Il y a des livres plus bouleversants qu’un ouragan. Enfants du diable est de ceux-là. C’est un livre-choc, loin des exercices livresques auxquels se livrent les écrivains à la mode, consacrés par les tops et/ou les marchés. C’est une histoire sans concessions, arrachée aux tripes, à l’imaginaire collectif d’un peuple. Une histoire découpée en petits chapitres, illuminée par l’urgence de l’écriture, comme un devoir de mémoire trop longtemps ajourné.