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Vie d'un musée 1937-2005

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ouvrages généraux

1939-45, la guerre en images. Collections du musée de la Résistance en Argoat

L'histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance, notamment dans l'ouest des Côtes d'Armor se raconte à travers une trentaine d'images commentées et replacées dans leur contexte. On y découvre des objets de la vie quotidienne (tickets de rationnement, laissez-passer /Ausweis) ; présence allemande en photos et en cartes ; STO, Résistance et soutien aux alliés, camps et déportés, Libération et commémorations (comme un diplôme de combattant des FFI)... Cette sélection de 30 objets, parfois rares ou insolites, fait partie des nombreux dons de particuliers reçus par le musée de la Résistance en Argoat à Saint-Connan (22). Pour tous publics, voici une manière pédagogique et attrayante, tout en images couleur, d'aborder cette époque troublée.

09/2023

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Sciences historiques

Louis Martin. Parcours d'un seigneur (1924-2005)

Engagé à vingt ans dans la Résistance en Bretagne, Louis Martin s'y distingue par son courage et son calme devant l'ennemi. Remarqué par sa hiérarchie, il est sélectionné fin 1945 pour intégrer une nouvelle promotion de l'école militaire interarmes à Coëtquidan. Promu sous-lieutenant, il fait le choix de la prestigieuse Légion Etrangère et part pour l'Indochine. Il y effectue deux séjours, notamment au 1er BEP, s'achevant par le désastre de Dien Bien Phu, où il va pourtant se couvrir de gloire. Cet officier de tout premier ordre, à la personnalité attachante, admiré par ses subordonnés qui l'auraient suivi sans hésitation jusqu'à l'ultime sacrifice, va alors imposer sa marque en Algérie où il sera de tous les combats jusqu'en 1960. Opposé aux revirements du gouvernement français quant à la politique menée en Algérie, il demande sa radiation des cadres début 1963. Après quelque temps, il rentre au service de la garde présidentielle du Gabon et y restera au plus haut niveau pendant pratiquement trente ans. Retiré dans le sud de la France, Louis Martin s'éteint en 2005 laissant le souvenir d'un chef de guerre incontesté, mais également d'un homme modeste, toujours souriant et au caractère enjoué.

11/2019

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Culte et dévotion au Sacré-Coeur - Haurietis aquas in gaudio. Lettre encyclique du 15 mai 1956

Il est manifeste pour tout le monde qu'il ne s'agit pas d'une forme commune de piété que chacun peut arbitrairement faire passer en second plan ou déprécier mais d'une discipline qui conduit excellement à la perfection chrétienne. Quel culte est plus noble, plus doux, plus salutaire que celui-là, tout entier dirigé vers l'amour même de Dieu ? dévotion

02/2005

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Musées français

Le musée de l'Air et de l'Espace. L'aérogare historique de Paris-Le Bourget

Créé en 1919, le musée de l'Air et de l'Espace est l'un des premiers musées aéronautiques et spatiaux du monde, par son ancienneté et la richesse de ses collections. Créé en 1919, le musée de l'Air et de l'Espace est l'un des premiers musées aéronautiques et spatiaux du monde, par son ancienneté et la richesse de ses collections. Le musée expose notamment deux Concorde, un Boeing 747, un A380, des avions " bois et toile " des débuts de l'aviation ou encore des nacelles de dirigeables. Situé depuis 1975 sur l'aéroport de Paris-Le Bourget, à 8km au nord de Paris, premier aéroport d'affaires européen, le musée de l'Air et de l'Espace est également un musée de site et un lieu vivant, en prise directe avec l'aéronautique contemporaine. Sur ce lieu mythique, berceau de l'aviation mondiale et théâtre de nombreux exploits tels que la première liaison Paris-New York, effectuée en 1927 par Charles Lindbergh, ou encore la première traversée atlantique en sens inverse réalisée par Costes et Bellonte en 1930, il propose au visiteur qui parcourt ses 125 000 m2 d'exposition (un tarmac, 11 halls d'exposition), de vivre une véritable expérience à travers l'histoire de la conquête aérospatiale. Cet ouvrage présente l'histoire du musée et de ses aménagements successifs ainsi que ses collections.

04/2023

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Science-fiction

2050 Mémoires d'un centenaire

Roman d'anticipation, 2050 - Mémoires d'un centenaire suit une courbe inverse de celle d'Orwell, plus orienté sur l'optimisme humaniste de la Renaissance que sur le catastrophisme des idéologies sectaires de notre temps. Inspiré des prophéties de Nostradamus sur les années où la terre "tournera de nouveau à l'endroit" , ce récit est celui d'un homme inquiet de l'accélération du dérèglement climatique, de la pandémie de covid et de la guerre en Ukraine. Il centre ses réflexions, à l'aube de son centenaire, sur les trente dernières années de sa vie.

01/2023

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Architectes

Le Corbusier, peintre à Cap-Martin

C'est en 1937 que Le Corbusier découvre Roquebrune-Cap-Martin et la villa E-1027. Il y revient en 1938 et en 1939. Impressionné par l'ingéniosité et le charme de la villa il passe des moments agréables face à la mer et mène une vie tranquille et simple, au contact de la nature. C'est en 1937 que Le Corbusier découvre Roquebrune-Cap-Martin et la villa de Jean Badovici E-1027, dessinée en grande partie par l'irlandaise Eileen Gray entre 1927 et 1929. Il y revient en 1938 et en 1939. Impressionné par l'ingéniosité et le charme de la villa il passe des moments agréables face à la mer et mène une vie tranquille et simple, au contact de la nature. Là, à quelques mètres de la mer et de la guinguette " L'Etoile de Mer " édifiée à la fin des années 1940 par Thomas Rebutato avec lequel il nouera une forte relation d'amitié, il construit en 1952 son Cabanon, témoignage de ses réflexions sur la production standardisée, puis, en 1954-1957, les Unités de camping, juxtaposition de cinq cellules identiques. C'est à proximité de ce site que Le Corbusier a trouvé la mort en nageant ; il est enterré au cimetière du vieux village de Roquebrune Cap-Martin qui domine la mer. L'intégralité du site est aujourd'hui ouvert au public. Alors que la peinture murale est en complète contradiction avec sa définition de l'architecture comme " pur jeu de lumière et de volumes ", Le Corbusier va réaliser sur ce site divers muraux, tant dans la villa d'Eileen Gray que sur les murs de L'Etoile de mer et sur les parois de son Cabanon. L'auteur revient sur les différents facteurs ayant conduit à cette conversion et replace cette évolution de l'architecte dans le contexte plus général de la peinture murale à cette période. Cet ouvrage documente, pour la première fois, l'ensemble de cet oeuvre peint et dessiné, toujours existant pour la majeure partie, et donne également à voir un Le Corbusier plus libre et véritable amoureux de la Méditerranée.

12/2021

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1987, Un Printemps

En ce printemps de l'année 1987, le narrateur est un papillon de 17 ans, qui multiplie les flirts et les rencontres éphémères. Dans les discothèques de la capitale, ce jeune idéaliste joue tous les jeux de la séduction, qu'il se plaît aussi à esthétiser dans son univers onirique. Bientôt, il va recevoir le choc d'une première passion amoureuse. La rencontre avec Isabelle, jeune femme ensorcelante, ambivalente, et de sept ans son aînée, va emmener le jeune homme, plus loin que l'idée de croissance, jusqu'à la notion du temps. Isabelle, dans sa fonction conjuguée de Muse et de Pygmalion, va user de toute sa finesse, de tous ses charmes, pour hisser son amant jusqu'à elle, avant de se laisser, à son tour, pièger par le parfum retrouvé de la prime jeunesse. A l'orée de l'Automne, une nouvelle rencontre enrichira le paysage amoureux du narrateur. Marlène, une escort girl de haute volée, tentera, par d'autres moyens, de briser les résistances de celui qu'elle a surnommé "Peter Pan" . La belle hétaïre entraînera son protégé dans un parcours parisien haletant, qui, au delà des lasers du Palace, le conduira jusqu'à des dissipations plus feutrées, afin d'ériger sa statue d'homme.

09/2019

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Science-fiction

La jeune détective et autres histoires étranges

Kelly Link publie ses premières nouvelles en 1995 et reçoit sa première récompense, le James Tiptree Award, pour " Voyages avec la reine des Neiges >, dès 1998. Depuis, elle n'a cessé d'accumuler les prix littéraires : World Fantasy Award 1999 pour Le chapeau du spécialiste ", prix Nebula 2002 pour " Le fantôme de Louise ", prix Hugo 2005, prix Locus 2005 et prix Nebula 2006 pour " Le sac à main féerique ", prix Locus 2006, prix de la British Science Fiction Association 2006 et prix Nebula 2006 pour

04/2011

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Histoire internationale

Principes d'action. Huit discours intégraux d'Adolf Hitler prononcés en 1933-1936

Le recueil de discours, ici proposé, démontre à quel point l'argumentation du Führer du IIIe Reich était incisive, bien plus précise qu'on ne le reconnaît usuellement et parfois innovante. Pour qui a fréquenté les discours des Léon Blum et Maurice Thorez, des Daladier et Reynaud, en cette époque 1933-36, la comparaison ne tourne guère à l'avantage des honorables parlementaires français. Il s'agit de documents irremplaçables pour tous ceux qui cherchent, de bonne foi, à s'informer avant de juger. Tel qu'il est composé, ce recueil de discours, portant sur les années 1933-36, ne peut qu'être très utile à qui cherche la moins improbable vérité historique, concernant une période où la désinformation règne en maîtresse quasi-absolue. Ce livre ne sera d'aucun intérêt à ceux et celles qui s'estiment pleinement satisfaits de la narration usuelle, aux lecteurs des encyclopédies "papiers" ou sur la "toile" (aussi schématiques et mal informées les unes que les autres), aux admirateurs des biographies ultra-conventionnelles d'Adolf Hitler, larmoyantes et indignées comme il se doit, manichéennes à souhait...

01/2014

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Art contemporain

Toni Grand. Morceaux d'une chose possible

Né en 1935 et décédé en 2005, Toni Grand est un acteur majeur de la sculpture contemporaine française. Compagnon de route du mouvement Supports/Surfaces après être passé par l'école des beaux-arts de Montpellier, il reçoit une formation à Paris, dans l'atelier de la sculptrice Marta Pan. Son travail est rapidement distingué par le Prix de la Biennale de Paris en 1967 et quelques années plus tard, en 1982, il représente la France avec Simon Hantaï à la Biennale de Venise, sous la direction de Dominique Bozo. Toni Grand a par la suite connu plusieurs expositions personnelles d'envergure en France - au Centre Pompidou en 1986, au Musée d'art contemporain de Lyon en 1989, au Musée Rodin en 1990, aux Galeries nationales du Jeu de Paume en 1994 - ainsi qu'à l'étranger (Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig à Vienne, Städtische Museen à Coblence en Allemagne, ou encore au Camden Arts Center à Londres et à la Renaissance Society à Chicago). La dernière importante manifestation en date qui lui fut consacrée, "Toni Grand, nature et artefact" , s'est tenue en 2013 au MAMCO à Genève. L'exposition "Toni Grand. Morceaux d'une chose possible" , organisée par le musée Fabre, entend souligner la remarquable singularité, la force, l'actualité et l'influence de cet oeuvre qui a marqué toute une génération de sculpteurs en Europe, de Richard Baquié à Richard Deacon ou Katinka Bock. L'exposition présentera près d'une soixantaine d'oeuvres représentatives des différentes époques et techniques de création de Toni Grand, issues de collections publiques et privées.

02/2024

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Beaux arts

Salons et expositions Bordeaux (1771-1950). Répertoire des exposants et liste de leurs oeuvres (3 volumes)

Notre initiative d'un corpus éditorial consacré aux Salons artistiques de province (corpus amorcé avec les Salons de Lyon par D. Dumas, les Salons du Havre et de Rouen par G. Bonnin et F. Lespinasse, les Salons de Dijon) conforte l'assurance d'une Histoire de l'Art qui ne se confond pas entièrement avec celle des Salons parisiens. En France, à partir de la Monarchie de Juillet jusqu'au Second Empire, des Sociétés des Amis des Arts sont fondées en maintes villes, qui organisent des expositions" des Beaux-Arts". Ce corpus consacré aux Salons artistiques de province s'enrichit aujourd'hui d'une nouveauté d'importance : les Salons de Bordeaux, le répertoire exhaustif des oeuvres présentées à Bordeaux de 1771 à 1950, telles qu'elles sont décrites dans les sources imprimées disponibles, généralement des catalogues ou livrets. Voici la liste de ces sources : - Les Salons de l'Académie de peinture, sculpture et architecture de Bordeaux (1771-1787) - La Société Philomatique ou Exposition des Produits des Arts et de l'Industrie (1827 à 1895) - La Société des Amis des arts de Bordeaux (1830 à 1939) - L'Atelier (1906 à 1950) - Les Artistes Indépendants Bordelais (1928 à 1950-1951) - Le Salon d'Automne de Bordeaux (1899, 1946 et 1947) - Le Salon de Mai de Bordeaux (1947) - Le Studio (1931 et 1934) - L'OEuvre – Société des Artistes de Guyenne (1935 à 1937) - Le Salon des Arts Décoratifs de Bordeaux et du Sud-Ouest (1922 à 1924) - L'Exposition Internationale des Beaux-Arts de la Ville de Bordeaux (1927) - Le Salon des Société Artistiques de Bordeaux (1941 à 1944) Cet ensemble d'environ 165 catalogues, tous décrits soigneusement, d'un accès souvent compliqué, a été organisé simplement sous forme de répertoire alphabétique des artistes avec la liste chronologique des oeuvres présentées. Nous arrivons ainsi à une somme de 7000 artistes qui ont présenté tout au long du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe, des oeuvres diverses, peintures, aquarelles, sculptures, gravures, projets architecturaux, art appliqué, etc. Ce nouveau répertoire manifeste, une fois de plus, la vitalité des capitales provinciales en France. Pour Bordeaux, ce dynamisme se fonde sur une activité commerciale et industrielle qui a apporté des liquidités aux élites leur permettant d'encourager les beaux-arts, les arts décoratifs ou industriels ou appliqués. Cet élan se concrétise par l'émergence du musée des beaux-arts de Bordeaux et de la constitution de ses collections, qui sont redevables de manière notoire aux manifestations qui nous intéressent. Les oeuvres présentées ne se cantonnent pas à la production nationale. On trouvera de nombreux artistes étrangers présents à Bordeaux (Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas, Espagne principalement). La" façade atlantique" est ouverte au vent du large, aux influences européennes. La variété et la qualité des oeuvres décrites dans les livrets des expositions de groupes qui se sont tenues à Bordeaux dès le XVIIIe siècle et jusqu'au XXe en sont la preuve. Bordeaux peut être fière de son musée, de son goût pour les arts qui se perpétue encore aujourd'hui par les manifestations culturelles qui font le prestige de la capitale des Girondins.

05/2017

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Sciences politiques

Aymare 1939-1967. Une collectivité anarchosyndicaliste espagnole dans le Lot

En 1939, nombreux sont les Républicains espagnols à rejoindre la France, fuyant la guerre et le fascisme après la chute de Barcelone. Accueillis dans des camps de fortune à l'hygiène déplorable et aux conditions de vie précaire, ils s'organisent pour survivre. Parmi ces républicains, des anarchosyndicalistes de la 26e division (ex-colonne Durruti) vont être exfiltrés de ces camps pour rejoindre le Lot. Ils vont être accueillis dans la propriété de Maître Berthon, avocat et ancien député de la Seine. Cette propriété, qui porte le nom d'Aymare, située en Haute-Bouriane, est vendue au cours de cette année 1939 au Mouvement libertaire espagnol (MLE) et permet à des familles de s'y installer. Cet épisode est de courte durée car la guerre balaie sur son passage ce havre de paix. Seuls quelques réfugiés y séjournent durant le conflit, permettant au MLE de conserver intact le lieu. En 1948, une poignée d'anarchosyndicalistes du MLE épaulés par la CNT reconstituée de l'exil, décident alors de créer la collectivité libertaire d'Aymare. Cette expérience autogestionnaire, quasiment oubliée des mémoires, va exister jusqu'en 1967. Elle donne naissance à une éphémère radio, édifie un dispensaire très moderne qui accueille des malades et mutilés de la guerre, cultive et entretient une exploitation agricole de 120 ha permettant à 25 personnes d'y vivre toute l'année, organise des rassemblements dignes des plus grands festivals de la période. L'entraide, la solidarité, l'égalité, l'autogestion, la fraternité, la culture sont les mots qui caractérisent le coeur de ce projet. Cet épisode, peu connu de l'histoire de l'exil des républicains espagnols et des anarchosyndicalistes de la CNT en particulier, présente plusieurs intérêts : il révèle la vie de réfugiés durant la Seconde Guerre mondiale, il met fin au mythe du désert autogestionnaire français d'avant la vague des communautés de 68 et met l'accent sur le fait que durant les Trente Glorieuses, il a été possible de vivre autrement de façon solidaire et collective, révolutionnaire et autogestionnaire. C'est cette aventure humaine que tente d'éclairer ce livre.

05/2014

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Histoire internationale

Histoire de la protection sociale en Union soviétique (1917-1939)

Ce volume reconstitue l'histoire de la protection sociale soviétique dans la période de l'entre-deux-guerres dans ses aspects législatifs, institutionnels et sociaux, grâce à l'expérimentation d'une méthode complexe d'enquête qui conjugue macrohistoire et microhistoire. La méthode adoptée permet de varier l'échelle d'observation des réformes des caisses d'assurance, c'est-à-dire d'analyser aussi bien le fonctionnement de ces caisses d'assurance sur le territoire soviétique en relation avec les modalités de financement, que le développement des prestations sociales dans la ville de Moscou, qui présente les cas particuliers de l'usine automobile " Amo-ZiS ", de l'école moscovite N. 25 " de Staline " et des pensions de guerre. Par le biais du dépouillement des archives russes, cette étude révèle aussi l'impact du système de protection sociale sur la vie quotidienne de la population et l'évolution surprenante d'un système qui ne visait pas à garantir un traitement égalitaire des travailleurs mais à privilégier ceux qui contribuaient davantage à l'industrialisation du pays (les ouvriers qualifiés) au détriment des catégories sociales plus fragiles et moins qualifiées (invalides et personnes au chômage). Bien que la transformation du système de protection sociale ait été commune aux Etats européens frappés par la Grande Dépression, en URSS, elle ne dégénéra pas dans des mesures de politiques raciales comme cela fut le cas dans l'Allemagne nazie.

11/2010

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Histoire internationale

La revue Maghreb (1932-1936). Une publication franco-marocaine engagée

L'aventure éditoriale de la revue Maghreb est aujourd'hui encore largement méconnue au Maroc. Elle constitue pourtant une étape clé dans la structuration du mouvement nationaliste marocain, à la suite des protestations à l'égard du Dahir dit "berbère" du 16 mai 1930. Edité à Paris de juillet 1932 à janvier 1936, ce mensuel fut la première publication anticoloniale à attaquer de front, et avec succès, la politique du Résident général Lucien Saint. Fruit d'une entente entre la faction la plus anticoloniale de la SFIO autour de l'arrière-petit-fils de Karl Marx, l'avocat Robert Jean Longuet, et le mouvement des "Jeunes Marocains", Maghreb apparaît comme le "laboratoire" dont est directement issu le Plan de réformes porté par le Comité d'Action marocaine en décembre 1934. Plus globalement, ce mensuel représente une expérience originale d'alliance entre la gauche anticoloniale française et espagnole, avec le "gotha" du nationalisme maghrébin. De Mohamed Hassan Ouazzani à Ferhat Abbas, en passant par Ahmed Balafrej, Omar Ben Abdeljalil, Abdelkader Benjelloun, Salah Ben Youssef ou Tahar Lakhdar, tous ont trouvé leur place dans les colonnes de cette revue. Interdite à deux reprises par les autorités coloniales en septembre 1932, puis en mai 1934, Maghreb marque aussi le passage de témoin au Maroc d'une résistance tribale et rurale définitivement vaincue en 1934, à un mouvement nationaliste urbain et élitiste, centré sur Fès et Rabat. A cet égard, l'Istiqlal et le parti Démocrate de l'Indépendance sont les héritiers directs des combats menés par la revue Maghreb.

09/2015

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Critique littéraire

Choix de lettres / Jean Paulhan Tome 1 : La Littérature est une fête

Lorsque Jean Paulhan disparut, en 1968, il laissait un domaine immense, celui de sa correspondance : des milliers de lettres. A force de les lire et de les relire, il a paru possible d'en dégager trois massifs. Trois grandes périodes. Ainsi de 1917 à 1936 la littérature - et ce sont les grandes années de La Nouvelle Revue Française. Ainsi de 1937 à 1947 ce qu'il faut bien appeler une activité publique même lorsqu'elle fut clandestine. Et de 1948 à 1968, avec la composition de la suite et de la conclusion des Fleurs de Tarbes, une concentration farouche sur l'énigme du langage, secret poursuivi depuis l'âge de dix-neuf ans. Et sans doute ni l'activité de directeur de revue ni les difficultés du combat politique n'ont jamais occulté la recherche spirituelle. Pourtant c'est un fait que chaque période se définit naturellement par son accent propre, ou plutôt majeur. Chacune offre la matière d'un volume. Chacune offre même un titre qui existait déjà dans l'oeuvre, dans les lettres ou dans le souvenir des propos familiers : pour 1917-1936 La littérature est une fête. Pour 1937-1947 Traité des jours sombres. Pour 1948-1968 Le Clair et l'Obscur. Ces trois volumes proposent finalement de l'auteur trois portraits différents et semblables, d'autant plus fidèles qu'il ne savait pas qu'il les traçait, d'autant plus vivants qu'ils sont vus de biais dans un miroir, comme il est de règle pour les portraits de l'auteur par lui-même - mais ici c'est le lecteur qui tient le miroir, et fait bouger l'image.

02/1986

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Critique littéraire

Documents diplomatiques français. 1938 – Tome VI (1er décembre 1938 – 31 janvier 1939)

Présenter la politique étrangère de la France dans tous ses aspects notables, tel est l'objet des volumes des Documents diplomatiques français : pénétrer dans le secret des chancelleries, suivre le regard des diplomates français aux quatre coins du monde et leurs négociations politiques ou commerciales, leur rôle culturel, voir comment s'élabore la décision de politique étrangère à Paris, assister grâce aux procès-verbaux aux entretiens entre les principaux responsables, voilà quelques-unes des possibilités offertes aux lecteurs avides d'une histoire fondée sur des sources irréfutables. Puisés dans les fonds d'archives du ministère des Affaires étrangères, ces documents, qui concernent les différentes périodes du XXe siècle, des plus récemment ouvertes à la consultation sur les années 1960, aux plus anciennes sur la Grande Guerre, sont sélectionnés avec objectivité et annotés avec soin par des équipes d'archivistes et d'historiens.

09/2011

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Poésie

Divan du Tamarit (1931-1934) suivi de Sonnets de l'amour obscur (1935). Edition bilingue français-espagnol

Les deux ensembles ici réunis, A Divan du TamaritA etA Sonnets de l'amour obscur, sont des testaments poétiques. Qu'aurait ensuite écrit Lorca, sans doute le plus connu des poètes espagnols, le martyr fusillé à l'âge de trente-huit ans par les franquistes ? L'écriture des poèmes de Divan du TamaritA commence au retour du grand voyage de Lorca à New York puis à Cuba, où il fait l'expérience d'une libération, personnelle et poétique. Depuis la réinvention de la tradition arabo-andalouse, lesA qasidasA et lesA gazelsA sont des poèmes brûlants comme le sable blanc du désert, où se désintègre le corps devenu pure flamme sonore. Les onze Sonnets expriment un déchirement amoureux d'une intensité à couper le souffle, vécu au fil de l'année 1935. Ils mènent le lecteur à faire un pas de plus dans l'énergie du malheur, quand soudain tout se retourne en pure beauté, depuis la torture amoureuse la plus radicale. Le corps de la langue, traversé par une voix basse qui racle les sons comme un couteau et pourtant les fait chanter comme les cordes d'une guitare, fait entendre ce que l'on ne peut dire que par la poésie.

06/2022

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Littérature étrangère

Nankin 1937, une histoire d'amour

1937. La Chine, déjà amputée de la Mandchourie, soumise au général Chiang Kai-shek et aux seigneurs de la guerre, vit sous la menace de l'invasion japonaise. Mais la vie est douce à Nankin, la capitale, au bord du Yangtsé ; la bonne société gravite autour du gouvernement nationaliste, dans une atmosphère de fin de règne. Ding Wenyu, fils de famille revenu d'un long séjour en Occident, auréolé d'une redoutable réputation de libertin et de lettré oisif, professeur de littérature à l'université, s'éprend de la jeune Yuyuan, le jour de son mariage avec un brillant aviateur. Elle-même travaille à l'état-major. Dans une narration qui mêle habilement retours en arrière et intrigues secondaires, se développe au fil des saisons un pur amour sublimé par la force des choses, dans la tension du cataclysme, local et mondial, qui se prépare. C'est dans ce temps suspendu que se déploie la passion d'un dandy non conformiste, clown poète, dont le cœur est mis à nu avec une lucidité baudelairienne. En décembre, le Japon attaque, détruit Shanghai et met Nankin à sac.

05/2008

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Histoire internationale

La citadelle. Colonie d'enfants réfugiés de la guerre civile espagnole (1937-1939)

24 juin 1937, 600 enfants accompagnés par une centaine d'adultes entrent à pied dans Saint-Jean-Pied-de-Port. Le feu de la Saint-Jean crépite au coeur de la ville mais l'accueil est glacial. Ces gens qui arrivent sont des réfugiés de la Guerre Civile espagnole. Ils viennent de Bilbao après un long et fatiguant périple. Ils ont été envoyés loin de la guerre par leurs parents, et c'est le gouvernement basque qui les installe dans la Citadelle abandonnée. Un millier d'enfants réfugiés vivront pendant près de deux ans dans cette fortification, jusqu'à ce que la guerre les rattrape et les rejette sur la route de l'exil. Dans ce livre, nous avons tenté de retracer le parcours de ces enfants tout en essayant de comprendre d'où ils venaient et comment ils échappèrent à la guerre, mais aussi comment ils firent pour vivre dans cette forteresse en piteux état et avec quels moyens. Mais ce livre ne se contente pas seulement de raconter leur histoire. Il explique comment le sauvetage de ces innocents fut au coeur de nombreuses manoeuvres politiques. Il met aussi en relation cette histoire locale avec un contexte historique beaucoup plus large, qui aura de nombreuses répercussions sur la vie de la colonie, Enfin nous avons aussi mis en lumière comment la venue d'un si grand nombre de réfugiés dans une petite ville put être difficile à accepter pour les locaux, mais comment elle finit par être bénéfique aux uns et aux autres.

03/2017

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Beaux arts

Zervos et Cahiers d'art

" Cahiers d'art " désigne une revue (1926-1960), une maison d'édition (1923-1970), une galerie (1934-1970), fondées par un universitaire grec, Christian Zervos (1889-1970), et installées au 14, rue du Dragon, à Paris, près de Saint-Germain-des-Prés. Lors de sa création, en 1926, Cahiers d'art est un modèle quasi unique : luxueuse revue d'art contemporain abondamment illustrée de photographies, quel que soit le sujet traité (peinture, sculpture, architecture, cinéma), où les poètes, Tzara, Eluard, Char, Ponge, remplacent avantageusement les critiques d'art. Les débuts (1926-1933) coïncident avec la découverte du Bauhaus, de Klee, de Kandinsky, avec l'assimilation des arts primitifs et de l'archéologie des Cyclades. Après les années de crise (1934-1936) et jusqu'à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, la revue se replie sur la publication des valeurs parisiennes : Picasso et Matisse, Braque et Léger, Ernst, Arp et Giacometti... En 1932 paraît le premier tome du catalogue de l'oeuvre peint et dessiné de Picasso ; le deuxième est préparé en deux volumes pendant l'occupation. À la Libération, l'offset, puis le tout couleur bouleversent l'édition d'art. Après 1950, Zervos se concentre sur l'archéologie protohistorique du bassin oriental de la Méditerranée et sacrifie tableaux et sculptures pour publier d'énormes recueils de planches en noir et blanc. À sa mort, en 1970, il lègue des oeuvres d'art à la ville de Vézelay, où s'est ouvert en 2006 un musée qui porte son nom. Les dons d'archives photographiques et administratives de la revue faits par Yves de Fontbrune, propriétaire du fonds commercial de Cahiers d'art, au Centre Pompidou ont permis la création d'un Fonds Cahiers d'art que la Bibliothèque Kandinsky met à la disposition des chercheurs.

02/2011

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Afrique sub-saharienne

Le Commandant Marien Ngouabi (1938-1977). Un leader charismatique et un modèle pour l'Afrique

Ce livre examine en profondeur la pensée et l'oeuvre de Marien Ngouabi. Il était au nombre de ces âmes élevées et pures, sans faux éclat, sans charlatanisme, qui n'ont aimé le pouvoir et le commandement que pour le bien public, l'ont gardé sans orgueil, et n'ont su ni le tourner contre la patrie, ni le convertir en argent ou en biens matériels. Ce qui caractérise avant tout Marien Ngouabi, comme dans toutes les natures franches et sincères, c'est sa simplicité et son austérité comme style de vie et sa rigueur dans la gestion des affaires de l'Etat.

06/2021

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Manga

GTO Paradise Lost Tome 8

1967-1989 : Les débuts.Tôru Fujisawa est né en janvier 1967, à Hokkaido. Son enfance est bercée par lesmangas et les animes, et il crée son tout premier manga dés l'école primaire ! Durant toute sa scolarité, Tôru Fujisawa est un élève moyen et plutôt dissipé mais il obtient tout de même quelques prix dans les matières artistiques. Après le lycée, il lance un fanzine avec des amis. C'est le déclic, il décide de devenir mangaka. Il s'installe alors à Tokyo où le magazine Fresh accepte de prépublier son premier manga, Love you, en 1989. 1990-2002 : Une décennie de succès. Ensuite, les succès s'enchaînent. Tout d'abord avec Adesugata Junjô Boy, l'histoire d'un garçon que son père oblige à se déguiser en fi lle. Puis avec Shonan Junaï Gumi (Young GTO) qui marque le début des aventures de son personnage fétiche Eikichi Onizuka et de son compère, Danma Ryuji. Après 31 tomes et 6 ans de travail, Fujisawa met un terme à la série pour se consacrer à la rencontre d'Onizuka et Ryuji dans Bad Company. En 1997, il débute la série qui lui vaudra une renommée internationale : GTO (Great Teacher Onizuka), dans laquelle Onizuka devient le professeur le plus anticonformiste du Japon. Prépublié dans Shonen Magazine, le titre connaît un immense succès et remporte le prix Kodansha. 2003 à 2006 : Un virage sombre et sanglant. A peine GTO achevé, Fujisawa se lance dans une série plus sombre : Rose Hip Rose, qui mêle humour, action et hémoglobine, suivie d'une histoire paralléle : Rose Hip Zero. Au même moment, Fujisawa participe à la série Wild Baseballers en tant que scénariste. La même année, il prépublie également Himitsu Sentai Momoider dans le Weekly Young Jump Magazine. Fujisawa débute ensuite une série en trois volumes qui mêle enquête policière et histoire fantastique : Tokkô. 2007 à 2011 : Retour aux sources ou début de nouvelles aventures ? En 2007, Fujisawa amorce un nouveau virage dans sa carrière, en revenant à l'univers scolaire avec Kamen Teacher, l'histoire d'un professeur aux méthodes peu conventionnelles, chargé d'enseigner à une classe de voyous ! A peine la série achevée, il enchaîne avec un nouveau titre, Reverend D. En 2009, c'est le meilleur professeur de tous les temps qui fait son grand retour avec GTO Shonan 14 days, pour le plus grand plaisir de tous les fans.

11/2017

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Seuil

Mon chat le plus bête du monde

Formé à l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, Gilles Bachelet est découvert à l'occasion de la parution du Singe à Buffon, publié en 2002 au Seuil Jeunesse par Patrick Couratin. Il reçoit le prix Baobab en 2004 pour Mon chat le plus bête du monde, premier tome d'une série de 3 albums couronnés de succès. Paraissent également au Seuil Jeunesse Champignon Bonaparte en 2005 et Il n'y a pas d'autruches dans les contes de fées en 2008. Il enseigne l'illustration à l'Ecole supérieure d'art de Cambrai et vit à Paris.

09/2004

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Poésie

Poète bin qu'oui, poète bin qu'non ?

Poète belge, issu de l’ex-groupe avant-gardiste TXT, Jean-Pierre Verheggen est né en 1942. Il a été successivement conseiller du ministre de la Culture et chargé de mission spéciale à la Promotion des Lettres françaises de Belgique. Il a publié, aux Editions Gallimard, Ridiculum vitae précédé d’Artaud Rimbur (Poésie/Gallimard, 2001), On n’est pas sérieux quand on a 117 ans (L’arbalète/Gallimard 2001), Du même auteur chez le même éditeur (L’arbalète/Gallimard, 2004), L’Idiot du Vieil-Âge (L’arbalète/Gallimard, 2006), Sodome et Grammaire (Hors série Littérature, 2008).

03/2011

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Beaux arts

Une journée au musée

Les souris déambulent au milieu des tableaux de Matisse et les chats explorent la salle des surréalistes... Mais que se passe-t-il dans ce musée ? De l'impressionnisme au surréalisme en passant par le cubisme, les enfants sont introduits aux mouvements artistiques par le biais de drôles de bêtes. Salle après salle, ils découvrent une galerie d'oeuvres et d'animaux variés, avec des objets à trouver et des informations adaptées à leur jeune âge.

09/2021

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Documentaires jeunesse

Une nuit au musée

Découvre toutes sortes de merveilles dans ce musée imaginaire. Grâce à son effet magique, la lampe va te révéler petit à petit les mille détails cachés dans chaque page. Tu trouveras dans ce livre une petite lampe magique en papier pour éclairer l'image.

04/2011

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Histoire internationale

Un communiste d'Algérie. Vies de Jules Molina (1923-2009)

Ce livre raconte l'histoire d'un inconnu : Jules Molina. Né en 1923 en Algérie dans une famille communiste d'immigrés espagnols, Molina ne quittera l'Algérie qu'à contre coeur, en 1989. Il s'installe alors en France où il mourra vingt ans plus tard, après avoir transmis ses mémoires à ses enfants et petits-enfants. Croisant des réflexions historiques et offrant dans leur matière brute des témoignages écrits et oraux passés et récents, ce livre raconte alors au moins deux histoires. La première est algérienne. Elle est celle d'un communiste qui fut tout à tour un soldat du contingent colonial, un anticolonialiste torturé par l'armée française puis un français naturalisé algérien et participant à la construction du pays. Faisant voler en éclat les visions simplificatrices de l'histoire, le parcours de Molina nous fait découvrir une expérience coloniale parfois faite d'hommes moraux dans un contexte immoral, puis une Algérie indépendante et socialiste portée par le FLN mais aussi par des communistes, lesquels sont d'ailleurs, parfois, des " étrangers ". L'intérêt des mémoires de Jules Molina s'étend également bien au-delà du cas algérien. Car elles racontent aussi, ou peut-être surtout, une histoire des identités militantes contemporaines. Emmenée par un communisme indépendantiste et nationaliste mais toujours internationaliste, la vie de Jules Molina signale combien, pour lui, ses camarades et sa famille, l'engagement social relevait et relève encore de l'humanisme au sens commun du terme : un combat permanent pour un monde au visage humain, ainsi que le déclarait Henri Alleg en 2009 lors de l'enterrement de son ami le plus proche, qu'il appelait encore Julot.

10/2020

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Beaux arts

Réceptacles. [exposition, Paris, Musée Dapper, 23 octobre 1997-30 mars 1998

Emblématiques de la richesse et de la profondeur de la vie culturelle et sociale de l'Afrique noire, les réceptacles sont les témoins séculaires d'une exceptionnelle création, tant dans le registre des formes, d'une intense inventivité, que dans celui des usages, fortement diversifiés. Certains de ces récipients conservent la nourriture des hommes, d'autres des substances aptes à préserver et à accroître la beauté et la santé, d'autres enfin recèlent et exaltent la puissance des rois ou recueillent les offrandes aux dieux. Boîtes, coupes, vases, jarres, cuillers, tabatières, pipes ouvragées, statuettes porteuses de coupe évoquent une infinité d'actes, quotidiens ou rituels : onctions du corps, offrandes de bouillies de céréales, de bière de mil, d'huile ou de vin de palme, rêveries de fumée qui donnent accès à un autre temps, un autre espace. Cet ouvrage collectif présente aussi d'anciens contenants remarquables et singuliers qui disent l'attrait de l'Europe pour des productions qu'elle commande à l'Afrique dès le XVIe siècle : boîtes et salières sculptées dans l'ivoire, ou œufs d'autruche souvent gravés de motifs au goût des commanditaires. Cependant, c'est dans l'intimité d'œuvres plus personnelles, créées pour les besoins propres de la communauté, dotées de formes dépouillées et de matières à peine effleurées d'un décor, que les artistes africains enferment les saveurs du monde.

10/1997

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Sciences historiques

Libertad ! La Gironde et la guerre d'Espagne (1936-1939)

Catalogue d'exposition organisée par les Archives départementales de la Gironde, dont l'inauguration est prévue en novembre 2019. Cette exposition a pour objectif de mettre en scène les documents d'archives (manuscrits, imprimés, affiches, photographies), objets et supports multimédia retenus pour évoquer les échos et les conséquences de la guerre d'Espagne dans le sud-ouest aquitain. Pour information, la scénographie de l'exposition à l'intérieur de la salle des voûtes se construira à partir de cette chronologie. Elle mettra en valeur et articulera trois grandes parties, caractérisées par des événements particuliers et dont la seconde partie en constituera le temps fort. Première partie. Emigrés. Les Espagnols en Gironde au début du XXe siècle : Structures politiques et religieuses d'accueil et d'encadrement de la communauté En Espagne, l'avènement de la République (avril 1931) Républicains, anarchistes et monarchistes exilés En Espagne, la révolte des Asturies (octobre 1934) Les premiers réfugiés en Aquitaine Deuxième partie. Combattants et réfugiés. La guerre aux portes de l'Aquitaine En Espagne, la bataille d'Irun (août-septembre 1936) Solidarités, premiers volontaires, premiers réfugiés Les Brigades internationales et la mobilisation Réseaux d'aide à l'Espagne en guerre (dans les deux camps) En Espagne. Guernica (26 avril 1937) et la chute de Bilbao L'accueil des réfugiés en Aquitaine Troisième partie. Exilés. Vers la fin du conflit En Espagne, défaites sur le front du Nord Le retour des volontaires de la République En Espagne, la situation de la Catalogne et la Retirada L'intégration des réfugiés Azana à Arcachon

01/2020

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Histoire internationale

La guerre d'Espagne. Révolution et contre-révolution (1934-1939)

L'une des premières initiatives des comités locaux consista à interdire le commerce privé, à mettre entre les mains de la collectivité les terres des riches, et parfois celles des pauvres, ainsi que les bâtiments agricoles, l'outillage, le bétail et les moyens de transport. A quelques rares exceptions près, les coiffeurs, les boulangers, les charpentiers, les médecins, les dentistes, les enseignants et les tailleurs durent eux aussi s'intégrer au système collectif. Au sein de certaines communautés, l'utilisation de l'argent fut supprimée pour les échanges internes. "Ici, s'il prend à quelqu'un la fantaisie de jeter des billets de 1000 pesetas dans la rue, personne n'y prêtera attention. Rockefeller, si vous veniez à Fraga avec tout votre compte en banque, vous ne pourriez même pas vous payer une tasse de café. L'argent, votre serviteur et votre Dieu, a été chassé de notre ville et le peuple est heureux ! ".

11/2014