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Clément Baloup, Mylène Sauloy

Extraits

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Religion

De La Création du monde à La Vie divine

Jean-Jacques Olier, père fondateur de Saint-Sulpice, meurt le 2 avril 1657. Parmi ses écrits, La Création du monde et La Vie divine. A une époque où les textes mystiques font l'objet d'une chasse aux sorcières, cet héritage encombrant tombe rapidement dans l'oubli. Aujourd'hui, grâce à l'édition de Mariel Mazzocco, cette première publication des feuillets autographes d'Olier fait " paraître le feu caché dessous la cendre " et les " excès dans l'amour et les inclinations des choses les unes vers les autres ". On y retrouve les thèmes des maîtres de la mystique chrétienne, tels Eckhart, Tauler, Ruusbroec, Thérès d'Avila, Jean de la Croix... Longtemps occultée, on découvre une grande littérature mystique de langue française. Olier s'interrogeait : et si, à travers sa plume, quelqu'un d'autre écrivait ? Cet Esprit étranger, faisant irruption dans son âme à l'improviste, explosait en un cri : " Va-t'en ! Je veux écrire en toi ! ". L'homme n'est " presque rien ". Pourtant il est quelque chose, car bien qu'incomplet, être manquant, toujours nécessiteux, il représente l'élément d'un dessein plus grand que lui, la petite pièce d'un puzzle divin que M. Olier souhaite reconstituer. Le maître de Saint-Sulpice ne pouvait pas cacher son enthousiasme face à sa découverte merveilleuse : " Hélas ! Mangeons en cet abîme, buvons à même de la source. Gorgeons-nous de délices et de plaisirs, soûlons-nous de ces viandes ", s'exclamait-il. Loin de faire de la philosophie ou de la théologie, Olier atteint d'une façon naïve les plus hautes cimes du langage mystique.

10/2009

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Pédagogie

Changer de regard sur l'évaluation. Pour qu'évaluation rime avec apprentissage

Cette collection didactique propose une structure dynamique et interactive qui accompagnera chaque enseignant, de la théorie à la pratique, pour réfléchir a sa pédagogie au quotidien et organiser son année scolaire de manière efficace. S'adressant tant aux enseignants du primaire que du secondaire, cet ouvrage souhaite revoir la posture de l'évaluation dans l'enseignement afin d'en faire un réel outil d'apprentissage. Quel est le rôle de l'évaluation dans l'apprentissage ? Faut-il tout évaluer ? Quelles sont les méthodes les plus efficaces pour évaluer ? A quel moment l'évaluation devrait-elle arriver ? Comment repenser l'évaluation pour éviter qu'elle suscite un stress qui, dès lors, empiète sur les performances des élèves ? Autant de questions auxquelles les auteurs tentent d'apporter des réponses claires au travers de cet ouvrage qui allie théorie et pratique, avec des pistes de réflexion et de nombreux exemples de ce qui se fait sur le terrain pour que les enseignants puissent voir directement comment adapter leurs pratiques. Les auteurs, Tan Khuc et Vinciane Baesens, sont tous deux maîtres formateurs, notamment à la Focef, et connaissent bien le milieu scolaire. Conscient des peurs des enseignants, ils savent adapter leur langage pour les rejoindre et reconnaissent e besoin criant de matériel concret et facile à utiliser. Les éditions Erasme en sont convaincues : ce qui s'apprend avec plaisir se retient mieux. Pour y arriver, tous les apprenants doivent pouvoir apprendre dans un environnement rassurant qui leur permet de développer leur plein potentiel. Une des façons de les aider à parvenir ? Revoir notre approche de l'évaluation pour qu'elle devienne un tremplin d'apprentissage plutôt qu'un élément de stress !

07/2022

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Divers

La revue dessinée N° 44, été 2024

Une chaleur de plomb. De l'autre côté des rideaux, le soleil écrase tout. Chaque été, pendant une période plus ou moins longue, les températures s'envolent, l'air manque, les corps sont las et les beaux jours n'en sont plus. En cause, le réchauffement climatique bien sûr, mais aussi la physionomie de nos villes. Denses et minérales, elles n'ont pas leur égal pour attiser les canicules qui rythment déjà nos existences. Et les années à venir ne promettent que le pire. A quoi ressembleront les zones urbaines par 50 °C ? A un mélange de toits brûlants et d'asphalte fondu, à une fournaise vidée de ses habitants ? Sans attendre que cette dystopie devienne réalité, chaque été, des citadins se claquemurent pour ne pas cuire. "Restez au frais" , clament les campagnes de prévention. Certains ne peuvent leur obéir. Sur les chantiers de BTP, dans les vignes en plein cagnard, entre les tôles ondulées des entrepôts, des hommes et des femmes triment sans que rien ne soit fait pour les protéger du coup de chaud. Ou si peu... Car la chaleur au travail a beau faire des victimes chaque année, elle n'est à ce jour l'objet d'aucun texte de loi. Mourir de chaud n'est pourtant pas une fatalité. Plus d'arbres, moins de voitures, du linge aux fenêtres, des jardins sur les toits, des horaires aménagés, des rivières retrouvées... Les chemins vers l'ombre et la fraîcheur sont moins tortueux qu'on ne le croit. Anticiper, repenser et adapter nos lieux de vie et nos manières de travailler pourrait même, au passage, dessiner les contours d'un monde plus désirable .

06/2024

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Romans historiques

Les Aventures de Boro, Reporter Photographe Tome 9 : Boro, Est-Ouest

Depuis les événements de 1956 en Hongrie, où il fut témoin de la mise au pas de son pays natal par les chars soviétiques, Blèmia Borowicz, reporter-photographe, traîne son précieux Leica, sa canne et un coeur endeuillé. Au début de 1960, une vieille connaissance l'attire jusqu'en Argentine : seul Boro pourra photographier à son insu et ainsi identifier un certain M. Klement, haut dignitaire nazi en fuite... De retour à Paris, où l'épaule toujours l'équipe de l'agence Alpha-Press, Boro devra déjouer la surveillance des services secrets français et bientôt celle de la Stasi pour venir en aide à son jeune protégé Hongrois, Jolan, épris d'une séduisante pianiste est-allemande... Dans le fracas d'un monde où la guerre froide bat son plein, d'un bus de Buenos Aires aux avenues de Berlin-Est la nuit de la construction du Mur, sans oublier les réunions clandestines des soutiens au FLN dans le secret d'un appartement parisien, Boro se débat, comme toujours, pour photographier l'Histoire de ceux qui résistent pour la liberté. Avec Guerres froides, Dan Franck rappelle sur le devant de la scène le héros des Aventures de Boro, reporter-photographe, la série à succès née de sa collaboration avec Jean Vautrin. Seul à la plume désormais, il nous fait revivre aux côtés de son héros les heures les plus glaçantes de la guerre froide, porté par la force vivifiante de la grande tradition du roman d'aventures. Déjà parus : La Dame de Berlin - Le Temps des Cerises - Les Noces de Guernica -- Mademoiselle Chat - Boro s'en va-t-en guerre- Cher Boro - La Fête à Boro - La Dame de Jérusale

04/2022

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Société

Et si la sobriété n'était plus un choix individuel ?

Plusieurs des crises qui nous ont frappés récemment ont touché directement nos besoins essentiels comme l'énergie ou l'eau. Face à ces situations d'urgence, le gouvernement a systématiquement appelé à la réduction de la consommation, solution rapide à déployer. Néanmoins, la mise en oeuvre opérationnelle de ces efforts de sobriété se limite à du court ou du moyen terme alors même que les grands défis sociétaux exigent une réduction massive et durable de nos ressources. En effet, compter uniquement sur l'innovation technologique et l'efficacité semble illusoire tant elles se heurtent à l'épuisement des ressources naturelles. La sobriété doit donc devenir un élément constitutif de nos politiques publiques et de notre rapport à la consommation. Dans ces objectifs, cet ouvrage propose une méthode pour bâtir des politiques publiques de sobriété collective reposant sur trois piliers : la durabilité, la faisabilité et l'acceptabilité. La nécessaire complémentarité de ces composantes est illustrée à travers trois exemples portant sur des biens de consommation problématiques : l'automobile, le textile et l'eau potable. Des outils comme la tarification progressive de l'eau ou l'intégration des véhicules électriques au malus fondé sur la masse de la voiture, peuvent être des leviers de réduction de la consommation des ressources mais constituent des défis en matière d'égalité et d'acceptabilité sociale qu'il ne faut pas évacuer, permettent de rappeler ces études de cas. En plus d'éclairer les citoyens sur la notion de sobriété, cet ouvrage offre un cadre et une méthode collective aux pouvoirs publics et aux entreprises qui souhaitent en faire un mode de vie durable.

04/2024

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Pédagogie

Contes pour grandir. Le conte en randonnée

La randonnée est une des catégories de contes qui a une structure typique et répétitive. Dans randonnée, nous entendons ? : rang donné. Chaque élément est bien à sa place, bien rangé et identifié comme repère. La structure est solide et peu flexible. Dans randonnée, nous entendons notamment le mot balade. Pour partir en randonnée, nous avons un but, nous choisissons une direction et le chemin qui va nous y conduire. Pendant la marche, nous prenons un rythme. Nous savons que plus il est régulier, plus la marche sera agréable. Nous avons en tête que nous pouvons faire des pauses, mais pas à n'importe quel moment et pas trop souvent, si non nous perdons de l'énergie inutilement. nous allons faire ces arrêts à des moments judicieux, afin de pouvoir reprendre facilement le rythme nécessaire à la bonne marche. Au milieu de la randonnée, nous avons la possibilité de faire une pause pique-nique pour reprendre de l'énergie et du souffle. Nous dosons l'effort en fonction de la structure du terrain et nous mobilisons notre énergie de manière régulière pour arriver au but de la balade. Ce nom de randonnée pour le conte n'a pas été choisi par hasard. En effet, nous retrouvons cette culture de la marche dans la culture du conte de type randonnée, en respectant la structure de l'histoire, il va emmener son public en mettant en relief les repères qui sont typiques à cette catégorie de contes. Le conte de type randonnée donne des repères à l'enfant qui vont contribuer de manière efficace et discrète à son intelligence émotionnelle, et à son bon développement corporel, psychologique, cognitif et social.

08/2022

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Sorcellerie

Le guide de la sorcière enchantée. Pratiquer la magie avec les esprits de la nature

Le nouveau volume du Guide de la sorcière, par Edouard Brasey Bienvenue dans le Guide de la sorcière enchantée, qui fait suite au Guide de l'apprentie sorcière et au Guide de la sorcière sacrée. Ce nouvel ouvrage approfondit les mystères de la sorcellerie naturelle et te guidera dans ta quête pour devenir une authentique sorcière. Tu plongeras au coeur de la magie des éléments en découvrant comment te connecter à la terre, à l'air, à l'eau et au feu. Tu apprendras à ressentir les énergies subtiles de chaque élément et à les intégrer dans ta pratique. Tu découvriras comment célébrer les cycles de la lune et des saisons, et tu obtiendras les clés pour développer ton intuition et affiner ta perception des signes de la nature. Tu exploreras la riche magie des plantes en créant ton propre jardin enchanté. Tu apprendras à concocter des infusions et tisanes curatives, et à utiliser leurs pouvoirs de guérison. Tu travailleras avec les esprits de la nature, ces êtres enchanteurs que sont les fées, les elfes et les gnomes, et qui veillent sur les domaines élémentaires. Tu découvriras comment communiquer avec eux et solliciter leur précieuse aide. Grâce à ce guide, tu pourras utiliser la magie de la nature pour nourrir ton bien-être physique et mental à travers différents rituels. Tu apprendras également à cultiver l'amour, l'amitié et les relations harmonieuses. Tu seras initiée aux arts de la créativité magique et de l'écoresponsabilité afin de participer au réenchantement du monde. C'est ainsi que tu deviendras une sorcière accomplie, en accord avec toi-même et le monde qui t'entoure.

04/2024

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Apprentissage du langage écrit

Pour un enseignement de l'écrit. Faire écrire des textes à l'école

Alors que tout le monde s'accorde sur le caractère essentiel de la maîtrise de l'écrit, les élèves écrivent finalement assez peu en classe. Ils recopient, cochent des cases, remplissent des "trous" ou répondent à des questions, mais ils s'engagent rarement dans la rédaction de textes longs qui leur permettraient de faire de l'écriture un authentique moyen de construction de soi. Car l'écriture, parce qu'elle articule l'intention d'un sujet et la contrainte des normes linguistiques, parce qu'elle est un exercice individuel qui peut être socialisé dans un collectif, est au principe même du développement intellectuel. Non seulement elle est la clé de la "réussite scolaire" mais elle permet d'accéder à la pensée et à la culture. Ecrire, c'est pouvoir décrire, représenter, symboliser, organiser et, finalement, construire sa pensée. Ecrire, c'est mettre son expression à l'épreuve d'une exigence grâce à laquelle on apprend à se dépasser. C'est pourquoi le livre de Luc Baptiste est essentiel. Il montre pourquoi et comment l'apprentissage de l'écrit a été institué dans l'histoire de l'Ecole. Il s'interroge sur une question fondamentale et, finalement, peu explorée : "Apprendre à écrire, c'est apprendre quoi ? " Il analyse les enjeux de l'écriture narrative au regard de l'ensemble des apprentissages scolaires. Et il propose une "pédagogie de l'écrit" qui ne se réduit pas à l'enseignement d'un ensemble de techniques mais constitue un véritable accompagnement de "l'entrée dans l'écrit". Remarquablement écrit et documenté, cet ouvrage constitue un élément essentiel de culture professionnelle pour toutes tes enseignantes et tous les enseignants du premier degré. Philippe Meirieu.

09/2021

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Encyclopédies de poche

Musée du quai Branly. Là où dialoguent les cultures

Le 23 juin 2006, le musée du quai Branly, à Paris, ouvrait ses portes au public. Très largement relayée par les médias, l’inauguration a constitué un événement majeur sur la scène culturelle nationale et internationale: les arts d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, longtemps considérés comme des curiosités exotiques ou de seuls spécimens ethnographiques, entraient définitivement dans le patrimoine universel des formes, et trouvaient d’emblée l’adhésion enthousiaste du public. C’est toute l’aventure de la création de cette institution entièrement dédiée aux arts des civilisations non occidentales que retrace cet ouvrage, du projet voulu par Jacques Chirac, tout juste élu président de la République, à la mise en place d’une programmation novatrice. En passant par l’amitié de Chirac avec Jacques Kerchache, marchand d'art primitif et auteur du fameux manifeste « Pour que les chefs-d’oeuvre du monde entier naissent libres et égaux », les polémiques qui ont entouré la gestation du projet, l’inauguration en avril 2000 du pavillon des Sessions au Louvre, préfiguration du musée lui-même, l’originalité du bâtiment signé Jean Nouvel et de son « amphithéâtre de verdure » conçu par Gilles Clément. Et bien sûr toute la réflexion menée par l’institution, qui se veut avant tout le lieu d’un dialogue entre les cultures. Le musée du quai Branly, c’est : un site exceptionnel sur les rives de la Seine, au pied de la tour Eiffel…à quelques minutes des Grand et Petit Palais, du Palais de Tokyo et du musée d’Art moderne de la Ville de Paris; un établissement culturel novateur, à la fois musée, centre d’enseignement et de recherche et espace à vivre pour les publics; 300 000 objets, issus en majorité du musée de l’Homme de Paris et du musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie, et d’une politique ambitieuse d’acquisitions menée dès 1997; un plateau des collections présentant plus de 3500 objets des quatre continents ; un exceptionnel fonds photographique. Le musée du quai Branly, c’est 1 million de visiteurs l’année qui a suivi son ouverture et, quatre ans plus tard, la première place du podium dans le classement 2010 des musées français !

06/2011

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Correspondance

Regard de l'indifférencié. Correspondance 1977-2000

C'est en 1976 que Jean-Michel Raynard, recommandé par Jacques Dupin, rend visite pour la première fois au poète André du Bouchet, de vingt-six ans son aîné. S'ensuit, dès le printemps 1977, une conversation épistolaire intense, qui ne prend fin qu'avec la mort de du Bouchet, une vingtaine d'années plus tard. C'est Raynard qui en fixe les règles : il veut confier au poète "une réflexion qui persiste" , réflexion qu'il mènera presque seul jusqu'à son terme, du Bouchet n'intervenant que lorsqu'il pense pouvoir apporter une précision ou développer les impressions qu'on lui prête. L'enquête exigeante de Raynard, à mi-chemin de la littérature et de la philosophie, est à la fois d'un lecteur, qui connaît sa puissance de critique, et d'un écrivain à ses débuts, qui cherche sa voix à travers une autre : tout "supplétif" de du Bouchet qu'il se sent, il se fraye néanmoins, peu à peu, un chemin vers une "langue juste" . Et cependant le plaisir que son correspondant manifeste aux échanges aura dépassé le simple fait d'être bien lu. Comme l'explique Clément Layet, Raynard vient pallier à l'impossibilité d'André du Bouchet de faire retour sur ce qu'il a écrit : "Pour ce qui est d'une difficulté à revenir sur ses traces, je la ressens moi-même comme absolue". D'où le "sérieux coup d'oxygène" quand il découvre les commentaires de Raynard : "Rien de ce qui n'aura pas été tout à fait dit ne vous échappe, et avec quelle précision vous savez localiser à un degré de conscience qu'il ne m'est jamais donné d'atteindre, ce que je ne cesse d'entrevoir de façon désordonnée ou confuse" (18 décembre 1984). A aucun moment l'un des épistoliers ne se livre à des confidences susceptibles de remettre en cause le parti-pris esthétique d'André du Bouchet, qui s'est toujours efforcé d'effacer dans ses livres tout repère biographique. Les rares allusions intimes auxquelles les deux amis s'abandonnent sont aussitôt transposées sur un plan impersonnel, celui des grandes questions sur le langage et les rapports mystérieux qu'un poète entretient avec la peinture.

02/2023

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Templiers

Les templiers. Les mystères de 1312 à aujourd'hui

Cet ouvrage met le focus sur le phénomène templier qui, après son apogée et une éclipse relative, a connu une sorte de renaissance depuis le 18e siècle et connaît un succès d'apparence irrationnelle mais bien réelle en ce 21e siècle. Jamais l'intérêt pour l'Ordre du Temple ne fut aussi fort qu'au 21 siècle auprès du grand public et de nombre de mouvements qui véhiculent l'idée templière, chacun à sa manière. Pourquoi ? L'Ordre des Templiers, c'est-à- dire celui des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon né en Palestine en 1118 est dissout en 1312 après le concile de Vienne par le pape Clément V. Les derniers Dignitaires sont exécutés en 1312 à Paris. Nul ne l'ignore. Le choc sera traumatique sur tous les chantiers des bâtisseurs de France. Pourquoi ? Aujourd'hui, les néo-Templiers se multiplient. Pourtant, par bulle papale de 1312, il a été et demeure interdir de porter l'habit, le blanc manteau, la croix pattée et de se revendiquer de l'Ordre du Temple sous peine d'excommunication. Cela étant, d'autres bulles permettront l'exis- tence d'autres Ordres, que ce soit en Espagne ou au Portugal par exemple. Au fil du temps, le mystère des Templiers ne faiblira pas. Le 18° siècle connaîtra même un engouement templier fulgurant en Europe et ailleurs, particulièrement dans les milieux maçonniques, notamment sous l'impul- sion d'un discours de 1736 prononcé à Paris par Michel de Ramsay. Toure- fois, en 1782, un convent se réunit à Wilhelmsbad et met fin à l'idée que les Francs-Maçons sont les héritiers du Temple, et pourtant vont demeurer bien des références que l'on dira pudiquement chevaleresques ou symbo- liques. Des mouvances nouvelles seront nées et connaîtront des fortunes diverses, au sein de familles et de groupes religieux et philosophiques très différents les uns des autres. De nos jours l'esprit du Temple semble se trou- ver partout. Le 21 siècle connaît un regain d'intérêt pour les Templiers. Que se passe-t-il ? Qu'ont transmis les Templiers qui leur survive à ce point ? Serions-nous de potentiels Templiers ?

11/2022

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Ethnologie et anthropologie

Terrains et idéologies. Théorie et pratique

Epistémologie des sciences sociales. Pratique et théorie, tentait, dans un premier volume, de montrer que la pratique de terrain des chercheur.euse.s, celle des individu.e.s et des groupes qu'ils et elles observent en recherche et les résultats obtenus exigent une rupture épistémologique, autrement dit une rupture avec la doxa, l'opinion sur le matériau recueilli, et une première théorisation de l'objet de recherche étudié. De multiples recensions faites sur des ouvrages de sociologie et d'anthropologie témoignaient, dans ce premier ouvrage, de l'exigence de cette théorisation. Il s'agit, dans ce second volume, intitulé Terrains et idéologies. Théorie et pratique, de montrer par des recensions d'ouvrages sur des objets de recherche divers qu'une Théorisation élaborée en sciences sociales à partir de théorisations déjà faites, exige un retour au terrain pour erre validée ou infirmée. Mais ce n'est pas seulement le matériau de terrain qui la validera — un chiffre par exemple, n'a jamais eu valeur de vérité même approximative, mais seulement d'exactitude. Une nouvelle théorisation invalidera ou confirmera les premières théorisations. Des approches comportementalistes de la pénibilité du travail, un chercheur montre l'insuffisance par une analyse approfondie qui tient compte de la subjectivité, en l'occurrence de la souffrance au travail en entreprise. De multiples recensions portent sur des objets de recherches souvent déjà connus et théorisés : pays, villes, individus, institutions. Une réflexion juridico-sociale et éthique sur les châtiments corporels infligés aux enfants mène à une première théorisation en sciences sociales sur l'illégitimité sociale, politique, psychologique de ces châtiments. L'extension de la théorie du don maussien permet de nouvelles théorisations sur des terrains et des objets de recherche laissés en jachère. Enfin, une anthropologie des mythes met en parallèle celle de Lévi-Strauss, structuraliste, et celle d'un chercheur comme Daniel Clément qui refuse le privilège absolu de la structure et donne toute son importance à la signification et au sens des éléments mythiques par rapport au corps et à l'environnement naturel. De la pratique à la théorie, de la théorie à la pratique, les sciences sociales suivent un chemin qui s'interrompt, se reprend sans cesse et qui ne s'achève jamais.

06/2021

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Littérature française

Comme un, Commune. Ou les tribulations de Théo et Madeleine Fischer, du Paris libre de 1871 à Rio

Déporté en Nouvelle-Calédonie pour son activisme sous la Commune de Paris, l'Alsacien Théo Fischer écrit, afin de ne pas sombrer dans la folie, à sa femme, Madeleine, et à son fils, Alexandre, dont il est sans nouvelles depuis le 21 mai 1871. Typographe devenu franc-tireur sous le siège de Paris puis secrétaire de rédaction au "Journal officiel de la Commune", Théo nous narre sa rencontre avec sa farouche amazone, son amitié pour François, déserteur exilé au Brésil, la découverte de son frère d'Algérie grâce au musicien Francisco Salvador Daniel, ses altercations musclées avec les policiers Gautier et Mattei, ses combats de rue contre "Oreille-Cassée" et ses sbires - Théo a appris la savate avec le communeux Joseph Charlemont notamment... -, ses missions contre les ulhans aux côtés des Garibaldiens du XIIIe... Madeleine et Théo nous entraînent dans le Paris de la Commune, quand le peuple, adulte et "las des tyrans" , monte à l'assaut du ciel, réinvente la démocratie, sépare l'Eglise de l'Etat, rend l'instruction publique gratuite, laïque et obligatoire, instaure l'égalité salariale entre les hommes et les femmes. Autant de mesures politiques censurées par la IIIe République, héritière des bourreaux versaillais. Avec le clan Fischer, nous croisons la route de Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Gustave Courbet, Eugène Pottier, Jean-Baptiste Clément, Elisée Reclus, Emile Zola, Victor Hugo, Georges Clemenceau, Nadar, mais aussi l'anarchiste Mikhaïl Bakounine, que Théo et ses camarades protégeront du terroriste Netchaïev. Madeleine et Théo nous font redécouvrir Charles Delescluze, Arthur Arnould, Eugène Varlin, Théophile Ferré, Nathalie LeMel, Louise Michel, figures intègres et attachantes d'un Paris révolutionnaire qui illuminera le monde de sa clarté humaniste au point d'être la référence des révolutions du XXe siècle, qui souvent la trahiront en pensant la venger. Mais le martyre de la Commune, dont s'est nourrie la légende rouge chère aux marxistes orthodoxes, vaut en définitive moins que son dynamisme innovateur, joyeux et fraternel qu'illustrent avec esprit Madeleine, Théo, Jeanne, Joseph, Lukas, Henry Bauër, un des fils d'Alexandre Dumas. Dumas ! Et si "Comme un, Commune" était avant tout un roman de cape et d'épée ?

11/2014

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Poches Littérature internation

Lucy Gayheart

À l’âge de 18 ans, Lucy Gayheart part étudier le piano à Chicago. Elle est belle, impressionnable, avec un tempérament ardent, ce qui attire l’attention de Clément Sebastian, célèbre ténor plus âgé qu’elle qui décide de la prendre comme accompagnatrice en remplacement de son pianiste habituel, en convalescence.Très vite se noue entre eux une relation qui dépasse le cadre de la simple collaboration. Il voit en elle une fraîcheur qu’il n’a plus, et exerce sur elle la sinistre fascination de celui qui sacrifie tout pour retrouver la gloire une dernière fois. Tendu vers ce but, il accepte une tournée en Europe puis une série de concerts à New York où Lucy le rejoindrait. Malheureusement, il trouve la mort dans un tragique accident. Laissant Lucy inconsolable.De retour chez son père, Lucy n’a plus goût à rien. Les voisins jasent, et son ami d’enfance, Harry Gordon, ne lui adresse plus la parole depuis qu’elle a refusé sa demande en mariage. Pourtant Lucy aimerait avoir quelqu’un à qui parler. Ses relations avec sa sœur Pauline sont de plus en plus difficiles. Un jour, après une violente altercation avec elle, Lucy fuit la maison pour aller faire du patin à glace. La glace, trop molle, cède sous Lucy qui meurt dans l’eau gelée.Dans ce roman écrit en 1935, Willa Cather signe une série de variations sur les thèmes récurrents de son œuvre : la perte de l’innocence, la dichotomie ville/campagne, et toujours ce même sentiment d’exaltation qu’éprouve une jeune fille en quittant sa petite ville de province pour conquérir le monde avec son art.Willa Cather a obtenu en 1922 le Prix Pulitzer pour L’Un des nôtres (BER nº285). Son art d’éprouver et d’exprimer l’éveil d’un être et d’une conscience l’a consacrée comme l’une des grandes romancières du XXe siècle, à l’instar de Virginia Woolf, d’Eudora Welty et d’Edith Warthon.Tous les ouvrages de Willa Cather disponibles en français sont publiés chez Rivages.

01/2011

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Photographie

Le merveilleux scientifique. Photographies du monde savant en France (1839-1918)

Découverte scientifique tout autant qu'artistique, la photographie, dès son origine en 1839, est source de promesses. Ceux qui les premiers en perçoivent toutes les potentialités sont les acteurs du monde scientifique. Aux yeux de l'observateur de laboratoire, elle doit permettre d'enregistrer ce que l'homme ne voit pas : de l'infiniment grand à l'infiniment petit. Véritable " rétine du savant ", selon la célèbre formule de l'astronome Jules Janssen, la photographie devient dès lors l'auxiliaire indispensable de la méthode scientifique. Cet ouvrage ne cherche pas à retracer en images une histoire de la photographie scientifique (déjà traitée dans d'autres ouvrages), pas plus que d'en conter les grandes étapes ou de dresser la liste de ses principaux acteurs. Il s'agit davantage d'un livre d'images avec une iconographie choisie - souvent inédite - rendant compte de l'étonnante diversité de formes qui aujourd'hui encore suscitent l'émerveillement. Avant tout, l'ouvrage se propose de rendre ces photographies à leur vérité historique en les replaçant, par le biais de notices individuelles, dans le contexte qui les a vues naître et qui fut leur raison d'être initiale (témoignages d'observations ou d'expériences réalisées au sein de divers protocoles médicaux). Malgré le caractère strictement documentaire de cette iconographie, les aspects formels générés par la photographie scientifique ne furent pas sans répercussion sur les différents courants artistiques de la première moitié du XXe siècle. S'il est possible de déceler les traces de cette influence dès les dernières décennies du XIXe siècle, c'est surtout chez les avant-gardes des années 1910 à 1930 que l'impact de cette iconographie scientifique est le plus manifeste. Dans sa postface, " A la recherche d'images susceptibles de nous extasier. Le goût des avants-gardes pour la photographie scientifique ", l'historien Clément Chéroux revient sur cet aspect historique en analysant l'engouement des avant-gardes pour 1'iconographie scientifique qui se traduit principalement par la défense, voire l'appropriation, d'images à caractère scientifique, notamment au sein de courants artistiques comme le surréalisme ou la nouvelle objectivité. Nombreuses sont, en effet, les œuvres de cette période gui empruntent à la photographie scientifique son processus de production, son mode de visibilité, ou son simple aspect.

09/2004

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Histoire de France

Les larmes de la rue des Rosiers

Rue des Rosiers : le quartier juif de Paris. Il remonte au Moyen Âge. À partir du XIXe siècle, beaucoup de juifs d'Europe de l'Est, fuyant l'antisémitisme, y ont posé leurs valises. Ils l'ont appelé le Pletzl, la " petite place ", en yiddish. Aujourd'hui, le Pletzl s'est " modernisé ". Mais ses murs n'ont oublié ni les joies du passé ni les malheurs endurés. Ils parlent pour peu qu'on sache les écouter. Comme parlent les anciens, dont les parents s'étaient enracinés sur ces quelques hectares parisiens. Avant-guerre, ils avaient connu un village chaleureux, avec ses odeurs de charcuterie, de fromage fermenté et de hareng mariné, ses paliers vétustes et surpeuplés, ses ateliers... L'Occupation leur a volé leur enfance, leur adolescence. Au 36, rue des Rosiers, le père de Suzanne Malamout, Joseph, ouvrier boulanger, venait de Russie, sa mère, Malka, de Roumanie. Ils furent assassinés à Auschwitz, ainsi que trois des cinq frères de Suzanne et ses deux soeurs. Des parents de Victor, Maurice et Régine Zynszajn, épiciers au 54, il ne reste que quelques lettres écrites à Drancy, avant leur départ pour une " destination inconnue ". Egalement déportés, le père de Léa Stryk-Zigelman, Salomon, maroquinier à domicile, 9, rue des Guillemites ; celui de Sarah Romen-Traube, Jacob, poissonnier sous le porche du 27, rue des Rosiers ; celui de Clément Lewkowicz, Hersz, boucher au numéro 12, arrêté avec sa fille, Rosette, 12 ans. Mordka, le père de Milo Adoner, disait à ses six enfants : " Il faut rester ensemble." Milo est le seul survivant de la rafle qui vida le 10-12, rue des Deux-Ponts, de sa cinquantaine de familles. Jacob, le père d'Alexandre Halaunbrenner, 25, rue des Rosiers, fut fusillé pour acte de résistance. Son frère, Léon, 14 ans, mourut en haute Silésie. Ses deux petites soeurs, Mina, 9 ans, et Claudine, 5 ans, furent raflées par Klaus Barbie, à Izieu...Des histoires dramatiques qui scellent un chapitre de l'Histoire de France. " Une description de la rue des Rosiers et des rues avoisinantes... bouleversante de vérité vécue et partagée ", écrit Elie Wiesel.

03/2010

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Histoire internationale

La vie quotidienne en Angleterre au temps de l'expérience socialiste (1945-1951)

Roland Marx Professeur à l'Université des sciences humaines de Strasbourg, Roland Marx s'est spécialisé depuis plus de quinze ans dans l'étude de l'histoire et de la civilisation britanniques. Ses ouvrages antérieurs, consacrés en particulier à la révolution industrielle, aux mouvements révolutionnaires, à la vie religieuse, aux fondements de la société en GrandeBretagne ont contribué à faire connaître aux lecteurs français les réalités et les mutations d'un pays voisin, mais souvent étranger à nos mentalités et difficile à comprendre. Ses articles et communications scientifiques font autorité. La vie quotidienne en Angleterre au temps de l'expérience socialiste (1945-1951) "C'est nous les maîtres à présent ! " : ce cri d'orgueil et de joie émane de l'un des députés travaillistes élus lors des élections générales de juillet 1945. La surprenante majorité obtenue par le parti de Clement Attlee sème la panique parmi les bons bourgeois : "les rouges" sont au pouvoir et paraissent décidés à édifier le "Commonwealth socialiste de Grande-Bretagne". Ils disposeront de six ans pour construire un Etat-Providence dans lequel d'aucuns ne voudront voir qu'une forme humaine de capitalisme réaménagé. C'est l'époque où l'on rêve d'assurer à tous une sécurité du berceau à la tombe, le temps de la médecine nationalisée, du plein emploi et aussi d'importantes nationalisations. On vit le rêve de l'égalité... et on réalise souvent l'unité de la nation dans l'austérité et le rationnement. C'est que la Grande-Bretagne sort d'une guerre ruineuse dans un monde en ruines et bien des promesses et des espérances sont bientôt fanées. A travers le destin et la vie quotidienne des fermiers, des ouvriers, des bourgeois et des aristocrates d'une société avide de bien-être, mais aussi de culture et de jeux, d'un peuple qui a tendance à reléguer Dieu au chômage, d'une nation encore fière de sa grandeur historique, on découvrira le fonctionnement d'une démocratie à l'heure du socialisme. Un modèle à méditer au moment où les Européens de l'Ouest oscillent entre les tentations du socialisme et le retour au moins partiel à un nouveau libéralisme !

03/1983

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Poésie

Poèmes et chansons

Eugène Pottier (1816-1887) est connu comme l'auteur d'un chant qui a fait le tour du monde, repris par des millions d'hommes et de femmes dans toutes les langues : l'Internationale. Lui-même ne l'a d'ailleurs pas entendu, sur la musique de Paul Degeyter, chanté pour la première fois, de façon con+dentielle en juillet 1888, un an après sa mort, par une chorale syndicale de Lille. Mais Eugène Pottier fut un poète et chansonnier révolutionnaire proli+que, qui, tout en menant une activité artisanale de dessinateur, écrivit de nombreux autres chants célèbres comme L'Insurgé, Quand viendra-t-elle ? ou Elle n'est pas morte. Jeune homme, il est influencé par Béranger dont il copie et apprend les chansons. Il écrira des chansons à boire (lui qui, pour des raisons médicales, ne buvait que de l'eau...). C'est avec la révolution de 1848, qu'il entre dans l'action. Il a été influencé par les idées de Babeuf, Fourier, Proudhon. Lui-même se disait communiste et anarchiste. En 1870, il signe l'appel aux socialistes allemands pour essayer d'éviter la guerre. En vain. Paris assiégé, il rejoint la Garde nationale, milite activement et se retrouve même (de façon éphémère) maire du Deuxième arrondissement. Après la répression versaillaise de la Semaine sanglante, condamné à mort par contumace, il doit prendre le chemin de l'exil pour la Belgique, Londres puis l'Amérique du nord où il rejoindra le Labour socialistic party. A son retour, en 1880, il a tout perdu et vit dans la misère, mais il est auréolé de gloire parmi les cercles ouvriers. Sa production poétique est abondante et de grande qualité. Poète populaire, attaché à la belle ouvrage et au travail du vers, admirateur de Hugo, il a comme personne le sens de la formule et du sentiment populaire, sans que jamais ses paroles ne cèdent à la démagogie. Ce choix qui permet de découvrir un vrai poète du peuple, comme Jean-Baptiste Clément mais d'un tempérament très différent, a été établi et présenté par Jacques Gaucheron, qui fut un compagnon d'Eluard et un des poètes de la Résistance.

09/2016

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Développement personnel - Orie

L'esprit d'entreprendre. 2 dollars en poche et la vision d'un millionnaire

Philanthrope et homme d'affaires d'origine nigériane, sans aucune éducation de base, il a pourtant édifié une multinationale de plusieurs dizaines de millions de dollars et obtenu un doctorat en économie. Il démarre son entreprise avec seulement 2 dollars en poche dans une région de l'Afrique touchée par la pauvreté. Poly Emenike a été reconnu par le conseil de la Fondation Napoléon Hill, dont il est membre, comme l'une des rares personnes dans le monde à appliquer fidèlement la science du suc-cès de Napoléon Hill. Il révèle dans ce livre les secrets de sa réussite et vous raconte au fil de son histoire comment il a appliqué les lois du succès de l'auteur. En 1978, après avoir découvert le livre Le Succès par la pensée constructive, coécrit par Napoléon Hill et Clement Stone, il lance sa première entreprise avec 2 dollars, fruit de deux ans d'économies gagnées en travaillant au service de son oncle. Il commence à appliquer les enseignements de Napoléon Hill de façon tangible et découvre en 1981 le livre Réfléchissez et devenez riche. C'est alors qu'il éveille ses facultés de vision-naire et s'autorise une ambition hors norme, tout comme des millions des lecteurs. Aujourd'hui, et pour la première fois en français, vous avez accès aux plans détaillés d'un visionnaire qui vous explique comment il a commencé, les obstacles qu'il a rencontrés et comment les objectifs qui à l'époque faisaient sourire ses proches sont devenus réalité. Sa détermination à appliquer à la lettre les conseils de Napoléon Hill, animée par un important désir d'apporter sa contribution à la société, l'amènera à faire construire entre autres un stade de football pour sa communauté et à devenir un important contributeur aux œuvres carita-tives de son pays. Poly vous donne ici les clés pour mieux réussir votre vie, quelles que soient les cartes que vous avez tirées, même en partant de zéro comme lui. Si vous voulez obtenir les mêmes résultats qu'un homme d'affaires multimillionnaire qui incarne la réussite tout en contribuant à la société, marchez donc dans ses pas.

11/2016

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Religion

Les religions, le sexe et nous

Dieu et le sexe : une histoire tumultueuse. Au XIe siècle, dans le célèbre recueil des pénitences rassemblées par Burchard, l'évêque de Worms, plus d'un quart des quatre-vingt-dix-huit infractions roulent sur les péchés de chair. Et dans le Manuel du confesseur rédigé par Thomas de Chobham deux siècles plus tard, la luxure occupe soixante-quinze pages. « Il n'y aurait pas de problème du sexe s'il n'y avait pas les Églises », pointait l'écrivain Louis Calaferte. Cet ouvrage a pour ambition de se pencher sur les liens complexes qu'entretiennent quatre des grandes religions avec les multiples facettes de la sexualité humaine. Que disent exactement les textes sacrés des choses du sexe ? En quels termes se prononcent la Bible, les Évangiles, le Coran et les sûtras du bouddhisme à l'abord de cette délicate thématique ? Cet essai s'appuie sur une lecture précise des textes sacrés des quatre grandes traditions (juive, chrétienne, islamique et bouddhiste) ainsi que sur les nombreuses interprétations qui en ont été faites au cours de l'Histoire. L'auteur propose ici une synthèse des diverses sources écrites et interroge des experts de chaque culte sans rien omettre des questions les plus embarrassantes. Cet ouvrage a été pensé et rédigé dans le respect de toutes les traditions. Ce n'est pas un plaidoyer, pas plus qu'une attaque en règle des religions et s'il a un objectif, c'est celui de donner des informations précises et étayées sur des questions controversées. On y apprendra par exemple que : les jeux sexuels entre époux sont, depuis toujours, vivement encouragés dans le judaïsme et l'Islam. Les conseils du moine Cassien (IV-Ve siècles) pour lutter contre la libido sont aujourd'hui encore utilisés par les sexologues pour conseiller les personnes « sexuellement dépendantes ». Si la Bible contient plusieurs textes prohibant l'homosexualité masculine, elle présente aussi un couple de héros ambigus : David et Jonathan. Pendant des siècles, le catholicisme s'est montré clément avec la pratique de la masturbation. Désir, homosexualité, virginité, polygamie : un livre à destination du grand public, indispensable pour mieux connaître sa tradition et briser, au passage, quelques idées reçues.

10/2012

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Histoire régionale

Histoire des Guerres de l'Ouest - Vendée, Chouannerie (1792-1815). Tome 2

Concernant cet épisode sanglant que constituent les Guerres de l'Ouest nous nous trouvons en présence d'une guerre civile comme en a déjà connu à de nombreuses reprises la France. Mais nous trouvons-nous en présence d'un génocide ?? Un génocide perpétré notamment par ce que l'on a surnommé les colonnes infernales et qui fit environ 200 ? 000 victimes entre ? 1793 et ? 1796. Le débat toujours ouvert n'est pas près d'être clos. L'argument en faveur du génocide se base sur la sauvagerie dont on fait preuve les forces militaires de la République vis-à-vis de populations civiles ne représentant pas de potentielles menaces (femmes, enfants, vieillards). Ces actes n'avaient pas de justifications militaires, politiques ou idéologiques, par contre les motivations relevaient tout simplement d'un pur sadisme auquel venait se mêlait le goût du lucre. L'image donnée par la Révolution française, à cette occasion, n'a rien de bien honorable et relève plutôt du fond d'une sauvagerie poussé à l'extrême et toujours présent dans l'Homme. Fort heureusement, certains chefs militaires républicains vinrent, par leur humanité, contrebalancer ces méfaits. Les tenants de la thèse du génocide considèrent que cette période marque le premier grand génocide de l'Europe (Luc Ferry). Stéphane Courtois, l'historien du Communisme, dans une biographie consacrée à Lénine, mentionne le fait que le leader communiste se référait à la guerre de Vendée comme d'un modèle à suivre. Certains historiens dont Jean-Clément Martin, contestent l'emploi du terme génocide "? car il n'y a pas eu de population ciblée ? ", il préfère l'emploi de termes tels que crimes de guerre ou crime contre l'humanité. Sur le plan des idées, le débat présente de l'intérêt car il met en relief le clivage politique qui s'opère toujours en France sur des événements qui se déroulèrent il y a plus de deux cents ans. Génocide ou crime contre l'humanité, ceci serait certainement bien égal pour les victimes, si celles-ci pouvaient s'exprimer. Le livre de Théodore Muret nous plonge au coeur de cette période tragique.

05/2023

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Science-fiction

La guerre infernale Tome 1

Que sera la prochaine guerre ? Entre quelles nations éclatera-t-elle ? Comment s'engageront les hos-tilités ? Où seront les champs de bataille ? A quels engins de destruction les belligérants auront-ils recours ? Jusqu'où sera poussée l'atrocité de leurs effets ? Autant de questions que petits et grands se posent, en France comme ailleurs, non sans quelque anxiété. C'est pour répondre à ce désir de savoir ce que nous réserve l'avenir, que l'amusant conteur Pierre Giffard et le prestigieux dessina-teur Robida ont écrit et illustré cette nouvelle publication. Il semble indubitable que le conflit armé dont la planète est menacée sera le plus horrible que l'humanité ait jamais eu depuis le commen-cement des siècles. Ce sera vraiment LA GUERRE INFERNALE, assez atroce pour rendre désormais impossibles toutes les guerres. Et au moment où des fous prêchent l'antipatriotisme, au moment où d'autres fous rêvent de déchaîner sur leur pays, pour des motifs futiles, toutes les calamités d'un pa-reil fléau, nous croyons que l'heure est venue de montrer ce que doit être, ce que sera la prochaine guerre, LA GUERRE INFERNALE. Il faut lire ce roman d'aventures extraordinaires, où s'associent les facultés de vulgarisation divinatrice de Pierre Giffard et les coups de crayon prophétiques de Robida (Présentation d'époque, 1908). La Guerre infernaleest parue en fascicules hebdomadaires (30) en 1908 et la même année en 2 tomes puis en 1 seul tome. Une réédition en a été faite en 2002 en 3 tomes. En tout, près de 1000 pages, 500 illustrations en NB et 30 couvertures en couleurs !

10/2019

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Conflit israélo-palestinien

Deux peuples pour un Etat ? Relire l'histoire du sionisme

La création d'un Etat binational où Israéliens et Palestiniens seraient citoyens du même Etat a jadis été l'aspiration de nombreux intellectuels juifs critiques, de gauche comme de droite. Les prises de position en faveur du binationalisme, d'Ahad Haam dès la fin du xixe siècle à Léon Magnes en passant par Hannah Arendt et beaucoup d'autres, pour qui le désir de créer un Etat juif exclusif sur une terre peuplée en majorité par des Arabes entraînerait un conflit violent et insoluble, se sont révélées tout à fait exactes. Avec l'arrivée aux affaires de l'extrême droite en Israël, les massacres perpétrés par le Hamas et les bombardements de la bande de Gaza, la question d'un Etat binational est devenue une urgence pour toute la région. Lui tourner le dos n'y changera rien. Le binationalisme ne relève pas seulement du voeu pieux, mais aussi de la réalité présente : 7, 5 millions d'Israéliens-juifs dominent, par une politique d'expulsion, de dépla­cement, de répression et d'enfermement, un peuple palestinien-arabe de 7, 5 millions de personnes, dont une grande partie est privée de droits civiques et des libertés politiques élémentaires. Il est évident qu'une telle situa­tion ne pourra pas durer éternellement. Shlomo Sand est un historien israélien, professeur émérite à l'université de Tel-Aviv, et auteur de nombreux livres, dont certains ont suscité de vif débats (Comment le peuple juif fut inventé, Fayard, 2008). Son dernier ouvrage au Seuil, Une race imaginaire. Courte histoire de la judéophobie, a été publié en 2020. Traduit de l'hébreu par Michel Bilis

01/2024

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Droit

Les langues régionales et la construction de l'Etat en Europe. Actes du colloque organisé les 7 et 8 juin 2018 par l'IRDEIC-Centre d'excellence Jean Monnet

La problématique des langues régionales est d'autant plus délicate à saisir au sein d'une République dont le récit peut notamment se faire par le prisme jacobin. A l'heure d'une éventuelle révision constitutionnelle qui devrait permettre à la notion de différenciation de pénétrer le texte suprême, il est pertinent de s'interroger sur les éléments qui font, précisément, de la diversité une richesse républicaine et non un élément à combattre. La question du traitement des langues régionales, au coeur d'un colloque qui s'est tenu en juin 2018 à l'Université Toulouse Capitole et dont les actes sont réunis dans le présent ouvrage, est de ceux-ci. Comment, en Europe, les Etats considèrent-ils les langues régionales qui coexistent avec leurs langues nationales officielles ? Comment établir la frontière entre l'épanouissement et la sauvegarde ? Comment sauver une langue qui se meurt ? Par la permission ou la contrainte ? Dans la création de programmes scolaires bilingues ou la co-officialité ? Quels sont les modèles de reconnaissance possibles ? Dans quelle mesure ces revendications linguistiques pèsent-elles dans la rhétorique partisane ? Est-ce la question de la langue qui cristallise le plus les revendications dites identitaires, met le feu aux poudres des canons autonomistes et indépendantistes ? Existe-t-il, en Europe, une problématique commune de ce lien entre langues régionales et pouvoir étatique ou des multitudes si complexes qu'elles empêchent la comparaison rigoureuse ? Autant de questions que plusieurs auteurs venant d'horizons géographiques et disciplinaires différents ont souhaité soulever dans cet ouvrage. Avec les contributions de Hubert Alcaraz, Itziar Alkorta Idiakez, Jordan Arlettaz, Patxi Baztarrika Galparsoro, Joxerramon Bengoetiea, Véronique Berthe, Philippe Blacher, Romain Colonna, Alain Di Meglio, Olivier Dubos, Eugène F-X. Gherardi, Jean-Eric Gicquel, Victor Guset, Christian Lagarde, Philippe Martel, Lluis Medir, Paolo Passaglia.

12/2019

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Esotérisme

Témoignages. Chemins d'éveil

Notre premier ouvrage jetait une nouvelle lumière sur des sujets qui touchent la société partout dans le monde, entre autres la politique, l'éducation, l'économie, l'art, le rôle des femmes. Dans le présent ouvrage, nous souhaitons toucher votre coeur et partager avec vous les éveils de conscience que nous avons connus à une étape de notre vie où nous nous posions des questions sur le but de l'existence... où nous nous sentions interpelés par une autre réalité que celle du simple "manger, dormir, travailler, élever une famille et acquérir des possessions". Bien que toutes ces choses aient été importantes, une partie de nous-mêmes demeurait insatisfaite, assoiffée, prête à explorer d'autres régions de notre être. C'est ainsi que chacun de nous a entrepris sa propre quête vers la montagne sacrée de l'âme et de l'esprit. Les sentiers qui mènent au sommet sont tous différents, et pourtant nous avons tous découvert un élément essentiel : l'escalade d'une montagne requiert la présence d'un guide expert. C'est vital. Chacun de nos récits décrit la découverte d'un guide spirituel, d'un Maître alpiniste dans le domaine de l'âme et de l'esprit : Omraam Mikhaël Aïvanhov. Sa maîtrise personnelle et les nombreuses méthodes qu'il suggère nous ont guidés vers une nouvelle direction et nous poursuivons notre escalade dans la joie ! Nous souhaitons entraîner tous nos lecteurs sur ce chemin d'une nouvelle conscience. "L'esprit est au-dessus de tout et quand vous allez vous joindre à lui, vous identifier avec lui, vous recevrez des forces, un éclaircissement, une illumination, un soulagement." Omraam Mikhaël Aivanhov, Connais-toi toi-même, tome II, Prosveta.

11/2019

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Psychologie, psychanalyse

Processus psychanalytiques et procédures neuropsychologiques. Essais d'articulation des neurosciences et de la psychanalyse face aux patients

En quoi l'expérience de la psychanalyse peut être accompagnée par les découvertes des neurosciences et réciproquement ? Nous pensons en particulier aux psychothérapeutes, psychologues, médecins, qui s'interrogent sur les processus, appelés souvent mécanismes de défense, auxquels les uns et les autres sont confrontés lors de leur expérience. Quel rapport peut-il y avoir entre ces processus et les procédures et comportements qu'observent les neuropsychologues ou les neurologues chez les gens dont ils s'occupent. Il s'agira ainsi de mettre en travail les apports récents des neuropsychologues comme Erick Kandel, Joseph LeDoux, Antonio Damasio et de comprendre en quoi leurs recherches peuvent éclairer certaines butées rencontrées dans la clinique analytique. La méthode psychanalytique utilise principalement l'association entre plusieurs éléments du récit de l'analysant pour attirer son attention sur les liens qui le retiennent fixé sur l'inassouvi d'un désir ancien : il s'agit là d'un processus, une liaison préconsciente ou inconsciente suivant le moment de l'analyse, repris dans des répétitions, élément important du transfert. D'un autre côté la formation de procédures par conditionnement au réseau des relations de la toute première enfance et à l'ambiance émotionnelle qui le caractérise, se retrouve aussi tout au long de la cure comme composante du processus de transfert. Dans cet ouvrage l'attention portée à ces deux registres psychanalytique et neuropsychologique est au coeur d'un double enjeu : d'une part, éviter de nous faire prendre des troubles neuropsychologiques non-conscients pour des résistances "ordinaires" à notre travail psychanalytique ; d'autre part, permettre d'engager plus franchement des recherches et des collaborations cliniques étroites pour penser l'intrication de ces deux registres dans la compréhension de certains troubles neurologiques et psychiques.

09/2019

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Critique littéraire

Le sujet en cause. Mondialisation, didactique des langues et enseignements

Que ce soit sous la forme de l'éclectisme ou que ce soit sous la forme de ce qui peut être rassemblé sous l'emblème du "tout communicatif", de "l'approche actionnelle" ou de l'approche par compétences, les discours qui alimentent la doxa du champ éducatif et de la didactique des langues (DLE) se sont progressivement inscrits dans la sphère d'influence du néo-libéralisme et de sa "langue de coton". Corrélativement, la DLE se propose de développer une ou des conceptions dans lesquelles une suite de procédures à suivre doit permettre de résoudre une ou des tâches en vue de l'acquisition de savoir-faire. Ce modèle, même s'il n'y fait pas référence, délimite un sens technique plus ou moins univoque qui sera transmis et prend source dans ce que Dan Sperber et Deirdre Wilson (1986) ont appelé le "modèle du code". Simultanément, l'émergence de conceptions majoritairement développées autour des propositions du Conseil de l'Europe ont mis en oeuvre, depuis les années 1990, une instrumentalisation de la langue et ont, d'autre part, présidé à la disparition du sujet en tant qu'élément constitutif de l'acte d'apprendre. Comme l'écrit Cynthia Fleury, "la langue des dominés n'a pas le même accès à la performativité que celle des dominants. Si la première demeure langage, la seconde fait réalité" (Les Irremplaçables). Le présent ouvrage se propose donc de déconstruire le discours dominant et d'interroger la didactique des langues et, plus largement, l'enseignement en Europe - dans leurs discours et dans leurs pratiques - sur la conception du sujet qu'ils véhiculent, en convoquant des points de vue historique, socio-anthropologique, philosophique, psychanalytique et politique, centrés sur des objets spécifiquement articulés à la didactique, aux politiques éducatives, à la linguistique.

09/2019

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Droit

Défiance, doute, incertitude. Quelle place pour la notion de confiance dans les sociétés modernes ?

Dignes héritières de l'esprit des Lumières, les sociétés modernes se caractérisent par un niveau de développement scientifique et technique toujours plus poussé. Que l'on songe pêle-mêle aux bouleversements induits par l'irruption d'internet dans notre quotidien au cours des dernières décennies, aux perspectives récemment ouvertes par les recherches sur le génome humain ou encore par celles sur l'intelligence artificielle, il semble que rien ne doive arrêter la science. D'aucuns pourraient s'attendre à ce que ce phénomène rende les sociétés plus résilientes, mieux armées face à l'incertain, mais il n'en est rien. A l'ère de la reprogrammation cellulaire, de la justice prédictive et des logiciels de prévention des crimes, la domination sans partage du scientifique a surtout abouti à rendre les sociétés modernes intolérantes au doute et allergiques au risque. Comment faire face alors à ces situations qui, pour déstabilisantes qu'elles soient, n'en sont pas moins inévitables ? Et dans un contexte de judiciarisation croissante des rapports sociaux, à quel(s) instrument(s) le juge peut-il faire appel pour susciter l'adhésion des parties à ses décisions en l'absence même de toute certitude ? Si l'on s'accorde avec le sociologue Georg Simmel à reconnaître que " celui qui sait tout n'a pas besoin de faire confiance ", la confiance — " état intermédiaire entre le savoir et le non-savoir " — apparaît précisément comme un élément clé dans la gestion de l'incertitude. Les textes réunis dans le présent ouvrage, tirés du colloque annuel de l'Institut fédératif de recherches Interaction de la faculté de droit de Nice (édition 20191, s'interrogent, dans une perspective pluridisciplinaire, sur la place que revêt à l'heure actuelle la notion de confiance dans le droit et sur la manière dont celle-ci peut être utilisée comme "antidote" à l'incertitude.

08/2019

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Littérature érotique et sentim

Survivant

Le monde de Taylor Langford se brise alors qu'il n'a que treize ans : ses parents sont tués, le laissant seul et orphelin. Sans parents vivants, il serait certainement une autre statistique sans l'intervention du policier qui l'a trouvé dans le vide sanitaire où sa mère l'avait caché cette nuit fatidique. Malgré la tragédie et l'angoisse qui en ont résulté, Taylor sait à quel point il est chanceux. Frank Moore est une jeune recrue du service de police de Dallas lorsque son partenaire et lui répondent à un appel à Devonshire, l'un des quartiers les plus riches de la ville. Ils pensent que le jeune garçon présent sur de nombreuses photos dans la maison a été kidnappé jusqu'à ce qu'ils le retrouvent, ébranlé mais vivant. L'agent Moore reconnaît la douleur dans les yeux de l'enfant, ayant lui-même perdu sa mère d'un cancer alors qu'il n'était qu'un petit garçon. Il intervient, s'assurant que Taylor soit placé dans une famille d'accueil aimante. Au fil des ans, Frank devient un élément incontournable de la vie de Taylor. Dix ans plus tard, l'affaire n'est toujours pas résolue, et l'adolescent autrefois dégingandé et incertain est maintenant diplômé de l'université et sait exactement ce qu'il veut : rentrer chez lui, vers l'homme qui a contribué à le façonner ainsi que sa vie, l'homme qu'il aime depuis toujours, Frank Moore. Mais Taylor n'est pas la seule personne à retourner à Dallas, et même si Frank est distrait par ses propres sentiments conflictuels et le nouveau lien qui s'établit entre eux, l'horrible passé se glisse dans leur vie, déterminé à achever ce qui avait été commencé dix ans plus tôt.

06/2019

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Littérature française

Tous les maux dehors, c'est la faute à Pandore

" "Putain, quel choc, quelle envergure ! ... Brusquement, je me suis retrouvée tout en haut d'un pont reliant des falaises et surplombant un fleuve qui courait 2000 mètres plus bas, les pieds attachés à un élastique improbable prêt à craquer au moindre à-coup, et un revolver sur la tempe..." C'est une image, bien sûr, mais c'est la seule qui m'est venue à l'esprit, très forte, pour cerner cet état scabreux, nouveau, inattendu, totalement indépendant de moi, que je ne devais plus ignorer. Quel choix ! L'élastique représentait le quotidien qui pousse à agir, avec ses efforts à fournir constamment, sa fatigue, sa lassitude, mais aussi la satisfaction, ou plutôt, les satisfactions à chaque pas fait. Le pistolet représentait le renoncement et la condamnation à rester emprisonnée entre 4 murs, c'était la mort, la facilité surtout (le mot est violent, mais quel autre ? ) ; certes, je ne me heurtais à plus aucun effort, plus aucune souffrance, mais je passais à côté de tout. "Je décidai de sauter... Le fleuve pouvait me réceptionner... Pour peu que les crocodiles dorment... Les piranhas aussi... Ou soient seulement occupés ailleurs, le temps de me laisser évacuer l'élément rafraîchissant mais hostile..." L'élastique a craqué et j'ai touché le fond... " Dans une introspection écrite avec beaucoup de sensibilité et d'humilité, Dominique Malgre se livre sur le cancer de l'âme. Durant sa longue plongée dans la dépression, puis le laborieux combat pour guérir, l'auteure a dû aussi affronter de tristes événements et faire face à d'innombrables incompréhensions. Ce témoignage montre la force de caractère d'une femme courageuse, malgré de grandes souffrances, et souligne également l'importance de pouvoir exprimer ses ressentis. Un ouvrage poignant, mais porteur d'espoir de guérison pour celles et ceux dont l'âme est rongée par cette vicieuse maladie si incomprise.

06/2019