ecrit Beaubourg. Grand Hôtel de la Rage de l'Expression et des Velléités Réunies. Sans titre. Nous, mots français. Anne Heurgon-Desjardins. In Memoriam Gaëtan Picon. "La Belle Lurette". Petit récit de l'assomption d'un ange qui ne fut d'abord qu'un bottier. Préface à l'édition japonaise de "La Rage de l'Expression". Pour Joan Miro. [Jean Hélion]. Nouvel hommage d'un frère cadet. Bref condensé de notre dette à jamais et re-co-naissance à Braque particulièrement en cet été 80. "Allons plus vite, nom de Dieu, allons plus vite". Préface. Pour André du Bouchet (quelques notes). Braque-Argenteuil. Paul Valéry. Cher André Villers. Notes pour l'éditeur. La Table.

02/1992

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Photographie

Photo Icons. 50 photographies emblématiques et leur histoire

Clic clac - Dans les coulisses des plus extraordinaires photos de l'histoire. Les photographies possèdent l'étrange pouvoir d'orienter notre vision du monde et d'influencer notre manière de percevoir la réalité. Les images qui ont connu le plus de succès ont pénétré notre conscience collective, définissant une époque, écrivant l'Histoire ou simplement en faisant ressentir une émotion si profondément universelle et humaine qu'elles sont devenues des icônes rayonnant dans le monde entier. Pour témoigner de cette emprise unique, Photo Icons passe les plus grandes étapes de l'histoire de la photographie au microscope. Des premiers clichés, dont celui de Nicéphore Niépce, pris de la fenêtre de son cabinet de travail en 1827 après une durée d'exposition de 8 heures, et la célèbre scène de rue de Louis Daguerre, prise en 1838, en passant par Martin Parr, cet ouvrage offre autant une histoire de la technique qu'une analyse de l'impact social, historique et artistique de chaque image. On suit les clichés expérimentaux des surréalistes dans les années 1920 et le photoréalisme courageux des années 1930, dans lequel se place l'Emigrante de Dorothea Lange. On assiste à la fabrication des puissants (Che Guevara) et des bourreaux des coeurs (Marilyn Monroe), et à l'immense palette des émotions et des destinées humaines dont témoigne si intensément chaque photographie : du fougueux Baiser de l'Hôtel de Ville de Robert Doisneau (1950) à l'horreur montrée par Nick Ut dans Les Civils bombardés au napalm et incarnée par la petite Kim Phúc, âgée de neuf ans, courant nue vers l'objectif du photographe, fuyant les bombardements au napalm des Sud-Vietnamiens.

12/2019

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 8 : Paris : La vraie vie

Nous sommes à l'été 1928, Louis vient d'avoir 23 ans. Fraîchement démobilisé, il est enfin nommé à Paris. Dans ce huitième tome, premier de la 2e Epoque, notre héros prend son service à la Recette des Finances du 20e arrondissement, dans une équipe d'une quinzaine de personnes. Ses chefs directs sont Dourat, un fondé de pouvoir plutôt en retrait, et Cassignano, son second, d'une rigueur pointilleuse. Le Receveur, peu visible, n'a affaire qu'aux deux précédents. Passé l'éphémère attrait de la nouveauté, son travail mercenaire ne tardera pas à le rebuter. Le salut viendra-t-il de l'extérieur ? Pas vraiment, car deux semaines à peine écoulées, il sera contraint de fuir un manège tonitruant installé quasiment sous ses fenêtres et de se mettre en quête d'un autre refuge. Une chambre au mois dans un hôtel meublé s'offrira alors à lui, avec vue sur les marronniers centenaires du cimetière du Père Lachaise. Calme et tranquillité seraient son lot s'il ne tombait sous le charme de Flora, la gérante, une pulpeuse Italienne dans la plénitude de ses quarante ans, dont il fera sa maîtresse. Une véritable ivresse pour Louis qui découvrira enfin la femme, unique objet de ses fantasmes depuis l'adolescence. Mais la relation va vite se compliquer et le souci qu'il en aura occulter tout son horizon. S'opposeront en effet les besoins affectifs et amoureux du jeune adulte insatiable, toujours inquiet face à la moindre marque d'indifférence supposée de sa maîtresse, et les obligations familiales et professionnelles de la femme mûre, bientôt débordée par la passion dévorante et tourmentée de son amant.

07/2017

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Romance et érotique LGBT

#Gaymers Tome 3 : Connection Error

Comme d'habitude, Josiah Simmons, développeur de jeux vidéo, est le dernier dans l'avion alors qu'il se rend à l'un des plus gros événements de sa profession. Bien qu'il ait surmonté en grande partie son TDAH, il ne peut pas gérer trop de distractions à la fois. Mais il ne peut pas non plus ignorer son voisin de vol à la beauté brute. Surtout après avoir découvert que ce dernier est fan de son jeu. Ryan Orson refuse de laisser ses graves blessures mettre un terme à sa carrière de Navy SEAL. Après les heures de rééducation acharnées qu'il a endurées, hors de question que quoi que ce soit se dresse sur le chemin de son retour en service actif. Il n'a cependant rien contre un petit flirt avec l'adorable geek assis à côté de lui. Quand un retard de vol oblige les deux hommes à s'attarder à Saint-Louis, ils acceptent de partager une chambre d'hôtel pour y jouer toute la nuit. Ni l'un ni l'autre ne s'attend à ce que leur attirance mutuelle monte encore d'un cran à la lumière du jour. Les opposés s'attirent, d'accord, mais la partie n'est-elle pas game over avant même d'avoir commencé ? #MM #Geek #Jeuxvidéos #Secondechance --- J'ai adoré cette histoire presque parfaite avec des personnages parfaitement imparfaits. Je pense que si vous êtes un fan des hommes qui doivent se battre contre vents et marées et que vous voulez une histoire vraiment spéciale, prenez celle-ci. Heather K

07/2022

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Littérature française

Sur le sable

Apercevant des flammes derrière une dune qu'elle longeait au gré de ses pérégrinations, la narratrice s'arrête. A la lisière de l'incendie, recroquevillé sous une couverture, un homme prostré contemple le sinistre. Intriguée, la femme accepte de rester près de lui. En rupture de ban, elle vient de quitter un poste de veilleuse de nuit dans un hôtel parisien. Elle a également rompu avec l'homme qu'elle aimait. Les personnages des romans de Modiano, qu'elle a intégralement relus à la faveur de ses nuits de veille, lui offraient sans doute une meilleure compagnie... Flottant entre les êtres réels et les êtres de fiction, elle suit ce qu'elle appelle sa " pente douce ". L'homme de la plage ne cesse de parler. Il est venu enterrer sa mère et, dirait-on, voir disparaître cette maison de malheur où se sont noués pour lui tant de drames : la jeune noyée d'un dimanche de son enfance, sa mère qui venait y rejoindre son amant, un ancien de l'OAS, et Sandra, avec qui il aurait aimé vivre là mais qui a été brutalement extradée vers l'Italie pour y être emprisonnée. Au fil du monologue de ce compagnon de hasard, son auditrice est comme malgré elle envahie par ses propres fantômes. Ses deuils, son amour perdu à Bologne, sa quête et ses combats ressurgissent, brossant par touches légères le portrait d'une femme dont la liberté et la solitude sont les véritables compagnes. Avec ce onzième livre, Michèle Lesbre poursuit sa route, déterminée et lumineuse, où le pouvoir enchanteur des mots réveille la rumeur du monde.

05/2009

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Théâtre - Essais

Le théâtre illuminé

Jouait-on les pièces d'Aristophane, dans la Grèce antique, la nuit ou le jour ? A quelle époque eut-on l'idée de placer des cierges et des chandelles sur les tréteaux ? Pourquoi les pièces classiques sont-elles découpées en actes ? Quelle était l'atmosphère dans les salles jusqu'à ce que les comédiens français exigent que l'on supprimât les chandelles par trop malodorantes ? A quel moment l'éclairage électrique s'est-il imposé sur les scènes de théâtre ? Toutes les réponses à ces questions et à beaucoup d'autres figurent dans ces récits qui font intervenir des personnages réels et fictifs. C'est la première fois qu'un ouvrage, qui ne se veut pas un traité technique, raconte l'histoire et l'évolution de l'éclairage dans le théâtre. Il montre l'apport extraordinaire de l'électricité et les transformations qu'elle a entraînées. Elle a en effet bouleversé la mise en scène, tant dans les décors que dans les costumes et même dans le jeu des acteurs. Les théâtres des boulevards parisiens en ont été parmi les premiers bénéficiaires. "Bertrand Galimard Flavigny a, dans son merveilleux et indispensable ouvrage, rempli ce rôle de guide bienveillant et passionnant" , dit l'homme de théâtre Bernard Murat. Bertrand Galimard Flavigny est journaliste et écrivain. Il tient des chroniques sur le marché de l'art dans La Gazette de l'hôtel Drouot et Les Petites Affiches. Il est l'auteur notamment d'une Histoire de l'ordre de Malte, de La Légion d'honneur, des Lettres de Venise, et aussi des Eponymes de l'automobile (Cibié éditeur). Bernard Murat a dirigé le théâtre Edouard VII.

09/2023

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Contes et nouvelles

Salsa Cubana

Avec pas mal de légèreté, une dose d'humour et sans se poser en donneur de leçons, Daniel Tourret, marié à une Cubaine, témoigne d'une certaine réalité de la vie populaire de Cuba, à travers un roman de fiction, certes, mais où, tirée de ses voyages et sans être autobiographique pour autant, l'histoire qu'il nous raconte, des plus crédibles à force de détails pittoresques et croustillants, rétablit une vérité trop souvent caricaturée. Salsa Cubana, mieux qu'une plaquette commerciale destinée à vous vendre votre prochain voyage exotique dans cette île des caraïbes, va sûrement donner à certains l'envie d'aller vérifier là-bas si tout cela est bien vrai... Extrait du livre : " Dans ma tête, je me refais tout le film depuis notre départ de France. A l'aéroport de Paris, bon, il est juste derrière moi dans la file ; et alors ? Il téléphone à une femme, puis à d'autres personnes ; c'est son droit ! Dans l'avion, il voyage en classe affaire ; quoi de suspect ? A La Havane, la police le retient un peu et il se fait fouiller ses sacs par la douane, mais ça, c'est normal. Deux amis l'attendent à l'aéroport, le conduisent à son hôtel et puis s'en vont ; rien à dire. Il sort en boîte et monte avec une fille ; quoi de plus banal. Ses potes reviennent le chercher le lendemain matin et l'amènent à Santiago ; rien d'anormal. Il y a bien cette camionnette qui disparaît en même temps que leur bagnole, mais bon ; un simple hasard, sans doute... "

09/2023

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Architecture

Raymond Marabout. Un architecte art déco à Mantes-la-Jolie

Véritable pilier de la vie artistique et politique de l'entre-deux-guerres, Raymond Marabout (1886-1957) est d'abord directeur de l'école municipale de dessin de Mantes. En 1922, il devient chef du service des travaux, de la voirie et du service des eaux. Il restera trente années au service de la ville, quittant ses fonctions en 1952. Hormis les travaux et constructions à effectuer sur les bâtiments communaux tels l'hôtel de ville, les abattoirs, le lavoir, il a en charge d'importants chantiers comme celui de l'agrandissement de l'hôpital, les écoles. Surtout, il passe sa vie à loger, puis reloger les Mantais après les bombardements de 1940 et 1944. Auteur et co-auteur de plusieurs projets d'immeubles et de maisons d'habitation à bon marché, il n'a de cesse d'œuvrer à la résorption de la crise du logement. Travaillant main dans la main avec Auguste Goust, maire de Mantes de 1908 à 1947, il concrétise sa politique sociale dans la brique et le béton, mais exécute ses projets avec un grand souci esthétique, créant de beaux édifices Art déco. Il a traversé les pires crises du XXe siècle : brancardier, puis sergent en Aérostation pendant la Première Guerre mondiale, il assure avec courage la défense passive de Mantes pendant l'Occupation, en construisant de nombreux abris pour la population. Témoin des destructions patrimoniales, mais aussi de ses propres réalisations, il amorce la gestion des dommages de guerre et la Reconstruction aux côtés d'autres architectes, avant de passer le flambeau de l'aménagement à Raymond Lopez (1904-1966).

07/2023

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Romans policiers

Thanatorium

Matthias vient de devenir papa. Avec Sakina, ils vivent le parfait amour, un amour qu'ils partagent avec leur petite Lilia. Il a tout pour faire un bon inspecteur. Il travaille durement son concours. Une belle carrière s'ouvre à lui. Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fait ça ? Un excès de zèle ? Un coup d'éclat ? Une erreur, une bavure, le drame. Matthias a tout perdu. Tout. Révocation, divorce, procès, prison. Quelques années plus tard, l'hôtel " Belle étoile ", une ville en marge de la ville. Une ville sans maisons, sans immeubles. Une vie en marge de la vie. Pour refaire surface, pour tenter de gagner quelques deniers, espérant quitter le monde de la rue, celui de la " Belle étoile ", Matthias accepte un job de gardien. Un ancien sanatorium, un lieu abandonné. Un chantier où règne une atmosphère lugubre. Un lieu au sombre passé. Un tunnel où la lumière ne survit jamais. Des patrons inquiétants, mystérieux. Ils n'auraient pas dû lui dire de ne pas poser de questions. Flic un jour, flic toujours, Matthias n'aime pas qu'on lui cache des choses ou qu'on lui dise de regarder ailleurs. Pour lui, ça signifie qu'on a quelque chose à se reprocher. Il est convaincu qu'il se passe des choses ici, mais quoi ? Il décide de creuser la question. Son job le conduit dans les entrailles de la terre, dans les méandres de son âme... en Enfer. Venez vous perdre dans les limbes tourmentés de l'univers de Matthias. Tourmentés par qui ? Par quoi ? Venez vous perdre entre cauchemars et réalité, jusqu'à ne plus savoir parfois distinguer l'un de l'autre. Bienvenue en Enfer.

02/2023

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Théâtre

La suivante. Une pièce de théâtre de Pierre Corneille

La Suivante est une comédie écrite par Pierre Corneille en 1634. Elle a été créée la même année à l'hôtel de Bourgogne. Amarante, une jeune femme noble mais pauvre, est au service de Daphnis, comme suivante (une sorte de dame de compagnie). Elle est jolie, elle a des soupirants. Mais ses soupirants se servent en fait d'elle pour avoir accès à sa maîtresse, qui pas plus jolie ni charmante, a un père riche. Florame, un de ces soupirants plaît à Daphnis, qui joue un double jeu avec Amarante. Cette dernière fait croire à Géronte, le père de Daphnis, que sa fille donne sa préférence à Clarimond. Comme Clarimond est d'une fortune convenable, le père est sur le point de s'accorder avec lui. Mais Florame a une arme secrète : sa soeur Florise, dont Géronte est amoureux. Il veut bien, malgré la grande répugnance de sa soeur, la marier au vieux Géronte, si ce dernier lui accorde sa fille. le marché est conclu entre les deux hommes. Amarante pardonnée, trouve toute de même la situation très amère. Comédie. Texte intégral. Cet ouvrage s'inscrit dans un projet de sauvegarde et de valorisation de bibliothèques et fonds patrimoniaux anciens appartenant à la littérature des 19e et 20e siècles. Une collection de grands classiques, d'écrits pour le théâtre, de poésie, mais aussi des livres d'histoire, de philosophie ou d'économie, des récits de voyage ou des livres pour la jeunesse à retrouver via les librairies en ligne ou à lire sur papier avec une mise en page étudiée pour optimiser le confort de lecture.

02/2023

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Littérature française

Une jeunesse parisienne. De Courcelles à Guermantes

Fille de Maurice Hottinguer, célèbre banquier protestant, et de Blanche de Maupéou, Suzanne Hottinguer (1908-1997) passe son enfance dans l'hôtel particulier familial du 18 rue de Courcelles à Paris. Erigée à l'ombre de Saint-Philippe-du-Roule pour Alexandre Sanson-Davillier, régent de la Banque de France, cette grande demeure est reprise, par succession, par la mère de Suzanne, l'année de sa naissance. C'est donc dans ce quartier prisé par l'aristocratie à la fin du XIXe siècle que cette petite fille curieuse, cultivée et attentionnée, habite jusqu'à son mariage en 1931 avec François Vernes, d'une autre famille de banquiers de la haute société protestante. Suzanne Hottinguer fait revivre avec finesse la vie privilégiée d'une jeune fille du monde. Elle évoque avec bienveillance sa famille très unie, ses frères et soeurs, ses nombreux cousins, ses vacances chez ses grands-parents, ses proches amies, comme les princesses Irina et Natalie Paley, et le Tout-Paris reçu chez ses parents. Lorsque ces derniers achètent le magnifique et célèbre château de Guermantes (Seine-et Marne) en 1920, ils restaurent avec goût cette merveilleuse propriété qui devient le terrain de jeu des enfants et une exploitation agricole modèle. Avec beaucoup de charme, Suzanne Hottinguer dépeint ces années heureuses entre la Première guerre mondiale -vue à travers ses yeux de petite fille- et l'Occupation durant laquelle, avec sa mère bien aimée, elle fait de leur propriété un refuge pour famille, amis, voisins et fermiers. Elle meurt en 1997, sans descendance mais entourée de l'affection de ses neveux Hottinguer, Bethmann et Margerie. Tableaux généalogiques et index.

06/2024

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Science-fiction

Sauve qui peut

"Michel Landier ouvrit un oeil et vit tout de suite Angélique qui se réveillait en même temps que lui. Mais curieusement, ils n'étaient pas dans leur chambre de Marolles-en-Brie. Etaient-ils dans une chambre d'hôtel ? Possible car il portait un pyjama tandis qu'à la maison, il préférait dormir tout nu. La pièce était petite, très dépouillée, des murs blancs, une moquette noire, deux petites tables de nuit au chevet du lit, une couette blanche, une télévision fixée au mur et une petite fenêtre. Angélique avait dû le tenir par la main toute la nuit. Elle était radieuse, elle lui souriait et ils s'embrassèrent tendrement sur la bouche comme ils en avaient l'habitude... autrefois... Etaient-ils en vacances ? Michel sortit du lit en premier, se dirigea tout de suite vers la fenêtre et releva le rideau. Viens voir, c'est incroyable ! Angélique accourut. Ils virent l'astéroïde brillant comme un diamant. Ils le virent soudain s'enflammer. Une lueur de plus en plus intense, insupportable, aveuglante. Mais en bas, ils voyaient la Terre, grosse comme un ballon captif, comme celui de Disneyland. Ils voyaient bien les deux Amériques et cet astéroïde qui s'en rapprochait de plus en plus. Puis ils virent le gigantesque embrasement... Michel serra son épouse dans ses bras, elle appuya sa tête contre la sienne. Des larmes coulaient sur ses joues. Ils virent nettement les gerbes de feu projetées en l'air puis, au bout de quelques minutes, la planète disparut derrière un écran de nuages brunâtres... C'était fini. La Terre venait d'être percutée".

10/2021

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Photographie

Catherine Deneuve. Portraits choisis

Sous la responsabilité d'Antoinette Fouque pour les éditions des femmes et de Jean-Pierre Lavoignat pour Studio Magazine Catherine Deneuve débute très jeune à l'écran, dans le sillage de sa soeur, Françoise Dorléac. En plus de cinquante ans de carrière, elle s'est imposée comme la plus célèbre représentante du cinéma français. De son impressionnante filmographie, on peut citer Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy, 1964 et 1967), La Chamade (André Cavalier, 1968), Tristana (Luis Bunuel, 1979), Le Dernier Métro (François Truffaut, 1980), Drôle d'endroit pour une rencontre (François Dupeyron, 1988), Hôtel des Amériques et Ma saison préférée (André Téchiné, 1981 et 1993), Mères et Filles (Julie Lopes-Curval, 2009). Ce livre est pour l'essentiel constitué de photos exposées au Pavillon des Arts, à Paris, en novembre 1990 à l'initiative de Studio Magazine dans le cadre du Mois de la Photo. Répondant au souhait de Catherine Deneuve, les photographes ont accepté de céder gracieusement leurs droits de reproduction et de publication afin que les bénéfices de ce livre soient intégralement reversés à l'association Arcat-Sida pour le développement de ses actions dans la lutte contre la maladie : information, recherche et action sociale. Photographies de : Richard Avedon, David Bailey, Raymond Darolle, Marie-Laure de Decker, Dityvon, Milton H. Greene, Pamela Hanson, Dominique Issermann, Just Jaeckin, Mikaël Jansson, Brigitte Lacombe, Jean-Jacques Lapeyronnie, Annie Leibovitz, Sam Levin, Peter Lindbergh, Barry McKinley, Harry Meerson, Sarah Moon, Helmut Newton, André Rau, Man Ray, Bettina Rheims, Marianne Rosenstiehl, Luc Roux, Jerry Schatzberg, Jean-Loup Sieff, Bert Stern, Studio Harcourt.

03/1993

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Guide pour nécromancien en herbe Tome 7 : Trois petits épilogues macabres

Suivez Linus et Grier dans leurs nouvelles aventures et leur nouvelle vie à travers ces trois novellas du Guide pour nécromancien en herbe ! Vont-ils réussir à survivre à tous les obstacles qui se dressent sur leur chemin ? Le jour du mariage de Linus et Grier est enfin arrivé ! Tout est prêt, ils n'ont plus qu'à échanger leurs voeux et s'envoler pour leur lune de miel. Mais comme d'habitude, rien ne se passe comme prévu. Entre meurtres, incendies volontaires et overdose de gâteaux, les deux amoureux vont devoir tout faire pour survivre à leur propre mariage. Pour leur lune de miel, Linus a préparé une surprise à Grier, fan de paranormal : un week-end dans un hôtel hanté, célèbre pour envoyer ses clients à l'hôpital ! Mais voilà, la famille Oliphant est sous l'emprise d'une malédiction depuis des générations, et nos deux jeunes mariés ont hâte de résoudre ce nouveau mystère... Cependant, les fantômes du coin ne le voient pas de cet oeil-là ! Leur lune de miel leur sera-t-elle fatale ? Les ballons, les cadeaux, et surtout les gâteaux sont prêts pour la baby shower, et Grier est impatiente de déguster ce délicieux moelleux au citron... mais rien ne se passe comme prévu ! La Grande Dame a disparu, et si Grier veut que son enfant ait une grand-mère, il faut qu'elle enquête. C'était sans compter sur ledit enfant, qui a bien décidé de pointer le bout de son nez plus tôt que prévu... Linus et Grier n'ont plus qu'à espérer que leur nouveau rôle de parents n'aura pas leur peau ! #UrbanFantasy #Romance #Vampires #Nécromancien

11/2023

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Histoire de France

La nueve, 24 août 1944. Ces républicains espagnols qui ont libérés Paris

Voici des héros magnifiques, sortis tout droit d'une page d'histoire trop longtemps occultée : les soldats de la Nueve. Officiellement, la libération de Paris a commencé le 25 août 1944. En réalité, c'est la veille, le 24 août, que le général Leclerc a lancé l'offensive : il a donné l'ordre au capitaine Dronne, chef de la 9e compagnie de la 2e DB, d'entrer dans Paris sans délai. Le premier véhicule de cette 9e compagnie, appelée la Nueve, est arrivé place de l'Hôtel-de-Ville le 24 août 1944 peu après 20 heures, "heure allemande". Le soldat Amado Granell - le premier libérateur de Paris - en est descendu pour être aussitôt reçu, à l'intérieur de la mairie, par Georges Bidault, successeur de Jean Moulin à la présidence du Conseil national de la Résistance. Comme 146 des 160 hommes de la Nueve, Granell était un républicain espagnol ! Le 26 août, de Gaulle descendra les Champs-Elysées escorté et protégé par quatre véhicules de la Nueve. Ensuite, les républicains espagnols de la Nueve contribueront à libérer l'Alsace et la Lorraine et se battront en Allemagne jusqu'au nid d'aigle d'Hitler, à Berchtesgaden. Evelyn Mesquida leur rend la place qui leur est due dans la mémoire collective. Et elle donne la parole à neuf des survivants qu'elle a pu retrouver. Témoin de la libération de Paris, Albert Camus aura ces mots, en 1954, pour dire toute sa reconnaissance aux républicains espagnols : "Pour l'Europe et pour nous, sans le savoir, vous avez été et vous êtes des maîtres de liberté".

08/2014

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Histoire de France

Lettres à ses parents d'un poilu de Thizy (décembre 1914 - septembre 1919). Entre déluge d'obus... et orgie de choux à la crème

Le 19 juin 1916 : "Mes bien chers parents. Nous venons de passer 7 jours au Mort Homme. Nous y sommes montés le 11 au soir, et le 14, à 4h de l'après-midi, nous attaquions et nous prenions la crête du Mort Homme... Jamais je n'ai vu une pareille boucherie... Il a fallu aller jusqu'au corps à corps à la baïonnette... Chaque nuit, ils contre-attaquaient en nous envoyant du liquide enflammé. Ma brigade a beaucoup souffert. Nous ne sommes pas redescendus nombreux... Nous avons tous changé car nous n'avons presque pas mangé. Je suis resté 5 jours sans boire. Jamais je n'avais tant souffert. Je suis encore à moitié abruti"... Février 1917-avril 1917 : "Tous les magasins étaient fermés, sauf les pâtisseries. Aussi, nous nous sommes rattrapés. A 6 que nous étions, nous avons mangé 48 gâteaux (choux à la crème, éclairs, enfin, un tas de bonnes choses). Ensuite, nous sommes allés souper à l'Hôtel Saint-Nicolas.... Hier, j'ai passé une charmante soirée à Sainte-Menehould. Bien entendu. nous sommes allés à la pâtisserie. Nous étions avec deux artistes : Francisque Cueille, 1er prix de piano du Conservatoire de Paris, et M Anis, prix de violon du même conservatoire... Ensuite, j'irai avec des camarades à Sainte-Menehould, manger quelques douzaines de gâteaux. Ensuite, nous rentrerons pour souper, car nous avons un bon lapin à manger. Alors, vous voyez que pour un dimanche de Pâques, j'ai beaucoup à faire... Aujourd'hui nous avons mangé l'aïoli, et nous avons bu de bons petits verres de Chartreuse". Deux moments de la vie de Marcel Béroujon...

01/2014

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Littérature étrangère

Se coucher pour mourir

Au début des années 1970, à Ankara, la capitale de la Turquie, une femme, Aysel, entre dans une chambre d'hôtel, s'y déshabille et se couche, bien décidée à boire le calice de la vie. Acte radical, c'est aussi le prétexte pour elle, dans ce crépuscule d'une mort ­orchestrée, de mesurer le chemin parcouru, de faire le bilan de son ­existence. Que de chemin en effet ! Fille de petit commerçant d'Anatolie, Aysel devient professeure d'université ! Mais à l'afflux des réminiscences que reste-t-il ? Une liberté durement acquise, une vie construite surtout en réponse aux exhortations modernisatrices de la République ; en butte aux valeurs et références de sa famille. Alors cette existence, l'a-t-elle vraiment voulue ? Dans le sillage d'Aysel, l'auteure nous plonge aussi dans les vies des jeunes de son âge, tout juste immergés dans la Turquie moderne. C'est le journal intime du fils du sous-préfet appartenant à l'élite et a priori promis à un bel avenir qui nous est alors montré, ou, a contrario, les souvenirs du jeune paysan que son instituteur envoie à Ankara afin qu'il essaie, justement, d'en avoir un d'avenir, ou la correspondance épistolaire de jeunes filles promises au mariage... Ce roman choral brosse un portrait vivant, complexe et subtil des trois premières décennies de la république en Turquie après la mort de Mustafa Kemal Atatürk, de 1938 à 1968, et nous confronte également aux conflagrations de la seconde guerre mondiale. Sont alors dévoilés avec brio les espoirs, les illusions et les contradictions de cette époque et de cette modernité imposée d'en haut.

02/2014

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Sciences historiques

D'une guerre à l'autre

Engagé dans les troupes de marine en 2001 à l'âge de 20 ans, Yohann Douady intègre le 2e RIMa comme grenadier-voltigeur. Ses premiers déploiements l'amènent en Bosnie-Herzégovine, puis en Côte d'Ivoire, pour des opérations de maintien de la paix parmi des populations encore hantées par les souvenirs de la guerre ou déchirées par des affrontements entre forces rebelles et forces loyalistes. En 2004, déployé à nouveau en Côte d'Ivoire, dans la ville de Bouaké, il vit en première ligne les événements dramatiques qui conduisent au bombardement des positions françaises par les Sukhoï SU-25 du président Laurent Gbagbo, puis participe à la charge des troupes de marine sur Abidjan en proie aux émeutes, avant de prendre position avec ses camarades à l'hôtel Ivoire, bientôt assiégé par des milliers de "jeunes patriotes" ivoiriens. Promu sergent en 2005, transféré à la Compagnie d'éclairage et d'appui dans la section Tireurs d'élite en 2007, Yohann Douady retourne en Côte d'Ivoire avant de se préparer avec son régiment pour un futur déploiement en Afghanistan. Après la préparation opérationnelle et la prise en main du régiment par un nouveau chef de corps, le colonel Heluin, le 2e RIMa s'envole pour la vallée de Tagab en décembre 2010. Les patrouilles à pied ou en véhicule blindé, les missions héliportées, les missions d'appui et les investigations dans les villages se succèdent alors à un rythme infernal au cours d'opérations qui vont voir les marsouins du 2e RIMa affirmer leur suprématie sur les insurgés, mais également en payer le prix, sans jamais faillir à leur devise, "Fidélité et honneur sur terre et sur mer".

10/2012

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Littérature française

Les ambitions désavouées

Comment vivre ambitieusement le désaveu que la société vous manifeste, alors que vous refusez avec tant d'obstination les apparences de la réussite qu'elle aurait tant voulu vous imposer ? C'est ce paradoxe qui va pousser le jeune Léo Tigerman, promis à une brillante carrière, à n'accepter qu'un obscur poste d'attaché culturel au Pérou. Il y rencontrera un écrivain d'origine hongroise, réputé mort depuis dix ans, Deszö Krauss, qui vit sous un faux nom et qui tient un hôtel louche, le Transylvania, au cœur de l'Amazonie, en amont d'Iquitos. Avec Krauss, Léo aura, en pleine jungle, trois conversations décisives : sur la mort et le pourrissement, sur la toute-puissance de la nature contre la vanité des entreprises humaines, sur l'amour ou le commerce des femmes, et l'usage qu'on doit en faire. Ce sont désormais le reniement des ambitions sociales et le goût pour la déchéance qui vont gouverner sa vie. En effet, Miss Fawcett, la petite Indienne Aya, Marika - son seul amour de jeunesse, qu'il contraindra, pour la dégoûter de lui, à de sinistres débauches -, puis, de retour à Paris, Isa, la jeune prostituée, ne seront que les facettes intempestives du grand jeu qui se dessine : la quête inassouvie du roman des origines, qui liera à nouveau Léo à sa sœur Mina, pour le pire, disons... Dans ce roman d'apprentissage à la profusion baroque, qui prend les grandes espérances à contresens, la fascination du naufrage implique l'existence d'un îlot salvateur : mais Léo saura-t-il à temps y prendre pied ?

01/2003

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Littérature française

Le Démon de l'oubli

"Si l'acteur Alain Mavon ne s'était pas suicidé dans cette chambre d'hôtel sordide, aurais-je trouvé le courage de dissiper la brume de nos remords en conjurant, par ce livre, le démon de l'oubli ? Si Hugues La Prades, mon ami et mon complice depuis plus d'un quart de siècle, ne m'avait pas incité à reprendre malgré moi toute l'enquête, n'aurais-je pas plutôt laissé reposer ce passé trop douloureux ? Naïvement, je croyais chercher les motifs du suicide d'un innocent, coupable présumé d'une terrible imposture : pourquoi Mavon aurait-il affirmé avoir été déporté ? Pourquoi semblait-il se complaire dans son mensonge ? Cet innocent, nous l'avons tué sans peine par la campagne de calomnies que nous avons savamment organisée Ugo et moi, preuves à l'appui. Quelles preuves ! Au cours de l'enquête, c'est nous et nous seuls que j'ai retrouvés. Sylviane Mavon, Louise Blois, Frau Mohl, tous ces témoins m'ont renvoyé à ce passé que je fuyais si volontiers : à la Revue grise que dirigeait Ugo, revue dont les locaux auront vu défiler tous les grands auteurs de notre temps, de Mauriac à Bernanos, à l'avant-guerre et à l'occupation, au Doktor Menger et à la collaboration, l'arrestation et le procès d'Ugo, à Malou surtout, Malou ma femme juive trop tôt évanouie dans sa nuit. Un univers d'hallucinations dont ces pages sont le reflet, aussi obscur en vérité que le furent les événements qu'il relate. Car ce livre, l'ai-je réellement écrit ou n'ai-je fait une fois encore que répercuter la voix d'Ugo ? "

12/1987