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Histoire de l'art

Journal d'un collectionneur. Marchand de tableaux

L'auteur de ce journal est né en 1881. " Il était marchand de tableaux, fils de marchand de tableaux, témoin des changements révolutionnaires qui, dès la découverte de Cézanne, virent s'imposer de par le monde une conception de l'art tout à fait nouvelle. " René Gimpel avait hérité d'une approche traditionnelle de la peinture et il manifesta toujours une préférence pour les grands maîtres français du xviiie siècle, notamment Chardin. Mais cela ne l'empêcha pas de reconnaître le génie, même sous le masque d'un style nouveau : Braque, à ses yeux, avait atteint la même perfection. Issu d'une famille qui avait fui l'Alsace, scandalisée par les termes du traité de 1871, il était lui aussi animé par cet esprit de révolte qui le conduisit à s'enrôler, comme ses trois fils, dans la Résistance. Interné par Vichy, puis arrêté par les Allemands, il fut déporté à Neuengamme où il mourut en janvier 1945, ayant préparé ses codétenus à la Libération en leur enseignant l'anglais à travers des promenades virtuelles dans les grands musées du monde. René Gimpel commence à écrire en 1918. " L'intérêt de l'ouvrage est bien souvent au-delà de la petite histoire ou de l'anecdote. René Gimpel lui-même savait voir et regarder. Il a le sens du trait ; son oeil est d'un caricaturiste et son Journal se remplit ainsi d'esquisses très personnelles. Il a tout su, tout vu de la peinture pendant quarante ans " , naviguant entre l'Amérique et l'Europe, contribuant à bâtir outre-Atlantique les plus grandes collections : celles de Frick, des Rockefeller, des Rothschild, de Ford, de J. -P. Morgan... Il côtoie les artistes Braque, Mary Cassatt, Forain dont il rapporte les bons mots, Marie Laurencin, Matisse, Monet, Picasso, le vieux Renoir qu'il décrit peignant avec des pinceaux attachés au bout de ses bras, Soutine, Utrillo ; mais aussi les marchands : Joe Duveen, son beau-frère, Durand-Ruel, Paul Rosenberg, Nathan Wildenstein dont il fut l'associé, Ambroise Vollard... Il croise critiques et écrivains, Apollinaire, Berenson, et surtout Marcel Proust qu'il rencontra, dès 1907, à Cabourg, où ils séjournaient dans le même hôtel. Leur passion commune pour Vermeer les lia d'une profonde amitié.

02/2023

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Littérature française

La comedie humaine les proscrits. Les proscrits

" En 1308, il existait peu de maisons sur le Terrain formé par les alluvions et par les sables de la Seine, en haut de la Cité, derrière l'église Notre-Dame. Le premier qui osa se bâtir un logis sur cette grève soumise à de fréquentes inondations, fut un sergent de la ville de Paris qui avait rendu quelques menus services à messieurs du chapitre Notre-Dame ; en récompense, l'évêque lui bailla vingt-cinq perches de terre, et le dispensa de toute censive ou redevance pour le fait de ses constructions. Sept ans avant le jour où commence cette histoire, Joseph Tirechair, l'un des plus rudes sergents de Paris, comme son nom le prouve, avait donc, grâce à ses droits dans les amendes par lui perçues pour les délits commis ès rues de la Cité, bâti sa maison au bord de la Seine, précisément à l'extrémité de la rue du Port-Saint-Landry. Afin de garantir de tout dommage les marchandises déposées sur le port, la ville avait construit une espèce de pile en maçonnerie qui se voit encore sur quelques vieux plans de Paris, et qui préservait le pilotis du port en soutenant à la tête du Terrain les efforts des eaux et des glaces ; le sergent en avait profité pour asseoir son logis, en sorte qu'il fallait monter plusieurs marches pour arriver chez lui. Semblable à toutes les maisons du temps, cette bicoque était surmontée d'un toit pointu qui figurait au-dessus de la façade la moitié supérieure d'une losange. Au regret des historiographes, il existe à peine un ou deux modèles de ces toits à Paris. Une ouverture ronde éclairait le grenier dans lequel la femme du sergent faisait sécher le linge du Chapitre, car elle avait l'honneur de blanchir Notre-Dame, qui n'était certes pas une mince pratique. Au premier étage étaient deux chambres qui, bon an mal an, se louaient aux étrangers à raison de quarante sous parisis pour chacune, prix exorbitant justifié d'ailleurs par le luxe que Tirechair avait mis dans leur ameublement. . ".

02/2023

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Sciences historiques

Quelle est la place des images en histoire ?

Cet ouvrage consacre une avancée décisive dans la réflexion sur les images en histoire. En effet, alors que, de longue date, les historiens d'art se sont attachés à développer des études d'ordre iconographique sur leur territoire et que les sémiologues ont élargi le champ à certains aspects de la culture populaire, les historiens restaient dans une vision illustrative du visuel. Désormais, à l'heure de la multiplication industrielle des images et de leur cumul généralisé, il devenait urgent de considérer ces corpus immenses comme matière à études. L'ensemble des participants démontre deux usages essentiels nouveaux : la banalisation de l'image comme une source, parmi d'autres ; la possibilité de bâtir, à partir de supports croisés, de véritables histoires du visuel. Voilà donc un manifeste collectif pour le développement de travaux sur ce qui est devenu un élément fondamental de la communication planétaire. Christian Delporte, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, directeur du Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines. Auteur d'ouvrages sur l'histoire des médias et de la communication, il a récemment publié Images et politique en France au xxe siècle (Nouveau Monde éditions, 2006) et La France dans les yeux. Une histoire de la communication politique de 1930 à aujourd'hui (Flammarion, 2007). Laurent Gervereau, président de l'Institut des Images et du Réseau des musées de l'Europe. Spécialiste international de l'analyse des images, il a créé des sites Internet, des disques numériques et dirigé de nombreux ouvrages, dont le Dictionnaire mondial des images (Nouveau monde éditions, 2006). Il est l'auteur notamment de Voir, comprendre, analyser les images (La Découverte, 5e édition 2007) et de Une histoire mondiale des images (CNDP/Nouveau monde éditions, 2008). Denis Maréchal est docteur en histoire. Chargé des manifestations extérieures à l'Inathèque de France. Il a notamment publié Geneviève Tabouis, les dernières nouvelles de demain (Nouveau Monde éditions, 2003), et contribué à L'Echo du siècle, dictionnaire historique de la radio et de la télévision en France, sous la direction de Jean-Noël Jeanneney et Agnès Chauveau (Hachette pluriel, 2001).

09/2015

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Vie de l'Eglise

Vers l'effondrement. Crises des dogmes, des sacrements et du sacerdoce dans l’Eglise catholique

Ce livre est le résultat d'une rencontre fascinée et "amoureuse" avec l'homme de Nazareth appelé Jésus qui a totalement transformé mon existence. Il s'agit d'une rencontre vécue à l'âge de quarante ans, à savoir plusieurs années après mon entrée dans la cléricature comme prêtre de l'Eglise catholique. C'est dire toute l'ampleur de l'endoctrinement et de l'occultation de la vérité dont j'ai été la victime. Cette rencontre avec Jésus de Nazareth m'a fait réaliser que toute la formation théologique, religieuse et spirituelle, reçue au sein de l'Institution, n'avait eu comme but que de m'interdire, d'un côté, l'accès aux contenus subversifs des évangiles et, de l'autre, de remplacer l'attachement à la personne, à la parole et à l'esprit de Jésus, par l'attachement aux doctrines et à l'autorité de l'Eglise. La fréquentation de Jésus m'a conduit à la prise de conscience que les contenus les plus novateurs et les plus valables que ce Maître-Jésus avait proposés à ses disciples dans le but de bâtir un monde plus humain, avaient été, en grande partie, systématiquement oubliés et bafoués par l'Institution ecclésiastique au cours de son histoire, en particulier, par ses dogmes, ses sacrements et par sa théologie du sacerdoce. De sorte que l'on peut maintenant affirmer que, dans la pratique, presque tout ce que Jésus avait combattu, l'Eglise l'a adopté ; et que presque tout ce que Jésus avait proposé, l'Eglise l'a rejeté, en s'établissant dans un état de contradiction avec l'esprit et la volonté de son "Fondateur". Ce livre est né de cette rencontre et de cette déception. Dans ces pages, j'ai voulu indiquer quelques-unes des contradictions majeures propres aux affirmations et aux modes de fonctionnement de l'Eglise. Ceux-ci ne sont, à mon avis, que la conséquence de cette infidélité fondamentale à la posture et à la pensée de Jésus de Nazareth dans laquelle l'Eglise catholique vit depuis le IVe siècle, lorsqu'elle a accepté de devenir la religion officielle de l'Empire romain.

04/2023

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Littérature française

Prétoire sous influence. Ce qui vous a été donné vous sera repris

La justice et le monde juridique ne sont pas synonymes, arrivent rarement à se conjuguer ensemble. Sur le banc des accusés se tient Gaudens Profane, un administratif sans histoire travaillant dans une multinationale spécialisée dans la distribution des eaux aux activités complexes. A-t-il perpétré, organisé, l'enlèvement de la famille Tapageur, un foyer très discret dont le chef de famille fréquente les ors du pouvoir ? Trop de preuves à charge existent contre lui pour ne pas croire à son implication au sein du tribunal acquis à l'accusation, et que dire de sa mollesse suspecte à se défendre ? Pourtant, la balance de la justice peine suffisamment à se stabiliser au regard d'un trop-plein de témoignages et autres incohérences administratives du dossier d'instruction, pour ne pas semer dans les esprits un doute raisonnable. Est-il un faux innocent ou une victime expiatoire de la broyeuse pénale ? Au cours de ce procès hors normes, le comportement des avocats, des juges, des médias, des témoins, du pouvoir, pose question. Rien ne se passe comme prévu dans un procès, où d'habitude tout est quasiment arrangé à l'avance, à l'intérieur d'un enclos réservé à l'entre soi du microcosme juridique, condamnation ou liberté. Un procès n'est que la représentation d'un spectacle exutoire dissimulant les coulisses. Les codes sont cassés, tout concours à plonger dans l'ambiguïté et le doute des jurés sincères jetés en pâture dans le conclave judiciaire du délibéré, à la merci d'un président roué et madré, connaissant toutes les ficelles de la manipulation et de la réinterprétation des lois et jurisprudence. Rien n'est simple dans un jugement : qui ment, qui dit la vérité ! Que va-t-il ressortir à l'issue de ce procès ? Comment vont réagir les jurés ? L'intégralité du procès, suivi du délibéré, permet de comprendre les rouages d'un système aujourd'hui à bout de souffle et de s'interroger sur chaque jugement rendu. Nous croyons tout connaître de la justice au travers de la diffusion d'informations ou des images télévisuelles présentées à nos yeux en tant que vérité ! Ne jamais se fier aux apparences ! Ce roman tente de soulever le voile méconnu d'influences parasitant la sérénité judiciaire, au travers des médias, des avocats, des juges, des politiques, du monde carcéral s'arrogeant le droit de juger, d'affirmer des vérités, se vantant d'impartialité sur les hommes et les femmes. Une question se pose alors. Doit-on croire les propos d'une personne retenue par une laisse ? Les éléments de réponse sont à l'intérieur de l'ouvrage.

08/2021

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Histoire internationale

Contribution à l'histoire de la voiture en Inde

L'histoire de la voiture indienne reste à faire. Dans l'état actuel de la recherche, il n'est pas possible de préciser l'origine des formes d'attelage ou des types de voitures connus dans l'Inde ancienne et médiévale. Tout au plus, peut-on noter, dans les figurations diverses que l'on a rassemblées, des caractéristiques qui se sont conservées à travers les âges jusqu'à nos jours... Jean Deloche 1983 Table des matières Avant-propos Introduction I. Les voitures de l'Inde rurale actuelle Principes de classification 1. La roue A. Types de roues a. La roue pleine ou semi-pleine b. La roue à rayons c. La roue à barre transversales géminées B. Dimensions de la roue 2. Essieux, supports, châssis Comment expliquer la répartition des voitures actuelles ? a. Bois de construction b. Animaux de trait c. Conditions de la circulation II. Les voitures de la protohistoire au temps des Moghols Le problème des sources 1. Les voitures à roues pleines A. Période protohistorique B. Période historique 2. Les voitures à roues à rayons A. Les voitures des débuts de la période historique au Ve siècle de notre ère a. Chars de guerre ou de cérémonie, d'après les bas-reliefs et les terres cuites b. Voitures légères figurées dans les jouets c. Charrettes à boeufs d'après les bas-reliefs B. Les voitures après le Ve siècle de notre ère a. Charrettes à boeufs b. Charrettes à chevaux 3. Le problème des voitures à roues à barres transversales géminées 4. Les voitures de l'Hindusthan 5. Les voitures à brancards 6. Les voitures à quatre roues et plus III. Les voitures et la révolution des transports au milieu du XIXe siècle 1. La longue survivance des voitures à roues pleines 2. Routes et voitures dans l'Inde péninsulaire A. Nombre des voitures B. Transformation des voitures 3. Influences et emprunts divers A. Influences européennes B. Emprunts régionaux Conclusion Appendices A. Les voitures rurales du Bihar B. Les voitures rurales du pays tamoul C. Les litières a. Les chaises à brancards b. Les palanquins c. Influences européennes d. Les litières du Bihar à la fin du XIXe siècle Planches photographiques Abréviations Liste des ouvrages cités dans le texte Index-glossaire Table des figures Table des planches photographiques

01/1983

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Sciences historiques

L'artillerie de Campagne de la Wehrmacht, 1939-1945

Le 1er janvier 1921, pour se conformer aux clauses du traité de Versailles, la Reichswehr ne dispose plus que de 204 pièces de 7,7 cm et 84 obusiers de 10,5 cm. A l'exception de cette maigre dotation, tout le parc d'artillerie de la Deutsche Armee existant au 11 novembre 1918 est saisi ou ferraillé. De surcroît, tout développement de nouveaux matériels est proscrit, et pour lui éviter toute tentation, son parc de machines-outils spécialisées est réduit à la portion congrue et mis sous la surveillance de commissions d'inspection particulièrement pointilleuses. A cette date, l'Allemagne n'existe plus en tant que puissance militaire. Le 1er septembre 1939, à l'ouverture des hostilités avec la Pologne, la Wehrmacht aligne près de 11 000 pièces de campagne regroupées dans 122 régiments d'artillerie. La rigueur des clauses imposées en 1919 a au moins eu deux avantages : l'Allemagne n'a pas eu à entretenir, durant l'entre-deux-guerres, une pléthore de pièces vieillissantes, comme la France ou la Grande-Bretagne, et elle a pu ainsi se constituer un parc d'artillerie moderne, à un détail près et non des moindres... un manque récurrent de tracteurs dédiés qui la contraindra à utiliser, pour l'essentiel, la traction animale jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale ! Loïc Charpentier, auteur bien connu des éditions Caraktère, nous livre le fruit de plusieurs années de recherches sur la Feldartillerie de 1939-1945 dans ce livre de 180 pages qui se propose de décrire chaque pièce utilisée par la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale. Analysés sous toutes leurs coutures à travers un historique reconstitué au moyen des archives, tous les obusiers, canons de campagne, pièces de montagne et mortiers lourds mis en service par les Allemands sont abordés avec une fiche technique détaillée, un profil couleur et de nombreuses photos ainsi que des plans. Canons de prise, différentes munitions utilisées, doctrine d'emploi, organisation des formations de combat de la batterie à la division, tracteurs semi-chenillés, unités logistiques gravitant autour de la Feldartillerie sont autant de sujets traités de façon exhaustive par l'auteur ! Un livre tout simplement indispensable, grâce auquel vous saurez absolument tout sur l'Artillerie de campagne de la Wehrmacht.

12/2018

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Littérature étrangère

L'ombre

Alors que la dictature est encore debout dans son pays de l'Est européen, le personnage principal, un cinéaste plus ou moins raté, bénéficie de temps à autre du privilège d'être envoyé en mission à Paris. A chacun de ses retours de la Ville-Lumière, il est tenu de rendre des comptes à ses amis restés, eux, en deçà des cercles de l'enfer. Cette métaphore dantesque n'est pas déplacée, s'agissant du contenu de l'oeuvre, mais aussi et d'abord de son destin : rédigé dans une version semi-codée en 1984-86, le manuscrit fut déposé dans un coffre de banque à Paris, ordre étant donné à l'éditeur de le publier aussitôt en cas d'" accident " survenu à l'écrivain. D'une certaine façon, l'oeuvre avait franchi la frontière de l'enfer en lieu et place de son auteur. Mais le roman ne se limite pas aux variations sur ce premier argument. En Occident, le narrateur découvre de manière graduelle qu'il n'appartient pas vraiment au monde des vivants, qu'il est " gelé " par la mort dont le royaume s'étend à l'Est. La brièveté et les conditions de son séjour, l'angoisse du retour ne lui permettent pas le réchauffement espéré : il lui faut repartir s'enfermer dans son pays, regagner son cercueil, comme les personnages des ballades anciennes (on pense à Konstantin et à sa soeur Doruntine dont le thème devient de plus en plus présent au fil des pages). Ce roman est le roman du franchissement de l'impossible frontière : dépassement de la mort, rêve de réincarnation _ aspirations qui ont obsédé l'humanité depuis les origines. A ceci près qu'elles sont traitées ici dans le décor de la vie moderne : avions, cafés, boîtes de nuit, ambassades, soirées mondaines, rues, chambres d'hôtel, téléphone, etc _, tout en conservant la dimension tragique des schémas narratifs d'autrefois, quand les héros remontaient des enfers entre les serres d'un aigle, et non pas à bord d'un vol Tirana-Paris... Le thème de l'isolement d'un pays, de ses habitants, de l'artiste doublement solitaire, est traité ici dans une dimension quasi cosmique, majestueuse, qui n'est pas sans évoquer, au fur et à mesure que le roman s'élève de la quotidienneté, certains accents bibliques.

12/1994

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Ethnologie

RANCHEROS Y SOCIEDADES RANCHERAS

Este libro contiene la mayoria de los trabajos presentados en el Simposio Internacional sobre Rancheros y Sociedades Rancheras de México, efectuado en Zamora en 1993. A la convocatoria lanzada conjuntamente por El Colegio de Michoacan, El CEMCA, El ORSTOM y la Universidad Veracruzana acudieron una treintena de investigadores e investigadoras de tres generaciones, de varios paises y de diversas formaciones. Los trabajos aqui reunidos entran a muchos rincones de la geografia y de la historia nacionales; abordan con propiedad numerosos aspectos de la vida Y obra de los rancheros; revelan que actualmente éstos se desenvuelven en una insospechada gama de situaciones, sin que por ello, nieguen la cruz de su parroquia la pertenencia y apego a un sistema de valores y pautas culturales incluidos en la peculiar sociabilidad ranchera. Esta complicacion, seguramente la primera sobre la cuestion ranchera, ofrece valiosos elementos para una reinterpretacion màs equilibrada de las socieclades rurales en general y de su comporiente ranchero en particular. La diversidad aqui encontrada desautoriza el apego automatico a los sesudos modelos teoricos comunmente usados en el estudio de sociedades campesinas -a partir de un lipo idéal importado-, y relativiza las imagenes, clasificaciones genéricas y definiciones estrechas que empezaban a estereotiparse. Si bien muchos rancheros siguen siendo hombres de a caballo (los que no han logrado sustituir éstos por carnioneta), criadores de ganado y cultivadores de maiz, serranos solitarios e independientes en sus pequeflas propiedades, otros mas estan en valles fértiles cultivando productos para la exportacion; muchos siguen dejando el rancho de origen para formar pueblos que con el tiempo intentan agrandar en ciudades. Otros contingentes, nuevas avanzadus del viejo proceso de conquista y colonizaciôn aùn inacabado, siguen injertandose en territorios no solo virgenes o indigenas y de ejidatarios, sino también en las urbes nacionales y de los U.S.A. Venidos de una economia de semi-autarcia impuesta por el aislamiento y la dispersion de su habitat original y apoyados en densas ramas familiares, cambian con frecuencia y destreza de lugar de actividad: se les ve incursionar cada vez mas en el comercio, escalar hacia la pequefia industria e incluso coquetear a su manera con el ramo financiero. Los botones de muestra en este libro abriran induclablemente las ventanas hacia el vasto mosaico sociocultural de este pais; podrian ser los detonadores de una serie de preguntas renovadas y desprejuiciadas sobre una de las mas gruesas y enterradas raices de la sociedad mexicana: la rancheridad.

01/1994

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Littérature française

L'héritier du vent. Tome I : L'Éveil

Où qu'il soit, l'Homme poursuit son travail d'autodestruction dans un désir d'amasser toujours plus. Quelle que soit l'époque, il mène sa quête du bonheur avec la même persévérance. La mégalomanie et la soif de pouvoir amènent en Eurésia les mêmes événements tragiques qui ont émaillé notre Histoire : batailles tonitruantes au son des épées qui s'entrechoquent, complots machiavéliques, guerres et trahisons. Mais c'est au coeur du tumulte qu'apparaissent les héros, et quelques âmes courageuses peuvent faire basculer le cours des événements. Plongez au coeur d'une aventure grandiose, ponctuée de scènes de bravoure spectaculaires. Découvrez des personnages attachants dans un récit riche aux multiples intrigues. Suivez Xao, un champion de crosse en quête de célébrité. Accompagnez Duncan, un soldat dévoué qui ne trouve d'autre solution pour réaliser son rêve que de participer à la plus grande compétition de gladiateurs du continent. Entrez dans le monde fantastique du shamanisme en vous laissant guider par Knolen, le Nunavite albinos couvert de tatouages. Enfin, partagez le destin exceptionnel de Guen, le semi Elfe. Alors qu'il ne cherche qu'à échapper à la violence qui s'empare de son univers, tous ses proches voient en lui le sauveur idéal, capable de libérer le pays. Et tous autour de lui vont s'efforcer de le conduire sur la route de la vengeance afin que naisse la légende de l'Héritier du Vent. Emmanuel Le Brigand s'est passionné pour les contes et légendes du monde entier dès son plus jeune âge. A l'adolescence, il a rapidement été fasciné par la lecture des grands auteurs d'Heroic Fantasy : Tolkien, Moorcock, Leiber. Après un baccalauréat littéraire, l'auteur a passé près de dix ans à l'Université où il a étudié l'anglais et l'histoire. Durant cette période, il a également beaucoup voyagé. Il a commencé la rédaction de L'héritier du vent en avril 2002. D'abord pour se libérer de la rancoeur qu'il éprouve pour la société occidentale et ses incohérences. Puis, le récit et les personnages ont pris vie de façon quasi autonome et l'auteur s'est laissé emporter par le souffle épique des événements. A quarante ans, il mène une vie très active. Il est un père de famille comblé, un jardinier très fier de produire une bonne partie de sa nourriture, un photographe passionné, un écrivain acharné et un enseignant au collège.

12/2013

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Correspondance

Lettres à Elsa Triolet

Une découverte merveilleuse et attendrissante : les lettres d'amour envoyées par Victor Chklovski à Elsa Triolet, issues du fonds Aragon/Triolet. L'existence de ces Lettres était connue et trois avaient fait l'objet d'une traduction, mais les 64 lettres manuscrites en russe n'avaient jamais été déchiffrées dans leur intégralité et encore moins publiées. Ils s'étaient rencontrés lorsque, en exil comme tant d'autres après la révolution en Russie, ils avaient trouvé refuge à Berlin, devenue pour un temps "la 3e capitale russe". Leur brève liaison n'eut pas de suite pour Elsa, mais laissa le pauvre Victor profondément amoureux d'elle, ne cessant de la poursuivre de ses assiduités et de l'assurer de son amour. Chklovski, déjà écrivain reconnu, écrit à Elsa des lettres passionnées auxquelles celle-ci ne donne pas suite mais qu'elle conserva toute sa vie et qu'Aragon lui-même joignit à ses archives léguées au CNRS et maintenant entreposées à la BNF. Les lettres d'Elsa Triolet à Chklovski n'ont quant à elles jamais été retrouvées, sans doute détruites par la veuve de Chklovski à la mort de celui-ci. Ce sont les lettres d'un écrivain amoureux d'un amour non réciproque, mais qui ne perd pas son sens de l'humour et sa malice , qui allaient devenir sa marque de fabrique. Ce sont aussi les lettres d'un homme auquel celle qu'il aime a enjoint de cesser de lui parler de son amour : "Cesse de m'écrire combien, combien, combien tu m'aimes, parce qu'au troisième "combien" je commence à penser à autre chose." Chklovski se plie à l'injonction, et il tirera rapidement de ses lettres un chef-d'oeuvre : Zoo ou Lettres qui ne parlent pas d'amour (réédité en parallèle dans la collection semi-poche "Petite Bibliothèque Slave".) On assiste alors à la fois à la genèse d'un chef-d'oeuvre, Zoo, et au déroulement d'un amour qui dura toute une vie. "Cher ami", écrit-il à Aragon en 1970, à la mort d'Elsa. "C'est seulement maintenant que je me décide à t'écrire. La mort d'Elsa Triolet m'a bouleversé. Tu sais combien j'ai été amoureux d'Elsa. [...] Si elle m'avait aimé, je serais devenu un génie."

07/2023

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Cuisine, hôtellerie

Culture professionnelle de la cuisine et du service 2e Bac Pro. Edition 2021

Cet ouvrage de Culture professionnelle de la cuisine et du service de 2de Bac Pro répond aux enjeux de la nouvelle Famille des Métiers de l'Hôtellerie-Restauration (FMHR) qui regroupe le Bac Pro Cuisine et le Bac Pro Commercialisation et Services en Restauration. Il est proposé au choix en livre papier + licence numérique i-Manuel ou en 100% numérique i-Manuel. En version imprimée, cet ouvrage propose en complément une licence numérique i-Manuel 2. 0, la solution pour mettre les élèves en activité sur ordinateur ou sur tablette. >> Les infos pratiques sur le i-Manuel 2. 0 à découvrir ci-dessous Cet ouvrage appartient à une offre de trois ouvrages consommables conformes à l'esprit de la FMHR et favorisent une approche transversale des compétences. Un contexte professionnel commun Les 3 ouvrages mettent les élèves en situation dans un contexte professionnel réaliste et détaillé (hôtel-restaurant Les Saisons présenté avec un plan 3D, l'organigramme des brigades, etc.) qui est ? lé tout au long des ouvrages de la collection. L'établissement Les Saisons possède une salle de restaurant " côté Bistrot " avec une offre de plats simples et une salle de restaurant " côté Restau " avec une offre semi-gastronomique. Une structure commune pour tous les ouvrages - Des chapitres construits sous forme de missions permettant une mise en activité des élèves au sein du contexte professionnel. - Chaque chapitre est introduit par un tableau qui permet d'identi ? er les compétences de Bac Pro Cuisine et de Bac Pro CSR travaillées dans le chapitre. - Une rubrique " Avant la classe " permet de découvrir le thème abordé (lancement du cours ou classe inversée). - Des synthèses sous forme de schémas à compléter. - Des rubriques " Développement durable " permettent d'intégrer la compétence transversale et commune " C5-1. 3 Intégrer les dimensions liées à l'environnement et au développement durable dans sa pratique professionnelle ". - Des vidéos et des quiz. Dans cet ouvrage - A la fin de chaque chapitre : des pistes de mise en pratique pour faire le lien avec les ateliers professionnels ; des approfondissements " Pour les experts " pour favoriser la différenciation pédagogique et aller plus loin sur certaines compétences (certains approfondissements peuvent être réalisés en co-intervention - Mathématiques ou Français). - En fin d'ouvrage : des planches récapitulatives du matériel de base en cuisine et en service ; un lexique commun cuisine et service.

05/2021

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Provence, Alpes, Côte d'Azur

Balades curieuses dans les calanques. L'écoguide

20 balades à pied ou " à la palme " pour découvrir les Calanques en échappant à la foule. Un nouveau point de vue sur des paysages grandioses. Entre Marseille et La Ciotat, le Parc national des Calanques protège 20 kilomètres de côtes, 8 500 hectares de collines, vallons, falaises, crêtes et îles, et surtout un territoire marin 43 500 hectares, aux portes de la deuxième métropole de France. L'équilibre de ce territoire à la fois terrestre, marin et périurbain est d'autant plus fragile qu'il accueille trois millions de visites par an. Voici un écoguide pour l'aborder par des chemins de traverse, avec un regard neuf, dans le respect des milieux naturels et à l'écart des foules. Ces itinéraires pédestres et palmés séduiront les promeneurs curieux d'en découvrir les patrimoines caractéristiques et les enjeux. Ils présentent aussi le mérite d'être accessibles grâce aux transports en commun et de se révéler de façon tout à fait privilégiée à l'automne, en hiver ou au début du printemps. Dans les collines - Les Baumettes - naissance des Calanques Origine géologique du massif - La fontaine de Voire, aux sources de Marseille - Luminy, 1000 ans d'histoire La garrigue (adaptation des plantes à la sécheresse et aux troupeaux) - Saint-Marcel, porte des collines - Les crêtes de l'Estret, un monde minéral - La campagne Pastré, le temps des bastides La pinède - La Barasse, de la ville à la nature L'évolution de la végétation dans le temps En bord de mer - le sentier du Président, l'héritage industriel - Port Miou, un écrin de calcaire - Le Mont Rose, un petit monde L'adaptation de la végétation au climat semi-aride - Les Goudes, le regard tourné vers la mer La phrygane littorale Le massif de La Ciotat - La carrière du Loin, les secrets de la roche L'origine géologique du massif de La Ciotat - Le Mugel, l'eau qui donne la vie - Les falaises Soubeyranes, face au grand large - Notre-Dame-de-la-Garde, de crêtes en vallons Les îles de Marseille - Le Frioul - Ratonneau, l'empreinte humaine - Pomègues, l'île sauvage Sous la surface - Les petits fonds marins, nurserie de la mer - Le Grand Mugel, un petit monde en couleur La posidonie - L'île Verte, petits fonds et grand large - Saint-Estève, sur le sable

03/2022

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Matériaux de construction

Le plâtre dans la construction

Le plâtre, matériau géosourcé utilisé depuis des millénaires dans la construction, est apprécié pour ses qualités hygrothermiques, acoustiques et son incombustibilité ; il est employé tant à l'intérieur (cloison, plafond, chape, décor) qu'à l'extérieur (enduit, sous-face et contreventement de façade). Sous la forme de staff ou de stuc, il participe également à la mise en oeuvre de nombreux éléments décoratifs tels que moulures, parements, corniches. Aujourd'hui, la filière du plâtre, soucieuse des enjeux de transition environnementale, met en avant les principaux atouts du matériau - une fabrication locale et une recyclabilité à l'infini - pour continuer de développer de nouveaux produits plus performants, légers, économes en énergie, et en proposer de nouvelles applications. De la fabrication du produit jusqu'à sa mise en oeuvre sous toutes ses formes, cet ouvrage, richement illustré, rassemble l'ensemble des connaissances relatives à l'utilisation du plâtre dans le bâtiment, en traitant aussi bien des techniques traditionnelles que modernes, et répond aux nombreuses situations rencontrées sur les chantiers. Il détaille ainsi : ? l'histoire du plâtre dans la construction, depuis ses premières utilisations jusqu'à aujourd'hui ; ? les étapes de sa fabrication, ses propriétés et ses caractéristiques ; ? les produits plâtriers en poudre (plâtre à maçonner, à projeter, mortier-colle, plâtre technique et enduit) et semi-finis (carreau et plaque de plâtre, cloison alvéolaire) ; ? la mise en oeuvre des ouvrages en plâtre : maçonnerie, cloison et contre-cloison, plafond, chape, complexe de doublage, enduit et élément décoratif (plâtre, stuc et staff) ; ? les différents degrés de protection au feu, à l'eau et acoustique des ouvrages ; ? l'organisation d'un chantier ainsi que les conditions de réutilisation des ouvrages en plâtre dans le cadre d'une réhabilitation ou d'une rénovation ; ? les méthodes de calcul des ouvrages (mécanique générale, cloisons et cloisons de grande hauteur, plafonds et comportement des ouvrages en cas de séisme). Ce guide exhaustif s'adresse à ceux qui mettent en oeuvre directement ou indirectement du plâtre, comme les entrepreneurs ou les artisans, qui y découvriront toutes les techniques à appliquer sur les chantiers. Il est aussi destiné aux spécialistes, plaquistes, plâtriers, staffeurs, décorateurs d'intérieur, ainsi qu'aux prescripteurs tels que les architectes et ingénieurs, qui y trouveront la description des dispositions constructives pour réaliser des ouvrages courants ou complexes.

02/2024

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Sociologie

Carte blanche. L'Etat contre les étrangers

L'actualité la plus récente a donné à voir une fracture au sein de la gauche et des forces d'émancipation : on parle d'un côté des "no border", accusés d'angélisme face à la "pression migratoire", et d'un autre côté il y a les "souverainistes", attachés aux frontières et partisans d'une "gestion humaine des flux migratoires". Ce débat se résume bien souvent à des principes humanistes d'une part (avec pour argument qu'il n'y a pas de crise migratoire mais une crise de l'accueil des migrants) opposés à un principe de "réalité" (qui se prévaut d'une légitimité soi-disant "populaire", selon laquelle l'accueil ne peut que détériorer le niveau de vie, les salaires, les lieux de vie des habitants du pays). Dans ce cinglant essai, Karine Parrot, juriste et membre du GISTI (Groupe d'information et de soutien des immigrés), met en lumière un aspect souvent ignoré de ce débat : à quoi servent au juste les frontières ? qu'est-ce que la nationalité ? Sur la base du droit, Karine Parrot montre que la frontière et la restriction des circulations humaines, sont indissociables d'une hiérarchie sociale des peuples à l'échelle mondiale. La frontière signifie aux plus aisés que, pour eux, aucune frontière n'est infranchissable, tandis qu'elle dit aux autres que, pauvres, hommes, femmes, enfants devront voyager au péril de leur vie, de leur santé, de leur dignité. De l'invention de la nationalité comme mode de gestion et de criminalisation des populations (et notamment des pauvres, des "indigents", des vagabonds) jusqu'à la facilitation de la rétention, en passant par le durcissement des conditions d'asile et de séjour, ou encore les noyades de masse orchestrées par les gouvernements, l'Union européenne et leur officine semi-privée et militarisée (Frontex), Karine Parrot révèle qu'il n'y a aucune raison vertueuse ou conforme au " bien commun " qui justifie les frontières actuelles des Etats. Le droit de l'immigration ne vise qu'à entériner la loi du plus fort entre le Nord et le Sud ; il n'a d'autre fin que conditionner, incarcérer, asservir et mettre à mort les populations surnuméraires que la "mondialisation armée" n'a de cesse reproduire à l'échelle du monde.

03/2019

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Critique littéraire

Les franco-maghrébines. Autres voix/écritures autres

Qu'en est-il de la littérature "beur" au féminin ? Ce précédent volume consacré aux écrivaines de la deuxième et troisième génération venues du Maghreb qui s'était emparée du verlan pour revendiquer une origine arabe vue au miroir de la France des années quatre-vingts trouve ici un prolongement. En effet, le présent ouvrage aborde les écrits d'une génération en marche vers une troisième voie, celle des Franco-Maghrébines, ne reniant ni leur origine du nord de l'Afrique ni leur nationalité et leur vie françaises. Dès lors, la problématique posée par leurs oeuvres s'avère différente de leurs aînées "beurettes" car il s'agit de dire en quoi t comment elles se sentent à la fois totalement françaises mais aussi héritières d'une culture qu'elles souhaitent conserver comme une preuve de la richesse de leur identité. Ce volume n'a d'autre ambition que d'en définir à travers vingt-huit textes les perspectives, les démarches, tout comme les aléas et parfois les découragements, au sein d'une France de plus en plus frileuse quant au regard porté sur les cultures multiples qui fleurissent sur son territoire. L'expression de ce nouveau métissage, consenti, revendiqué et le plus souvent riche d'apports dans la littérature contemporaine trouve dans ces pages une représentation variée tant sur le plan artistique que sur celui de l'expression humaine d'une condition dont on souhaite qu'elle ne soit plus l'objet d'une catégorie spécifique de la littérature, mais bien un apport riche et varié aux écrits contemporains. L'objectif principal de l'ouvrage est de tenter aussi de pallier un manque grâce aux différentes contributions dans son projet de présenter différentes écrivaines franco-Maghrébines telles que Rénia Aouadène, Sabrina Bakir, Rachida Bali, Lamia Berrada-Berca, Nadia Berquet, Nadia Bouzid, Nora Chaouche, Amale El Atrassi, Sarah Frikh, Fatna Gourari, Sihem Habchi, Nora Hamdi, Nadia Lakehal, Noreil, pour ne citer que celles-ci, afin de prouver l'évolution de ce fait littéraire. Encore faudrait-il que la diversité de leur écriture, la richesse de leurs expériences, les différenrs styles qu'elles proposent et leurs innovations formelles soient pris en compte littérairement et institutionnellement. Sinon, ces autres voix, comme d'autres d'ailleurs auront été que des écritures autres vides sans échos.

11/2014

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Religion

Penser avec le genre. Sociétés, corps, christianisme

FABRIZIO ARMERINI, VINCENT AUBIN, PASCALE BONNEMERE, MICHEL BOYANCE, CLAIRE BRUN, PIERRE GIBERT S. J. , DAVID LE BRETON, HERVE LEGRAND, O. P. , LAURENT LEMOINE O. P. , ERIK NEVEU, MARION PAOLETTI, JEAN-PHILIPPE PIERRON, YANN RAISON DU CLEUZIOU, VIOLAINE SEBILLOTE CUCHET. Depuis les polémiques sur l'introduction du genre dans les manuels de Sciences de la Vie et de la Terre en septembre 2011, puis avec "le mariage pour tous" et l'expérimentation des ABCD de l'égalité, bien des voix catholiques se sont fait entendre pour dénoncer le caractère subversif de "l'idéologie" , ou de "la théorie" du "gender" . Ces prises de position ont suscité en réaction une dénonciation de "l'obscurantisme" du catholicisme tout aussi caricaturale. Les prises de position extrêmes se sont nourries et validées mutuellement. Toute tierce position semblait impossible à tenir. Le résultat de cette polarisation fut un débat introuvable et stérile où les soupçons se substituaient à l'argumentation. C'est à bâtir cette tierce position que Confrontations, association d'intellectuels chrétiens. a voulu contribuer en choisissant une posture engagée : le genre est un concept heuristique. Plutôt que de l'ignorer, il est plus fécond, en l'utilisant, de débattre de l'opportunité de ses usages. Cet ouvrage, qui mobilise les compétences d'excellents spécialistes, propose une introduction aux études de genre et à leurs enjeux. Que ce soit en sociologie, en science politique ou en histoire, en biologie ou en épistémologie, en philosophie ou en théologie, le genre suscite des renouvellements et pose des questions capitales. Ce livre le montre tout spécialement autour de trois thématiques : la compréhension des sociétés ; les identités corporelles ; la tradition chrétienne. Penser avec le genre permet donc de se situer dans de multiples controverses. La contribution des catholiques y a toute sa place. Leur voix sera d'autant plus crédible qu'ils sauront faire eux-mêmes un usage fécond du genre pour distinguer ce qui, dans leurs représentations de l'homme ou de la femme est contingent et ce qui relève de vérités plus fondamentales. Ce livre les y invite. Editeurs scientifiques : HERVE LEGRAND, ecclésiologue et oecuméniste, Professeur émérite à l'Institut Catholique de Paris, vice-président de Confrontations et de l'Académie internationale des sciences religieuses. YANN RAISON DU CLEUZIOU, politiste, Maître de conférences à l'Université de Bordeaux, chercheur au Centre Emile Durkheim.

04/2016

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Sociologie

Penser la non-violence. Agir sur la violence

Si la déconstruction des mots est au coeur du propos afin de saisir les sens plutôt que l'essence de "la violence" , l'ouvrage porte un regard sur un mot la "violence" en interrogeant la capacité que l'on puisse avoir pour ne pas être une victime. En effet, il est l'émanation du Collectif APLP, créé en janvier 2015 comme résultante de la réponse pacifiée au double assassinat de Kévin et Sofiane le 28 septembre 2012 à Grenoble. Révélateur d'un bouillonnement réflexif de citoyens et de professionnels de l'action sociale grenoblois, ce collectif a pris la décision d'aller à la rencontre des gens afin d'avoir une conception du mot "violence" et pour tenter de comprendre sur quoi pourrait reposer la violence. Questionner la "violence" ne se limite pas à en tracer les contours sémantiques, vécus sur un territoire donné. Tenter d'aller aux sources de ces différentes formes de violence offre non seulement des éléments de compréhension de ces violences, mais également participe à inventorier un répertoire d'action qui viendrait s'attaquer aux causes et plus seulement aux conséquences. Il faudrait préciser que cette volonté d'aller aux sources n'implique pas in fi ne une connaissance exclusive du réel. Elle peut contribuer à préciser des particularités mais ne saurait en faire un absolu. La particularité d'une telle approche est son refus de se penser en généralité tout en s'inscrivant dans ces complexités qui caractérisent les interactions des personnes dans une société. Pour finir cet ouvrage s'achève avec un chapitre qui analyse le lieu comme une arène traversée par différents intérêts et groupes d'intérêts. Ce qui ouvre sur des pistes d'actions pour construire des communs. Bâtir des communs nous ouvre ainsi aux champs des possibles où l'on retrouve un affrontement de groupes stratégiques autour des idées. Ce collectif APLP a vu le jour à la suite de la volonté des amis proches de Kévin et Sofiane assassinés le 28 septembre 2012 à Grenoble. Ce Collectif se traduit par l'envie de travailler, faire et agir ensemble dans le respect de la différence. Pour créer cet ensemble, le Collectif va à la rencontre de l'inconnu dans l'optique d'apprendre en faisant fi de la peur de l'inconnu. L'objectif déconstruire les préjugés en essayant de lutter contre la violence en exaltant les merveilles de la non-violence.

09/2021

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Guides gastronomiques

C'est meilleur quand c'est bon N° 2, septembre 2023

Dans ce numéro 2, nous avons voulu bâtir un contenu plus étoffé. Des articles et des enquêtes qui mettent davantage les pieds dans le plat, qui se glissent mieux encore dans l'arrière-cuisine de la gastronomie et de nos modes de consommation. Et qui, définitivement, permettent de manger avec plus d'intelligence, de discernement. En couverture : Faut-il mettre du sentiment dans nos assiettes ? On aime les animaux, mais on les tue. On sait qu'ils sont souvent élevés dans des conditions désastreuses, mais on les mange. En dépit de ce paradoxe, faut-il pour autant en finir avec la viande ? En considérant la chasse comme une potentielle alternative écolo, en remettant l'élevage en question, nous vous révélons que cette interrogation trouve une réponse peut-être moins tranchée - sans mauvais jeu de mots - que ce que nous pensions. Mais aussi... Buvons intelligent Une nouvelle rubrique pour mieux comprendre les enjeux économiques, législatifs, sociologiques de ce qu'on met dans nos verres. Mangeons intelligent Etes-vous plutôt mycophile ou mycophobe ? Le célèbre anthropologue Claude Lévi-Strauss distinguait ceux qui adorent les champignons et ceux qui les détestent. On vous explique pourquoi. Le goût sens dessus dessous De nos cinq sens, le goût en sollicite trois et est influencé par les deux autres. Mais attention, le " goût " , utilisé dans le langage courant pour désigner une perception globale, ne doit pas être confondu avec la " gustation " , soit la seule détection des saveurs... Vous suivez ? Une analyse passionnante remet un peu de sens dans le processus de formation de cette notion pas évidente. Au Vietnam, un sain festin quotidien Nous vous faisons découvrir la cuisine foisonnante et équilibrée du "pays en S", calquée sur la théorie du yin et du yang et aussi riche que l'histoire mouvementée de ses magnifiques régions. Le portrait d'une cantinière qui sait faire A l'approche de la rentrée des classes, la sempiternelle question demeure : pourquoi mange-t-on si mal dans les cantines scolaires ? Ce n'est pas faute de distinguer des solutions, comme le montre notre portrait. Cette femme de 53 ans, qui en a passé plus de trente derrière les fourneaux mitonne chaque jour des repas locaux, frais et souvent bio aux bambins du coin. Toujours plus d'adresses 15 recettes d'automne La suite des aventures d'Emmanuelle en BD Et encore d'autres surprises...

09/2023

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Sciences historiques

Un homme d'influence. Sir Siegmund Warburg (1902-1982)

Né avec le siècle dans une très ancienne famille de banquiers juifs, Siegmund Warburg, à l'exemple de ses plus grands ancêtres, commence sa carrière comme banquier et conseiller du Prince en Allemagne. Dans les tourbillons de Weimar qui ruinent son père, il participe aux tortueux financements des réparations allemandes. Et lorsque l'économie de la dette laisse place à l'économie de la guerre, l'avènement de Hitler l'envoie à Londres, avec son nom pour tout capital. Il y fonde une petite société financière, y invente les modes de financement des Alliés en guerre, et contribue à briser ceux de l'Allemagne au moment où Hitler détruit, avec son peuple, la banque que sa famille a mis plus de deux siècles à bâtir. Après la guerre, tout recommence. Il relève le nom de la famille, crée à Londres sa propre banque, S. G. Warburg and Co. En vingt ans, il y devient de nouveau le premier banquier de la place, conseiller du Prince, et invente les principales techniques de la finance d'aujourd'hui, des offres publiques d'achat aux euro-émissions. Mais, également avant les autres, il voit se profiler l'impuissance de l'Europe, la rébellion du tiers monde, la montée du Japon et les difficultés d'Israël. Alors, guetteur devenu lui-même signe, sans le savoir peut-être, quarante ans presque jour pour jour après son premier exil, il quitte de nouveau un monde qui a fait sa fortune mais dont il sent venir la fin. Etrange destin d'un homme presque seul, dont l'obsession unique est de relever son nom et d'en prolonger l'influence, au coeur des principaux cyclones de ce siècle. Vigile d'un temps de barbarie, jamais résigné à sa défaite. Prince de la finance, aventurier du siècle, écouté des hommes de pouvoir sans jamais en être un lui-même, il a vécu une de ces très grandes vies à l'ombre desquelles rien ne pousse. Homme d'influence : ainsi aime-t-il à se vouloir lui-même, comme le Joseph des Ecritures et celui de Thomas Mann qu'il place plus haut que tout ; c'est-à-dire homme de séduction sur ces autres hommes qui prétendent, eux, avoir du pouvoir sur les choses. J. A.

12/1992

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Faits de société

Merah, ce que l'affaire ne nous dit pas

Un soir, voilà quelques années, près de 20 ans, à Casablanca où je marchais sur les pas de ce qui avait été la vie de mes parents, le berceau de mes origines, le blues du soir me gagnait... Trop loin de chez moi, trop loin de mes enfants, de ma fille qui fêtait ses 10 ans. Alors, mes idées s'égaraient vers ce temps jadis où tout semblait plus authentique, plus beau, unique et rare. Comme un temps béni qui n'aurait jamais dû s'arrêter et qui pourtant un jour chavira corps et âmes, laissant une traînée de plaies béantes, à jamais enracinées au plus profond de nous. Pour qui, pour quoi ; qu'avaient mérité ces humbles, ces modestes qui ne pensaient pourtant qu'à travailler, bâtir, rire et chanter ? Quelle raison supérieure pour être traités de la sorte, marqués de l'indifférence, du mépris et oubliés du repenti. Et pourtant, si tous conservaient leur nostalgie du temps passé, pas un pour se plaindre, ayant toujours l'âme pour aller de l'avant pour relever le défi, parce qu'on se doit de continuer, d'avancer, disaient-ils "Quand on est un Homme"... Ici, à Casa et ailleurs, ils avaient tout construit, tout bâti de leurs mains. Du jour au lendemain, ils auront tout perdu et sans jamais spolier quiconque, qu'on se le dise. Humanistes au plus profond d'eux, ils avaient comme moi aujourd'hui tout à apprendre de l'autre, mais pas la moindre leçon à recevoir de quiconque, de quelque côté de la méditerranée que l'on se pose. Oui, qu'on se le dise... Sur la trace de mes parents, parce qu'il est écrit qu'ils m'ont tout donné. Que plus que d'autres, ils ont su ce que c'était que d'offrir son sang pour défendre la mère patrie, comme ils disaient. Mais aussi, parce que très vite ils ont su que... "La guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacreront jamais", comme l'a écrit Paul Valéry. Mais aussi et surtout, comme l'écrira un grand homme : "Il n'y a qu'une nécessité, la vérité. C'est pourquoi il n'y a qu'une force, le droit" Victor Hugo.

03/2013

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Thèmes picturaux

Couleurs de Loire

"Couleur du ciel, couleur de Loire, la mare était dans l'herbe comme une éclaboussure du ciel". Maurice Genevoix : La Boite à Pêche. Curieuse appellation de couleur : La Loire en effet, plus que tout autre fleuve passe par une vaste gamme de teintes, allant de l'argenté au lilas, selon la couleur du ciel et selon le moment du jour. (Dicos point virgule, Le Seuil) Unique ! la Loire comme vous ne l'avez jamais vue. Plus de cent peintres, poètes et écrivains ! Plus de 70 reproductions en couleurs, Des tableaux inédits, notamment ceux de Maurice Genevoix ! La Loire et ses affluents ont inspiré d'innombrables artistes, peintres, écrivains et poètes qui ont fréquenté ses rives. Ils ont été séduits par ses aspects pittoresques : villes au bord du fleuve, activités des bords de Loire... Ils ont souvent peint ou écrit sur la Loire. C'est ce que révèle ce beau livre. Rieuse, épanouie, sablonneuse, ample et magnifique... la LOIRE, miroir de l'âme les a inspirés. La Loire sous les regards croisés de Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Nicolas Mecheriki, Henri-Joseph Harpignies, Francis Picabia, Prosper Barbot, Charles Le Roux, Claude Rameau, Louis-Robert Antral, Jean Fouquet, Jean-Albert Gorin, Théodore Rousseau, Léon Eugène Dambeza, Maxime Maufra, Jean Commère, Louis Dupont, Maurice Loirand, Richard Boutin, Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Eugène Delacroix, Prosper Barbot, William Turner, Emmanuel Lansyer, Eugène Prévost-Messemin, Olivier Debré, Roger Toulouse, Paul Fachet, Maxime Maufra, Jacques Lefebvre, Jacqueline Cailliau, Bernard Lorjou, William Turner, Balitran, Jacques Villon, Thomas Aignan Desfriches, Louis Joseph Soulas, Jacques Poirier, Nicolas Chapuy, Jeanne Champillou, Jacques Ousson, Johan Barthold Jongkind, Jean-Pierre Houel, Emmanuel Lansyer, Paul Désiré Trouillebert, Edouard Debat-Ponsan, Stephano Della Bella, Pierre-Antoine Demachy, Justin Ouvrié, Lambert Doomer, Jean Zaccheo, Stephano Della Bella, Denise Bruneau, Ferdinand Perrot, Charles Péguy, Marguerite Cécile Albrecht, Louis Aragon, Germain Audebert, Paul Badin, Honoré de Balzac, René Bazin, Maurice Bedel, Joachim du Bellay, Adam Billaut, Lucien Bodard, Michel Bondu, Roger Bonhomme, Jacques Branger, Marcel Bréchet, Francine Caron, Paul Fort, Hervé Guerlin, Gustave Flaubert, Julien Gracq, Maurice Genevoix, Victor Hugo, Max Jacob, Henry James, Jean-Marie Laclavetine, Jacques Lacarrière, Jean de La Fontaine, Jules Lemaître, Géo Norge, Pierre de Ronsard, Mme de Sévigné, Emile Souvestre, André Spire, Jules Vallès, André Turquet, Hubert Tillay, Francis Viélé-Griffin, Alfred de Vigny, Arthur Young.

04/2022

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Essais

Architecture & dignité

Le prestige de l'architecture se mesure à l'aune d'une notion qui, à la différence du beau, de l'utile ou de la construction, est restée dans l'ombre des traités. C'est dans le berceau de l'architecture occidentale, à l'époque où l'art de bâtir était avant tout une offrande, que la dignité se fait jour, avec la colonnade sous fronton, visage du temple hellénique. La force de cette figure du portique laissera une marque si profonde dans les esprits que la production architecturale s'en inspirera au cours des siècles pour entretenir l'image de la dignité, au bénéfice du prince, de l'évêque ou de la collectivité. Percer le secret de cette longévité et de cette universalité conduit à retracer la généalogie des multiples motivations derrière l'acte d'édifier. La dignité, qui a survécu à son premier visage, dont les maîtres modernes ont renouvelé l'expression, est ce au nom de quoi les pouvoirs ont occupé la scène et décoré la ville, mais aussi ce dont le projet architectural s'est nourri pour noyauter les savoirs constructifs, ennoblir la fonction pratique des murs et vaincre la disparité des lignes du plan, de la coupe et de l'élévation par la volonté d'un tout ordonnateur. Elle peut mobiliser un plan souverain, à l'image du naos détaché et autonome, comme l'illustrent la Nouvelle galerie nationale de Berlin de Mies van der Rohe ou la bibliothèque Exeter de Kahn, ou une certaine manière de défier la gravité, que l'on peut observer aussi bien dans les palais des communes italiennes du Duecento que dans la modernité brésilienne - comme la Faculté d'architecture de Sao Paolo d'Artigas -, ou encore l'art de soulever, dont certains projets corbuséens - notamment la Cité radieuse - sont l'éclatante manifestation. Des premières cités occidentales à la ville postmoderne, cette notion éclaire d'un jour neuf les fonctions sociales du beau, mais aussi des notions majeures telles que l'utilité, la gravité, l'échelle, la structure, l'ordre ou le décor. La dignité permet également d'interroger sous un angle inédit les conditions de l'invention, la quête de sens depuis le siècle dernier, la place des modèles dans l'imaginaire des architectes, notre rapport au luxe et à la grandeur et notre attachement aux places dont les bâtiments ont la garde.

05/2022

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Poésie

L'esprit de pouvoir

Les esprits et les lettres audacieux de certains des nôtres ont pu rigoureusement permettre à pousser les bloqueurs de nos progrès à l'abandon de leur entreprise périlleuse : c'est un mérite de nos écrivains, aidés d'une volonté de personnes dotées d'une idée respectueuse de valeurs humaines. Massivement, de?s le de?but de la deuxième moitié du XXe siècle, l'expression populaire indépendantiste a débouché sur une situation d'appropriation et de possession de ce qui nous revient de droit : le droit d'exercer nos pouvoirs à l'incarnation de nos facultés morales et intellectuelles propres. Cela est un immense progrès historique acquis de tous sacrifices humains et matériels à un tournant péremptoire de la vitesse de course de notre Histoire. Le passé est ruinant et le présent est d'une fluctuation de nos progrès socioéconomiques et politiques, caractérisés par la couardise du personnel politique gouvernant. Ce présent, par l'organisation institutionnelle dynamique, l'éducation, la culture, la politique de coopération et d'intégration, la solidarité régionale… Doit être un incubateur de prospérité de nos nations. L'Afrique a le devoir de pouvoir bâtir son destin et assumer sa responsabilité, laquelle est la sienne propre. Elle doit avoir un esprit, une capacité et une matérialisation personnels, politiques, diplomatiques et intellectuels dans un élan collectif de construction de ses projets ; avoir cet esprit de résistance à la renonciation de celui de subordination politique et de mystification culturelle qu'elle se fait pour les grandes puissances mondiales ! Mis sur la jeunesse et les nouvelles générations, mon regard sur le futur est plutôt porteur d'espoirs ; car créant des conditions par nous-mêmes à nous imposer une discipline spirituelle, morale et idéologique à l'édification d'un modèle organisationnel institutionnel et social à l'image de nos réalités existentielles qu'il va falloir scrupuleusement respecter, nous y parviendrons ! Ousmane Makan M'Mamany Cissé est né le 10 février 1992 à Conakry. Il a fait son école primaire dans son village Moribadou à Kérouané, auprès de sa grand-mère paternelle Makan Camara ; d'où il part à Macenta poursuivre son collège, puis il continue à Conakry, dans la capitale guinéenne pour fréquenter le lycée Roi Hassan II. Après l'obtention de son baccalauréat qui le proclame 56e de la République, il étudie à l'université Kofi Annan de Guinée avant de partir en France où il fait actuellement la faculté des Sciences juridiques et politiques, mention droit.

12/2018

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Actualité médiatique internati

L'empire de la douleur. L'histoire cachée de la dynastie des Sackler

Patrick Radden Keefe révèle les secrets explosifs des Sackler, richissime famille américaine, responsable d'un des pires scandales sanitaires de l'histoire, et dresse au passage un tableau saisissant de la collusion entre capitalisme sauvage, lobbyisme effréné et système de santé défaillant. On la connaît peu mais la famille Sackler est pourtant l'une des plus puissantes des Etats-Unis. Son nom apparaît dans les salles du Louvre ou du Moma, sur les murs d'Harvard ou d'Oxford. Qui sont ces généreux mécènes toujours enclins à soutenir les Arts et les Sciences ? Longtemps les Sackler ont cultivé le flou autour de l'origine de la fortune familiale. C'est pourtant lors de ce qui aurait pu n'être qu'une banale conciliation de divorce que la future ex-épouse d'un des frères Sackler, s'estimant lésée, va rendre public le secret le mieux gardé de la famille : ses liens avec le laboratoire pharmaceutique Purdue. Patrick Radden Keefe remonte alors le temps pour retracer toute l'histoire de cette famille. Histoire qui démarre au début du vingtième siècle, quand trois frères issus d'une famille juive désargentée de Brooklyn, Raymond, Mortimer et leur aîné, Arthur, entreprennent de bâtir un empire tentaculaire autour des médicaments. Jamais à court d'idées et de méthodes retorses pour assurer leur succès, les Sackler réalisent un premier exploit financier en participant à la commercialisation du Valium. Mais c'est l'acquisition d'un petit laboratoire nommé Purdue et la fabrication d'un antidouleur présenté comme révolutionnaire, l'OxyContin, qui va asseoir leur fortune et leur permettre, au gré de larges dons aux musées et aux universités les plus prestigieux, de se créer une réputation. Pourtant, la mine d'or est un poison : l'OxyContin provoque une dépendance que Purdue refuse de reconnaître, malgré les alertes des médecins qui voient leurs patients sombrer dans l'addiction et succomber à des overdoses. Entre 1990 et 2010, on estimera à 500. 000 le nombre de victimes par overdose à cet opioïde aux Etats-Unis, soit la première cause de mortalité chez les 18-30 ans. Il faudra toute la ténacité de militants et de journalistes pour faire éclater le scandale et aujourd'hui encore, les Sackler continuent de nier toute implication et toute connaissance de la dangerosité de leur produit...

09/2023

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Lecture, écriture

Français CE/CM Quartier libre. Pack en 2 volumes : La bande affiche ses couleurs CE-CM ; Juliette fait équipe avec M. Lebrun, Edition 2022

Découvrez les packs découverte Quartier Libre avec 2 albums et un guide pédagogique ! Aborder certains sujets de société avec des élèves de CE/CM n'est pas toujours simple. Comment rendre concrètes des notions d'EMC qui leur semblent généralement abstraites ? Boualem Aznag et Stéphane Grulet ont conçu Quartier libre pour donner du sens à des problématiques sérieuses, susciter une prise de conscience individuelle et collective et permettre aux élèves de transformer des notions d'EMC en actions, en prenant du recul sur les idées reçues et en devenant acteurs de leur propre vie. Quartier libre propose des romans courts qui abordent des sujets d'EMC avec humour, ainsi qu'un guidage pédagogique. Dans ce pack découverte Quartier libre, vous trouverez 1 exemplaire du roman La bande affiche ses couleurs et 1 exemplaire de Juliette fait équipe avec M. Lebrun (tous deux 32 pages, format 13 x 19 cm), ainsi qu'un guide pédagogique commun de 32 pages. Les histoires proposées dans cette collection, à lire en autonomie ou en collectif, sont proches du quotidien des élèves. Elles mettent en scène une bande de copains attachants, auxquels ils s'identifient facilement, ce qui leur permet de les lire avec plaisir, de comprendre et d'intégrer les notions sous-jacentes plus efficacement. Le guide pédagogique Quartier libre Il vous donne des pistes claires pour : travailler la compréhension générale de chaque roman (qui, quoi, lexique, inférences, traits d'humour) ; étayer et partager sur les problématiques lors de débats collectifs ; aborder des notions d'EMC, s'interroger ; trouver des solutions ensemble et mener des activités concrètes ; réaliser des projets de classe. Une courte interview d'un. e spécialiste permet de cerner les enjeux de chaque sujet abordé. Le roman La bande affiche ses couleurs Le centre culturel organise un concours : les participants doivent représenter la diversité du quartier en s'inspirant d'une oeuvre d'art. Juliette convainc Alex, Lisa et Nadir d'y participer. Elle a une super idée : construire des statues à leur effigie, rappelant la célèbre " Danse " de Matisse. Mais les quatre amis vont découvrir qu'il n'est pas si simple de se représenter... Le roman Juliette fait équipe avec M. Lebrun Les quatre amis décident de participer à une course de caisses à savon. Toutefois, construire et piloter sa propre caisse ne s'avère pas si facile ! Heureusement, la mécanique n'a pas de secret pour monsieur Lebrun, leur voisin retraité...

04/2022

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Littérature française

Rendez-vous

Un roman drôle et décapant qui traite de sujets profonds : et si l'art pouvait nous (re)donner de la force, du courage, de la confiance, de l'envie ? De plus en plus de thérapeutes conseillent aux gens déprimés, en deuil ou en rupture de se ressourcer en allant voir un tableau qui a parfois traversé les siècles et les continents, et a un message libérateur à transmettre. La vie passe et on se retrouve à 50 ans, souvent fraîchement divorcée et hélas plus toute fraîche sur le marché ingrat de la séduction. A cet instant précis, on peut gémir sur l'injustice du temps qui file, sur ces salauds de mâles qui font leur crise, cassent leur vie comme on casse une construction en Lego et n'arrivent plus à la reconstruire, sur l'ingratitude des jeunes qui nous considèrent au boulot comme des vieux cons avec notre vie de bureau bien réglée " en présence " comme on dit désormais, alors qu'eux sont mobiles, exigeants, online, volatiles, égocentrés, vénaux assumés, tout ce que nous avons toujours rêvé d'être sans jamais oser le réclamer, on peut geindre sur nos parents âgés qui ont eu une retraite en platine dont nous ne bénéficierons jamais et qui ont le mauvais goût de vivre hyper longtemps, avant de nous bouleverser quand ils meurent parce que ce sont nos parents et qu'après eux c'est nous qui sommes au bord du précipice, on peut grincer sur nos enfants merveilleux forcément merveilleux mais pour lesquels on panique car on se dit qu'ils ne trouveront ni emploi ni logement et qu'ils resteront agglomérés à nous et à leur portable, confinés ad vitam aeternam à la maison pour se protéger du monde extérieur. Oui on peut se plaindre de tout ça et je le fais régulièrement car c'est très jouissif de se plaindre même si cela ne mène à rien. Mais la réalité, c'est qu'on bouge encore. Et pour un moment. Alors ce n'est pas comme s'il y avait le choix, il faut avancer. Pour réussir cette seconde partie de ma vie, je n'ai pas hésité à aller chercher de l'aide et à " voir quelqu'un " comme on dit. Il y a des coachs de vie, des bonheurologues en tout genre, ceux qui ont vu Jésus, Bouddha, Freud, le Dalaï Lama ou une conférence de Michelle Obama, ceux qui vous expliquent comment vous comporter, vous recentrer, vous découvrir, vous organiser, vous habiller, vous décoincer, etc. Et puis à côté de tout ça, il y a mon psy à moi. Comme les autres, il prescrit bien entendu des traitements. Mais ni des anti-dépresseurs, ni des anxiolytiques, ni des somnifères, ni des tisanes calmantes. Il ne prescrit que des oeuvres d'art.

11/2022

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Religion

Les dix grandes vies antérieures du Bouddha. Thotsachat

Loin d'être une composante accessoire de l'enseignement, ou une quelconque concession destinée à un public non savant, le récit est au coeur de la parole du Bouddha (Ve s. av. J.-C.) et d'une pédagogie toujours soucieuse d'efficacité. L'une des formes d'enseignement figurant dans les listes traditionnelles est celle appelée j?taka, ou récit d'épisodes qui se sont déroulés dans une vie antérieure du Bouddha Gotama, alors qu'il était un Bouddha en puissance (bodhisattva). Il existe 547 de ces vies antérieures. filigrane. Les traductrices-adaptatrices, oeuvrant à partir d'un texte en thaï rédigé à partir du pâli par le moine érudit Hongladarom, en ont fait un récit vif au parfum très moderne et rendent ainsi accessibles au public francophone des récits anciens pleins de vie et d'enseignements qui, tout en imprégnant l'existance de millions de bouddhistes, ont une portée universelle. Il a été choisi de présenter dans ce livre les " dix grandes vies " que l'on désigne en Thaïlande sous le nom de " Thotsachat ". Elles ont un statut éminent, qu'a favorisé leur association progressive avec les dix Perfections (p?ram?). Il s'agit de dix vertus cardinales ou de dix comportements idéaux, qui sont, selon la tradition thaïe : le renoncement, le courage, la compassion, la foi résolue, la sagesse, la conduite morale, la patience, l'équanimité, l'honnêteté et le don. Chacune est illustrée tour à tour par l'histoire d'un personnage au centre d'aventures multiples, de situations dramatiques où la tension entre royauté et renoncement est perceptible dans sa complexité : Temiya, Mah?janaka, Suva as?ma, Nemir?ja, Mahosadha, Bh?ridatta, Candakum?ra, N?rada, Vidhura et Vessantara sont les protagonistes de véritables oeuvres littéraires foisonnant en ballades, débats, descriptions, dialogues animés qui n'ont rien de stéréotypé. Chaque j?taka est précédé d'une brève introduction, qui en résume l'enjeu, et ponctué d'intertitres qui rythment la lecture. L'alternance vers-prose des j?taka en pâli est estompée au profit d'un texte continu et homogène où l'on devine parfois les strophes en filigrane. Les traductrices-adaptatrices, oeuvrant à partir d'un texte en thaï rédigé à partir du pâli par le moine érudit Hongladarom, en ont fait un récit vif au parfum très moderne et rendent ainsi accessibles au public francophone des récits anciens pleins de vie et d'enseignements qui, tout en imprégnant l'existence de millions de bouddhistes, ont une portée universelle. Une préface de Nalini Balbir, professeur en indologie à l'université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, montre bien la signification de ces récits, leur importance dans le monde bouddhique et la place qu'ils occupent toujours dans la spiritualité des pays d'Asie et en particulier de la Thaïlande.

08/2018

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Littérature française (poches)

Assassins ; Criminels ; Sainte-Bob. Coffret 3 volumes

" Je travaillais pour un assassin. Cette réflexion prenait toute sa valeur lorsque je me penchais sur la rivière. Je travaillais pour un assassin comme la plupart des habitants de la ville, mais personne ne disait rien. Les fermes concernées s'étalaient sur plusieurs kilomètres en aval. Parfois, on m'attendait avec un panier plein de poissons crevés, ce qui nous faisait gagner du temps. Sinon, j'étais accompagné vers la berge et je devais me pencher sur la rivière car on tenait à me prouver que l'on ne me racontait pas des blagues. C'était pour moi un spectacle particulièrement éprouvant à cette étape de ma vie. " Les personnages de " Criminels " parlent sans espérer vraiment être entendus : pour se rassurer, peut-être, pour savoir où ils en sont, pour se persuader qu'ils existent. Ils pourraient aussi bien crier, ou gémir, ou chanter. C'est pourquoi le récit se présente comme un chœur foisonnant, un chaos de voix et de bruits, un entrecroisement de soliloques inquiets ou rageurs dessinant les contours d'un univers que Francis, le narrateur, ne parvient pas à déchiffrer. Francis avance au milieu de ceux qui devraient être des appuis, et qui ne sont que des questions : Elisabeth, sa compagne, dont chaque heure qui passe lui apprend à quel point elle lui est inconnue ; Patrick, son fils, avec qui il est incapable d'échanger quelques vraies paroles ; son père, qu'il porte - physiquement - partout avec lui, et dont l'esprit dérangé par la maladie s'alourdit d'un secret sans doute monstrueux. Et ce frère inaccessible, ces amis méfiants ou menteurs. Tous criminels, comme Francis, assassins de leur propre vie. " Criminels " est le deuxième volet d'une trilogie commencée avec " Assassins ", et qui prend fin avec " Sainte-Bob ". Il ne s'agit pas d'une suite, mais d'une relation triangulaire entre ces ouvrages. " Certaines journées d'automne sont propices à la fécondation des emmerdements futurs. " La maison du narrateur, l'écrivain Luc Paradis, est plantée au sommet d'une colline boisée et domine toute la vallée de la Sainte-Bob. Depuis trois ans qu'il a divorcé d'Eileen, Luc s'est réfugié dans l'alcool et l'écriture de deux romans, " Assassins " et " Criminels ", a pour lui une fonction thérapeutique. En cette journée d'automne donc, débarque Josianne une rousse flamboyante de soixante-trois ans. Elle est la mère d'Eileen. Luc et Josianne vont cohabiter tant bien que mal, improvisant au jour le jour, dans un climat équivoque, particulièrement lourd d'ambiguïté sexuelle... Après " Assassins " et " Criminels ", " Sainte-Bob " dessine la clef de l'entreprise, le " roman " enfin dévoilé des deux romans précédents.

02/2000

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Chamanisme

Sagesse sauvage

Un parcours de développement personnel et de connexion à la nature au rythme des saisons, une initiation chamanique guidée par Maëva Morin à la recherche de sa sensibilité à soi et à la terre. Illustré par les aquarelles sauvages de l'artiste Marius Heureux. La Terre n'a pas besoin de guerriers qui la défendent. Elle a besoin que nous prenions soin de nous, que nous développions nos dons et nos talents pour ensuite les faire rayonner au sein de la communauté des vivants. Notre époque exige que nous renouions avec les sagesses anciennes, le bon sens de nos ainé. e. s. La Terre a besoin que nous soyons fertiles pour la fertiliser. Notre Terre a besoin que nous retrouvions notre sensibilité au Vivant. Nous oeuvrons à notre guérison non pas seulement pour nous-mêmes mais bien pour l'harmonie du grand Tout. Car la connexion à soi-même est la clé de voûte ouvrant à la reconnexion au Vivant. Trouver ce qui vit en soi est la clé pour vibrer au diapason de la grande symphonie du Vivant. Avec poésie, Maëva Morin emporte le lecteur dans la ronde des saisons, en fusion avec la nature, ses mouvements subtils, ses animaux et de ses végétaux totems, sa sagesse immémoriale, sa sensibilité intrinsèque et infinie... Un cheminement de développement personnel et écologique impulsé par l'énergie des 12 mois de l'année, ponctué de méditations de connexion aux esprits de la nature, de rituels pratiques et de cérémonies païennes pour recevoir cet enseignement de la terre : prendre soin de soi c'est prendre soin d'elle. Une initiation chamanique en osmose avec le vivant, guidé par les aquarelles végétales, nébuleuses et habitées de l'artiste Marius Heureux. - Un cheminement, mois par mois, au rythme des saisons, au coeur de ses terres intérieures : naître au printemps (contacter sa sagesse intérieure, semer les graines du changement), fleurir en été (s'aimer et s'honorer, nourrir la beauté, prendre soin de sa tribu), mûrir en automne (récolter les fruits de ses efforts, se transformer), renaître à soi en hiver (revenir à soi et s'écouter, rêver sa vision, incarner son rêve), marcher sa vérité, finalement. - Des rituels, des sagesses anciennes et des totems de la nature pour s'inspirer, se guider et incarner ses changements intérieurs, à la façon des chamanes. - Les cérémonies païennes pour oeuvrer à la réconciliation du monde. Ces 8 temps forts de l'année, carrefours cosmiques, énergétiques et symboliques qui relient l'homme à la terre et au ciel, sont un instant propice pour se connecter à la terre et oeuvrer à sa guérison, guidé par 8 femmes détentrices des sagesses de la terre.

03/2022