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Histoire de France

Il portait l'ancre d'or. Colonel Christian Marsaud de Labouygue, de l'Infanterie coloniale (1880-1952)

L'aventure était dans le Havresac de ces Marsouins qui parcouraient mers et océans des continents asiatique et africain. L'ardeur d'une jeunesse " instruite pour vaincre " et l'enthousiasme légué par leurs aînés les entraînaient à se surpasser pour continuer l'uvre coloniale grandiose, d'un Empire qui ne voyait pas se coucher le soleil. Christian Marsaud, comme ses camarades, a vécu grandement les événements qui se sont déroulés en Cochinchine, au Niger, avant de regagner la France métropolitaine pour participer à la Grande Guerre. Une blessure vint interrompre momentanément cette carrière, à défaut d'interrompre sa vie. Affecté au ministère de la Guerre, il devait travailler pendant deux ans, près du général Galliéni, dont il fut un des élèves. Il repart en opérations extérieures au Togo. Au ministère des Colonies et à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr, où il enseigna la géographie. De retour en opérations extérieures au Cameroun, il y rencontra le célèbre docteur Eugène Jamot, vainqueur de la maladie du Sommeil, propagée par la mouche Tsé-Tsé. Là, devait se terminer le temps de l'expatriation Outre-Mer. Il fut appelé à la Maison militaire de la Présidence de la République, à l'Elysée, par le Président Paul Doumer et confirmé ensuite dans ses fonctions par le Président Albert Lebrun, jusqu'en 1940. Il pressentait le désastre d'une défaite de nos armées et mettait un terme à sa carrière à Bordeaux, avec le sentiment, comme son père, le colonel d'Etat-Major-Général Joseph Marsaud, la veille de sa mort, qui s'était écrié : " J'ai fait mon devoir. Vive la France  ; ! " Christian Marsaud de Labouygue, repose au Pays Basque, sa seconde patrie, qu'il aimait tant, dans le petit cimetière de Saint-Pierre-D'Irube.

01/2021

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Littérature française

Le Boss de Boulogne

"Les potos voulaient fêter ma sortie de placard à la Loco, la boîte à banlieusards de Pigalle. Simplement, débouler à sept paires de couilles sapées comme des scarlas, c'était sûr qu'on allait se faire refouler comme des trimards. Résultat, on pointe tous au bois de Boubou. Perso ça m'arrange, j'étais plus saucé par une mission underground que par lute session guénave avec des michetonneuses de quinze piges. Quand j'ai proposé de bouger au Bois, j'ai pensé que les soces se démotiveraient. Mais nan, cc soir, c'est ma rapta. Le seul truc qui leur a cassé les yeux, ce sont les barrettes qu'on trimballait sur tous. Mais comme j'ai dit : on débarque au Bois, on planque le matos, on bicrave quelques morceaux et on fisc tranquille. Les potos me font confiance depuis le bahut, ils savent qui est le boss et qui prend les initiatives. Je n'ai pas l'habitude de proposer des plans foireux, les srabs me connaissent, on a tous poussé dans le même tièque". Ainsi commencent les confessions du Boss, dealer officiel des prostitués(es) transsexuel(le)s, des michetons et vagabonds du Bois de Boulogne et des environs. A la tête du BDB-crew, une équipe organisée, constituée entre autres deYoussouf et Vamp ses fidèles lieutenants, Souleymane et Makita les mecs hardcore, Miki et Ahmé les jeunes guetteurs, le Boss s'impose comme le maître des lieux, pulvérise ses concurrents, s'éloigne de Smoke, l'ancien grossiste du quartier, et nargue Philippe, le condé. Le business fait florès jusqu'au jour où Paola, un trans brésilien, véritable star du Bois, se lait assassiner. La police quadrille alors tout le secteur. Mauvais pour les affaires. D'autant que ce meurtre n'est que le premier d'une série.

01/2014

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Archéologie

Châteaux et révolutions

Si les châteaux se définissent uniformément, au long du dernier millénaire et indépendamment des évolutions de leur architecture et de leur environnement comme des lieux emblématiques de pouvoir et d'autorité, les révolutions - sans majuscule - ne revêtent nullement une signification univoque et intemporelle. C'est seulement au XVIIIe siècle que s'est produite l'extension du terme 'révolution' hors du champ de l'univers et du domaine politique. Celui-ci fut mis en valeur, de manière éclatante, à partir de 1789 dans la continuité des expérimentations des révolutions anglaises de 1648 et 1688. Les contributions de cet ouvrage reflètent ces différences d'approches avec, pour point de départ, le rôle des châteaux conçus comme des creusets d'innovations architecturales depuis leur mise en défense médiévale jusqu'aux transformations d'une modernité fondée sur la marche continue du progrès et l'aisance de propriétaires, soucieux de bien être ou d'ostentation... A leur tour, ces bouleversements castraux ont pu servir de cadre aux manifestations révolutionnaires sous la forme de journées décisives pour le cours de la Révolution : ainsi des événements qui se sont déroulés à Versailles et à Vincennes, étudiés dans cet ouvrage. Ces infortunes de quelques grandes demeures royales se sont abattues sur maints châteaux seigneuriaux, punis, voués à disparaître ou dévolus à d'autres fonctions qui s'apparentent à des révolutions : ici, le château est devenu une prison ; là, il se transforme en un lieu d'industrie. Les exemples abondent de ces transformations propres au XIXe siècle en attendant l'éclosion touristique du XXe siècle et des conquêtes patrimoniales liées à la protection, à la sauvegarde, voire au choix sentimental d'une personnalité d'exception : c'est ainsi que cet ouvrage réserve une place privilégiée à Joséphine Baker et à son ancien château des Milandes en Périgord.

10/2023

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Sciences historiques

1944 Le Spécial Air Service en Poitou. Opération Bulbasket et Moses

Né au Proche Orient à partir de 1941, le "Special Air Service" (S.A.S.), forces spéciales de commandos aéroportés, est réorganisé en Angleterre début 1944. La mission des S.A.S. sera d'opérer derrières les lignes de front allemandes pour désorganiser le cheminement de renforts vers la zone du débarquement à venir. La Brigade S.A.S. envoie, entre le 6 et le 18 juin 1944 un commando S.A.S. de 49 hommes et officiers sous le nom "Opération Bulbasket", et une équipe de transmissions S.A.S. de 5 hommes, parachutés dans la Vienne et ses limites avec le Berry et la Touraine. En partie rassemblés près de Montmorillon, les S.A.S. reçoivent 12 maquisards du groupe "Amilcar", détachés à "Bulbasket", le 13 juin, en soutien logistique aux Anglais. Les événements de "Bulbasket", entre le 6 juin et le 10 août, connus dans les faits, sont présentés dans cet ouvrage selon leur déroulement historique. Jour par jour, heure par heure, ce récit met simultanément en scène tous les acteurs de ces événements, des plus connus jusqu'à présent par l'histoire (essentiellement les officiers Anglais ou Allemands et les chefs FFI), jusqu'à celles ou ceux oubliés, simplement nommés ou restés anonymes, souvent initialement acteurs involontaires, sans lesquels ces événements se seraient déroulés différemment. Ce sont des Français, en famille ou individuellement, souvent des paysans, au sens noble du terme, mais aussi des médecins et de jeunes maquisards volontaires qui ont aidé cette mission commando. D'autres furent de simples témoins, et leur témoignage permet de préciser et de voir les faits sous un jour nouveau. Ils font l'objet d'une biographie qui permet de les sortir de leur anonymat et de mieux les connaître.

12/2018

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Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

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Histoire du judaïsme

L'histoire de Moïse et des Hébreux. D'après les données coraniques et archéologiques

Que dit le Coran sur le récit de Moïse et des Hébreux ? Ce récit est-il compatible avec les données archéologiques récentes majeures ? Celles-ci peuvent-elles aider à mieux comprendre les événements comme ils se sont réellement déroulés ? C'est à ces questions que l'auteur tente de répondre de la manière la plus scientifique possible, en se basant exclusivement sur le Coran et l'archéologie. Dans ce présent essai, il s'est employé à assembler, pierre par pierre, le puzzle historique, et ce, depuis la naissance de Moïse, le prophète le plus cité dans le Coran (son nom est répété 136 fois dans 131 versets relatifs à 35 sourates), jusqu'à l'installation des Hébreux en Terre promise après les 40 années d'errance... Pour accomplir ses enquêtes, il a mené, pendant environ treize ans, des consultations approfondies d'ouvrages de référence en archéologie et islamologie, avant d'interroger certains de leurs auteurs quant au bien-fondé de leurs affirmations. Les arguments avancés se sont avérés des plus pertinents, puisque les données coraniques révèlent explicitement un récit de Moïse et des Hébreux bien différent et bien plus pacifiste que celui consigné aussi bien dans la Bible que dans l'histoire traditionnelle islamique, et que l'on peut retrouver dans les ouvrages médiévaux des plus éminents savants musulmans. Les justifications apportées par l'auteur, qui remettent en cause en particulier le récit biblique de l'Exode des Hébreux en grand nombre avec, finalement, la conquête de Canaan, ne manqueront pas d'interpeller la plupart des spécialistes, chercheurs et égyptologues de la question, car, outre le fait de n'avoir utilisé que les données coraniques et archéologiques, il arrive à démontrer que les deux doctrines, religieuse et profane, se complètent sans se contredire, ce qui est de nature à relancer le débat sur cette période encore controversée aujourd'hui...

03/2023

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Sciences politiques

À l'avant du monde - Plus que français

A Milan Kundera, et en guise de mot de retard, Cette nuit, Milan, je me suis replongé dans ton livre, L'Art du roman, pour y puiser quelques idées sur la structure à apporter à ce présent texte, à travers lequel je me présente aux Français comme candidat à l'élection présidentielle. On réfléchit mieux en bonne compagnie. Dans ton Discours de Jérusalem, daté de 1985, et intitulé "Le Roman et l'Europe" , tu cites ce proverbe juif que je ne connaissais pas : "L'Homme pense, Dieu rit". Et quelques lignes plus loin, toi, l'écrivain tchèque qui écrit en français, tu regrettes qu'on ait oublié le mot "agélaste" créé par Rabelais, repris du grec et qui signifie "celui qui ne rit pas, qui n'a pas le sens de l'humour" . Sois rassuré, je l'ai rajouté dans mon dictionnaire personnel des insultes du capitaine Haddock, aux côtés de "doxosophe" , "vouvouzela" , "frère d'autruche" , "chrysophile" et autres "Vishnuïste" , "glébeux" et "pense-phrase" . Mais, Milanku, les mots ne suffisent plus pour exprimer la colère de ce pays. Les politiques, ils ne nous font plus rire. Ils ne savent plus penser. Plus personne ne sait quoi penser. Et voilà que je déboule à la dernière minute, comme en courant sur le quai de la gare : "Attendez ! Attendez ! J'ai des idées ! " Et une fois dans le train, de m'excuser auprès du contrôleur en lui tendant ce livre : "Je suis en retard, j'ai réfléchi trop longtemps". "Dépêchez-vous, je crois qu'il me répondrait. Il ne vous reste plus que quelques semaines pour convaincre 500 maires et 44 millions d'électeurs ! " "L'homme pense, Dieu rit". Mais il ne se moque pas. Et tant pis pour qui rirait.

03/2017

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Développement personnel

Avoir du chien à 80 !

" Nous avons tous le même âge, l'âge de la déraison ". Il n'y a pas d'âge pour être heureux et pour donner du bonheur. Un sourire n'a ni couleurs ni rides, il est universel et intemporel. Lire l'abécédaire de Narkis c'est comme s'asseoir à table entre amis : on passe un bon moment, on discute de tout et de rien et surtout, on rit beaucoup! Attention, tout n'est pas rose bonbon mais c'est un ouvrage croustillant, mordant même, car l'auteur est une femme qui a du chien ! Elle dit ce qu'elle pense et ça nous fait un bien fou ! A comme Amour et Amitié, B comme Beauté C comme Convivialité. N comme Narkis évidemment et P comme Partage. Cet alphabet peut se réinventer à l'infini, il est Liberté. Il ressemble à notre auteur, à la fois linéaire et solide. Il est également terrain de Jeu, Découverte renouvelée déclinable à l'envi, artistiquement. Ce livre est aussi un hymne à la féminité, une alliance avec le temps, jusqu'à l'infini. L'auteur s'assume et invite les femmes de tout âge à faire de même. " La femme fatale c'est une Shéhérazade, belle à sa manière, talentueuse, créative, assumée, une addiction pour les autres. " Elle ne dit pas que c'est facile, non ; il faut s'en donner les moyens. Mais chaque femme en est capable. La preuve ? Narkis déboule dans une pièce et tout s'illumine. Aujourd'hui, cette femme de coeur vous invite à sa table, profitez-en : asseyez-vous et venez déguster cet abécédaire de A à Z ou le contraire, comme vous voulez, l'important, c'est d'y prendre plaisir, de sourire.

04/2013

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Littérature française

Naissance d'un Goncourt

" Quand j'ai vu ces deux bougies charbonner dans les ténèbres, je me suis demandé où j'arrivais ? Dans quel port inconnu j'allais devoir entrer à la voile, manoeuvrer à la voile et rien qu'à la voile, accoster en douceur ? Santander ? La Corogne ? Yeu ? Noirmoutier ? La Rochelle ? Je n'ai reconnu Belle-Isle-en-Mer qu'au dernier moment, à l'énorme silhouette oblique de la citadelle Vauban. On a déboulé vent arrière entre les deux môles à peine visibles sous la pluie rageuse, et j'ai viré de bord en catastrophe, suppliant Claudius de baisser la voile, de la tuer. J'espérais ralentir le voilier, lui briser son élan, mais il a filé sur son erre entre deux yachts au corps-mort, deux ombres gesticulantes, et c'est le quai des visiteurs qui l'a fait s'arrêter - net ! avec un méchant bruit de ferraille disloquée. Pour morfler, il avait morflé ! Des échelons brillaient comme des yeux. Je suis monté sur le quai passer une amarre à l'anneau. A quoi pouvais-je penser ? Mes mains avaient doublé de volume, le vent m'incendiait les tympans. J'étais sorti du monde civilisé où le mot Littérature a la moindre chance de vous choper au collet. Pourtant je n'avais pas la berlue, quelqu'un me tapait sur l'épaule et crevant les rafales j'entendais ces mots complètement nases, délivrés du nord, du sud, de tous mes fantasmes du moment : - Toi, chéri, tu as une gueule d'écrivain. " C'est ainsi que Yann Queffélec, 27 ans, rencontra Françoise Verny, papesse de l'édition. Un hommage tendre et drôle au chemin que parcoururent ensemble ce jeune inconnu et cette femme aux excès aussi célèbres que ses intuitions. Un hommage à l'écriture, aussi, qui sait faire sa place dans la vie des écrivains par des voies parfois inattendues.

09/2018

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Policiers

Libertinum. Au revers du fait divers

Attention ! Jeux dangereux... ? Liberté de moeurs, influences des médias et réseaux sociaux, vengeances sur fond de transmission du sida : plusieurs intrigues s'entremêlent dans le contexte d'une France du début des années 2000 où internet et les sites de rencontre entrent dans les usages. Ce Roman inspiré de faits divers bien réels propose une balade sociale en Vendée, à Nantes, à Paris, en Picardie, au Cap d'Agde... Dans une petite ville du Nord, un coiffeur est assassiné sans mobile apparent. Près de Nantes, en Vendée, les corps d'un jeune couple réputé sans histoires, sont découverts immergés dans un marais. A priori aucun rapport entre ces deux affaires qui font la une des journaux. Aucun rapport non plus entre la soeur de l'immergée du marais et l'ami du coiffeur qui, chacun de leur côté, ne croient pas aux conclusions des enquêtes. Il s'avère que les victimes ne sont pas les oies blanches décrites par la presse sous le coup de l'émotion, que leurs vies très privées recèlent quelque liberté prise avec la morale, jusqu'à se demander si les crimes en sont vraiment. Trois intrigues indépendantes qui fusionnent peu à peu pour montrer que la partie non dite dans la rubrique "faits divers" des journaux livre une lecture très différente des circonstances d'un crime et de la personnalité de ses protagonistes. Car tout le monde a ses histoires intimes, les victimes aussi ! Ce roman est inspiré de faits réels librement transposés dans leur époque et leur situation géographique. Les deux principaux faits se sont déroulés juste avant le passage aux années 2000. Les décisions de justice prises sous influence médiatique par un jury populaire avaient transformé le fait divers en fait de société et amené la presse à s'interroger sur la façon de rapporter ces informations. JF Marival, intervenant dans une école de journalisme, avait travaillé ce thème avec ses étudiants.

12/2020

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Régionalisme

Chroniques de guerres en Roannais 1814-1914-1944

Jean-Paul NOMADE, proviseur honoraire, historien régionaliste et écrivain public agréé par l'académie des écrivains publics de France [@epf], renoue, dans cet ouvrage, avec la grande tradition des chroniques historiques. Auteur de deux ouvrages consacrés à la Grande Guerre et à Napoléon Ier dans le Roannais, il vous propose de découvrir ou redécouvrir les grands événements qui se sont déroulés dans notre région en 1814, 1914 et 1944. Le bicentenaire de h résistance du Roannais face à l'invasion autrichienne en 1814, le centenaire du début de la Grande Guerre en 1914, le 70e anniversaire de la libération de Roanne sont autant de faits majeurs de notre histoire régionale qui éclairent notre histoire nationale. Durant l'année 2014, Jean-Paul NOMADE a livré quelques-unes de ces chroniques dans les colonnes de notre journal hebdomadaire Le Pays Roannais. Cet ouvrage Chroniques de guerres en Roannais relate, pour les années en 4 et par dates l'actualité du temps qui passe avec son cortège d'héroïsme et de drames : la défense de Roanne, le passage de l'Empereur Napoléon 1er, la visite de la fille de Louis XVI pour 1814... ; ma mobilisation, la mort du premier officier roannais, la disparition héroïque de Joseph Déchelette, les martyrs d'Ambierle-Vingré pour 1914...; les combats du Gué de la Chaux, de Neaux, les représailles allemandes à Renaison, la libération de Roanne pour 1944. L'auteur dresse le portait des cinq Compagnons de la Libération du Roannais et nous livre deux récits de vie : les commentaires de la correspondance du poilu pradinois Marius Passos en 1914 et le parcours du Savoyard et Costellois Jean Gilbert, engagé dans la Ire Division Française Libre en 1944. Jean-Paul NOMADE termine en dressant la liste exhaustive des rues et lieux de mémoire à Roanne concernant ces trois années historiques. Les chroniques courtes et synthétiques, écrites dans un style journalistique, peuvent se lire de façon chronologique ou par centre d'intérêt en fonction de la période considérée. Une riche iconographie, dont Certains documents inédits, illustre les articles.

12/2014

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Non classé

Rugby à XIII : Il était une fois… Le rugby de Liberté - Tome I : 1933-1941, de la naissance à l’inte

En Août 1895, se produit dans le Rugby Anglais, une scission, qui va entraîner la naissance d'un nouveau Sport, le Rugby à 13 Joueurs. Les Pratiquants y seront dédommagés, de façon à permettre au nouveau Salariat, principalement ouvriers en usines, mineurs des Régions en pleine expansion industrielle, d'y avoir accès, ce que ne leur permettaient pas les Dirigeants Aristocrates du Rugby originel, qui souhaitaient réserver le Rugby à ceux qui pouvaient y jouer sur leur temps libre. Il faudra attendre le 31 Décembre 1933, pour qu'un premier match de Rugby à XIII se dispute en France. Dans la foulée, 17 Joueurs amenés par le légendaire Jean Galia vont partir en tournée Outre-Manche pour mieux le découvrir et l'assimiler. A leur retour ils vont se multiplier pour le faire connaître et l'implanter, dans plusieurs Régions et Villes Françaises. Ainsi de Bordeaux et du Pays Basque à Lyon, en passant par Toulouse et Pau, de Perpignan à Paris, en s'arrêtant à Albi et Roanne de nombreux Clubs Professionnels, mais aussi Amateurs vont se créer dès 1934 et se multiplier au cours des 5 saisons suivantes. L'Equipe de France est crée et affronte Anglais, Gallois, et aussi Australiens... Championnats, Coupe de France sont lancés. Et en quelques mois le Rugby à XIII Français va attirer les meilleurs joueurs de Rugby et va rassembler dans les stades, grâce à son côté spectaculaire, des dizaines de milliers de spectateurs. Vous aussi, comme eux il y a plus de 80 ans, vous serez plongés dans plus de 800 matchs de Rugby à XIII qui se sont déroulés entre le 31 décembre 1933 et le 5 mai 1940 : résultats, descriptions, commentaires, vous suivrez les exploits des plus grands joueurs de l'époque : Rousié, Noguères, Bergèze, Bès... Mais vous découvrirez aussi les interdits, les brimades, les chausse-trappes lancés contre ce néo-Rugby, qui ne pourront empêcher le Public toujours plus nombreux de se presser dans les stades pour admirer la beauté de ce Rugby...

07/2019

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Histoire de France

Le rendez-vous de Moissac

En 2003, la lecture d’un livre intitulé Morts ou juifs, la maison de Moissac (Flammarion) de Catherine Lewertowski avait bouleversé Claire Daudin en lui révélant un épisode de la Seconde Guerre mondiale dont elle ignorait tout. A Moissac, ville de ses ancêtres, des enfants juifs avaient été recueillis et sauvés par un couple de cadres du mouvement des Eclaireurs Israélites de France, Shatta et Bouli Simon. L’histoire était belle, faite d’héroïsme et de dévouement, de foi en Dieu et en l’homme en dépit de la barbarie et de la persécution. Au-delà de l’admiration ressentie, Claire Daudin éprouva un grand trouble à la lecture de ce témoignage : personne, dans sa famille d’honnêtes et fervents catholiques, n’avaient rien su de ces événements qui s’étaient pourtant déroulés chez eux. Le sentiment d’un rendez-vous manqué aux conséquences dramatiques dans le passé, le présent et l’avenir joua comme un catalyseur : souvenirs, lectures, voyages, méditations se sont ordonnés en un récit, intitulé Mon roman juif, que Claire Daudin publia aux éditions du Cerf en 2011. Pourtant il y avait un domaine que la fiction n’avait pas permis à Claire Daudin de creuser suffisamment : celui de son histoire familiale. Elle l’a explorée dans Le Rendez-vous de Moissac (initialement intitulé Les Maisons de Moissac), en mettant en parallèle le livre de Catherine Lewertowski et le journal tenu pendant la guerre par son arrière-grand-oncle, natif de Moissac et curé d’un village de la région. A travers ce livre, par-delà les années, les méconnaissances et les ravages de l’histoire, Claire Daudin a voulu honorer ce rendez-vous entre Chrétiens et Juifs que ses ancêtres avaient manqué. Pour elle, l’enjeu n’a jamais été de juger ceux qui l’ont précédée, mais d’ouvrir une voie nouvelle, dans laquelle les croyants d’aujourd’hui puissent se rejoindre, et plus encore s’engager ceux de demain.

11/2011

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Sciences historiques

Le double visage. Histoire vécue d'une époque

La vie à Grenoble et en Dauphiné au cours des années 30, c'était un autre monde... Dans Le double visage François Jacquot raconte les souvenirs qu'il conserve de cette époque et s'attache à montrer le contraste qu'il y avait entre cette période heureuse où il faisait bon vivre et les préparatifs qui allaient conduire à la plus épouvantable des guerres. Mais l'auteur s'intéresse surtout aux années 1940-1945 et retrace l'extraordinaire complexité des événements qui s'y sont déroulés, à commencer par ce qui s'est passé à Vichy sous l'égide du maréchal Pétain : Après la terrible défaite de juin 40, qui avait plongé la jeunesse française en profond désarroi, l'institution de la "Révolution nationale" telle que le Maréchal l'avait présentée avait soulevé l'enthousiasme de la jeunesse. Hélas, sous la pression des autorités d'occupation le Maréchal, petit à petit a été privé de tout pouvoir décisionnel. Le double visage décrit, en suivant le fil des souvenirs de l'auteur, l'évolution de ces années de guerre, et s'efforce de déterminer la double attitude du Maréchal vis-à-vis des Alliés d'une part et du gouvernement allemand d'autre part. Il révèle les relations ultra-secrètes, et le plus souvent méconnues, qui ont été établies entre le gouvernement de Vichy et le gouvernement de Londres en octobre 40 et en juin 42. La dernière partie du livre évoque les circonstances particulières qui ont amené François Jacquot à vivre près de deux ans dans un hôpital allemand, en tant que déporté S. T. O. et relate l'arrivée de la 3e armée américaine dans le Palatinat et les quelques semaines qu'il a eu la chance de vivre au sein même de cette armée. Ce livre se veut être avant tout un témoignage personnel et documenté, qui s'efforce, hors des sentiers battus, de rétablir certaines vérités...

01/2011

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Autres philosophes

Poème allégorique du Capital. Baudelaire chez Water Benjamin

Poème allégorique du Capital. Baudelaire chez Water Benjamin reconstruit les grands axes de la lecture de Baudelaire à laquelle Walter Benjamin a consacré ses efforts philosophiques depuis ses traductions de jeunesse jusqu'aux débordements, à la fin des années 1930, de la liasse des Passages consacrée au poète. A partir de ce qu'aura été le Baudelaire, son dernier livre inachevé et fragmentaire, il devient possible de suivre le mouvement de convergence des motifs benjaminiens - l'allégorie et le fétichisme de la marchandise - avec l'univers lyrique des Fleurs du mal. En plaçant les textes en regard, il s'agit d'évaluer l'articulation inédite du matérialisme historique et de l'écriture allégorique qui présente le recueil baudelairien comme un complément poétique des analyses du capitalisme développées quelques années plus tard par Marx. L'ouvrage fait ressortir dans quelle mesure la lecture de la poésie de Baudelaire a pu servir à remodeler les concepts hérités de la pensée marxiste de l'histoire et ainsi contribuer au positionnement de Benjamin dans le contexte intellectuel de l'entre-deux-guerres. Il s'agit ainsi de restituer les débats et les vicissitudes qui ont découlés de sa résolution à poursuivre ces recherches dans le contexte historique français de la fin des années 1930. Si les analyses sont centrées sur la période située entre le moment où Benjamin soumet le projet d'un livre autonome sur le poète français à l'Institut für Sozialforschung de Francfort (1938) et sa mort, l'ensemble de ses productions littéraires et philosophiques antérieures sont discrètement impliquées dans la construction du livre. On peut alors mesurer l'influence de Baudelaire sur sa trajectoire intellectuelle, autant sur le choix des thématiques de recherches que sur les stratégies d'écriture et le rapport entre la pensée et l'actualité historique. Ainsi le livre s'adresse-t-il autant à un public intéressé par la philosophie allemande et contemporaine que par la réception et l'interprétation de la littérature des XIXe et XXe siècles. Le style d'écriture cherche à rendre accessible les écrits de Walter Benjamin sans jamais sacrifier la rigueur universitaire.

09/2023

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Romance sexy

Tomber amoureux à O'Leary Tome 3 : Micah et Constantine

Micah Constantine Ross n'est qu'un petit enf... bref, il est arrogant et provocateur. Et je dirais la même chose si l'entreprise de sa famille n'était pas mon concurrent le plus sérieux. Promis, juré. Il serait temps que quelqu'un lui donne une bonne leçon. En tout cas, c'est ce que je me dis quand je lui propose un job. Disons que c'est ma bonne action de l'année... ou du siècle. Mais maintenant, il est dans ma boutique. Dans mon espace. Dans chacune de mes fichues pensées. Dans. Mon. Lit. Et comment suis-je censé lui résister ? Constantine Je suis le premier à admettre que j'ai royalement merdé. Que voulez-vous que je vous dise ? J'étais un ado stupide qui a perdu son père et qui s'est enfoncé dans les ennuis. Presque dix ans plus tard, j'essaie toujours de réparer mes torts. La dernière chose dont j'ai besoin, c'est que l'ennemi juré de ma famille déboule dans ma vie comme s'il avait toutes les réponses. Sauf que... j'ai vraiment besoin de cet argent, et cet enfoiré arrogant m'a offert un boulot. Je peux gérer l'attitude de Micah. Mon attirance pour lui ? C'est une autre histoire. C'est mon patron, pas mon petit ami. Et il est bien trop vieux pour moi. Mais bon sang, il est canon. Dominant. Irrésistible. Je n'ai pas envie d'avoir envie de lui. Mais je ne peux pas garder mes distances. #MM #Humour #Famille #DifférenceD'Age #PetiteVille Inclus la nouvelle Taika et Ethan --- "OMG OMG OMG. J'adore May Archer. J'adore ses livres". - Eden Finley (Goodreads) "J'ai adoré ce livre, c'est mon préféré de la série jusqu'à présent. Du début à la fin, j'ai aimé lire chaque page de celui-ci et j'ai été captivée dès la première page". - haletostilinski (Goodreads) "J'adorais les livres de May Archer avant celui-ci, mais celui-ci a fait de moi une fan inconditionnelle. Ce livre a touché toutes mes cordes sensibles et j'ai l'impression que son écriture n'a jamais été aussi brillante". - Shelly (Goodreads)

03/2023

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Humour

L'abécédaire du capitaine

Vous avez toujours voulu tout savoir des vannes cultes du Capitaine Marleau sans jamais oser le demander ? Youyouuuuuu ! Vous tenez entre vos mains le fameux sésame pour traîner brillamment sur le canapé en apprenant tout sur la gendarme préférée des Français. Depuis Louis de Funès, on n'avait jamais vu ça ! Mais quel est cet étrange ovni de la planète PAF ? Vrai phénomène télévisuel dans la sphère très tranquille du service public, le Capitaine Marleau a déboulé comme un ouragan sur nos petits écrans à grands coups de gouaille remontant contre vents et marées -son pilote bien nommé - le monde très tranquille du service public. Répliques cultes, acteurs célébrissimes, intrigues dignes d'un roman d'Agatha Christie, le naturel inclassable et la personnalité charismatique de son héroïne, Corinne Masiero affiche fièrement un succès sonnant et trébuchant face à ses concurrents du PAF. Ici, place à la fraîcheur - du houblon pétillant -, à la spontanéité de son héroïne décalée, à son franc-parler et à son style unique envoûté par un flegme surprenant. Cette gendarme bourrue mais à rebours de tous les clichés ne cesse de nous surprendre ! Pour parfaire le tableau, viennent s'y ajouter le carnet d'adresse vertigineux de sa réalisatrice Josée Dayan et sa ribambelle de stars francophones : Gérard Depardieu, Isabelle Adjani, Jean-Pierre Marielle, Jean-Hugues Anglade, Muriel Robin, Edouard Baer, Laura Smet et bien d'autres. Ces rencontres étonnantes entre ces monstres du cinéma et cette héroïne anti-star (voire anti-système ! ) en font un objet télévisuel rare certes, mais surtout, un énorme succès populaire ! Les audiences battent tous les records au point de déboulonner l'impensable... l'équipe de foot de France en prime-time ! Une première dans le cercle très fermé des cartons télévisuels et des capitaines au poing levé ! Si la réalisatrice avoue avoir créé un monstre qui lui échappe à l'image de Frankenstein, appelant d'ailleurs affectueusement Corinne Masiero sa "créature", il est certain qu'on aimerait bien récupérer la formule magique pour posséder un si solide sens de la répartie. Et c'est tout l'objet de ce vaillant ouvrage. C'est parti camarade, te voilà lancé en pleine enquête pour dénicher les meilleures vannes de la gendarme la plus déjantée de France. Merki !

07/2022

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Histoire internationale

Histoire de Prague

André Breton l'appelait " la capitale magique de l'ancienne Europe ". Prague est bien une ville magique, non parce que les alchimistes habitaient dans la ruelle de l'Or - c'est une légende -, mais parce que de multiples cultures ont forgé sa personnalité. Chef-d'œuvre d'urbanisme, capitale religieuse et intellectuelle, Prague est une immense scène de théâtre baroque où se sont déroulés les grands actes de l'histoire européenne. Elle devient capitale du royaume de Bohême sous la dynastie des Premyslides, puis capitale impériale sous Charles IV. L'empereur la transforme en grande cité gothique ; il rénove le château, fait construire un pont de pierre et la dote d'une université réputée. Mais le décor est fragile. Avec Jan Hus, les combattants de Dieu dénoncent bientôt la richesse des églises et se rebellent contre le pouvoir. Après plus d'un demi-siècle de violences religieuses, Prague retrouve son éclat sous les Jagellon puis sous les Habsbourg. A l'époque de Rodolphe II, qui attire à sa cour artistes, savants et mécènes, c'est un des plus brillants foyers de la culture européenne. La fête s'achève tragiquement sous son successeur, quand les protestants " défenestrent " les gouverneurs de la ville. Les Habsbourg reprennent fermement Prague en main et en font le cœur de la Contre Réforme. Peu à peu le baroque s'affirme dans les églises et dans les palais, dans la peinture, la musique, le théâtre. Les revendications nationalistes commencent à se faire entendre au début du XIXe siècle, puis lors de la révolution de 1848, avec le Congrès slave. A la faveur de la croissance économique, Prague est une ville de plus en plus tchèque. Mais l'heure est aussi au cosmopolitisme, à l'ouverture sur la culture européenne, et les cafés de la ville, rendez-vous de l'intelligentsia, entrent dans la légende. Dans l'entre-deux-guerres, elle s'adapte à son rôle de capitale de l'Etat tchécoslovaque, cherchant à supplanter Vienne comme centre économique et financier, tandis que les mouvements d'avant-garde s'y multiplient. Munich sonne le glas de toutes les libertés. Pendant un demi-siècle, presque ininterrompu, la ville vit repliée sur elle-même, sous l'oppression des régimes totalitaires, avant d'entrer dans l'histoire de l'Europe centrale démocratique par une révolution pacifiste.

12/1998

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Tourisme France

Haute-Loire Chemins d'écrivains

Haute-Loire Chemins d'écrivains réunit plus d'une centaine d'auteurs ayant un point commun avec la Haute-Loire. Textes longs, simples citations, évocation d'un roman, Les cerfs-volants de Romain Gary, d'une recherche scientifique, celle d'Alphonse Aulagnier, ou d'une tragédie, la bataille du mont Mouchet. La présentation se veut démonstrative et quelquefois impertinente. Les écrits sont vrais ou imagés, les auteurs racontent des histoires sans pour autant être des historiens. Les poètes abordent Les chouans du Velay sans faire d'histoire. Des historiens enlégendent, d'autres se montrent scientifiques, tel Faujas de Saint-Fons. Mais il y a le souffle. La Haute-Loire est partagée entre Velay, Brivadois, Gévaudan et Vivarais. Les écrits, accompagnés de photos, suivent le fleuve emblématique, la Loire suscitant l'émotion d'André Siegfried. Ils décrivent le Velay oriental d'essence granitique, le Plateau Vivarais-Lignon, les volcans, Chapteuil et le Mézenc, le Pradellain vers les pays du Gévaudan avant d'aborder le deuxième fleuve, plus majestueusement sauvage, l'Allier, de Langeac à Brioude. Passer du coq à l'âne, c'est à la façon d'Arthur Young, débouler de Paulhaguet à La Chaise-Dieu, Craponne et l'Arzon avec le retour vers les sucs de l'Yssingelais, pour terminer avec Paul Fort dans le bassin du Puy-en-Velay. Ce département est fait d'histoires depuis la Gaule et César, en passant par les effroyables guerres de Religion, les auteurs s'en inspirent. Elle sont inscrites dans les villes et villages, les châteaux en ruine ou en majesté, les églises, pyramides de montagne d'un pays très croyant. L'histoire c'est aussi la Révolution des Jacobins et l'Empire avec Barrès. Des personnages surgissent, Philibert Besson, Mandrin, La Fayette, celui de Joseph Delteil. On retrouve Jules Vallès avec le forgeron Jean Malézieux, Jean Lacouture, Jules Romains, Pierre Emmanuel, Claude et Jacques Lanzmann, Albert Camus, mais aussi Simone Weil, Pierre Monatte, le syndicaliste... La Haute-Loire des écrivains c'est celle des femmes et des hommes, des vies. Georges Chanon a choisi des textes sur les gens, l'économie du pays, la façon de travailler la terre et d'en survivre, les métiers et la dentelle, l'industrie, la langue d'oc, et la danse et la ripaille, Gabriel Bayssat, et les auteurs content et mythifient à n'en plus finir.

11/2010

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Sciences historiques

La Fortune des Rougon - Annoté

Les Rougon-Macquart : La Fortune des Rougon ou Les Rougon-Macquart : Les Origines est un roman d'Emile Zola publié en 1871, premier volume de la série Les Rougon-Macquart. Le cadre est une petite ville appelée Plassans, qui correspond à Aix-en-Provence, où Zola a passé son enfance et une partie de sa jeunesse, et à Lorgues, dans le Var, où se sont déroulés en décembre 1851 les événements insurrectionnels décrits dans le roman. L'ouvrage a un triple intérêt : - comme Zola le décrit dans sa préface, c'est le roman des origines. Il marque le début de la généalogie des Rougon-Macquart, qui commence avec Adélaïde Fouque, dite Tante Dide, née en 1768. Elle épouse un certain Rougon, jardinier, dont elle a un fils, Pierre Rougon. A la mort de son mari, elle vit en concubinage avec Macquart, contrebandier, avec qui elle a une fille, Ursule Macquart, et un garçon, Antoine Macquart. Après la mort de Macquart, elle se reclut dans la solitude. Ses trois enfants donnent naissance aux trois branches de la famille : - les Rougon, chez qui prédomine l'appât du gain et l'appétit du pouvoir, - les Mouret (mariage d'Ursule avec un chapelier ainsi nommé), branche où la fragilité mentale de l'aïeule réapparaît souvent, - les Macquart, branche la plus fragile, chez qui se retrouve la folie d'Adélaïde mêlée à l'ivrognerie et à la violence de son amant ; - il correspond aux débuts du Second Empire, cadre temporel dans lequel se situent tous les romans jusqu'à La Débâcle (guerre de 1870 et déroute de Napoléon III). L'action de La Fortune des Rougon se déroule en effet dans les jours qui suivent le coup d'Etat du 2 décembre 1851 : les Rougon profitent de ce coup d'Etat pour s'emparer du pouvoir politique à Plassans ; - il raconte enfin une histoire d'amour entre Silvère Mouret (fils d'Ursule) et Miette, fille d'un braconnier condamné aux galères. L'histoire finit mal : les deux jeunes gens participent à la résistance au coup d'Etat du 2 décembre 1851 en Provence ; Miette est tuée pendant les combats tandis que Silvère est fusillé par un gendarme, sans que son oncle ni l'un de ses cousins Rougon n'interviennent pour le sauver. Adélaïde Fouque, qui a assisté à la scène, devient folle et est enfermée dans un asile. Elle est alors âgée de 83 ans mais survit jusqu'au dernier roman (Le Docteur Pascal), s'éteignant à l'âge de 105 ans. L'EDITION 2020 comprend ; biographie de l'auteur liste des oeuvres

03/2020

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Allemagne

Février 33. L'hiver de la littérature

Février 33, un livre d'histoire pas comme les autres, revient sur les événements qui se sont déroulés pendant le mois de février 1933 en Allemagne. Hitler a été nommé à la chancellerie le 30 janvier, et les jours qui suivent vont décider du destin de l'Allemagne et de l'Europe tout entière. Nous savons aujourd'hui de quelle manière ces quelques jours ont changé la face du monde, mais Uwe Wittstock a choisi de les évoquer en se plaçant à la hauteur des personnes qui les ont vécus dans l'ignorance de ce qui allait suivre. Jour après jour, dans une dramaturgie bien maîtrisée, l'auteur restitue l'ambiance de tout un pays, en racontant ces quelques semaines qui ont fait basculer la démocratie de Weimar dans le IIIème Reich. Le prisme choisi est celui des écrivains, journalistes et intellectuels, et les protagonistes du livre de Wittstock s'appellent donc Thomas, Heinrich, Klaus et Erika Mann, Bertolt Brecht, Erich Maria Remarque, Alfred Döblin. Ou encore Carl Zuckmayer, Else Lasker-Schüler ou Gottfried Benn. Chacun des protagonistes est introduit avec concision, par un rappel de son rôle public et de sa situation personnelle. Et Wittstock nous raconte comment chacun d'entre eux, dès le 1er février, se demande s'il est sur une liste, en tant que juif, communiste, homosexuel ou intellectuel engagé. Car l'étau se resserre très vite, et ce même avant l'incendie du Reichstag pendant la nuit du 27 au 28 février qui sonnera le glas des dernières libertés individuelles : la SA intimide tous ceux qui ne rentrent pas dans le rang, empêche les manifestations culturelles ou les premières dans les théâtres du pays autant que les réunions politiques. L'Académie des arts devient un autre enjeu symbolique, car il faut faire partir le " gauchiste " Heinrich Mann. Son frère Thomas est en tournée en Europe, pour sa conférence sur Wagner, et décide de ne pas rentrer. Klaus et Erika, empêtrés dans des histoires d'amour impossibles mais portés par le succès de leur cabaret satirique à Munich, veulent d'abord lutter de l'intérieur. D'autres, comme le poète Gottfried Benn croient que le nouveau régime leur apportera enfin la reconnaissance tant désirée. Mais tous seront pris dans la violence du nouveau régime. Les lois d'exception et le résultat des élections du 5 mars mettent un terme à cette période de transition que Wittstock raconte comme un roman à rebondissements. Traduit de l'allemand par Olivier Mannoni

01/2023

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Sociologie

Filmer les grands ensembles. Villes rêvées, villes introuvables, une histoire des représentations audiovisuelles des grands ensembles (milieu des années 1930 - début des années 1980)

Depuis plusieurs années, la ville au cinéma est devenue un objet d'histoire. Des ouvrages majeurs de chercheurs ont mis en évidence la place des grandes villes et des banlieues en tant que personnage dans le cinéma contemporain. Cet ouvrage analyse l'évolution des images filmées des grands ensembles, depuis le milieu des années 1930, moment où les prototypes en sont édifiés, jusqu'au début des années 1980 où l'on envisage leur démolition partielle. L'auteur confronte ainsi les regards filmiques du ministère (MRU, ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme), institution qui a contribué à l'édification des grands ensembles, de la télévision, média qui est né et s'est épanoui en même temps qu'eux, et du cinéma. Explorant ces trois sources - télévision, films institutionnels et cinéma - l'auteur fait l'histoire des représentations audiovisuelles des grands ensembles. L'origine des films est de nature différente : films de commande, reportages, documentaires de création, fictions. Ce livre s'inscrit dans la collection " Lieux habités " des éditions Créaphis, dédiée à l'espace habité, qui regroupe des textes et des documents en histoire urbaine, architecture, urbanisme, sociologie et anthropologie de l'habitat. Parmi les ouvrages publiés : Belleville, Belleville, visages d'une planète, Françoise Morier, Claire Reverchon (dir.), 1995, rééd. 2003 ; Le monde des grands ensembles. Europe, Asie, Afrique, Moyen-Orient, Frédéric Dufaux et Annie Fourcaut, (dir.) 2004 ; La rue, village ou décor ? Deux rues à Belleville, Eric Charmes, 2006 ; Paris/Banlieues. Conflits et solidarités, Annie Fourcaut, Emmanuel Bellanger, Mathieu Flonneau, 2006 ; Désirs de toit, sous la direction de Danièle Voldman, 2011 ; Belleville, quartier populaire ? , sous la direction de Roselyne de Villanova et Agnès Deboulet, 2011 ; Hôtels meublés à Paris, enquéte sur une mémoire de l'immigration, Céline Barrère et Claire Lévy-Vroelant, 2012 ; Villagexpo, Anne Bossé et Marie-Laure Guennoc, 2013 ; Le Bocage pavillonnaire, Pauline Frileux, 2013. A noter aussi en format poche : Pour la ville, Guy Burgel, 2012 ; Villes en crise. Les politiques municipales face aux pathologies urbaines (fin xviiie-fin xxe siècle), Yannick Marec (dir.), rééd. en poche 2008. Camille Canteux docteur en histoire contemporaine, est professeur certifié d'histoire-géographie et enseigne depuis plus de dix ans en Seine-Saint-Denis. Ses recherches sur la banlieue se sont orientées plus précisément vers les grands ensembles, qui commençaient alors à être analysés par les historiens, dont elle a souhaité analyser l'image à travers un corpus audiovisuel original puisqu'il étudiait conjointement des films de natures très différentes.

10/2014

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Religion

Les dix grandes vies antérieures du Bouddha. Thotsachat

Loin d'être une composante accessoire de l'enseignement, ou une quelconque concession destinée à un public non savant, le récit est au coeur de la parole du Bouddha (Ve s. av. J.-C.) et d'une pédagogie toujours soucieuse d'efficacité. L'une des formes d'enseignement figurant dans les listes traditionnelles est celle appelée j?taka, ou récit d'épisodes qui se sont déroulés dans une vie antérieure du Bouddha Gotama, alors qu'il était un Bouddha en puissance (bodhisattva). Il existe 547 de ces vies antérieures. filigrane. Les traductrices-adaptatrices, oeuvrant à partir d'un texte en thaï rédigé à partir du pâli par le moine érudit Hongladarom, en ont fait un récit vif au parfum très moderne et rendent ainsi accessibles au public francophone des récits anciens pleins de vie et d'enseignements qui, tout en imprégnant l'existance de millions de bouddhistes, ont une portée universelle. Il a été choisi de présenter dans ce livre les " dix grandes vies " que l'on désigne en Thaïlande sous le nom de " Thotsachat ". Elles ont un statut éminent, qu'a favorisé leur association progressive avec les dix Perfections (p?ram?). Il s'agit de dix vertus cardinales ou de dix comportements idéaux, qui sont, selon la tradition thaïe : le renoncement, le courage, la compassion, la foi résolue, la sagesse, la conduite morale, la patience, l'équanimité, l'honnêteté et le don. Chacune est illustrée tour à tour par l'histoire d'un personnage au centre d'aventures multiples, de situations dramatiques où la tension entre royauté et renoncement est perceptible dans sa complexité : Temiya, Mah?janaka, Suva as?ma, Nemir?ja, Mahosadha, Bh?ridatta, Candakum?ra, N?rada, Vidhura et Vessantara sont les protagonistes de véritables oeuvres littéraires foisonnant en ballades, débats, descriptions, dialogues animés qui n'ont rien de stéréotypé. Chaque j?taka est précédé d'une brève introduction, qui en résume l'enjeu, et ponctué d'intertitres qui rythment la lecture. L'alternance vers-prose des j?taka en pâli est estompée au profit d'un texte continu et homogène où l'on devine parfois les strophes en filigrane. Les traductrices-adaptatrices, oeuvrant à partir d'un texte en thaï rédigé à partir du pâli par le moine érudit Hongladarom, en ont fait un récit vif au parfum très moderne et rendent ainsi accessibles au public francophone des récits anciens pleins de vie et d'enseignements qui, tout en imprégnant l'existence de millions de bouddhistes, ont une portée universelle. Une préface de Nalini Balbir, professeur en indologie à l'université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, montre bien la signification de ces récits, leur importance dans le monde bouddhique et la place qu'ils occupent toujours dans la spiritualité des pays d'Asie et en particulier de la Thaïlande.

08/2018