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Frédéric Villar

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Littérature française

Marie Curie, ma mère

Un témoignage inédit d'Irène Joliot-Curie sur sa mère Marie Curie. Alliant vie familiale, anecdotes privées et recherches scientifiques, voici un document rare et émouvant sur une famille d'exception et sur deux " femmes puissantes ", lauréates du prix Nobel avec leurs maris. En 1954, à l'occasion des 20 ans de la mort de Marie Curie, la revue Europe commande à sa fille Irène un article - resté confidentiel et jamais réédité jusqu'à aujourd'hui - dans lequel elle livre " souvenirs et impressions " sur sa mère. Irène y aborde l'enseignement dont elle a bénéficié et qu'elle caractérise d'" un peu désordonné ", l'importance qu'elle et sa mère accordent à la pratique des exercices physiques, aux excursions en montagne ou à la mer, à tout type de loisirs actifs. L'une et l'autre aiment la nature et la poésie, à laquelle son grand-père a initié Irène et que Marie avait acquis dans sa jeunesse. Les années 1914-1918 sont un tournant majeur dans la vie de Marie Curie. Elle équipe des voitures radiologiques et forme des groupes d'infirmières à la pratique des appareils à rayons X. Irène, s'implique très tôt, à 17 ans, dans le travail entrepris par sa mère dont elle devient, avec le même caractère calme et réfléchi que son père, une collaboratrice privilégiée. Elle aura bientôt une place reconnue à l'Institut du Radium où elle entreprend ses propres recherches et rencontre Frédéric Joliot. Leurs travaux communs les mèneront jusqu'au Prix Nobel de chimie en 1935. Une découverte qui complète si bien celle de Pierre et Marie Curie. Irène aborde enfin la personnalité de Marie, ses opinions religieuses et politiques. Leurs idées se rencontrent sur la science, le plaisir de la découverte, l'horreur de la guerre qu'elles ont vue de près. Mais, contrairement à sa fille, Marie a peu exprimé, en dehors de sa famille, ses opinions sur les injustices sociales, le gâchage des ressources naturelles ou les crédits militaires. Un témoignage unique sur une fille et sa mère qui ont toutes les deux marqué l'histoire.

03/2022

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Sculpture

Les Adam. La sculpture en héritage

En 2020, la Ville de Nancy et le Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle s'associent pour présenter une saison consacrée à la sculpture lorraine du XVIIIe siècle. Deux grandes expositions seront organisées au château de Lunéville et au Musée des Beaux-Arts de Nancy. A Lunéville, l'exposition " La sculpture en son château " sera présentée du 26 juin au 1er novembre 2020. Elle permettra de mettre en avant l'importance de la sculpture au sein des résidences ducales de Lorraine tant à travers la représentation des souverains que dans la décoration des appartements et l'ornementation des jardins. ? A Nancy, l'exposition " La sculpture en héritage. Les Adam, une dynastie lorraine " constituera la première rétrospective consacrée à cette célèbre famille de sculpteurs nancéiens dont le talent a rayonné bien au-delà des frontières des duchés. Un partenariat exceptionnel avec le Musée du Louvre En prêtant une quinzaine d'oeuvres majeures, le Musée du Louvre participe de manière exceptionnelle aux expositions présentées à Nancy et Lunéville. Guilhem Scherf, conservateur général du patrimoine et adjoint au directeur du département des Sculptures du Musée du Louvre, prend part à leurs commissariats scientifiques respectifs. Originaire de Nancy, la famille Adam est l'une des plus célèbres dynasties de sculpteurs français. Sur trois générations, ses membres déploient leurs talents au service des plus grands mécènes et participent à plusieurs chantiers importants du XVIIIe siècle européen. Formés en Lorraine dans le contexte d'essor artistique des règnes des ducs Léopold et Stanislas, ses plus illustres représentants, les frères Lambert Sigisbert, Nicolas Sébastien et François Gaspard Adam ainsi que leur neveu Claude Michel dit Clodion, oeuvrent à Rome, Paris, Versailles ou Berlin au service de princes européens comme Louis XV, Louis XVI ou Frédéric II de Prusse. Première rétrospective à leur être consacrée, l'exposition réunira un grand nombre de chefs-d'oeuvre issus des institutions nationales, internationales mais aussi de collections particulières. Elle sera l'occasion de dévoiler plusieurs sculptures prestigieuses inédites témoignant de la virtuosité de la famille Adam au coeur de l'Europe du XVIIIe siècle. Le catalogue qui l'accompagne a pour objectif de devenir l'ouvrage de référence sur le sujet en présentant les carrières des artistes de la manière la plus complète possible.

09/2021

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Allemagne

Mémoires

Comme Napoléon avant lui, Bismarck (1815-1898) domine de sa stature le XIXe siècle européen. A la tête du gouvernement pendant près de trente ans, de 1862 à 1890, comme ministre-président de Prusse puis comme chancelier du Reich, cet homme à la fois conservateur et révolutionnaire qui a façonné le visage de l'Allemagne et bouleversé le rapport des forces en Europe reste d'abord dans l'histoire comme le bâtisseur de l'unité allemande, obtenue au moyen de deux guerres victorieuses. La première en 1866 contre l'Autriche, la seconde en 1870-1871 contre la France, au terme de laquelle l'Empire allemand est proclamé le 18 janvier 1871 dans la galerie des Glaces du château de Versailles. L'objectif atteint, Bismarck s'emploie à l'enraciner. Cette lutte, il la mène sur deux fronts : à l'intérieur contre les "ennemis du Reich", les catholiques et les socialistes ; à l'extérieur contre une France avide de revanche, qu'il travaille à isoler, édifiant un système diplomatique qui rassemble les grandes puissances continentales autour de l'Allemagne. Aussitôt après avoir remis sa démission en mars 1890, Bismarck entreprend d'écrire ses Mémoires, qui couvriront sa vie entière, de son enfance jusqu'au terme de sa carrière politique. A l'exemple de César avec ses Commentaires, de Frédéric II avec ses Mémoires et de Napoléon avec son Mémorial, il veut dresser un monument à sa gloire. Entrer dans la légende. C'est aussi pour lui l'occasion de régler des comptes avec des personnalités allemandes et étrangères qui se sont mises en travers de sa route. Parmi ses cibles figure en bonne place le kaiser Guillaume II, qui l'a contraint à la démission et s'est empressé de jeter aux orties certains pans de sa politique. Ce témoignage rare et incontournable, pour qui veut comprendre ce siècle tumultueux, paraît en 1898 aussitôt après la mort de son auteur sous le titre Gedanken und Erinnerungen ("Pensées et Souvenirs") et connaît immédiatement un énorme succès. En voici enfin l'évaluation critique de référence, présentée et annotée par Jean-Paul Bled, le plus grand spécialiste du "chancelier de fer".

01/2021

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Famille

Évolutions récentes du droit patrimonial de la famille. Réformes, jurisprudence et codification

DROIT BELGE Le droit patrimonial de la famille a connu de nombreuses évolutions au cours des dernières années. Au fil des réformes, dont le mouvement s'est initié dès les années 2012 et suivantes, puis de la loi du 19 janvier 2022 contenant la codification des livres 4 et 2. 3 du Code civil, la matière a connu de grandes modifications, parfois de véritables bouleversements. La jurisprudence a, dans le même temps, continué son travail indispensable d'interprétation de la loi. L'équipe du Master en notariat de l'ULB a estimé qu'il était dès lors temps de marquer une étape dans ce voyage, afin de procéder à la mise au point sur le chemin parcouru. Tout d'abord, Charlotte Aughuet dresse le panorama du travail de codification du livre 4 du Code civil, consacré aux successions et libéralités. Les professeurs Hélène Casman et Frédéric Lalière étudient à leur tour la situation de l'héritier réservataire confronté à un cohéritier institué légataire universel. Alexandre Demortier et Silvia Pfeiff effectuent un tour d'horizon des questions pratiques posées par les donations : la détermination exacte de leur objet, la possibilité de procéder à leur résolution, leur sort entre époux et les perspectives du droit international privé. Laurent Barnich réalise, quant à lui, le portrait de l'acte d'hérédité dressé pour établir la preuve d'une transmission successorale d'immeubles. Par la suite, le nouveau concept de conventions matrimoniales, généralisé par la loi de codification, leurs effets et plus généralement l'évolution de leur régime, est approfondi par Jim Sauvage. Philippe De Page illustre à son tour les changements de perspectives de la question relative aux biens professionnels dans le régime légal. Ensuite, Alain-Charles Van Gysel se penche sur la question de l'usufruit du conjoint survivant. Pour terminer, la notion d'avantages matrimoniaux, qui a connu de nombreux développements ces dix dernières années, fait l'objet d'une synthèse pratique par Matthieu Van Molle. Cet ouvrage s'adresse aux notaires, avocats, magistrats et conseils patrimoniaux. Cet ouvrage s'adresse aux notaires, avocats, magistrats et conseils patrimoniaux.

05/2023

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Critique littéraire

Arrabal une oeuvre-vie panique

La vie et les créations arrabaliennes sont indissociables, on peut par conséquent parler d'oeuvre-vie pour évoquer la complémentarité qu'il existe entre la production artistique et le parcours existentiel du dramaturge, cinéaste, poète et romancier Fernando Arrabal. Son histoire est à l'origine de son oeuvre, elle est son essence, elle est son reflet le plus intime : "Jamais dans l'histoire des arts on n'aura été témoin d'une si parfaite symbiose, poussée à son paroxysme par la confusion panique, entre le créateur et son oeuvre, à tel point que, comme dans le paradoxe de la poule et de l'oeuf, l'on ne sait plus qui engendre l'autre." "Panarrabalisme", op. cit., p. 87. Frédéric Aranzueque-Arrieta a donc imaginé un texte qui va au-delà de la réalité factuelle ou historique afin de déterrer la vérité artistique arrabalienne qui s'inscrit dans la pluralité, le paradoxe et la confusion. C'est à travers sa création que Fernando Arrabal est le plus authentique et si l'on veut entrer dans l'homme jusqu'au coeur, c'est en se servant de ses oeuvres comme matériau biographique ou biobibliographique : "Ses romans, ses poèmes, ses pièces de théâtre, ses films, ses joutes paniques à travers les échiquiers du monde nous rappellent que toutes les formes d'expression qu'il explore sont au service de "l'écriture de sa vie"? ; il réinvente et redessine en permanence ses contours en jouant à être Dieu, mais sa finalité reste de trouver les mécanismes de la mémoire et les règles du hasard de même que dans un jeu panique." "Panarrabalisme", op. cit., p. 87. Parce qu'aujourd'hui Fernando Arrabal est un personnage (au sens théâtral du terme) à part entière et parce que sa vie et son oeuvre se confondent en une oeuvre-vie singulière et unique, l'auteur a voulu en effacer les frontières pour les présenter comme un Tout (= pan en grec), comme une entité indissociable panique, arrabalienne, en suivant le slogan ultime qui définit le Panique : "La Vie est la Mémoire, l'Homme est le Hasard." Livre publié avec le soutien du CNL.

03/2019

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Beaux arts

Isidore Isou

Cet ouvrage est - aussi surprenant que cela puisse paraître -, la toute première monographie sur l'oeuvre plastique d'Isidore Isou (1925-2007), le génial créateur roumain du Lettrisme, ce mouvement d'avant-garde apparu à Paris dès l'immédiate après-guerre. A la suite du Dadaïsme et du Surréalisme, le Lettrisme impose ses idées, celles d'Isidore Isou, né en 1925, qui forme autour de lui un groupe d'éclat dont sera issu Guy Debord, le futur fondateur de l'Internationale Situationniste. Isou, à travers sa théorie générale de création : "La Créatique", abordera tous les domaines de la connaissance, bouleversant tour à tour la poésie, le roman, le cinéma, le théâtre, l'économie politique et naturellement l'art plastique qui fait l'objet de ce livre. La peinture lettriste est une peinture à base unique de lettres, qui évoluera très rapidement, en 1950, à une peinture de signes nommée l'hypergraphie. Ces signes incluent aussi bien les rébus ou des signes musicaux que des écritures inventées, dénuées de sens, mais ouvrant une troisième perspective à l'art, après le figuratif et l'abstraction. Remis en perspective, ses oeuvres et apports stupéfient par leur avance historique. Ce livre, conçu par Frédéric Acquaviva, qui a travaillé avec Isou les dix dernières années de sa vie et réalisé la dernière exposition monographique du vivant de l'artiste et la plus importante rétrospective sur le Lettrisme au Passage de Retz à Paris avec Bernard Blistène en 2012, entend lever le voile sur les réalisations originales et pionnières d'Isidore Isou et espère susciter le même intérêt que la monographie sur Marcel Duchamp éditée en 1959 qui sut révéler pour la première fois l'oeuvre complexe de Duchamp à un plus large public. Une iconographie sans précédent (avec de nombreux documents inédits et des oeuvres inconnues), à laquelle s'ajoute une bibliographie de l'ensemble des expositions personnelles et collectives d'Isou ainsi qu'un choix parmi ses 200 écrits, font de ce livre le livre de référence sur Isidore Isou, le grand oublié de l'histoire de l'art.

02/2019

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Histoire de France

Journal du Général Edmond Buat 1914-1923

En 1914, à 46 ans, le polytechnicien Edmond Buat est lieutenant-colonel. Il est chef d'état-major général des armées lorsqu'il meurt soudainement en 1923. Cette carrière remarquable est celle d'un homme exceptionnel. De la Grande guerre, il a tout connu : chef de cabinet du ministre de la Guerre Millerand d'août 1914 à novembre 1915, il est à l'articulation souvent difficile entre le pouvoir politique et le haut commandement militaire. Commandant une division puis une armée au front, il a vécu au plus près la violence des combats. Créateur en 1917 et chef de la Réserve générale d'artillerie qui permettra de l'emporter sur les Allemands l'année suivante, il est un technicien prophétique de la guerre industrielle. Nommé en juillet 1918 major général des armées françaises, c'est à dire n° 2, auprès de Pétain, il est l'un des artisans de la victoire. Expert auprès du gouvernement lors des négociations du traité de paix, et alors que des troupes françaises occupent la Rhénanie, interviennent en Europe centrale, en Russie, au Proche-Orient, il s'emploie dans ses dernières fonctions à préparer la France au nouveau conflit qu'il juge inévitable. Si Buat n'était pas mort à 55 ans, il eût été à coup sûr généralissime de l'armée française à la place de Weygand, et le destin en eût peut-être été changé. Le général était doublé d'un observateur prodigieux de finesse et d'un écrivain de talent. Tous les soirs, il a consigné dans des cahiers les faits et les réflexions de la journée. Tout y passe, les hommes qu'il a tous connus, les événements, les pensées. Alors que les mémoires des grands chefs, Joffre et Foch, ont été rédigés en vue de servir leurs auteurs, cet énorme et prodigieux document a toute la fraîcheur du spontané et de l'inédit. Dans sa préface, Georges-Henri Soutou, de l'Académie des Sciences morales et politiques, donne toute sa portée à ce témoignage d'un «esprit libre, volontiers mordant». Le colonel Frédéric Guelton, ancien chef du service historique de l'armée de terre, a introduit et annoté en spécialiste le texte donné ici dans son intégralité.

11/2015

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Littérature française

Je suis capable de tout

Le roman s'ouvre sur le premier chapitre d'un manuel de Développement Personnel, Mental coaching (ma méthode mes succès), où Paul Béranger entremêle théories du mieux-être, exercices à réaliser soi-même et péripéties qui ont conduit cet athlète olympique à devenir le plus célèbre consultant en remise en forme psychique du monde. C'est dans ce best-seller que Julie est plongée, tout en prenant le soleil sur une plage naturiste de l'île du Levant. Fraîchement divorcée, la plantureuse quadra espère trouver dans ce traité d'initiation au bonheur de quoi reprendre sa vie en main. A mesure que Julie répète les mantras tautologiques du livre-miracle, elle en oublie la présence de sa fille unique, Necko. L'adolescente au physique plutôt ingrat semble elle aussi en pleine lecture. Elle dévore le premier volume de Bad Lovers Hackers, un manga yaoi (réservé aux filles) aux allures de romance entre jeunes héros du même sexe (masculin). Captivée par ces amours androgynes, elle entame le deuxième puis le troisième album. La deuxième partie du roman va permettre à ces deux personnages féminins de confronter leur bulle de lecture à l'immédiate réalité. Pour Julie, c'est à travers la rencontre enchanteresse avec un certain Giacomo. Mais l'érotisation de leur escapade prendra bientôt un tour inquiétant... Restée seule sur la plage, Necko a fini le quatrième tome. Approchée par une bande de jeunes Marseillais en quête d'aventure, elle outrepasse sa timidité naturelle pour entamer avec eux une partie de beach volley. Profitant de ce moment de liberté sans surveillance maternelle, Necko apprend l'art du flirt distancié à ses nouveaux amis, avant de les soumettre tour à tour au bon plaisir de ses baisers... A travers ces deux lectrices en métamorphose estivale, Frédéric Ciriez ausculte le trouble fantasmatique d'un bovarysme très contemporain. Illusion à l'eau de rose qui voudrait que pour accéder à la réalisation de ses désirs, il y ait besoin d'une méthode. Mettant en abîme les codes du Développement Personnel et du roman sentimental, l'auteur en préserve la légèreté, tout en déconstruisant, pour notre plus grand plaisir, les leurres de ces injonctions au bonheur et à la performance.

03/2016

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 153, février 2021

Sommaire - RFFP N°153 - Février 2021 - Editorial : Autonomie fiscale locale : la longue marche vers un retour aux origines, par Michel Bouvier Contrôle fiscal des entreprises : Quelles évolutions ? Quels nouveaux enjeux ? Avant-propos, de Jérôme Fournel Nouvelles formes, nouvelles modalités Contrôle fiscal : nouveaux enjeux, par Philippe Thiria Le datamining et le ciblage des opérations de contrôle fiscal à la DGFiP, par Stéphane Créange Contrôle fiscal à distance : évolution ou révolution, par Jean Sayag Quelle gouvernance du contrôle fiscal ? Quelle évaluation et quel suivi par le Parlement ? par Laurent Saint-Martin La mesure de la fraude aux prélèvements obligatoires : un enjeu démocratique sous-estimé, par Christophe Strassel Quel devenir du principe de confiance légitime ? par Virginie Restino Quelle gouvernance du contrôle fiscal dans un contexte international globalisé ? par Bernard Castagnède Quelle appropriation par les acteurs ? La nouvelle relation de confiance dans le contrôle fiscal des entreprises : vers plus de sérénité ? par Patricia Sellière et Frédéric Iannucci Réinventer le contrôle fiscal des entreprises dans la nouvelle relation de confiance ? Point de vue d'un directeur fiscal, par Bernard Bacci La formation à la DGFiP : faire rimer quantité et qualité, par Antoine Magnant Les nouveaux acteurs du contrôle fiscal, par Jean-Raphaël Pellas - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE La comptabilité publique : achever ou parachever la LOLF ? Première partie : L'alignement progressif de la comptabilité des princes sur celle des marchands, par Bernard Adans Les limites de la comptabilité générale appliquée aux comptes publics, par Jean-Paul Milot Fiscalité verte et "budget vert" : Critiques écologiques et perspectives financières, par Robin Degron Que reste-t-il de la gestion de fait ? par Emilien Quinart - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE La certification des comptes locaux. Approche comparée. Rapport de FONDAFIP, étude coordonnée par Marie-Christine Baranger Les budgets participatifs locaux : un outil de participation citoyenne en développement mais aussi en trompe-l'oeil ? par Eric Portal Réflexions sur le cadre juridique du budget participatif, par Emilien Goguel-Mazet - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE Constitution et lois de finances dans l'espace UEMOA. Quelques variations dans la régulation d'un domaine spécifique, par Moussa Zaki - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Noureddine Bensouda II. - Vient de paraître

03/2021

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Empire

Histoire de Jules César

Napoléon III, le premier président de la République française (1852-1870), n'a jamais caché sa fascination pour l'archéologie antique. Il reprit à son compte toutes les vieilles lunes de la France et de ses dynasties : son mythe fondateur, désormais fixé à la rencontre tragique, mais glorieuse, entre Vercingétorix et Jules César ; le rêve impérial, remontant à Charlemagne ; le rêve italien, remontant au XVe siècle et aux guerres d'Italie. Napoléon III avait en outre une passion pour l'archéologie, science nouvelle qui permettait de matérialiser le passé et, plus prosaïquement, de vérifier l'exactitude des sources littéraires. Aussi se lança-t-il, à partir de 1861, dans un programme de fouilles sans précédent : Alésia, Gergovie, le Palatin à Rome, pour ne citer que les plus emblématiques. En achetant en 1861 les jardins Farnèse au roi de Naples, François II, Napoléon III mit le pied sur le Palatin, "palais des Césars" , comme on l'appelait alors, établissant un lien direct entre sa personne et les empereurs romains. En 1861, il visite le site d'Alise-Sainte-Reine identifié comme Alésia. Il se rend ensuite à Gergovie et à Bibracte en 1862. Le 8 mars de la même année, il crée le Musée des Antiquités celtiques et gallo-romaines (actuellement le Musée d'Archéologie nationale) par décret, auquel il fait don de sa collection. Son inauguration se déroule le 12 mai 1867 en présence de l'Empereur. Les salles sont ouvertes trois jours par semaine et présentent le produit des fouilles qu'il a ordonnées. On peut également y admirer des moulages et des maquettes relatives à la guerre des Gaules ainsi que la donation de Jacques Boucher de Perthes et les collections offertes par le roi Frédéric VII de Danemark. Il finance à hauteur de plus de 8 millions de francs des recherches archéologiques, des études expérimentales et des travaux cartographiques. En 1865, il fait ériger une statue de Vercingétorix au mont Auxois dont le piédestal porte l'inscription suivante : "La Gaule unie ne formant qu'une seule nation, animée d'un même esprit peut défier l'univers. Napoléon III à la mémoire de Vercingétorix". Ce livre rare et magistral paraît à l'apogée de sa passion pour César et la Guerre des Gaules.

04/2021

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Autres éditeurs (A à E)

Balbuzar, le pirate aux oiseaux

La confrontation entre deux univers, celui de la royauté et celui de la piraterie, entre la conformité et la diversité. Le combat entre deux caractères forts à travers une cinquantaine d'illustrations lumineuses de Frédéric Pillot. Le texte de Gérard Moncombe balance entre action, humour et poésie. Dans la mer des Sarboucanes, il ne fait pas bon naviguer, malepeste ! Sur son brigantin, l'Enragé, Balbuzar le pirate y règne sans partage. Notre bougre attaque, pille, coule, rançonne tout ce qui passe à sa portée. Farouche, cruel, redoutable, assurément, Balbuzar l'est ; avec une certaine bonhomie, cependant, et un grand sens de la justice. A vrai dire, il est en harmonie avec la mer, les îles, le vent, les rochers. Autour de lui, des oiseaux, toujours. Des femmes, des hommes, des enfants. Tous libres comme l'air. Mais voilà que l'impératrice Pépita XIII s'inquiète de cet état de choses. Elle envoie contre Balbuzar son meilleur officier, le Commodore, à la tête d'une armada. Il représente la force, l'ordre, la loi. Arrogant, dominateur, implacable. Sûr d'être celui qui nettoiera la mer des Sarboucanes. Balbuzar et le Commodore s'affrontent. Deux marins d'exception, deux guerriers affûtés. Le combat s'engage, fracassant, tumultueux. La lutte pourtant est inégale, car le Commodore a d'immenses moyens, une armée derrière lui et la puissance de l'empire. Il construit un navire gigantesque qui, assurément, va balayer les pirates et leur flottille battant pavillon noir. Le destin de Balbuzar semble tracé. Le horsla-loi va être écrabouillé par l'énormité de l'adversaire. Cuit, ratacuit dans la marmite impériale. Croyez-vous ça ? Bien sûr que non ! Le rusé pirate saura trouver la faille dans la cuirasse du monstre. A lui seul il vaincra son monstrueux adversaire. Comme David foudroyant Goliath. Comme le petit tailleur abattant les deux géants. Balbuzar l'emporte par sa malice, mais aussi par la force de son désir : il veut vivre, alors que le Commodore ne songe qu'à soumettre le monde. Une fable sur la liberté, sur la résistance, sur le pouvoir. Et une ode à la nature.

10/2020

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Dessin

Festival du dessin Arles. Catalogue, Edition 2024

Au printemps 2023, la première édition du Festival du Dessin a comptablilisé 66. 000 entrées ; forte de ce succès étourdissant, sa deuxième édition se tiendra à Arles du 20 avril au 19 mai 2024, soit un mois entier. Dessins d'art, d'humour, de presse, dessins d'enfants (réalisés dans le cadre d'un projet pédagogique soutenu par la Ville d'Arles et encadré par dix dessinateurs spécialement mandatés), dessins au crayon de couleur, au crayon gris, à la pierre noire, au brou de noix, gravures, installations, portraits saisissants, paysages bouleversants, dessins abstraits : autour de la figure emblématique de Tomi Ungerer, tête d'affiche, quarante-deux dessinateurs seront réunis dans une douzaine de lieux prestigieux de la ville, certains à la gloire posthume (Jean Dubuffet, Alberto Giacometti, Oskar Kokoschka, Félix Vallotton), d'autres comptant parmi les célébrités contemporaines (Joseph Beuys, Kiki Picasso, Christian Roux, Goossens), d'autres enfin, dont des artistes très jeunes, à la renommée encore confidentielle mais qui gagnent à être largement connus. Des débats, des rencontres, des projections de films et des concerts ponctueront cette édition sur toute sa durée, faisant d'elle l'un des rendez-vous culturels et festifs incontournables du printemps 2024. Le présent ouvrage, qui en est le catalogue, offre la possibilité à un large public de prendre la mesure de cet événement inédit, à l'appui d'un texte de Frédéric Pajak et de deux cents oeuvres sur papier, reproduites en couleur, accompagnées des biographies de leurs auteurs et de quelques lignes écrites de leur main sur leur rapport personnel au dessin. Les artistes exposés : Sergio Aquindo - Atak - René Auberjonois - Sophie Baduel - Joseph Beuys - Gus Bofa - Markus Buchser - Guido Buzzelli - Stéphane Calais - Antoine Capitani - Chantalpetit - Laurent Cilluffo - Robert Coutelas - Jean Dubuffet - Jean-Luc Favéro - Pierre Faure - Vicky Fischer - Alberto Giacometti - Goossens - Anne Gorouben - René Goscinny - Jean Gourmelin - Bernard Grandgirard - Michel Houssin - Jean-Michel Jaquet - Oskar Kokoshka - Frédérique Loutz - Clara Marciano - Al Martin - Charles Meryon - Henri Michaux - Thomas Ott - Jacqueline Oyex - Kiki Picasso - Lucile Piketty - Adolphe Martial Potémont - Christian Roux - Ronald Saladin - Philippe Ségéral - Tomi Ungerer - Félix Vallotton - Pascal Vonlanthen - Georges Wolinski

04/2024

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Beaux arts

Surréalismus N° 5, été-automne 2018 : Le surréalisme italien

Ce cinquième opus de Surréalismus nous initie au surréalisme italien sous la plume de Giovanni Lista, son éminent spécialiste. Un surréalisme toujours empreint de mythologie greco-romaine. De Dante, le visionnaire et Arcimboldo, le peintre de l’étrange aux Scapigliati ; de l’art métaphysique de De Chirico et du futuriste Marinetti jusqu’à s’établir par petits groupes au sein de revues assez diverses. Deux autres pays sont à l’honneur dans ce numéro. Le surréalisme suisse, objet d’une importante exposition itinérante ouvrant fin août au Aargauer Kunsthaus d’Aarau avant de s’achever en juin 2019 au Museo d’arte delle Svizzera italiana à Lugano. Le commissaire de l’exposition Peter Fischer a accepté un entretien et dresse un véritable panorama de l’histoire du mouvement en Suisse, jalonné par les Giacometti, Oppenheim, Brignoni, Seligmann, Vulliamy ou Walberg. Le surréalisme égyptien, dont l’exposition phare consacrée au groupe Art et Liberté et débutée il y a deux ans au Centre Pompidou à Paris s’achève cet été au Moderna Musset de Stockholm. L’occasion de dresser le bilan de cette aventure courageuse, inédite et originale avec les deux monteurs de ce projet, Sam Bardaouil et Till Fellrath. Deux dossiers explorent des figures sudistes à la lisière du surréalisme. Le discret Lucien Coutaud, objet d’une très belle exposition qui vient de s’achever au musée villa Montebello de Trouville (voir notre entretien avec Karl Laurent) et de deux nouvelles publications signées Jean Binder et Christophe Dauphin. Ce dernier chronique le premier et retrace pour nous la longue épopée artistique du peintre nîmois. L’émouvant poète carcassonnais Joë Bousquet, signataire du Second manifeste, grand ami d’Eluard et Gala, dont Serge Bonnery dresse des portraits à juxtaposer : son rapport à la guerre et à la blessure puis ses relations avec les surréalistes parisiens. En complément, un entretien avec Eric Edwards, collecteur émérite du peintre Maurice Rapin, personnage iconoclaste qui a mené de front carrière artistique et scientifique.# cinquième opus de Surréalismus nous initie au surréalisme italien sous la plume de Giovanni Lista, son éminent spécialiste. Un surréalisme toujours empreint de mythologie greco-romaine. De Dante, le visionnaire et Arcimboldo, le peintre de l’étrange aux Scapigliati ; de l’art métaphysique de De Chirico et du futuriste Marinetti jusqu’à s’établir par petits groupes au sein de revues assez diverses. Deux autres pays sont à l’honneur dans ce numéro. Le surréalisme suisse, objet d’une importante exposition itinérante ouvrant fin août au Aargauer Kunsthaus d’Aarau avant de s’achever en juin 2019 au Museo d’arte delle Svizzera italiana à Lugano. Le commissaire de l’exposition Peter Fischer a accepté un entretien et dresse un véritable panorama de l’histoire du mouvement en Suisse, jalonné par les Giacometti, Oppenheim, Brignoni, Seligmann, Vulliamy ou Walberg. Le surréalisme égyptien, dont l’exposition phare consacrée au groupe Art et Liberté et débutée il y a deux ans au Centre Pompidou à Paris s’achève cet été au Moderna Musset de Stockholm. L’occasion de dresser le bilan de cette aventure courageuse, inédite et originale avec les deux monteurs de ce projet, Sam Bardaouil et Till Fellrath. Deux dossiers explorent des figures sudistes à la lisière du surréalisme. Le discret Lucien Coutaud, objet d’une très belle exposition qui vient de s’achever au musée villa Montebello de Trouville (voir notre entretien avec Karl Laurent) et de deux nouvelles publications signées Jean Binder et Christophe Dauphin. Ce dernier chronique le premier et retrace pour nous la longue épopée artistique du peintre nîmois. L’émouvant poète carcassonnais Joë Bousquet, signataire du Second manifeste, grand ami d’Eluard et Gala, dont Serge Bonnery dresse des portraits à juxtaposer : son rapport à la guerre et à la blessure puis ses relations avec les surréalistes parisiens. En complément, un entretien avec Eric Edwards, collecteur émérite du peintre Maurice Rapin, personnage iconoclaste qui a mené de front carrière artistique et scientifique.

06/2018

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BD tout public

Robinson suisse

Baladi découvre tout d'abord "les Robinsons suisses" sous forme de série télé durant les années 70, puis tombe par hasard bien des années plus tard sur le roman à la base de la série, roman écrit en allemand par un écrivain bernois, et datant du début du 19e siècle. C'est en jouant avec l'idée d'adapter ce livre (qu'il n'a toujours pas lu ! ) qu'il déniche alors la traduction qu'en a fait la Baronne de Montolieu. Mais la Baronne de Montolieu ne s'est pas contentée de traduire le livre, elle en a changé certains passages jugés trop moralisateurs, et a même écrit des chapitres supplémentaires au roman. Baladi va donc décider de s'atteler à une adaptation, mais en commençant par le chapitre 37 (le premier de la suite écrite par la Baronne, vous suivez ? ) et en se sentant très libre (comme la Baronne ! ) dans son adaptation. De la matière première, il va garder la situation de base (une famille suisse doit survivre sur une île lointaine suite à un naufrage) et le charme un peu suranné des histoires d'aventure à l'ancienne ; mais Baladi va surtout malaxer, transformer, trahir et transcender cette matière pour en faire une bande dessinée à la portée évidemment politique. Il faut le préciser, la paisible famille suisse craint une confrontation avec de terribles sauvages qui semblent rôder, des sauvages que certaines caricatures montrent menaçant et dangereusement enturbannés... Au niveau graphique, Baladi s'est surpassé et propose un travail en couleur rare, mélange de découpages et de couleurs directes, et réalise ainsi certaines de ses plus pages. Le livre sortira peu avant le festival BDFIL, dont Baladi est cette année l'invité d'honneur (succédant entre autres à Zep, Blutch, Frederik Peeters, Anna Sommer, etc.)

08/2019

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Sculpteurs

Alicia Penalba. Vers l'envol

Suite à sa disparition en 82, l'oeuvre d'Alicia Penalba, sculptrice de renommée internationale, s'était retrouvé dans l'ombre. Née en Argentine, elle arrive à Paris, elle fréquentera la Grande Chaumière, l'atelier de Zadkine auprès duquel elle se forme. Ce livre a pour objet de remettre en lumière une grande artiste dont les oeuvres se trouvent dans les plus grands musées. Suite à sa disparition accidentelle en 1982, l'oeuvre d'Alicia Penalba, sculptrice de renommée internationale, s'était retrouvé abruptement dans l'ombre. Née en Argentine, ce n'est qu'en 1948, âgée de 35 ans, qu'Alicia Penalba arrive en France, à son arrivée à Paris, diverses rencontres vont la conduire à la Grande Chaumière dans l'atelier d'Ossip Zadkine auprès duquel elle se forme et où, très rapidement, elle fait montre d'un talent certain. Elle y travaillera trois ans tout en étudiant ses aînés, Anton Pevsner, mais surtout Constantin Brancusi, qu'elle rencontrera à plusieurs reprises. A partir de 1951, elle se consacre exclusivement à la sculpture non figurative. A partir des années 60, son évolution artistique l'amène à réaliser des sculptures monumentales pour des projets architecturaux qui la conduisent à simplifier les volumes pour obtenir des formes épurées. L'air et la lumière vont alors devenir les fils conducteurs de sa quête artistique. Cette monographie de référence rend hommage à cette grande artiste dont les oeuvres sont présentées dans la plupart des grands musées internationaux : le Centre Pompidou, la Fondation Pierre Gianadda, le musée Kröller-Müller, The Cleveland Museum of Art, le Hakone Open-Air Museum... Cet ouvrage dont les texte est écrit par Frédérick Aubourg sera préfacé par Pierre Wat (professeur d'histoire de l'art à l'université de Paris-I, historien d'art connu et reconnu).

09/2021

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Littérature française

Petit traité du racisme en Amérique

Dans ce livre, le premier qu'il consacre au racisme, Dany Laferrière se concentre sur ce qui est peut-être le plus important racisme du monde occidental, celui qui dévore les Etats-Unis. Les Noirs américains : 43 millions sur 332 millions d'habitants au total - plus que la population entière du Canada. 43 millions qui descendent tous de gens exploités et souvent martyrisés. 43 millions qui subissent encore souvent le racisme. Loin d'organiser une opposition manichéenne entre le noir et le blanc, précisément, Dany Laferrière précise : " On doit comprendre que le mot Noir ne renferme pas tous les Noirs, de même que le mot Blanc ne contient pas tous les Blancs. Ce n'est qu'avec les nuances qu'on peut avancer sur un terrain si miné". Voici donc un livre de réflexion et de tact, un livre littéraire. Mêlant des formes brèves que l'on pourrait rapprocher des haïkus, où il aborde en général les sensations que les Noirs éprouvent, et de brefs essais où il étudie des questions plus générales, Dany Laferrière trace un chemin grave, sans jamais être démonstratif, dans la violence semble-t-il inextinguible du racisme américain. " Mépris " , " Rage " , " Ku Klux Klan " alternent avec des portraits des grands anciens, Noirs ou Blancs, qui ont agi en noir ou en blanc : Charles Lynch, l'inventeur du lynchage, mais aussi Eleanor Roosevelt ; et Frederick Douglass, et Harriet Beecher Stowe, l'auteur de La Case de l'oncle Tom, et Bessie Smith, à qui le livre est dédié, et Angela Davis. Ce Petit traité du racisme en Amérique s'achève sur une note d'espoir, celui que Dany Laferrière confie aux femmes. " Toni, Maya, Billie, Nina, allez les filles, le monde est à vous ! "

01/2023

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Histoire internationale

La construction d'une sphère publique musulmane en Afrique de l'Ouest

L'islam a connu une progression fulgurante au Burkina Faso depuis les dernières décennies. Ce pays, autrefois qualifié de "fille aimée de l'Eglise ", compte aujourd'hui plus de 60% de musulmans. Outre leur importance numérique, ceux-ci se sont montrés dynamiques depuis le tournant des années 1990, notamment avec un foisonnement associatif particulièrement important, comme en témoignent les 240 associations islamiques officielles à l'échelle nationale. Ouagadougou, la capitale, compte à elle seule plus de 600 mosquées. Afin de saisir les profondes mutations qu'a subies l'islam burkinabé, les relations internes souvent tendues entre ses tendances et les rapports complexes qu'a entretenus cette religion avec l'Etat depuis l'indépendance, l'auteur a fait deux séjours au Burkina Faso, allant à la rencontre de trois générations d'imams et de prêcheurs. Frédérick Madore montre comment l'islam peut constituer un vecteur d'autonomisation pour de jeunes musulmans. Pour certains, l'acquisition d'une légitimité et d'une autorité religieuse leur permet de s'émanciper en partie du poids des structures sociales et ethniques, caractérisées notamment par la gérontocratie. En outre, l'auteur présente les rapports entre les musulmans et l'Etat burkinabé comme un système d'interactions et d'échanges asymétriques entre partenaires dotés de ressources inégales. La déconstruction de cette relation, souvent clientéliste, lui permet d'examiner, d'une part, le jeu de l'Etat pour réguler, contrôler et instrumentaliser les musulmans et, d'autre part, les ressources que peuvent mobiliser ces derniers pour négocier les termes de leur subordination, ménager des espaces d'autonomie, revendiquer des changements politiques ou participer à la formation d'une sphère publique musulmane. Loin d'être exclusives à l'islam burkinabé, des dynamiques similaires s'observent ailleurs au sud du Sahara.

04/2016

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Roman d'amour, roman sentiment

Dynastie Stanislaski. Secrets de famille ; Un bonheur à bâtir

Natasha, Mikhail, Rachel, Alexi, Frederica, Kate : tous sont membres de la famille Stanislaski. De parents ukrainiens, ils ont grandi aux Etats-Unis. Bien que très différents, ils ont en commun la générosité, le talent, et l'esprit de clan. Et pour chacun d'entre eux, va bientôt se jouer le moment le plus important de leur vie. Secrets de famille Comme tous les membres de la famille, Natasha, l'aînée des Stanislaski, parle avec un léger accent slave, et au fond de ses yeux noirs brille une petite flamme joyeuse et sauvage, qui parfois vacille lorsqu'elle se souvient de l'épreuve terrible qui l'a frappée quelques années plus tôt. Spencer Kimball lui aussi a fui la grande ville, et son apparente sérénité cache bien des désillusions. Qui d'ailleurs pourrait croire qui s'il a tourné un jour le dos à la célébrité, c'est uniquement pour se consacrer à Freddie, sa petite fille ? Déracinés, solitaires, Spencer et Natasha semblent faits pour s'entendre. Mais leur première rencontre ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices... Un bonheur à bâtir Sculpteur passionné au succès grandissant, Mikhail est l'artiste de la famille. Autant dire que rien ne le préparait à tomber, dès leur première rencontre, sous le charme de Sydney Hayward, femme d'affaires new-yorkaise sophistiquée et sûre d'elle... Une surprise qui ne fait que grandir lorsque la jeune femme accepte de financer les travaux que Mikhail réclame depuis de longs mois pour l'immeuble de Soho où il vit. Cette décision est si inespérée qu'il renonce même à la détromper lorsqu'il comprend qu'elle le croit charpentier de métier, et qu'elle veut l'embaucher pour réaliser lesdits travaux ! Intrigué, subjugué, Mikhail décide de jouer de ce quiproquo pour apprivoiser la belle Sydney...

12/2021

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Romans graphiques

Délivrance

Au bout du chemin, la rédemption ? Dans un monde post-apocalyptique où tout n'est que désespoir et désolation, deux frères ont entrepris de traverser les terres meurtries pour mettre fin à leurs tourments. Car dans ce monde où la souffrance est omniprésente, les hommes, bien que condamnés ne peuvent mourir. Ils errent jusqu'à sombrer dans la folie et perdre leur humanité. Ceux-là deviennent des " oubliés ", des créatures terrifiantes... Ikar et Graham n'ont pas encore atteint ce stade critique. Ils savent qu'au-delà du désert, il existe une oasis où l'herbe pousse encore et que là-bas la mort est douce et accessible. Quand ils s'approchent enfin de cette oasis, ils découvrent stupéfaits, qu'elle prend la forme d'un enfant providentiel ! Cette petite fille perdue possède à elle seule le pouvoir de régénérer la nature et d'apaiser tous les tourments. Elle incarne l'espoir après l'effondrement, mais un espoir fragile. Pour lui donner une chance de déployer ce don salvateur, Ikar et Graham vont l'aider à avancer coûte que coûte au milieu de l'enfer. Mais leur esprit se trouble par moments et le danger peut venir de partout. Ikar, rongé par le mal, fait des crises de plus en plus violentes, tandis que " Les fils de Sad ", une tribu cannibale, s'est lancée à leurs trousses dans le but de capturer l'enfant... L'Humanité pourra-t-elle vraiment renaître du chaos ? Premier album d'un auteur prometteur, Délivrance est une pépite graphique à mi-chemin entre l'univers poétique de Frederik Peeters et la noirceur du seinen japonais qui nous tient en haleine et nous transporte dans un monde horrifique plus vrai que nature. Une lecture intense et viscérale.

03/2024

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Critique littéraire

L'arbitre aux mains vides. Ecrits de jeunesse

Arthur Adamov (1908-1970) appartient à une riche famille arménienne propriétaire d'une partie des pétroles de la Caspienne, chassée de Russie par la Révolution. Après une errance entre l'Allemagne et la France, le jeune Adamov fréquente Montparnasse et rencontre des écrivains, dont Roger Gilbert-Lecomte et Antonin Artaud avec lesquels il se lie d'amitié. Dans les années 50, il est, avec Ionesco et Beckett, l'un des créateurs du théâtre dit de l'absurde et mis en scène par les plus grands (Blin, Vilar, Serreau, Mauclair, Planchon...). Sous l'influence de Brecht, il s'oriente ensuite vers le théâtre politique en même temps qu'il publie des essais sur le théâtre ainsi que de bouleversantes confessions. Mais si Beckett est nobélisé en 1969 et Ionesco élu à l'Académie française en 1970, Adamov, en cette même année, malade et marginalisé, se donne la mort. Traducteur de Gogol, Tchekhov, Gorki, Dostoïevski, Büchner, Rilke..., auteur de pièces radiophoniques, Arthur Adamov, entre 1927 et 1947, écrit de nombreux poèmes en vers et en prose, mais aussi des manifestes, des essais, des préfaces, des critiques de livres et d'art éparpillés au hasard de revues souvent éphémères. Ces textes de jeunesse écrits dans le sillage de Rimbaud, disent l'amour, la mort, la solitude, mais aussi l'émerveillement au monde. Inconnus alors qu'ils constituent pourtant le creuset d'une oeuvre, ils relèvent d'une écriture mystérieuse qui nous touche au plus profond. Ces documents, réunis ici pour la première fois, éclairent cette figure injustement oubliée, qui est l'une des voix les plus authentiques et les plus bouleversantes de l'avant et l'après-guerre, celle d'un témoin, d'un poète inspiré, d'un passeur...

11/2019

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Littérature française

On ne peut pas tenir la mer entre ses mains

Comme le FLNC, Huma Benedetti est née en Corse en 1976, entourée des secrets de son histoire familiale, dans un climat de colère et de ressentiment muet. Mais tôt ou tard, les enfants devinent ce qu'on leur tait, et Huma aperçoit dans l'oeil de ses ascendants le reflet du mystère soigneusement occulté. Elle grandit dans une villa perchée sur un rocher, entourée d'une grand-mère acariâtre, d'une mère énigmatique et d'un père masquant sa sensibilité sous des kilos de muscles et de violence. Pour s'absoudre ou s'isoler, les parents confient leur fille en offrande à l'aïeule. Huma prend des leçons de piano, fait ses devoirs et partage même le lit d'une grand-mère qui la maltraite avec une âpreté curieusement vengeresse. Au fil du roman, les histoires s'entrelacent, levant au fur et à mesure le voile sur le silence qui empoisonne trois générations. Que se passerait-il s'il était rompu ? La honte sur la famille ? Son implosion ? Pire encore ? De peur de révéler leur secret, ses gardiens assistent impuissants à la déliquescence de la famille et maintiennent entre eux une distance glaciale. Cette distance, c'est aussi celle qui existe, géographique, irréductible, entre l'île et le continent reliés par le mystère d'une eau tour à tour brillante comme un miroir ou démontée comme une déesse vengeresse, une matière labile qui ne se laisse pas aisément appréhender. C'est aussi celle qu'entretiennent des tabous qui résistent au récit. Pour raconter cette histoire, Laure Limongi retourne dans l'île de son enfance, vingt ans et dix livres après l'avoir quittée. Toute la palette de son écriture s'y déploie avec une maturité et une sensibilité rares.

08/2019

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Littérature française

Les Mal-aimants. Néo-roman

Dix beaux jeunes gens s'isolent en Toscane, sur les hauteurs de Florence, et se racontent des histoires (de sexe, bien entendu). S'agit-il du Décaméron, que Boccace situait pendant la grande peste de 1348 ? Non, nous sommes autour de l'an 2000 à la Villa Malin et nos amis, pensionnaires du hasard, orphelins privés de catastrophe, jouissent du bel été italien sans rien faire... Mais ce " rien " est-il matière à écrire ? Nos petites histoires navrantes ont-elles un lien avec l'autre histoire ! Plaisir simple du livre de l'été : la paresse de nos vacances s'y double d'un vrai roman d'aventures avec complots, masques, combats au sabre ou au pistolet, galopades et gaillardises bien troussées. Au bordel sous Napoléon 1er, un duo saphique, Coralie et Delphine, charme deux clients qui ont le même nom : Fourier et Fourier. Charles et Joseph inventent la même chose : des " séries ". Des séries mathématiques pour Joseph, pionnier de la physique moderne et des statistiques ; des " séries passionnées " pour Charles, l'utopiste de la liberté sexuelle ; des séries de séries qui exaltent " la propagation de la chaleur ", sexes en rut, fûts de canon. De l'amour à la guerre, entre France et Italie, l'ironie cruelle de l'Histoire modifie les lois de l'attraction magnétique : les aimants se repoussent au lieu de s'attirer. De nos jours, les " séries " ne sont que télévisées. Fade ou grotesque, la comédie du savoir et de l'art ne cultive plus que notre mélancolie. Néanmoins, polarisés ensemble, Bien-pensants et Mal-aimants, en avance ou en retard d'un siècle ou d'une génération sur le Grand Soir de l'amour libre, croient toujours au Paradis.

04/2008

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Littérature étrangère

Les Travaux du Royaume

Jadis, ils chantaient les exploits de Pancho Villa et d'autres généraux de la Révolution mexicaine dans les fêtes populaires des villages du nord. Aujourd'hui, ils parcourent encore avec leurs accordéons les routes poussiéreuses de Chihuahua et de Sonora, mais ils ont su s'adapter au changement et ils célèbrent désormais les hauts faits de nouveaux héros du peuple : les chefs de grands cartels de la drogue. Notre protagoniste, Lobo, est l'un de ces chanteurs traditionnels, qui sont en réalité les derniers survivants des troubadours débarqués avec les Espagnols cinq siècles auparavant. Ce n'est donc pas un hasard si, dans une taverne perdue, il croise un soir le chemin d'un Roi dont l'autorité et la puissance l'éblouissent au point de changer le cours de son existence. Suivre le Roi, le servir et l'honorer, voilà ce que Lobo veut désormais. Si le trafic de drogue n'est jamais nommé, on devine immédiatement que l'on est quelque part à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, et que ce Roi fabuleux n'est bien évidemment qu'un sanguinaire narcotrafiquant. C'est le début d'une aventure furieuse et sans âge, qui mélange les imaginaires, les discours et les époques. Lobo découvre le Palais, la Cour et le Royaume ; il y rencontre la Sorcière, la Fillette et l'Héritier. Ce qui lui arrive relève parfois du rêve et parfois du cauchemar, comme dans un conte de fées constamment réécrit par un auteur de romans noirs. Pour Elena Poniatowska, avec Les Travaux du Royaume, déjà couronné par plusieurs prix internationaux, Yuri Herrera est entré dans la littérature mexicaine «par la porte d'or». Il signe ici un premier roman aussi incisif que fulgurant.

01/2012

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Romans historiques

Le testament d'Ausone

Premier poète de son temps, Gallo-Romain enraciné dans la terre d'Aquitaine et amoureux de ses paysages, Ausone entonne le chant du cygne de l'Antiquité classique. Mais il est peut-être aussi, comme le laissait entendre Régine Pernoud, le premier poète de ce qui s'appellera un jour la France — le pays de Vézelay, de Ronsard et de Montaigne. Homme de grande culture, disciple nostalgique et parfois irrévérencieux de Virgile, ce professeur de rhétorique bordelais, qui sera l'auteur, entre autres, du poème de La Moselle, est appelé à être le précepteur du futur empereur Gratien, à la fin tragique. Pendant quelques années, jusqu'à son élévation au consulat, Ausone exerça une influence notable sur la politique impériale, avant de connaître la disgrâce et de se replier sur ses terres. Le Testament d'Ausone n'est pas un ouvrage historique, mais se présente comme un roman en forme de dix lettres adressées par le poète, de sa villa de Lucaniac, au milieu des vignes, à certains de ses familiers — Arborius, le grand-père dépositaire du savoir clandestin des druides, Hilaria, sa tante doctoresse, Sabina, l'épouse tendrement aimée, Bissula, son dernier amour — ou à des figures qu'il a côtoyées — Gratien, Symmaque ou son disciple Paulinus, plus tard canonisé sous le nom de saint Paulin de Nole. Riche en résonances, cette fiction est aussi une méditation sur l'Histoire : dans un empire en voie de décomposition et dont les jours sont comptés, l'honneur de l'écrivain est de maintenir, sans illusions, mais sans céder non plus à la désespérance, le souvenir vivant de la culture humaniste. Son lien avec le paysage aimé, où l'utopie arcadienne, en dépit des malheurs du siècle, semble à certains moments près de s'incarner, dessinant les contours d'un pays à naître.

01/2018

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Littérature française

Laura Antonelli n'existe plus

A la suite du coup de fil énigmatique d'un producteur, le narrateur embarque pour Rome investi d'une obscure mission : retrouver Laura Antonelli, l'actrice oubliée dont Visconti disait qu'elle fut " la plus belle femme du monde " . Il erre dans une Rome caniculaire, traversant les décors mythiques qu'on connaît, à la rencontre des témoins de sa vie tragique. Il épluche les vieux tabloïds et les interviews pour tenter de raconter, sans la trahir, cette femme insaisissable. Splendide et sensuelle, Laura Antonelli est tout d'abord le sex-symbol populaire de l'Italie catholique des années 1960. Avec la sortie en salle de L'Innocent, elle devient une de ces beautés solaires de l'âge d'or du cinéma italien. Dès lors, elle tourne avec les plus grands et découvre un succès poudré de cocaïne, de soirées hollywoodiennes, d'amours compliquées et de journaux à scandales, jusqu'au jour où la police trouve dans sa villa de Cerveteri 36 grammes de drogue. S'ensuit une série de démêlés judiciaires qui l'éloigne peu à peu des paillettes de Cinecittà. Ainsi commence pour elle une lente descente aux enfers. A la demande d'un producteur, elle se soumet à une opération de chirurgie esthétique qui la défigure. La star vit désormais recluse dans une chambre misérable et déclare aux rares curieux qui parviennent à retrouver sa trace : " Laura Antonelli n'existe plus " . Qu'est-ce que la gloire sinon, comme le disait Pasolini, l'autre face de la persécution ? De Sunset Boulevard à la Dolce Vita romaine, Philippe Brunel livre ici un roman plein de grâce et d'ombre, dans la lignée de Patrick Modiano, sur l'histoire légendaire de la femme la plus belle du monde devenue un monstre.

02/2021

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Beaux arts

Jacqueline Lamba. Peintre rebelle, muse de l'amour fou

Jacqueline Lamba est la jeune femme qui, une nuit de mai 1934, décide d'aller à la rencontre d'André Breton. Avec lui, elle flâne jusqu'aux premières lumières du matin dans un Paris enchanté. Quelques mois plus tard, elle devient sa femme, la mère d'Aube, unique enfant du poète. Breton dédie à Jacqueline ses oeuvres L'Amour fou, L'Air de l'eau, Fata Morgana. Muse de l'écrivain et des photographes surréalistes, Jacqueline Lamba est surtout, et tout d'abord, une artiste d'un talent remarquable et d'une exceptionnelle sensibilité. Dans sa peinture se reflètent le courage et la passion d'une femme scandaleusement belle et rebelle qui a su se révolter contre les valeurs conservatrices de la société, en vivant toute sa vie dans l'art et pour l'art. Elle a été en contact avec les plus grands artistes et intellectuels du XXe siècle : Antonin Artaud, Claude Cahun, Marcel Duchamp, Max Ernst, Frida Kahlo, Dora Maar, Picasso, Diego Rivera, Jean-Paul Sartre, Trotski et beaucoup d'autres. Elle a vécu à une époque de grande effervescence artistique, littéraire, révolutionnaire. De Paris à New York, du Mexique à la Provence, de Marseille, où elle se réfugie à la villa Air-Bel avec d'autres intellectuels de l'Amérique du nord, où elle a fait plusieurs séjours avec son deuxième mari, le sculpteur américain David Hare. Jacqueline Lamba traverse des lieux et des moments fondamentaux de l'histoire. Protagoniste du passage du surréalisme à l'expressionnisme abstrait américain, son art, comme sa vie, est avant-gardiste, lyrique, provocateur, car comme elle l'écrit dans son Manifeste de peinture, Jacqueline Lamba a toujours vécu et peint "au nom de la liberté et de l'amour" .

05/2010

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Thèmes photo

IIKKI 0015 MÊME SOLEIL

Gaël Bonnefon est diplômé avec grande distinction de l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse (Isdat) en 2008. Il a exposé à la Villa Pérochon, à l'Eté photographique de Lectoure, au 104 à Paris lors de Jeune Création 2012, aux Rencontres Internationales de la Photographie d 'Arles et à PhotoEspana, au Musée des Abattoirs de Toulouse en 2014, à la Galerie du Château d'Eau en 2012 et 2019 et à la Vitrine du Frac Ile-de-France en 2020. Son travail fait partie des collections du Frac Midi -Pyrénées, Galerie Château d'Eau, Kulturamt à Düsseldorf et Musée Kiyosato au Japon ; il a participé aux projets Temps Zero Berlin, Braga, Rome, Bucarest, Groningen et Thessalonique. Il a également obtenu des résidences d'artiste en Allemagne, en France et en Israël. Son premier livre Elegy for the Mundane est paru aux éditions La Main Donne en 2019. Il poursuit son parcours intime et dense et présente sa deuxième édition, Même Soleil avec des oeuvres photographiques de 2009 à 2021. (www. gaelbonnefon. org) "D'abord brutale et déclinante, la substance de la photographie de Gaël Bonnefon est comme un regard qui craint de s'éteindre un jour et qui cherche toujours à renaître. En photographie comme en amour, recul et désir, tension et servitude, répétition, errance et repos, fuite et poursuite. Ici la photographie se laisse traverser par des éclairs de vie, des forces renouvelées, des échos de bienveillance lointaines et de joies perdues. Elle chante en silence, amante de mille visages d'où le fil d'un seul et unique même image naît, suivie sans relâche, des cimes enneigées de l'enfance aux mondes perdus du présent". (Michaël Soyez)

09/2021

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Essais généraux

Le retour des utopies - Rêveurs, écologie et cabanes

A l'heure des désastres écologiques, peut-on vouloir encore expérimenter de nouvelles voies, rêver d'autres chemins ?? Oui ? ! Ici ou là, des espaces se créent qui témoignent d'un retour des utopies dans les têtes et dans les actes. Pour preuve, ces quatre récits enthousiasmants où des anthropologues, un écrivain, un expert de l'économie sociale et solidaire, et un architecte livrent leur vision de ce que serait un monde différent. Quatre regards qui disent que si l'utopie est un horizon fait d'imprévus, elle est aussi un incomparable moyen pour changer d'époque. Barbara Glowczewski est directrice de recherche au CNRS, membre du Laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France. Elle enseigne en études environnementales à l'EHESS et est l'auteure d'une dizaine de livres, dont Rêves en colère (Plon, 2017). Viviana Lipuma est agrégée de philosophie, docteure en philosophie politique et membre du Labo HAR de l'université Paris-Nanterre, elle enseigne la philosophie dans le secondaire et l'art contemporain à l'université Gustave-Eiffel. Alexis Jenni est écrivain, prix Goncourt 2011, et notamment l'auteur de Cette planète n'est pas très sûre. Histoire des six grandes extinctions (humenSciences, 2022) et de Parmi les arbres. Essai de vie commune (Actes Sud, 2021). Timothée Duverger est maître de conférences associé à Sciences Po Bordeaux et directeur de la Chaire TerrESS. Il a notamment publié Utopies locales. Les solutions écologiques et solidaires de demain (Les Petits Matins, 2021). Flavien Menu est architecte, ancien pensionnaire de la Villa Médicis, créateur avec Frédérique Barchelard de Proto-Habitat, un modèle d'habitat collectif alliant flexibilité des usages et espaces pour des modes de vie sains et durables.

11/2022

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Littérature française

Fellini Blues

"Tout a été dit et l'on vient trop tard, a dit un auteur mais je croirai plutôt que l'on vient toujours à l'heure où personne ne nous attend à part nos parents ébahis et une vieille sage-femme. Cela s'appelle la vie. On débarque sur un seuil où des gens s'amusent ou se font la gueule, on se mêle à eux un moment, puis l'on se détache du groupe, on cherche ses clés de voiture et l'on part se fracasser loin des regards". Valentin, 50 ans, vit avec sa mère. Il a peu lu, alors qu'il travaille comme magasinier dans une bibliothèque, et nourrit un complexe d'infériorité intellectuelle. Il est fin cuisinier et amateur de bons vins. A l'orée du texte, il rencontre par hasard Marc Chalinski, chirurgien ORL. Les deux hommes ont le sentiment d'avoir été condisciples, mais ils ne sauraient dire où... Avant que Chalinski ne meure dans un accident, ils auront eu le temps de nouer un curieux rapport, Chalinski faisant appel à Valentin pour organiser chez lui des repas de fête ou garder sa luxueuse villa en son absence. La "timidité sociale" de Valentin n'empêche pas certains succès. Des femmes se succéderont dans sa vie. Outre Rose sa mère très aimée et très encombrante, et sa patronne, la tyrannique Mme Angin, il y aura Linda Lopez, étudiante en Lettres, intéressée et perfide ; Gaétane, névrosée ; Manon qui ne songe qu'à "réussir" ; Bettina, ex-femme battue ; et enfin Tancrelle, prof de français dont Fellini est le cinéaste préféré, qui l'aidera à surmonter ses complexes... Mais le bonheur d'un Valentin métamorphosé peut-il durer ? Un roman "humain", chaleureux, nostalgique, aussi imprévisible que l'est la vie, aussi guetté par la fin que nous le sommes tous : comme un blues de nos existences trop brèves...

11/2023

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Costume

Molière en costumes

Ce livre accompagne la grande exposition "Molière en costumes" organisée par le Centre national du costume de scène qui aura lieu au printemps 2022 à Moulins (France) à l'occasion du 400e anniversaire de la naissance du célèbre auteur, acteur et dramaturge. Plusieurs décennies de création théâtrale défileront sous les yeux des visiteurs dans une exposition originale présentant 150 costumes de scène et une collection de maquettes, de photographies et d'enregistrements audiovisuels. Sélectionnés parce qu'ils sont des objets singuliers et emblématiques d'un metteur en scène - Dom Juan de Louis Jouvet, Dandin de Roger Planchon ou Le Malade imaginaire de Jean-Marie Villégier - ou d'un costumier - Suzanne Lalique, Christian Bérard ou Patrice Cauchetier -, les costumes sont aussi le reflet des tendances, qu'ils soient des reconstitutions historiques, des modes de l'époque ou simplement le fruit de l'imagination d'un créateur. Le public pourra découvrir le caftan majestueux de Louis Seigner dans le rôle de Monsieur Jourdain dans la production du Bourgeois Gentilhomme mise en scène par Jean Meyer en 1951, l'élégante robe de Célimène (Madeleine Renaud) conçue par Marcel Escoffier pour Le Misanthrope mis en scène par Jean-Louis Barrault, ou encore le costume du précieux Philaminte interprété par Georges Wilson pour Les Précieuses ridicules en 1956. Un espace important sera consacré à la Comédie-Française, encore connue aujourd'hui comme la "Maison de Molière" , fondée en 1680, sept ans après la mort de l'auteur. Les oeuvres et costumes présentés proviendront principalement des collections du CNCS, de la Comédie-Française et du département des arts du spectacle (BnF), mais aussi de prêts de théâtres, de compagnies ou d'institutions culturelles, comme le Théâtre national populaire (Villeurbanne), la Maison Jean Vilar, etc.

06/2022