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Littérature française

Romans, contes et nouvelles

Cette édition en deux volumes des oeuvres de Maupassant reprend l'intégralité de ses contes et nouvelles ainsi que ses deux romans les plus célèbres, Une vie (1883) et Bel-Ami (1886). Durant dix ans, de 1880 à 1890, Maupassant, fidèle collaborateur du Gaulois et du Gil Blas, soumit à la presse des contes et nouvelles selon un rythme bi-hebdomadaire. Comme nous ne disposions pas d'une édition complète revue par l'auteur de ces oeuvres, et alors que le nombre impressionnant de celles-ci imposait un classement rigoureux, nous nous sommes efforcés, d'une part, de respecter les recueils publiés du vivant de Maupassant et, d'autre part, de placer auprès de ces recueils, par ordre chronologique, les contes rédigés à la même époque mais non rassemblés en volumes avant sa mort. Les deux romans qui figurent en outre dans la présente édition ont été insérés là où l'imposait le déroulement de l'oeuvre, c'est-à- dire, respectivement, dans le premier et dans le second volume. L'édition des oeuvres de Maupassant dans la collection " Bouquins " comporte deux volumes. Le tome 1 comprend : Quid de Guy de Maupassant - Contes divers (1875-1880) - La Maison Tellier - Contes divers (1881) - Mademoiselle Fifi - Contes divers (1882) - Contes de la bécasse - Clair de lune - Contes divers (1883) - Une vie (roman) - Miss Harriet - Les Soeurs Rondoli. Le tome 2 comprend : Yvette - Contes divers (1884) - Contes du jour et de la nuit - Bel-Ami (roman) - Contes divers (1885) - Toine - Monsieur Parent - La Petite Roque - Contes divers (1886) - Le Horla - Contes divers (1887) - Le Rosier de Madame Husson - La Main gauche - Contes divers (1889) - L'Inutile Beauté.

01/2020

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Réalistes, contemporains

La naissance en BD Tome 3 : Propagez vos super pouvoirs ! Edition

Ce tome 3 de La Naissance en BD vous donne les clés pour amplifier les super pouvoirs des mères, les partager avec le bébé, et les propager à la famille entière. Enfin, bébé arrive ! Après neuf mois d'attente et des heures de contractions, voici la phase d'expulsion. Un nouveau-né sera bientôt dans vos bras. Ce passage ultime vous fait peur ? Pas de panique, c'est normal. Et ce livre est là, pour ne rien vous apprendre mais vous faire comprendre ce que votre corps sait déjà. Ici, pas de "Poussez, Madame, poussez ! " , parce qu'il ne faut pas pousser. Vous n'avez pas besoin qu'on vous parle à l'impératif, vous êtes puissante et souveraine. Bien informée, que vous ayez une péridurale ou pas, un petit bébé ou un gros, que vous soyez noire, blanche, jaune, dorée, rouge (parfois on est un peu rouge à la fin d'un accouchement, il faut l'avouer) ne change rien. Ce qui change tout, c'est le savoir ! De la dilatation complète à la sortie du bébé, du premier cri à la délivrance du placenta... cette BD vous dévoile, en dessin et avec humour, la connaissance élémentaire de votre corps, de vos émotions et du processus de la naissance. Ces secrets à propager permettent de dépasser la peur, d'affronter la douleur, d'éviter déchirures et complications, et de se concentrer sur l'essentiel : l'enfant qui vient à vous, sa peau contre la vôtre, son odeur et ses yeux... L'amour, l'amour, l'amour... seul élément indispensable (la science le prouve), pour donner la vie dans de bonnes conditions.

11/2022

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Franc-maçonnerie

Ramsay. Une étude raisonnée du Discours

Fidèle à son exigence de traiter l'histoire maçonnique avec les méthodes de la recherche universitaire, Philippe Langlet nous propose une analyse comparée de plus de 73 versions du "discours de Ramsay" . Confronté à une masse imposante de documents, parfois composée de travaux au service de l'imaginaire personnel ou de doctrines obédientielles, l'auteur réussit à dégager la véritable essence du discours fondamental et fondateur pour la Franc-Maçonnerie : la métaphore de la construction du temple vivant du Très-Haut. De toutes les versions qu'il possède, l'auteur ne jette rien, même les coquilles et autres mastics deviennent des indices pour la compréhension de la pensée de celui qui fréquenta Fénelon, Madame Guyon, et fut admis à la Royal Society en même temps que Montesquieu. Qu'a voulu nous dire Ramsay il y a trois siècles avec les mots de l'époque et leurs acceptions ? Là encore Philippe Langlet ouvre tous les dictionnaires nécessaires à la compréhension du texte et se débarrasse des contresens qui hantent les Loges. Le Discours n'est pas seulement un texte écrit il y a bientôt trois siècles, il conserve son actualité : il parle de vérités intemporelles s'incarnant en l'homme. Ce n'est pas un discours historique, mais l'énoncé d'une méthode que nous qualifierons d'initiatique, de progression visant à la "perfection" . N'attendez pas une synthèse qui vous fournira une opinion prête à penser, Ramsay est-il coupable ou responsable de la création des Hauts Grades maçonniques ? par exemple. Il s'agit d'une étude raisonnée et progressive vers laquelle les cherchants reviendront pour comprendre la Maçonnerie d'aujourd'hui.

02/2023

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Parascience

Etrange destin des personnages torturés

J'écris ce récit dix ans après les faits pour partager avec vous les événements qui se sont déroulés réellement dans la ville de Lubumbashi et qui nous ont semblé invraisemblables, à madame et moi-même, tant leur gravité et leur enchaînement ont relevé du caractère surnaturel, alors que nous avons vécu avec des êtres humains bien en chair. Et pour cause, leurs caractères mystiques ne faisaient aucun doute, mais c'est à vous de l'apprécier. Vous avez déjà lu, je l'espère, la nouvelle, "Panne sèche" dans mon deuxième recueil de nouvelles intitulé Les dents de la mort. Il s'agit d'une histoire vraie qui s'est déroulée dans la ville de Mbuji-Mayi au centre du pays, et qui a mis en scène "une sorcière" congolaise. Celle-ci, à court de "carburant", a fait un atterrissage forcé dans ma parcelle. J'étais en France en congrès de pédiatrie et n'ai donc pas assisté à un phénomène aussi rocambolesque que mystérieux. Seule mon épouse a assisté à cet incroyable "atterrissage". Ce que je raconte aujourd'hui s'est déroulé dans la ville de Lubumbashi à l'extrême-sud du pays et a concerné une Camerounaise et son mari venu travailler dans une grande entreprise internationale. Mon épouse étant en voyage en Afrique du Sud, c'est moi qui étais concerné par une histoire encore plus fantastique. Vous avez peut-être vécu des événements semblables et peut-être plus dramatiques, mais vous n'avez pas eu le temps de les analyser, le courage de les écrire ou simplement vous n'avez pas cru à l'éventualité de leur survenue tant ils dépassaient l'entendement humain.

09/2021

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Autres éditeurs (P à T)

Isidore Dé, couturier des fées

Plongez dans la secrète et volatile histoire de l'illustre maison, Isidore Dé, haute couture, robes & fantaisies pour fée. " Voilà une pelote d'années, sur la margelle du puits de l'île Madame, j'ai trouvé ce coquillage... A l'intérieur, posé sur du velours, un dé, une paire de minuscules ciseaux, un étui à aiguilles. " A la demande du petit peuple des fées, un créateur de robes doit imaginer les plus belles parures de six fées issues de la mythologie ou de légendes populaires : -C'est ainsi que Titania commande une robe fraîche et légère pour une nuit d'été (Le songe d'une nuit d'été de Shakespeare) -Mélusine demande une robe flamboyante pour le Bal des Serpents (Fée issue des contes légendaires et chevaleresque du Moyen-âge) -Viviane rêve d'une robe du soir, aussi noire qu'une nuit blanche (Dame du lac, personnage mythique des légendes arthuriennes) -La Fée des lilas lance le défi de créer une robe couleur d'âme (Fée issue du conte Peau d'âne) -Loreleï aimerait une robe porte-bonheur (Nymphe de la mythologie germanique) -Et la fée Morgane, désenchantée, désire une robe feuilletée d'histoire (Demi-soeur magicienne du roi Arthur dans les légendes arthuriennes) Entre cahier de style et fiction, fééries et mythologies, ce bel album nous plonge au coeur d'un univers magique où la couture est omniprésente. Les différentes robes se retrouvent d'ailleurs en pleine page à la fin de chaque chapitre, ce qui permet au lecteur d'apprécier chaque détail des parures réalisées. Le texte très littéraire écrit de manière romanesque fourmille de références mythologiques et littéraires.

11/2021

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Critique littéraire

Paul Valéry et l'Enfant d'Éléphant. [suivi de Flaubert le précurseur

Il est extrêmement difficile de dégager une oeuvre à l'apogée de sa renommée de la gangue de commentaires enthousiastes qui l'enferme et de la regarder comme "un événement neuf". C'est cette difficulté que Nathalie Sarraute a fait sentir dans son roman Les fruits d'or. C'est à elle qu'auparavant elle avait essayé de s'attaquer dans ces deux essais. Le premier, écrit après la mort de Paul Valéry, montrait combien la vénération sans la moindre réserve dont il était entouré, l'absence de toute discrimination rendait parfois déconcertante, décourageante la lecture de son oeuvre. L'irrespect dont elle fait preuve à l'égard de Valéry, il le lui aurait pardonné, lui qui a donné l'exemple dans sa façon de traiter Pascal. Quant à Flaubert, que les romanciers modernes considéraient comme "notre maître à tous", surtout par son attachement aux pures formes descriptives, Nathalie Sarraute, en relisant son oeuvre sans idées préconçues, a vu que c'est non pas Salammbô ou L'éducation sentimentale, mais Madame Bovary, où son style glacé, figé, verni s'accorde admirablement avec un univers tout en trompe l'oeil, qui a permis à Flaubert d'introduire pour la première fois dans la littérature ce qu'on a appelé plus tard " l'inauthentique " et d'ouvrir au roman et au théâtre un domaine jusque-là inexploré. Flaubert, qui rêvait aussi d'écrire "un livre sur rien, un livre sans attaches extérieures" n'est-il pas un des plus certains précurseurs de celle qui a réussi à saisir dans son mouvement la plus infime parcelle de vie psychique ?

01/1986

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Littérature française

Mes lundis au soleil

Sur le chemin du retour, je remarque sur le quai la présence d'une femme qui était comme moi au dancing. Elle est impeccablement habillée. Ses chaussures noires à talons ont des petites paillettes discrètes, juste ce qu'il faut pour marquer la spécificité de cet après-midi, mais pas trop afin de passer inaperçue parmi les autres qui auront passé une journée ordinaire. Son compagnon de vie l'aura pensée en train de faire les boutiques. A qui la faute, ce besoin de tricher ? Pour l'heure, à la regarder plutôt calme sur ce quai, il n'y a pas de signes extérieurs de bonheur. Comme moi, a-t-elle l'esprit encore envahi d'airs de pasos et de tangos, un sourire à peine dissimulé sur les lèvres ? A la semaine prochaine, chère Madame. J'ai accepté une invitation par un homme qui semblait bien mis de sa personne. C'est un slow et, dès l'abord, il pose ses mains sur ma taille. Il est donc de l'espèce vautour, de celle qui imagine que les femmes sont là à attendre le privilège d'être invitées pour une séance de tripatouillage en règle avec un parfait inconnu. La passion de la danse mène à tout, et même à la fréquentation des thés dansants. Histoire de voir ce qu'il en est des préjugés possibles sur ces lieux. Mamies-gâteaux à cheveux bleus ? Pépères à culottes de velours ? Pas vraiment. C'est plutôt un monde avec ses émotions, ses illusions, ses déceptions, et que j'ai reçu comme une claque de la vraie vie.

12/2021

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Policiers

Le privilège de mon secret

« Je me mets tout d'un coup à penser à tout ce qui s'est passé dans ma vie depuis ces derniers temps. Je vois défiler dans ma tête en images tous les événements survenus les uns après les autres. Madame Johnson avec qui j'ai passé de très bons moments. Le départ de Papa qui me manque énormément. Mon frère Max qui commence sa vie d'adulte et qui est follement amoureux de Daisy. Maman et Loretta qui m'ont l'air follement amoureuses l'une de l'autre. Sans oublier les merveilleux moments passés aux côtés de Jonathan et, en raison de ce que j'ai fait, je me demande si je suis passé à côté d'un grand amour. Sans parler de tout le mal que j'ai fait à Carlos. Soudainement, j'ai la poitrine qui me serre très fort. C'est plus fort que moi, quelques larmes coulent sur ma joue... » Dès les premières lignes de son roman, S. Cajolais instaure, autour de son narrateur, Alex, un climat d'urgence et de fébrilité. Urgence de dissimuler les conditions de la mort soudaine de son père... Urgence de tenir certaines de ses activités et recherches pharmaceutiques dans l'ombre, qui pourra le conduire à commettre l'irréparable... Mais si le héros a ses secrets, ceux qui l'entourent en ont autant qui surgiront, avec fracas, au fil de ce récit qui emprunte aussi bien au thriller qu'au fantastique, qui joue aussi bien sur le registre psychologique que sur celui du surnaturel, pour mieux nous attraper dans ses filets. Nerveuse, étourdissante, construite en crescendo, voici une œuvre imprévisible qui ne cessera de vous surprendre.

09/2014

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Romans historiques

Saudade

Follement amoureux de son pays, Dom Pedro II, empereur humaniste, a une mission : transformer Rio de Janeiro en une capitale étincelante et le Brésil du XIXe siècle en l'une des nations les plus puissantes du monde. S'inspirant des idées généreuses des Lumières, il bouscule l'ordre établi, ouvre les frontières à la modernité, encourage le développement des arts et des sciences et accompagne l'essor des chemins de fer, de l'industrie, de la photographie alors que le peuple lutte pour sa survie, sa liberté et la fin de l'esclavage. Dans ce roman foisonnant se croisent les destins de personnages hauts en couleur : Zumbi, un homme autrefois injustement condamné, qui garde l'espoir que sa fille, Marina, après dix ans passés en prison, viendra le retrouver ; Rosa, une ancienne prostituée au grand coeur ; Filomena, fille d'un fazendeiro réactionnaire et raciste et d'une esclave Minas ; Raimundo, maton dans la lugubre prison du Calabouço et mélomane à ses heures ; l'énigmatique Madame de Barrai, issue à la fois du peuple et de la noblesse, del Bahia et de Paris, mariée et amante impossible de Dom Pedro II... Amours contrariées, soubresauts de l'histoire, assassinats, révoltes, espoirs, luttes fratricides, traite négrière, mais aussi musique populaire, poésie, délices gastronomiques, sensualité et coups de théâtre ponctuent cette saga brésilienne. Et lorsque se calment la fureur et les larmes, affleure la saudade, ce sentiment si particulier teinté de langueur et de nostalgie. Saudade est le huitième volet de la Suite brésilienne de Jean-Paul Delfino, une fresque commencée en 2005 avec Corcovado et qui couvre une période de près de trois siècles.

05/2014

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Littérature française

C'en est trop

"Ça suffit maintenant, madame, j'en ai marre de vos remontrances, je ne supporte plus votre mépris, je vous vomis, Lassaiche. Vous êtes une vieille fille et c'est normal car vous êtes moche, vous êtes fringuée comme un sac, vos yeux de merlan frit suent l'hypocrisie. Vos seins ? Quels seins ? Vous êtes plate comme une limande sole et les soutiens-gorge rembourrés que vous portez ne trompent personne. Quant à votre cul, il est triste à en faire déprimer un chimpanzé. Votre bouche en cul de poule, à part sortir beaucoup de méchancetés et tout autant de conneries n'a jamais dû faire le bonheur d'un homme. Je vous plains, Lassaiche. Depuis votre arrivée à la tête du service, vous m'avez pris en grippe. Pourquoi ? Ma tête ne vous revient pas ? Je ne suis jamais absent, alors pour trois heures que je prends sur mon compteur, je vous le rappelle encore une fois, vous n'allez pas me prendre le chou. Allez consulter les petites annonces matrimoniales du chasseur français, mais par pitié foutez-moi la paix". L'évasion le temps d'un voyage à Washington chamboulera-t-il le quotidien de notre coursier préféré ? Eh oui, pour Triquard, "c'en est trop", et une trêve devient urgente. Le gouvernement, la gauche, la droite, les fonctionnaires, les collègues, les jeunes, les vieux, tout le monde y passe. Toujours aussi impitoyable, Georges Hudiné suit les pas de son antihéros Triquard pour un nouveau voyage jubilatoire au pays de la grisaille des ronds-de-cuir. Acide, généreux dans sa méchanceté, juste dans sa dérision, ce second volet ne manque jamais sa cible.

04/2014

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Littérature française

Les Sauvages Tome 2

Chaouch est victime d'une tentative d'assassinat. Tandis qu'il prenait un ultime bain de foule, le candidat PS favori des présidentielles reçoit une balle tirée par Krim, le jeune paumé de la famille Nerrouche. Chaouch est transporté au Val-de-Grâce, entre la vie et la mort, alors qu'il avait cumulé 52,9 % des votes. Les banlieues bientôt s'enflamment : " Sarko assassin ! " Krim subit un interrogatoire serré des policiers anti-terroristes, et un chantage corsé de Pierre-Jean de Montesquiou, cerbère vicieux et directeur de cabinet de madame Vermorel, la redoutable ministre de l'Intérieur. C'est ainsi qu'on plonge dans les coulisses du pouvoir, et c'est d'un réalisme fascinant. Nazir, le vrai cerveau de l'attentat, s'enfuit dans une fausse voiture diplomatique vers la Suisse. Il change de chauffeurs et de cartes Sim, invente de faux profils sur Facebook, envoûte par son cynisme solitaire. Pendant ce temps, la famille Nerrouche, dispersée à l'hôpital, aux postes de police et dans la ville, se déchire. Mené tambour battant, ce roman poursuit, avec peut-être plus d'ambition encore, ce double récit où le destin d'une famille se mêle à celui d'un pays, de notre pays. Et comme dans les familles shakespeariennes, on y découvre la haine, la grandeur, l'instinct du mal et le risque de l'hallucination, la drôlerie et le frisson, la complicité de deux sœurs - mères de deux assassins, l'extrême violence qui isole, les pieds de nez et les coups bas. Un roman remarquable tant par son rythme, sa densité que son inventivité.

04/2012

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Sciences historiques

Histoire de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Tome 3, Naissance d'une région (1945-1985)

Naissance d'une région, naissance en France de la région : une double aventure pour la première fois contée par Roger Duchêne sans préjugé pro- ou antirégionaliste, sans passion politique. En octobre 1956, vingt-deux régions de programme sont créées dans l'indifférence générale. Malgré la résistance des notables locaux, malgré l'échec du référendum de 1969, elles ont finalement réussi à se glisser entre les départements et l'Etat. Avec l'élection de leur Conseil au suffrage universel, elles deviennent majeures en mars 1986. Voulues par le parti socialiste, les institutions régionales ont été définies dans le cadre préparé par le ministre de la Décentralisation, G. Defferre, qui a tenté de transposer à l'échelle du pays les leçons de sept années à la présidence du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Cette dernière a donc constitué un véritable laboratoire et son aventure est tout à fait exemplaire. Voir comment Provence-Alpes-Côte d'Azur s'est formée et comment aujourd'hui elle pratique la concertation, la planification et le contrat permet à l'ensemble des Français de découvrir le sens des évolutions régionales de demain. Pour s'en réjouir ou pour se sentir jacobin... Roger Duchêne, né en 1930, est professeur de littérature française à l'université de Provence. Il a consacré sa thèse à Mme de Sévigné dont il a édité la correspondance dans la Bibliothèque de la Pléiade. Il a collaboré régulièrement à divers journaux régionaux pour des chroniques traitant du passé de Marseille et de la Provence. Il est l'auteur de Madame de Sévigné (Fayard, 1982), et de Ninon de Lenclos (Fayard, 1984).

12/1986

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Philosophie

Journal hédoniste. Tome 1, Le désir d'être un volcan

Les pauvres peuvent-ils être libertins ? Quelles leçons sur les hommes un chat peut-il donner ? Dans quelles circonstances Socrate va-t-il à l'abattoir ? Que disent les prostituées aux philosophes ? Quid de la pourriture de l'œuvre en soi ? Quelles relations entre stupre et stupeur ? Quelle âme ont les pousse-pieds lisboètes ? Comment vivre au pied d'un volcan ? Mondrian aide-t-il à comprendre Venise ? Qui préférer : Eve, Pénélope, Carmen ou Marie ? Y a-t-il une date pour le suicide d'un nietzschéen ? Que serait une philosophie du panache ? Où peut-on légalement brûler des ouvriers ? Dans quelle ville est la tombe du prince des dandys ? Que peut-on écrire du corps de son père ? En quelle compagnie Maître Kant erre ? Y a-t-il une raison moléculaire ? Qu'est-ce que le syndrome de Gênes ? Quelles mythologies comparées pour l'eau ou le pétrus ? De quelle façon peut-on fixer des vertiges ? Quel écrivain désirait être un volcan ? Comment sculpter de l'énergie ? Faut-il remplir les cercueils de livres ? Une érection peut-elle être un auxiliaire de connaissance ? Don Juan a-t-il trouvé son inspiration capitale dans les arènes ? Que veulent les femmes ? Le libertinage est-il toujours de droite ? Qui a écrit Ainsi parlait Tarass Boulba ? Madame Claude a-t-elle lu Baudelaire ? Où peut-on visiter le cimetière des plaisirs ? Comment peut-on aimer Diogène et De Gaulle ? Pourquoi les pessimistes sont-ils des poseurs ? A quoi ressemble l'odor di femmina ? Sur tous ces sujets, Michel Onfray apporte ses réponses qui sont autant de chapitres de ce livre qui peut, et doit, être lu comme un journal hédoniste.

02/1998

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Théâtre

Théâtre. Tome 1

Ce volume contient vingt comédies et un grand nombre de répliques du genre de celles-ci : "Madame votre tante, après m'avoir examiné, m'a dit que je pouvais le présenter comme domestique mâle" (Un garçon de chez Véry). "Ah ! je ne veux plus tuer de charbonnières, c'est par trop salissant " (L'Affaire de la rue de Lourcine). "Pardonnez à mon émotion... j'ai un soulier qui me blesse..." ; "Ce soir, peut-être, je n'aurai pas même une chaise à offrir à ma femme pour reposer sa tête..." (Un chapeau de paille d'Italie). "Je suis domestique, c'est vrai, mais je n'oublierai jamais que je suis sorti du peuple ! " (Rue de l'Homme-Armé, n°8 bis). "Je veux dan... dan... danser. Toi ! Allons donc ! tu ne peux pas danser... tu es bègue ! " (L'avocat d'un grec). "Vous me devez tout, tout ! (Avec noblesse.) Je ne l'oublierai jamais ! " ; Pingley ? C'est mon cousin ! Vous le connaissez ? - beaucoup (A part.) Je ne l'ai jamais vu ! (...) C'est un bien grand malheur qu'il est son infirmité ! (...) Sourd à quarante-sept ans ! Tiens ! Il est sourd à notre correspondant ? C'est donc pour cela qu'il ne répond jamais à nos lettres ! " (Le Voyage de Monsieur Perrichon). Chez Labiche, l'intrigue, rebondissante, sécrète sans discontinuer d'énormes mensonges et des justifications ineptes. Les personnages, pris à la gorge, improvisent avec conviction de délicieuses absurdités. Bien entendu, pas un instant l'auteur ne songe à leur donner une portée métaphysique ! Nous avons connu d'autres sortes de "théâtre de l'absurde". Celui-là est drôle.

05/1991

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Littérature française

Vous êtes moi

« Je m'appelle Nathalie, Nat, pour les intimes. Je suis en mission. — En mission ? Quelle mission ? — Le nom de mon service ne vous dirait rien. Sachez que je dois plus ou moins discrètement surveiller les familles du personnel engagé en Afghanistan. — Pour la discrétion... — Madame Fournil... vous êtes en danger ! — En danger ? Mais pourquoi ? — Vous venez d'être approchée par un inconnu sur un sujet touchant l'Afghanistan où se trouve votre mari ! Ce n'est pas vous qui m'intéressez, mais l'inconnu en question. Il nous surveille actuellement, nous devons très vite nous séparer. Je vous demande de m'embrasser et de me quitter avec un grand sourire suivi d'un large signe d'au revoir. » Étrange, cette Nathalie ! Toujours sur terre après d'aussi terribles épreuves. Mais avec quelles aides depuis son expérience de mort imminente ! Ne lui manquent ni philosophie, ni goût de l'aventure, ni la recherche du sens de la création avec les données peu communes qui lui sont fournies : une fulgurante intuition personnelle ou des informations d'ordre occulte ? Avec la musique comme fil conducteur, elle découvre le monde politique de plusieurs nations et rencontre les personnages dont les pouvoirs écrivent l'histoire. Partie d'une vie banale, elle se retrouve dans des situations exceptionnelles. Depuis des enfants qu'on lui impose puis qu'on lui enlève mystérieusement, elle vivra en conscience, presque en responsabilité, les conflits économiques mondiaux et actuels les plus cruels avec des données peu connues du grand public. Autour d'une héroïne pas comme les autres, Michel Morel nous propose un thriller ésotérique intrigant, savoureux cocktail d'espionnage et de fantastique.

05/2015

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Histoire de France

Port-Royal

Religion et politique s'entremêlent sans cesse au Grand Siècle. Parfois de façon dramatique : Louis XIV ordonne en i7io de raser l'abbaye de Port-Royal-des-Champs et de vider le cimetière de ses morts. A l'origine de cette histoire, une figure mythique : Angélique Arnauld. En 1602, elle n'a que dix ans lorsqu'elle est nommée abbesse, contre son gré, de ce monastère moyenâgeux perdu dans la vallée de Chevreuse. A dix-sept ans, prise d'un soudain désir de servir Dieu, elle décide de faire de l'abbaye le flambeau de la Contre-Réforme. Cette mission, elle va la mener à bien, corps et âme littéralement, pendant un demi-siècle. Sous l'influence d'éminents ecclésiastiques qui s'emparent de sa conscience tourmentée, Port-Royal devient le foyer du jansénisme. En ce siècle des héros et des saints, de nombreux Français sont favorables à un mouvement qui exalte les valeurs du christianisme primitif telles que saint Augustin était supposé les avoir définies. Parmi eux, La Rochefoucauld, madame de Sévigné, Pascal ou encore Racine. Les jansénistes sont-ils des moralistes intransigeants, des intégristes rétrogrades, les pionniers d'une pensée libre ? Le pouvoir ne se pose pas toutes ces questions en cette époque où se fabriquent l'honnête homme mais aussi l'absolutisme et le despotisme bureaucratique. Les jansénistes s'écartent de la ligne officielle, et cela suffit pour en faire une cible à abattre. Plusieurs papes soufflent sur le feu, car leurs intérêts rejoignent ceux du roi de France, et décrètent que le jansénisme est une hérésie. Port-Royal est certes détruit mais le jansénisme fera le lit des Lumières et de l'esprit de liberté.

10/2018

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Cinéma

Pascal

" Nous nous sommes aimés, nous nous sommes haïs, nous nous sommes réconciliés et nous sommes - enfin et à jamais - devenus amis ", raconte Dominique Lozac'h de Pascal Sevran, l'homme avec lequel il a conçu la mythique Chance aux chansons. Qui pouvait donc mieux que son premier grand amour brosser le portrait de cette figure des médias et du patrimoine musical français ? Un portrait sincère, touchant, tendre, délivrant aussi bien des anecdotes truculentes - les travers de la télévision ; des scènes mémorables avec François Mitterrand, Charles Trenet, Lucienne Boyer, Mireille...; des révélations sur Dalida et le jour de son suicide... - que la vérité sur les doutes et coups de gueule contestés de Sevran. A la fois amant et complice, presque un père, le parolier des mythiques Il venait d'avoir dix-huit ans, A ma manière, Vous étiez belle, Madame, joua pour lui le rôle de Pygmalion. Un mentor talentueux, cultivé, angoissé, exigeant, parfois de mauvaise foi, voire injuste, un guide qui avait tout fait pour entrer dans la lumière sans pour autant livrer ses secrets. Ce voile de mystère, de multiples amis du disparu - Michel Drucker, Sheila, Orlando, Brigitte Bardot, Alice Dona, Hervé Vilard, Bernard Montiel, Henry Chapier, Tintin... - ont tenu à le lever en apportant à leur tour des témoignages inédits, admiratifs mais jamais complaisants. Ce voile de mystère, cet ouvrage de Dominique Lozac'h et Grégoire Colard - autre ami et confident de l'animateur-producteur ayant poussé ce témoin privilégié dans ses retranchements - le déchire aujourd'hui pour livrer le vrai visage de la star de télévision, de l'homme de lettres, de l'homme tout court.

10/2008

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Sociologie

Jeunes - ville - violence. Comprendre - prévenir - traiter

Parce que la violence est polymorphe et omniprésente (dans les familles, à l'école, dans la rue, au travail, sur les stades, etc.), parce qu'elle saccage le besoin de paix et de sécurité nécessaire au développement de la personne et de toute sociabilité, parce qu'elle met en avant fréquemment les jeunes générations qui seront les adultes de demain, parce qu'elle insiste, également sur les différends actuels de la vie sociale, la Ligue française pour la santé mentale, reconnue d'utilité publique, et l'association Enfants et Espoir, délégation régionale de celle-ci, associées à l'Institut de sciences pénales et de criminologie de l'université d'Aix-Marseille III (Aix-en-Provence), au Tribunal de grande instance de Toulon, à l'hôpital d'instruction des armées Sainte-Anne, ont organisé un colloque de deux jours sur le problème de la violence dans la cité, sa dimension quotidienne et le rôle tenu par les populations jeunes. Ce colloque, placé sous le haut patronage de Madame Claire BRISSET, Défenseure des enfants, s'est tenu les 9 et 10 octobre 2002 au casino de Hyères-les-Palmiers (83400). Vingt sommités de la médecine, de la psychologie, du droit, de l'éducation, se sont jointes à des magistrats et à des policiers pour exposer leur point de vue et essayer de comprendre, afin de mieux le prévenir, ce phénomène majeur de notre temps, véritable défi à nos institutions et à nos cultures. Le ministre des Sports et de nombreuses personnalités y étaient présents ou représentés. Dans le présent ouvrage sont envisagés les formes et les lieux de violence, les aspects juridiques de celle-ci et son traitement.

05/2004

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Histoire de France

Journal de guerre de Marguerite Lebrun. Epouse du dernier president de la IIIe république. Juillet 1940-octobre 1947

Ce journal est celui de Marguerite Lebrun, épouse d'Albert Lebrun, dernier président de la IIIe République de 1932 à 1940. Elle l'a écrit de 1940 à 1947 et pendant son séjour dans le Dauphiné, principalement à Vizille, où le couple a trouvé refuge après que le maréchal Pétain a brutalement écarté Albert Lebrun du pouvoir. La femme de l'ancien chef de l'Etat y livre ses analyses, notamment grâce aux informations que reçoit son mari et aux personnalités qu'il rencontre, mais aussi et surtout parce que son tempérament la pousse à se saisir des événements terribles qui bouleversent alors le monde. Ce document inédit propose ainsi une vision singulière de la vie durant la guerre, d'abord en zone libre puis en zone occupée. Tout y est évoqué : les difficultés quotidiennes, la menace des Allemands et des collaborateurs, les rafles de juifs, l'action de la Résistance, les exécutions sommaires, le rationnement et le marché noir, l'arrestation d'Albert par la Gestapo et la mort de son premier petit-enfant, la maladie, l'angoisse de l'avenir, puis, enfin, la joie de la Libération et le difficile retour à la démocratie après-guerre. Empreintes d'un humour parfois acide, talentueuses dans leur manière de croquer sur le vif les multiples scènes de la vie sous l'Occupation, les pages écrites par Marguerite Lebrun composent beaucoup plus qu'une évocation familiale. Elles racontent le dur cheminement politique d'un monde alors à feu et à sang dont son époux fut l'un des principaux dirigeants. A ce titre, le journal de madame Lebrun recèle une charge historique de première importance.

05/2019

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Littérature française

En corps présent

Isabelle reçoit au réveil un texto lui annonçant le décès de sa mère. Il va lui falloir quitter son bureau avec baie vitrée pour se rendre à l'enterrement. Elle va retrouver son frère, il faudra parler de la maison à vendre, des objets à se partager, se souvenir de ce qui fut, mais ce retour aux sources sera aussi pour elle la découverte d'un passé enfoui. Madame Michu aime les voyages organisés mais là, décidément, non, ce n'est pas possible, c'est un scandale. Elle va tout raconter à Odette sa voisine... Badou perd un peu la mémoire, beaucoup la tête, elle ne se souvient plus très bien, elle ne se souvient plus du tout, pourtant des souvenirs vont resurgir mais pour quelle vérité, quelle réalité ? Les nouvelles d'EN CORPS PRESENT ne condamnent pas les êtres mais ne cachent rien de leurs troubles. Chacun vit sa vie comme il le peut. Ces histoires viennent explorer nos séismes personnels, quotidiens. De faible amplitude ou véritables tsunamis, ils font vaciller les existences qui ne seront jamais tout à fait pareilles ensuite. Parfois on rit, souvent on sourit, de ce sourire un peu ironique et pourtant indulgent. On contemple ces corps présents dans leurs simples tempêtes. " Ces nouvelles décrivent avec délicatesse l'intensité de vies solitaires, fragiles, qui souvent indiffèrent. Le style coloré, parfois saccadé, toujours esthétique et chaleureux, apporte l'humanité qui manque à tous ces héros perdus, abandonnés. La plongée dans l'absurde ou dans la réalité mesquine de vies banales est d'une force saisissante, elle rassérène, envoûte, comme si elle avait le pouvoir discret de nous rendre meilleurs, plus attentifs, plus généreux... "

12/2017

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Romans historiques

Suzanne, voulez-vous. Portrait(s) en trois actes

A l'aube du 21 janvier 1793, Suzanne Lepeletier de Saint-Fargeau, dix ans, s'approche de la dépouille sanglante de son père, noble jacobin, assassiné pour avoir voté la mort du roi. L'Histoire est en marche. Louis XVI est guillotiné dans les heures qui suivent. Trois jours plus tard, le peintre David orchestre la pompe funèbre emmenant Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, premier martyr de la République jusqu'au Panthéon. Adoptée le 25 janvier par la Convention, l'enfant est élevée selon les principes révolutionnaires paternels. A seize ans, elle en appelle à l'Assemblée afin de se marier selon son coeur contre l'avis de son grand-père, monarchiste, et contre celui de son oncle, jacobin. Le scandale familial est retentissant. Dans les années qui suivent, alors que la République agonise sous les coups du Consulat, Suzanne, une des plus riches héritières d'Europe, vit grand train, entretenant tout à la fois celui qui est devenu son ex-mari et une famille décimée se déchirant sans fin sur les ruines des idéaux révolutionnaires ou monarchistes. La jeune femme tente de reconstruire son avenir, oscillant entre son amour filial et des cercles familiaux royalistes pressants quand, au matin du 21 janvier 1803, un billet du peintre David lui parvient : "Suzanne, voulez-vous qu'en ce jour dont nous seuls partageons encore la lueur je fasse un portrait de vous ?" En cette année 1803, soutenue par l'amitié de Désirée Thélémaque, riche métisse créole, Suzanne, qui hésite à accepter l'offre du peintre, affronte les ombres du passé, tout en laissant libre cours à son tempérament fantasque. Mademoiselle Nation se prépare à devenir Madame la marquise de Mortefontaine.

03/2017

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Littérature française

Chroniques d'un médecin des mines

« 16 heures, 19 janvier 1981. Un après-midi d'hiver. Il fait froid dehors malgré un bon soleil de janvier qui fait paraître encore plus agréable l'intérieur modeste de ces deux vieux, âgés de 82 ans chacun, les R., sagement assis près de leur feu continu. Ils sont en train de déguster une tasse de ce sempiternel "café du Nord". "Vous prendrez bien une tasse avec nous, docteur ? Il est bon, vous savez !" J'accepte rarement quelque chose à boire chez mes patients. Mais ces deux-là me font tellement penser aux vieux du conte d'Alphonse Daudet que je ne trouve pas le courage de refuser. La vieille est percluse de rhumatismes? Lui aussi. On commence à parler de ça mais bien vite, tasse à la main, on dérive. Ils habitent la maison depuis 1924, oui, 1924?! Nous voyons le passé non pas dans une boule de cristal, mais dans les volutes de nos tasses... La médecine et les remèdes s'éloignent, on n'en parle même plus. Et j'ai l'impression que toutes ces évocations de notre passé commun leur font plus de bien que mes drogues. "N'est-ce pas qu'il était bon le café, conclut madame R., eh bien, docteur, c'était du décaféiné !" » Ce récit fait partie des chroniques racontées avec simplicité par un médecin qui exerça pendant trente-quatre années dans le bassin minier de Lens. Emotion, rire et redécouverte du passé sont au rendez-vous, nous entraînant comme dans un roman vers des tranches de vie parfois drôles, parfois tristes, souvent touchantes. Au final, c'est un attachant panorama du quotidien que nous offre ici un médecin dévoué.

06/2015

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Littérature française

Mon île, ma prison...

« Je l'ai détesté. À présent je suis vide et molle. Je m'accuse d'être égoïste et injuste. J'ai connu le bonheur un long mois et j'ai conquis l'affection d'un homme unique, aussi malheureux que moi de notre séparation imminente car il est évident que Madame Bertin fait opposition à la "prorogation de notre contrat" ! J'ai été riche... par procuration. J'ai possédé une maison, un parc. J'ai possédé des tapis sous mes pieds nus, des éclats de soleil dans les miroirs, au travers du cristal des vases et des verres, sur les cuivres des serrures. J'ai possédé une salle de bains en marbre et des parfums de prix. Je vais retrouver le savon de Marseille et la tôle ondulée de la douche Payet. Ferme tes écluses et sors tes griffes. Descends le rejoindre ! Tu n'allumeras pas le lustre ; il ne remarquera pas tes yeux rouges. » C'est l'année du bac. Lycéenne un peu naïve, Michèle rêve d'ailleurs. Loin de cette île qu'elle déteste : La Réunion et ses ouragans, sa case, son père alcoolique. Après un flirt qui tourne mal avec son prof de philo, elle doit affronter les vacances d'hiver. Là, elle rencontrera son « général » qui l'embauchera comme maîtresse de maison : conseiller général, président de la Chambre de commerce, maire, père de famille, époux, amant... Autour du fragile portrait d'une femme en devenir, Maurice Vinot dépeint avec finesse les rêves et désillusions d'une jeunesse en manque d'amour et d'espoir. Un ton juste, une humanité touchante, un final bouleversant.

03/2015

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Ouvrages généraux

Imaginer son futur

Imaginer son futur est l'engagement que nous devons prendre si nous voulons envisager un monde meilleur, pour soi, comme pour les autres. Il est même du ressort de chacun de s'engager à inventer ce monde à venir, si nous ne voulons pas qu'un autre le fasse à notre place. Cet ouvrage rassemble un grand nombre de personnalités qui ont cherché à imaginer différemment, à penser autrement le futur et à dessiner leur propre avenir de manière singulière. Qu'ils soient philosophes, activistes, scientifiques, artistes, politiques, architectes ou artisans, chacun a cherché à modifier les lignes de son existence, si ce n'est de son domaine. Car l'imagination se trouve en tout lieu, à chaque instant, dans notre quotidien si l'on veut se donner la peine de s'en approcher. Et c'est de cette imagination que l'on pourra bâtir un monde nouveau. Les témoignages exceptionnels de personnalités aux nationalités multiples, aux savoirs divers, à l'expérience riche, réunies pour la première fois dans un ouvrage ne peuvent nous laisser indifférents. Ils nous inspirent, nous poussent à réfléchir autrement, montrent qu'il existe une multitude d'options possibles pour façonner un monde à venir plus innovant, plus responsable, pour soi comme pour les autres. Avec les contributions de : André Chiang, Cyrille de Lasteyrie, Janas Devan, Seah Chee Huang, Tan Ying Hsien, Nilushika Jayaweera, Nathalie Joffre, Kathirasan K, Peter Lee, Philippe Lemoine, Dave Lim, Eunice Lim, Madame, Moon Ribas, Jens Naumann, King Wang Poon, Nazhath Faheema, Jérôme Ruskin, Harry Seah, Speak Cryptic, Walter Tay, Andrew Tan, Maria Tan, Paul Valin.

04/2021

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Romans historiques

La défroquée

Religieuse, intrigante, femme de lettres : telles sont les trois carrie?res de Mme de Tencin, qui connut son heure de gloire sous la Re?gence puis sous Louis XV. Cette " nonne de?froque?e ", qui fut aussi la me?re du philosophe d'Alembert, a fait de sa vie un chef-d'oeuvre de dissimulation et d'intelligence. Alexandrine de Tencin qui vit le jour a? Grenoble en 1682 semblait avoir son avenir tout trace?. Son fre?re ai?ne? he?riterait de la fortune de leurs parents tandis que ses deux soeurs et son plus jeune fre?re seraient e?leve?s comme elle, dans un couvent. Renoncer au monde et a? ses plaisirs ? Jamais ! Son ambi@on e?tait trop grande de s'y faire un nom, une place, de briller dans les salons. Mais il lui fallait quiber cet habit de nonne pour triompher de la cruaute? des hommes. Le jour vint ou? elle fut rendue a? la vie civile et son entre?e dans le monde fut fracassante ! Tout ce qu'elle n'avait pas connu entre les murs du couvent, elle allait le vivre, intense?ment ! La poli@que, l'ambi@euse la faisait sur l'oreiller. Elle travailla sans rela?che a? l'ascension de son fre?re dans la hie?rarchie eccle?sias@que ; il e?tait bien le seul homme qu'elle eu?t jamais aime?. Et dans son salon libe?raire, elle brillait par son esprit et sa culture. Cependant, du plus honteux secret qui pesait sur son nom, tout Paris se de?lectait. Et pour tous, Madame de Tencin demeurait " La De?froque?e ".

10/2020

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Biographies

La Normandie de Flaubert

Gustave Flaubert est trois fois normand, par sa biographie, par son oeuvre et par les traces qu'il a laissées dans le patrimoine. Demi-normand par sa mère, il est né à Rouen en 1821, mort à Croisset en 1880, enterré au cimetière monumental de Rouen. En cinquante-huit ans et demi, il a donc parcouru à peu près sept kilomètres. Certes, il a fait quelques détours, dans la capitale et en Orient, mais son vrai lieu, c'est sa table de travail dans la grande pièce qu'il occupe au premier étage de sa maison avec vue sur la Seine. Flaubert est aussi normand par ses oeuvres, depuis la première publiée, Madame Bovary, dont l'action se déplace du pays de Caux au pays de Bray, jusqu'à Bouvard et Pécuchet, le dernier roman inachevé qui a pour cadre le Calvados, en passant par Un coeur simple, situé sur les terres de sa mère, à Pont-l'Evêque. Enfin, Flaubert est une troisième fois normand, à titre posthume, par la place qu'il tient dans le patrimoine matériel : des lieux de mémoire, deux maisons, des statues, des plaques commémoratives, des manuscrits et des livres conservés dans les bibliothèques publiques. Pour rendre compte de cette triple réalité normande, dans la vie, dans l'envie et dans la mémoire des vivants, une seule plume n'aurait pas suffi. L'Association des Amis de Flaubert et de Maupassant a sollicité plusieurs de ses membres pour composer un livre à la fois un et multiple, riche de la complexité et des contradictions d'un coeur moins simple que celui de Félicité.

05/2021

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Littérature Italienne

L'Île du Vésuve

" Depuis quelques années je me suis retirée à la campagne. La petite maison où je vis, entre vignes et pinèdes, s'adosse au Vésuve et a devant elle le superbe décor du golfe. " C'est ainsi que commence L'Ile du Vésuve. Le ton est donné. Suivent 28 courts chapitres où Clotilde Marghieri nous raconte tout simplement, mais avec une grâce et un humour délicieux sa vie dans sa villa du Vésuve. Leurs titres ? " La Villa des Genêts " (celle, toute voisine, qu'occupa Leopardi), " La marquise ", " La pinède vendue ", "Télévision à la villa" ou "Messieurs (ou les angoisses nocturnes) ". Marghieri, c'est avant tout cela : une liberté d'allure, une élégance d'esprit, un charme irrésistible qui donnent au lecteur l'impression de partager l'existence d'une amie. Elle aimait le ton de Colette et de Madame de Sévigné. Mais c'est tout autant Proust ou Sagan qu'on retrouve dans ces pages à bien des moments. Une même manière de capter tout à la fois la légèreté de la vie et sa tragédie. " Les lettres que mon grand-père m'écrivait en pension, se souvient-elle, m'exaltaient à tel point que, ne sachant pas comment en profiter pleinement, comment les faire miennes, j'en découpais les passages les plus beaux et les plus touchants en lanières minuscules et après les avoir lus et relus (je les sais encore par coeur), je les mangeais. " L'écriture est ici chose vitale, mais jamais pesante ni sombre. Vivre au flanc du Vésuve, c'est cela : célébrer sans cesse la lumière sans oublier, toute proche, la menace.

10/2022

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XVIIe siècle

Les reines de France - Volume 2 Le grand siècle

La reine des biographes. Un grand récit qui offre une histoire inégalée du grand et tragique XVIIe siècle. En six volumes d'exceptions, publiés entre 1994 et 2002 aux éditions de Fallois, Simone Bertière a raconté l'histoire des reines, célèbres ou oubliées, qui ont fait la France de la Renaissance à la fin de la monarchie. Après Les Reines de France. Le siècle des Valois publié en 2022, voici l'édition définitive - en un beau et fort volume - des deux ouvrages suivants consacrés au XVIIe siècle qui voit se métamorphoser le pouvoir des femmes, passant de puissance assumée à influence de l'ombre, notamment en raison de l'application rigide de la loi salique et de la personnalité écrasante de Richelieu Louis XIII et le Roi-Soleil. Sous la plume élégante et inspirée de l'auteur entrent notamment et successivement en Majesté : Marie de Medicis, compagne mainte fois trompée du Vert-Galant ; la Régente Anne d'Autriche, Marie Mancini, l'amour perdu de Louis XIV ; Marie-Thérèse d'Espagne, son épouse légitime et pourtant si effacée ; la tendre Louise de la Vallière, dont la disgrâce sera un chemin de croix ; l'éclatante Montespan, éclaboussée par la sinistre affaire des Poisons... pour finir par l'épouse secrète et rédemptrice du roi Soleil, Madame de Maintenon. Pour cette nouvelle édition de luxe, illustrée de deux cahiers hors-texte, la grande historienne a entièrement revu, corrigé et actualisé son texte qui fait, rare en histoire, a été unanimement salué par la critique tout en racontant un très large succès public. Un maître-ouvrage qui conjugue au plus point la rigueur historique avec l'art du récit.

10/2023

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Littérature française

Les employes ou la femme superieure. Scenes de la vie parisienne

" Obligé de tout lire pour tâcher de ne rien répéter, je feuille- tais, il y a quelques jours, les trois cents contes plus ou moins drolatiques de Il Bandello, écrivain du seizième siècle, peu connu en France, et publiés dernièrement en entier à Florence dans l'édition compacte des Conteurs italiens : votre nom, de même que celui du comte, a aussi vivement frappé mes yeux que si c'était vous-même, madame. Je parcourais pour la première fois Il Bandello dans le texte original, et j'ai trouvé, non sans surprise, chaque conte, ne fût-il que de cinq pages, dédié par une lettre familière aux rois, aux reines, aux plus illustres personnages du temps, parmi lesquels se remarquent les nobles du Milanais, du Piémont, patrie de Il Bandello, de Florence et de Gênes. C'est les Dolcini de Man- toue, les San-Severini de Créma, les Visconti de Milan, les Guidoboni de Tortone, les Sforza, les Doria, les Frégose, les Dante Alighieri (il en existait encore un), les Frascator, la reine Marguerite de France, l'empereur d'Allemagne, le roi de Bohème, Maximilien, archiduc d'Autriche, les Medici, les Sauli, Pallavicini, Bentivoglio de Bologne, Soderi, Colonna, Scaliger, les Cardone d'Espagne. En France : les Marigny, Anne de Polignac princesse de Marsillac et comtesse de La- rochefoucault, le cardinal d'Armagnac, l'évêque de Cahors, enfin toute la grande compagnie du temps, heureuse et flattée de sa correspondance avec le successeur de Boccace. J'ai vu aussi combien Il Bandello avait de noblesse dans le caractère : s'il a orné son oeuvre de ces noms illustres, il n'a pas trahi la cause de ses amitiés privées... ".

02/2023

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Histoire de France

Anne de France. Fille de Louis XI, duchesse de Bourbon

Anne aux trois noms : Anne de France puisqu'elle est fille de Louis XI, Anne de Beaujeu du jour où elle épouse Pierre, sire de Beaujeu, Anne de Bourbon lorsque son mari devient duc de Bourbon... Née à Genappe en 1461, au temps de l'exil de son père, et morte en 1522 à Chamelle, au cœur de la France, elle a connu quatre rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier. On l'appelait aussi " Madame la Grant " parce qu'elle assura par deux fois la régence du royaume de France, lors de la minorité de son frère, Charles VIII (1483-1491), puis de l'absence du roi pendant la première guerre d'Italie (1494-1495). Mais depuis cinq siècles, l'Histoire l'a quelque peu oubliée. L'auteur, fasciné par le triptyque du Maître de Moulins qui l'a admirablement portraiturée, a voulu aller à la rencontre de cette grande dame qui a si bien servi la France. L'éclatement du royaume évité, les princes calmés, le pays pacifié, le rattachement de la Bretagne scellé, les menaces de guerre extérieures éloignées, les finances rétablies, le fonctionnement de l'Etat assuré : tel est l'impressionnant bilan de la politique conduite par Anne de France. Ce fut accompli en peu d'années, alors qu'à la mort de Louis XI elle avait contre elle la foule de mécontents à l'affût de toute défaillance du pouvoir central et qu'elle devait leur faire face au nom d'un enfant. C'est ainsi qu'elle a sauvegardé - en la consolidant - l'œuvre de Charles VII et de Louis XI qui, d'un pays en ruine au début du XVIe siècle, en avaient fait un Etat puissant.

10/2002