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Prosper Guéranger, Madame Swetchine

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Littérature érotique et sentim

Les Concubines de la directrice - GrandsClassiques.com

Une nouvelle année scolaire débute dans un pensionnat pas comme les autres...POUR UN PUBLIC AVERTI. Les Concubines de la directrice s'inscrit dans le cycle " Par le fouet et par les verges ", dans lequel un institut de jeunes filles anglais est dirigé par Miss Sticker, la plus terrible et la plus austère des maîtresses. Lieu de réputation, il n'est pas moins le théâtre de châtiments et de gratifications distribuées par les maîtresses et les servantes. Miss Reine de Glady, une jeune pensionnaire française, revient pour la deuxième année après des vacances bien méritées. Elle va pouvoir initier les nouvelles entrantes aux us et coutumes du pensionnat... Un roman qui figure parmi les classiques et est issu de la vague littéraire érotique du début du XXe siècle.EXTRAIT : Les parents conduisaient les enfants à la sévère directrice, qui leur donnait quelques explications sur le progrès intellectuel et moral acquis par les élèves, et les quittaient pour ne les retrouver libres qu'aux seules vacances de fin d'année. Les rentrées s'effectuaient par classes, les plus jeunes, les premières, les grandes en dernier, à un jour d'intervalle par division. Et l'on introduisit, dans le salon de miss Sticker, madame de Glady, ramenant sa fille Reine. Que de changements en la fillette, depuis deux ansoù elle fut laissée au mois de novembre entre les mains de la directrice ! C'était maintenant une véritable jeune fille, quoiqu'elle n'eût que quinze ans et cinq mois, à la tournure svelte et élégante, à l'aspect gracieux et aimable. Vêtue d'un costume tailleur bleu, lui pinçant la taille et bombant la poitrine, elle paraissait certes plutôt vingt ans que quinze, mais quels soins la plante avait reçus sous le rapport amoureux ! Un grand chapeau ornait sa tête toujours fine et jolie, aux yeux bleus et souriants, et lui donnait encore davantage l'allure femme. Introduite avec sa fille, madame de Glady salua avec effusion miss Sticker, et la remercia de toutes les bonnes leçons enseignées à sa fille, des progrès merveilleux accomplis, et de sa bienveillante sollicitude qui avait daigné pendant les vacances s'intéresser à l'enfant, au point de lui écrire toutes les semaines. - Reine, conclut-elle, a largement profité sous votre autorité, et avec son père nous nous réjouissons de l'idée que nous eûmes de vous la confier !A PROPOS DE L'AUTEUR : Alphonse Momas, né en 1846, fonctionnaire à la préfecture de la Seine et écrivain français, était l'un des rédacteurs les plus actifs dans la littérature érotique du siècle dernier. Outre Tap-Tap, il écrivit sous divers autres pseudonymes : Le Nismois, Fuckwell, L'Erotin ou encore Un Journaliste du Siècle dernier. Cette multiplication de pseudonymes peut s'expliquer par le fait que la littérature érotique, comme d'autres productions du début du XXe siècle, a connu un début de taylorisation qui tendait à en faire une industrie spécifique soumise aux lois du marché, avec ses procédés standardisés et ses auteurs payés au forfait par l'éditeur.A PROPOS DE LA COLLECTION : Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

03/2018

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Non classé

Trop de Salive...

Voici une vie, une vie d'homme, une vie d'un être vivant, mieux d'une petite fille appelée Azome âgée d'à peine 10 ans qui commençait à regarder le monde avec curiosité afin d'y trouver une place honorable, mais une vie qui va être malheureusement salée par celle qu'on lui présenta comme étant sa tante : tante Ndadi c'est bien elle. Ses grands parents avaient ouvert leurs jambes et leurs bras pour laisser partir Azome à cause d'une petite portion victuailles auprès de cette prétendue tante pour la scolariser. Arrivée en ville avec elle, il y a eu "Trop de salive" . Azome se mit à balbutier sur cette existence cherchant son âme égarée. La candeur de son visage, gage de bonté pour les uns, s'effaçait dans le coeur de Mme Ndadi, à l'appel de l'amour, s'abattait les cordons tendus du désamour laissant des traits indélébiles dans le coeur puéril et serein d'Azome. La lumière du jour, symbole de vitalité constante se muait en fatalité pour elle. Oh tante Ndadi ! Sinon Madame Ndadi est une vraie femme quoi, une vraie tante quoi. Elle dessinait une autre lumière, une autre couleur de journées, couleurs suffoquentes et affales pour Azome. La nuit tombée, ses yeux ne voyaient que des zombies ! Azome vivait une autre enfance malgré les interventions de Wapi et de Mr Ndadi. Ses yeux, chaque soir, ne faisaient que dessiner des fantômes apocalyptiques obscurcissant de plus belle ses nuits et les vidant de sens. "Trop de salive" tue la vie...

10/2019

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Littérature française

Old Quercy Blues

Célestin Réveilhac est de retour. Dix ans après l'affaire de Puy Blanc. Sale décennie durant laquelle il a tout perdu : famille disloquée, maison vendue à l'encan... Il revient, avec sa valise et sa tristesse dans son coin de Quercy. Seul. Enfin, pas vraiment. Il y a Makhno le chien, son pote. Il revient, blessé mais pas abattu, toujours citoyen soucieux de l'avenir du monde. Parce que la révolte est un pli de l'âme. Tu l'as ou tu l'as pas. Célestin l'a. Il ne finira donc pas vieux sage. Il est fidèle à ses engagements comme à ses amitiés ; quand Jordi l'appelle à l'aide, Célestin répond présent. Jordi, diligenté par l'Etat pour effectuer des recherches sur les dérives sectaires, a levé un lièvre dont le pelage exhale de vilains remugles. Une bizarre institution privée genre colonie pénitentiaire, sise dans la région, nommées "Renaissance", où de partout les familles de la haute envoient leurs rejetons se faire redresser les moeurs. D'où des garçons et des filles disparaissent. Certitude : ça pue la secte. Célestin repart donc sur le sentier de la guerre, avec les mêmes compagnons, plus de nouveaux. Ils buteront sur d'obscurs chemins, où ils se heurteront à La Bête immonde. Comme quoi jamais il ne faut baisser la garde, quitte à se frotter à Madame la Camarde. Old Quercy blues. Sauf que la vie a plein de tours dans son sac à malices... Par exemple embarquer sur le même radeau un vieux libertaire et une colonelle de Gendarmerie...

01/2021

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Littérature érotique et sentim

Dictionnaire des oeuvres érotiques

Pourquoi un Dictionnaire des œuvres érotiques ? C'est que cette littérature, pendant des siècles, a été contrainte de vivre dans l'ombre et qu'elle doit enfin exister au grand jour, comme une partie intégrante de la littérature tout court. A toutes les époques, les autorités - quelles qu'elles soient - essaient de mettre un frein à une trop grande liberté d'expression. Elles n'aiment pas la contestation et encore moins la subversion. Or, le libertinage a toujours eu partie liée avec la libre pensée. La liberté des mœurs n'est que le signe visible d'une autre liberté, philosophique, morale, religieuse, qu'on a souvent essayé de réprimer sous couvert de protection des bonnes mœurs. Qui ne se souvient des procès intentés à Madame Bovary et aux Fleurs du Mal ? Et plus près de nous, des persécutions dont furent victimes les éditeurs de Sade, que la justice de la République n'a pas pu empêcher toutefois de devenir un classique. Le présent Dictionnaire des œuvres érotiques comporte quelque 700 notices rédigées par une quarantaine de spécialistes réunis autour de Pascal Pia, Gilbert Minazzoli et Robert Carlier. Chaque œuvre est analysée en détail et rendue présente à travers des citations significatives. Parmi les auteurs se trouvent de grands noms (Apollinaire, Bataille, Proust, Sade, Zola), des écrivains injustement négligés (Carco, Pétrus Borel, Rachilde, Renée Vivien) et d'autres, qui ont préféré garder l'anonymat. Un répertoire qui allie le plaisir de la lecture à la science du bibliographe, voire du bibliophile.

05/2001

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Littérature française (poches)

Quinze ans

Le " petit garçon " a grandi. Lycéen à Paris, il a quinze ans. C'est l'âge de la solitude, des rêves, de l'attente. Un inconnu, Alexandre, entre alors dans sa vie. Le charme slave, la grâce, l'élégance font de lui un être à part. Le narrateur réussit à devenir son ami intime et gagne le droit d'aller prendre le thé avec lui au sortir du lycée, chez la vieille et curieuse " Madame Ku " Alexandre a une sœur. Et peut-être le merveilleux jeune homme n'est-il qu'une pâle copie de cette Anna, beauté fantasque et secrète, dont l'innocent narrateur va tomber totalement amoureux... Cette histoire tendre et cruelle se passe au début des années cinquante. Elle est à la fois le roman d'un premier amour, et la chronique exacte d'une époque où les jeunes n'avaient pas de droits, pas de moyens, où la guerre froide allait aboutir à la guerre de Corée - quand le verbe aimer avait tout son sens, quand l'air de cithare du Troisième homme résonnait dans un univers sans télé, sans pilule, sans vitesse.... On se prend à envier ces adolescents dont les tumultes sentimentaux se déroulent entre le square Lamartine et la place du Trocadéro, qu'ils traversent parfois pour aller au Palais de Chaillot, écouter, sans comprendre la chance qui leur est donnée, le grand, l'unique Wilhelm Kempff. Humour, nostalgie, émotion et violence des premières expériences, on retrouve, dans ces dialogues, scènes et portraits, le ton de sincérité de l'auteur de L'étudiant étranger.

01/1995

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Livres 3 ans et +

3 histoires d'ogres. Mini Poucette et l'ogre Farfalle ; L'ogre qui voulait devenir chevalier ; Le clafoutis d'écoliers

Trois histoires, trois univers, et trois ogres affamés ! - Mini Poucette et l'ogre Farfalle Mini Poucette ne rêve que d'une chose : se battre contre un gros ogre barbu et méchant, comme son cousin Petit Poucet ! Et justement, ce matin, elle se fait enlever par un gros ogre affamé. Hop ! Dans le sac avec les autres ! Dans le noir, les enfants pleurent, mais Mini Poucette se souvient de ce que lui a dit son cousin " Les ogres sont plus bêtes que méchants ! " Il va falloir ruser pour échapper à l'ogre... Mini Poucette a trouvé son aventure ! Ecrit par Christophe de Barbarin et illustré par Ronan Badel - L'ogre qui voulait devenir chevalier La plupart des ogres veulent dévorer et terrifier les enfants, mais Ogrino lui, rêve de devenir chevalier. Décidé, il quitte le pays des ogres pour le château de la princesse Lisa. Avant de le faire chevalier, la princesse décide de le tester. Ogrino va tout donner pour réaliser son rêve ! Ecrit par Jean-Pierre Courivaud et illustré par Ronan Badel - Le clafoutis d'écoliers L'ogre Bidodu se réveille après cent ans, et il est affamé ! Vite, il kidnappe deux enfants ! Ceux-ci lui parlent de leur école, et l'ogre se réjouit ! Il y court pour enlever d'autres enfants ! Mais Madame Odile, l'institutrice, entend les gros pas de Bidodu bien avant que l'ogre n'arrive. Très sereine, elle cache les enfants, et calmement prépare une petite surprise pour le ventre de Bidodu. Ecrit par Jean-Pierre Courivaud et illustré par Zuza Vaka eka

09/2019

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Critique littéraire

LES SEIGNEURS DU RIRE. Robert de Flers, Gaston de Caillavet, Francis de Croisset

Auteurs fêtés, quintessence de l'esprit parisien, Robert de Flers, Gaston de Caillavet, Francis de Croisset incarnent ce que le début du vingtième siècle a pu produire de plus élégamment frivole et brillant. Ils connaissent leurs premiers succès en 1900. Amis proches de Marcel Proust et, comme lui, ardents dreyfusards, Flers et Caillavet s'associent pour partir à l'assaut du Boulevard où ils vont régner pendant quinze ans en maîtres incontestés. Ils triomphent avec des œuvres satiriques telles que Le Roi, Le Bois sacré, L'Habit vert. De son côté, Francis de Croisset recherche le scandale avec des comédies d'une audace calculée, et il devient, tant par son œuvre que par sa vie privée, la cible favorite des médias. Parallèlement au théâtre, ils vont chacun poursuivre une carrière de journaliste qui conduira Robert de Flers à la direction du Figaro. La mort de Gaston de Caillavet sépare prématurément les deux associés, et Robert de Flers se retrouve seul sur le théâtre de la guerre 1914-1918 où il joue entre la France et la Roumanie un rôle héroïque et diplomatique de premier plan. La paix revenue, il reprend sa place et signe encore quelques éclatants succès avec Francis de Croisset, qui remplace Gaston. Ces trois seigneurs du rire nous font découvrir le monde des coulisses, la troupe éblouissante des Variétés, mais aussi les salons, essentiels à la vie sociale, intellectuelle et politique de l'époque - particulièrement celui de Madame Arman de Caillavet, mère de Gaston, fréquenté par Anatole France et Léon Blum.

04/1999

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 3, Novembre 1839-1841

Novembre 1839 : la comtesse d'Agoult regagne Paris après deux ans et demi de pérégrination tandis que Franz Liszt entreprend en Europe une grande tournée de concerts afin d'y amasser l'argent nécessaire à l'éducation de sa nouvelle famille. Pendant presque quatre années, les amants, encore unis par des liens très forts, vont se retrouver régulièrement, parfois pour quelques jours, parfois pour plusieurs mois. Sous la pression de sa famille, qui lui verse des subsides, la comtesse renonce à héberger Blandine et Cosima qu'elle confie à la mère de Liszt, tandis qu'elle renoue avec sa fille légitime, pensionnaire dans un couvent. Blessée et frustrée par sa vie amoureuse, elle s'étourdit en ouvrant un brillant salon, rue Neuve-des-Mathurins, où les anciens amis côtoient les nouveaux. La plupart d'entre eux, la croyant libre, lui adressent de vaines déclarations d'amour. Seul Emile de Girardin parvient à ébranler ses sentiments. Bien que finalement éconduit, il l'encourage à écrire et lui ouvre les colonnes de la Presse où elle publie ses premiers articles, sous le pseudonyme de Daniel Stern. Enfin, elle rompt définitivement avec George Sand mais reste à jamais marquée par leur amitié. Dans ce troisième volume, défile un nombre impressionnant de célébrités : Alfred de Vigny, Eugène Sue, George Sand, Honoré de Balzac, Victor Hugo, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Adam Mickiewicz, Henry Bulwer-Lytton, Henri Lehmann, sans compter les musiciens. A leur contact, Madame d'Agoult s'y révèle en plein épanouissement intellectuel et dans la conquête de sa future indépendance.

01/2005

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Littérature étrangère

Virginia

" Plus tard, lorsqu'ils prirent le petit déjeuner, elle fit comme si de rien n'était, affichant son habituel sourire bien élevé. Et peut-être n'y avait-il rien... Son oncle expliqua qu'il avait entendu dire qu'un avion anglais s'était écrasé non loin, sur la côte, au nord. Il existe une photo, prise le jour même ou le lendemain par un photographe local. Un soldat allemand monte la garde près de la carcasse de l'avion abattu, on distingue à peine les arceaux tordus de la verrière du cockpit et un morceau d'aile avec une double ligne pointillée qui s'arrête là où les tôles rivetées ont été pliées et cassées. Il y a également deux cercles concentriques sur l'aile : les cocardes de la Royal Air Force. " Nous sommes en 1943, et les bruits de la guerre n'épargnent pas même cette grande demeure bourgeoise, construite à l'écart d'un hameau au bord de la mer du Nord. Ses propriétaires, un couple sans enfants, accueillent leur jeune neveu de quatorze ans, mais aussi la fille adolescente de la couturière de Madame, pour la mettre à l'abri des bombardements qui menacent Copenhague. Lorsqu'un avion s'écrase non loin de là dans les dunes, un drame silencieux va se nouer entre les deux adolescents et un pilote britannique... Ce récit, dépouillé et émouvant, sur le thème de l'innocence perdue, marque sans doute un tournant dans l'écriture de Jens Christian Grondahl, dont le talent s'affirme de livre en livre.

05/2004

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Littérature française (poches)

Thérèse et Isabelle

Voici "Thérèse et Isabelle" tel que Violette Leduc l'avait écrit à l'origine, avec ses pages inédites âpres et précieuses, sa langue nue et violente qui témoignent d'une liberté de ton qu'aucune femme écrivain, en France, n'avait osé prendre avant elle. "Thérèse et Isabelle" constituait la première partie d'un roman, Ravages, présenté aux Editions Gallimard en 1954. Jugée "scandaleuse", elle fut censurée par l'éditeur. C'est au printemps 1948 que Violette Leduc, encouragée par Simone de Beauvoir, entreprit la rédaction de ce texte auquel elle va consacrer trois années. Le défi était de taille : "J'essaie de rendre le plus exactement possible les sensations éprouvées dans l'amour physique. Il y a là sans doute quelque chose que toute femme peut comprendre. Je ne cherche pas le scandale mais seulement à décrire avec précision ce qu'une femme éprouve alors. J'espère que cela ne semblera pas plus scandaleux que les réflexions de Madame Bloom à la fin de l'Ulysse de Joyce. Toute analyse psychologique sincère mérite, je pense, d'être entendue". Au début des années soixante, Violette Leduc greffe une partie de "Thérèse et Isabelle" dans le troisième chapitre de La Batârde : elle supprime des passages, resserre des pages, atténue des métaphores, modifie le déroulement de quelques dialogues ; Thérèse est métamorphosée en Violette. L'autre partie est publiée séparément en juillet 1966. Aujourd'hui, enfin, paraît Thérèse et Isabelle comme une oeuvre en soi, dans sa cohérence initiale et sa continuité.

10/2013

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Théâtre

Il Filosofo / Le Philosophe - Il Marescalco / Le Maréchal. Edition bilingue français-italien

Histrion : Si j'étais une Entremetteuse, sauf votre respect, je m'habillerais de gris et, sans ceinture, les pieds nus, deux chandelles à la main, mâchonnant des Pater noster et enfilant des Avé Maria, après avoir flairé toutes les églises, je guetterais le moment où Messire serait hors de chez lui. Arrivée à la porte de Madame, je frapperais tout doucement, je demanderais à lui parler et, avant d'en arriver à la chose, je lui raconterais mes peines, mes jeûnes, mes oraisons, et puis, quand je l'aurais bien amusée avec mille balivernes, j'en viendrais au chapitre de ses charmes, car toutes les femmes jubilent à entendre vanter leurs beaux veux, leurs belles mains, leur air distingué ; je dirais merveille de son sourire, de son parler, du rouge de ses lèvres, de la blancheur de ses dents et, dégainant une exclamation, je m'écrierais : "C-Madonna, aucune des beautés d'Italie ne serait digne de déchausser un poil de vos cils !" Aussitôt que je l'aurais ainsi vaincue avec les armes de la louange, je lui dirais avec un soupir : "Votre grâce a mis à mal le plus gentil jeune homme, le plus charmant et le plus riche de cette ville", et en même temps je lui planterais une petite lettre dans la main. Et si le mari venait à me surprendre, les excuses ne me manqueraient pas ! Je saurais sans doute lui parler d'autre chose que de lin à filer et d'oeufs à couver.

10/2012

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Littérature française

La Déchirance. Ne pas savoir d'où l'on vient

1957 en Lorraine. Pour Juliette et Jacques le destin paraît scellé : leur mère biologique signe l'abandon de ses enfants auprès de l'Assistance Publique. De nourrices en familles d'accueil, l'école de la vie est rude, sans concession, rythmant ainsi l'évolution d'une enfance sans âme, parsemée d'anecdotes sordides. Devenus adultes, Juliette et Jacques n'ont de cesse de trouver des réponses : qui sont leurs parents ? Quels secrets entourent leur naissance puis leur abandon ? Leur permettra-t-on de s'intégrer dans leur vraie famille ? Retrouveront ils Monsieur, Madame Linke et leur petit Tommy ainsi que le commandant de marine Fournier qui entreprirent des démarches d'adoption avant de renoncer ? Des retrouvailles enfin !...au terme de recherches désespérées, pour la réhabilitation d'une identité avortée, le déni de deux naissances, mais des "pourquoi" demeurent malgré une singulière pugnacité. Et puis le départ de "l'héroïne" : la mère tendresse, la mère protectrice, la mère consolatrice ? : rien de tel sinon que la femme rejettera ses enfants jusqu'à son dernier souffle. Une démonstration d'amour aussi, bien au-delà de la mort. Une leçon de ténacité, d'espoir, illuminée par l'humanité et la compassion. Un plébiscite contre la culture du secret de l'identité et pour l'accès aux origines. A l'heure où les médias parlent avec une certaine complaisance de la gestation pour autrui sous diverses formes, avec comme point d'appui la satisfaction des adultes, Hélène Dartig rappelle la souffrance durable, pesante, lourde d'angoisse qu'est la vie sans en connaître ses origines.

11/2016

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Histoire de France

La servante de Degrelle

La Servante de Degrelle, une lecture salutaire, est un récit poignant qui éclaire comme nul autre les nombreuses "zones grises" dont fut émaillée la Seconde Guerre mondiale. Alors que le conflit fait rage, à Rhode-Saint- Genèse, Hannah Nadel, une jeune fille juive, entre au service de la soeur de Léon Degrelle en tant que servante, et échappe ainsi à la déportation. Cette jeune fille, aujourd'hui disparue, Simone Korkus a eu la chance de la rencontrer et de longuement l'interroger afin de comprendre comment elle avait ainsi pu survivre aux affres de la guerre. Ce livre retrace tout d'abord l'histoire des parents d'Hannah, des juifs d'origine polonaise qui émigrent à Gelsenkirchen, puis à Charleroi, avant de rejoindre Bruxelles où la famille déménage à de nombreuses reprises. Lorsque la guerre éclate, Hannah est âgée de 15 ans. Comme toute adolescente, elle tombe amoureuse et semble vivre le conflit avec une certaine insouciance. Jusqu'à ce jour où elle et sa famille échappent de peu à une rafle, ce qui la décide à aller se présenter chez les Cornet, en tant que jeune fille au pair. Simone Korkus rapporte alors la voix des enfants Cornet, dont les parents n'ont jamais avoué qu'ils avaient sauvé des juifs ni même abordé les conséquences que la guerre avait eues sur leur propre famille. Car madame Cornet était la soeur du "beau Léon", et on imagine sans peine combien l'après-guerre dut la marquer à jamais.

02/2020

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Biographies

Le vrai visage de Pierre Loti

Auteur prestigieux d'immortels chefs-d'œuvre, Pierre Loti fut aussi un homme d'élite aux multiples visages, mystérieux et fascinant dans sa complexité. Officier de marine, écrivain fécond, dessinateur exceptionnel, excellent musicien, polyglotte, académicien, acrobate de cirque, il savait à la fois parler aux reines et aux forbans, aux princesses et aux matelots. C'est cet extraordinaire personnage que fait revivre aujourd'hui la plume inspirée d'Yves la Prairie. La vie de Julien Viaud - les vahinés le surnommeront Loti, du nom d'une fleur locale - est marquée d'innombrables passions amoureuses. Ce maître de l'exotisme dont l'œuvre romanesque est largement autobiographique a parcouru le monde. De ses amours avec une jeune circassienne d'un harem naîtra Aziyadé, premier livre d'une beauté sublime. Il chantera la luxuriante Océanie, le Sénégal, le Japon. Mon frère Yves, Pêcheur d'Islande, Ramuntcho, Madame Chrysanthème et bien d'autres affirmeront son génie littéraire. Depuis sa disparition en 1923, plusieurs thèses, des dizaines d'ouvrages, des centaines d'articles ont été consacrés à Pierre Loti. Marin et écrivain lui-même, Yves la Prairie a eu le privilège de pouvoir lire les cahiers, que l'illustre auteur a tenu jour après jour pendant plus d'un demi-siècle. Des dizaines de documents inédits illustrent ce livre passionnant, qui éclaire d'un jour nouveau un être de charme, de caprice et de distinction sans pareil. Poète de la solitude, écrivain doué d'une incomparable puissance d'évocation, âme tourmentée et nostalgique, voici tel qu'en lui-même, Loti l'enchanteur.

02/2022

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Critique littéraire

Petit manuel de littérature d'outre-tombe. Anthologie des tables tournantes

Ecrivains, n'ayez plus peur de mourir ! Nos meilleurs médiums sauront vous tirer les vers du nez (pour les poètes) ou vous aider à achever un roman brutalement interrompu par la mort. La production littéraire des tables tournantes, abondante dans la seconde moitié du XIXe siècle (l'âge d'or du spiritisme) et la première du XXe, est totalement passée inaperçue des spécialistes de la littérature. Cette injustice est aujourd'hui réparée grâce à ce manuel qui séduira l'enseignant à court de sujets de dissertation, et l'étudiant en mal de citations inédites. Qu'on en juge : Voltaire renie de sa tombe les combats menés durant sa vie ! Victor Hugo fait virevolter les guéridons en expert : Eschyle, Anacréon, Socrate, ou encore Shakespeare sont conviés parle maître en exil pour y écrire des œuvres... typiquement hugoliennes ! De Musset, ces quelques vers - " Me voici revenu. Pourtant j'avais, Madame/Juré sur mes grands dieux de ne jamais rimer. C'est un triste métier que de faire imprimer/Les œuvres d'un auteur réduit à l'état d'âme " - écrits en 1865, soit huit ans après la mort du poète, témoignent de son sens aigu de la situation. Oscar Wilde, lui, semble regretter sa vie terrestre : " La mort est la plus ennuyeuse expérience de la vie, si l'on excepte le mariage et les dîners avec un maître d'école. " Quant à Mark Twain, il profite de ses loisirs éternels pour écrire un nouveau roman, Jap Herron, qu'il dictera à la médium Lola V. Hays.

03/2008

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Critique littéraire

Le roi miniature

"C'est dans la saison même où Mme de Clèves quitte le monde qu'on voit, à travers les brumes du matin, le petit roi François plonger au fond des taillis dans les épaisseurs du Blésois et du Vendômois avec les piqueurs et la meute, suivi des princes. Il galope dans la sonnerie des cors, l'arquebuse à la hanche, la rage aux reins, fouetté par son besoin de chasse et d'oubli. Les paysans des alentours se méfient de cet escogriffe hautain qui s'éloigne ventre à terre, et qu'ils accusent de la lèpre à cause des taches vineuses qui lui marbrent les joues. Ils prétendent qu'il soigne son sang pourri en se baignant dans le sang frais d'enfants en bas âge égorgés par ses gens. Ils cachent leurs petits lorsqu'il passe. Ils fuient leurs chaumières.Le roman de Madame de La Fayette s'étend d'un automne à l'autre. Et c'est François II l'impalpable, cet adolescent éphémère, sans monuments, sans gloire, qui règne sur la quatrième et dernière partie, quand la cour change entièrement de face après le tournoi de la rue Saint-Antoine. L'accident du roi au milieu des fêtes et l'avènement du dauphin se confondent avec le tragique de l'amour, où la joie précède la souffrance, et qui passe sur la terre comme une ombre. C'est le plus osbcur de nos rois, le plus bref. Et le plus classique de nos romans, le plus grave."Jean-Michel Delacomptée.

10/2000

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Littérature étrangère

Où vivaient les gens heureux

Grand Prix de littérature américaine 2021 Prix Samantha 2021 Grand prix de l'héroïne Madame Figaro 2022 Lorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l'optimiste Ursula, et le doux Toby. Comblée, Eleanor vit l'accomplissement d'un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. Cette vie au coeur de la nature, tissée de fantaisie et d'imagination, lui offre un bonheur inespéré. Et si entre Cam et Eleanor la passion n'est plus aussi vibrante, ils possèdent quelque chose de plus important : leur famille. Jusqu'au jour où survient un terrible accident... Dans ce roman bouleversant, Joyce Maynard emporte le lecteur des années 1970 à nos jours, liant les évolutions de ses personnages à celles de la société américaine - libération sexuelle, avortement, émancipation des femmes jusqu'à l'émergence du mouvement MeToo... Chaque saison apporte son lot de doute ou de colère, mais aussi de pardon et de découverte de soi. Joyce Maynard explore avec acuité ce lieu d'apprentissage sans pareil qu'est une famille, et interroge : jusqu'où une femme peut-elle aller par amour des siens ? Eleanor y répond par son élan de vie. En dépit de ses maladresses, son inlassable recherche du bonheur en fait une héroïne inoubliable, dans sa vérité et sa générosité.

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Sciences historiques

Ruses et plaisirs de la séduction

" Nul ne saurait être plus grand que la séduction elle-même, pas même l'ordre qui la détruit. ", nous dit Jean Baudrillard. En se promenant dans les sociétés, les arts et la littérature occidentales de l'Antiquité à nos jours, Marie-Francine Mansour entend bien percer à jour les ressorts, les secrets et les enjeux d'une séduction aux multiples visages, tous plus piquants et édifiants les uns que les autres. Tantôt perçue comme une lutte, comme l'expression d'un vice, tantôt comme un art glorieux, une entreprise de persuasion ou encore un jeu d'illusions, la séduction se montre apte à revêtir toutes les formes et tous les tons : tragédie, comédie, drame. Irréductible à des principes, elle ne semble pouvoir être appréhendée qu'à travers des figures individuelles : Pandore et Salomé, Aspasie et Shéhérazade, madame de Pompadour et Valmont, mais aussi Don juan et bien d'autres encore rendent à la séduction son mystérieux pouvoir, sa magie enchanteresse et son danger mortel. Marie-Francine Mansour nous invite à découvrir une vaste galerie de portraits de séducteurs et de séductrices aussi bien anciens que modernes, féminins que masculins, réels que fictifs. Débute alors un passionnant voyage aux côtés des tentatrices bibliques, des influentes hétaïres grecques, qui nous entraîne sur les pas des mondaines des salons de la Renaissance italienne et de leur galants, nous fait pénétrer dans les hautes sphères du pouvoir sous la coupe des courtisanes et cocottes des XVIIe et XVIIIe siècle, nous conduit à côtoyer les sulfureux libertins et les ladies anglaises esseulées du XIXe siècle.

01/2018

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Littérature française

Mi-figue, mi-raisin

" Et puis, malgré les désillusions, les angoisses et les terribles interrogations de l'heure, il faut bien qu'il y ait des gens qui essaient de faire sourire les autres... ne serait-ce que pour deux minutes... juste pour assouplir quelques muscles raidis ... " Tel est le projet déclaré et ô combien réussi de Mona Guérin. Dans chacune des onze nouvelles de Mi-figue, Mi-raisin, sa verve, son humour, son sens du dérisoire lui permettent de tirer parti du moindre trait de caractère pour tenir son lecteur en haleine. Qu'il s'agisse de Célia et Ferdinand, de Quand Gertrude s'en mêlait, des Arbres de Noël de Madame Ti-Choual, de De la truelle à -la cuillère, ce sont les femmes qui mènent la danse. A n'en pas douter Mona Guérin éprouve une tendresse et une admiration particulières pour la femme haïtienne, ses revendications, ses valeurs, son courage, son dynamisme; cette sympathie naturelle la conduit à imaginer des situations où la femme généreuse, astucieuse, audacieuse, intrépide, triomphe face à des hommes dociles, stupides ou tout simplement indolents ou égoïstes. Dans chaque nouvelle, l'humour et le comique surviennent dans les moments les plus difficiles, mais l'auteur possède aussi à l'évidence ce sens dramatique et pathétique qui arrache des larmes. En provoquant et maîtrisant le rire avec une égale adresse, en soulevant l'émotion par le biais d'une phrase et en exploitant tranquillement des situations cocasses, les nouvelles de Mona Guérin sont finalement pleines de sagesse et d'enseignements ...

09/1998

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Histoire des femmes

Patronnes au XVIIIe siècle

Mariées, veuves ou célibataires, mères de douze enfants ou femmes sans descendance, elles étaient aussi, et parfois avant tout, entrepreneuses. Investissant des capitaux dont elles ne pouvaient pourtant pas disposer librement, elles ont fondé ou pris la direction d'une entreprise qu'elles ont porté à bout de bras au cours du xviiie siècle. Camille Dejardin nous propose de découvrir l'histoire encore inconnue de ces femmes, dont l'existence se laisse tout juste deviner depuis quelque temps. Comment arrivent-elles à la tête d'entreprise d'une ampleur parfois considérable ? Comment en gèrent-elles les affaires au quotidien ? Quelles sont ces entreprises et, surtout, qui sont ces entrepreneuses ? Ainsi Rose Bertin, une roturière, devient la "ministre des modes" de Marie-Antoinette et influence considérablement son époque, avant de donner son nom à un champagne, la veuve Clicquot. Marguerite Blakey, elle, est accusée de banqueroute frauduleuse par son propre mari. Incarcérée au Petit Châtelet, elle risque la peine capitale, mais grâce à un réseau vaste et solide, elle parvient à être acquittée et s'empresse de remonter une affaire dès sa sortie. Sans oublier Amélie de Berckheim, Olive de Lestonnac, Marie-Anne Barbel et combien d'autres ! Négociations, associations stratégiques, mariages arrangés, réseaux : rien n'est mis de côté dans ce livre au sujet inédit qui atteste du riche passé dont les entrepreneuses et aspirantes entrepreneuses de notre xxie siècle sont les dignes héritières. Historienne de formation, Camille Dejardin est l'auteure de Madame Blakey, une femme entrepreneure au XVIIIe siècle (PUR), qui a reçu le prix Mnémosyne 2017.

02/2023

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Spiritisme

Le quatrième jour. L'histoire inédite d'une médium au coeur de deux enquêtes policières

Un livre poignant, inspirant, étonnant ! " Ce livre est le fruit de mes rencontres, de mes expériences, et des confidences que les gens m'ont offertes. Oui car sans l'autre, sans la confiance, la confidence et l'intimité dans laquelle nous sommes plongés par le monde de l'invisible, je n'aurais pas vécu tout cela. Toutes les questions qui ont émergé dans les regards, sur les visages, ou qui m'ont été verbalisées lors des évènements que j'ai vécus sont dans ce livre. C'est aux pompiers, cette unité, ce corps d'intervention, que je dois la découverte d'autant de force et de volonté, d'entièreté, de dévouement, et d'humanité. Je tenais à être présente pour eux et les soulager. C'est avec eux que j'ai découvert ma capacité à intervenir directement sur le terrain lors des interventions de recherche de personnes disparues. Depuis très jeune je me suis protégée de ce don car je souhaitais vraiment être " madame tout le monde ". Etre mise à nu, est une libération de ma chrysalide, un éveil à mon sens de vie, et une libération de mon âme, de ce dont je suis porteuse depuis mon enfance. Ecouter les messages que je reçois, naturellement, joyeusement, même si l'on parle d'un sujet qui est douloureux. L'énergie dans laquelle je me trouve est spirituelle, légère et pétillante. Ma vie est déjà par définition " hors normes " mais les enquêtes auxquelles il m'a été demandé de collaborer ainsi que leurs dénouements, relèvent de l'extraordinaire. "

05/2023

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Divers

Storyville. L'école du plaisir

Quoi de mieux qu'une maison close pour s'ouvrir aux plaisirs ? La Nouvelle-Orléans, 1917. Santa Maria Del Sol, une fougueuse jeune femme de 17 ans, vit avec sa mère et ses deux frères. Petits trafiquants d'alcool, ces derniers ont l'habitude de fréquenter Storyville, le quartier rouge, et en particulier l'un de ses fleurons : la maison close tenue par l'imposante Madame Lala, le "Make love to me baby" ! A entendre ce nom, Santa, encore vierge bien qu'en pleine exploration de ses sens, frémit d'envie. Intriguée par ce monde qu'elle imagine voluptueux, elle se met à rêver de prostituées comme d'autres rêvent de princesses. Que se passe-t-il aux étages, comment les filles s'y prennent-elles ? Amenée par un drame à pousser les portes du bordel, elle va connaître la désillusion... Car ce qu'elle s'imaginait être l'antre du plaisir n'a finalement pas grand-chose à voir avec celui des femmes mêmes qui le prodiguent. Pour y remédier, Santa va donc décider d'y créer la première école du savoir-jouir ! Sans le savoir, vient-elle de révolutionner les pratiques et d'ouvrir la voie à l'émancipation féminine ? Avec ses personnages féminins forts, Storyville est une fable truculente qui aborde de manière libre et joyeuse la question du plaisir féminin. Imaginé avec passion par Lauriane Chapeau, ce récit enjoué et délicieusement dialogué s'anime sous le trait vif et expressif de Loïc Verdier. Deux nouveaux talents du catalogue qui nous donneraient presque envie de tenter de nouvelles expériences...

09/2023

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Littérature érotique et sentim

Mamie Dan

Dans une bourgade du Vermont, aux Etats-Unis, Mamie Dan vient de mourir. Elle avait quatre-vingt-dix ans. Peu de temps après, sa petite-fille reçoit un paquet contenant des lettres et des chaussons de danse lui ayant appartenu. Elle découvre alors que sa mamie, toute vieille et toute ridée, fut, à une autre époque et dans un autre pays, une ravissante jeune fille prénommée Danina, qui connut la passion, les rires, le bonheur... C'est en 1902, à l'âge de sept ans, que Danina entre à l'école de danse de madame Markova. A force de travail, de rigueur et de talent, elle devient, dix ans plus tard, danseuse étoile, favorite du tsar et de la tsarine, intime de la famille impériale. Elle ne vit que pour la danse, jusqu'au jour où son univers bascule : elle est terrassée par la grippe espagnole. Plusieurs jours entre la vie et la mort, elle surmonte la maladie mais en ressort terriblement affaiblie, incapable de tenir sur ses jambes et encore plus de danser. Invitée par la tsarine, Danina passe sa convalescence dans la résidence impériale de Tsarskoïe Selo. C'est là qu'elle découvre l'amour auprès de Nicolas Obrajensky, médecin du tsarévitch. Mais la révolution est en marche et Danina va, elle aussi, être emportée par la folie du monde. Déchirée entre la danse et son amour pour Nicolas, et prise dans la tourmente de la guerre qui balaie la Russie, elle est obligée de faire un choix qui bouleversera son existence...

10/2001

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Lecture 6-9 ans

Gâteau surprise ; Un invité non désiré. Fin CP

Cet ouvrage contient deux histoires : - Gâteau surprise : madame i a invité Petit Malin et son ami le gulu. Elle a préparé des frites et un succulent dessert. Le repas aurait pu être presque parfait si le gulu ne s'en était pas mêlé... - Un invité non désiré : Petit Malin fête son anniversaire. Tout se passe pour le mieux jusqu'à ce que quelqu'un sonne à la porte... Mais qui est cet invité mystère ? " Apprendre à lire avec les Alphas " est une nouvelle collection de 12 titres de premières lectures à destination des enfants qui commencent à lire dès le CP. - Les textes sont écrits en gros caractères pour faciliter la lecture et la compréhension, et des codes couleurs attirent l'attention de l'enfant sur les difficultés orthographiques : lettres muettes, correspondances complexes (différentes manières d'orthographier un même phonème (ex : / o / = au, eau), changement de prononciation des lettres...). - Pour faire réfléchir l'enfant, l'illustration en page de droite peut être cachée par un rabat de couverture afin qu'il lise le texte à gauche et vérifie ensuite avec l'image s'il a bien compris ce qu'il a lu ; des questions de compréhension et des activités sont également présentes. - La collection propose des ouvrages ayant trois niveaux de lecture (début CP – sons simples, milieu CP – sons complexes, fin CP – sons plus complexes) indiqués par des étoiles (de 1 à 3). Chaque niveau est également représenté par une couleur (violet pour le niveau 1, orange pour le niveau 2, vert pour le niveau 3).

06/2020

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Romans historiques

Au fil d'une vie, la soie Tome 3 : Du fil à l'aiguille

Dans ce dernier tome de la trilogie d'Antonella Sardone, notre héroïne découvre des mondes nouveaux. Elle quitte définitivement la classe des ouvrières en soie pour accéder au rang envié de femme de moulinier. Son quotidien en est complètement bouleversé. Elle est devenue la " dame " que, petite fille, elle rêvait d'être. Madame Labalme porte maintenant des robes de soie, a des domestiques, une voiture attelée et loge dans des auberges confortables quand elle voyage. Ceci ne lui tourne aucunement la tête. Elle sait que seules les choses simples apportent un bonheur profond et elle n'aime rien tant que grimper encore dans son arbre, le vieil " amourier " de son enfance, pour partager avec lui la force de la terre. Elle a su garder dans les veines le tempérament dynamique auquel elle doit son ascension. Elle aime toujours aller de l'avant et si elle n'a plus à surveiller tavelles et roquets devant une banque, elle est parfaitement capable de diriger un atelier et même de se lancer dans des projets très hardis avec des tisserands lyonnais. Peu à peu elle va passer des travaux du fil aux travaux d'aiguilles. La confection de luxe va lui permettre de renouer avec son pays d'origine l'Italie. Ce dernier tome verra ainsi ressurgir en elle la fibre piémontaise. Quant à sa vie sentimentale, vous allez découvrir dans ce tome toutes les turbulences qui l'agitent avant que le destin si fougueux qui semble avoir été le sien, se laisse enfin dompter.

05/2013

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BD tout public

Histoire de la Bourgogne Tome 2 : Des grands ducs aux grands conflits

A peine affermi sur ses terres bourguignonnes, Philippe le Hardi, devint par mariage, en 1369, le maître des Pays-Bas. Dès lors, l'Etat Bourguignon qui allait de Nevers à Mulhouse et s'étendait de Mâcon jusqu'aux portes de Langres contrôla également la Picardie, l'Artois, la Flandre, le Brabant et le Luxembourg... C'est en tentant de réunir ces deux ensembles territoriaux que Charles le Téméraire périt sous les murs de Nancy en 1477. Durant ce siècle d'or bourguignon, les plus grands artistes du nord de l'Europe défilèrent à la cour de Dijon où se multipliaient fêtes et banquets. Ils édifièrent notamment la chartreuse de Champmol peu avant que le chancelier Nicolas Rolin fasse construire les hospices de Beaune, tandis que Philippe le Bon (1396-1467) créait la Toison d'Or. A la chute du Téméraire, alors que la Comté devenait pour un temps terre d'Empire, le duché de Bourgogne fut rattaché à la Couronne de France. Le vent de la "grande histoire" s'en allant souffler un peu plus loin, l'art de vivre bourguignon put s'épanouir et faire le charme d'hôtes prestigieux : La Grande Mademoiselle, le Comte de Bussy-Rabutin ou Madame de Sévigné... A partir du XVIIIe siècle, la Bourgogne devint une terre d'innovation : Buffon installait ses forges à Montbard en 1768 ; en 1828, à Chalon-sur-Saône, Niepce inventait la photographie ; en 1875 le premier marteau-pilon du monde fut installé dans les usines Schneider du Creusot...

01/2012

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Musique, danse

Les funérailles de Chopin

" Je reçois aujourd'hui quelques personnes, entre autres madame Sand, écrivit Chopin à un ami polonais de passage à Paris en décembre 1836. Presque en post-scriptum, il ajouta que Liszt jouerait et que le très célèbre ténor Adolphe Nourrit chanterait. Pour l'occasion, Sand accepta de faire un compromis. Elle abandonna ses pantalons noirs et sa redingote pour un pantalon bouffant blanc et une ceinture en étoffe, le costume si sexuellement ambigu d'une houri ou d'un pacha ; surtout, elle arborait les couleurs du drapeau polonais. " A vingt et un ans, Chopin quitte définitivement une Pologne bâillonnée par la Russie et arrive à Paris, où deux concerts suffisent à faire de lui la coqueluche des plus grands. De Schumann à Liszt, de Mendelssohn à Delacroix, tous portent aux nues celui qui va incarner comme nul autre le rêve, l'énergie et la fougue romantiques. Une icône qui a tout pour briller : le génie, le succès et l'amour de la femme la plus scandaleuse d'Europe, George Sand. Quand il s'éteint, deux décennies plus tard, le succès n'a pas amené la fortune, ni la gloire brisé la solitude. Avec Les funérailles de Chopin, Benita Eisler conte avec brio, sensibilité et une multitude de détails d'une indiscrétion inouïe, la chute d'une des plus grandes étoiles de la musique. La précision de ses recoupements et l'acuité de son regard construisent pas à pas un tableau vivant où se nouent et se dénouent les fils d'une destinée tragique.

01/2004

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Tourisme France

Paris et ses écrivains

Les écrivains et Paris : une longue histoire d'amour ! De tout temps, parce qu'ils y vivaient, des hommes et des femmes de lettres en ont fait la substance de leurs ouvres. C'est cette alchimie affective qui transparaît ici, illustrée par une galerie de 50 portraits d'auteurs choisis parmi les plus significatifs. 50 lieux de mémoire vous proposeront autant de promenades à travers les 20 arrondissements, vous conduisant à des maisons chargées de souvenirs. Un texte clair et vivant vous en racontera l'histoire, accompagnée de citations, de documents rares et de photos originales. " Paris, la ville la mieux faite pour permettre à un écrivain d'écrire... ", affirme Hemingway, songeant au temps où il griffonnait ses premiers essais dans une mansarde du 39 rue Descartes, où précisément Verlaine rendit l'âme 26 ans plus tôt. Car Pans n'a cessé d'inspirer romanciers, poètes, philosophes et dramaturges. Chacun s'approprie la ville à sa façon : Boris Vian la fait danser au son de la trompette, Balzac la fait vibrer de passions cachées, Apollinaire y voit les prémices d'un grand chambardement artistique, Diderot y sème ses idées anticonformistes... Sans oublier les étrangers comme l'Autrichien Rilke qui y découvre sa vocation, le Britannique Oscar Wilde qui s'y réfugie pour mourir ou l'Argentin Julio Cortâzar qui y trace d'étranges méandres. De François Villon à Georges Perec et de Madame de Sévigné à Marguerite Duras - en passant par Molière, Colette, Sartre, etc. -, Pans devient le domaine de tous les rêves et de tous les enchantements.

10/2015

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Cinéma

Le spectateur qui en savait trop

Depuis plus de trente ans, il a dressé la carte de la frontière en expansion de l'irréalité américaine. Il est un véritable trésor national (Ray Carney). Mark Rappaport, cinéaste américain indépendant, est l'auteur de vingt-deux films et vidéos. Son film de fiction The Scenic Route a été choisi comme "le film le plus original et le plus imaginatif de l'année 1978" par le British Film Institute. Mark Rappaport écrit aussi, de plus en plus, sur le cinéma. Il écrit sur ses propres films, comme sur les films, les cinéastes et les acteurs qu'il aime. Mais il le fait en développant surtout une forme neuve et très personnelle de critique, dont la fiction est le ressort interne. L'univers du cinéma s'y avère un lieu de permutations et de rencontres, autant que d'affects improbables. Marcel Proust y croise Alain Resnais à Marienbad ; Madame de... de Max Ophuls s'y transforme en film de famille ; l'héroïne de Vertigo d'Alfred Hitchcock se mue en mère d'un narrateur inattendu ; l'acteur d'Ivan le Terrible de S.M. Eisenstein et la star de L'Impératrice rouge de Josef von Sternberg, Marlène Dietrich, deviennent amants pendant leurs tournages dans un même studio ; l'acteur caché dans la "créature du lac noir" se confesse. Le cinéma se métamorphose et renaît dans ces essais d'imagination souvent écrits pour la revue Trafic, mais pour une bonne part inédits, dont leur auteur a composé un véritable livre.» Raymond Bellour.

06/2008

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 42 automne 1990 : Histoire de cas

Monsieur Guelfe existe, certes. Mais Madame Boucle? Eh bien c'est selon : elle existe et elle n'existe pas; c'est selon le récit qu'on (qui, on?) fait (mais à qui ?) de son histoire (et c'est pareil pour Timour le boiteux, pour Ernst le Rattenmann, ou pour Beckett). Donc, prenez garde aux histoires. Toutes se passent sous les figuiers au bord du canal. Et croit-on pouvoir les dire qu'à peine en bouche elles font BING! et les lire qu'elles vous violent, quasiment à votre insu. Et croit-on pouvoir les entendre qu'on y entend quelle voix? Quelle phoné dans quelle cacophonie et au prix de quel assourdissement? En effet, "ce qu'elles peuvent être bâclées, nos restitutions! (écrit Freud à Jung). Quelle misère de taillader comme nous le faisons dans les grandes oeuvres d'art que produit la nature psychique." Et pourtant les histoires de cas des Etudes sur l'hystérie ou des Cinq psychanalyses gardent intacts leur autorité et leur ressort : des histoires modèles ? L'étude de leurs modèles et des nôtres (Charcot, Clérambault ou Melville?), de leurs sources (Hippocrate, Galien ou une rhétorique ?) et des pratiques - qu'il s'agisse de la pratique psychanalytique ou de celle des casuistes - aborde ici les petites et les grandes énigmes qui sont au principe de l'histoire de cas, jusqu'à explorer l'étrange et pertinente catégorie de l'"Histoire sans cas", la seule qui finisse par où nous et notre inconscient commençons encore : par la préhistoire.

11/1990