Clémentine Latron, Gilles Payet

AVANT-PARUTION — Les éditions La Découverte annoncent la traduction et la parution d'une pièce de James Baldwin restée inédite en français, Blues pour l’homme blanc. Les éditions Zones publieront le texte le 27 août prochain, traduit et préfacé par Gérard Cogez, professeur de littérature à l’Université de Lille.

BONNES FEUILLES – Dès l’ouverture de ce monologue, le protagoniste avoue livrer une bataille impitoyable contre la mémoire. Il a développé des techniques infaillibles afin d’éviter que ne resurgissent ses souvenirs. Il n’accepte que deux dates comme balises de son parcours : sa naissance en 1961, et ce 21 mars 2013. La veille, un appel téléphonique a fait basculer son existence : la seule femme qu’il ait aimée, et qui l’a quitté voici bien longtemps, vient de mourir. 

BONNES FEUILLES - « Il n’y a aucune barrière entre mon corps et l’argent que je tire de son exploitation. On rémunère mon inutilité, n’est-ce pas le meilleur pied de nez que l’on puisse faire à ce système dégénéré ? »

HIVER2024 - En cette année 1994, nombreux sont les étudiants à gravir les marches de l’école des Beaux-Arts pour venir écouter, dans son atelier niché sous les combles, le séminaire de Christian Boltanski. François Jonas, le narrateur, boit ses paroles.