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C comme Chronotopie

Extraits

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Littérature française

Venise, comme un miroir

Un livre de Catherine Millet sur son enfance, la relecture sans fin de La Recherche, à Venise, et mon goût pour les biographies, les autobiographies, un voyage récent chez Bernard Dufour, une dernière visite à Notre-Dame des Fleurs à Vence et me voilà à nouveau dans les illusions. Je cite souvent cette phrase de Kierkegaard qui dit qu'un père et un fils sont l'un pour l'autre comme un miroir ; c'est à la fois sa propre image et son image à l'envers que l'on voit. J'aurais pu être lui, il aurait pu être moi. Chacun, autant que soi-même, aurait pu être des milliers d'autres. Car l'existence, comme l'Histoire, n'a pas de logique, sinon celle qu'on lui trouve après coup.

10/2016

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Littérature érotique et sentim

Comme une comédie romantique

Et si ça arrivait aussi dans la vraie vie ? Evie Summers a presque trente ans, et travaille dans une agence audiovisuelle spécialisée dans la conception de scénarios. Condamnée à n'être qu'une assistante depuis des années, elle attend sa promotion avec impatience. Seulement voilà, si elle n'arrive pas à convaincre Ezra Chester d'achever son scénario de comédie romantique, non seulement elle n'aura pas sa promotion, mais elle perdra son boulot. Seul hic, Ezra a l'angoisse de la page blanche, et il ne se remettra au travail qu'à une condition : Evie doit lui prouver qu'on peut aussi tomber amoureux dans la vraie vie. Prête à tout pour sauver l'agence en péril, la jeune femme va rencontrer Ezra comme Harry rencontre Sally et comme Hugh Grant rencontre Julia Roberts.

01/2020

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Poésie

Nu comme un vers

POEME : Drôle de titre pour un poème Mais pourquoi pas, finalement ? Appelons un chat un chat, même Si c'est un éléphant !

11/2015

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Littérature française (poches)

Voyez comme on danse

" Deux ou trois étés de suite, nous avions lâché l'Italie pour l'une ou l'autre des îles grecques. Nous louions pour pas cher des maisons qui étaient loin des villages et tout près de la mer. Les voitures, les journaux, les faits divers, les impôts, les débats de société et les institutions, nous les laissions derrière nous avec Margault et Romain. A Naxos, notre fenêtre donnait sur un champ de lavande. A Symi, nous avions un figuier au milieu du jardin. J'écrivais à son ombre un livre sur mon enfance qui allait s'appeler Au plaisir de Dieu. Nous marchions sur le sable, nous dormions beaucoup nous ne voyions personne, nous nous baignions à tout bout de champ, nous nous nourrissions de tomates, de mèzés, de feuilles de vigne farcies, de tzatziki. Les journaux de Paris arrivaient une fois par semaine au port où nous n'allions pas les chercher. Non, nous ne nous ennuyions pas. Nous ne faisions presque rien. Nous nous aimions. "

02/2003

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Littérature érotique et sentim

Comme avec une femme

Ce roman d'amour, érotique, détourne le trio traditionnel : il ne s'agit plus d'une femme hésitant entre son mari et son amant. L'héroïne veut en effet se faire aimer d'une femme qui aime un homme. A quoi rêvent les jeunes femmes ? Musset s'est posé la question à propos des jeunes filles. Mais c'est bien à notre époque que vit l'héroïne de ce roman, employée dans un musée de province, et cherchant à obtenir un autre poste à Paris. Ce n'est pas parce qu'elle travaille sur l'autoportrait en peinture et en littérature qu'elle en sait beaucoup plus sur elle. Elle rêve de sortir de l'enfance, d'aimer et d'être aimée, vraiment, non comme avec les femmes de sa jeunesse qui l'ont poussée vers la sortie, avec une certaine cruauté. Il s'agit pour notre héroïne de se faire aimer et de retrouver dans cet amour l'enfance en même temps qu'elle la quitte pour toujours. Elle pourrait se répéter le vers : " heureux comme avec une femme ", mais on ne fait pas sa vie dans un poème, fût-il de Rimbaud. C'est un bonheur tremblé, comme une photo bougée, qui dit la nostalgie immense de trouver sa place, un endroit pour vivre...

04/2010

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Policiers

Comme de longs échos

"Partout, les monstres sont chez eux...". Vincent Dussart est sûr de son coup. Ce break imposé par sa femme va prendre fin aujourd'hui. Il n'a rien laissé au hasard. Comme toujours. Confiant, il pénètre dans la maison de son épouse. Le silence l'accueille. Il monte les escaliers. Puis un cri déchire l'espace. Ce hurlement, c'est le sien. Branle-bas de combat à la DIPJ de Lille. Un mari en état de choc, une épouse assassinée et leur bébé de quelques mois, introuvable. Les heures qui suivent cette disparition sont cruciales. Le chef de groupe Lazaret et le capitaine Mathilde Sénéchal le savent. Malgré ses propres fêlures, ou peut-être à cause d'elles, Sénéchal n'est jamais aussi brillante que sous la pression de l'urgence. Son équipe s'attend à tout, surtout au pire. À des milliers de kilomètres, un homme tourne en rond dans son salon. L'écran de son ordinateur affiche les premiers éléments de l'affaire. Ce fait divers vient de réveiller de douloureux échos...

08/2017

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Romans historiques

Comme le Terek Tumultueux

Stépan Ivanovitch Sokoloff vivait libre et heureux au milieu des Cosaques, ses frères. Un événement extraordinaire, lors des fêtes de la Saint-Jean à Yablotchko, le rendit follement amoureux de la vie mais son départ au front, en 1914, chamboula cruellement son nouveau bonheur. Il devint cavalier cosaque, fier et intrépide. Toutefois la révolution communiste le força à l'exil. Il échoua à Paris et s'enfonça dans la vie nocturne, festoyant avec d'autres exilés. Recruté par une troupe djiguite, Stépan part en tournée dans toute la France avec vingt-cinq autres cavaliers originaires du Kouban, du Terek et du Don, pour des spectacles équestres de haute voltige. " Quand un Cosaque est sur son cheval, Dieu seul est plus grand que lui. " Son avenir basculera encore…

09/2018

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BD tout public

Un enfant comme ça

Charles est un petit garçon différent. Peutêtre à cause de ses lunettes à cordon ? Ou alors parce qu'il ne met pas les animaux de la ferme à l'intérieur des barrières ? Avec un père qui ne comprend pas et une mère apeurée, Charles grandit et devient malgré lui un adulte. Mais même ainsi, Charles est différent. Trop peut-être, puisque malgré tout l'amour qu'il a en lui, personne ne semble vouloir accepter ce curieux mutisme de l'âme. Cette fragilité aveugle et cette délicatesse silencieuse qui l'anime. L'auteur nous emmène ici dans le quotidien à nu d'un être dénué de malice faisant face à la réalité dans son insidieuse cruauté. La vie telle qu'elle est sans artifice, à travers le regard simplet sans être sot de Charles. Un portrait qui appelle à la tolérance de l'autre et qui rappelle que malgré nos différence, nous sommes tous des êtres sensibles et que tous nous avons besoin qu'une oreille attentive nous comprenne. Un livre qui touche, qui bouscule tout en douceur et qui au final, fait du bien !

08/2019

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Critique littéraire

L'écrivain comme migrant

Le périple de Ha Jin est riche de questions fascinantes sur le langage, l'immigration et la place de la littérature, au sein de nos sociétés en proie à une mondialisation galopante, toutes questions qui occupent une place prépondérante dans L'Ecrivain comme migrant, sa première oeuvre non romanesque. Composé de trois essais, ce livre place la vie et l'ceuvre de Ha Jin en parallèle de celles d'autres exilés littéraires, faisant ainsi naître une conversation entre les cultures et les époques. Il fait référence aux cas d'Alexandre Soljenitsyne et du romancier chinois Lin Yutang, afin d'illustrer la loyauté de l'écrivain envers le pays qui l'a vu naître, tandis que Joseph Conrad et Vladimir Nabokov, qui ont, comme Ha Jin, choisi d'écrire en anglais, sont mis à contribution lors de l'examen du choix conscient d'une langue d'écriture par l'écrivain immigré. Un dernier essai fait appel à V. S. Naipaul et Milan Kundera, afin d'étudier de quelles manières notre époque en perpétuel changement pousse un écrivain immigré à repenser le concept même de patrie. Au fil de la plume, Ha Jin invite d'autres figures littéraires à rejoindre la conversation, comme W. G. Sebald, C. P. Cavafy et Salman Rushdie, altérant et affinant le concept même de littérature d'immigration. A la fois réflexion sur un thème essentiel à l'époque de la mondialisation et fascinant aperçu des écrivains qui peuplent la bibliothèque mentale de Ha Jin, L'Ecrivain comme migrant est une oeuvre critique passionnément engagée, puisant ses racines dans l'exil, mais lui ouvrant également de nouveaux horizons.

11/2018

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Littérature française (poches)

Bleu comme la nuit

Les années d'après-guerre paraissent déjà antédiluviennes : le statut immémorial des jeunes filles, les Allemands " ennemis d'hier ", les blessures de l'Occupation et de la Libération mal cicatrisées, les écrivains " compromis " réfugiés en Suisse et impatients de reprendre leur place à Pais, la France vieillotte mais avide de vivre, un temps où l'on croyait encore, pêle-mêle , aux entreprises de séduction, au dandysme des hussards, aux lendemains qui chantent et au désenchantement... En 1958, âgé de trente ans, François Nourissier se retournait moins sur un passé encore bref qu'il ne dressait le bilan et fredonnait les chansons d'une époque et de sa jeunesse. Souvenirs amoureux, rencontres littéraires et politiques, paysages, silhouettes imaginaires ou réelles traversent, porté par une très belle langue, ce roman parfois déchirant comme un aveu. " Le temps d'apprendre à vivre, écrivait Aragon, il est déjà trop tard. " Bleu comme la nuit, c'est exactement ça : le temps d'apprendre à vivre. En d'autres termes : " un roman d'apprentissage ", à la fois source et estuaire de tout romanesque.

03/1983

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Beaux arts

L'Univers comme alphabet

Un seul coup de crayon sur une feuille de papier, et tout l'espace s'ébranle : c'est la force du premier trait sur la toile vierge, c'est l'alif à l'origine de l'alphabet, c'est l'écriture se déployant dans les méandres de l'encre. Projection en même temps qu'inscription de la lumière sur une surface, de préférence plane et claire, l'ombre est la trace du vivant sur terre. A peine l'a-t-on cernée d'un contour que l'absent qui s'y est réfugié reprend forme, retrouve son identité, et que la mémoire se met à agir. Dessins, estampes, photographies sont des moyens de retenir - chacun à leur manière, et chacun à leur rythme - ces brèves manifestations de l'existant. Florian Rodari s'interroge dans ces pages sur la volontaire et contraignante limitation au couple noir/blanc, dualité splendide de l'encre et du papier en vue d'obtenir - hors tout recours à la couleur - des images capables de satisfaire pleinement le regard. Sont réunis dans cet ouvrage un certain nombre de ses essais consacrés à des artistes aussi divers que Rembrandt, Victor Hugo, Henri Michaux, Jacques Henri Lartigue, Balthasar Burkhard ou Georg Baselitz.

03/2016

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Policiers

Froid comme le sang

Jean Transom, 35 ans, vit seule avec son chat. Elle n'a pas d'amis, pas d'amant, encore moins d'ennemis, et travaille pour le FBI. Bref, elle mène une existence bien réglée... jusqu'au jour où l'on retrouve son cadavre dans les montagnes du Colorado. Ren Bryce, agent du FBI aussi douée qu'incontrôlable, excessive et angoissée, est chargée de l'enquête. Elle n'a pas la moindre piste, mais, pour que justice soit faite, elle vaincra les démons qui la hantent nuit et jour.

05/2010

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Littérature étrangère

Comme dieu le veut

Rino Zena et son fils Cristiano vivent ensemble dans une plaine désolée. Les services sociaux menacent le père, chômeur alcoolique et nazi, de lui retirer la garde de ce fils qu'il éduque par la terreur, malgré l'amour viscéral qu'il lui porte. Accrochés l'un à l'autre, ils survivent dans une sorte de dignité dénaturée. Avec ses deux étranges amis, le père décide d'améliorer leur existence misérable en préparant un casse. Cette nuit-là, la pluie, les crues du fleuve et les torrents de boue balaient tout sur leur passage. De cette tempête apocalyptique et meurtrière émerge la figure lumineuse d'une jeune victime expiatoire, qui va changer à jamais le destin de chacun... Comme dieu le veut. Ammaniti dépeint une Italie ravagée par la vulgarité et l'abrutissement consumériste. La férocité des exclus y explose de manière dévastatrice, mais la tendresse de l'auteur envers ses personnages paumés et déchus imprègne d'une troublante humanité ce grand roman où cohabitent horreur et humour désenchanté.

09/2008

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Littérature étrangère

La démocratie comme violence

« Bien que l’égalité, dans son degré le plus extrême, se confonde avec la liberté », dans la réalité — disait Tocqueville — « le goût que les hommes ont pour la liberté et celui qu’ils ressentent pour l’égalité sont deux choses inégales » ; « la liberté donne, de temps en temps, à un certain nombre de citoyens de sublimes plaisirs ; l’égalité fournit chaque jour une multitude de petites jouissances à chaque homme ». C’est justement le tableau que l’auteur anonyme de la Constitution d’Athènes a esquissé à propos de la cité démocratique par excellence, Athènes. Là, à son avis, les jouissances de l’égalité ont tué, grâce à la démocratie, le plaisir sublime de la liberté. S’appuyant sur une relecture de ce texte, Luciano Canfora déroule le fil conducteur qui relie les républiques antiques aux démocraties modernes et constate l’antinomie toujours renaissante entre élan démocratique et désir de liberté. Y a-t-il donc entre les deux idées dominantes de la pensée politique occidentale une opposition inconciliable ?

12/1989

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Développement durable-Ecologie

Penser comme un iceberg

Commnent voir la vie sauvage avec des yeux nouveaux ? Olivier Remaud nous fait passer derrière les apparences. La neige crisse, la banquise craque, des blocs de glace dérivent sur l'océan. On navigue en kayak, on plonge dans des eaux froides, on entend les voix de peuples autochtones. Des écosystèmes entiers surgissent d'une nature que l'on croyait vide. Les icebergs deviennent des arches biologiques et les glaciers ne sont plus des choses mais des acres vivants, des partenaires de l'existence quotidienne dont nous dépendons intimement. Pas de doute : ils sont parmi nous, avec nous. C'est pourquoi tout ce qui les affecte aujourd'hui nous affecte également. Ce livre est un éloge des vies inattendues. C'est aussi une réflexion sur la discrétion comme art de cohabiter avec des entités non humaines.

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BD tout public

Siné comme chez lui

"Mon petit Siné qui es aux cieux, c'est avec une immense joie que je publie céans tes plus beaux dessins de séants. Entre femmes nues et chats à poils, ton coeur a toujours balancé. Car si la femme est l'avenir de l'homme, quel est donc l'avenir du chat ? Siné comme chez LUI, c'est vraiment lui", Lindingre.

11/2017

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12 ans et +

Comme frère et soeur

La mère de Cléo est morte. Les parents de Marin ont divorcé. Paul, le père de Cléo, tombe amoureux d'Inès, la mère de Marin. Le couple décide alors de vivre sous le même toit et embarque dans cette aventure tous ses enfants. Et à eux deux, ils en ont cinq ! Mais vivre dans une famille recomposée n'est pas toujours simple : ni Cléo, ni Marin, les deux aînés, n'ont envie de ces changements… Les premiers temps sont électriques entre les deux adolescents de quinze et seize ans. Cléo rêve de jouer Antigone au collège, Marin, lui, passe son temps à dessiner et à peindre. Peu à peu, ils apprennent à se connaître, à découvrir leur nouvelle fraternité, ainsi que ses limites. Et comme dans la mythologie grecque, le destin s'en mêle. Les flèches d'Eros ne tardent pas à semer le trouble dans leurs coeurs fragiles.

09/2016

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Policiers

Comme dans un miroir

Où était Varg Veum en 1957 ? Le privé norvégien s'interroge. Lycéen, il arpentait déjà les rues de Bergen comme aujourd'hui. Il aurait pu croiser les protagonistes de cette histoire surgie du passé. Une femme sublime qui meurt en voiture avec son amant saxophoniste, comme un pacte macabre, un suicide à deux. Les deux fillettes qu'elle laisse orphelines n'auront jamais d'enfant : par crainte de voir l'histoire se répéter ? Lorsque Bodil disparaît avec son mari sans laisser d'explication, sa soeur Berit imagine le pire. Mais pour ne pas ternir sa réputation d'avocate, elle préfère les investigations privées à celles de la police. Varg croise les indices entre le mythe des amants suicidés en 1957 et le présent : trop de recoupements, trop de ressemblances, comme dans un miroir. Les chalets de montagne sur les hauteurs de Bergen se renvoient les échos du passé par-delà les fjords. Même le neveu de l'amant défunt est saxophoniste lui aussi, et entre les deux soeurs son coeur balance. Sur fond de trafic en tous genres - déchets toxiques vers l'Afrique à l'aller, migrants clandestins au retour -, la Norvège des années 90 a bien les deux pieds dans son époque. Varg Veum aussi : il vient d'acheter un téléphone portable ! Un épisode jazzy pour ce dixième polar consacré à Varg Veum et à Bergen.

09/2012

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Policiers

Noir comme le souvenir

« Un cri discordant, semblable à celui d'un animal, déchira le calme de la pénombre. L'homme blêmit, tourna vivement la tête sur la gauche et baissa les bras. La balançoire le percuta violemment à l'estomac et le renversa. L'impact projeta la petite fille en avant. Elle tomba à quatre pattes et se traîna vers l'homme. Qu'est-ce que c'était ? demanda-t-elle d'une voix tremblante en se blottissant près de lui. Quelque chose a crié. Il passa une main sur les cheveux brillants de l'enfant. Quelquefois des gens posent des pièges par ici. Peut-être qu'à la place d'un lapin, c'est un chien qui s'est fait prendre. Je devrais aller enquêter. Elle buta sur le mot enquêter, mais sentit la contraction de ses muscles, tout son corps tendu dans la direction du cri. N'y va pas ! lui dit-elle en agrippant sa chemise. Il faut que je voie ce que c'est ».

01/2009

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Livres 3 ans et +

Doux comme un souvenir

Annie est une petite fille qui grandit et qui va déménager. Juste avant de partir, elle retourne pour une dernière fois sur les lieux qui l'ont vue grandir. Elle se rappelle tous ces petits événements, que nous avons nous-mêmes vécus pour la plupart et que les enfants d'aujourd'hui et de demain vivent et vivront encore. Apprendre à nager, découvrir le sapin de Noël, chercher les oeufs de Pâques, autant de moments à chérir toute une vie, autant de souvenirs tout doux, qui nous aident à grandir et que l'on garde toute sa vie avec soi. Un livre aux illustrations douces et plein de tendresse, à serrer fort, que l'on soit petit ou grand, car ces moments d'enfance ne disparaissent jamais tout à fait. Ils vivent encore dans notre mémoire. Une invitation au rêve et aux souvenirs quand lors d'un déménagement nous devons dire au-revoir à un lieu qui nous a vu grandir.

09/2009

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Littérature étrangère

Vivre comme au paradis

Dans le "Mode d'emploi" dont il fait précéder ce recueil de variations sur quelques thèmes, l'auteur s'interroge sur la nature de ce texte : "Des nouvelles ? C'est peu vraisemblable. Des histoires, simplement, des anecdotes ? Guère davantage... Des monologues ? Peut-être plutôt. Ou mieux, des libres formes du "Je"... Des autoportraits volontaires et involontaires. Et pris dans les sphères les plus variées..." Et, invitant ce personnage idéal, le "Lecteur attentif", à jouer lui-même avec les diverses possibilités d'interprétation des thèmes qu'il propose, l'auteur précise : "Un de ces thèmes essentiels pourrait être la difficulté que rencontre l'homme à prendre congé du XIXe siècle pour entrer enfin dans le XXe alors que celui-ci approche déjà de sa fin. Et, en conséquence, la tendance à donner un sens démoniaque à un progrès, surtout d'ordre technique, qu'il ne veut plus s'approprier. De là tant de folie." Il convient donc de considérer cette suite de textes - chacun dans son langage propre, ce qui en fait autant d'exercices de style - comme des variations systématiques sur quelques-uns des problème offerts à l'homme d'aujourd'hui par sa confrontation souvent brutale avec sa propre création. C'est avec un amour contenu que l'auteur, prenant le contre-pied de la littérature de science-fiction, inquiète le lecteur et le force à méditer sur l'immobilité spirituelle à laquelle semble condamné l'homme moderne, toujours en retard sur les inventions de l'intellect.

05/1969

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Littérature étrangère

Une machine comme moi

Londres, 1982. Dans un monde qui ressemble à s'y méprendre au nôtre, quelques détails dissonent : les Beatles sont toujours au complet, les Anglais ont perdu la guerre des Malouines et le chercheur Alan Turing est encore en vie. Grâce à lui, les prouesses technologiques sont inouïes et les avancées scientifiques en matière d'intelligence artificielle fulgurantes. C'est ainsi que Charlie fait l'acquisition d'un "Adam" , un androïde doté de l'intelligence artificielle la plus perfectionnée qui soit. Adam ressemble beaucoup à un humain, sait faire la conversation, écrit des poèmes et proclame son amour pour Miranda, la compagne de Charlie. En dépit de la jalousie que cette déconcertante situation induit, le trio vit en bonne entente, insensible aux catastrophes économiques et sociales qui bouleversent l'Angleterre après l'assassinat du Premier ministre et la possibilité d'une sortie de l'Union européenne. Mais Adam et ses semblables ont été conçus pour respecter les règles et ne parviennent pas à accepter les imperfections du monde - notamment le mensonge. La situation va alors se compliquer au sein de cet inquiétant ménage à trois. Dans ce roman subtil et subversif, à l'humour noir et à la pertinence redoutable, Ian McEwan explore le danger de créer ce que l'on ne peut contrôler, et pose une question mélancolique : Si nous construisions une machine qui puisse lire dans nos coeurs, pourrions-nous vraiment espérer qu'elle aime ce qu'elle y trouve ?

01/2020

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Beaux arts

L'art comme empreinte

L'art comme empreinte revisite les fondamentaux de l'art en explorant sa nature pour définir l'art comme une empreinte. La trace d'un charbon sur un mur ou d'un pinceau sur une toile font jaillir l'oeuvre, mais explorer cette apparente banalité de l'empreinte révèle le mystère et la complexité de l'art. Rencontre entre l'homme et la matière, l'art tout comme l'empreinte est une frontière en perpétuelle mutation qui permet à l'humanité l'exploration de soi et du monde. Car si l'art est techniquement une empreinte, il est aussi la projection de la personnalité de l'artiste qui en façonnant la matière se découvre toujours un peu plus, et vient aussi nourrir la culture de son temps. Son art vient en effet transformer à leur tour ceux qui le contemplent, et qui en sont changés comme la toile sous le pinceau. L'empreinte est ce qui reste quand celui qui l'a laissée a disparu, la part de l'autre en nous qui fait avancer notre humanité. Voie de connaissance et de transmission, l'empreinte est ce qui permet l'interaction et donc l'évolution, ce qui met l'art en perpétuel mouvement. Figure fondamentale de l'être, elle constitue une force de changement qui est à la base de la vie et de la beauté du monde.

02/2019

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Sciences historiques

L'Histoire comme émancipation

Histrions de la cour des princes et éditorialistes de gouvernement clament que l'étude de l'histoire doit transmettre l'amour de la nation. Ils s'entendent surtout pour fustiger les universitaires qui n'endossent pas cette mission. Mais si l'histoire ne doit pas, en effet, rester cantonnée dans les laboratoires et si les historiens doivent diffuser le fruit de leurs travaux, c'est parce qu'ils relèvent d'un service public. Et la recherche historique n'a jamais cessé d'être créative, inventive, parfois engagée. C'est en référence à cette tradition et ce potentiel que nous voulons réhabiliter le concept d'"émancipation". Il faut regagner du terrain sur celles et ceux qui confondent histoire et propagande haineuse, histoire et hagiographie. Il est temps de replacer l'histoire dans la lutte contre les dominations et de se débarrasser du fatalisme qui nourrit le conservatisme réactionnaire. Dans cette perspective, l'histoire a son rôle à jouer. Parce qu'elle fissure les noyaux de certitude, à gauche comme à droite. Parce qu'elle rappelle que l'émancipation se nourrit des actions solidaires des hommes et des femmes du passé.

03/2019

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BD tout public

Belle comme la mort

Le quotidien d'Hugo, étudiant dilettante, bascule le jour où il reçoit un étonnant coup de fil. Une voix lui annonce que son amie a été retrouvée inconsciente dans un coin perdu d'Andalousie. Sans hésiter une seconde, il part à sa recherche, mais, à peine arrivé sur place, on lui annonce que son amie s'est volatilisée. Un homme étrange et violent semble poursuivre la même jeune femme qu'Hugo. Lequel la trouvera en premier ?

10/2018

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Policiers

Une mort comme rivière

2010... Francis a maintenant la jeune trentaine. Grâce à son esprit fertile et à sa passion pour le cinéma, il est devenu un scénariste très en demande. Cette profession lui convient bien, car il préfère nettement imaginer la vie de personnages fictifs plutôt que de repenser à la sienne. Le décès de sa tante Lucie l'oblige cependant à renouer avec son passé quand, de retour à Saint-Clo pour assister aux funérailles, Francis découvre, en lisant des carnets rédigés par sa tante, le lourd secret qui est à l'origine des malheurs de sa famille. Et, pour la première fois de son existence, il se prend à croire à la possibilité d'exorciser pour de bon les horreurs de son passé. Or, pendant qu'il cherche la façon de réaliser son plan sans alerter quiconque, voilà que la petite ville est secouée par une mort suspecte et que la police s'intéresse à lui. Francis est inquiet : doit-il recommencer à douter de ses perceptions ? Pourtant, depuis les terribles événements qui ont marqué son arrivée à Montréal, en 1995, il a réussi à contrôler sa " maladie ", non ?

04/2013

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Romans historiques

En avant comme avant !

C'est l'histoire de Charlemagne, individu mal embouché mais tenace, ancien meneur de loups, qui après avoir dit NON le jour de son mariage, déjeune de cinq cents hosties et se retrouve condamné à, cinq cent un ans de galères. C'est encore l'histoire dudit Charlemagne qui, après quatre duels successifs, d'où il sort vivant comme il convient, se retrouve à la Bastille où il creuse son trou durant six cents jours et nourrit une colonie de rattus rattus, espèce prodigieusement conquérante dont il est l'allié naturel. C'est toujours l'histoire d'un fabuleux trésor et du plus épouvantable des secrets pesant sur la famille Bourbon. C'est enfin le récit de l'ascension sociale, jusqu'à la particule s'il vous plaît, des indissociables et impitoyables quintuplés de Racleterre-en-Rouergue, les épateurs Tricotin : Charlemagne, déjà nommé, Clodomir, Pépin, Dagobert et Clotilde. Après Dieu et nous seul pouvons et Un loup est un loup, Michel Folco déploie son talent, sa verve et les ravages de sa fantaisie mordante.

05/2001

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Philosophie

La litterature comme mensonge

Giorgio Manganelli (1922-1990) aura été au XX ? siècle l'un des hardis sectateurs de la littérature absolue. Au fil des âges, de manière plus ou moins ostensible, plus ou moins insolente, des narrateurs et des poètes avaient déjà empoigné semblable gonfanon. Le lecteur, ce fin limier, les reconnaît à ce qu'ils semblent partager une intuition commune : tout ce qui relève de la recherche rigoureuse du vrai - théologique, métaphysique, scientifique - n'offre d'intérêt que si le faux peut s'en nourrir. Le faux, c'est-à-dire cette fiction parfaite qui a nom littérature. Littérature : dieu obscur et sévère, qui réclame des libations d'encre, des sacrifices rhétoriques, des mensonges exacts. En des époques lointaines, on présume qu'un Callimaque, un Gongora, peut-être même un Ovide furent des adeptes de cette ambitieuse hérésie. Il n'en demeure pas moins que personne n'avait osé la formuler jusqu'à une période récente, quand les Romantiques allemands commencèrent à désarticuler d'une main délicate les présupposés de l'esthétique. Si le caractère mensonger de la littérature serpente depuis longtemps dans les oeuvres qui emplissent nos bibliothèques et irriguent nos mémoires, c'est à Manganelli que revient le mérite de l'avoir exhibé au grand jour, d'un geste brusque et presque bureaucratique. C'est donc une lourde responsabilité qu'il a prise en intitulant La littérature comme mensonge ce recueil d'essais où l'on croise Lewis Carroll et Stevenson, Hoffmann et Nabokov, Dickens et Dumas, parmi bien d'autres. Chacun pourra le constater, La littérature comme mensonge est de ces livres qui naissent en provoquant scandale et surprise, mais dont le destin est de vivre avec la force silencieuse de l'évidence.

04/1991

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Poésie

La mer comme personne

Laisser, autant que possible, ce qui remonte des abîmes profonds et des mystères insondables, nous recouvrir, nous inonder, nous submerger par de nouveaux désirs.

09/2019

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Policiers

Comme des rats morts

Ils fréquentent le même lycée et ont les mêmes passe-temps : la natation, les jeux vidéo, le sexe, l'alcool, la drogue... Quand ils ne sont pas à la piscine en train de s'entraîner, ils se murgent chez l'un ou l'autre, fument joint sur joint, enchaînent les parties de GTA, matent des pornos et se tapent leurs copines. Et puis il y a les virées. Ce soir-là, ils avaient coché toutes les mauvaises cases : une voiture "empruntée", l'aiguille dans le rouge au compteur, les pupilles explosées. Ils tuent un cycliste en rase campagne. Ca flippe pas mal pendant quelques jours, et puis les choses reprennent leur cours. Un peu bêtement, mais c'est l'âge, ils se figurent que la nouveauté est le meilleur remède contre l'ennui. Alors quand ils en ont marre de l'herbe, ils pilent des cachets de toutes les couleurs pour voir ce que ça fait ; quand le porno classique ne suffit plus, il se tournent vers le bizarre ; et quand ils ont épuisé leur stock de vannes sur le souffre-douleur de la bande, ils passent aux coups. De là à faire le projet de le tuer, il n'y aura plus qu'un pas. Portrait désespérant de justesse d'une certaine adolescence contemporaine, Comme des rats morts est un roman noir sombre et brillantissime. Une sorte de Trainspotting à la piscine. Un choc.

10/2017