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Critique littéraire

Madame de Staël

"Il faut s'étourdir, il faut se laisser emporter par le tourbillon [... ] ; je cède au torrent, j'aime tout ce qui me dérobe au temps". Fille de Jacques Necker, futur ministre des Finances de Louis XVI, Anne Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, plus connue sous le nom de Madame de Staël (1766-1817), est une femme aux talents multiples. Ecrivain (Corinne ou l'Italie), philosophe (De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales), propagatrice des romantismes allemand et anglais, féministe avant la lettre, elle ne cesse aujourd'hui encore de nous surprendre. Dans son approche attentive et empathique, Sophie Doudet nous donne de celle qui affirmait que sa vie "était un témoin qu'il fallait entendre aussi" l'image d'une femme curieuse de tout, agile, novatrice, revendiquant pour elle comme pour ses consoeurs un droit absolu au bonheur.

02/2018

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Critique littéraire

Madame de Staël

Germaine de Staël est aujourd'hui une illustre inconnue. Pourtant elle a côtoyé toute l'Europe des Lumières, exaspéré Napoléon par sa lucidité politique, connu la gloire littéraire à Vienne à Rome et à Londres, fait chavirer les cours, de Benjamin Constant au prince de Prusse, en passant par les jeunes hussards. C'est cette vie à bride abattue que Michel Winock dépeint ici avec bonheur, dans un récit troussé comme un film d'aventures. Celui-ci commence sur les genoux du grand Necker, son père, banquier puis ministre de la dernière chance de Louis XVI, et dans le salon de sa mère, où vient tout ce qui passe pour avoir de l'esprit à Paris. Sur fond de Révolution et de Restauration, d'exil en exil, on y verra Madame de Staël devenir une tête politique, une femme du monde, une amoureuse tourmentée, la romancière qui écrivit Corinne et, finalement, l'archétype de la femme romantique.

10/2012

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Critique littéraire

Madame de Staël

Avec le talent d'écriture et l'érudition qu'on lui connaît, Ghislain de Diesbach trace le portrait exhaustif d'une femme à la sensibilité rare, exigeante et tourmentée, disant d'elle-même : " Je suis une personne avec laquelle et sans laquelle on ne peut vivre. " Elle incarne avec Chateaubriand l'un des deux tempéraments d'écrivains les plus personnels du siècle. Digne héritière des Lumières, croyant au progrès indéfini du genre humain par la pratique de la raison et de la liberté, elle fut la première à donner au mot romantisme sa signification nouvelle et permit à la France de mieux comprendre l'Allemagne. Par la hardiesse de sa pensée, par son esprit d'indépendance, l'auteur des Considérations sur les principaux événements de la Révolution française semble aujourd'hui étonnamment moderne, et son génie singulier, plus brillant encore qu'il ne paraissait à ses contemporains.

02/2011

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Critique littéraire

Madame de Staël

La postérité a tendance à ne retenir d'un écrivain que quelques œuvres. Pour Mme de Staël, Corinne et De l'Allemagne, essentiellement. Or, on comprend mieux Corinne si l'on connaît les premières nouvelles et Delphine. On saisira mieux De l'Allemagne si l'on se réfère à De la littérature. Tout se répond et se correspond dans une œuvre où se manifeste l'unité très forte d'une pensée, d'une sensibilité et d'un style. Ce livre voudrait donner une idée de la totalité de cette œuvre. La confrontation avec l'Histoire de son temps, l'expérience de la fiction, une réflexion généraliste sur la littérature qui constituent les grands axes de la création staëlienne se croisent en effet dans Corinne.

11/1999

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Critique littéraire

Madame de Staël ou l'intelligence politique

Germaine de Staël a eu l'honneur d'être haïe par Napoléon. "Honneur", certes, car, machiste par éducation et par tempérament, Napoléon méprisait tellement les femmes qu'il n'aurait pas pris la peine de croiser le fer si cette ennemie-là n'avait été manifestement si supérieure et si puissante. C'est la moindre des raisons de s'intéresser à une vie fort tumultueuse dans les sentiments, mais infiniment sage dans la pensée. Fille de Necker, ministre réformateur de Louis XVI, elle a étudié l'économie politique comme d'autres le piano ou la broderie. Reconnue très jeune comme capable de faire et défaire les carrières, elle est courtisée et aimée malgré sa sympathique laideur par les hommes de la Révolution... avant d'être obligée de fuir pour sauver sa tête. Elle continue à régner sur le monde intellectuel, depuis son exil, le château de Coppet, véritable creuset des idées européennes libérales. Passionnée par les idées, Germaine est aussi passionnée par les hommes, qu'elle choisit avec moins de discernement qu'elle ne juge les événements de son temps : le noble Narbonne-Lara, le Suédois Ribbing, Benjamin Constant, l'Austro-irlandais O'Donnell, jusqu'à Albert de Rocca, cet officier de vingt-trois ans qu'elle épouse quelques années avant sa mort, le 14 juillet 1817 – date ô combien symbolique pour cette héritière directe de la France des Lumières. -- Textes de présentation et de liaison de Michel Aubouin. Lettres de Mme de Staël, extraits de ses textes politiques et de ses romans, textes et extraits de lettres de Chateaubriand, Talleyrand, Napoléon, Benjamin Constant...

05/2017

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Critique littéraire

Journaux intimes. De Madame de Staël à Pierre Loti

L'écriture du journal intime est la saisie d'un état à une époque de la vie. Elle offre à son auteur un suspens dans le flux de l'existence, le point à partir duquel il peut conquérir une distance vis-à-vis de celle-ci, et un point de vue sur le passage du temps qui n'a pas de forme. L'écriture intime est rendue possible par les mutations sociales et philosophiques que connaît le XVIIIe siècle, et particulièrement par le développement d'un espace privé séparé de l'espace social. Tous ces changements sont eux-mêmes le signe d'une transformation de la conception de la personne : jusque-là prise dans un ordre social et religieux qui donnait sens à son existence, celle-ci devient progressivement un individu qui ne tient son être que de lui-même. A la différence des mémoires qui racontent le moi public et portent des valeurs collectives, l'autobiographie et le journal intime s'attachent à ce qui échappe aux échanges sociaux : au privé, à l'intime. Le XIXe siècle peut être dit « le siècle de l'intime », et le journal est la forme dans laquelle se développe cet intérêt pour l'intériorité : il affirme le primat de l'individu sur le collectif, du particulier sur le général. L'écriture du journal intime est la saisie d'un état à une époque de la vie. Elle offre à son auteur un suspens dans le flux de l'existence, le point à partir duquel il peut conquérir une distance vis-à-vis de celle-ci, et un point de vue sur le passage du temps qui n'a pas de forme. L'écriture intime est rendue possible par les mutations sociales et philosophiques que connaît le XVIIIe siècle, et particulièrement par le développement d'un espace privé séparé de l'espace social. Tous ces changements sont eux-mêmes le signe d'une transformation de la conception de la personne : jusque-là prise dans un ordre social et religieux qui donnait sens à son existence, celle-ci devient progressivement un individu qui ne tient son être que de lui-même. A la différence des mémoires qui racontent le moi public et portent des valeurs collectives, l'autobiographie et le journal intime s'attachent à ce qui échappe aux échanges sociaux : au privé, à l'intime. Le XIXe siècle peut être dit « le siècle de l'intime », et le journal est la forme dans laquelle se développe cet intérêt pour l'intériorité : il affirme le primat de l'individu sur le collectif, du particulier sur le général. Le paradoxe, toutefois, est que le réel le plus immédiat - soi-même - est celui qui échappe le plus à l'individu qui prétend l'appréhender. Le journal est le lieu de la confrontation entre la conscience et la réalité de son être, dans un ciel déserté par la transcendance. Le diariste est contraint d' « assister comme témoin » à ce qui se passe en lui, comme s'il s'agissait d'un autre, car c'est par la « description rigoureuse de ce qui se passe en [lui] » (Stendhal) qu'il peut se ressaisir lui-même tenter d'établir les causes de son propre comportement et projeter son action. Le journal montre ce qu'on n'a encore jamais vu parce que le roman ne sait pas encore le rendre : le mouvement d'une conscience, ses débats intérieurs, la banalité du quotidien ; il expose aussi ce que le roman ne peut pas donner à voir sans risque de paraître faux : l'histoire sans relief d'une existence. C’est un panorama de la plus grande époque du journal intime que nous donnons ici, en ayant le désir de contribuer de manière importante à l’histoire d’un genre littéraire moderne.

03/2012

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Romans historiques

Madame de Staël. La femme qui faisait trembler Napoléon

Il n'y a pas d'équivalent actuel d'une telle célébrité. L'Europe entière connaissait son nom. Ses livres étaient tous des succès. Ses amis écrivaient l'Histoire. Elle fréquente Voltaire, Diderot, le tsar de Russie et le roi de Suède, Jefferson et Lord Byron. Elle dîne avec Juliette Récamier, Talleyrand, Lafayette ou Chateaubriand. Elle a comme amant Benjamin Constant. Intellectuelle visionnaire, elle met son immense fortune héritée de son père Jacques Necker, ministre des Finances de Louis XVI, au service de ses idées libérales. En littérature, elle est la première à décrire les sentiments, les émotions, à pratiquer l'introspection. Avec Goethe, elle ouvre la voie du romantisme. Mère fusionnelle, elle fit tout pour garder auprès d'elle ses enfants, elle en a cinq de quatre pères différents, dans ses nombreux voyages et exils. Amoureuse transie, elle a de nombreux amants, osant toujours suivre les élans de son coeur, quitte à se perdre. C'est le portrait d'une femme en avance sur son temps, une femme puissante et attachante que dressent ces vingt-quatre journées dans la vie de Madame de Staël.

03/2015

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Beaux arts

Staël

Le destin artistique fulgurant de Nicolas de Staël - à peine vingt ans de production picturale - trouve sa correspondance exacte dans son écriture. Rien de plus saisissant que le langage du peintre tel que capté par sa plume à l'attention de ses amis.Une égale exigence de lucidité, d'engagement absolu - jusqu'à en mourir - traverse sa pratique de peintre et ses méditations sur son art - pour lui égales jusqu'à s'y confondre avec sa perception quotidienne de la vie. De lettre en lettre, ses formulations d'une intuition et d'une beauté frappantes, ses raccourcis vertigineux, son rythme de phrase trépidant, haletant, comme habité déjà par l'urgence de trouver, de créer, avant l'inévitable, n'ont pas d'équivalent au XXème siècle parmi les textes d'artistes. Le génie de l'écrivain de Staël, autant que celui du peintre, a fasciné ses interlocuteurs. Et quels interlocuteurs ! René Char, Georges Braque, les historiens de l'art André Chastel et Denys Sutton.Cet ouvrage propose pour la première fois une lecture couplée de ces deux aspects de l'expression du météore de Staël : sa peinture, et - versant inconnu - son écriture. Au coeur de la création.

04/2003

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Beaux arts

Staël

L'inoubliable beauté, la fulgurance de la trajectoire, entre abstraction et figure, la relation profonde, essentielle, avec les plus grands poètes de son temps, la fin tragique de celui qui écrivait " Je ne peux prévoir ce que je ferai demain, mais pour l'instant je suis au maximum du plan, aux confins de la toile vierge " : on trouvera dans ce livre la trace de cet exceptionnel destin. Mais aussi - et c'est là sans doute sa nécessité - on y trouvera une lecture nouvelle de l'oeuvre, éclairée d'une lumière intérieure. Par-delà les périodes, les classifications, Dobbels montre que tous les motifs, toits, fleurs, nus, paysages, orchestres, ne sont là que pour servir au renouvellement : " Ce qui se répète n'est jamais le même, mais le neuf en est une mesure interne, un écart intérieur. "

10/2009

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Critique littéraire

Cahiers staëliens N° 43, 1991-1992 : Madame de Staël : écriture(s)

Revue internationale transdisciplinaire à comité de lecture, les Cahiers staëliens sont consacrés à l'étude de l'oeuvre de Germaine de Staël et au groupe de Coppet (Constant, Schlegel, Sismondi, Bonstetten).

01/1991

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Critique littéraire

Cahiers staëliens N° 50, 1999 : Madame de Staël et le théâtre

Revue internationale transdisciplinaire à comité de lecture, les Cahiers staëliens sont consacrés à l'étude de l'oeuvre de Germaine de Staël et au groupe de Coppet (Constant, Schlegel, Sismondi, Bonstetten).

01/1999

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Histoire internationale

Madame de Staël et Monsieur Necker d'après leur correspondance inédite

Madame de Staël et Monsieur Necker d'après leur correspondance inédite / Comte d'Haussonville,... Date de l'édition originale : 1925 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Histoire internationale

L'Allemagne et madame de Staël. En marge d'un "événement"

Dans cette tude critique et analytique de De l'Allemagne, le grand ouvrage de Madame de Stal, nous avons tent de dterminer les critres qui ont prsid aux choix et omissions des divers auteurs, de certains aspects de l'art et des sciences ou du domaine socio-culturel ; nous avons examin jusqu'o Madame de Stal, guide ici en partie par les frres Schlegel, a pu ou voulu pntrer le courant du romantisme allemand. Enfin, nous avons relev les diffrentes critiques de l'ouvrage, tant celles du pass que du prsent, afin de constater soit leur bien-fond ou les rfuter le cas chant. Nous fondant sur les variantes du manuscrit, sur le Journal sur l'Allemagne, Les Carnets de voyage et la correspondance prive de l'auteur, nous avons pu apercevoir en filigrane les prolongements de sa pense et restituer des aperus souvent importants et rvlateurs sacrifis lors de la publication. En plaant l'uvre dans son contexte historique nous avons voulu ajouter quelques traits au tableau de cette Allemagne goethenne, l'un des sommets de la culture europenne, rvle par Madame de Stal la France napolonienne.

01/1990

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Littérature française

De L'amour

Dans son roman Delphine en effet, Madame de Staël voit en l'amour le " seul sentiment qui puisse dédommager les femmes des peines que la nature et la société leur imposentA ".

10/2022

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Critique littéraire

Cahiers staëliens N° 39, 1987-1988 : Madame de Staël et la Suède

Revue internationale transdisciplinaire à comité de lecture, les Cahiers staëliens sont consacrés à l'étude de l'oeuvre de Germaine de Staël et au groupe de Coppet (Constant, Schlegel, Sismondi, Bonstetten).

01/1987

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Critique littéraire

Cahiers staëliens N° 41, 1989-1990 : Madame de Staël et l'Autriche

Revue internationale transdisciplinaire à comité de lecture, les Cahiers staëliens sont consacrés à l'étude de l'oeuvre de Germaine de Staël et au groupe de Coppet (Constant, Schlegel, Sismondi, Bonstetten).

01/1989

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Critique littéraire

Cahiers staëliens N° 42, 1990-1991 : Ecrits de jeunesse de Madame de Staël

Revue internationale transdisciplinaire à comité de lecture, les Cahiers staëliens sont consacrés à l'étude de l'oeuvre de Germaine de Staël et au groupe de Coppet (Constant, Schlegel, Sismondi, Bonstetten).

01/1990

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Critique littéraire

Tableau de la littérature française. Tome 3, De Madame de Staël à Rimbaud

Anthologie réalisée par cinquante-huit auteurs français contemporains.

01/1974

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Littérature française

Lettres de Madame la baronne de Staal, fille de M. Necker

Oeuvres complètes de Molière. Les Fourberies de Scapin. Psyché. Les Femmes savantes / , revues avec soin sur les différentes éditions ; précédées d'une nouvelle vie de Molière, et d'un tableau chronologique et historique de ses pièces, par P.-R. AuguisDate de l'édition originale : 1823Collection : Collection des classiques françaisLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site Hachettebnf

04/2013

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Littérature française

Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome 1. Madame de Stael et Chateaubriand

Oeuvres d'Alexandre Vinet ; V, I-III. Etudes sur la littérature française au XIXe siècle... : texte de l'édition posthume de 1848, revu et complété d'après les documents originaux. Madame de Staël et Chateaubriand / Alexandre Vinet ; précédé d'une préface par Paul Sirven,... Date de l'édition originale : 1911-1923 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2020

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Littérature française (poches)

De la littérature

1800. La Révolution a retourné toute sa violence contre la philosophie et la littérature qui l'ont préparée. La pensée et le goût sont menacés. L'homme de lettres a perdu son statut. Mais la fille de Necker n'entend pas céder à la tentation du désenchantement : elle croit à la perfectibilité des ouvrages de l'esprit et au triomphe du goût ; elle sait quelle est la tâche dévolue à ce siècle neuf : explorer le champ de la sensibilité et de la psychologie, réconcilier vérité et langage des sentiments et œuvrer ainsi pour le progrès de la société. L'ouvrage qu'elle fait alors paraître ne se réduit pas, comme on a pu le croire, à un manifeste romantique ou à une nouvelle définition de la littérature : histoire de la pensée dans ses œuvres en même temps que plaidoyer pour les intellectuels, De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales est un texte philosophique majeur.

09/1991

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Littérature française (poches)

Corinne ou L'Italie

Corinne est un roman cosmopolite qui se déroule entre la France, l'Angleterre et l'Italie à l'aube du romantisme, dans la diversité des moeurs et des cultures. Il raconte l'histoire d'amour entre une poétesse italienne, Corinne (double de l'auteure), et un noble anglais, Lord Oswald Nelvil. Le roman inaugure le débat sur la condition féminine, sur le droit des femmes à vivre de manière indépendante et notamment à exister en tant qu'écrivaines . Corinne, c'est Mme de Staël elle-même, "la femme la plus extraordinaire qu'on vit jamais" selon Stendhal, "un être à part, un être supérieur tel qu'il s'en rencontre peut-être un par siècle", disait Benjamin Constant.

02/2020

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Littérature française (poches)

Quatre histoires d'amour. Suivi de De l'Amour et de De la vanité chez les femmes

Madame de Staël, nous est restée comme la romancière de Delphine et de Corinne, l'essayiste de De l'Allemagne, la mémorialiste des Dix années d'exil quand Napoléon la tenait éloignée de Paris. Or ce fut d'abord une jeune femme passionnée, se sentant proche par la pensée de la Julie de Rousseau et de la Virginie de Bernardin de Saint-Pierre, qui essaya sa plume en créant, dans les quatre histoires courtes ici rassemblées, ses premières héroïnes déjà au destin tragique, sa Mirza, son Adélaïde, sa Pauline, sa Zulma, trompées par les hommes, mais surtout par leur besoin d'idéal. Les textes de ce petit livre annoncent un grand écrivain.

06/2015

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Littérature française (poches)

Trois nouvelles

Dans ces climats brûlants, où les hommes, uniquement occupés d'un commerce et d'un gain barbares, semblent, pour la plupart, avoir perdu les idées et les sentiments qui pourraient leur en inspirer l'horreur, une jeune fille, nommée Pauline de Gercourt, avait été mariée à l'âge de treize ans à un négociant fort riche, et plus avide encore de le devenir. Orpheline et mal élevée par un tuteur ami de son époux, et tout à fait dans le même genre, elle épousa M. de Valville, sans connaître la valeur de l'engagement qu'elle prenait, sans avoir réfléchi ni sur le présent ni sur l'avenir.

03/2009

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Critique littéraire

Dix années d'exil

"Le plus grand grief de l'empereur Napoléon contre moi, c'est le respect dont j'ai toujours été pénétrée pour la véritable liberté." Mme de Staël. Mme de Staël (1766-1817), témoin et fine observatrice de l'histoire politique de son temps, raconte, dans ce livre, ses différentes pérégrinations en Europe (Suisse, Allemagne, Autriche, Suède, Pologne, Russie) suite à son bannissement de France par Bonaparte. "Cette femme, disait le Premier Consul, apprend à penser à ceux qui ne s'en aviseraient point, ou qui l'auraient oublié."

01/2018

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Théâtre - Pièces

Oeuvres complètes, série 2. Oeuvres littéraires Tome 4, Oeuvres dramatiques, 2 volumes

Ce volume offre, pour la première fois, une édition complète du théâtre de Germaine de Staël, réunissant les quelques pièces éditées par Auguste de Staël en 1821 et plusieurs compositions, restées à l'état manuscrit. Une nouvelle facette, peu connue, de l'auteur se trouve dévoilée : celle de dramaturge. Ce volume rassemble dix-huit pièces composées entre 1778 et 1811 et révèle plusieurs tragédies, restées inédites. Longtemps minoré par rapport à l'ensemble de l'oeuvre, le théâtre apparaît ici dans toute sa richesse et sa complexité. Germaine de Staël a écrit et joué pour le théâtre toute sa vie, parallèlement à ses autres activités. La langue dramatique prolonge alors, sous une autre forme, la réflexion staëlienne sur l'individu et la société.

09/2021

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Critique

De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales

Madame de Staël publie à l'aube du XIXe siècle le manifeste d'un renouvellement littéraire marquant le passage à l'époque post-révolutionnaire. Refusant de juger les productions de l'esprit selon des normes esthétiques universelles, elle propose de les apprécier dans le contexte de la civilisation qui les a vues naître.

08/2021

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Littérature française

Delphine

L'histoire se déroule à Paris entre 1789 et 17921. Delphine, une jeune veuve, arrange le mariage d'une de ses parentes éloignées, Matilde de Vernon, avec Léonce de Mondoville. Cependant elle tombe amoureuse de Léonce, un amour condamné par les convenances de l'époque.

01/1983

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Critique littéraire

Oeuvres complètes, série 1. Oeuvres critiques Tome 2, De la littérature et autres essais littéraires

À qui voudrait réduire la théorie littéraire de Germaine de Staël au retentissant succès du De la littérature en 1800, ce volume oppose le panorama d'une pensée dont le mouvement et l'énergie ne dissocient jamais la réflexion esthétique du combat pour la liberté. En refusant d'assigner à la création post-révolutionnaire les contours normatifs d'une " poétique ", l'oeuvre staëlienne invente une trajectoire singulière, scandée par des valeurs et des principes incompatibles avec la fixité d'un " système ". Magistralement lancée au seuil du nouveau siècle, cette réflexion, enracinée dans les soubresauts de l'histoire et le destin personnel d'une opposante, fait l'objet d'une constante maturation qui croise la rencontre de l'étranger et les stratégies requises par l'exil. De l'Essai sur les fictions, qui l'impose dès 1795 comme l'une des premières femmes à penser le roman de l'après Révolution, à la bataille romantique suscitée en 1817 par son appel au réveil italien, la critique de Staël impose une intensité seule capable de conjuguer la vérité et la liberté. Ce volume, riche de comptes rendus, essais, préfaces et notices biographiques, réunit pour la première fois De la littérature et la fresque des essais littéraires où résonnent l'éloge de la dissidence et l'élan européen.

01/2013

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Critique littéraire

Ecrits sur la littérature

Née une vingtaine d'années avant la Révolution, disparue peu après la chute de l'Empire, liée par son père, Necker, et son mari, ambassadeur de Suède en France, à toute l'Europe éclairée, Germaine de Staël a, comme Chateaubriand, vécu le passage d'un monde à un autre. Or ce passage, c'est aussi celui des belles-lettres - l'éloquence, la philosophie, l'histoire et la poésie entendue au sens le plus large - à ce que nous appelons de manière plus restreinte la littérature, et où le roman prend une place capitale. Si, en 1800, son livre majeur s'intitule De la littérature dans ses rapports avec les institutions sociales, c'est que Mme de Staël entend ne pas séparer cette littérature de l'Histoire et de la politique, ni de la perfectibilité humaine et des réalités de chaque nation : nouvelle manière de considérer la littérature que cette anthologie, qui accueille également des extraits d'autres livres, permet de découvrir ou de mieux comprendre. " Cette femme apprend à penser à ceux qui ne s'en aviseraient pas ou qui l'auraient oublié ", disait Napoléon, son farouche ennemi : cette théorie de la littérature qu'elle invente et qui demeure la nôtre ne cesse pas d'en donner la preuve.

05/2006