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Albert Jonchery

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Histoire du sport

Des écrivains et du sport. 14 portraits d’auteurs et d’autrices par leur passion sportive

Quand la littérature rencontre le sport, 14 portraits d’auteurs passionnés. Aviez-vous déjà imaginé que les grands auteurs et autrices soient d’excellents sportifs et que cette pratique ait pu influencer leurs œuvres ? Que l’on peut être prix Nobel de littérature et joueur international de cricket ? Prix Pulitzer et boxeur ? Prix Goncourt de la nouvelle, coureur de fond et "fou" de cyclisme ? Pourtant la beauté d’un geste, de l’effort, la ferveur d’un stade, les festivités qui entourent une grande compétition et les athlètes légendaires ont été et sont toujours des sujets prisés des artistes. Dernièrement, on ne compte plus les auteurs et autrices contemporains de renom qui ont écrit sur le sport : Jean Echenoz, Jean-Philippe Toussaint, Tristan Garcia, Jean Hatzfeld, Olivier Guez, Bernard Chambaz, Paul Fournel, Éric Fottorino, Maylis de Kerangal, Lola Lafon, Jean-Paul Dubois ou Philippe Delerm. Pourtant un stéréotype tenace voudrait que ces deux mondes soient antagonistes, on est soit du côté du sport, soit du côté de la littérature, il serait inconcevable qu’un sportif écrive et qu’un auteur soit sportif ! Pour la première fois, un livre rassemble quatorze portraits d’auteurs et d’autrices internationaux sur le thème de leur passion du sport. Pour constater que ce phénomène n’est pas nouveau, on remonte le temps pour découvrir Albert Camus, Pier Paolo Pasolini, Luis Sepúlveda et Vladimir Nabokov en footballeurs , David Foster Wallace en tennisman, Samuel Beckett et Arthur Conan Doyle en joueurs de cricket, Ernest Hemingway et Arthur Cravan en boxeurs, Colette en gymnaste, Harry Crews en karatéka et professeur de bodybuilding, Agatha Christie en surfeuse, Jack Kerouac en footballeur américain, et pour conclure ce périple, Antoine Blondin en coureur de fond et passionné de cyclisme. Cet ouvrage brise le stéréotype qui consiste à séparer l’intellectuel et le sportif, et met fin à l’idée que le sport et la littérature seraient des domaines inconciliables. Dans Des écrivains et du sport, le mur est tombé et la tête et les jambes ne font qu’un.

04/2023

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France et généralités

Les plus belles randonnées. Lacs et cascades autour du Mont-Blanc

35 itinéraires pour découvrir les lacs et cascades autour du mont Blanc. Existe-il plus apaisant plaisir que de contempler le reflet de cimes dans les eaux cristallines d'un lac de montagne ? Peut-être celui de se laisser emporter à la méditation par le son perpétuel d'une cascade et la vision de ces flots qui semblent s'écouler à l'infini... Avec Albert Camus, dans son Mythe de Sisyphe, on admet que la lutte vers les sommets suffit à combler le coeur de l'homme. On peut cependant estimer que le spectacle d'une étendue d'eau l'apaise ; douceur, silence, sérénité, quiétude, voilà de généreux présents que nous offre Dame nature ! Il y a des lacs grandioses, des lacs mystérieux, des lacs d'altitude, des nappes limpides et d'autres colonisées par la végétation. Ils sont parfois en voie de disparition, comme celui de Charamillon, au col de Balme, ou celui de la Marmotte, en val Veni. D'autres naissent de la fonte des glaces, comme à Bionnassay, ou sous la langue terminale de la Mer de Glace. Paradis des enfants, où ils développent spontanément leurs terrains de jeux, ou sources d'inspiration des artistes, célébrons leur existence, ressentons cette onde de bien-être délivrée par la seule contemplation ! Nul besoin d'être un marcheur ultra entraîné pour découvrir les 35 itinéraires que nous propose Pierre Million dans son guide. L'Arve et sa source à proximité du col de Balme feront l'objet du premier chapitre, avec le lac de Catogne. Pourquoi ignorer aussi la chute de l'Arveyron, son petit frère, et les deux petits lacs nés de la "disparition" de la Mer de Glace ? L'inventaire de l'auteur se limite à la région du Mont-Blanc, autant dans le versant français que chez nos voisins du val Ferret, du val Veni, de la retenue d'Emosson.

05/2021

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Instruments de musique

Miss Daisy. Le Graal de la Fender Stratocaster

Miss Daisy est une guitare électrique particulièrement exceptionnelle, une Fender Stratocaster extrêmement rare, modèle de préproduction datant du printemps et été 1954. Commercialisée quelques mois plus tard, la Stratocaster allait révolutionner à jamais la guitare électrique, et la musique rock, qui naît au même moment. Objet de convoitise des collectionneurs du monde entier, Miss Daisy a été mise à l'honneur dans plusieurs livres, expositions, articles, documentaires, et voit même son poster et son plexiglas grandeur nature vendus en galerie d'art, notamment celle du Musée du Louvre. Elle fut même reproduite grandeur nature en... chocolat ! Une rose a également été baptisée à son nom. Elle est aussi désormais l'unique Stratocaster à laquelle un livre soit consacré. Estimée à plus de 300 000 euros, cette guitare aux qualités musicales hors-normes a aussi un destin singulier depuis qu'elle a quitté en 2007 le musée japonais où elle était exposée, pour atterrir entre les mains du guitariste français Jean-Pierre Danel, également collectionneur internationalement réputé. Elle l'a suivi sur ses albums disques d'or, dans ses hits en France ou aux Etats-Unis, au mythique Studio 2 d'Abbey Road (où les Beatles enregistraient), sur la scène de L'Olympia ou encore à la télévision. Á l'occasion de duos enregistrés par le musicien français, Miss Daisy s'est aussi trouvée entre les mains de guitaristes aussi prestigieux que Brian May (du groupe Queen), Hank Marvin (The Shadows), Albert Lee ou, en France, Laurent Voulzy ou Michael Jones, qui témoignent tous dans cet ouvrage. Pour la première fois, voici le parcours exhaustif de ce Stradivarius du rock, à travers son histoire racontée par son heureux propriétaire, des dizaines de photos inédites, et les témoignages de ceux qui ont eu la chance de l'avoir entre les mains, comme le luthier de Fender ou le directeur musical de Jean-Pierre Danel. Jamais on n'aura approché un instrument d'exception d'aussi près...

09/2024

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Rugby

Stade toulousain. L'art du jeu en mouvement

Jeu de mains, jeu de Toulousains ! Ou comment le meilleur club français a réussi à gagner tout développant un jeu enthousiasmant. Vingt-et-un boucliers de Brennus, quatre fois vainqueur du Challenge Yves-Du-Manoir et de la Coupe de France, cinq victoires finales en Coupe d'Europe, le palmarès du Stade Toulousain est le plus beau et le plus impressionnant du rugby de clubs. Depuis soixante ans, Toulouse a laissé ses empreintes sur le rugby français. En gagnant des titres, mais aussi en imposant un style de jeu, une façon de penser, d'agir, de jouer. Mais d'où vient ce style ? Qui a inventé ce " jeu de mains, jeu de Toulousains " dont on vante les mérites partout sur la planète rugby ? La ville rose est fière de son équipe de rugby. Le Stade Toulousain est fier de son identité. Nous avons voulu savoir comment un club, une équipe, des joueurs, des entraîneurs, sont parvenus à maintenir une tradition ancrée dans les mémoires. " Jouer à la toulousaine " s'apparente souvent à " bien jouer au rugby ", de manière spectaculaire, dans un style souvent approché, jamais égalé, mais surtout avec une redoutable efficacité. La recherche de ce style inimitable, cette identité enracinée entre le Capitole et Saint-Sernin, remonte aux années 1960, lorsque Paul Blanc, ancien joueur du club promu entraîneur des rouge et noir, jeta les fondements d'un rugby total, inspiré des All Blacks, où le mouvement général se transforma en un tourbillon donnant le tournis à tous ses adversaires. Paul Blanc (1966-71), précurseur du " jeu à la toulousaine ", initia un style que ses successeurs, de Claude Labatut à Ugo Mola, en passant par Robert Bru, Jean Gajan, Pierre Villepreux, Jean-Claude Skrela, Albert Cigagna, Guy Novès s'évertuèrent à entretenir, adapter, enrichir. C'est dans ce tourbillon rouge et noir que nous vous entraînons, une noria de passes croisées, redoublées, sautées, de courses folles et coups de génie.

05/2023

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Histoire du cinéma

A la recherche de l’histoire du cinéma en France (1908-1919). Lieux, sources, objets

De 1908 à 1919, la situation du cinéma en France et dans ses colonies change considérablement, ainsi que la nature du spectacle cinématographique. Ces années, placées sous le signe d'une légitimation culturelle, sont marquées par l'extraordinaire succès du cinéma, à la fois comme industrie de divertissement et instrument d'information avec l'apparition des longs métrages de fiction et des actualités filmées. Les séances de projection s'organisent progressivement de façon plus normée et l'institutionnalisation du cinéma, qui est un secteur au fort potentiel économique, social, culturel et politique, s'accélère sous l'égide des grandes sociétés comme Pathé frères et Les établissements Gaumont, ou moins connue comme Eclipse, et sous le contrôle des administrations qui régulent son activité. La Première Guerre mondiale, souvent décrite comme catastrophique pour l'état du cinéma français, n'est pas pour autant synonyme de déclin. Les années de conflit sont même propices à l'expérimentation, à des reconfigurations et à des tentatives plus artistiques et auteuristes. C'est autour de ces questions, variées et peu étudiées, que se sont réunis des chercheurs de plusieurs universités (Sorbonne nouvelle, Bordeaux Montaigne, Ecole des chartes, Gustave Eiffel, Lille et Lorraine) et des représentants, conservateurs ou documentalistes, des principales institutions patrimoniales (Centre national du cinéma et de l'image animée, Cinémathèque française, Etablissement de conception et de production audiovisuelle de la Défense, Musée départemental Albert Kahn, Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque historique de la ville de Paris, Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, Société des auteurs et compositeurs dramatiques, Archives départementales de la Gironde). Le présent ouvrage propose un panorama détaillé de lieux ressources essentiels et de matériaux archivistiques, film et non-film, que l'on peut y trouver lorsqu'on travaille sur le cinéma muet. Il aborde également, au travers d'analyses concrètes, plusieurs aspects de la recherche historique en cours dans une perspective interdisciplinaire et interrégionale, et témoigne de l'avancée actuelle des réflexions méthodologiques.

05/2022

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Généralités

Les grands discours des Prix Nobel de la paix

Ce recueil, réalisé par l'historien Alain Frerejean, réunit les discours les plus marquants des lauréats du prix Nobel de la Paix, depuis sa création en 1901. Autant de témoignages de courage, d'engagement, de sacrifice et de persévérance. Les paroles inspirantes des héros de notre temps Le prix Nobel de la paix a d'abord été réservé à des personnalités ou des institutions qui ont consacré leur énergie à empêcher des guerres étrangères ou civiles, à y mettre un terme ou à en atténuer les désastres. C'est ainsi, par exemple, qu'il a récompensé la Croix-Rouge en 1917. Mais depuis 1953 et Albert Schweitzer, il lui arrive d'être aussi décerné à des défenseurs des droits de l'homme. En cent vingt ans d'existence, il a distingué des personnalités aussi marquantes que Henry Dunant (1901), Woodrow Wilson (1919), Martin Luther King (1964), Willy Brandt (1971), Andreï Sakharov (1975), Anouar el-Sadate et Menahem Begin (1978), Lech Walesa (1983), Elie Wiesel (1986), Mikhaïl Gorbatchev (1990), Aung San Suu Kyi (1991), Nelson Mandela (1993), Yasser Arafat, Yitzhak Rabin et Shimon Peres (1994), Jimmy Carter (2002), Muhammad Yunus (2006), Denis Mukwege (2018)... Ou encore des organismes tels que le GIEC (2007) ou le Programme alimentaire mondial (2020). Cette anthologie présente les discours de 45 lauréats de 26 pays différents, sur quatre continents. La plus jeune est Malala Yousafzai, écolière pakistanaise récompensée en 2014. Certains ont fait preuve non seulement d'humanité et d'énergie, mais d'initiatives extraordinaires. C'est le cas, entre autres, du Norvégien Fritjof Nansen qui, de 1920 à 1922, a procuré une terre d'accueil à 2 millions de personnes expulsées de leur patrie par la guerre mondiale ; de la Kenyane Wangari Maathai qui, avec l'aide d'autres villageoises, a planté 35 millions d'arbres ; ou encore du professeur bangladais Muhammad Yunus, inventeur du micro-crédit, qui a sorti de la plus extrême pauvreté 8 millions de ses concitoyens.

09/2021

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Critique littéraire

Ailleurs et autrement

Le présent volume rassemble une trentaine de textes très divers d’Annie Le Brun. Constitué d’une vingtaine de chroniques libres parues dans la Quinzaine littéraire entre 2001 et 2007 et d’une dizaine d’autres écrits (préfaces, contributions à des colloques et des catalogues d’exposition, etc.), Ailleurs et autrement balaie un spectre très large. Des observations sur la langue des médias (« Langue de stretch ») côtoient des réflexions sur l’alimentation (« Gastronomie : qui mange qui ? »), une tentative de réhabiliter des auteurs oubliés tels Éric Jourdan ou François-Paul Alibert (« De la noblesse d’amour ») alterne avec des attaques contre le « réalisme sexuel » et l’appauvrissement de nos horizons littéraires et culturels. Des expositions vues et des livres lus, souvent des rééditions d’oeuvres rares, alimentent une pensée en perpétuel mouvement qui s’intéresse autant à des figures comme José Bové (« La splendide nécessité du sabotage »), à la déforestation en Amazonie, la lingerie de Chantal Thomass ou encore les céréales transgéniques. Annie Le Brun puise le plus souvent ses références dans le surréalisme ou encore dans l’oeuvre d’Alfred Jarry pour mieux se moquer du ridicule de notre temps et s’insurger contre les insuffisances de notre société, et elle le fait avec un esprit critique aiguisé qui ne manque jamais d’humour. Son envie d’en découdre avec les modes intellectuelles de notre époque s’exprime avec panache, et ce petit volume devrait par conséquent ravir tous ses lecteurs.

04/2011

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Littérature française

Courte pointe de vues drues

" Béatrice ne s'était pas suicidée à l'instar de Louisette dont elle jouait le personnage ; même si tout le monde à Hope croyait le contraire. Les commérages de village soutinrent que la psychologie du personnage de Louisette avait grandement affecté celle de la comédienne. On raconta qu'elle avait tellement pris son rôle à coeur, qu'elle avait voulu le sceller en apothéose... " Jacques Lapierre et Alberto Lecomte : une amitié de plusieurs décennies. L'un travaille dans une chaîne télévisée, l'autre à la Banque d'art du Canada. Deux carrières bien remplies nourries par la même passion. Suite à un accident de moto, Jacques sombre dans le coma ; sa fille entreprend de revisiter sa vie. Chassés-croisés amoureux, mort tragique d'une actrice, enquête... Des années soixante-dix à nos jours, entre le Québec et la Bolivie, via Miami, ce roman inclassable brouille les frontières entre fiction et réalité, fantaisie et gravité. Autour de l'itinéraire d'un duo inséparable auquel viendra bientôt se greffer un troisième larron, détective privé, Michel Gladu signe sans contrainte aucune, de genre comme de forme, un objet décidément à part. Hommage à l'art et à l'amitié, réflexion sur la vie et la mort, exploration des pièges de l'amour, ou encore mise en abîme de la mémoire, voici un puzzle hors norme, décalé, parfois surréaliste, que viennent épauler de nombreux documents pour profiter du voyage en 2.0.

07/2018

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Photographie

Amours instantanées

Au cours des cinquante dernières années, Irmeli Jung a constitué une galerie de portraits parmi les plus remarquables. Peu après son arrivée en France, sa photo de couverture d'un disque de Juliette Gréco marque le début d'une collaboration qui se poursuivra… jusqu'à l'affiche de la tournée 2015-2016. Elle signera des pochettes et affiches de Barbara, Brel, Ferrat, Mouloudji ou Moustaki, mais aussi différents " visuels " pour Jane Birkin, Louis Chédid, Angélique Ionatos ou Anna Prucnal – comme, plus récemment, pour Abd Al Malik ou Thomas Dutronc. Au début des années 80, les plus grandes maisons d'édition (Flammarion, Gallimard, Grasset, Stock, etc.) font appel à son talent, de même que Le Monde des Livres dont elle sera longtemps la photographe exclusive. C'est alors que ses premiers portraits d'écrivains verront le jour, parmi lesquels certains ont fait le tour du monde : Aimé Césaire, Alberto Moravia, Léopold Sédar Senghor, Marguerite Yourcenar, Patrick Modiano, JMG Le Clézio,… Les personnalités du cinéma – de Lauren Bacall à Liv Ullmann, de Carné à Zulawski – comme de la musique – Yehudi Menuhin et Luciano Pavarotti, entre autres – ne la sollicitent évidemment pas moins. Dans ce beau livre, Irmeli Jung nous présente près d'une centaine de portraits qui lui tiennent particulièrement à coeur. Elle nous fait également part d'impressions personnelles et d'anecdotes inédites qui expliquent, ainsi que le texte de Julien Cendres, une vie et une oeuvre exceptionnelles.

11/2016

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Psychologie, psychanalyse

Différence culturelle et souffrances de l'identité

L'ouvrage est centré sur la problématique de la souffrance identitaire dans la rencontre avec la différence culturelle. Une première partie situe la question de l'identité et de la différence. René Kaës dégage le concept de troisième différence en le situant par rapport à la différence des sexes et celle des générations. Olivier Douville met en tension le couple identité-altérité, dont il repère les fractures et les nouveaux montages. Une seconde partie traite les apports de la cure psychanalytique dans le traitement des psychopathologies liées à la différence culturelle. Alberto Eiguer décrit le faux self chez le migrant, Marie-Rose Moro et Anne Revah-Lévy, les avatars des figures de l'altérité dans un dispositif thérapeutique. Francesco Sinatra, reprenant la question de l'exil, en montre les dimensions sur la figure de l'étranger dans la cure psychanalytique. Zerdalia Dahoun centre son chapitre sur la problématique de l'entre-deux et de l'espace intermédiaire à partir de son expérience à la Maison de toutes les couleurs. La troisième partie est consacrée à l'apport spécifique des dispositifs psychanalytiques du groupe. René Kaës analyse ce qui est en jeu dans des groupes interculturels et dans une expérience de psychodrame au Mexique. Olga Ruiz Correa décrit, à partir de son expérience brésilienne, quelques aspects cliniques de la pratique groupale dans le champ interculturel. Edith Lecourt expose son expérience du sonore dans les groupes pluriculturels et en montre les implications et les ressources thérapeutiques.

02/2001

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Philosophie

Hommes et engrenages. Réflexions sur l'argent, la raison et l'effondrement de notre temps

Ce livre majeur de Sabato rend compte de la crise universelle qui allait venir en Occident. Son expérience de physicien, qui s'était soldée par une crise existentielle, le plaçait en effet aux premières loges pour remarquer que la science, création de l'homme, avait échappé à son contrôle et allait lentement l'asservir et le transformer en rouages d'une grande machinerie. Analyse profonde, érudite et existentielle de la technique et des moteurs que lui sont l'argent, la raison et le capitalisme, ancrée dans l'Histoire de l'Occident depuis la Renaissance, depuis Léonard, Alberti, Galilée et Bruno, ce texte est l'un des plus originaux et des plus forts à avoir été écrit contre le mythe du progrès, la mécanisation de la vie, la mathématisation du monde, l'abstraction de l'univers et ses conséquences existentielles ou esthétiques. S'appuyant sur Pascal, Dostoïevski, Berdiaeff ou encore les surréalistes, Sabato ne se contente pas de livrer un constat mais passe également en revue les rébellions de l'homme pour affirmer sa liberté et sa force créatrice et livre ainsi une réflexion lumineuse sur la crise de l'art au XXe siècle. Sabato nous le rappelle : il ne croit pas que la connaissance seule suffise à nous faire entrevoir l'absolu ; il garde foi en l'homme, il croit en l'instant, en ces petits moments fugaces durant lesquels nous sentons que la vie a un sens.

05/2019

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Photographie

Emilie Savitry, un photographe de Montparnasse. Edition bilingue français-espagnol

Émile Savitry, peintre puis photographe, a côtoyé tout ce que le Paris des années trente abritait d’artistes, d’écrivains, d’intellectuels du monde entier. Le succès fulgurant que reçut sa première exposition de peinture surréaliste, introduite par Aragon en 1929, fait fuir cet homme modeste à Tahiti avec Georges Malkine. À son retour, il découvre Django Reinhard sur le port Toulon qu’il révèle et ramène à Paris pour lui faire connaître le monde du jazz. Le café du Dôme, La Coupole, ce carrefour Vavin qu’il ne quittera plus, lui réservent ses plus belles rencontres, les frères Prévert, Paul Grimault, Alberto Giacometti, Anton Prinner, Victor Brauner, Oscar Dominguez. Avec Brassaï, puis Robert Doisneau il développe sa carrière de photographe à l’agence Rapho. Il sera reporter, immortalisant les réfugiés républicains de la guerre d’Espagne comme le petit peuple du quartier de Pigalle, photographe de plateau pour Marcel Carné sur Les Portes de la Nuit et La Fleur de l’Âge, de mode pour Vogue et Harper’s Bazaar avant de retourner à la peinture. Ses portraits d’artistes d’une intimité complice et ses photographies de nu qui lui valent un véritable succès au Japon témoignent de sa profonde sensibilité. Surpris par la maladie, Émile Savitry meurt prématurément en 1967. Ce catalogue monographique est le premier consacré à ce photographe humaniste. Son oeuvre méconnue et foisonnante mérite aujourd’hui d’être mise en lumière.

06/2011

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Art du XXe siècle

Pierre Matisse, un marchand d'art à New York

L'exposition du Musée Matisse revient sur le parcours exceptionnel de Pierre Matisse, ls d'Henri Matisse devenu l'un des plus importants marchands d'art du XXe siècle. Pendant près de cinquante ans, la Pierre Matisse Gallery a joué un rôle considérable pour la défense de l'art moderne français et européen aux Etats-Unis durant une période qui a façonné les grandes collections américaines privées et institutionnelles. A travers plus de trois cents expositions, c'est toute une génération d'artistes européens qui a ainsi pu exister sur la scène new yorkaise et contribuer à son dynamisme : Henri Matisse, Joan Miró, Balthasar Balthus, Alberto Giacometti et Jean Dubuffet pour ne citer que les principaux. L'exposition et son catalogue retracent cette odyssée à travers un peu plus d'une cinquantaine d'oeuvres de vingt deux artistes essentiels de la galerie. Ces oeuvres sont réparties dans un parcours en quatre sections qui reprend les principaux jalons de l'histoire de la Pierre Matisse Gallery entre 1931 et 1989. Autour des oeuvres, le cheminement de ce parcours sera matérialisé par l'ensemble des catalogues de la galerie, souvent de véritables trésors typographiques, aux magni ques et rares folios, qu'il réalise avec les artistes eux-mêmes. L'exposition propose par ailleurs une compréhension sensible de l'action menée par Pierre Matisse, à travers ses amitiés et ses engagements avec les artistes à partir de nombreuses archives, correspondances et photographies.

06/2021

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Formule 1

Le grand livre de la F1. 80 ans de bruit et de fureur

De Juan Manuel Fangio à Lewis Hamilton et Max Verstappen, retrouvez tous les pilotes de légende, vibrez au son des moteurs et revivez les dépassements de génie, les sorties de piste fatales et les rebondissements de dernière minute. Partez également à la rencontre de ces hommes de l'ombre qui rendent le rêve de la Formule 1 possible : directeurs d'écurie et mécaniciens, designers et ingénieurs, investisseurs et sponsors. Ce Grand Livre de la F1 retrace leur parcours ainsi que les évolutions successives de la technologie au service de la vitesse et de la sécurité. Une histoire de ferveur et de passionnés qui nous offre chaque saison un spectacle haut en couleur et garanti en frissons. Tous les plus grands champions de l'histoire Juan Manuel Fangio, Alberto Ascari, Stirling Moss, Jim Clark, John Surtees, Jack Brabham, Graham Hill, Jackie Stewart, Jochen Rindt, Emerson Fittipaldi, James Hunt, Niki Lauda, Mario Andretti, Gilles Villeneuve, Alain Prost, Ayrton Senna, Nelson Piquet, Nigel Mansell, Mika Häkkinen, Michael Schumacher, Fernando Alonso, Sebastien Vettel, Lewis Hamilton, Max Verstappen Les voitures mythiques d'hier et d'aujourd'hui Alfa Romeo 158, Ferrari 375, Mercedes W196, Maserati 250F, Lotus-Ford 33, Tyrrell-Ford 005, Ferrari 312T, Lotus-Ford 72, Brabham-BMW BT52, McLaren, Porsche MP4/4, McLaren-Honda MP4/5, Williams-Renault FW15, Benetton-Renault B195, Ferrari F2004, Renault R25, Mercedes W07, Red Bull-Renault RB6, Red Bull-Honda

11/2023

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Littérature française

L'Exode. Ella à la rencontre des républicains espagnols

Ella, fille et petite-fille de républicains espagnols, se rend pour la première fois à une commémoration de la Retirada. Pendant ce voyage, ses souvenirs d'enfance et d'adolescence vécues à la frontière, dans la désinvolture et l'insouciance, lui reviennent en mémoire, très vite assombris par la tragédie de l'Exode. Faits historiques et récits s'entremêlent, avec des péripéties et des dénouements saisissants. L'Espagne républicaine, grande oubliée de l'Histoire, vaincue par un franquisme bien établi et impitoyable, sert de toile de fond à ce roman plein de poésie. Prises de conscience et réflexions accompagnent Ella dans ce double voyage. Née en France en 1951, Katia Seus-Walker passe une partie de sa vie aux Etats-Unis où elle enseigne à l'université de Washington, puis à l'université de Californie. Plus tard, maître de conférences à l'université Paul Sabatier à Toulouse, elle enseigne l'anglais scientifique et fait de la recherche en didactique des langues. Sa thèse Poésie de la Résistance - poésie et action l'amène à faire la rencontre du poète Rafael Alberti et du poète et éditeur Pierre Seghers, avec qui elle entretiendra une correspondance. Elle est auteure de 1939 - Un pont entre deux rives - 2020, et du recueil de poèmes engagés Eclipses. Elle a reçu le "prix des bibliothèques 2022" attribué par le concours Altaleghje pour sa nouvelle "Au fil de l'eau" .

02/2023

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Littérature érotique et sentim

Quand on s'y attend le moins

Sa grand-mère cartomancienne le lui a toujours dit : c'est quand on s'y attend le moins que les rêves se réalisent et que l'amour nous tombe dessus. La blague ! Car à trente-six ans, des rêves, Penelope n'en a réalisé aucun... Attachée de presse chez Pimpax, multinationale reine de la serviette hygiénique, le jour ; grand reporter en point G et rédactrice de tests érotiques, la nuit ; Penelope doit être lucide : le Pulitzer, c'est pas pour demain. Et côté coeur, c'est pire. Elle qui rêve d'amour avec un grand "A" doit se contenter de rares escapades sexuelles avec un petit "s". Jusqu'au jour où elle renverse le beau Alberto avec son vélo et lui casse une jambe. C'est sûr : cet homme lui est destiné ! En plus, ça tombe bien, elle connaît Urgences par coeur et les fractures n'ont plus de secret pour elle ! Un mois plus tard, le prince charmant se représente... chez Pimpax, qu'il doit sauver de la faillite. Mais quelque chose cloche : le bellâtre se fait appeler Riccardo Galanti et ne semble pas se souvenir de son assaillante. Pourquoi cette nouvelle identité ? Quels secrets cache cet homme trop beau pour être honnête ? Encombrée d'une maladresse qui n'a d'égale que son grand sens de l'aventure, Penelope se lance dans une enquête de tous les dangers, aussi loufoque que risquée...

02/2017

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Poches Littérature internation

Journal d'un enlèvement

Entre août 1990 et juin 1991, le " Cartel de Medellin " fait enlever et séquestrer huit journalistes colombiens. Son but : empêcher l'extradition de plusieurs narco-trafiquants vers les Etats-Unis. Le drame se dénouera avec la reddition du chef du Cartel, mais deux otages - deux femmes - auront été abattus. C'est cette histoire d'un affrontement décisif entre un gouvernement démocratique et la mafia la plus puissante de ce temps, véritable Etat dans l'Etat, qu'a choisi de conter le romancier de Cent Ans de solitude, prix Nobel de littérature en 1982. S'appuyant sur les témoignages des protagonistes - en particulier une femme, Maruja Pachon, et son mari, Alberto Villamizar, dont le rôle sera décisif - le grand romancier du " réalisme magique " dépeint ici une réalité qui, pour une fois, dépasse la fiction. Les otages et leurs familles, les policiers, les tueurs et les hommes de main, le Président et ses conseillers, les journalistes jouent tour à tour ou simultanément leur rôle dans une négociation difficile, à l'issue incertaine, donnant à cette chronique de morts conjurées la tension haletante d'un thriller. Garcia Marquez réussit là un livre palpitant à rendre jaloux tous les spécialistes anglo-saxons de best-sellers pour l'été... Christian Sauvage, Le journal du Dimanche La surprise vient du style. Une langue sobre, directe, dépouillée de tout artifice, de toute envolée lyrique, où se révèle la patte, devenue rare, d'un très grand journaliste. Roland Brival, Elle.

04/1999

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Genres et mouvements

Transalpina, n 26/2023. les mysteres urbains en italie vol. ii : les reecritures du xx? siecle

Etrange histoire que celle des mystères urbains : un genre littéraire qui rencontre un succès extraordinaire au XIXe siècle, à partir de la publication du texte fondateur, Les Mystères de Paris d'Eugène Sue (1842-1843), et qu'on délaisse complètement par la suite, si bien que certains critiques ont pu, sans trop d'hésitations, le déclarer mort et enterré. Mais en est-il vraiment ainsi ? En réalité, il n'est pas impossible de repérer des traces "posthumes" des mystères urbains, des cas de "survivance" même, pourvu que l'on se munisse d'une certaine ouverture d'esprit et d'un regard perçant. La littérature italienne du XXe siècle, sur laquelle porte ce numéro de Transalpina, montre qu'un oubli apparent peut dissimuler une latence féconde : de Massimo Bontempelli et Alberto Savinio à Anna Maria Ortese et jusqu'à Roberto Saviano, d'Italo Calvino à Paolo Zanotti, d'Emilio De Rossignoli à Umberto Eco en passant par Gianfranco Manfredi, pour descendre, au fur et à mesure, vers les créations contemporaines du dessinateur Elfo (Giancarlo Ascari) et de la romancière de science-fiction Nicoletta Vallorani, sans oublier l'écrivain qui, plus que tout autre, semble vouloir faire revivre dans son oeuvre la grande saison des mystères du XIXe siècle, Dino Buzzati, nombreux sont les auteurs – et les artistes – qui se sont inspirés des maîtres, étrangers et italiens, de ce genre, pour écrire l'épopée des bas-fonds de la littérature contemporaine.

09/2023

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Esthétique

Au milieu de la figure

Que voyons-nous dans les images ? Que nous est-il encore permis de connaître dans le déferlement numérique quotidien ? A l'origine funéraires, religieuses ou honorifiques, les images sont aujourd'hui désacralisées et réduites à leur fonction de communication, de marchandise, voire de piège contre la pensée. Au milieu de la figure défend un regard profond sur les images, véritable fil d'Ariane guidant un cheminement intérieur. Entre fulgurances autobiographiques et étayages philosophiques se révèle un voyage intime au milieu de figures. Et finalement, au milieu de la figure. Cet essai littéraire est constitué de treize chapitres, treize méditations sur autant d'images, oeuvres picturales ou photographies. Lionel Fondeville tisse ses réflexions poétiques sur des images en apparence disparates : des Sabines de Jacques-Louis David à Caricature de Rodtchenko de Gueorgui Petroussov, en passant par La Leçon d'anatomie du docteur Tulp de Rembrandt, La Vierge au chanoine Van der Paele de Jan van Eyck ou encore Annette noire d'Alberto Giacometti ; mais aussi sur des photographies d'un quotidien pris sur le vif par l'auteur lui-même. En filigrane, derrière ce frottement du prosaïque et de l'insolite avec de grandes machines picturales, et dans une abolition revendiquée des hiérarchies, se dessine la nostalgie d'un absolu esthétique aussi réel que fugitif. Ecrivain, dessinateur, photographe, musicien et chanteur, Lionel Fondeville a réalisé plus de 200 films, clips et haïklips, avec Le Manque, dont il est le co-créateur avec Christophe Esnault.

11/2023

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Littérature française

Ce que disent les morts et les vivants

"Vous, les morts et les vivants, ce n’est plus la peine que je vous rappelle à moi par d’enfantins subterfuges puisque, quoi que je fasse, vous me hantez toujours". Comment se construire dans l’ombre d’un grand-père devenu aveugle dans les tranchées de 14-18 et qui, malgré son infirmité, décide de continuer à vivre et de poursuivre son métier d’instituteur ? Comment, quand on veut devenir écrivain, échapper à la figure tutélaire d’un père publié dès son premier manuscrit et rapidement nommé secrétaire littéraire chez Denoël, avant de mourir au combat lors de la débâcle de 1940 ? Jean-Marie Dallet entremêle cette fresque familiale et celle d’un siècle troublé par une succession de guerres dont chaque génération aura la sienne, Première et Seconde Guerres mondiales pour le grand-père et le père, guerre d’Algérie pour le fils et narrateur, qui, tel un noyé à la recherche d’oxygène, tente de remettre la main sur sa propre vie. Et comme le souligne Alberto Manguel dans sa préface, tout au long de ce roman "le lecteur éprouve le sentiment d’être témoin de cet ancien acte interdit qu’est la création, de se trouver soudain en présence de quelque chose de magiquement vivant, quelque chose qui frémit et rampe sur la page, se métamorphosant de paragraphe en ultime paragraphe, à peine contenu entre les marges du livre".

03/2013

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Pléiades

Oeuvres poétiques

« Imaginons que, dans les années 1910-1920, Valéry, Cocteau, Cendrars, Apollinaire et Larbaud aient été un seul et même homme, caché sous plusieurs masques : on aura une idée de l'aventure vécue à la même époque au Portugal par celui qui a écrit à lui tout seul les ouvres d'au moins cinq écrivains de génie, aussi différents à première vue les uns des autres que les poètes français que j'ai cités. » Ainsi Robert Bréchon présente-t-il Pessoa. Les « masques » dont il parle ne sont pas de simples pseudonymes. Nés en Pessoa, Alberto Caeiro, Ricardo Reis, Álvaro de Campos sont ses principaux hétéronymes. Ils ont une biographie, des opinions politiques, des idées esthétiques, des sentiments : Campos interviendra par jalousie dans la correspondance amoureuse entre Pessoa et la bien réelle Ophélia... Chacun d'eux a subi des influences particulières ; chacun d'eux possède sa propre inspiration, son propre style et son ouvre « personnelle », laquelle entretient des liens complexes avec l'ouvre orthonymique, celle que Fernando Pessoa signe de son nom. Pour la première fois en français, hétéronymes et orthonyme sont présentés dans un même volume, qui fait une large place aux textes posthumes et propose quantité de poèmes inédits. Les traductions ont toutes été élaborées dans le souci de maintenir aussi forte que possible la tension entre la diversité des « instances créatrices » et l'unicité du grand ordonnateur que fut Pessoa.

11/2001

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Beaux arts

Moirignot. Aimer, créer, rêver

Edmond Moirignot (1913-2002) appartient à cette famille de sculpteurs d'après-guerre qui renouvelèrent la sculpture figurative pour exprimer plus pleinement l'homme et son drame. Alberto Giacometti força au paroxysme le tragique moderne. Germaine Richier pénétra le fantastique et traqua un invisible troublant. Mais Moirignot ne céda jamais au spectre de la nuit, il s'obstinait à sauver la lumière. Son œuvre affirme la foi dans l'être qui pense et qui aime. Elle proclame la conscience nécessaire du sacré. Pas de cris, pas de violence, un grand calme, un silence, une réflexion pour soi, une introspection et qui participe à la noblesse possible de l'homme. L'âme est son centre de gravité et chaque sculpture, dé ce fait, crée autour d'elle son espace infini. Elle est méditation, et qui n'est pas sans une certaine mélancolie, celle de tout être honnête dès qu'il s'interroge sur le temps, la vie, le monde tel qu'il est et le néant. Elle s'élève contre le non-sens et repousse la nuit. Elle refuse la vulgarité, l'exploitation, la dénaturation de l'homme. Pas de renoncements, pas d'asservissements pas d'avilissements... l'homme debout. Tenir quoiqu'il en coûte de désespérances, de déchirements, de souffrances... les êtres sont si fragiles ! Elle est du fond des âges et de notre époque. Elle apaise notre soif d'amour et d'infini, et l'attise en même temps. La vie, l'œuvre, le catalogue raisonné.

09/2006

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Décoration

Staatliche Bauhaus cent pour cent (1919-2019)

2019 : le bauhaus fondé et dirigé jusqu'en 1928 par l'architecte Walter Gropius a 100 ans. Plus qu'une école, ce fut un foyer, un centre d'où jaillirent des créations, des projets et des inventions, des théories, des conceptions et des idées neuves pour une vie résolument moderne. Autoritairement fermée, ses flammes s'aviveront outre-Atlantique, mais aussi dans les républiques soviétiques et jusqu'au Japon ou en Inde... Ses ‘animateurs' pionniers comptent parmi les plus grands artistes du XXe siècle - Josef Albers, Herbert Bayer, Marcel Breuer, Wassily Kandinsky, Ludwig Mies van der Rohe, Hannes Meyer, Paul Klee, László Moholy-Nagy pour citer les plus illustres. Aujourd'hui encore, pas une école d'art, d'architecture, de design ou d'arts appliqués ne se forme ou se réforme sans y faire a minima référence. Filant ce précieux héritage, les courts textes proposés par 35 artistes, designers et théoriciens français, tous chercheurs, prélèvent et commentent. Ils forment une archive subjective et précise, qui déconstruit les "mythes", soulève des questions, ouvre des pistes et permet de découvrir des aspects essentiels et parfois insolites de la période bauhaus et des années qui suivirent. Les images, parfois rares et peu connues, illustrent ou contribuent à former la sélection de 100 entrées : objets, dessins, plans et schémas, sentences et phrases clés, notes, documents et traces photographiques témoignent ensemble, de moments clés et également de manières de vivre et de penser.

10/2019

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Histoire de France

L'internement à Corbara en Corse de civils Austro-allemands 1914-1920

La France, comme tous les autres pays belligérants, s'est trouvée confrontée, dès les premiers jours de la Grande Guerre, à la problématique des ressortissants civils de pays ennemis présents sur son sol national ; la solution retenue par le Ministère de l'Intérieur a consisté à évacuer les quelque soixante quinze mille personnes concernées, hommes, femmes et enfants mais principalement des hommes seuls mobilisables, vers une soixantaine de camps aménagés pour les accueillir dans des endroits éloignés du front. En Corse, quatre anciens couvents ont servi de prison sans murs d'enceinte à plus de deux mille Austro-allemands. Notre ouvrage décrit la mise en place de cette infrastructure, le fonctionnement et le contrôle des camps, les conditions d'existence et les activités des " internés " et l'assimilation d'un grand nombre d'entre eux dans l'économie corse, vidée, par la guerre, de sa force vive autochtone. L'auteur a exploité deux sources iconographiques exceptionnelles : il a retrouvé en Autriche un classeur de dessins du détenu Julius Hammer, qui, pendant sa détention, avait décoré deux cellules du couvent. Ces dessins nous renseignent sur tous les aspects de la vie du camp : hygiène, corvée d'eau, nourriture, potager, loisirs, musique et chants, soins dentaires, tout est passé en revue avec humour, malgré une situation difficile ! La vision de Julius Hammer est corroborée par de remarquables clichés inédits, réalisés par un " opérateur-photographe " de l'armée française en mission en Corse, Isidore Aubert.

06/2014

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Policiers

La vérité du petit juge

Le corps de Marco Morello, fils d'un caïd de la 'Ndrangheta, vient d'être découvert " ligoté comme un capocollo, la tête en bas " dans une fosse, en plein maquis. En clair, saucissonné avec du fil de fer et pendu par les pieds : que signifie cette mise en scène troublante ? Tout désigne une vendetta entre familles rivales. Et personne ne voulant perdre de temps avec ces gens-là, on confie l'enquête au " petit juge " Alberto Lenzi, sa réputation de flemmard le destinant aux cas sans intérêt ni relief. Or malgré les apparences, Lenzi est consciencieux, intuitif et têtu. Peu convaincu par la piste mafieuse, il s'adresse à don Mico Rota, le vieux " parrain " roublard qui règne sur la région et sait tout sur tout. Conforté dans son hypothèse, Lenzi n'est cependant pas plus avancé. Et moins encore lorsqu'un deuxième meurtre change la donne : celui d'un flic, soupçonné de longue date de corruption et de collusion avec le crime organisé. La 'Ndrangheta serait-elle dans le coup, finalement ? Né à Santa Cristina d'Aspromonte en 1950, Mimmo Gangemi est ingénieur. Il a commencé à écrire sous l'impulsion de son ami Giancarlo De Cataldo. Il vit à Palmi, dans la province de Reggio Calabria, et collabore à La Stampa. La critique italienne l'a surnommé " le Sciascia de l'Aspromonte ". Traduit de l'italien par Christophe Mileschi " Gangemi écrit avec le souffle et l'authenticité de qui a longtemps respiré son sujet. " Marianne

04/2017

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Poésie

Le Romancero de la guerre d'Espagne

Il y a 80 ans, Franco et ses alliés allemands et italiens déclenchaient la guerre contre la République espagnole qui allait finalement succomber après trois ans d'une terrible guerre civile. Cette agression fut le préambule de la Seconde Guerre mondiale. Elle suscita dans toute l'Europe et dans le monde un grand élan de solidarité envers la République espagnole, avec notamment l'envoi des Brigades internationales. Mais cette période tragique, faite de moments d'espérance et de fêtes, et aussi d'héroïsme, de défaites et de sang, fut un moment exceptionnel pour les lettres et singulièrement pour la poésie espagnole, un nouvel "âge d'or". Il suffit pour s'en faire une idée, de citer les noms d'Antonio Machado, Juan Ram6n Jiménez, Federico Garcia Lorca, Miguel Hernândez, Rafael Alberti, Leém Felipe, Manuel Altolaguirre... auxquels s'ajoutent beaucoup de poètes moins connus mais qui ont su témoigner de leur temps et se dresser contre les circonstances. De plus, s'exprima à cette occasion, comme jamais, la solidarité d'écrivains du monde entier, d'Hemingway à Malraux, d'Eluard à César Vallejo ou Pablo Neruda pour qui l'expérience de la guerre d'Espagne fut décisive. Cette anthologie réunit un florilège de poèmes qui constitue le "romancero" de la guerre d'Espagne. La plupart des traductions sont celles qui parurent à cette époque, notamment dans la revue Commune et dans plusieurs anthologies d'après-guerre, aujourd'hui depuis longtemps indisponibles.

06/2016

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Romans historiques

Frères d'armes

Nicolas d'Aubert n'a pas vingt ans quand, aux côtés de La Fayette et de Rochambeau, il s'engage pour livrer, contre les Anglais, la bataille de l'Indépendance américaine. Partir, c'est se libérer du joug d'un père tyrannique, mais c'est aussi honorer la mémoire de sa mère, son " ombre blanche ", dont la disparition est entourée de mystère et de mensonge. En Amérique Nicolas cherchera à se connaître... D'étonnantes rencontres - celle du capitaine Gaspé, celle de Coral, la fille des légendes, ou encore la découverte d'un médaillon sur le champ de bataille - lui révéleront sa vraie personnalité. Dans l'Amérique des pionniers, celle de l'Homme confronté à la Nature, celle de la grandeur et des bassesses, au cœur de l'armée de George Washington et du corps expéditionnaire français, Michel Thiollière entraîné son lecteur dans le vent de l'Histoire. Il ravive les mythes fondateurs américains, peint les éternels et justes combats des hommes et des peuples face à leurs destins. Un peuple, comme un homme, peut-il toucher au rêve sans vaillance,, sans souffrance, sans générosité ? La victoire assurée à Yorktown en 1781, Nicolas voudra-t-il, de retour en France, souffler sur les braises de la Révolution française, qui couve ? Préférera-t-il accomplir son devoir de fils et d'homme ? Cédera-t-il enfin à l'attrait de l'Amérique et de l'amour ?

05/1999

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Littérature française

Une victoire douce

Avec ce roman, une forte confiance dans la force de vie, Régine Trigo soutient toutes les femmes blessées, bafouées et parfois détruites par l'abandon ou la rupture amoureuse. Par sa victoire sur l'adversité, l'héroïne montre l'exemple. Rien n'est édulcoré de ses souffrances et de son mal-être, mais elle trouve la force de rebondir et guérir de sa maladie d'amour. Comme le dit un des personnages "Finalement tout passe" . Si on voulait résumer la vie de Victoire, elle commencerait par mourir d'aimer, suivrait ensuite un long long chemin d'errance. Tous les moyens sont bons pour se reconstruire, le soutien sans faille de ses parents, l'amitié sincère et de nouvelles rencontres vont l'aider à surmonter ces longues années de laisser aller. Elle reprend goût à la vie, se sent heureuse de nouveau, enfin finit par se respecter et se trouver belle et sexy. Tout simplement revivre, oui Victoire survivra grâce à sa playlist : - Mourir d'aimer - Charles Aznavour - Voilà c'est fini - Jean Louis Aubert - J'y crois encore - Lara Fabian - A Long way - 2OfUs - Hypocalorique - Alice Dona - Dancing Queen - ABBA - Happy - Pharrell Williams - Le Coup de Soleil - Richard Cocciante - Respect - Aretha Franklin - Da Ya Think I'm Sexy - Rod Stewart - Vogue - Madonna - Je me sens vivre - Dalida - La grenade - Clara Luciani - Little Bitty Pretty One - Thurston Harris - I will survive - Gloria Gaynor

11/2022

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BD tout public

Les travaux d'Hercule

"Les Travaux d'Hercule ont été composés, dessinés et lithographiés par un artiste de quinze ans qui s'est appris le dessin sans maître et sans étude classiques. [...] Nous avons voulu l'inscrire ici pour bien établir le point de départ de M. Doré, que nous croyons appelé à un rang distingué dans les Arts." C'est ainsi que l'éditeur Aubert, en 1847, présentait ce premier album de Gustave Doré; premier album, et premier chef d'oeuvre de ce génie précoce. En effet, Doré pose là les bases de la bande dessinée moderne et ce récit est tout autant une parodie de l'Antiquité qu'un morceau d'histoire s'écrivant sous nos yeux. Si Töpffer — l'inventeur du 9eme art — est une sorte de Christophe Colomb, Gustave Doré serait alors Magellan : celui qui fera, le premier, le tour du monde, le tour complet d'un art tout juste éclos pour en révéler tout le potentiel. Alors que le texte de cet Hercule, faussement épique et sérieux, entre volontiers en contradiction avec les tribulations grotesques d'un fils de Zeus cartoonesque et ventripotent, le trait s'anime, l'image devient mouvement, le figuratif devient abstrait. Doré, artiste aux intuitions fulgurantes, donne ici le cap. Resté dans l'ombre jusqu'à aujourd'hui, cet album iconoclaste, d'une folle liberté, est enfin réédité : à n'en pas douter, le premier album de Gustave Doré, est aussi son premier chef d'oeuvre.

11/2018

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Correspondance

Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat - 1916-1959. Tome 9, Le temps des chroniques/ Janvier 1952 - Mai 1959

Commencée en 1916, cette correspondance s'achève avec la mort de Pourrat, le 16 juillet 1959, à l'âge de 65 ans. Bien que Vialatte soit plus jeune, ils vivent tous deux ces années 1952-1959 sur un mode crépusculaire : ils se parlent beaucoup de maladies, de deuils, du temps qui passe. Ils s'inquiètent pour leurs proches : épouses et enfants qui deviennent adultes. Les lettres sont pleines des lieux où ils sont : Ambert et Le Vernet pour Henri Pourrat, grand marcheur attentif aux saisons ; pour Vialatte, Paris mais aussi les lieux - souvent auvergnats - où il quête une impossible sérénité. Pourrat met toutes ses forces dans la poursuite du grand oeuvre, Le Trésor des Contes, dont il parvient à terminer les treize tomes ; ce qui ne l'empêche pas d'écrire quelques autres ouvrages, mais pas les Mémoires que son ami, pourtant, le presse d'écrire. Vialatte, quant à lui, s'éparpille et ne mène à bien aucun des romans commencés. Il gagne sa vie avec des traductions et des articles. Persuadé qu'il passe à côté de l'essentiel, il est pourtant en train d'expérimenter ce qui deviendra, même sous une forme fragmentée, son grand oeuvre à lui : les chroniques, qu'il poursuivra jusqu'à sa mort, en 1971. Ce dernier volume de leur correspondance confine que, pour l'un et l'autre, l'essentiel aura bien été la quête de l'écriture.

03/2022