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Maryvonne Hecquard-Théron

Extraits

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Littérature étrangère

Le chasseur céleste

Il fut une époque où, si l'on rencontrait d'autres êtres, on ne savait pas avec certitude s'il s'agissait d'animaux ou de dieux ou de seigneurs d'une certaine espèce ou de démons ou d'aïeux. Ou simplement d'hommes. Un jour, qui dura plusieurs milliers d'années, Homo fit quelque chose que nul autre n'avait encore jamais tenté. Il commença à imiter ces animaux qui le poursuivaient : les prédateurs. Et il devint chasseur. Ce fut un long processus, bouleversant et irrésistible, qui laissa des traces et des cicatrices dans les rites et dans les mythes, ainsi que dans les comportements, se mêlant avec quelque chose qui, dans l'ancienne Grèce, fut appelé "le divin", tò theîon, différent mais présupposé par le sacré et par le saint et précédant même les dieux. De nombreuses cultures, éloignées dans l'espace et dans le temps, associèrent quelques-uns de ces événements, dramatiques et érotiques, à une zone du ciel, entre Sirius et Orion : le lieu du Chasseur Céleste. Ses histoires sont tissées dans ce livre et se déploient dans de multiples directions, du Paléolithique à la machine de Turing, en passant par l'ancienne Grèce et l'Egypte et en explorant les connexions latentes à l'intérieur d'un même territoire impossible à circonscrire : l'esprit. Le Chasseur Céleste est la huitième partie d'une oeuvre en cours commencée avec La ruine de Kasch (Du monde entier, 1987).

11/2020

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 622, janvier 2017 : Préhistoire : dire sans les mots

Editorial : Michel Crépu, "La parution d'un volume Préhistoires d'Europe par Anne Lehoërff." Littérature : Laurent Dubreuil, De la morte Amérique. Arnaud Sagnard, Sous le squelette de l'exofiction. Ariane Chemin, François Mitterrand, une historiographie française. Emmanuel Villin, Montparnasse Paul Greveillac, La Narva. Catherine Cusset, Luciana, ou la lenteur. La dernière mode : Eva Ionesco - Simon Liberati, Chanel à toute allure. Critique : Philippe Bordas, Saint-Simon. Suites enragées. Jean Pavans, L'honneur spirituel et le combat stérileArts : Diane Lisarelli, Le Teatro Valle à Rome. Trois siècles d'histoire, pas de salut. Entretien : Yves Bonnefoy - Dimitris Angelis, Entretien. Dossier : la préhistoire : Anne Lehoërff, Dire sans les mots. Elena Man-Estier - Patrick Paillet, La "Scène du Puits" de Lascaux ou Les multiples récits issus des profondeurs du temps. Marc-Antoine Kaeser, La naissance de la préhistoire et le récit des origines. Entre les mots et les choses. Stéphanie Thiébault, Ecrire les milieux sans les mots. Henri Duday, L'anamnèse silencieuse ou Le discours muet des squelettes. Notes de lecture : Gaëlle Flament, Emmanuel Venet, Marcher droit, tourner en rond (Ed. Verdier)Stéphanie Cochet, Gertrude Stein, Le livre de lecture et trois pièces de théâtre (Ed. Cambourakis)Edith de La Héronnière, Marc Graciano, Au pays de la fille électrique (Ed. José Corti)Michel Crépu, François de Saint-Chéron, Malraux et les poètes (Ed. Hermann)Variétés : Michel Crépu, "Dimanche. De bonne heure. Karl Ove Knausgaard, écrivain norvégien, auteur de."

01/2017

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Poésie

Zanndoli & Foumi. Anoli & Fourmi

Zanndoli & Foumi Anoli & Fourmi Jadis, anoli et fourmi étaient les meilleurs amis du monde. Ils s'appréciaient et s'aimaient profondément et les deux compères partageaient tout. Jusqu'au jour où... Les tourlourous, eux, ont beau souvent courir dans tous les sens comme des fous, ils ne le sont point, bien au contraire... Une ravine riche en écrevisses, en anguilles, en vignots et en poissons de toutes sortes, gonflée d'égoïsme, refuse de partager ses trésors avec un pauvre héron affamé. Le sort va la punir sévèrement ... Tableau est noir et craie est blanche mais s'apprécient profondément, au grand dam d'éponge et d'eau ... Charles et Pascal n'aiment pas l'école, et leur sac est à l'image de leur manque d'intérêt pour la chose scolaire, à la différence d'un certain vieux cartable de cuir et de carton qui, lui, connaît par coeur ses tables de multiplication... Voilà dix petites histoires, poèmes et fables versifiés écrits en langue créole et accompagnés de leur traduction-adaptation française afin d'enchanter l'oreille et l'imaginaire des écoliers et des collégiens comme rappeler quelques bons souvenirs aux plus grands et à tous ceux qui ont su conserver un peu de leur âme d'enfant. La nature est un livre où s'exprime et transpire Tout ce que son Auteur a de beau à nous dire.

06/2020

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1981 à 1995

Daguet. Une division française dans la guerre du Golfe 1990-1991

Le 2 août 1990, Saddam Hussein décide d'envahir l'Etat du Koweït sur lequel l'Irak revendique la souveraineté. Cette invasion est condamnée par une résolution des Nations Unies. Le 29 novembre 1990, le Conseil de Sécurité autorise le recours à la force contre les forces irakiennes si celles-ci n'ont pas évacué le Koweït au 15 janvier 1991. François Mitterrand, président de la République, décide de la participation de la France, à partir du 9 août 1990, à l'embargo naval de l'Irak. A partir du 19 septembre, la division Daguet, corps expéditionnaire français, est mise sur pied. Tout au long de l'engagement des forces françaises au sein de la division Daguet, lors de la guerre du Golfe (2 août 1990 - 4 mars 1991), l'Etablissement cinématographique et photographique des armées (ECPA) a couvert l'essentiel des opérations militaires (Salamandre, Bouclier du désert et Tempête du désert) grâce à la présence permanente d'équipes image déployées sur le terrain, permettant ainsi de fournir quotidiennement des images aux chaînes de télévision et aux organes de presse français. Au total, plus de 27 000 photographies et 300 heures de tournage ont été produites par 26 opérateurs de l'ECPA, entre 1990 et 1991. Afin de comprendre les conditions de leur production, mais également leurs usages et rôles dans la représentation des événements, l'historienne Bénédicte Chéron revient sur le traitement médiatique de cette guerre dans un beau livre illustré qui initie la nouvelle collection de l'ECPAD "Au coeur de" consacrée aux opérations extérieures de la France.

10/2021

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Photographie

De Verviers et d'ailleurs

Le livre se compose exclusivement de photographies agrémentées de petits textes en regard permettant de découvrir, non seulement une partie de l'Histoire des villes, mais aussi le rapport sentimental que l'auteur entretient avec certains lieux, qu'il est souvent amené à faire visiter à des amis Brésiliens en villégiature. L'intérêt du livre réside, justement, sur le fait que bien souvent ses amis prennent la Belgique pour une escale technique afin de visiter Paris ou Amsterdam avant de s'envoler vers une autre ville européenne et n'envisagent de visiter Bruges ou Bruxelles, que si par hasard il y a une journée de libre. L'auteur, devenu pour l'occasion guide touristique et à la fois photographe, s'arrange toujours pour emmener ses invités, ne fut-ce qu'une journée, à travers la Belgique, laquelle finit par séduire. Bruges réussit à faire oublier Amsterdam ! La première moitié du livre est consacrée à la ville de Verviers, qui sous l'oeil de l'auteur se révèle attrayante et chargée de poésie. L'autre moitié est partagée entre Héron, Namur, Clermont-sur-Beruinne, Henri-Chapelle, Spa, Stavelot, Huy, Ostende, Bruges, Bruxelles. Au cours d'une soirée, en visionnant les photographies prises par leur "guide", l'un des amis suggèrera la réalisation d'un beau-livre. Puis le temps passa. Un an plus tard, ce même ami téléphona du Brésil et demanda où en était le projet. C'est alors que l'auteur s'attela à sa réalisation.

05/2020

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Littérature étrangère

Je suis l'empereur de Chine

Après un long silence, l'auteur d'Epouses et concubines nous revient avec un roman tout aussi stupéfiant. Dans Je suis l'Empereur de Chine, Su Tong réinvente l'histoire aux couleurs rouge et or de la légende, tel un songe fastueux et cruel qui se dissiperait tôt au réveil. Ou comment Duanbai, destiné à une vie de prince insouciant et oisif, hérita à quatorze ans du trône d'empereur. Comment il vit ce monde doré se couvrir du sang des manigances et des trahisons, avant de perdre son trône et de devenir funambule dans un cirque, souverain de sa propre vie, et après bien des vicissitudes, d'achever ses jours dans un monastère perdu dans la montagne, " étrange moine " qui, la nuit, étudie et, le jour, " sur une corde tendue très haut entre deux sapins, se tient immobile dans la position du héron ". Ecrit dans un style très cinématographique, ce roman qui puise aux images de la Chine éternelle mêle aux plaisirs du romanesque une parabole sur les jeux du pouvoir et de la liberté humaine. Les royaumes changent de mains, les concubines intriguent à l'arrière des palais, seul un jeune esclave eunuque montrera à Duanbai qu'amour et loyauté existent encore en ce monde. A la rencontre de l'histoire et de l'imaginaire, un roman éblouissant, qui serait comme " un rêve effrayant pendant une longue nuit de pluie ".

08/2005

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Récits de mer

Des courses et des phares

Les phares, témoins des grandes courses océaniques et des régates mythiques. Gardiens sécurisant toutes les navigations, les phares, du haut de leur promontoire rocheux, sont les témoins des périples les plus insensés. La course au large n'échappe évidemment pas à leur contact. Qu'ils embarquent pour un tour du monde, une course transatlantique ou une régate, qu'ils courent la Route du Rhum ou la Mini-Transat, les navigateurs croiseront de près ou de loin ces guetteurs éclairés, marques de parcours évidentes, indicateurs de classement ou simples repères. Du célèbre Fastnet aux colonnes rostrales de Saint-Pétersbourg, de la Vieille à la pointe du Raz au cap Horn, de la Giraglia en Corse à la Rose Blanche de Terre-Neuve, tous racontent des pans passionnants de la course au large. Ce beau livre vous invite à partir sur toutes les mers et tous les océans, en suivant le parcours d'une vingtaine de courses océaniques et de régates. Certaines très célèbres et populaires, comme le Vendée Globe, la Coupe de l'America, le Trophée Jules Verne ; d'autres moins connues mais qui permettront de découvrir de nouvelles côtes. Magistralement illustré par Jean-Benoît Héron, amoureusement raconté par Patrick Benoiton, cet ouvrage mêle donc de façon très originale l'histoire des courses à la voile à celle des phares et regarde ces sentinelles non pas avec le point de vue des terriens, mais avec celui des marins.

10/2022

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Science-fiction

Les proies de la vampire. Et autres histoires fantastiques

Prolongement au Manoir hanté de Crec'h ar Vran (" Terres fantastiques ", 2008), Les Proies de la Vempire est une anthologie consacrée aux détectives de l'occulte, composée de huit nouvelles fantastiques traduites de l'anglais pour la première fois, et d'un neuvième texte rare qui, bien que français, emprunte à Conan Doyle. La période considérée. 1896 à 1924, est celle d'un âge d'or du genre. Ces précurseurs, rivaux et successeurs de Carnacki. tous britanniques, dont la première femme détective de l'occulte. ont pour nom Lord Syfret (d'Arabella Kenealy ), mr. John Bell (de L. T. Meade & Robert Eustace). Flaxman Low (d'E. & H. Heron alias Hesketh & Kate Prichard). Aylmer Vance (d'Alice & Claude Askew), Professeur Arnold Rhumer (d'Uel Key). Norton Vyse (de Rose Champion de Crespigny). Shiela Crerar (d'Ella Scrymsour), et Dr Taverner (de Dion Fortune). Si leurs méthodes diffèrent, allant de l'enquête traditionnelle à l'investigation psychique. ces détectives se rejoignent dans la pugnacité pour réduire le trouble surnaturel. qu'il soit occasionné par une séduisante vampire redoutant de vieillir. un moine diabolique maudissant une famille pour les siècles à venir. un aussi facétieux que dangereux esprit élémentaire libéré par un tremblement de terre, un poète décédé revenant terminer son œuvre, des zombies soldats de surcroît vampires, un loup-garou dévastant une contrée des Highlands. un fantôme irascible qui tient à récupérer sa main volée.

10/2009

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Italie, Florence, Toscane

Toscane et Florence. Edition 2023

- Les sites et visites incontournables- Des itinéraires et des suggestions pour préparer votre séjour selon le temps dont vous disposez et... vos envies ! - Toutes nos adresses coups de coeur- Les bons plans et conseils des habitants- Les infos utiles pour réussir votre voyage- 120 photos, des cartes, des plans et des infographies.

02/2023

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Science-fiction

La Saga de la nuit Tome 1 : L'Ombre entre les étoiles

Retournez dans l'univers de La Saga des Sept Soleils, vingt ans plus tard... L'espèce humaine s'est déployée parmi les étoiles, établissant des colonies sur de nombreux mondes, tandis que des clans gitans indépendants, les Vagabonds, gèrent de gigantesques stations d'écopage volantes au milieu des nuages. Sur la planète Theroc, la capitale de la Confédération, les humains vivent dans une monumentale forêt dont les arbres démesurés sont tous interconnectés au sein d'un esprit unique. Les Ildirans, une espèce extraterrestre ancienne et pleine de grandeur, régnant autrefois sur le Bras spiral, sont connectés via leur propre réseau mental, appelé le thisme, mais pris au dépourvu face aux ambitions humaines. A l'initiative de l'Empire ildiran, un grand vaisseau part explorer ce qui s'étend au-delà du Bras spiral. Là, il découvre une nébuleuse mystérieuse et sinistre, si opaque que même la lumière stellaire ne peut la pénétrer... Une nébuleuse qui, sous le regard horrifié des explorateurs, commence à grossir et à s'étirer. Les espèces du Bras spiral découvrent bientôt qu'un mal si ancien qu'il a été oublié les terrorise... une entité si puissante que l'existence même de toutes les créatures vivantes se retrouve en danger. " Kevin J. Anderson écrit le genre de space opera divertissant et inventif correspondant exactement à ce que je veux lire. " Peter F. Hamilton " Un récit épique mené sur un rythme endiablé. Kevin J. Anderson est un des meilleurs concepteurs d'intrigue dans le milieu. " Brandon Sanderson " Un cadre si riche et si détaillé que le lecteur suspendra son incrédulité et se retrouvera plongé dans cet univers. " R. A. Salvatore

11/2022

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Revues

La règle du jeu N° 79, mai 2023 : Proust et l'extrême droite

DOSSIER : L'ANTI-DESTIN D'ANDRE MALRAUX Malraux est la démonstration par A+B qu'une biographie ne vaut rien si rien ne l'irradie. D'une enfance détestée au désir d'entrer dans la légende, de l'auteur du farfelu au " je " réinventé des Antimémoires, de l'autodidacte du musée Guimet au visionnaire du Musée imaginaire, du romancier presque existentialiste au portraitiste de Picasso, de l'intellectuel antifasciste à cet " ami génial " du général de Gaulle, d'une Espagne pleine d'espoirs brisés au flambeau du Bangladesh, de l'hyperactif au penseur des civilisations, du voleur d'antiquités au premier occupant de la rue de Valois, du lecteur interdit devant le génie de Hugo au fameux discours sur Jean Moulin, des geôles aux salons dorés et des amours aux deuils, du Résistant à l'orateur antique, de la maladie à sa transfiguration, la sienne est trop complexe pour se présenter à nous comme une trajectoire simple, comme un voyage unique - excepté peut-être celui-ci : de l'artiste à l'artiste. Car l'art, chez Malraux, ne désigne pas seulement la quête des hommes qui créent, mais aussi l'oeuvre des hommes en quête. C'est cet élan, cet arrachement aux forces du destin, c'est cette transcendance d'un soi hostile aux scandales du Temps que ce numéro inédit de La Règle du jeu aimerait retracer. Avec les contributions de : Bernard-Henri Lévy, Bruno de Stabenrath, Jean-Noël Orengo, Yann Moix, Michaël de Saint Chéron, Perrine Simon Nahum, Nathan Devers, Victor Dumiot, Charles Amson, Carole Auroy, Charles-Louis Foulon, Diane Delbecq, Marie Geffray...

05/2023

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Science-fiction

La Saga de la nuit Tome 1 : L'Ombre entre les étoiles

Retournez dans l'univers de La Saga des Sept Soleils, vingt ans plus tard... L'espèce humaine s'est déployée parmi les étoiles, établissant des colonies sur de nombreux mondes, tandis que des clans gitans indépendants, les Vagabonds, gèrent de gigantesques stations d'écopage volantes au milieu des nuages. Sur la planète Theroc, la capitale de la Confédération, les humains vivent dans une monumentale forêt dont les arbres démesurés sont tous interconnectés au sein d'un esprit unique. Les Ildirans, une espèce extraterrestre ancienne et pleine de grandeur, régnant autrefois sur le Bras spiral, sont connectés via leur propre réseau mental, appelé le thisme, mais pris au dépourvu face aux ambitions humaines. A l'initiative de l'Empire ildiran, un grand vaisseau part explorer ce qui s'étend au-delà du Bras spiral. Là, il découvre une nébuleuse mystérieuse et sinistre, si opaque que même la lumière stellaire ne peut la pénétrer... Une nébuleuse qui, sous le regard horrifié des explorateurs, commence à grossir et à s'étirer. Les espèces du Bras spiral découvrent bientôt qu'un mal si ancien qu'il a été oublié les terrorise... une entité si puissante que l'existence même de toutes les créatures vivantes se retrouve en danger. " Kevin J. Anderson écrit le genre de space opera divertissant et inventif correspondant exactement à ce que je veux lire. " Peter F. Hamilton " Un récit épique mené sur un rythme endiablé. Kevin J. Anderson est un des meilleurs concepteurs d'intrigue dans le milieu. " Brandon Sanderson " Un cadre si riche et si détaillé que le lecteur suspendra son incrédulité et se retrouvera plongé dans cet univers. " R. A. Salvatore

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Mer

A bord des frégates

" A bord " : une nouvelle série de beaux livres pour naviguer en dessins à bord des bateaux les plus célèbres de l'histoire maritime. Frégates, sous-marins, paquebots, bateaux de pêche, etc. : chaque volume sera consacré à un type de navires et dressera en mots et en images le portrait de dix bateaux illustres. Qu'elles se nomment l'Hermione, HMS Rose ou encore Shtandart, qu'elles soient anglaises, françaises, russes ou américaines, ces frégates ont fait la gloire de leurs marines. Rapides et facilement manoeuvrables, ces navires avaient diverses fonctions : partir en reconnaissance, porter des nouvelles, surveiller les côtes, nuire au commerce de l'ennemi. Les frégates ont été de toutes les aventures maritimes, qu'elles soient scientifiques, commerciales ou militaires. Les unes sont passées à la postérité pour leurs avancées technologiques ; les autres pour leurs exploits et la renommée de leur capitaine, à l'image du tour de monde de la Boudeuse pilotée par Bougainville ; d'autres encore ont eu une incroyable longévité, telle l'USS Constitution construite en 1797 et toujours en activité ! Le destin de La Méduse sera plus bref, elle qui échoue sur un banc sablonneux au large de la Mauritanie ; le peintre Géricault immortalisera les malheureux passagers de son radeau. Magistralement illustré par Jean-Yves Delitte et Jean-Benoît Héron, ce beau livre dresse le portrait de dix de ces frégates. Après une visite des chantiers navals et une plongée dans la vie à bord des marins, il décrit l'épopée de chacune. Alors, prêt à embarquer ? Prix Marine Bravo Zulu 2020.

06/2020

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Littérature étrangère

Les File-au-train

Sur la petite île de Canvey, par une froide matinée de janvier, un groupe d'individus hétéroclite traque fiévreusement les moindres faits et gestes d'un certain Wesley. Leurs motivations pour le suivre diffèrent, mais leur foi est identique, et c'est pour cette raison qu'il les a affublés du surnom de " File-au-train ". Car ce rebelle écolo, cet électron libre au charme sulfureux, auteur de canulars subversifs, voire délictueux, fait l'objet d'un véritable culte. Quelle aubaine pour le confiseur industriel qui a lancé une gigantesque chasse au trésor et en a confié l'organisation à Wesley ! Et quel heureux hasard si le premier indice conduit tout ce beau monde à Canvey ! Mais est-ce bien un hasard ? Immobile dans cette effervescence, une femme, Katherine Turpin. Elle se terre, mais sa vie scandaleuse est apparemment connue de tous. Et lorsque Jo, nouvelle recrue des File-au-train, l'affronte, la toile tissée depuis tant d'années va finir par se dévider. Entre-temps, Wesley sera passé par là. Wesley et tant d'autres... Sans compter un superbe héron, un chinchilla onaniste, un renne, deux renardeaux et un chien qui aboie en rêve. Au fil de cette équipée baroque, on se perd avec délices dans les méandres hilarants d'un labyrinthe imaginé par l'incontrôlable Nicola Barker au sommet de sa forme, dont le singulier talent de conteuse, servi par une langue gourmande, proliférante et pleine de surprises, nous offre un objet littéraire unique en son genre.

10/2005

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Poésie

Poèmes. Edition revue et augmentée. Edition bilingue français-italien

Les poèmes de Giorgio Bassani (1916-2000) n'offrent pas seulement l'accompagnement de ses romans. Ils en offrent la vérité, ou, comme aimait à le dire Bassani lui-même : toute la vérité. A la fin de sa vie, dans son appartement romain de (à) via G. B. de Rossi, il n'était pas rare de voir l'auteur du Jardin des Finzi-Contini aller chercher un de ses poèmes pour le lire à voix haute et honorer ses invités. Il connaissait par coeur de nombreux chants de la Divine Comédie. A ses yeux, il était avant tout un poète : un poète lyrique. Et c'est pourquoi, de même qu'il avait tenu en 1980 à offrir la version définitive du Roman de Ferrare en rassemblant dans une oeuvre unique ses grands livres de prose (Dans les murs ; Les Lunettes d'or ; Le Jardin des Finzi-Contini ; Derrière la porte ; Le Héron ; L'Odeur du foin), il reprenait deux ans plus tard en un seul volume l'ensemble d'une production poétique dont la composition avait comme enchâssé le Roman de Ferrare : sous le titre d'In rima e senza (Avec et sans rimes), il réunissait Storie dei poveri amanti (1945), Te lucis ante (1947), Un'altra libertà (1951), Epitaffio (1974) et In gran segreto (1978). Revue et augmentée, cette nouvelle édition d'un large choix de l'oeuvre poétique de Giorgio Bassani accueille aussi des essais de traductions – jusqu'ici inédits – de poèmes de Ronsard, Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé, Apollinaire et Char.

09/2021

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Histoire ancienne

La sculpture de Thasos - Corpus des reliefs. Volume 2, Reliefs à thèmes héroïques - Pack en 2 volumes : Texte ; Planches

Les héros - ces mortels dont les Grecs perpétuaient par un culte la personnalité exceptionnelle - étaient particulièrement en honneur à Thasos : on y célébrait tous les ans la fête, inconnue par ailleurs, des Hèroxénia. Cela explique le grand nombre de reliefs à sujet héroïque qu'on a découverts à Thasos depuis le milieu du XIXe siècle. Le présent volument en rassemble plus de deux cents, inégalement répartis dentre deux thèmes : le cavalier et surtout le banqueteur, tous deux d'origine aristocratique. Mieux que dans toute autre cité, on put suivre à Thasos l'évolution de ces thèmes pendant huit siècle. Jusqu'à l'époque hellénistique, ces reliefs sont votifs : rare et ambitieux, ils sont l'oeuvre des bons sculpteurs. Le grand relief à banquet d'Istanbul est un des chefs-d'oeuvre du genre, probablement issu du même milieu artistique que le peintre Polygnote qui, au même moment, donne ses lettres de noblesse à la peinture murale. Depuis la fin du IVe siècle, la banalisation de l'héroïsation, progressivement étendue au commun des mortels, fait passer ces reliefs du votif au funéraire, au prix de remaniements dans leur morphologie et leur composition. Pour le cavalier, le succès tardif du chasseur de sanglier est lié à l'essor, en Grèce du Nord et dans les Balkans, du culte d'Hèron/s, dieu thrace facilement assimilé au héros grec. Quant au banquet, dépouillé de ses accessoires, ce n'est plus qu'un tableau de famille, ressassé pas des ateliers d'art funéraire au savoir-faire limité.

04/2019

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Esotérisme

Envoûtements et exorcismes à travers les âges. Rituels de défense

Poétesse, romancière et traductrice, Anne Osmont rejoint les cercles littéraires parisiens à l'orée du XXe siècle, quand l'occultisme fascine la capitale. Férue d'études philosophiques et religieuses, elle côtoie les grands noms du mouvement tels que Max Théon ou Hector Durville. Ses publications sur le symbolisme et la magie complètent avec originalité le legs de ses illustres aînés. L'ésotériste Vincent Lauvergne, qui dispose d'une remarquable bibliothèque, en a exhumé le présent volume aux fins d'une réédition. Il augmente ce travail d'une préface pour accompagner l'immersion dans ce classique oublié. Anne Osmont présente l'envoûtement comme le plus ancien et universel des rites humains : depuis l'homme des cavernes qui représentait sa proie pour la chasser plus facilement, en passant par les sarcophages de l'Egypte ancienne offrant l'éternité aux pharaons, jusqu'aux traditions liturgiques hébraïques ou musulmanes... Au terme de ces recherches ethnologiques, une définition du phénomène se dessine. L'envoûtement consiste à incorporer à un support approprié la force et la sensibilité de l'individu ciblé et, ce faisant, à imposer à cette effigie une action dont l'être réel doit ressentir le contrecoup. L'auteur nous familiarise avec les fondamentaux que sont le double et le choc en retour qui éclairent la pratique. Anne Osmont détaille les différents types d'actions néfastes et les moyens d'y obvier par le dégagement ou l'exorcisme. A l'aide des prières qui y sont recensées, le lecteur contemporain trouvera dans cet ouvrage impérissable une protection toujours aussi efficace contre les assauts invisibles.

11/2019

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Littérature française

Mes vieux papiers

"La lecture des gazettes est la prière du matin des réalistes", disait Hegel, le philosophe à cause duquel mon fils aîné (26 ans) renonça à la philosophie pour vendre des cigarettes électroniques. Il y a eu beaucoup de jours dans ma vie où je me suis levé exprès à l'aube pour acheter les journaux, même quand il n'y avait aucun texte sur moi ou de moi dedans. J'ai publié mon premier article (dans Le Quotidien de Paris) l'année où j'ai publié mon premier roman (au Seuil) : 1974. J'ai toujours fait attention à ce que j'écrivais dans la presse, parce que je lisais la presse avec attention. J'ai écrit dans presque tous les journaux que je lisais, donc dans presque tous les journaux. Cela a formé, avec le temps, une sorte de journal extime dans lequel le plus clair et le plus sombre de ma vie sont conservés. Peut-être me suis-je davantage confessé, au sens chrétien comme au sens sadien du terme, dans les quotidiens et les hebdos de mon pays que je ne l'ai fait dans mes romans de mours exotiques et aventureuses. Mes vieux papiers couvre les années 1980 et 1990 que j'ai traversées, pour mes patrons de l'époque - Roger Thérond de Paris-Match, Bernard Chapuis de Vogue Hommes, François Cérésa de Télé Obs, Jean-Edern Hallier de L'Idiot international, etc. -, avec la curiosité ardente et parfois avinée et la méchante désinvolture propres à beaucoup de jeunes écrivains de l'époque, quand la morale était encore dans les chaussures et que seules deux choses nous indignaient : le manque d'esprit et l'absence de cour". PB.

02/2014

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Histoire du cinéma

Le studio Hammer. Laboratoire de l’horreur moderne ?

Vingt ans après l'âge d'or du cinéma d'horreur à Hollywood, le studio britannique Hammer fait revivre les figures mythiques inspirées de la littérature britannique et du folklore européen (Dracula, Frankenstein, Jekyll et Hyde, le Loup-Garou, etc.) et leur offre de nouvelles incarnations ancrées dans un contexte victorien. Le studio produit entre 1955 et 1979 près de 150 films ? : horreur gothique, science-fiction, aventures exotiques, policiers ou thrillers psychologiques distillant un climat d'angoisse et de terreur aux lisières du fantastique. Cet ouvrage propose des éclairages nouveaux et met en relief des productions moins familières. Il pose la question de la modernité paradoxale de films qui traitent de sujets transgressifs, convoquent violence et érotisme et dont les partis pris esthétiques sont surprenants et provocateurs, mais qui tentent de perpétuer une tradition gothique et offrent un discours plutôt conformiste, s'efforçant aussi de satisfaire les attentes du public dans une Angleterre en pleine mutation sociétale et culturelle. Le studio a laissé son empreinte singulière sur le cinéma de genre, façonné l'imaginaire et marqué la mémoire de générations de spectateurs. Désormais mythique, la Hammer n'est pas seulement une fabrique de monstres évoluant dans des décors gothiques, mais un laboratoire de l'horreur moderne qui exerce une fascination puissante et continue d'inspirer de nombreuses icônes de la pop culture et des cinéastes contemporains comme Tim Burton, Dario Argento, John Carpenter ou Mike Flanagan (The Haunting, Netflix, 2018). Contributions de ? : Jean-François Baillon - Cécile Carayol - Alain Chareyre-Méjan - Christian Chelebourg - Florence Chéron - Raphaëlle Costa de Beauregard - Simon Daniellou - Xavier Daverat - Jean-Michel Durafour - Gaïd Girard - Tristan Grünberg - Pierre Jailloux - Isabelle Labrouillère - Jean-Marie Lecomte - Stella Louis - Sophie Mantrant - Philippe Met - Jean-Pierre Naugrette - Michel Porret - Jean-François Rauger - David Roche - Nicolas Stanzick - Hélène Valmary

02/2023

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Histoire internationale

La Revue russe N° 55/2020 : "Russie : limites et frontières". Cinquièmes Doctoriales de l'AFR

Avant-propos, par Régis Gayraud Introduction, par Galina Subbotina 1. The Cossacks (1928) de George W. Hill et Clarence Brown : de la conquête de l’Ouest à la conquête du Caucase, par Amine Afellous 2. Le conte littéraire russe à l’époque romantique : limites et frontières d’un genre, par Simon Albertino 3. Quand l’univers fantastique s’échappe du livre : les nouvelles frontières dans la littérature fantastique russe contemporaine, par Marie Bonin 4. À la frontière de l’humain : l’animalité dans la prose des écrivains russes à l’aube du XXe siècle, par Alena Chumak 5. La "Russie civilisée" contre la "nation des esclaves" : mythologies élitistes et construction de frontières sociales-morales dans la Russie du début du XXIè siècle, par Sergei Fediunin 6. Le Héron à Chaillot : une traversée des frontières illustrative des rapports féconds entre Antoine Vitez et la Russie, par Sonia Gavory 7. La Limite de l’oubli de Sergueï Lebedev : une traversée du Styx, par Julie Gerber 8. Le livre comme frontière : entre espace littéraire et espace artistique. Sur l’exemple du poème Le Démon de Mikhaïl Lermontov illustré par Mikhaïl Vroubel, 1917-1927, par Anastasia Kozyreva 9. Le shtetl comme interface dans Huit récits sur l’enfance de Julius Margolin, par Lana Kupiec 10. Le Caucase dans le ballet de Charles-Louis Didelot : frontières d’une œuvre, par Tatiana Nikitina 11. Le mouvement des femmes de Léningrad (1979-1982) : un phénomène qui dépasse les frontières, par Anna Sidorevich 12. Les espaces de la douleur comme lieux d’emprisonnement du corps féminin dans la prose féminine russe de la fin du XXe siècle, par Kateryna Tarasiuk

01/2021

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Littérature française

Le cabaret des oiseaux

Peut-être que ma mère Blanche verra la lettre flotter au fil de l'eau et elle viendra la repêcher sur le dos d'un héron. Peut-être, ou bien elle retroussera sa robe avant d'entrer dans l'eau, elle tendra la main pour la cueillir comme une jolie écrevisse. A. B. Le deuxième roman d'André Bucher est un long blues, dont les notes mélancoliques et poignantes trouvent écho dans la nature grandiose qu'il décrit si bien. C'est au bout du monde, dans la cour d'une ferme isolée au cœur de la montagne, qu'échouent les deux repris de justice qui vont tuer la mère de Tristan, sous ses yeux, le jour de ses six ans. De son enfance solitaire et rêveuse dans les arbres et avec ses oiseaux, un merle et une corneille apprivoisés ; de son adolescence habitée par le secret et la nostalgie ; du crime dont il s'est rendu coupable comme en écho à celui qui lui a enlevé sa mère, il tente de dénouer les fils emmêlés dans un récit qu'il achève à dix-neuf ans, au sortir de prison. Au Cabaret des oiseaux, la ferme auberge où il a grandi, l'attendent le vieux Germain et Maryse, figure féminine qui a illuminé ses jeunes années et qui fut naguère recueillie par son père. Entre ces personnages cabossés par la vie, se sont tissés tout au long du roman des liens profonds et durables grâce auxquels s'est construit et se reconstruira Tristan et dont André Bucher a su dire la complexité et la beauté.

08/2004

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Musique, danse

Route du jazz. Afrique(s), Amérique(s), Caraïbe(s)

ROUTE DU JAZZ Samuel Nja Kwa, Préface de Manu Dibango Editions DUTA, 174 pages, 54 photos noir et blanc, 27 photos couleur, 45 euros ISBN : 978-2-9542391-0-1 Distribution : DAGAN Distribution (info@dagandiffusion. com) ROUTE DU JAZZ raconte l'histoire musicale des Africains. Un point de départ, l'Afrique ; plusieurs territoires au-delà des mers : Les Amériques, les Caraïbes. Ré¬sultat ? Le rythme se multiplie et prend des formes nouvelles là où il renait. Produit d'une synthèse entre la tradition africaine et la création européenne, rendue possible sur le sol américain, le jazz porte en lui les stigmates de l'Histoire. A travers des portraits et entretiens, le photographe Samuel Nja Kwa retrace le voyage du rythme. Des anecdotes, des témoignages personnels, un hommage aux acteurs de cette épopée. LES MUSICIENS QUI FONT LA ROUTE DU JAZZ AFRIQUES Ali Farka Touré, Cheick Tidiane Seck, Doudou Ndiaye Rose, Etienne Mbappé, Femi Kuti, Francis Bebey, Guem, Hugh Masekela, Ibrahim Abdullah, Jean-Jacques Elangué, Lionel Louéké, Malia, Manu Dibango, Miriam Makeba, Ray Lema, Richard Bona, Sandra Nkaké, Seun Kuti, Somi, Tony Allen Toumani Diabaté et Taj Mahal, Zim Ngqawana. AMERIQUES Abbey Lincoln, Ahmad Jamal, Antoine Roney, Archie Shepp, Bennie Maupin, Carlinhos Brown, Cassandra, Wilson, Christian Scott, Danilo Perez, David Murray, Dianne Reeves, Elvin Jones, George Clinton, Gil Scott Heron, Gregory Porter, Herbie Hancock, James Carter, Jimmy Scott, Kenny Garrett, Liz McComb, Maceo Par¬ker, Macy Gray, Mal Waldron, Marcus Miller, Nicholas Payton, Nile Rodgers, Olu Dara, Orlando Poleo, Pharoah Sanders, Randy Weston, Ravi Coltrane, Ray Charles, Rhoda Scott, Ron Carter, Roscoe Mitchell, Sam Rivers, Shirley Horn, Stanley Clarke, Susana Baca, Trombone Shorty, Wallace Roney, Wayne Henderson, Wayne Shorter, Yusef Lateef. CARAÏBES Alain Jean-Marie, Calypso Rose, Courtney Pine, Franck Nicolas, Jacques Coursil, Michel Sardaby, Omar Sosa, Roberto Fonseca.

03/2014

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Architecture

Vauban, homme de l'art

Pour la première fois, un ouvrage consacré au patrimoine Vauban entièrement illustré. C'est du Vauban ! On salue généralement ainsi toute fortification ne montrant ni tours crénelées du temps des seigneurs ni coupoles en béton de la ligne Maginot. Vauban et ses émules se voient attribuer les ouvrages fortifiés relevant d'époques où la guerre ne se faisait déjà plus avec des armures et des échelles mais pas encore avec des chars blindés et des bombardiers aériens. A la charnière des deux mondes, Vauban a connu et souvent imaginé avec talent et ingéniosité les étapes conduisant de l'un à l'autre, devenant un maître incontesté de l'architecture militaire. Sa charge de Commissaire Général des Fortifications, ses nombreux écrits et les échanges épistolaires qu'il a laissés fournissent un témoignage exceptionnel sur un moment-clé des civilisations modernes : les siècles baroques. Sciences spéculatives, arts libéraux et arts plastiques s'y fondent pour définir une culture globale dont Vauban reste l'une des illustrations les plus notables. L'auteur Jean-Loup Fontana nous conte l'histoire de ce " patrimoine actuel ", apportant un éclairage nouveau sur cet homme de l'art qu'était Vauban. Citadelles, villes fortifiées, ouvrages isolés... les plus remarquables réalisations de Vauban sont ici croquées par l'illustrateur Jean-Benoît Héron, faisant de ce livre un ouvrage unique. Sommaire 1 - L'hypothèse des " systèmes Vauban ". 2 - L'adaptation au terrain (topographie, ressources naturelles, impératifs stratégiques) pour des projets variés (ouvrage isolé, citadelle, ville fortifiée). 3 - Entre tradition et innovation : la recherche du Grand et du Beau. 4 - Présentation des douze sites classés au Patrimoine mondial de l'UNESCO : Arras, Longwy, Neuf-Brisach, Besançon, Briançon, Mont-Dauphin, Villefranche-de-Conflent, Mont-Louis, Blaye/Cussac-Fort-Médoc, Saint-Martin-de-Ré, Camaret-sur-Mer, Saint-Vaast-la-Hougue.

09/2021

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Histoire de France

"Bonaparte n'est plus !". Le monde apprend la mort de Napoléon. Juillet-septembre 1821

Le 5 mai 1821, à 17h49, le "général Bonaparte", ainsi que les Britanniques appelaient Napoléon, expirait à Longwood, entouré de ses compagnons. La scène, belle comme l'antique, sera maintes fois représentée. Le 7 mai au soir, le HMS Heron mettait à la voile pour l'Angleterre, avec à son bord le capitaine Crokat, chargé d'apporter à l'Europe la terrible nouvelle. Il accosta à Portsmouth le 3 juillet. Ainsi, comme l'écrivit Victor Hugo, le monde "était délivré de son prisonnier", mais — fait inimaginable aujourd'hui — resta deux mois sans le savoir. Le 4 juillet, le Cabinet informa le roi George IV en milieu de journée. Le soir même, beau tour de force journalistique, The Statesman fit le premier état de la disparition de l'ennemi capital. Louis XVIII reçut la nouvelle le lendemain en fin d'après-midi, par télégraphe depuis Calais, puis par un message de l'ambassade à Londres. Or, contrairement à ce qu'affirme l'historiographie traditionnelle, l'émotion, réelle ou affectée, ne dépassa guère le cercle des fidèles, principalement militaire, et le milieu des publicistes. Certes, des dizaines de brochures furent composées à la hâte, accréditant parfois de purs mensonges sur les causes du décès et même le contestant, mais leur écho fut faible. Ni le gouvernement ni le Parlement, à peine le clan Bonaparte ne furent troublés. Il faudra attendre au moins une décennie pour que le géant sorte du tombeau de la mémoire et revive puissamment dans les esprits et dans les coeurs. En vingt-quatre chapitres nourris de lectures oubliées et de nombreuses informations inédites, Thierry Lentz retrace ces quelques semaines où l'on put croire que le monde allait vaciller.

01/2019

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Psychologie, psychanalyse

LE MOUVEMENT PSYCHANALYTIQUE REVUE DES REVUES FREUDIENNES VOLUME 1 NUMERO 1 1998

Les textes de Freud qui troublèrent le monde, ceux qui changèrent la psychanalyse, furent d'abord des articles parus dans des revues. C'est dire que l'histoire de la psychanalyse ne peut être ni écrite ni comprise sans prendre en considération les publications périodiques. Les revues ont joué un rôle prépondérant dans le développement du mouvement psychanalytique, non seulement comme lien entre la production et la communication des connaissances, mais aussi comme mise en œuvre d'un immense chantier de retraitement des transferts. Depuis quelques décennies, l'édition des revues freudiennes tente de suivre les vicissitudes des associations psychanalytiques, voire de s'en affranchir. Le caractère exponentiel des publications périodiques a passé le seuil au-delà duquel la diversité devient dispersion pour une communauté de travail. Aussi cette nouvelle revue répond-elle à une nécessité du temps. Son projet éditorial est l'exploitation du patrimoine scientifique des revues freudiennes. Il ne vise pas seulement à améliorer la diffusion de leurs travaux. Il veut aussi en faire une lecture continue et remettre l'histoire en mouvement. La création de cette revue est une contribution à l'étude du nouveau en psychanalyse et des conditions de sa diffusion. Ce premier numéro fait l'inventaire de 100 ans de revues de psychanalyse, rouvre les revues historiques de la psychanalyse, dont une, méconnue jusqu'ici, (Die) Psychoanalytische Bewegung, informe sur l'actualité des revues, accueille Le Coq Héron. Il recense également les traductions d'articles dans les revues francophones, présente l'introduction de la psychanalyse au Japon à travers un entretien avec le Dr Suzuki Kunifumi et les revues étudiées dans ce pays. Une mise en perspective sur les rapports entre les changements dans la psychanalyse -théoriques, institutionnels, terminologiques - avec les politiques éditoriales des publications périodiques, est la toile de fonds de ce numéro inaugural.

09/1998

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Histoire et Philosophiesophie

Comment l'esprit vient aux bêtes. Essai sur la représentation

Le chimpanzé ouvre une coque de noix avec une pierre ; le héron découpe de petits morceaux de branches pour appâter les vairons ; les singes vervets ont un cri d'alarme différent selon que le danger vient du ciel ou de la terre ; les gravelots feignent d'avoir l'aile brisée pour écarter les prédateurs de leur nid ; les abeilles indiquent par leurs danses où aller butiner le nectar... Les animaux ont-ils donc une "âme"? Sont-ils conscients ? Se représentent-ils même le monde ? A ces questions, récurrentes en philosophie, Montaigne répondait positivement, affirmant que les bêtes "ont un discours au-dedans qui les rend disciplinables et volontaires à apprendre"; cependant que Descartes défendait l'existence d'une coupure entre le règne humain et le monde animal, posant qu'à l'animal le plus habile manquera toujours la pensée, dont l'homme le plus sot sera toujours doté. Ce débat sur le continuisme entre l'animal et l'homme, Joëlle Proust le reprend à la lumière de ce qu'aujourd'hui la biologie, la psychologie expérimentale, la neurophysiologie ou l'éthologie cognitive révèlent sur le fonctionnement du cerveau et les formes de comportement présentes clans la nature. Au terme d'une interrogation philosophique sur les conditions naturelles de l'esprit, elle définit à nouveaux frais la genèse du mental— cet ensemble modeste de fonctions qui permettent à un organisme d'extraire et d'utiliser de l'information pour en faire un usage de connaissance : l'esprit vient dès lors que s'opère la distinction entre l'intérieur et l'extérieur, entre l'expérience et son objet et que la représentation s'affranchit de la corrélation entre des états internes d'un organisme pour signifier des états du monde. Une définition qui conduit notamment à repenser nos obligations morales et juridiques à l'égard des animaux pourvus d'un esprit. Où la pensée prend-elle sa source ? Telle est, somme toute, la question à laquelle répond cet ouvrage, bel exemple d'un dialogue exigeant et exigé entre la philosophie et les sciences.

02/1997

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Critique littéraire

La poésie au XXe siècle. Tome 3, Métamorphoses et Modernité

Ce troisième volume de La Poésie du XX siècle intitulé "Métamorphoses et Modernité" forme, avec les deux précédents, un seul et même ouvrage. Il s'agit avant tout d'une galerie de portraits des poètes et de leurs oeuvres. On y rencontre tout d'abord des créateurs qui ont établi de nouveaux rapports entre les choses et les mots : Ponge, Tardieu, Frénaud, Guillevic, Follain, Tortel, des aînés maîtres de la poésie la plus jeune et dynamique. Suivent ceux qu'ont tenté les explorations spirituelles : "Cosmogonie" de Pierre Emmanuel, "Somme" de Patrice de La Tour du Pin, voix diverses : Cayrol, Estang, Grosjean, Loys Masson, Renard, Le Quintrec, Vigée, Guerne, Pierre Oster, le plus proche de la modernité, des dizaines d'autres. Toute une génération nous a permis un "Eloge de la diversité", de Jacques Audiberti à "Des contemporains remarquables" : Claude Roy, Fouchet, Robin, Becker, Borne, Seghers, Clancier, Thomas Decaunes, Mallet, les poètes des temps noirs, et Ganzo, Lubin, Cassou, Lescure... Sous le titre "Les Sources fraîches", rencontres avec Fombeure, Cadou, Bérimont, Manoll, Rousselot, Chaulot, Guillaume, Lacôte, Béarn, Cousin, leur environnement poétique, Rochefort, La Tour de Feu (car les titres de revues parsèment cet ouvrage). Puis viendront des célébrateurs de toutes sortes : du monde agreste, de l'amour, de l'intériorité, de la poésie populaire, du rire même. Ou a recherché aussi "Le Voisinage des genres", dramaturges, romanciers, critiques qui sont parallèlement poètes. Et voici les hommes de la vie présente, immédiate, ceux de "La Poésie pour vivre", ceux des révoltes, colères, engagements, avant qu'un hommage soit rendu à de grands disparus, à des destins maudits ou malheureux. Des noms : Malrieu, Neveu, Prével, Dadelsen, Larronde, Perros, Alexandre, Frédérique, Rivière, Michenaud, Vincensini, Rovini, Giroux, Grall, Kovalski, Duprey, Salabreuil... L'horizon s'élargit vers le cosmos, les lieux de la planète : Bosquet, Gaspar, Juin, Dalle Nogare, Bauchau, Pichette, Alyn, Temple, Orizet, Lande, Pietri (et des dizaines d'hommes aux écoutes). Des poètes vont parcourir les espaces de la parole qui sont Bonnefoy, Glissant, Dupin, Jaccottet, Charpier, Jean Lande, et, non loin, "Les Forgerons d'un langage", Torreilles, Chédid, Puel, Izoard, Bancquart, Jouanard, et on va voir du côté des revues, Sud ou Action poétique, tant de publications ferventes. Regard aussi vers les "Ateliers et Laboratoires" : l'Oulipo, la poésie sonore, le spatialisme, le lettrisme, la recherche. Quant au surréalisme, s'il a disparu en tant que mouvement, il continue, Jouffroy, Bounoure, Koenig, Legrand, Bailly, Dhainaut, leurs proches nous en persuadant, et aussi des métamorphoses vers la poésie "électrique" ou "froide" jusqu'à la naissance d'un nouveau réalisme avec Venaille, Biga, Tilman, Pélieu, les poètes "underground", ceux d'Exit et de tant de nouvelles revues : c'est le tournant de la poésie après 1968, une poésie qui ne cesse de surprendre par sa diversité, sa mobilité, ses conquêtes. Un temps vint où la poésie elle-même est mise en question. On a titré "Une autre écriture" cette partie où l'on rencontre Denis Roche, Pleynet, Faye, Roubaud, Sollers, Butor, Ristat, Maurice Roche et Pierre Guyotat, Christian Prigent et TXT, Hocquard et ceux d'Orange Export Ltd, de la destruction/régénération au poète-philologue. "La poésie est inadmissible" affirme Denis Roche. "Reste-t-il à écrire ? " demande Bénézet. Jamais la poésie n'a connu de telles tourmentes. On a à coeur de tout montrer, de tout considérer. Les surprises ne manquent pas quand se présentent des hommes de renouvellement qui se nomment Lionel Ray, Noël, Du Bouchet, Deguy, Sacré, Cluny, Réda, Pérol, Delvaille, Stefan, Cliff, Maulpoix, Marteau, Estéban, Guibbert, Janvier, Denis, Macé, Bordes, Meschonnic, Rossi, Grandmont, Cortanze, Preschez, Faye, Coste... On reste ébloui par tant de diversité, partant d'explorations - et scandalisé par l'indifférence et la paresse qui font ignorer tout cela et nous ont amené à apporter, si désordonnées, si fragiles qu'elles soient, des informations sur ce qui se passe d'important dans le domaine de la sensibilité et de l'intelligence au seuil d'un nouveau siècle.

11/1988

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 6, La poésie du XXe siècle Volume 3, Métamorphoses et modernité

Ce troisième volume de La Poésie du XXe siècle intitulé "Métamorphoses et Modernité" forme, avec les deux précédents, un seul et même ouvrage. Il s'agit avant tout d'une galerie de portraits des poètes et de leurs oeuvres. On y rencontre tout d'abord des créateurs qui ont établi de nouveaux rapports entre les choses et les mots : Ponge, Tardieu, Frénaud, Guillevic, Follain, Tortel, des aînés maîtres de la poésie la plus jeune et dynamique. Suivent ceux qu'ont tenté les explorations spirituelles : "Cosmogonie" de Pierre Emmanuel, "Somme" de Patrice de La Tour du Pin, voix diverses : Cayrol, Estang, Grosjean, Loÿs Masson, Renard, Le Quintrec, Vigée, Guerne, Pierre Oster, le plus proche de la modernité, des dizaines d'autres. Toute une génération nous a permis un "Eloge de la diversité", de Jacques Audiberti à "Des contemporains remarquables" : Claude Roy, Fouchet, Robin, Becker, Borne, Seghers, Clancier, Thomas, Decaunes, Mallet, les poètes des temps noirs, et Ganzo, Lubin, Cassou, Lescure... Sous le titre "Les Sources fraîches", rencontres avec Fombeure, Cadou, Bérimont, Manoll, Rousselot, Chaulot, Guillaume, Lacôte, Béarn, Cousin, leur environnement poétique, Rochefort, La Tour de Feu (car les titres de revues parsèment cet ouvrage). Puis viendront des célébrateurs de toutes sortes : du monde agreste, de l'amour, de l'intériorité, de la poésie populaire, du rire même. On a recherché aussi "Le Voisinage des genres", dramaturges, romanciers, critiques qui sont parallèlement poètes. Et voici les hommes de la vie présente, immédiate, ceux de "La Poésie pour vivre", ceux des révoltes, colères, engagements, avant qu'un hommage soit rendu à de grands disparus, à des destins maudits ou malheureux. Des noms : Malrieu, Neveu, Prével, Dadelsen, Larronde, Perros, Alexandre, Frédérique, Rivière, Michenaud, Vincensini, Rovini, Giroux, Grall, Kovalski, Duprey, Salabreuil... L'horizon s'élargit vers le cosmos, les lieux de la planète : Bosquet, Gaspar, Juin, Dalle Nogare, Bauchau, Pichette, Alyn, Temple, Orizet, Laude, Pietri (et des dizaines d'hommes aux écoutes). Des poètes vont parcourir les espaces de la parole qui sont Bonnefoy, Glissant, Dupin, Jaccottet, Charpier, Jean Laude, et, non loin, "Les Forgerons d'un langage", Torreilles, Chédid, Puel, Izoard, Bancquart, Jouanard, et on va voir du côté des revues, Sud ou Action poétique, tant de publications ferventes. Regard aussi vers les "Ateliers et Laboratoires" : l'Oulipo, la poésie sonore, le spatialisme, le lettrisme, la recherche. Quant au surréalisme, s'il a disparu en tant que mouvement, il continue, Jouffroy, Bounoure, Koenig, Legrand, Bailly, Dhainaut, leurs proches nous en persuadant, et aussi des métamorphoses vers la poésie "électrique" ou "froide" jusqu'à la naissance d'un nouveau réalisme avec Venaille, Biga, Tilman, Pélieu, les poètes "underground", ceux d'Exitet de tant de nouvelles revues : c'est le tournant de la poésie après 1968, une poésie qui ne cesse de surprendre par sa diversité, sa mobilité, ses conquêtes. Un temps vint où la poésie elle-même est mise en question. On a titré "Une autre écriture" cette partie où l'on rencontre Denis Roche, Pleynet, Faye, Roubaud, Sollers, Butor, Ristat, Maurice Roche et Pierre Guyotat, Christian Prigent et TXT, Hocquard et ceux d'Orange Export Ltd, de la destruction/régénération au poète-philologue. "La poésie est inadmissible", affirme Denis Roche. "Reste-t-il à écrire ?" demande Bénézet. Jamais la poésie n'a connu de telles tourmentes. On a à coeur de tout montrer, de tout considérer. Les surprises ne manquent pas quand se présentent des hommes de renouvellement qui se nomment Lionel Ray, Noël, Du Bouchet, Deguy, Sacré, Cluny, Réda, Pérol, Delvaille, Stefan, Cliff, Maulpoix, Marteau, Estéban, Guibbert, Janvier, Denis, Macê, Bordes, Meschonnic, Rossi, Grandmont, Cortanze, Preschez, Faye, Coste... On reste ébloui par tant de diversité, par tant d'explorations — et scandalisé par l'indifférence et la paresse qui font ignorer tout cela et nous ont amené à apporter, si désordonnées, si fragiles qu'elles soient, des informations sur ce qui se passe d'important dans le domaine de la sensibilité et de l'intelligence au seuil d'un nouveau siècle.

11/1988

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Bâteaux

A bord des sous-marins

Scaphandre, sous-marin, Cloche de plongée ou bathyscaphe ? Depuis l'Antiquité. l'homme cherche des moyens pour évoluer sous l'eau. Au début par simple curiosité, mais très vite à des fins militaires. Au XIXe siècle, l'apparition des navires cuirassés et des sous-marins va bouleverser les combats navals, faisant de la destruction pure et simple des forces ennemies l'objectif premier. La guerre sur mer devient sournoise, l'approche silencieuse, discrète et c'est au tonnage ennemi coulé que l'on mesure les victoires. Pendant les deux guerres mondiales. les sous-marins se révéleront une arme redoutable. Mais l'histoire des sous-marins n'est pas seulement militaire, elle est aussi scientifique. A bord de son bathyscaphe, Auguste Piccard réussit en 1960 à descendre dans la fosse des Mariannes. Si les terres émergées ne réservent plus beaucoup de surprises, les fonds sous-marins restent pour partie encore Mare incognita. Conçue illustré par deux dessinateurs d'exception. ce bel ouvrage raconte l'histoire des submersibles, depuis les premiers principes physiques posés par Archimède jusqu'au plan dessous-marins nucléaires modernes. A travers plus d'une centaine de dessins, ce sont les grandes pages de l'histoire sous-marine que l'on revisite. Architecte-designer de formation, peintre officiel de Marine. membre titulaire de l'Académie des Arts & Sciences la mer Jean-Yves Delitte est l'auteur de véritables fresques maritimes en hem. dessinée. avec sa série Black Crow ou se tétralogie U-Boot. Il a également relaté l'histoire du prestigieux Belem, de la majestueuse tueuse Hermione ou encore la romanesque aventure de la Bounty. Aujourd'hui à la tête de la collection Les brandes Batailles navales, retrace avec un indéniable talent l'histoire maritime de l'Antiquité de nos jours. Une collection couronnée par le prix Bande dessinée 2019 de l'académie de marine. Ingénieur de formation, Jean-Benoît Héron s'est lance dans l'illustration en 1995. Admirateur des planches de l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert, des dessins d'architecture du XIXe siècle et du travail de John Chancellor, il s'est spécialisé dans le dessin d'architecture, qu'elle soit navale ou terrestre. Il travaille pour divers grands éditeurs et institutions comme le musée national de la marine et le centre des monuments nationaux. Chez Glénat, il est l'auteur de Ces bateaux qui ont découvert le monde, Histoire(s) de phares, Le B.A.BA des noeuds marins, La Déco du marin. Les Bateaux de ma bibliothèque (prix du Beaulivre 2018 de l'académie de marine et mentions spéciales du prix Marine Bravo Zulu 2018) et A bord des frégates avec Jean-Yves Delitte. (Prix Marine Bravo Zulu 2020).

04/2021