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Policiers

Elipstick.com

" Soudain, ils furent aveuglés par un éclair éblouissant suivi d'une puissante détonation. Aussitôt le ciel bleu se transforma, il devint obscur, envahi par de la poussière et des objets projetés dans tous les sens. Une pluie assourdissante de détritus s'ensuivit. De gros gravats tombèrent pendant de longues minutes. Un souffle puissant avait projeté Sylvie et Paul dans les buissons. Ils se redressèrent hâtivement en s'extirpant des branchages qui avaient amorti leur chute. Ils coururent jusqu'au fameux refuge des jardiniers, en se protégeant la tête des objets disparates qui chutaient du ciel. Malgré un tremblement incoercible qui les secouait, en quelques secondes ils atteignirent la petite construction. Là, protégés par la toiture en béton, ils reprirent péniblement leur souffle. Pendant que dans un silence mortel une neige rougeâtre couvrait peu à peu le sol. " En France, la DGSI est informée par un indicateur anonyme qu'un attentat de très grande envergure se prépare pour déstabiliser le pays entier. Les terroristes veulent détruire au même moment toutes les mairies françaises ! Enseignants temporaires dans une école professionnelle belge, Alice Robin et André Froment rencontrent par hasard le commissaire Legret qui leur fait part de la rumeur. Qui sont ces malfaiteurs, comment ont-ils l'intention de procéder, quels sont les motifs de cette volonté de mettre le pays à feu et à sang ? Embrassant la thématique terroriste, l'auteur parvient à se démarquer et livre un thriller haletant loin des clichés du genre.

03/2017

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Littérature française

Les mémoires de Joss B.

Ancien journaliste, Joss B. est devenu détective privé presque par hasard, par romantisme et nostalgie. Lui qui n'aime que les longues voitures américaines et les rôles flamboyants du cinéma français d'après-guerre, n'a ni le courage ni la détermination nécessaires pour mener à bien ses enquêtes. Et pourtant... Sans course-poursuite ni fusillade, ce quinquagénaire au charme suranné arrive toujours à ses fins. Dans ces mémoires en deux actes, Joss B. va croiser la route, parsemée de morts, de toute une galerie de personnages aussi fantasques qu'intrigants : un homme d'affaires hispanique, une ambitieuse call-girl, un brocanteur des bords de mer mais aussi une troublante voyante, une assistante berbère au franc-parler, une douce avocate et un cercle secret de personnalités peu recommandables... Un hymne à la variété française, à Belmondo, aux dialogues d'Audiard, à la presse d'antan, qui n'oublie pas l'amour ni les amitiés indéfectibles. Journaliste, critique et écrivain, Thomas Morales travaille pour la presse d'entreprise et collabore à de nombreuses revues. Il a publié plusieurs ouvrages notamment un Dictionnaire élégant de l'automobile chez ruefromentin en 2013. Spécialiste reconnu du cinéma et de l'automobile, il a conjugué ses deux passions dans un essai salué par la profession : Mythologies automobiles, paru chez l'Editeur en 2011. Son dernier livre, Lectures vagabondes (Editions La Thébaïde), un recueil de critiques littéraires a été sélectionné dans le Prix des Hussards.

04/2015

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Littérature étrangère

Une maison à Passy

La maison de Passy est une petite Russie : une poignée d'exilés qui partagent un passé douloureux et dont le destin s'est trouvé bouleversé par l'histoire. Attachants, humains, simples, joyeux ou tristes, ils sont liés par une grande solidarité. Il y a parmi eux le vieux général, ancien officier de l'armée des volontaires, qui vit d'expédients et attend avec impatience l'arrivée de sa fille et de son petit-fils restés en URSS ; Dora la raisonnable, autrefois médecin, qui vit avec son fils, le candide Rafa, qu'elle imagine au lycée Janson, comme les petits Français. Il y a la sombre Kapa, Lioudmila qui rêve de fortune, le père Melchisédech, figure sereine qui apporte aide et réconfort, Valentina, une jeune couturière, ou Lev Nikolaevitch, le chauffeur de taxi... A la fin de l'année, une page se tourne et tous les locataires doivent quitter la maison de Passy. Ecrit dans une langue classique, précise et poétique, le roman tout de tolérance et de nostalgie, de générosité et de compréhension, donne une vision apaisée de l'exil. Mais Une maison à Passy est aussi un tableau de Paris des années 1920, ses habitants, son flot de voitures, son ciel et ses arbres ou ses parfums. Boris Zaïtsev a écrit ce roman en 1931-1933, alors qu'il était installé en France depuis 1923. Visionnaire, il avait compris que l'avenir des siens devait se dérouler désormais loin de leur patrie.

05/2014

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Littérature française

Chroniques de l'asphalte Tome 4

Douze ans après le dernier tome des Chroniques de l'Asphalte, nous retrouvons la bande de copains vivant dans une cité HLM au milieu des années 80. Les voici ici confrontés à l'art sous toutes ses formes : émerveillés, obsédés et influencés par la culture, encore omniprésente dans les quartiers à cette époque. Au fil des chroniques, nous suivons Karim, Daniel, Dédé, Samuel et les autres, à la représentation d'un spectacle de danse contemporaine, au tournage du clip "l'Aziza" de Daniel Balavoine, au premier one man show de Smaïn... L'un essaie d'apprendre un poème de Verlaine grâce à une drôle de méthode ; un autre, à la voix de crécelle, de séduire une fille qui n'aime que le chanteur de U2 Bono ; un autre, de regarder Canal+ sans décodeur ; un autre de devenir Rasta après avoir été Skinhead... Les photo-clubs sont ouverts, les salles de cinéma pleines, le bicentenaire de la révolution va être fêté, on joue à L'agence tout risque dans les caves, les casses de voitures et les parkings, les mères regardent Véronique et Davina à la télé pour faire du sport, les pères regardent aussi, sans faire de sport. Il y a celui qui rate le film du dimanche soir pour se débarrasser de cendres encombrantes, celui qui a failli mourir le jour où Coluche est mort... Et cette question fondamentale : Qui est le mieux coiffé, de Jean-Pierre Foucault et de Patrick Sabatier ? Peut-être Michel Drucker !

04/2023

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Violence

Wissam Vérité

Nuit du réveillon 2012, quartier de la Gauthière à Clermont-Ferrand. Sur un parking de son quartier, Wissam El Yamni fête le nouvel an avec des amis d'enfance. Aux alentours de trois heures du matin, il est arrêté par la police au motif qu'il aurait lancé une pierre sur une de leurs voitures. Menotté, il est conduit au commissariat. Quelques dizaines de minutes plus tard il git inconscient dans un couloir, face contre terre, le pantalon baissé, avec de nombreuses fractures. Après neuf jours de coma, Wissam décède à l'hôpital. Il a 30 ans. A ce jour, les policiers concernés ne sont pas mis en examen, des témoins présents au commissariat au moment des faits n'ont pas été entendus malgré les demandes de la famille, et plusieurs éléments médicaux ont pointé les insuffisances de l'enquête de l'IGPN. C'est armé d'un infatigable souffle d'espoir que le frère de Wissam, Farid El Yamni, nous raconte le combat judiciaire inégal engagé depuis près dune décennie pour faire éclater la vérité. Aux antipodes de la vendetta familiale, de la haine de la police ou du repli communautaire, Farid mène une lutte d'intérêt général. Un système incapable de reconnaître ses errements est voué à la haine : c'est précisément ce que cherche à éviter l'auteur dans ce texte qui constitue autant un témoignage qu'un appel à la convergence des luttes pour une société plus digne, plus égalitaire et plus juste.

03/2021

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Sports

Monsieur Citroën... Tome 6, L'autochenille

C'est dommage ! Hélas on ne sait pas avec précision comment André Citroën rencontra Kégresse et comment se passa leur entrevue jusqu'à l'acceptation par le constructeur de construire les autochenilles... Kégresse qui n'avait pas alors de véhicule de démonstration n'avait dans ses bagages que ses albums de photos et l'immense prestige d'avoir été le chef des garages du Tsar de toutes les Russies... Cela suffit sans doute car André Citroën était un homme aux décisions fulgurantes parfois, qui ne se souciait jamais du coût final. C'est certainement Jacques Hinstin, alors patron des voitures Grégoire, associé dans l'affaire d'engrenages et ami de Citroën qui les présenta, en tout cas c'est ce que l'on croit savoir sans pouvoir l'affirmer. Tout cela s'est perdu dans les méandres du temps... Le fait est qu'en 1920 André Citroën lance les autochenilles sur le marché car il vise la fourniture de matériel militaire, l'armée étant dotée de moyens financiers presque illimités alors et le matériel adéquat manquait cruellement pour les terrains difficiles, neige, boue, ravins, etc. L'autochenille y fera merveille malgré quelques tares de jeunesse auxquelles remédieront les américains en copiant l'invention de Kégresse pour en faire le half-track peu avant la Seconde guerre mondiale. L'autochenille porteuse de rêve et de futurs exploits que Citroën avait de suite entrevus, même à petite vitesse, fut une lubie merveilleuse...

06/2018

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Romance sexy

Briarwood Academy Tome 2 : Very Evil Things

Bienvenue à l'Académie Briarwood ! Un NA bouleversant, où le coeur et la raison se livrent un combat sans merci. "L'amour n'est pas pour elle. Ni pour lui. Mais l'amour n'a pas de loi" . Dovey, étudiante boursière en danse, est déterminée à prouver qu'elle mérite sa place à l'Académie Briarwood, malgré ses origines modestes. Elle veut réussir, et pour ça, elle est prête à tout. Elle veut bien renoncer à son corps, mais personne ne lui volera son coeur. Enfin, ça c'était le plan. Parce que le jour où elle croise Cuba, toutes ses certitudes volent en éclats. Cuba est le garçon le plus populaire du campus, star du football américain, il a tout ce qu'il veut, quand il le veut. Voitures de sport, petites amies toutes plus superficielles les unes que les autres, il mène la grande vie. Il n'a qu'une seule règle : ne pas s'attacher. Jamais. Ses secrets sont trop sombres pour qu'il coure ce risque. Jusqu'au jour où il croise Dovey. Cette fille pas comme les autres qui remet en question toutes ses certitudes. Il la veut, mais il rejette l'amour. Elle le veut, mais la réussite passe avant tout. Bienvenue à l'Académie Briarwood, où le risque n'a jamais été aussi tentant. Un new adult intense, où le coeur et la raison se livrent un combat sans merci.

04/2024

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Littérature française

Sympathie pour le Diable

""Don't shoot. Don't waste your bullets. I am immortal" était la devise inscrite sur la voiture, qui était le prolongement de son être, de Paul Marchand à Sarajevo, pendant le siège de la ville. D'autres sources prétendent que Paul avait plutôt écrit : Morituri te salutant. Ceux qui vont mourir te saluent. C'est le sujet de Sympathie pour le Diable, qui fuse comme des balles dans la nuit : comment un grand reporter outrepasse son rôle, tombe amoureux et sauve des vies malgré lui, dans un Sarajevo de neige et de sang, de larmes et d'espoir. On ne revient pas entier de pareil voyage, et la balle qui traversa la main de Paul fracassa aussi sa conscience. Je n'ai donc pas été surpris d'apprendre un 20 juin 2009 son suicide, alors que nous nous étions parlé quelques jours auparavant. Paul Marchand est une légende, une étoile filante, un styliste suicidaire, un Hemingway fréquentable, qu'il faut absolument découvrir et lire. En 1997, je tombe sur un texte de cet inconnu, Sympathie pour le diable, publié au Québec puis par Florent Massot. C'est une rhapsodie de vie et de mort, l'un de ces livres de guerre qui, avec ceux de Norman Mailer et de Malaparte, devraient figurer au rang de classique. Peu d'écrivains me restent en mémoire comme l'indomptable Paul, inventeur de sa vie de Beyrouth-Ouest sur la ligne verte, à Sarajevo qu'il franchissait à tombeau ouvert, humant les morgues, aidant les uns et les autres, refusant d'accepter l'inacceptable quotidien. A sa mort, il laissa une femme à la beauté nordique et une petite fille, Asta. Il laissa aussi ce livre que Guillaume de Fontenay a adapté au cinéma dans une fougue aussi partageuse et irréductible que celle de Paul, le fumeur de toscans. Souvenez-vous : cette boucherie de Sarajevo, au coeur de l'Europe, c'était hier. So Long, Paul". Manuel Carcassonne

11/2019

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Lecture 9-12 ans

Souvenirs de ma nouvelle vie

Charlie est bien une fille, même si tout le monde ne le voit pas au premier coup d’oeil. Sa vie est un puzzle géant d’au moins deux mille pièces, et toutes ces pièces ne sont pas heureuses. Loin de là. Après le pire des pires jours, le décès de sa petite soeur Léa dans un accident de voiture, plus rien n’est pareil. Elle et ses parents déménagent dans le plus grand immeuble de la ville. Nouvel appartement, nouvelle vie, mais Charlie est interdite de sortie pour tout l’été. Pour s’occuper, elle décide d’explorer l’intérieur de l’immeuble, de faire connaissance avec ses voisins et de photographier, avec son Polaroïd, la vue que l’on peut observer de chaque étage. Elle découvre ainsi des personnes plus surprenantes les unes que les autres. Mais certainement pas autant que la vieille femme du troisième étage, plus sèche qu’une biscotte. Madame Simon, ou plutôt Madame Olga, est une Russe plutôt originale qui aime écouter et chanter des opéras, mais aussi écrire des histoires d’amour qui se déroulent à Paris. Très vite, une complicité s’installe entre Charlie la photographe, et Madame Olga l’écrivain. Mais, le jour de la rentrée des classes, c’est la douche froide pour Charlie : elle comprend que Madame Olga n’est pas celle qu’elle prétend être. La jeune fille est en colère, mais peut-elle rayer son amie de son existence comme une vieille brique de lait ? Plutôt que la rancoeur, elle choisit l’amitié et met en place un plan savamment réfléchi. Le dimanche 9 septembre sera le plus grand des grands jours. À midi pile, sur le toit de l’immeuble, Madame Olga et Charlie prennent chacune une photo. Dégoulinantes de pluie. C’est la dernière pièce de l’immense puzzle de la vie de Charlie. Puis, elles se dirigent vers la gare. Parce que nos deux amies vont ensemble à Paris…

10/2013

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Santé, diététique, beauté

Une Bretagne à mi-hauteur

Condamné à vivre à mi-hauteur depuis sa naissance, Yves DIZERBO-BRONDES, aujourd’hui âgé de 70 ans, nous invite à partager son expérience. Sans être vindicatif, il nous démontre combien la société peut être impitoyable envers les plus faibles. Dès son plus jeune âge, il a dû faire preuve de volonté et d’obstination pour se faire une petite place dans la société. Il ne fut pas aisé de se faire accepter sur les bancs de la faculté. Aujourd’hui diplômé en droit, licencié ès lettres espagnoles, il bénéficie d’un emploi réservé dans l’administration : le voici dans un bureau au fond d’un couloir, dont les dimensions laissent rêveur et qui lui imposent moult manœuvres pour atteindre son bureau qui est d’ailleurs trop haut ; aucun contact avec le personnel, un isolement complet qui rappelle l’univers carcéral ! Trop souvent considéré comme une potiche à roulettes, il n’hésite pas à dire que « passer pour une andouille est une délectation de fin gourmet ». Il est l’auteur de quatre propositions de loi, dont le but vise à améliorer le sort de ses semblables (aménagement Urssaf, retraite, conditions de travail, examens scolaires). Vivant en célibataire dans un appartement au premier étage d’un immeuble lorientais, Yves Dizerbo-Brondes s’astreint au prix de mille efforts à être autonome ; il pratique régulièrement la natation, lit beaucoup et voyage souvent seul à bord de sa petite voiture. L’Espagne, qu’il connaît bien, est sa seconde patrie. La lecture de cette grande aventure mènera le lecteur à une prise de conscience et, il l’espère, à un engagement personnel dans cette lutte pour l’amélioration de leurs conditions de vie, sachant qu’il n’y a rien de pire que l’indifférence. Il a décidé d’apporter sa contribution afin que la frontière entre les gens valides et les personnes à mobilité réduite s’estompe peu à peu pour finir par disparaître. Ainsi, pour elles, demain sera un autre jour.

02/2019

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Littérature étrangère

La mouette au sang bleu

Ida Zmoïro avait connu la gloire très jeune, dès sa première apparition au cinéma. La Seconde Guerre mondiale sévissait alors et les soldats soviétiques avaient été bouleversés par cette beauté juvénile portée à l'écran. Des sacs entiers de lettres d'amour lui parvenaient depuis le front, elle était la plus grande comédienne que l'Union soviétique connaîtrait. Mais en 1943, alors qu'Ida est en route vers un tournage, un terrible accident de voiture met brusquement fin à sa carrière : la splendide actrice est défigurée. Si elle remonte sur scène pour jouer La Mouette de Tchékhov, elle s'exile bientôt en Angleterre où elle passera plusieurs années avant de revenir en Union soviétique grâce à l'intervention de Staline, qui lui interdira pourtant de rentrer à Moscou ; elle finira par s'installer dans la petite ville de Tchoudov. Il est trois heures du matin lorsque Ida Zmoïro, à présent âgée de quatre-vingt-cinq ans, se traîne jusqu'au commissariat avant de s'effondrer. Sa mort inexpliquée intervient quelques jours seulement après la disparition de plusieurs «colombes», ces jeunes filles qui suivent les cortèges funèbres, un oiseau au creux des mains. Ida les connaissait bien, elle leur enseignait la danse, leur apprenait à se coiffer, à s'habiller et à se maquiller. Mais qui pourrait s'en prendre aux «colombes» et à la belle actrice au sang bleu ? Ce sang bleu et froid qui est la marque des plus grandes, ce sang bleu «qui oblige l'artiste à considérer son ouvrage d'un oeil critique, à supprimer le superflu et à rajouter l'indispensable». A travers cette enquête, Iouri Bouïda nous livre un récit foisonnant de destins violents, parfois déchirants, qui s'entrecroisent autour de la tragédienne au visage balafré. La mouette au sang bleu est un roman sombre et puissant, un texte construit avec maîtrise dans la grande tradition romanesque russe.

11/2015

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Critique littéraire

La Passion des jongleurs

Par-delà l'inadéquation fatale du calembour (Anne n'a pas souffert de son texte), se rejoignent lumineux, dans le faisceau sémique de Passio, les filaments reliant l'éditrice à son manuscrit : se passionnant pour son travail, se consacrant au vieux manuscrit devenu son manuscrit, Anne y apportait la patience, le dévouement, la fidélité qui ne se trouvent qu'aux grandes passions de la vie. Le fil de la sienne fut brutalement coupé le 21 mars 1980 dans un accident de voiture, au moment même où elle livrait à l'impression la présente édition et étude de La Passion des jongleurs, fruit de patientes années de recherches personnelles complétées de retouches récoltées auprès de spécialistes devenus collègues, amis, admirateurs. Un beau livre, sans doute. Mais aucun ouvrage, on le sait trop bien, ne comble le vide que laisse la disparition d'un être qu'on aime et qu'on admire -pas même un livre comme celui-ci, dans lequel l'auteur a mis tant d'elle-même : enthousiasme, verve, son appétit de savoir (aussi prodigieux que son désir de donner à savoir), clarté, précision, finesse à l'égal de son dévouement total à sa mission, véritable vocation qu'on reconnaît aux convictions esthético-morales incompromettables qui constituaient, chez Anne Perry, une authentique conscience d'érudite. Je me plais à imaginer l'accueil qu'aurait fait une Eugénie Droz, une Grace Frank, à cette contribution d'Anne Perry à leur domaine, à l'histoire du théâtre médiéval français. Et je les vois concourir, non peut-être sans une certaine sévère solennité, à saluer au seuil d'une brillante carrière cette étincelante doctoresse de 28 ans... Nous donnons le texte d'Anne Perry tel qu'elle l'a laissé, sans interventions éditoriales d'aucune sorte. Ce texte reproduit, avec de légères modifications proposées par M. Graham A. Runnalls, celui de la thèse de Ph. D. faite par Anne Joubert Amari Perry sous ma direction et soutenue à Emory University en 1978.

09/1981

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Développement personnel - Orie

Les services du quotidien. 70 métiers exercés au domicile des clients

Vous aimez les contacts humains ? Vous aimez rendre service ? Vous êtes autonome et bien organisé ? Vous avez un savoir-faire qui sera apprécié ? Vous voulez gérer votre temps à votre guise et être " votre propre patron " ? Vous êtes prêt à accepter les aléas du travail indépendant ? Alors créez votre activité individuelle de services à domicile ! Et parmi eux découvrez les nouveaux métiers de services. La vie quotidienne familiale Cuisinier — Auxiliaire parentale — Auxiliaire de vie — Accompa-gnateur à la mobilité des personnes âgées et handicapées — Livraison de courses — Chauffeur — Animation (Père Noël, clown, musicien...) — Maintenance et vigilance pendant l'absence — Coach de vie — Doula... Les métiers de la beauté et du bien-être Esthéticienne, prothésiste ongulaire, socio-esthéticienne — Coiffeur — Coach sportif — Conseil en image — Praticien Reiki — Masseur bien être... Le soutien scolaire, les cours, l'assistance informatique et administrative Aide aux devoirs — Cours particuliers — Technicien en maintenance informatique — Assistance administrative — Ecrivain public — Traducteur... Les animaux Comportementaliste éducateur — Pet sitter et promeneur canin — Taxi animalier — Toiletteur — Palefrenier L'entretien et l'aménagement du domicile Aide-ménagère — Repasseuse à domicile / livraison de linge repassé à domicile — Laveur de vitres — Coach en rangement (home organizer) — Petit bricolage " homme toutes mains " — Jardinage — Réparateur électroménager — Affûteur rémouleur — Décorateur / architecte d'intérieur — Conseiller Feng Shui — Home stager... Les métiers commerciaux Apporteur d'affaires — Vendeur à domicile indépendant — Agent immobilier — Conseiller en voyages — Agent commercial... Autres Mécanicien auto/moto — Lavage de voiture — Réparateur vélo — Couturière — Diagnosticien immobilier — Agent d'entretien de sépultures... Le point sur les métiers nécessitant une longue formation Présentation rapide : infirmière, kinésithérapeute, ostéopathe, ostéopathe animalier, opticien à domicile, hypnothérapeute, sophrologue, réflexologue. Le choix du statut et ses conséquences Micro-entrepreneur : définition, avantages, contraintes, fiscalité — EIRL — EURL — SARL — SASU... Pour en savoir plus Les aides à la création : organismes de conseil, aides à la création d'entreprise, prêts d'honneur — Les formalités de création : selon le statut choisi — Comment bénéficier des avantages fiscaux et sociaux du secteur des services à la personne — Comment se faire payer en CESU...

03/2020

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Economie

Reset. Quel nouveau monde pour demain ?

Cela nous est forcément arrivé un jour : que ce soit avec notre ordinateur, notre téléphone portable, notre boxTV ou encore notre voiture, lorsque les dysfonctionnements se multiplient, que certaines commandes ne répondent plus et que, ce faisant, notre appareil n'est plus fiable, il faut souvent se livrer à un "reset", c'est-à-dire à une réinitialisation complète de ce dernier. C'est exactement ce qui est en train de se produire pour notre "belle planète". En effet, la pandémie de Coronavirus constitue un choc équivalent à celui du krach de 1929 qui entraîna la "Grande dépression" des années 1930. Ce drame est donc encore plus puissant que ceux ont suivi les attentats du 11 septembre 2001 et la faillite de Lehman Brothers. En fait, pourtant de nature très différente, ces chocs ont un point commun : ils font tomber le monde dans l'inconnu, imposant à ce dernier de changer de paradigme économique et sociétal. Bien entendu, soyons-en convaincus : cette crise finira bien par se terminer. Et le plus tôt sera bien sûr le mieux. Une question demeure néanmoins sans réponse : dans quel état ? lors d'un tsunami, c'est effectivement lorsque l'eau se retire que l'on peut mesurer l'ampleur des dégâts. Et, dans le cas présent, ces derniers seront forcément énormes : dépression économique, faillite d'entreprises, krachs boursiers à répétition, flambée du chômage, augmentation de la pauvreté et des tensions sociales, risques d'émeutes, voire pire. Pour autant, ne baissons pas les bras. Oui, la pandémie de Covid-19 et ses conséquences seront douloureuses pour toutes et tous, mais, de la même façon qu'un "reset" est parfois nécessaire pour relancer une machine ou un appareil défectueux, l'économie, les marchés financiers et nos sociétés au sens large pourront bientôt repartir, espérons-le, sur des bases plus saines. Ne soyons donc pas défaitistes, car, comme d'habitude, tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Autrement dit, nous remonterons la pente pour nous diriger vers un monde moins exubérant et, par là même, meilleur...

09/2020

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Littérature française

La chasse au mérou

La mission du poète est d'emmener le lecteur au fil de ses enchantements : c'est ce qu'une fois de plus réussit Georges Limbour avec la chasse au mérou qu'il fait entreprendre à Enrico, étudiant à l'Université de Salamanque. Grâce aux savantes techniques de l'auto-stop, Enrico traverse d'austères paysages brûlés de soleil ou de nuit qui le conduisent à Murcie puis Carthagène. Sur sa route, Nisé, belle joueuse de boules, lui donne un oeillet. Ensuite, apparaissant et disparaissant comme à travers la grâce absurde des songes tout baignés de lumière méditerranéenne, José et Pépé, Clindia et Aminda vont l'accompagner jusqu'au rivage où doit s'accomplir, non sans solennité, la chasse au mérou. Mais Enrico seul ose s'aventurer dans les vierges profondeurs sou-marines : ainsi va-t-il se trouver face à face avec le poisson fabuleux (illusion , rêve, génie ?) avant de lui livrer un combat sans merci. Le mérou meurt lentement. Le mérou est mangé au cours d'une fête. Ensuite, Enrico, dépouillé par sa conquête, retourne à Salamanque. Et s'il rencontre à nouveau Nisé sur sa route, Nisé qui lui offre une nuit d'amour inoubliable, ce n'est que pour marquer davantage sa solitude de vainqueur imaginaire. Qui est Enrico en fin de compte ? L'auteur de ce livre merveilleux nous laisse sur une ambiguïté donnant à l'oeuvre sa dimension profonde : a-t-il seulement recueilli l'étudiant à bord de sa voiture sur une route déserte ? S'est-il confondu avec lui au point de faire sien ce fragment étincelant de destinée ? Ou bien l'a-t-il inventé entre veille et sommeil afin de plonger plus profond dans les sources mêmes de son génie ? Entre ces diverses propositions, le lecteur a toute liberté de choisir ; dans quelque direction qu'il aille, il trouvera la bonne réponse : beauté, musique et vérité.

05/1963

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Théâtre - Pièces

Antigonon, une brigade héroïque. Suivi de : Ces affaires ne sont pas mes affaires / Tiens tes enfants à l'alcool

Antigonon, une brigade héroïque : Cette pièce est un patchwork-cabaret qui pose un regard satirique, ironique et poétique sur les mythes et les héros de l'histoire de Cuba, de son indépendance à nos jours. La pièce se clôt sur une scène autour de laquelle les personnages s'appliquent à déconstruire un texte de José Martí : Abdala (1869), poème dramatique mettant en scène un jeune héros qui, contre l'avis de sa mère, décide de partir combattre pour défendre sa patrie face à une invasion étrangère. Réflexion sur l'histoire nationale mais aussi sur la façon dont elle est enseignée à Cuba. Ces affaires ne sont pas mes affaires : Cette pièce nous plonge au coeur de la " période spéciale " : la crise économique dans laquelle Cuba plongea à la suite de l'effondrement de l'Union soviétique. Les conséquences furent immédiatement visibles : magasin d'Etat vidés, pénuries d'essence, coupures d'électricité massives et à répétition. Une partie de la population cubaine choisit l'exil. Sur l'île, on cherche des solutions : pour parer au manque d'électricité, la population est sommée d'échanger ses vieux appareils électrodomestiques par d'autres, plus économiques. Les ampoules à incandescence, trop gourmandes en énergie, deviennent des pièces de musée. Tiens tes enfants à l'écart de l'alcool : Ce monologue a pour point de départ la mort du père, première étape d'une plongée dans un monde en putréfaction. De la merde, du sang, de la sueur, du sperme et des larmes, des descriptions glaçantes, une rage que rien n'apaise, cela serait vite irrespirable si ce n'était, aussi, formidablement drôle, grotesque, incongru comme ce poème en forme de chanson satirique sur les dangers d'une fellation en voiture... Ce jeu de massacre, où le fils fouille dans les entrailles du père agonisant pour en arracher la merde, a bien sûr valeur métaphorique : entre naufrage de la révolution et survie sordide.

11/2022

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Actualité médiatique internati

Anatomie d'un coeur sauvage

Sexe, drogue et Rock'n'roll ! Les confessions d'Asia Argento, actrice, réalisatrice, chanteuse et figure de proue du mouvement #Metoo. Fille du réalisateur Dario Argento et de l'actrice Daria Nicolodi, Asia a passé une enfance chaotique entre une mère violente et un père absent, totalement dévoué au cinéma. Cette absence de cadre a forgé chez elle, très jeune, une désir farouche de liberté, et la vie -A les hommes en particulier n'ont cessé de lui faire payer très cher. Asia Argento a écrit ce texte sur les conseils de sa psychologue, sans doute y a t-elle senti un moyen de reconstruction. Le livre est divisé en trois parties, tout le début est consacré à l'enfance et aux relations compliquées qu'elle entretient avec sa mère. Elle tourne son premier film à 9 ans, Palombella Rossa de Nani Moretti. A l'adolescence, Asia découvre l'amour, le sexe, la drogue, la musique et la mort. Sa demie soeur Anna, anorexique, meurt percutée par une voiture à Rome. La seconde partie relate toute sa vie avant #Metoo : Asia part à la conquête d'Hollywood, elle est confrontée aux ambitions des uns, à la jalousie des autres, etc. C'est aussi l'époque des viols répétées de Weinstein qu'elle dénoncera plus tard. Elle raconte en détails la prémédition de ce dernier, sa "méthode" et toute son ignominie. La dernière partie est consacrée au mouvement #Metoo et à sa réflexion très construite sur la place des femmes dans la société. Elle y parle aussi de son histoire d'amour tragique avec Anthony Bourdain et de la mort de sa mère des suites d'un AVC en temps de Covid en Italie. On découvre une autrice, une forte personnalité qui parle d'elle avec beaucoup d'humour et de lucidité. Asia Argento a un grand sens du rythme et un véritable talent de conteuse. Elle se qualifie souvent de survivante, ce texte tend à nous le faire croire.

09/2021

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Littérature étrangère

Parce que les fleurs sont blanches

Gerard élève seul ses trois garçons depuis que leur mère les a quittés sans laisser d'adresse, se contentant d'envoyerdes cartes postales envoyées depuis l'Italie pour les anniversaires et Noël. Klaas et Kees, les jumeaux de seize ans et leur petit frère Gerson - sans oublier le chien, Daan - vivent néanmoins dans une maisonnée plutôt joyeuse où Gerard s'efforce de faire bonne figure. Un dimanche matin ordinaire où ils sont invités chez les grands-parents, leur vie bascule. Sur une route de campagne traversant des vergers où fleurissent des arbres fruitiers, une voiture s'encastre dans celle de Gerard, le choc est violent. Si les jumeaux et le père s'en tirent avec des blessures légères, il en sera tout autrement pour Gerson. Il est plongé dans le coma et au réveil, il comprend qu'il a perdu la vue. Aidé par Harald, infirmier dévoué, l'adolescent tente d'apprivoiser sa nouvelle vie, alors que les jumeaux et leur père essaient également de faire face, mais le retour à la maison est douloureux malgré le soutien de Jan et Anna, les grands-parents des enfants. Gerson s'enferme dans sa douleur et sa colère, refuse d'accepter toute aide et de se projeter dans un quelconque avenir. Plus personne ne sait comment le soutenir. Gerard presse son fils de prendre des décisions quant à son futur, sans résultat. Lorsque l'été arrive, tous savent que les choses ne pourront pas continuer ainsi. à la rentrée, Le séjour prévu dans la paisible maison des grands-parents au bord d'un lac apparaît alors à tous comme la possibilité d'un nouveau départ... Gerbrand Bakker est un maître incontesté dans l'art de saisir l'essentiel avec peu de mots. Son écriture impressionne par sa concision, sa justesse et surtout, par l'absence absolue de tout pathos. Racontée pour l'essentiel par ses frères, l'histoire de ce jeune garçon qui ne parvient pas à accepter de vivre dans le noir n'en devient que plus déchirante. Traduit du néerlandais par Françoise Antoine

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Littérature française

Le verlan du vrai. Tome 1 de Solitude des Parallèles

Ouverture de la chasseUne avenue calme des beaux quartiers de Paris, plantée en son milieu de deux rangées d'arbres et nantie d'un banc public. Seule présence, une jeune fille/femme assise sur le banc et l'air d'aller mal. Arrive un homme qui va droit sur elle et lui parle. Lui - Bonsoir ; il y a cinq minutes, tu étais déjà là à trembler de tout ton corps, quand j'ai arrêté ma voiture à ta hauteur. Et la jeune dame très émue, qui en est descendue avec ses deux enfants pour offrir son aide, c'est Clara, ma femme. Ma fille âgée de douze ans devinait ton problème, mais Clara non, tellement elle est bonne. D'ailleurs elle t'agaçait royalement, avec cette incapacité d'imaginer qu'une jeune fille "tout pour être heureuse" puisse être démolie par la drogue... La jeune fille fait un mouvement brusque pour s'en aller. Te fâche pas : je suis revenu te proposer de l'héroïne. Je ne suis ni pourvoyeur ni consommateur donc il faut que j'aille me la procurer ; mais je sais le faire, et si tu t'engages à être de nouveau à ce banc dans 40 minutes, j'y vais et je t'en rapporterai. Je ne demande rien en échange - pour une raison inexpiable : ta beauté... 40 mn après - en tendant la "dose" : Mon nom est Jim ; je te souhaite une belle nuit, blanche. Comme l'indique sa photo, Aram préfère d'abord être connu en tant que personnage secondaire de son livre, Le Verlan du Vrai - Tome 1 de Solitude des Parallèles, que par son visage. Mais si l'ouvrage trouve des lecteurs, alors c'est promis : le visage d'Aram "ornera" les deux autres tomes. Aram a déjà publié, mais sous son vrai nom, et en mathématique, pas en littérature ; le Tome 1 est ainsi son acte de naissance littéraire.

06/2021

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Policiers

La mort rôde dans la rade

Muté depuis quelque mois au commissariat de Cherbourg, le lieutenant Turpin est un peu déprimé. Non seulement il crachine, mais il doit remplacer son boss parti en congés, et se retrouve à devoir enquêter sur la mort de trois macchabées survenue en quelques jours. Etrangement, les trois cadavres ont été retrouvés dans la même position avec un livre de Tchékhov entre les mains, mais ils n'ont semble-t-il rien en commun par ailleurs. Dans son équipe, le lieutenant peut compter sur Médard son second. Et dans le commissariat, on apprécie le professionnalisme de Turpin, même s'il a parfois de drôles de manies comme de changer très souvent les balais d'essuie-glace des véhicules de service. Mais on se demande ce qui a bien pu pousser le lieutenant à quitter Paris pour venir s'échouer ici, au bout du monde. Pourtant pense Turpin, les Cherbourgeois sont plutôt sympathiques, comme ce couple de retraités à cheveux blancs qui roulent en 2 CV et font un signe de la main à chaque fois qu'ils le croisent. Et la journaliste Jeannette Brismond est tout à fait délicieuse, même si ses articles sont parfois sans complaisance pour la police. Bloqué dans son enquête, le lieutenant est alors abordé par un SDF terrorisé qui prétend tout savoir sur les crimes, mais ne pourra en dire davantage qu'en mer, dans la rade loin de tout, et surtout loin des meurtriers. Turpin, sujet au mal de mer, accepte pourtant de suivre l'homme. Ils vont tous deux se faire surprendre par la Société des Patriarches, une gigantesque organisation secrète de personnes âgées, dont l'objet est de surveiller, ficher la population et venger ses membres morts par accident ou inadvertance. Turpin fait donc partie des coupables, puisqu'il a naguère renversé en voiture une vieille dame par manque de visibilité en raison d'essuie-glaces usés. Il est donc jugé et condamné comme les autres... A qui le tour ?

03/2018

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Poches Littérature internation

L'Etoile d'argent

1970, dans une petite ville perdue de Californie. " Bean " Holladay a douze ans et sa soeur, Liz, quinze, quand leur artiste de mère, Charlotte, prend sa voiture et disparaît : elle a besoin de temps, d'espace, pour "chercher la magie en toute chose" et pour se trouver elle-même. Ce n'est pas la première fois qu'elle s'en va - mais "elle revient toujours", se disent les deux gamines. Seulement, l'argent vient bientôt à manquer et, alertés par quelque voisin, des agents des services sociaux se mettent à rôder autour de la maison. Bean et Liz n'ont guère le choix : il leur faut prendre un bus pour Byler, Virginie, aller trouver refuge chez cet oncle Tinsley dont elles ont un vague et lointain souvenir. Tinsley Holladay est veuf et vit seul à Mayfield, le manoir familial, monumental mais parfaitement délabré, dernier vestige coupable du vieux Sud, figé dans l'ambiance ségrégationniste des années 1950. Sous ses airs bourrus et malgré son code d'honneur un peu vieux jeu, oncle Tinsley a un coeur d'or et les accueille à bras ouverts. Une petite vie à trois s'organise durant le printemps, puis l'été, comme une parenthèse enchantée. Jusqu'au jour où, pour gagner un peu d'argent avant la rentrée des classes, Liz et Bean entrent au service de Jerry Maddox, contre l'avis de leur oncle. Face à cet homme puissant et visqueux qui, en sa qualité de contremaître dans l'usine de la ville, terrorise ses employés, ses locataires, ses enfants et sa femme, elles refuseront de plier... Jeannette Walls signe ici un livre tour à tour amusant et émouvant, toujours juste, sur des thèmes qui lui sont chers : les abus de pouvoir des adultes, la capacité de résilience des enfants confrontés à l'abandon, aux familles instables, aux parents irresponsables et à des situations qui leur échappent.

04/2017

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Développement durable-Ecologie

Je crise climatique. La planète, ma chaudière et moi

"Je suis née dans une bulle de plastique orange. C'était l'année du premier choc pétrolier, en 1973. On vivait encore sous le règne des Trente glorieuses. Le soir, on mangeait de la purée Mousseline préparée avec du lait de grande surface en brique. La nature n'existait pas. L'école me parlait un peu de la campagne, mais pour dire qu'elle disparaissait avec l'exode rural. Elle semblait toujours appartenir au passé. Je croyais que le monde entier était une ville en développement". Drôle, provocateur, informé, le livre de Jade Lindgaard est une enquête à la première personne sur le rapport intime, paradoxal, névrotique que nous entretenons à nos modes de vie et aux menaces qu'ils font désormais peser sur la planète. Entreprenant un voyage original dans nos imaginaires, celui de l'automobile, de l'avion et du supermarché, elle est partie explorer notre amour de la chaleur et notre goût pour la vitesse et les destinations lointaines. Un voyage qui raconte aussi sa difficulté personnelle à vivre l'écologie, et au cours duquel l'auteur enquête sur le carbone émis par sa chaudière et son smartphone, évoque ses lombrics qui fabriquent du compost dans un coin de sa terrasse, sa mère qui n'a pas de voiture mais prend l'avion plus de quinze fois par an... On l'aura compris, cet essai "d'ego-climat" n'est pas un énième cri d'alarme sur le changement climatique et l'absurdité de notre modèle de croissance - ça, nous le savons déjà. Ce que nous avons du mal à comprendre en revanche, c'est pour quelle raison il nous est si difficile de changer et de nous réinventer une vie libérée de nos désirs chargés en CO2. Là réside l'énigme politique, mais aussi psychologique et anthropologique, de notre temps à laquelle le livre singulier de Jade Lindgaard essaie de donner des éléments de réponse.

08/2014

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Guides étrangers

Cuba. 10e édition. Avec 1 Plan détachable

Une nouvelle édition tout en couleurs et avec de nombreuses photos pour découvrir ou redécouvrir cette île des Caraïbes où les nouvelles infrastructures touristiques se multiplient. Une promenade illustrée au coeur de La Havane. Une sélection d'adresses d'hébergement et de restauration pour tous les budgets, notamment de restaurants privés et de chambres chez l'habitant, l'une des meilleures façons de rencontrer les Cubains. Un chapitre dédié aux activités de plein air : plages, pêche au gros, plongée, surf, observation des animaux, randonnée, escalade... Des conseils avisés pour se familiariser avec la manière de vivre des Cubains et une couverture approfondie de l'histoire passionnante de Cuba ; les facettes plus méconnues de ce pays sont abordées pour sortir des clichés. Une section consacrée à la culture cubaine en particulier la musique, essentielle à Cuba. Des informations pratiques indispensables pour se rendre d'une ville à l'autre en avion, en bus, en voiture, en moto, en train ou... en camion. Un plan détachable de La Havane avec les principaux sites et un index des rues. Un boléro mélancolique envahit une rue de La Havane, de Santiago de Cuba ou de Trinidad. Le vert émeraude d'une nature luxuriante, des récifs multicolores et des rubans de sable blanc s'offrent sans retenue. La clameur d'une fête vous happe... Vous êtes à Cuba, une île qui se savour comme un fruit mûr. Au coeur de chaque destination : préparer son voyage selon ses envies : des chapitres dédiés à l'organisation du séjour et des itinéraires thématiques ; vivre des expériences uniques : des cahiers photos, la sélection des sites à ne pas manquer et des meilleures activités ; sortir des sentiers battus : nos auteurs quadrillent le terrain à la recherche des lieux les plus secrets. Et aussi... Les plus belles plages, la société cubaine, les activités de plein air et la plongée. Nombreuses adresses exclusives, sites naturels, activités de plein air, cartes claires.

10/2020

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Littérature française

Rêveurs

Avons-nous chacun un double de nous-mêmes, s’agitant quelque part sur la Terre et menant une vie parallèle à la nôtre ? Alain Blottière dispose ainsi les deux jeunes héros de ce roman sur les deux registres alternés d’une intrigue où ils se font face sans se connaître. Nathan, un adolescent de 16 ans dont la mère est morte dans un accident de voiture un an plus tôt, vit avec son père dans une banlieue bourgeoise de l’Ouest parisien. Il est assez gâté, blasé, un peu paumé. Il plaît aux filles, Justine d’abord, Manon aujourd’hui, et aux garçons, notamment à son ami Raph qui en est franchement épris. Mais il s’ennuie. Son vrai plaisir, il le trouve en pratiquant le fameux et dangereux jeu du foulard, qui consiste à s’étrangler un court instant pour plonger dans d’étranges visions, comme en autant de fragments empruntés à un univers caché. Dans un autre monde, à Dar es Salam, un quartier misérable du Caire, le jeune Goma, 16 ans, vit les premières heures de la révolte anti-Moubarak. Goma et son ami Ragab se méfient des sbires de la police qui bouclent le quartier et réservent un sort particulièrement cruel aux petits émeutiers pauvres qui tombent entre leurs mains. Lui aussi vit le meilleur de son temps en rêve, loin d’ici, dans un pays sans faim ni violence. Il arrive que les parallèles se croisent. À l’occasion de courtes vacances en Égypte, Nathan se baigne en compagnie de Goma dans le Nil. Ils ne parlent pas la même langue, ne savent pas qu’ils sont dans le même livre. Nathan a la sensation éblouissante de rencontrer son double, un moment magique qui ne peut qu’annoncer sa mort. Puis l’auteur sépare à nouveau leurs destins, renvoie les personnages à leur solitude, à leurs fantasmes.

09/2012

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Littérature française

Les champs de Paris

Les Champs de Paris, c’est un bar où se retrouvent régulièrement Freddy et Cortès, amis de longue date que tout oppose. Freddy gagne bien sa vie, il est beau et il a une petite amie magnifique, Anna. Cortès, lui, n’a rien d’un don Juan et, malgré des études de biologie, il enchaîne les boulots alimentaires. En plus, il est fou amoureux d’Anna. Alors qu’il avait l’habitude d’évoluer dans l’ombre de Freddy, Cortès décide de prendre enfin les choses en mains. Les Champs de Paris, c’est un bar que Vanessa a découvert. Depuis un grave accident de voiture dont elle est la seule rescapée, elle s’est prise de passion pour le bodybuilding. Cortès, son frère, et Freddy la taquinent souvent à ce sujet. Désormais, sa musculature a de quoi effrayer les hommes. Sauf l’écrivain Yann Suty, qui s’intéresse à la discipline qu’elle pratique. Les Champs de Paris, c’est un bar où, tous les premiers mercredis du mois, des hommes en costume-cravate patientent dans un coin avant de franchir une porte occultée par un rideau. Impossible de savoir ce qui se trame derrière le molosse qui la garde ni de se faire inviter. C’est sans compter sur l’opiniâtreté de Freddy. Les Champs de Paris, c’est un bar qui n’a rien d’extraordinaire pour Anna. Elle ne comprend pas pourquoi Freddy y passe son temps. De toute façon, il irait n’importe où pour ne pas être avec elle. La journée, il est au travail, le soir avec ses copains. Elle a beau passer ses après-midi à faire du shopping aux Galeries Lafayette, elle s’ennuie. Jusqu’à ce qu’une balade lui ouvre de nouveaux horizons.Quatre protagonistes, quatre points de vue. Yann Suty, en mêlant avec brio les pensées de chacun sur les mêmes faits, tisse subtilement les événements qui font basculer ses personnages.

01/2011

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Littérature française

Les Aventures de Boro, reporter photographe Tome 4 : Mademoiselle Chat

Complices dans la vie, les romanciers Dan Franck et Jean Vautrin le sont devenus en littérature pour faire revivre ensemble la tradition du grand roman d'aventures. Blèmia Borowicz, dit " Boro ", reporter photographe originaire de Hongrie, est venu chercher à Paris une terre d'asile et de liberté. Il a l'insolence de la bohème et l'élégance désinvolte d'un héros fitzgeraldien d'Europe centrale. Les déraisons de l'amour, les hasards de l'action et les fureurs de l'Histoire le conduisent toujours vers un destin exceptionnel. Tout pourrait paraître simple à celui qui, comme Boro, à la suite d'une nuit passée sur la corniche d'un consulat, trouverait refuge dans le lit d'une princesse roumaine aux yeux verts. Mais il ne faudrait pas que la princesse soit une fausse baronne allemande, encore moins une espionne. Il ne faudrait pas non plus que le larcin d'une simple machine à écrire se transforme en course haletante contre la mort, sous prétexte qu'au pays des faux-semblants on ne doit pas tomber amoureux d'un démon du IIIè Reich, ni prendre Enigma (la plus fabuleuse invention du siècle en matière de décodage) pour une femme. Dérober la machine Enigma, c'est se transformer en cible et s'offrir, fût-ce en courant jusqu'au bout du monde, aux balles et aux tentatives d'assassinat de tous les services secrets. De Bombay à Mysore - en voiture, à dos d'éléphant ou à cheval -, de Karachi à Marseille, - en avion Dewoitine 388-, du Havre à New York - sur le paquebot Normandie -, de Paris à Munich en passant par la Pologne, notre héros va arpenter la planète entière et défier bien des dangers avant de retrouver, femme après femme, déserts après gratte-ciel, luxe après chevauchées, un semblant de repos, tandis qu'éclate l'inéluctable drôle de guerre, antichambre de quatre années de ténèbres.

05/1996

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Musique, danse

Dieux et divas de l'opéra

Art d'exhibition et art populaire, l'opéra est un monde fantastique et enchanteur : les décors et costumes splendides, les illusions produites par les machines soutiennent le charme puissant des voix qui, à la scène comme à la ville, provoque les passions. La diva appartient pleinement à la magie de cet univers : les applaudissements que mérite son talent sont prolongés par une adoration qui entraîne les extravagances et parfois les caprices. En retraçant la carrière de plusieurs centaines de ces interprètes illustres, Roger Blanchard et Roland de Candé, tout en laissant sa part au mythe et en relatant de nombreuses anecdotes, brossent une histoire de l'opéra : on passe ainsi des virtuoses de cour, des grands castrats et des prime donne qui fleurissent dans l'Europe baroque (Florence, Venise et Naples, Paris, Vienne, Prague, Dresde...) à l'époque reine où triomphent les divas, telles la Malibran ou la Pasta. A ce triomphe du bel canto, dominé par les Italiens (Rossini, Bellini, Donizetti...) succède un approfondissement dramatique qui, tout en exigeant des interprètes un héroïsme immense, s'attache moins au " beau chant " cultivé pour lui-même. Verdi et Wagner imposeront de nouveaux styles vocaux. Après la tragédie des deux guerres mondiales, peut-il exister encore des dieux et des divas ? Le temps des Malibran, Jenny Lind, Patti, Melba est révolu. Dans les années 1950, le mythe s'est trouvé passagèrement revivifié par la personnalité de Maria Callas : son destin tragique a fait d'elle la dernière diva. Alors que, de nos jours, la rigueur exigée fait perdre aux chanteurs leur " aura ", que le professionnalisme est la norme et que les grands chefs d'orchestre imposent leur autorité musicale aux divinités soumises, on retrouvera dans ce livre une époque révolue où les aficionados assiégeaient la loge d'une cantatrice, arrêtaient sa voiture dans la rue, provoquaient sur son passage une véritable émeute, donnaient la sérénade sous ses fenêtres...

10/2004

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Récits de voyage

D'un pôle à l'autre

Quand un Monty Python se trouve pris par la fièvre des voyages rien ni personne ne peut plus l'arrêter : en 1991, deux ans après son tour du monde en 80 jours, voilà que Michael Patin récidive. Cette fois, d'un pôle à l'autre, en suivant le 30' méridien Est, pour rester le plus possible sur la terre ferme. En ligne droite, donc, de l'Arctique à l'Antarctique : vingt-cinq pays traversés, deux hémisphères, près de six mois en train, en bus, en voiture, en motoneige, en hydravion, en DC-6 ! Enfin, ligne droite, façon de parler, car de malins génies semblent aussitôt s'ingénier à lui compliquer l'existence - pour notre plus grand plaisir, évidemment. Péripéties en tout genre, drames, éclats de rire, rencontres farfelues : le Père Noël en Scandinavie, des chercheurs d'or en Norvège, un guide sosie de Lénine à Leningrad. Mais aussi, bouleversants, un instituteur et de vieilles femmes qui refusent de quitter leur maison, près de Tchernobyl. Plus une cérémonie soufie au Soudan, du rafting sur le fleuve Zambèze (deux côtes cassées), un sorcier et des éléphants au Kenya. Entre autres... Avant, au pôle Sud, de faire le tour du monde en huit secondes. Mont Python oblige, rien, partout où il passe, ne sera plus comme avant. A peine sorti d'URSS, un coup d'État manqué contre Gorbatchev conduit à l'effondrement de l'Union soviétique. Arrivé en Ethiopie, la Derg, junte militaire communiste au pouvoir depuis 1974, est aussitôt démise. En Zambie, dès après son passage, le président autocrate Kenneth Kaunda se trouve évincé. On notera enfin, sans en tirer de conclusion hâtive, qu'à son arrivée en Afrique du Sud l'apartheid était enfin aboli... Etonnez-vous après s'il lui arrive parfois de se sentir fatigué ! Après Le Tour du monde en 80 jours, best-seller outre-Manche, Michael Palin signe ici un petit chef-d'oeuvre d'humour, drolatique et tendre.

04/2010

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Récits de voyage

Etranges Pays de Marne. Promenades littéraires

J'y rencontre des paysages inconnus, des lieux immenses ou minuscules, j'arpente ces champs Catalauniques où il n'y a rien à voir mais beaucoup à imaginer, je pousse la porte du musée Gannet, à Châlons, pour découvrir soixante-huit maquettes d'architecture qui y dorment dans une pénombre silencieuse, j'observe le vol des oiseaux par la voûte crevée de l'abbaye de Trois-Fontaines, je longe un lac qui n'était pas là jadis, celui du Der, je médite sur ces maisons tantõt englouties, tantôt démontées pour devenir objets de musée rural, puis je pars sur la piste d'autres villages que la Première Guerre mondiale a rayés de la carte avant de me jeter à la poursuite de la berline royale filant sur Varennes. Et me voici arpentant si bien la Marne en mots, que, négligeant l'inutile souci de sauter dans ma voiture pour découvrir tel lieu original, l'envie me prend de décrocher mon téléphone pour demander à l'auteur d'en faire surgir un autre de son encrier. En somme, et pour notre plus grand bonheur, Frédéric Chef a inventé le tourisme in vitro. Sans doute Frédéric Chef a-t-il lu Michelet pour si bien nous faire sentir l'imbrication profonde des hommes. des paysages et de l'Histoire. Mais il s'agit d'un Michelet malicieux, parfois cocasse, qui ne répugne pas aux jeux de mots et raccourcis. A votre tour, placez vos pas dans ceux de notre guide et laissez-vous entraîner dans une promenade qui ignore le tourisme ordinaire pour un monde aux limites du fantastique. Vous ne serez pas déçus. Et lorsque le livre se refermera, je gage qu'outre les connaissances que vous aurez acquises et les multiples sourires qui auront jalonné votre lecture, vous vous découvrirez, un peu plus qu'auparavant, "confiants dans cette éternité provisoire du bonheur" . Bruno Tessarech.

12/2018

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Littérature étrangère

La trace

Le road movie mélancolique qui conduit Dale et Hoa sur les routes du désert, au Texas puis au Mexique, semble ne pas avoir de lien avec la première scène du roman, irruption anonyme d'une violence à l'état pur, où l'on assiste à l'agression dans sa salle de bains d'un homme vêtu d'un t-shirt Redskins. Dale fait des recherches sur Ambrose Bierce, l'écrivain mort mystérieusement en 1913 après avoir rejoint la révolution mexicaine. C'est sur ses traces qu'il emmène sa femme, Hoa, plongée dans une profonde dépression suite à la disparition de leur fils. L'angoisse les étouffe dans le huis clos de l'habitacle, les heures s'égrènent difficilement, à peine rythmées par quelques arrêts dans des lieux désolés. Tout va de mal en pis quand leur voiture tombe en panne, les laissant sans eau et sans aucun moyen d'appeler des secours. Sous la plume précise de Forrest Gander, la solitude de ces êtres perdus, aveuglés par leur chagrin, devient palpable. En parallèle de leurs tentatives de s'en sortir, se poursuit un autre fil narratif : le mystérieux agresseur du début fait partie d'une bande de narcotrafiquants. Leur butin est entreposé dans une grotte où Dale a fini par trouver refuge. Et le t-shirt Redskins n'est pas loin... Forrest Gander entrelace de manière fascinante les deux intrigues, rendant plus inquiétante encore, comme à leur insu, l'équipée de Dale et Hoa. Ils ne parviennent pas à déchiffrer les événements dont ils sont les témoins, ne mesurent pas le danger qu'ils courent. Le roman s'achève dans un final incendiaire - dont les protagonistes sortiront vivants, mais profondément transformés. Ce western tragique puise sa source dans la sombre beauté du territoire où il est ancré : âpre, implacable, minéral - admirablement évoqué par un poète géologue qui incarne le désert comme le personnage essentiel de son roman.

02/2016