Jean Echenoz prix BnF

Le 13e Prix de la BnF est décerné à Pierre Michon. Considéré comme l’un des plus grands écrivains français contemporains, cet émule de Hugo, Flaubert, Rimbaud ou Faulkner a dédié sa vie à la littérature et révélé, en une quinzaine d’ouvrages, la puissance d’une langue précieuse et rare qui perpétue le souvenir de fgures et de lieux oubliés ou disparus. La prestigieuse récompense, créée par Jean-Claude Meyer, président du Cercle de la BnF, lui a été remise hier soir dans la mythique salle Ovale du site Richelieu, au cours du dîner des mécènes de l’institution

Sorties coup sur coup cette année, deux correspondances nous font survoler plus de trente ans de roman noir français. Un feuilleton épistolaire drôle, tragique, engagé et acide, avec comme acteurs principaux Léo Malet, François Guérif, Jean-Patrick Manchette, et une pléiade de prestigieux seconds rôles. La première, signée Manchette, Lettres du mauvais temps, Correspondance, 1977-1985 (La Table ronde, 2020) et la seconde de Malet Mon vieux Guérif Lettres et dédicaces pour collectionneurs avertis, La Grange Batelière, 2020.

Pour sa onzième édition, le Prix de la Bibliothèque nationale de France a été décerné à Virginie Despentes, l'auteure de Baise-moi et de la trilogie Vernon Subutex. Le Prix de la BnF, qui récompense un auteur vivant de langue française pour l’ensemble de son œuvre, est doté d’un montant de 10.000 € par Jean-Claude Meyer, président du Cercle de la BnF.

Après Pierre Michon (2015), Hélène Cixous (2016) et Annie Ernaux (2017), Jean Echenoz reçoit le Prix Marguerite Yourcenar 2018 pour l’ensemble de son œuvre. La récompense, remise par la Société civile des auteurs multimédia (Scam), est dotée à hauteur de 8000 €.

La BnF expose une centaine de livres issus de la bibliothèque d’Annette et Jérôme Lindon, directeur des Éditions de Minuit de 1948 à sa mort en 2001. Ces archives, offertes en février 2015, avaient rejoint la réserve des livres rares, et l’on attendait qu’elles fassent l’objet d’une exposition.

Créé en 2009, le Prix de la BnF récompense chaque année un auteur vivant de langue française pour l’ensemble de son œuvre, quelle que soit sa discipline et ayant publié dans les trois années précédentes. Après Jean Echenoz en 2016 et Michel Houellebecq en 2015, la Bibliothèque nationale de France couronne cette année l'historien Paul Veyne, spécialiste de la Rome antique.

À partir du 31 janvier, la BnF proposera une « plongée dans la création littéraire contemporaine ». En partenariat avec France Culture et le Centre national du livre, une collection de masterclass sera inaugurée. Sept auteurs donnent rendez-vous aux lecteurs pour des rencontres publiques et gratuites à découvrir au Petit auditorium de la BnF.

La Bibliothèque nationale de France possède déjà plusieurs manuscrits d'André Breton, et souhaite compléter sa collection. Le dîner annuel des mécènes de la BnF était placé sous le style du chef de file du surréalisme afin de participer à l'acquisition du manuscrit de Nadja, récit autobiographique publié en 1928.

Jean Echenoz, romancier français de 68 ans connu pour ses techniques d’écriture très singulières, a remporté hier le 8e prix de la Bibliothèque nationale de France (BnF) qui récompense l’ensemble de son œuvre. L’écrivain, adepte des figures de style, des jeux de mots et de l’ironie, a reçu son prix doté de 10.000 € lors du dîner de gala de la BnF, organisé pour profiter à l’enrichissement des collections, des mains de la ministre de la Culture Audrey Azoulay.